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peuxl

ame Année, N. 345.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Samedi, 23 Mai 1908









a ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE Un Mors. . .
DEPARTEMENTS( TRots Mots. .

Trois Mois. .

CO eeeteel

ETRANGER.......-

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus





z





SERRE

A



Pour tout ce qui comcearne l’Administration du Journal.

tet UTaluence Etrangee

e Mall

QUOTIDIEN .

DIRECTEUR:





—














Maintenant que nous avons vu les diffé-
Iiites tagons qui ont marqué l’entrée en
inque des colons européens, nous allons
fos rendre comp:e, et un compte exact,
pela nature des relations qui se sont éta-
pies entre les Européens et les Africains
pide l'état actuel de ces relations.
s Puisque le but de notre démonstration
side persuader de V'inaptitude des Blancs
Biclever les Négres de leur situation ac-
piclle, et gue, d’auire part, les populations
piicines, tant du centre du continent que
Es cotes, entretiennent des relations d’af-
Fires continues avec les colonies européen-
Res tablies sur le pourtour de ce conti-
pen,— il nous parait nécessaire de dire
fa mot de l'état d’esprit des colons eux-
pucnies, oo
On doit concevoir sans peine que des
ee po entrés en Afrique 4 la manié-
Te tangais, par exemple, en forgant
eae Portes, n’ont cure de faire évo-
fonse € sens du progrés et du _perfec-
An ment les populations _indigénes.
wale ine Pris pied en Afrique par un
ms dovantane as Anglais ne contribuent
Nicain ge ¢lever eta perfectionner
ke comes ont pour but. de s’enrichir
taploitatio cre et ils n’y arrivent que par
fon ae Négre.
nga eens vu avec quel vertige les
wate chordaan mis 4 courir 4 travers les
tu les couve es de la céte ouest-atricaine
st certain € troupes et de soldats.
mincipal, ot wee aoe moment-la, leur
ese cider une a eur unique souci était
tenant que paaie n'importe comment
ts demande ut est atreint, la Fran-
& dnlorables s1 elle n’a pas été victime
Bir est A me erreurs et si le continent
ts neme de payer de tant de sacrifi-

| .
J
|
|

fool

ay gh 1887, le budget francais du Sou-
120 for des 200.000 francs; en 1892,
Wis avon; Entreprises belliqueuses que
Mts s dem ve, il s'élevait 4 7.523.622
He der so. 2S apres, il atteignait le chif-
i, 12.185 20 f :

Te, aprds | ‘320 francs ; on doit penser
jf 1898 a période de conqguétes close
6 chiffte a dQ avoir été sensi-

IL SAGIT POUR L'AFRIQUE DIE PAYER

blement dépassé. Et il n’y a pas que le Sou-
dan 4 considérer dans l’espéce ; il y a d’au-
tres budgets locaux tels que ceux du Sé-
négal, du Dahomey, de la céte d'Ivoire,
ce dernier s’élevant 4 4 millions de francs.

On pourrait espérer pour les ,, Francais
une amélioration de cet état de choses dans.

le rendement organisé du sol africain qu’-
ils détiennent ; mais, outre leur peu de
got pour cette fagon de coloniser, les
territoires de rapport 1eprésentent bien peu
de chose dans le domaine colonial fran-
gus en Afrique : les riviéres du Sud, le
Dahomey, quelques districts du Mossi,
certaines vallées du haut Niger, quelques
points de la céte d’Ivoire-3£t encore il
faut tenir compte des conditions locales
dexploitation et des dispositions des in-
digénes dont le concours est absolument
nécessaire 4 toute exploitation. Or, voici
un appercu du lot recueilli par Ja France,
Soit par ses conquétes, soit par suite d’ar-
tangements faits avec l’Angleterre :

« Une fois insta'lés sur le littoral, écrit|
Rouire, nous avons poussé droit devant:
nous, occupant 4 la fois et indistinctement !

vallées fertiles et déserts stérils. Aussi ne
saurait-on mettre en paralléle nos posses-
sions de la céte d’Ivoire, du Dahomey, ¢t
du haut et moyen Niger avec les morceaux
de choix qui s’appellent la céte d’Or, La-
gos et le bas Niger (1

et le Dahomey sont Telstivement peu peuv-,

plés; au Dahomey, les indigénes, qu’il
s'agisse des Dahoméens proprement dits
ou des Baribas, sont belliqueux.
« La vallée du haut Niger, des monta-
nes du Fouta-Djalon 4 Tombouctou,*a
été désolée de temps immémorial par
guerres indigénes; et la population y
trés clairsemée. Les habitants y sont
leurs fort turbulents et

est

ger, de Tombouctou 4
steppes et plus encore de déserts :

terrain de parcours d¢
sur |’une et l'autre rives.

(1) Ces derniers points sont anglais.

. Clément Magloire,





s’adresser &



La cote d’Ivoire, la

les |
et ‘comme Abbéokouta, Ia pluspopuleuse des

dail- cités négres africaines.
toujours preis 4)

partir en guerre La vallée du moyen Ni- | pays
Sai, est un pays de'du Noupé,
c’est le 200.000

. I
des Touareg qui errent |

:



REDACTION-ADMINISTRATION
455 RUE ROUX, 45.





fonsieur





« La ligne conventionnelle Sai-Bar-
roua, adoptée par la France et Angleterre
comme frontiére entre le Soudan frangais
et le Soudan anglais, sépare deux mondes
absolument différents. Au midide Sai com-
mence la région des pasteurs vachers ; Ja
sont les gras paturages ol se pressent les
immenses troupeaux des Foulbés, auxquels
succéde la zone des foréts et des terrains
propres 4 la culture ; le pays est humide,
les pluies tréquentes, réguliéres et tor-
rentielles. Au nord de Sai est la région des
pasteurs chameliers ; derriére un mince ri-
deau de savanes, s'‘étendent a l’infini les
sables du désert ; ‘e paysest sec, les pluies
extraordinairement rares, peu abondantes,
et en beaucoup d’endroits méme nulles ;
les sécheresses prolongées y, détruisent
toute plante et y calcinent toute racine, et
les nomades qui le parcourent sont obli-
gés, pour vivre, d’aller au loin faire ceu-
vre de pillage et de rapine.

« La ligne Sai-Barroua est la limite de
deux climats et de deux zonesde végétation
bien tranchés, et l’on ne peut admirer
trop la scieace profonde, avec laquelle les
Anglais ont proposé d’abord, et l’habileré
avec laquelle ils ont f.1t accepter ensuite,

‘cette ligne comme frontiére politique en-

tre les possessions anglaises et les posses-
sions frangai:es en Afrique occidentale.

Par l’adoption de la ligne Sai-Barroua,
ils se sont réservé, eux, de PAfrique oc-
cidenta'e, la pariie fertile et pacifique, et
nous en avons gardé, nous, la partie in-
grate et belliqueuse.»

Quant au Jot échu a l’Angleterre, nous
en avrons une idée par les lignes suivan-
tes extraites du méme auteur:

La céte d'Or est de beaucoup la _ partie
plus riche, la plus commergante, la
plus industrieuse et la plus peuplde de la
éte de Guinée... La se pressent les ports

let les agglomérations de 10.000 4 25.000
Ames... Plus nombreux et plus’industrieux
‘encore sont les babitants de l’Hinterland de
Lagos, ot l’on voit des villes qui comptent

100.000 dimes... et méme 200.000 dimes

« La valiée du bas Niger est aussi le
des grandes cités. Bidda, la capirale
aurait 90.000 Ames; Llorin,
d’aprés les uns, 100.000 d’aprés
les autres ; Gano et Jacoba, 50.000 dames.

Bien que dans l’'empire de Sakoto, et

en laissantde cété le Bornou, on évalue
la population de 25 435 millions d’4-

rthur ISIDORE, 45, Rue Rou on

IE LIRE GH a 0





LE NUMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du rf et du rg de chaque

mois et sont payables d’avance




RICERCA ELA



Boane-Foal.
ELD alls se East 9 TAN eae



carres.

mes sur un espace de j~oo0.000
Grando

Les provinces de Sakoto et de
compteraient A elles seules 13 millions
@habitants sur un territoire de 220,000
milles carrés. La cote d’Or, Layos et le
bas Niger sont riches 4 la fois par les pro-
duitsdu sol et par Vindustrie de Phabitant.
A VAngleterre, appartiennent en méme
temps, que les contrées les p!us fertiles,
les populations les plus industrieuses,
les plus sociables et les plus pacifiques de
VAfrique Occidentale.»

On le voit, quelle que soit la qualité
des lotsqui reviennent aux Européens dans
la répartition des parties abardables du ter-
ritoire africain, il s’agit pour eux de /azre
ayer V’Afrique, soit qu’il s’agisse pour
es Francais de diminuer leurs millions
de dépenses budgétaires, soit qu'il s’agisse
pour les Anglais de ne pas dépasser le mil-
lien et demi que leur cotcent leurs pos-
sessions africaines.

Nous allons voir comment |’Atrique ar-
rive 4 payer.

fee ee ee ee

ComitedeSouscrptio

Voici la circulaire que le Comité a lancée
dans le public invitant la population de Purt-
au-Prince a contribuer au renouvellement du
Matériel de la Compagnie des Pompiers :

Port-au-Prince, le... 196

Nous avons le plaisir de vous faire
part de la formation d’un Comité ayant
pour mission d’ouvrir une souscription
publique au profit de In Compagnie des
Pompiers Libres de la Capitale, en vue
de lui permetire «’améliorer son maté-
riel.

Comme nous, vous avez dui constaler
les efforts que fait la nouvelle adminis-
tration de cette Compagnie pour répon-
dre 4 l’attente de tous.

Nous espérons que, appréciant les ser-
vices que cette wuvre W’ntilité publique
a rendus et quelle est appelée a rendre
ala population, vous n’hdsiterez pas a
contribuer 4 cette généreuse idée.

Vous voudrez bien retourner 4 Moun-
sieur D’ENNerRY Déyoir, chargé de rece-





voir les souscriptions, la piece y anne-
xée revétue de votre signature avec le
montant que vous désirez souscrire. |
Veuillez, je vous price, recevolr,
dite tinniiiinenne ann NOS Senti-
ments distingués. ,

D’Ennyry DEJOIE, Tu. DOSSOUS
Cu. MEVS.
Bulletin de souscription

Le soussigné souscrit la somme do

sonnei oninnaneammnninme wennnnninie wince lle PrO-
fit de la Compagniedes Pompiers Libres.
Port au-Prince Ve. conenn smn A9G

Avis Important





Pour mettre fin aux nombreuscs de-
mandes d'insertions d’avis matrimoniaux
qui nous arrivent chaque jour, nous renon-
velons publiquement la décision qui a été
prise, dés la fondation du Mutin, de ne
pas donner publicité aA ces scandales de Ja
vie privée.

Nous prions nos Agents de ne pas don-
mer suite aux demardes qui Icur seront
faites dans ce sens.

La Direction

POUDS DIVERS

RENSEIGNEWENTS
METECROLOGIQUES
DU

SfMiWALBE CGLLEGE S$.-RMAARTIAL
VENDREDI 21 Mat

Barométre 4 midi 762,4™7/™

minimum 20°,6

Températurej/maximum 32° 6

moyeune® diurme 24° 6

Ciel nuageux toute fa journée.

Orage au sud-est dés 1h. de l’aprés-
midi.

Pluie et orage sur la ville de 6 h. 204
9h. 15 5 47,37)". oo

Le barométre assez éievé le soir est re-
descendu beaucoup pendant la nuit.

R. BALTENWECK
Fiancailles

Nous avons regu avec plaisir le faire part
des fiangailles de Melle .C&é&cin2 Roumarn
avec notre ami le député Ernst Ewaxp.

—Coimpliments aux jeunes fiancés.

Nouveaux Ponts

Nous annoncions derniérement la cons-
truction de deux nouveaux ponts en ma-
gonnerie 4 l'ang!e des rues Ecgéne Bour-
jolly et Férou. Ces ponts comp'’étement
terminés donnent maintenant un bel as-
pectace quartier de laville, en méme temps

pope quits répondent 4 une nécessité que_ren-
. dai

ent impérieuse le mouvement d'affaires
et les nombreuses visites 4 la Madeleine.

Mais 14 ne s’est pas arrétée la bonne vo-
lonté de l'initiative privée puissamment ai-
dée parle Gouvernement. LesruesFérou et
St-Joseph, quartier populeux situé dans le
voisinage de la mer, sont maintenant reliées
par des constructions également en macon-
nerie, 4 la grande joie populaire. C’est une
véritaple féte chez ces braves gens.
&. En face de ce dernier pont des souscrip-
teurs qui auront toujours le concours du
Gouvernement parient d’en construire un
autre quirendra faciles les communicatlons
entre la Place Saint Louis et la rue Férou.



Nos compliments 4 tous ceux qui ont
aidé a ces divers travaux d'utilité publique
ainsi qu’k Ventreprencur Monbrun Elie
quia prouvé une nouvelie fois de seé-
rieuses connaissances protessionnelles, en
alliant la solidité A Pélégance.

Chambre des Députés
Vendredi 22 Mat

Le Président Desrosicrs fait procéder, a
midi, 4 Vappel nominal auquel ne répon-
dent que 62 députés, Faute de majorité, la
séance n’a donc pu avoir lieu.

C’est probablement lundi que commen-
ceront les élections sénatoriales.

Séenat
Vendredi 22 Mai

Le Grand Corps étant en minorité, par
suite des vacances provenant de I’échéance
du mandat de 13 sénateurs, on n’a pu hier,
que dresser un proces verbal de constat.

Tribunal Civil

Audience civile extraordinaire du
22 Mairg08

Le Tribunal sous la présidence du juge
Maignan, assisté du Minisiére public C. In-
nocent Michel Pierre a entendu l’affaire sui-
vante :

L’Erat contre la Banque et Stéphen La-
fontant ( affaire de 50.090.000 )- La Ban-
que a fait défaut ainsi que son avocat. Me
Lespinasse, pour Stéphen Lafontant, a son
tour fait le dévelop »ement de ses moyens.

Affaire entamée et renvoyée a vendredi pro-
chain.

Palmyre et Emilie Joseph et les héri-
tiers de feu Surville Desrouleaux contre
Grandjean Guillaume, Joseph Lacombe et
Moise Dautant; ce dernier a faii défaut.

Puis le siége est leve.

vendredi

Dans le compte rendu de l’audience du
jeudi 21 Mai publié dans notre No @hier,
il tautlire. Jugemente rendu : — Celui gui
condamne le sieur Picciotto A signifier ses
conclusions au sieur Vincent Maklouf.

M. Marceau Lecorps

. Noire estimable confrére et ami M, Mar-
ceau Lecorps, des Variétés a recu le tr Mai
courant, s2 cOmmission d’avocat.

Le jeune licencié en droit saura, nous en
avons l’assurance,se créer une place brillan-
te dans ce barreau du Cap-Haitien ot les
ainés, des avocats de talent, lui feront bon
et cordial accueil.

Au nouvel avocat, nous présentons nos
sincéres felicitations.

Revue du Marché

Nous avons eu une semaine trés calme.
Depuis nos derniers avis le taux pour !’or
américain est resté stationnaire 4 600 °/o
sans acheteurs.

Les Bons du Trésor émis par le Gou-
vernement ont été enlevés durant la se-
maine. Ces bons remboursables 4 400 °/°
constituent un placement trés avantageux.
Si les haussiers maintiennent le taux 4 600
°/o, les souscripteurs réaliseront, un béné-
fice de 200 °/° net 2 ce qui n’est pas 4 dé-
daigner.

Les affaires en Traites sur France ont
été lourdes. Les vendeurs sont rares. On a
trouvé preneurs 4 2 1/2 °/° prime contre
or.
Les Chéques sur Paris ont été vendus 4
4 1/2 °/° contre et sur New-York a 1 9/Jo
prime.

Le Cacao baisse toujours malheureuse-
ment.

Le dernier cours signalé est Frs. 63 bais-
sant.

Le Café est Frs. 41/42.

Saint-Marc
L’Agriculture pour n’éire pas chez nous
ce qu’elle est en pays
pouvoirs l’entourent



|
Port-au-Prince, 23 Mai 1908. |
|

luer cette gtande datejconsacrée par la cons-

titution nationale ; dés l’aurore, une salve
€ dix sept coup de canon est exéc

: s | utée et

piss avancés, ot les_ les pavillons des différents consulats et bu-
e plus sollicitude, | reaux publics sont arborés. .

en veillant sur sa sireté et cn protégeant
son développement, ne laisse pas d’étre ce-
pendant la grande pourvoyeuse de notre
existence, si vrai que l’oeil loyal de l’ob-
servateur se plait bien.A considérer comme

une source de beaux revenus tous ces
coins de verdure, toutes ces collines ot
croisscnt comme par enchantement, la pa-
tate, Ligname, le bananier, la canne a
sucre, €tc.

Le Département de l’Artibonite en est
un des plus fertiles de ‘ce beau Pays que
nous habitons et dont nous ne savons_ pas
apprécier la valeur malheureusement. Crest
4 ce beau groupement départementa! qu'ap
partient la ville de Saint-Marc, qu’un voya-
geur européen ar rivé sur le transa la: tique,
comparait dans | élégrnce de son imagina-
tion a un bloc de diamant, couché sur un
lit de mousse. A notre tour, nous ne vou-
‘ons pas si amb'‘tieuse, cette comparaison:
Aprés une averse, lorsque la brume s’étend
sur les montagnes environnantes, Saint-
Mare nous fait Veet d'un nid d’hirondel'es
jeté sur un tapis de verdure. Tant de beau-
'é, tant de valeur sollicitent dessoins qu’el-
les n’ont pas toujours cus.

Notre énergique Commandant d’Arron-
dissement, sans se :oustraire Ades devoirs
actuellement plus impdrieux, prenant con-
science de son rdle de directeur de ses ad-
ministrés des campagnes, le Code Rural
en main, exp'tque l’importance précise de
cette branche wile ct indispensable qu’est

PAgriculture. Hi veut la rendre féconde,
prospere et vitale.
Crest ainsi que la féte du rer Mai,

qaon avait fini par accueillir avec tant
"indifférence, a été cette année célébrée
avec un entrain inaccoutumeé.

Le Commandant de l’Arrondissement
au sein d’un cortége des plus réguliers,
musique en téte, précédait le groupe des
agriculteurs. Sur la Place d’armes la parole
de Laptorité a été acceptée avec chaleur et
4 l’EgTise celle du prétre é it pleine d’onc-
tion.

Aujourd’hui la téte, demain la corvée,
le labour ; aprés, ’ensemencement ; et plus
tard vous verrez la verdure A profusion,
puis dans quelpucs jours les fruits ‘divers
Propres 4 notre nourriture.

=_—
Dans la Paix, conservons-nous,
Nous vivrons heureux encore ;
Et notre sort qu’on déplore,
Aiileurs‘iwfa des jaloux.

4 Mai 1908.
Port-de-Paix

13 Mal. -Il vient d'etre accordé aux Fréres
de l'Insiruction chrétienne par Monsieur A-
thanase Laforest une vaste propriété si-
tuce 4 la «Pointe» pour lins:allation d'une
ferme-école agricole dont le projet est en
étude. On espére que le gouvernement
qui ne marchande pas sa_ sollicitude aux
ceuvres de cette importance ne tardera pas
4 donner sa sanction a ce contrat.

Les fondations d’une cfiapelle vont étre
commencées sur cette habitation, ce sera.

cet ciablissement qui |

la base définitive §de

sera appelé 4 rendre le plus grand service
A la jeune et intéressante population qui
habite cette région qui esr le point cen-
tral des deux communes ne cet arrondis-
sement. Monsieur Laforest de s’arréte pas
4 mi-chemin; il continue toujours avec
son dévouement incomparable A semer le
bien et réaliser partout le progrés préco-
nisé par ce gouvernement qu'il sert avec
tant de sincérité.

15. --“Sous !’impulsion donnée, la veille
par Vhabite organisateur qu’est le général
Bienné Bastien, la féte de ce jour est célé-
brée avec le plus vif éclat comme pour sa-








A huit heures, le cortége
corps consulaire, des prineipane
tant du commerce, des notables ee
rités constituées, des fonctionna; £5 ay
ployés publics, escorté dun ITS etg
jeunes soldats distinguds, tiré d ra
gnie d’instruction fondéc pat le
Bastien, se rend 4 PEgtise Oile 7
est chanté en actions de orice tandi
bruit des canons, des tambours 4 ‘if
fare sharmonisent les sons roe
cloches psroissiales. A Tissue de fh
monie religicuse, le Corlége rega v
tel du commandant de Partonte
ou il est Vobjet de Ja réception Ir
courtoise, -Aprés le toast dy géneea |
tien qui propose la santé de Son
lence le Président Nord Alexis e la :
nération de la nation, tour 4 tour |
sieurs Athanase Laforest, adminism
des finances, James Thomas. inses
des écoles et Florvil Ne7 Apollon
teur de dovdne se sont exprimés eng
circonstance en des sentiments vain
dignes des patriotes qui, comme, ew;
vaillent avec tant de dévouement au
heur du pays. Toujours dans lore
plus parfait cette fete prend fin 4 la sf
tion de tous. .

18. 7 Ce matin a pris mouillage ¢
port Vaviso de guerre «Le Cemen:
qui, trois heures aprés est Parti pow
Cap-Haitien.

gen

Petit-Goave

Insertion demand

Mercredi, au crépuscule du soit, uk
se fit entendre du Nord-Est au NordOs
Qu’est-ce ? C’est du tambour rom
Des sociétés dansantes venues des 12 j
tions de la Commune font irraptiona|
le. Elles nous fournissent des occasiog
promenade. Elles sont trente-trois. |
ment, M. le Directeur, depuis la veille
date de la Commémoration de Iaviom
du Premier Magistrat de la République
qu’au 18 le peuple était en liesse,
animation sans pareille donnait un ft
de vie a la ville. L’Hétel de la Place
coquettement pavoisé et orné de fal
de cocotier. Ses rues étaient couvert
bananiers et de bambous qui oft
panorama d'un vert reposoir. Elles
le rendez-vous du high-life. Le soir 64
res une salve d’artillerie annonga ie 4
monial du lendemain.
La retrai:e battue, la garde du 5a
de la Place coudiaiillait jusqu’au couvt
Les flambeaux au coin des rues !uti
d’éclat avec le splendide clair dé 4
quil faisait alors. ate
Ai point du jour, je fus réveille ps
bronze mugissant annongant la fete,
Le Commandant de la Committ
Cortége filait 4 | Eglise quelques a
aprés. Au Te ‘Deum, Monsicur le cure
Paroisse, Maudet, fit un sermod ©
sationnel. Il ’






























démontra éloqueal™
qu’on doit obdissance a l’autorite pl e
le vient de Dieu. Puis on revient 4"
lel de la Piace ot le Général Breall
réception cordiale 4 V’assistanc®.

Et voici a peu prés le toast qui: 7
a Son Ex. le Président, d’Haiti + -

« Concitoyens, - Rens ea ne
morer lenouvel anniversaire elav mc
de S. E. le Président Nord Alexis 8 #4
préme Magistrature de |’Brat, nt
avoir le méme élan de foi parriouge
la Patrie commune. Votre contol
pressé me remplit de jole ig
combien vous tenez encore une ne
ver 4 Notre Vénéré Chef votre essietl
ment 4 Son Auguste Persontt: ey
criez avec moi: Vive le Pree ep 4
Vive l’Ordre, Vive la Paix Goaves if

Puis le Commissaire da G9 so
Me St-Elme Vérité s’exprima 4205 Tg
te et brillante allocution 0 ‘sie
cet esprit de sagess¢ dont! q







» Jiforma des voeux aS. E. le Présic
i (Haiti. Ensuite un homme, petit,
tea formes, leva sa coupe,

ery: 5 ses . f,
distingue dan . i PAdminis-
vt Monsieur Eugene Vieux, TA

des Kinances, portant un toast qul
pour la journée le peut

,
dun ami: PAdiamstarent est un
tn ne Paleve, wrave, c'est Me M. Be-
oe ean assistance a vider son verre
i; digne Compagne du Président en
peancoup d'autres encore ont parle. je
puis me défendre, cependant de nom
aMr Surville, citoyen frangais qui tor
des voeux sincéres pour le bonheur du
vs, Et enfin le sympathique Dr , Rigaud
ui porta la parole au nom de | Associa-
jon de Bienfaisance dont il est le Prési-
ent. Son speech a éte incessamment sou-
ie par des applaudissements frénétiques.
ft son coeur qui avait parlé Ila dit en-
reautres choses: que le Gal Bréa sest,
puis son arrivee, comme Commandant
Hela Place, condait en parfait homme de
tien. Ila su concilier ses devoirs de soldat
vec ceux d’homme du monde. A cette oc-
sion, une voix murmura ces paroles. «I
le Dr Rigaud ) arésumé les sentiments
ela population. » Et l’on vidi l s coups
te champagne. Le Gal. Bréa, remercia cha-
cen particulier et l’on se retira. Doores
adéit on peut me permettre de dire qne
Gal Bréa, sans vouloir Vencenser, mar-
gue son passage ici. Il laissera aprés, une
mace de son affabilité et la société d'ici
crainement luiien gardera bon souvenir

le16, sur la brane, ces danses conti-
maient avec un tel entrain que l'on se
supfenait 4 s’harmoniser avec le bruit ta-
pgeur et rythmé qui en résultait. Nous
coyions en finir aprés cetre journée, mis
l fete se poursuivait avec le méme entrain;
sujours la m&éme affluence poussait chacun
ws! Hotel de la Place.

Uns ‘

Voilt, M. le Directeur, comment le Gal
ina asolennis¢ V'anniversaire de l’avéne-
nentau Pouvoir de S. E. le Président de
République.

Petit-Goave, le 20 Mai 1908.

G. VU
a SERRA PATE

eles Eirangeres

Derniéres Dépéches

trareut
ai fit décocher



















ANVERS 21 (soir) —
Wumes de ja catasir
ina Conticl

Le nombre exact des
ophe arrivée ce ma-
- 1 Na pas encore pu éire dé-
cmp i jaison de la difficulré de soctir
cpendans 4 essous les débris. On l’estime
at lec bec tante pour les tués et A cent
tte la calles Au moment ou s'est pro-
ies march ston, express d Anvers-Bru-
ot uenait 4 la vitesse de 50 milles
momtés les Wagons sont Itctéralement
express by S sur les autres, ceux de
s lesquels ant sous leur poids ceux
cates . S¢ trouvaient les pélerins.
atachds qe a Wagons de express ont été
ati sy tron ats armatures. Les voyageurs
Lessizee o vaient ont été projetés sans
és autorités ty des cotes de la voie.
une en sa \claires d’Anvers ont ou-
ibiligs US Pour établir les rspon-

montis’ Premier Congrés Interna-
Bphie Pes, -g PLOPaga‘ion de Ja porno-
Ville sons Ja reuni aujourd’hui dans cette
Tenger, Ce 1 residence du sénateur Bé-
rs, ans Inne a prononcé un éloquent

© des im cquel ila dit que le com-
1 envahit ages et des Ouvrages obscénes
the acne 4 peu tous les pays néces-
on internationale. ll déclare

que le moment est venu pour les gouver-
mcnts qui veulent mettre'fin A ce flot dim
moralite d’agir énergiquement.
M. Lépine, le préfet de police vient de
signer une ordonnance interdissant l’usage
© porteés tournantes dans tous les cafés,
restaurants, hétels, ct autres lieux pouvant
contenir plusieurs personnnes en méme
te nps. Conformément 4 cette:décision, des
milliers de ces portes devront étre immé-
diatement enlevées.
Le préfet prétend qu’elles constituent
un danger en cas d’incendie, ou de pani-
que et que c’est 14 le motif de son arrété.
Kinston ( Jamaique ) Une dépéche re-
gue aujourd hi du ministre Ruz de Colom-
bie annonce qu’un cyclone a detrmit la
ville Santa~Marta. (Colombie )} Cette dé-
péche ne donne aucun autre détail.
La Havane. — La célébration du 6¢ anni-
versaire de Ja République cubaine s’est pas-
s’e tranquillement. Il y a eu ici revue des
sapeurs-pompiers passée par le gouverneur
Magoon et de régatcs dans le port.
Bertin. — Le gouvernement des Entats-
Unis a informé le gouvernement allemand
qu'il Ini est imposs ble d’envoyer la flotte
de Atlantique faire une visite 4 Apiala, ca-
pitale des iles Samoa.
New York 22.— 15 personnes ont id
plus ou moins sérieusement blessées ce
matin consécutivement a une collision en-
tre Geux tramways de Brooklyn.

Parts 22,— Deux personnes furent tuées
ct 42 blessées Ata suite d’une explosion
qui se produisit 4 la Raffinerie Say, situde
prés de la gure d'Orléans. Les pertes maté-
rielles sont estimées A 500.000 francs.

Tasriz 22, — Les insurgés Mahométans
n’ont pas répondu 4 l'ultimatum des trou-
pes ruSses agissant contre eux réclamant le
paiement d'une indemnicé pour leurs dé-
predations ; par contre ils ont proposé au
parlementpersan de déclarer la guerre sain-
te contre les envahisseurs.

ST PETERSBOURG 22.— Le grard duc du
Serge Michédlovitch, inspecteur général de
Vartillerie pariira prochainement pour lest
ou il inspectera les forteresses russes et les
détachements d’artillerie qui y tiennent
garnison.

Paris. — Rente : 96.90.

Le Président de la République accompa-
gné de Mme et Melle Falliéres inaugura
ce matin l’exposition florale organisée dans
des serres aucours La Reva par ke. société
nationale d’horticulture.

Hier et aujourd'hui la Chambre des Dé-
putés continua la discussion de l’impét sur
le revenu.

Divers orateurs parlérent contre Vim-
pot sur le rente. Sur la proposition de M.
Caillaux la Chambre décida 4 la fin de la
séance dhier de nommer mardi prochain
une commission du budget.

M. Ruau présida aujourd’hui un banquet

‘de la société nationale d hortilculture.

M. Milliés Lacroix veaint de Guinée est
arrivé le r9 mai 4 Dakar.

Il y a eu de violents orages dans divers
régioas de li Fraice. Les dégits sont co1-
sidérables.

Une violente explosion dont on igaore
la cause a-eu lieu a la Raffinerie Siy, 4 Pa-
ris. IL ya eu 4o blessés dont dix mortelle-
ment.

~ Ligne Hollandaise

Le steamer « Prins Willem I »
venant dusud et de St Marc sera ici
dimanche matin le 24 courant. Il re-
partira’ 4 41 heu-es précises directe-
ment pour New-York.

Port au-Prince, le 22 Mai 1908

GERLACH &C’, Agents.







Avis postal

La Direction Généraiec des Postes pré-
vient le public et le commerce qu’il ne se-
ra point délivré de correpondances dans les
goichets 4 un emp'oyé ou a un_ particulier
qu ne serait pas munt d’une carte Ou

"une autorisation spéciale portant Li signa-
ture de Vintéres é pour réclamer ses cor-
respondances, ce, cn vue de prévenir et
d’éviter les réclamations ou observa ions de
la part des déstinataires.

Port-au-Prince, le 22 Mai 1908

Etude

DE
Me J. B.N. Valembrun
AVOCAT
86, Rue Férou,86
VENTE DE BIEN DE MINEURS

On fait savoir 4 tous ceux qu'il appar-
tiendra qu’en verta d’un jugement du tri-
bunal civil de Port-au-Prince, en date du
seize Décembre 1997, homologuant Ia dé'i
bération du conseil de famille des mineurs
Borgella, Philoxéne, Walter, Guilbort,
Suffi, Clairzulia, Agnes et Elvire Crintave ;

Il sera procédé le mercredi qui sera tro's
Juin prochain, 4 neuf heures du matin en
Etude et par le ministére de M* Kléber
Vilmenay, no‘aire public ala résidence de
Port-au-Prince, Rue du Centre, N° 94, 4
la vente au plus offrant et dernier enché-
risseur des droits et prétentions des dits
mineurs consistant dans les huit onziémes
dune propriété sise 4 la Croix des Bou-
quets connue sous le nom de l’Echappé,
N° 31, formant l’encoignure des rues Saint
Philippe et Saint Thomas d’Aguin, mesu-
rant Cent quarante pieds sur la deuxiéme
rue et Deux cents pieds de profondeur sur
la premiére rue ®bornée au nord par la
rue St-Thomas d’Aquin, au sud par l’em-
placement N° 32, 4 lest par ceiui N® 29
et 4 l'Ouest par !a rue S:-Pbjlippe, ainsi

wil résulte du planet du procés-verbal
darpentage de JlVarpenteur Louis sous la
date du vingt sept Aodt mil sept cent qua-
tre vingt dix..

Sur la mis? a prix fix de Trois cent
vingts gourdes fixée par les experts, outre
les frais de l’enchére cy P. 320,

A la requéte de la dame Marie Jean Si-
mon, veuve Isambert Cantave. propri¢tai-
re, demeurant et domicilide A la Croix des
Bouquets, agissant en sa qualité de tutrice
Iézale des sus-dits mineurs, ayant pour
avocat M* J. B. N. Valembrun, soussignd.

La présente vente sera faite en présence
de Monsieur Sénc¢que Bastien, subrogé tu-
teur de ces mineurs.

Pour pius amples renseignements, s’a-
dresser 4 l’avocat poursuivant of 4 Me K
Vilmenay, notaire, dépositaire du cahier
des charges.

Port auPrince, le 22 Ma: 1908.

J. B. N. VALEMBRODON, avocat.

LE TRIBUNAL DE COMMERCE |

Par son jugement en dite du dix-
neuf Mai courant, le Tribunel de Com-
merce de Port-au-Prince a déclaré en
état de faillite les sieurs A. et B. Sada
et ena fixé Vouverture ala date du
douze Mai. Par le méme jugement,
Monsieur Alir Roy, juge de notre Tri-
bunal a été nommé commissaire et
Monsieur Alexis Ménos, Agent provi-
soire de la dite faillite.

L’apposition des scellés sur les ma-
gasins, comptoirs, etc, ctc des faillis
e' la dépoét de leur personne dans la
maison d’arrét pour dettes de commer-
ce ont été aussi ordonnés



Le présent extrait a été affiché dans
la salle d’audience du Tribunal par le
greffier soassigné enexéculion de Par-
ticle 454 du code de commerce.

Port-au-Prince, le 20 Mai 1908

A SENEGAL, Greffier



Serviee Atlas

—



Le vapeur « Altai » ayant quitté
New-York mercredi %O courait, pour
ie Cap-Haitien, Port-de Paix, Gonaives
et notre port, est aitendu ici jeudi 28
courant. Iipartira probablement dans
la soirée pourJérémie, Jacmel, Santa-
Mirta et New-York, prenant la malle,
frét et passagers.

*

La malle pour ’Etranger par le va-
peur Prins HEjitel Friedrick ( via
Jérémie), fermera & la Poste, jeudi
soirai6 heures précisess.

Port-au-Prince, 23 Mai 1908.
F. WIERRMANN & Co, - Agents.

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NOTAIRE PUBLIC

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Pour tout ce qui comcearne l’Administration du Journal.

tet UTaluence Etrangee

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QUOTIDIEN .

DIRECTEUR:





—














Maintenant que nous avons vu les diffé-
Iiites tagons qui ont marqué l’entrée en
inque des colons européens, nous allons
fos rendre comp:e, et un compte exact,
pela nature des relations qui se sont éta-
pies entre les Européens et les Africains
pide l'état actuel de ces relations.
s Puisque le but de notre démonstration
side persuader de V'inaptitude des Blancs
Biclever les Négres de leur situation ac-
piclle, et gue, d’auire part, les populations
piicines, tant du centre du continent que
Es cotes, entretiennent des relations d’af-
Fires continues avec les colonies européen-
Res tablies sur le pourtour de ce conti-
pen,— il nous parait nécessaire de dire
fa mot de l'état d’esprit des colons eux-
pucnies, oo
On doit concevoir sans peine que des
ee po entrés en Afrique 4 la manié-
Te tangais, par exemple, en forgant
eae Portes, n’ont cure de faire évo-
fonse € sens du progrés et du _perfec-
An ment les populations _indigénes.
wale ine Pris pied en Afrique par un
ms dovantane as Anglais ne contribuent
Nicain ge ¢lever eta perfectionner
ke comes ont pour but. de s’enrichir
taploitatio cre et ils n’y arrivent que par
fon ae Négre.
nga eens vu avec quel vertige les
wate chordaan mis 4 courir 4 travers les
tu les couve es de la céte ouest-atricaine
st certain € troupes et de soldats.
mincipal, ot wee aoe moment-la, leur
ese cider une a eur unique souci était
tenant que paaie n'importe comment
ts demande ut est atreint, la Fran-
& dnlorables s1 elle n’a pas été victime
Bir est A me erreurs et si le continent
ts neme de payer de tant de sacrifi-

| .
J
|
|

fool

ay gh 1887, le budget francais du Sou-
120 for des 200.000 francs; en 1892,
Wis avon; Entreprises belliqueuses que
Mts s dem ve, il s'élevait 4 7.523.622
He der so. 2S apres, il atteignait le chif-
i, 12.185 20 f :

Te, aprds | ‘320 francs ; on doit penser
jf 1898 a période de conqguétes close
6 chiffte a dQ avoir été sensi-

IL SAGIT POUR L'AFRIQUE DIE PAYER

blement dépassé. Et il n’y a pas que le Sou-
dan 4 considérer dans l’espéce ; il y a d’au-
tres budgets locaux tels que ceux du Sé-
négal, du Dahomey, de la céte d'Ivoire,
ce dernier s’élevant 4 4 millions de francs.

On pourrait espérer pour les ,, Francais
une amélioration de cet état de choses dans.

le rendement organisé du sol africain qu’-
ils détiennent ; mais, outre leur peu de
got pour cette fagon de coloniser, les
territoires de rapport 1eprésentent bien peu
de chose dans le domaine colonial fran-
gus en Afrique : les riviéres du Sud, le
Dahomey, quelques districts du Mossi,
certaines vallées du haut Niger, quelques
points de la céte d’Ivoire-3£t encore il
faut tenir compte des conditions locales
dexploitation et des dispositions des in-
digénes dont le concours est absolument
nécessaire 4 toute exploitation. Or, voici
un appercu du lot recueilli par Ja France,
Soit par ses conquétes, soit par suite d’ar-
tangements faits avec l’Angleterre :

« Une fois insta'lés sur le littoral, écrit|
Rouire, nous avons poussé droit devant:
nous, occupant 4 la fois et indistinctement !

vallées fertiles et déserts stérils. Aussi ne
saurait-on mettre en paralléle nos posses-
sions de la céte d’Ivoire, du Dahomey, ¢t
du haut et moyen Niger avec les morceaux
de choix qui s’appellent la céte d’Or, La-
gos et le bas Niger (1

et le Dahomey sont Telstivement peu peuv-,

plés; au Dahomey, les indigénes, qu’il
s'agisse des Dahoméens proprement dits
ou des Baribas, sont belliqueux.
« La vallée du haut Niger, des monta-
nes du Fouta-Djalon 4 Tombouctou,*a
été désolée de temps immémorial par
guerres indigénes; et la population y
trés clairsemée. Les habitants y sont
leurs fort turbulents et

est

ger, de Tombouctou 4
steppes et plus encore de déserts :

terrain de parcours d¢
sur |’une et l'autre rives.

(1) Ces derniers points sont anglais.

. Clément Magloire,





s’adresser &



La cote d’Ivoire, la

les |
et ‘comme Abbéokouta, Ia pluspopuleuse des

dail- cités négres africaines.
toujours preis 4)

partir en guerre La vallée du moyen Ni- | pays
Sai, est un pays de'du Noupé,
c’est le 200.000

. I
des Touareg qui errent |

:



REDACTION-ADMINISTRATION
455 RUE ROUX, 45.





fonsieur





« La ligne conventionnelle Sai-Bar-
roua, adoptée par la France et Angleterre
comme frontiére entre le Soudan frangais
et le Soudan anglais, sépare deux mondes
absolument différents. Au midide Sai com-
mence la région des pasteurs vachers ; Ja
sont les gras paturages ol se pressent les
immenses troupeaux des Foulbés, auxquels
succéde la zone des foréts et des terrains
propres 4 la culture ; le pays est humide,
les pluies tréquentes, réguliéres et tor-
rentielles. Au nord de Sai est la région des
pasteurs chameliers ; derriére un mince ri-
deau de savanes, s'‘étendent a l’infini les
sables du désert ; ‘e paysest sec, les pluies
extraordinairement rares, peu abondantes,
et en beaucoup d’endroits méme nulles ;
les sécheresses prolongées y, détruisent
toute plante et y calcinent toute racine, et
les nomades qui le parcourent sont obli-
gés, pour vivre, d’aller au loin faire ceu-
vre de pillage et de rapine.

« La ligne Sai-Barroua est la limite de
deux climats et de deux zonesde végétation
bien tranchés, et l’on ne peut admirer
trop la scieace profonde, avec laquelle les
Anglais ont proposé d’abord, et l’habileré
avec laquelle ils ont f.1t accepter ensuite,

‘cette ligne comme frontiére politique en-

tre les possessions anglaises et les posses-
sions frangai:es en Afrique occidentale.

Par l’adoption de la ligne Sai-Barroua,
ils se sont réservé, eux, de PAfrique oc-
cidenta'e, la pariie fertile et pacifique, et
nous en avons gardé, nous, la partie in-
grate et belliqueuse.»

Quant au Jot échu a l’Angleterre, nous
en avrons une idée par les lignes suivan-
tes extraites du méme auteur:

La céte d'Or est de beaucoup la _ partie
plus riche, la plus commergante, la
plus industrieuse et la plus peuplde de la
éte de Guinée... La se pressent les ports

let les agglomérations de 10.000 4 25.000
Ames... Plus nombreux et plus’industrieux
‘encore sont les babitants de l’Hinterland de
Lagos, ot l’on voit des villes qui comptent

100.000 dimes... et méme 200.000 dimes

« La valiée du bas Niger est aussi le
des grandes cités. Bidda, la capirale
aurait 90.000 Ames; Llorin,
d’aprés les uns, 100.000 d’aprés
les autres ; Gano et Jacoba, 50.000 dames.

Bien que dans l’'empire de Sakoto, et

en laissantde cété le Bornou, on évalue
la population de 25 435 millions d’4-

rthur ISIDORE, 45, Rue Rou on

IE LIRE GH a 0





LE NUMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du rf et du rg de chaque

mois et sont payables d’avance




RICERCA ELA



Boane-Foal.
ELD alls se East 9 TAN eae



carres.

mes sur un espace de j~oo0.000
Grando

Les provinces de Sakoto et de
compteraient A elles seules 13 millions
@habitants sur un territoire de 220,000
milles carrés. La cote d’Or, Layos et le
bas Niger sont riches 4 la fois par les pro-
duitsdu sol et par Vindustrie de Phabitant.
A VAngleterre, appartiennent en méme
temps, que les contrées les p!us fertiles,
les populations les plus industrieuses,
les plus sociables et les plus pacifiques de
VAfrique Occidentale.»

On le voit, quelle que soit la qualité
des lotsqui reviennent aux Européens dans
la répartition des parties abardables du ter-
ritoire africain, il s’agit pour eux de /azre
ayer V’Afrique, soit qu’il s’agisse pour
es Francais de diminuer leurs millions
de dépenses budgétaires, soit qu'il s’agisse
pour les Anglais de ne pas dépasser le mil-
lien et demi que leur cotcent leurs pos-
sessions africaines.

Nous allons voir comment |’Atrique ar-
rive 4 payer.

fee ee ee ee

ComitedeSouscrptio

Voici la circulaire que le Comité a lancée
dans le public invitant la population de Purt-
au-Prince a contribuer au renouvellement du
Matériel de la Compagnie des Pompiers :

Port-au-Prince, le... 196

Nous avons le plaisir de vous faire
part de la formation d’un Comité ayant
pour mission d’ouvrir une souscription
publique au profit de In Compagnie des
Pompiers Libres de la Capitale, en vue
de lui permetire «’améliorer son maté-
riel.

Comme nous, vous avez dui constaler
les efforts que fait la nouvelle adminis-
tration de cette Compagnie pour répon-
dre 4 l’attente de tous.

Nous espérons que, appréciant les ser-
vices que cette wuvre W’ntilité publique
a rendus et quelle est appelée a rendre
ala population, vous n’hdsiterez pas a
contribuer 4 cette généreuse idée.

Vous voudrez bien retourner 4 Moun-
sieur D’ENNerRY Déyoir, chargé de rece-


voir les souscriptions, la piece y anne-
xée revétue de votre signature avec le
montant que vous désirez souscrire. |
Veuillez, je vous price, recevolr,
dite tinniiiinenne ann NOS Senti-
ments distingués. ,

D’Ennyry DEJOIE, Tu. DOSSOUS
Cu. MEVS.
Bulletin de souscription

Le soussigné souscrit la somme do

sonnei oninnaneammnninme wennnnninie wince lle PrO-
fit de la Compagniedes Pompiers Libres.
Port au-Prince Ve. conenn smn A9G

Avis Important





Pour mettre fin aux nombreuscs de-
mandes d'insertions d’avis matrimoniaux
qui nous arrivent chaque jour, nous renon-
velons publiquement la décision qui a été
prise, dés la fondation du Mutin, de ne
pas donner publicité aA ces scandales de Ja
vie privée.

Nous prions nos Agents de ne pas don-
mer suite aux demardes qui Icur seront
faites dans ce sens.

La Direction

POUDS DIVERS

RENSEIGNEWENTS
METECROLOGIQUES
DU

SfMiWALBE CGLLEGE S$.-RMAARTIAL
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Barométre 4 midi 762,4™7/™

minimum 20°,6

Températurej/maximum 32° 6

moyeune® diurme 24° 6

Ciel nuageux toute fa journée.

Orage au sud-est dés 1h. de l’aprés-
midi.

Pluie et orage sur la ville de 6 h. 204
9h. 15 5 47,37)". oo

Le barométre assez éievé le soir est re-
descendu beaucoup pendant la nuit.

R. BALTENWECK
Fiancailles

Nous avons regu avec plaisir le faire part
des fiangailles de Melle .C&é&cin2 Roumarn
avec notre ami le député Ernst Ewaxp.

—Coimpliments aux jeunes fiancés.

Nouveaux Ponts

Nous annoncions derniérement la cons-
truction de deux nouveaux ponts en ma-
gonnerie 4 l'ang!e des rues Ecgéne Bour-
jolly et Férou. Ces ponts comp'’étement
terminés donnent maintenant un bel as-
pectace quartier de laville, en méme temps

pope quits répondent 4 une nécessité que_ren-
. dai

ent impérieuse le mouvement d'affaires
et les nombreuses visites 4 la Madeleine.

Mais 14 ne s’est pas arrétée la bonne vo-
lonté de l'initiative privée puissamment ai-
dée parle Gouvernement. LesruesFérou et
St-Joseph, quartier populeux situé dans le
voisinage de la mer, sont maintenant reliées
par des constructions également en macon-
nerie, 4 la grande joie populaire. C’est une
véritaple féte chez ces braves gens.
&. En face de ce dernier pont des souscrip-
teurs qui auront toujours le concours du
Gouvernement parient d’en construire un
autre quirendra faciles les communicatlons
entre la Place Saint Louis et la rue Férou.



Nos compliments 4 tous ceux qui ont
aidé a ces divers travaux d'utilité publique
ainsi qu’k Ventreprencur Monbrun Elie
quia prouvé une nouvelie fois de seé-
rieuses connaissances protessionnelles, en
alliant la solidité A Pélégance.

Chambre des Députés
Vendredi 22 Mat

Le Président Desrosicrs fait procéder, a
midi, 4 Vappel nominal auquel ne répon-
dent que 62 députés, Faute de majorité, la
séance n’a donc pu avoir lieu.

C’est probablement lundi que commen-
ceront les élections sénatoriales.

Séenat
Vendredi 22 Mai

Le Grand Corps étant en minorité, par
suite des vacances provenant de I’échéance
du mandat de 13 sénateurs, on n’a pu hier,
que dresser un proces verbal de constat.

Tribunal Civil

Audience civile extraordinaire du
22 Mairg08

Le Tribunal sous la présidence du juge
Maignan, assisté du Minisiére public C. In-
nocent Michel Pierre a entendu l’affaire sui-
vante :

L’Erat contre la Banque et Stéphen La-
fontant ( affaire de 50.090.000 )- La Ban-
que a fait défaut ainsi que son avocat. Me
Lespinasse, pour Stéphen Lafontant, a son
tour fait le dévelop »ement de ses moyens.

Affaire entamée et renvoyée a vendredi pro-
chain.

Palmyre et Emilie Joseph et les héri-
tiers de feu Surville Desrouleaux contre
Grandjean Guillaume, Joseph Lacombe et
Moise Dautant; ce dernier a faii défaut.

Puis le siége est leve.

vendredi

Dans le compte rendu de l’audience du
jeudi 21 Mai publié dans notre No @hier,
il tautlire. Jugemente rendu : — Celui gui
condamne le sieur Picciotto A signifier ses
conclusions au sieur Vincent Maklouf.

M. Marceau Lecorps

. Noire estimable confrére et ami M, Mar-
ceau Lecorps, des Variétés a recu le tr Mai
courant, s2 cOmmission d’avocat.

Le jeune licencié en droit saura, nous en
avons l’assurance,se créer une place brillan-
te dans ce barreau du Cap-Haitien ot les
ainés, des avocats de talent, lui feront bon
et cordial accueil.

Au nouvel avocat, nous présentons nos
sincéres felicitations.

Revue du Marché

Nous avons eu une semaine trés calme.
Depuis nos derniers avis le taux pour !’or
américain est resté stationnaire 4 600 °/o
sans acheteurs.

Les Bons du Trésor émis par le Gou-
vernement ont été enlevés durant la se-
maine. Ces bons remboursables 4 400 °/°
constituent un placement trés avantageux.
Si les haussiers maintiennent le taux 4 600
°/o, les souscripteurs réaliseront, un béné-
fice de 200 °/° net 2 ce qui n’est pas 4 dé-
daigner.

Les affaires en Traites sur France ont
été lourdes. Les vendeurs sont rares. On a
trouvé preneurs 4 2 1/2 °/° prime contre
or.
Les Chéques sur Paris ont été vendus 4
4 1/2 °/° contre et sur New-York a 1 9/Jo
prime.

Le Cacao baisse toujours malheureuse-
ment.

Le dernier cours signalé est Frs. 63 bais-
sant.

Le Café est Frs. 41/42.

Saint-Marc
L’Agriculture pour n’éire pas chez nous
ce qu’elle est en pays
pouvoirs l’entourent



|
Port-au-Prince, 23 Mai 1908. |
|

luer cette gtande datejconsacrée par la cons-

titution nationale ; dés l’aurore, une salve
€ dix sept coup de canon est exéc

: s | utée et

piss avancés, ot les_ les pavillons des différents consulats et bu-
e plus sollicitude, | reaux publics sont arborés. .

en veillant sur sa sireté et cn protégeant
son développement, ne laisse pas d’étre ce-
pendant la grande pourvoyeuse de notre
existence, si vrai que l’oeil loyal de l’ob-
servateur se plait bien.A considérer comme

une source de beaux revenus tous ces
coins de verdure, toutes ces collines ot
croisscnt comme par enchantement, la pa-
tate, Ligname, le bananier, la canne a
sucre, €tc.

Le Département de l’Artibonite en est
un des plus fertiles de ‘ce beau Pays que
nous habitons et dont nous ne savons_ pas
apprécier la valeur malheureusement. Crest
4 ce beau groupement départementa! qu'ap
partient la ville de Saint-Marc, qu’un voya-
geur européen ar rivé sur le transa la: tique,
comparait dans | élégrnce de son imagina-
tion a un bloc de diamant, couché sur un
lit de mousse. A notre tour, nous ne vou-
‘ons pas si amb'‘tieuse, cette comparaison:
Aprés une averse, lorsque la brume s’étend
sur les montagnes environnantes, Saint-
Mare nous fait Veet d'un nid d’hirondel'es
jeté sur un tapis de verdure. Tant de beau-
'é, tant de valeur sollicitent dessoins qu’el-
les n’ont pas toujours cus.

Notre énergique Commandant d’Arron-
dissement, sans se :oustraire Ades devoirs
actuellement plus impdrieux, prenant con-
science de son rdle de directeur de ses ad-
ministrés des campagnes, le Code Rural
en main, exp'tque l’importance précise de
cette branche wile ct indispensable qu’est

PAgriculture. Hi veut la rendre féconde,
prospere et vitale.
Crest ainsi que la féte du rer Mai,

qaon avait fini par accueillir avec tant
"indifférence, a été cette année célébrée
avec un entrain inaccoutumeé.

Le Commandant de l’Arrondissement
au sein d’un cortége des plus réguliers,
musique en téte, précédait le groupe des
agriculteurs. Sur la Place d’armes la parole
de Laptorité a été acceptée avec chaleur et
4 l’EgTise celle du prétre é it pleine d’onc-
tion.

Aujourd’hui la téte, demain la corvée,
le labour ; aprés, ’ensemencement ; et plus
tard vous verrez la verdure A profusion,
puis dans quelpucs jours les fruits ‘divers
Propres 4 notre nourriture.

=_—
Dans la Paix, conservons-nous,
Nous vivrons heureux encore ;
Et notre sort qu’on déplore,
Aiileurs‘iwfa des jaloux.

4 Mai 1908.
Port-de-Paix

13 Mal. -Il vient d'etre accordé aux Fréres
de l'Insiruction chrétienne par Monsieur A-
thanase Laforest une vaste propriété si-
tuce 4 la «Pointe» pour lins:allation d'une
ferme-école agricole dont le projet est en
étude. On espére que le gouvernement
qui ne marchande pas sa_ sollicitude aux
ceuvres de cette importance ne tardera pas
4 donner sa sanction a ce contrat.

Les fondations d’une cfiapelle vont étre
commencées sur cette habitation, ce sera.

cet ciablissement qui |

la base définitive §de

sera appelé 4 rendre le plus grand service
A la jeune et intéressante population qui
habite cette région qui esr le point cen-
tral des deux communes ne cet arrondis-
sement. Monsieur Laforest de s’arréte pas
4 mi-chemin; il continue toujours avec
son dévouement incomparable A semer le
bien et réaliser partout le progrés préco-
nisé par ce gouvernement qu'il sert avec
tant de sincérité.

15. --“Sous !’impulsion donnée, la veille
par Vhabite organisateur qu’est le général
Bienné Bastien, la féte de ce jour est célé-
brée avec le plus vif éclat comme pour sa-








A huit heures, le cortége
corps consulaire, des prineipane
tant du commerce, des notables ee
rités constituées, des fonctionna; £5 ay
ployés publics, escorté dun ITS etg
jeunes soldats distinguds, tiré d ra
gnie d’instruction fondéc pat le
Bastien, se rend 4 PEgtise Oile 7
est chanté en actions de orice tandi
bruit des canons, des tambours 4 ‘if
fare sharmonisent les sons roe
cloches psroissiales. A Tissue de fh
monie religicuse, le Corlége rega v
tel du commandant de Partonte
ou il est Vobjet de Ja réception Ir
courtoise, -Aprés le toast dy géneea |
tien qui propose la santé de Son
lence le Président Nord Alexis e la :
nération de la nation, tour 4 tour |
sieurs Athanase Laforest, adminism
des finances, James Thomas. inses
des écoles et Florvil Ne7 Apollon
teur de dovdne se sont exprimés eng
circonstance en des sentiments vain
dignes des patriotes qui, comme, ew;
vaillent avec tant de dévouement au
heur du pays. Toujours dans lore
plus parfait cette fete prend fin 4 la sf
tion de tous. .

18. 7 Ce matin a pris mouillage ¢
port Vaviso de guerre «Le Cemen:
qui, trois heures aprés est Parti pow
Cap-Haitien.

gen

Petit-Goave

Insertion demand

Mercredi, au crépuscule du soit, uk
se fit entendre du Nord-Est au NordOs
Qu’est-ce ? C’est du tambour rom
Des sociétés dansantes venues des 12 j
tions de la Commune font irraptiona|
le. Elles nous fournissent des occasiog
promenade. Elles sont trente-trois. |
ment, M. le Directeur, depuis la veille
date de la Commémoration de Iaviom
du Premier Magistrat de la République
qu’au 18 le peuple était en liesse,
animation sans pareille donnait un ft
de vie a la ville. L’Hétel de la Place
coquettement pavoisé et orné de fal
de cocotier. Ses rues étaient couvert
bananiers et de bambous qui oft
panorama d'un vert reposoir. Elles
le rendez-vous du high-life. Le soir 64
res une salve d’artillerie annonga ie 4
monial du lendemain.
La retrai:e battue, la garde du 5a
de la Place coudiaiillait jusqu’au couvt
Les flambeaux au coin des rues !uti
d’éclat avec le splendide clair dé 4
quil faisait alors. ate
Ai point du jour, je fus réveille ps
bronze mugissant annongant la fete,
Le Commandant de la Committ
Cortége filait 4 | Eglise quelques a
aprés. Au Te ‘Deum, Monsicur le cure
Paroisse, Maudet, fit un sermod ©
sationnel. Il ’






























démontra éloqueal™
qu’on doit obdissance a l’autorite pl e
le vient de Dieu. Puis on revient 4"
lel de la Piace ot le Général Breall
réception cordiale 4 V’assistanc®.

Et voici a peu prés le toast qui: 7
a Son Ex. le Président, d’Haiti + -

« Concitoyens, - Rens ea ne
morer lenouvel anniversaire elav mc
de S. E. le Président Nord Alexis 8 #4
préme Magistrature de |’Brat, nt
avoir le méme élan de foi parriouge
la Patrie commune. Votre contol
pressé me remplit de jole ig
combien vous tenez encore une ne
ver 4 Notre Vénéré Chef votre essietl
ment 4 Son Auguste Persontt: ey
criez avec moi: Vive le Pree ep 4
Vive l’Ordre, Vive la Paix Goaves if

Puis le Commissaire da G9 so
Me St-Elme Vérité s’exprima 4205 Tg
te et brillante allocution 0 ‘sie
cet esprit de sagess¢ dont! q




» Jiforma des voeux aS. E. le Présic
i (Haiti. Ensuite un homme, petit,
tea formes, leva sa coupe,

ery: 5 ses . f,
distingue dan . i PAdminis-
vt Monsieur Eugene Vieux, TA

des Kinances, portant un toast qul
pour la journée le peut

,
dun ami: PAdiamstarent est un
tn ne Paleve, wrave, c'est Me M. Be-
oe ean assistance a vider son verre
i; digne Compagne du Président en
peancoup d'autres encore ont parle. je
puis me défendre, cependant de nom
aMr Surville, citoyen frangais qui tor
des voeux sincéres pour le bonheur du
vs, Et enfin le sympathique Dr , Rigaud
ui porta la parole au nom de | Associa-
jon de Bienfaisance dont il est le Prési-
ent. Son speech a éte incessamment sou-
ie par des applaudissements frénétiques.
ft son coeur qui avait parlé Ila dit en-
reautres choses: que le Gal Bréa sest,
puis son arrivee, comme Commandant
Hela Place, condait en parfait homme de
tien. Ila su concilier ses devoirs de soldat
vec ceux d’homme du monde. A cette oc-
sion, une voix murmura ces paroles. «I
le Dr Rigaud ) arésumé les sentiments
ela population. » Et l’on vidi l s coups
te champagne. Le Gal. Bréa, remercia cha-
cen particulier et l’on se retira. Doores
adéit on peut me permettre de dire qne
Gal Bréa, sans vouloir Vencenser, mar-
gue son passage ici. Il laissera aprés, une
mace de son affabilité et la société d'ici
crainement luiien gardera bon souvenir

le16, sur la brane, ces danses conti-
maient avec un tel entrain que l'on se
supfenait 4 s’harmoniser avec le bruit ta-
pgeur et rythmé qui en résultait. Nous
coyions en finir aprés cetre journée, mis
l fete se poursuivait avec le méme entrain;
sujours la m&éme affluence poussait chacun
ws! Hotel de la Place.

Uns ‘

Voilt, M. le Directeur, comment le Gal
ina asolennis¢ V'anniversaire de l’avéne-
nentau Pouvoir de S. E. le Président de
République.

Petit-Goave, le 20 Mai 1908.

G. VU
a SERRA PATE

eles Eirangeres

Derniéres Dépéches

trareut
ai fit décocher



















ANVERS 21 (soir) —
Wumes de ja catasir
ina Conticl

Le nombre exact des
ophe arrivée ce ma-
- 1 Na pas encore pu éire dé-
cmp i jaison de la difficulré de soctir
cpendans 4 essous les débris. On l’estime
at lec bec tante pour les tués et A cent
tte la calles Au moment ou s'est pro-
ies march ston, express d Anvers-Bru-
ot uenait 4 la vitesse de 50 milles
momtés les Wagons sont Itctéralement
express by S sur les autres, ceux de
s lesquels ant sous leur poids ceux
cates . S¢ trouvaient les pélerins.
atachds qe a Wagons de express ont été
ati sy tron ats armatures. Les voyageurs
Lessizee o vaient ont été projetés sans
és autorités ty des cotes de la voie.
une en sa \claires d’Anvers ont ou-
ibiligs US Pour établir les rspon-

montis’ Premier Congrés Interna-
Bphie Pes, -g PLOPaga‘ion de Ja porno-
Ville sons Ja reuni aujourd’hui dans cette
Tenger, Ce 1 residence du sénateur Bé-
rs, ans Inne a prononcé un éloquent

© des im cquel ila dit que le com-
1 envahit ages et des Ouvrages obscénes
the acne 4 peu tous les pays néces-
on internationale. ll déclare

que le moment est venu pour les gouver-
mcnts qui veulent mettre'fin A ce flot dim
moralite d’agir énergiquement.
M. Lépine, le préfet de police vient de
signer une ordonnance interdissant l’usage
© porteés tournantes dans tous les cafés,
restaurants, hétels, ct autres lieux pouvant
contenir plusieurs personnnes en méme
te nps. Conformément 4 cette:décision, des
milliers de ces portes devront étre immé-
diatement enlevées.
Le préfet prétend qu’elles constituent
un danger en cas d’incendie, ou de pani-
que et que c’est 14 le motif de son arrété.
Kinston ( Jamaique ) Une dépéche re-
gue aujourd hi du ministre Ruz de Colom-
bie annonce qu’un cyclone a detrmit la
ville Santa~Marta. (Colombie )} Cette dé-
péche ne donne aucun autre détail.
La Havane. — La célébration du 6¢ anni-
versaire de Ja République cubaine s’est pas-
s’e tranquillement. Il y a eu ici revue des
sapeurs-pompiers passée par le gouverneur
Magoon et de régatcs dans le port.
Bertin. — Le gouvernement des Entats-
Unis a informé le gouvernement allemand
qu'il Ini est imposs ble d’envoyer la flotte
de Atlantique faire une visite 4 Apiala, ca-
pitale des iles Samoa.
New York 22.— 15 personnes ont id
plus ou moins sérieusement blessées ce
matin consécutivement a une collision en-
tre Geux tramways de Brooklyn.

Parts 22,— Deux personnes furent tuées
ct 42 blessées Ata suite d’une explosion
qui se produisit 4 la Raffinerie Say, situde
prés de la gure d'Orléans. Les pertes maté-
rielles sont estimées A 500.000 francs.

Tasriz 22, — Les insurgés Mahométans
n’ont pas répondu 4 l'ultimatum des trou-
pes ruSses agissant contre eux réclamant le
paiement d'une indemnicé pour leurs dé-
predations ; par contre ils ont proposé au
parlementpersan de déclarer la guerre sain-
te contre les envahisseurs.

ST PETERSBOURG 22.— Le grard duc du
Serge Michédlovitch, inspecteur général de
Vartillerie pariira prochainement pour lest
ou il inspectera les forteresses russes et les
détachements d’artillerie qui y tiennent
garnison.

Paris. — Rente : 96.90.

Le Président de la République accompa-
gné de Mme et Melle Falliéres inaugura
ce matin l’exposition florale organisée dans
des serres aucours La Reva par ke. société
nationale d’horticulture.

Hier et aujourd'hui la Chambre des Dé-
putés continua la discussion de l’impét sur
le revenu.

Divers orateurs parlérent contre Vim-
pot sur le rente. Sur la proposition de M.
Caillaux la Chambre décida 4 la fin de la
séance dhier de nommer mardi prochain
une commission du budget.

M. Ruau présida aujourd’hui un banquet

‘de la société nationale d hortilculture.

M. Milliés Lacroix veaint de Guinée est
arrivé le r9 mai 4 Dakar.

Il y a eu de violents orages dans divers
régioas de li Fraice. Les dégits sont co1-
sidérables.

Une violente explosion dont on igaore
la cause a-eu lieu a la Raffinerie Siy, 4 Pa-
ris. IL ya eu 4o blessés dont dix mortelle-
ment.

~ Ligne Hollandaise

Le steamer « Prins Willem I »
venant dusud et de St Marc sera ici
dimanche matin le 24 courant. Il re-
partira’ 4 41 heu-es précises directe-
ment pour New-York.

Port au-Prince, le 22 Mai 1908

GERLACH &C’, Agents.







Avis postal

La Direction Généraiec des Postes pré-
vient le public et le commerce qu’il ne se-
ra point délivré de correpondances dans les
goichets 4 un emp'oyé ou a un_ particulier
qu ne serait pas munt d’une carte Ou

"une autorisation spéciale portant Li signa-
ture de Vintéres é pour réclamer ses cor-
respondances, ce, cn vue de prévenir et
d’éviter les réclamations ou observa ions de
la part des déstinataires.

Port-au-Prince, le 22 Mai 1908

Etude

DE
Me J. B.N. Valembrun
AVOCAT
86, Rue Férou,86
VENTE DE BIEN DE MINEURS

On fait savoir 4 tous ceux qu'il appar-
tiendra qu’en verta d’un jugement du tri-
bunal civil de Port-au-Prince, en date du
seize Décembre 1997, homologuant Ia dé'i
bération du conseil de famille des mineurs
Borgella, Philoxéne, Walter, Guilbort,
Suffi, Clairzulia, Agnes et Elvire Crintave ;

Il sera procédé le mercredi qui sera tro's
Juin prochain, 4 neuf heures du matin en
Etude et par le ministére de M* Kléber
Vilmenay, no‘aire public ala résidence de
Port-au-Prince, Rue du Centre, N° 94, 4
la vente au plus offrant et dernier enché-
risseur des droits et prétentions des dits
mineurs consistant dans les huit onziémes
dune propriété sise 4 la Croix des Bou-
quets connue sous le nom de l’Echappé,
N° 31, formant l’encoignure des rues Saint
Philippe et Saint Thomas d’Aguin, mesu-
rant Cent quarante pieds sur la deuxiéme
rue et Deux cents pieds de profondeur sur
la premiére rue ®bornée au nord par la
rue St-Thomas d’Aquin, au sud par l’em-
placement N° 32, 4 lest par ceiui N® 29
et 4 l'Ouest par !a rue S:-Pbjlippe, ainsi

wil résulte du planet du procés-verbal
darpentage de JlVarpenteur Louis sous la
date du vingt sept Aodt mil sept cent qua-
tre vingt dix..

Sur la mis? a prix fix de Trois cent
vingts gourdes fixée par les experts, outre
les frais de l’enchére cy P. 320,

A la requéte de la dame Marie Jean Si-
mon, veuve Isambert Cantave. propri¢tai-
re, demeurant et domicilide A la Croix des
Bouquets, agissant en sa qualité de tutrice
Iézale des sus-dits mineurs, ayant pour
avocat M* J. B. N. Valembrun, soussignd.

La présente vente sera faite en présence
de Monsieur Sénc¢que Bastien, subrogé tu-
teur de ces mineurs.

Pour pius amples renseignements, s’a-
dresser 4 l’avocat poursuivant of 4 Me K
Vilmenay, notaire, dépositaire du cahier
des charges.

Port auPrince, le 22 Ma: 1908.

J. B. N. VALEMBRODON, avocat.

LE TRIBUNAL DE COMMERCE |

Par son jugement en dite du dix-
neuf Mai courant, le Tribunel de Com-
merce de Port-au-Prince a déclaré en
état de faillite les sieurs A. et B. Sada
et ena fixé Vouverture ala date du
douze Mai. Par le méme jugement,
Monsieur Alir Roy, juge de notre Tri-
bunal a été nommé commissaire et
Monsieur Alexis Ménos, Agent provi-
soire de la dite faillite.

L’apposition des scellés sur les ma-
gasins, comptoirs, etc, ctc des faillis
e' la dépoét de leur personne dans la
maison d’arrét pour dettes de commer-
ce ont été aussi ordonnés



Le présent extrait a été affiché dans
la salle d’audience du Tribunal par le
greffier soassigné enexéculion de Par-
ticle 454 du code de commerce.

Port-au-Prince, le 20 Mai 1908

A SENEGAL, Greffier



Serviee Atlas

—



Le vapeur « Altai » ayant quitté
New-York mercredi %O courait, pour
ie Cap-Haitien, Port-de Paix, Gonaives
et notre port, est aitendu ici jeudi 28
courant. Iipartira probablement dans
la soirée pourJérémie, Jacmel, Santa-
Mirta et New-York, prenant la malle,
frét et passagers.

*

La malle pour ’Etranger par le va-
peur Prins HEjitel Friedrick ( via
Jérémie), fermera & la Poste, jeudi
soirai6 heures précisess.

Port-au-Prince, 23 Mai 1908.
F. WIERRMANN & Co, - Agents.

ak



ETUDE.
DE

Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC

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