Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 21, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxieme Année, N. 343.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )



Jeudi, 21 Mai 1908





eevee





CO ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE Un Mots. . .
DEPARTEMENTS Trois Mots. .
ETRANGER........ Trois Mois.

——

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

ne
greet ncenmaced



Po

Le

QUOTIDIEN












(in





DIRECTEUR:

G. 1. Clément
« 3.60
« 6.









~ Hal et TToluenee tranger

LA TRAITE DES NEGRES EST-ELLE ABOLIL2

Les colons européens que nous
ons vus s‘isntalleren Afrique, a l’ex-
zption des Hollandais sur le compte
lsguels nous reviendrons, s’y sont
§ rendus dans un but d’exploita-
ian commerciale. Cette seule et impor-
aaa considération pourrait me dis-
jnser d’éclairer mon sujet de plus
ples démonstrations ; car la colo-
sation commerciale n’a jamais été
In moyen de relever une société.

lo me réserve de démontrer plus
ad cette proposition que jene crains
dénoncer dés maintenant sous la
mela plus absolue. La raison pour
aqueile j'ajourne cette démonstra-
100, est que les faits de colonisation
“mmerciaie touchent de plus prés a
ite sujet dans le temps et dans le
weet que les conclusions que je
Kur essayer de mettre le lecteur a
Mme de tirer de cette étude lui se-
fe plus apparentes que si nous an-
: ons sur ia marche naturelle des

aww ad 9

ot le moment, nous nous borne-
sl Constater les effets de la coloni-
ue commerciale spéciaux a |’ Afri-

Lun des plus saisissants effets de

lls colonisation est | i
a pratiqu
a traite terrestre, prafiqne de

I ost bien entenda que l'instituti
98 » nstitution
iy Tesclavage & 6té abolie en 1838 ;
rom mens des navires européens
. nigrinee ordre en courant sus
ane Os 4 partir de cette épo-
labo Cé généreux acte de phi-
tintgne 8e soient mélés des motifs
wy wet’ est incontestable : on
th de tot ogleterre s’érigea Vinitiatri-
Meta’ Mesure das que les cir-
Sine Mae lui eurent impérieusement
a Jaan; d’affranchir ses esclaves
Tit plus ique : puisqu’elle n’en de-
We gaa posséder, autant valait pri-
mascara moa
On. Autant de
bour les Nagres: ils ne peuvent

plus faire l’objet du commerce exté-
rieur.

Cependant des convois incessants
d’esclaves négres partent de l'inté-
rieur du continent africain pour aller
approvisionner les pays d’Qrient, le
nord-ouest»de l'Afrique et |’Egypte.
Les grands gestes anti-esclavagistes
n’y peuvent rien, parce que lintérét
commercial est ici en jeu et qu’il im-
porte, avant tout, que |l’Afrique pate.

La plupart du temps, cest par
V’intermédiaire des marchands arabes
que se fait le trafic de chair humaine
et je dirai plus tard ce que devien-
nent les esclaves négre. xyue les con-
vois dirigent vers les pays d’Orient.
Mais assez souvent, les trafiquants
sont des Evropéens, tels les seigneurs
marchands de Khartoum et nous al-
lons voir tout de suite l’usage auquel
sont affectés les Négres auxquels ont
fait prendre la direction du nord-ouest
de l'Afrique ou de |’Egypte.

« Les négociants eux-mémes, écrit
M. de Préville, vu leur tres petit nom-
bre, sont forcés pour ‘leur propre sé-
curité de s’entourer de véritables gar-
nisons, formées d’esclaves armés : la
prospérité des affaires d’un négo-
ciant s’établit par le nombre da mous
quets qu'il peut remettre entre ces
mains asservies.... Des, nations entiéres
sont enlevées 4 leurs anciens travaux,
la chasse, la cueillette Gu la culture,
pour composer des bandes armées ;
on peut ‘ citer en particulier la popu-
lation da Manyéma comme ayant
presque en entier accepté ce genre de
vie. *Ce sont les esclaves

chands qui composent ces troupes | fournisseurs, ses Officiers,

de bandits, pillards, incendiaires et
dépopulateurs, connues sous le nom
de Rouga-Rouga.

«Ces serviteurs
lement bien traités par

ceux-ci les appellent
mes fils, » mais ne remplissent point a

armés sont matériel;

leur égard la véritable mission de Vauto-,

rité paternelle, mission moralisatrice



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

| Un jour, un



t



leurs maitres,'frappe ; car, pour la recueillir,
«mes enfants, opére des razzias d’esulaves que l’on
entasse dans les magasins de I’Etat |

LE
MEagloire,





I

Corea

Monsiser Arthuy

eyo.



et coércitive, incompatible avec les
services qu’on attend d’eux. Pour les
avoir dans la main, il faut les laisser
croupir dans la fuinéantise et dans tous
les vices; il importe de ne pas les élever
a la situation de chefs de famille régu-
liers. On ne les marie point: ils bro-
cantent seulement entre eux et avec
leurs patrons les femmes qu’ils ont
élevées. »

Quant aux Négres dirigés sur l’E-
gypte, ils trouvent leur emploi princi-
palement dans l’armée. « Non-seule-
ment, dit M. H. Saint-Romain, le gou-
vernement égypltien achete ou enleve
parfois des négras aux traitants, mais
il pratique lui-méme la traite sous
couleur de conscription.»» MM. de
Heuglin et Baker rapportent que |’sad-
Ministration égyptienne saisit les con-
vois de négres, les considére comme
sa propriété et enrdle tous c ux qu'on
trouve apt-s au service militaire.

Berlioux dit du gouvernement de
’Egypte que « le désir de compleéter
ses régiments a méme inspiré une in-
terprétation ingénicuse de la loi con-
tre l’esclavage. Dans le Soudan, les
esclaves agriculteurs sont nombreux.
officier recruteur vient
lear annoncer que le gouvernement

leur accorde une triple faveur: la li-

berté, 200 piastres et Phonneur d’étre
militaires. Mais le bonheur doit ¢tre
;complet, et celui qui refuse d’étre mi-
j litaire restera escluve. » Et Vécrivain
ajou'e que, d’avril a juiliet 186%, soil
‘dans lespace de guatre mois, « il est
parti de !a Nubie, pour le Caire, 10.
000 hommes au coaipte du vice-roi. »
| Vous pourri. z peut-étre croire que
cest tout; nous navocs pas fini.
Comme lentretien d’une armée, _af-
firme Berlioux, est une grosse affai-
re et que pour |’Egypte elle constitue
une dépense au-dessus de ses forces,
voici le moyen imaginé par le gou-
vernement égyptien pour assurer le

des mar-'service de cette armée: #l paie ses

ses adminis
trateurs..... en négres.

Et vous allez voir que cette étrange
monnaie ne cote méme pas a lad-
ministration égyptienne les frais de la

«on

et qui recoivent le nom de Négres du
Trésor. »

ol

NUMERO { () GENTIMES

Les abonnements partent du rf et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance



DORK, 45, Boe Rouy cu Ronve-Foi.
SF Lt ORES TT AR MIT SSE A SN EE ENTE ETO,

Int, bien entendu, ces facons de pro-
céder ne sont pas des secrets pour le
gauvernement anglais, dont reléve
VEgypte, et quia été le promoteur
du mouvement abolitionniste de 1838;
mais on concoit bien que trop d’inte-
rcts anglais et européens résident en
Afrique et sont subordonnés @ la pra-
tique de la traite, pour que de sitét
On puisse penser 4 la faire cesser.

It faut que Afrique paie, méme le
couteau sur la gorge.

Quwi!l en soit, if faut reconnaitre
que ces entrepreneurs de commerce
ne sont pas de trés henpreux patrons
pour les Négres et que leurs procédés
de colonisation, loin de les aider ou
méme de les contraindre a s’élever, ne
font que les pervertir et les abrutir
davantage.

Mais, en dehors des colons qui sor-
tent directement d’Europe pour aller
camper en Afrique quelque temps dans
jle but de faire fortune, est-il au
moins possible de trouver dans le voi-
sinage des peuplales négres desréno-
vateurs blancs susceptibles d’inspirer
corfiance en l'avenir du monde afti-
csin? —

Nous allons un
point.

IMormatonnécessalre

A PROPOS
D’ELECTROTHERAPIE

peu examiner ce



Bien souvent l’on s informe au sujet d’E-
lectricité comme reméde en vue d’y avoir
recours dans le cas d’un tel, d’un membre
de la famille ou de soi méme. Certes, ce-
lui qui s’informe n’est pas pour cela un
sot. L’on est fort au courant de nos jours
des prodiges obtenus pir l’application de
VElectricité aux arts, aux industries, 4 la
navigation, a l’adrostatique, 4 la télégra-
phie, 4 l’agriculture, etc, enfin 4 toutes les
branches de l’activité humaine. Au reste,
les voyageurs d’outre-iner et les journaux
rapporient constammenrt, et méme on a
personnellement constaté en ville, des cas
de guérison surprénante obtenue par cette
application 4 la médecine. L’éloge de ]’E~
lectrothérapie n’est dorc plus 4 faire. Cee





pendant, n’étant pas médecin, se dit-on ju-
dicieusement, l’on s’en remet 4 qui croit-
on serait A méme d’intormer A ce sujet
dans un cas pirticulier.

L’Electrothérapie fait partie de la mé-
thode thérapeutique générate, la « Physi-
cothérapie » c’est-a-dire l’application des
moyens physiques au traitement des ma-
ladies. Cette méthode comprend en outre
application du Radium ( Radiothérapic, )
de la Lumiére ( Photothérapi ), de la cha-
leur, de Peau ( hydrothérapie, ) du mas-
save vibratoire et autre, etc. Ces moyens
physiques et mécaniques dont il sera de
chacun d’eux en particulier question ici
dans une série d’artictes, sont la plupart
connus depuis longtemps, exceptésur tout
le Radium qui a été découvert en 1899 ;
et comme toutes choses sorties des ateliers
divins, l’Electricité est sans Age, sa seule
découverte date de 700 ans avant J. C.—
Mais leur application theurapeutique avec
succés, une Iechnique‘spéciale dont les ré-
gles sont bas¢es sur les observations clini-

ues, est une conception des grands esprits
du XX* siecle, de ceux principalement de
ces derniers temps. Cette méthode est
Voeuvre des medecins et des chirurgiens
modernes parm! lesquels comptent des
hommes les plus illustres de ’cpoque. Elle
a fait ses preuves tout d’abord dans les
coulisses de la science, et cile a vite con-
quis dans le monde professionnel la_ place
prépondérante qu’elle occupe actuellement.
Elle a pour adepies de nombreux medecins,
chirurgiens et spécialistes qui la professent
avec conviction pour le bien de leurs
clients.

Des congrés de Physicotherapie ( des so-
ciétés spéciales d’Electrothérapie ) pullu-
lent ehaque année dans tous les pays d’ou-

tre-mer, il s’en tient sous l’auspice des
Rois, témoin le Roi d’Italie, la Reine
d’Angleterre.

En définitive c’est ia méthode thérapeu-
tique du jour tant en Europe qu’en Amé-
rique et partout ailleurs que je sache ov
l'élément civilisateur, Ja Science, a fait des
prosélytes. Elle est de toutes Jes ressources
de la médecine connues depuis Hippocrate
jusqu’A ce jour, la mieux compri-e dans
ses effets et la mieux controlée dans ses
applications, et I’Ilectrothérapie en est de
toutes celle d'un champ le plus vaste d'ap-
plication.

L’Electrothérapie n'est pas exclusive ni
incompatible avec aucune autre ressource
theurapeutique, ct le cas échéant, elle apuie
avec avantage les remédes et les médi-
caments pharmaceutiques ad:ninistrés indé-
pendamment ou utilisés par la Technique
électro-thérapeutique. D’autre part l’Elec-
tricité ne peut pas étre assimilée 4 un sim-

le médicament présenté comme une pana-
cée. L’Electrothérapie est toute une phar’
macologie spéciale dont ks divers reme-
des et recettes sont représentés par les dif-
férentes modalités électriques et par les
nombreux procédés d’application selon les
régles classiques dela Technique. Elle
comprend en elle-méme autant d’agents cu
ratifs distincts qu'il y ade médicament et
de recettes utiles classés dans la pharmaco-
pée, et elle supplée extraordinairement ce
qui manque a la médecine médicamentai-
re routiniére pour traiter avec succes beau-
coup de maladies. En paralléle avec la Chi
rurgie, elle est souvent le procédé de choix
par excellence, 4 ce propos elle est dite « la
chirurgie conservatrice. Et dans les cas ou
une intervention sanglante serait reconnue
d’indispensabilité incontestabie, la méthode
moderne est encore d'une haute utilité
pour garantir le succes de l’opération.

Dans les Traités de Pathologie interne
externe Ou générale, il est rarement fait
mention d’Electricité parmi les nombreux
médicaments recommandés de circonstance
dantsune seule et méme maladie.

Il est parfuis indiqué une certaine appli-
cation électrique, par exemple, dans le cas
d’Hydrocéle ou il est dit que 1’Electrolyse
est le reméde par excellence dans cette af-
fection, ce qui est de toute véritée. Mais le
plus souvent aucune mention quelconque
n’est faite de cet agent curatif alors méme
qu’il s’agit de ces nombreuses et commu-
nes affections dans le traitement desquelles
la Médecine médicamentaire ni la Chirur-
gie méme ne s’est prouvée d’aucune effi-
cité 4 moins toute fois de grands sacrifices
et de grands dangers pour le malade. Ce-
pendant que traitées aujourd’hui par VE
ectrothérapie, la plupart de ces affections
et combien d’autres sont reconnues facile-
ment curab‘es. Entre autres, l’Epithélioma
de la langue et les diverses tumeurs mali-
gnes ou bénignes externes, le lupus, les po-
lypes, les papillomes, les fibromes, le goi-
tre, la conjonctivite granulaire? et autres
affections des yeux, celles du nez, des
glandes, etc, et lesaffections du ventre
chez la femme et celles des voies génito-
urunaires.

Li seule indication d’une certaine appli-
cation électrique comme la simple men-
tion, est une information précieuse pour
qui porte telle maladie en considération,
mais n’est qu’une information absolument
thé:rique pour qui ne pratique pas la mé-
thode thérapeutique moderne.

A part les études et les connaissances de
la Médecine et de la Chirurgie, 1|’Electro-
thérapie exige des études et des connais-
sances spéciales, en outre un arsenal pro-
fessionnel bien plus cotteux et compliqué
gue celui du Médecin et du Chirurgien de
la méthode usuelle. Et la pratique est in-
dispensable pour en connaitre la Tchnique
gui est une connaissance sine qua non de
l'Electroth4rapie. Le médecin et le chirur-
gien quelqu’habiles qu’ils puissent étre, s’is
n’ont pas cette tchnique re peuvent pas se
rendre compte de la supériorité de la mé-
thode moderne, « a fortiori » ne sont pas
4 méme d’iuformer a ce sujet.

Le progrés n’est pas volatile et ne se ré-
panu pas comme lair ni sumultanément
dans tousles pays et dans tous les cerveaux

N’a t-on pas vu des hommes illustres
s’acharner avec uneimperturbabilité inconce-
vable contre les découvertes de Jenner, de
Lister, de Pasteur et de tant d’autres ? Na-
poléon 1° n’a-t-il pas prétentieusement re-
fusé le bénéfice de la vapeur appliquée 4 la
i la navigation? A cette occasion que dire
d’aucuns qui dans |’état actuel de la scien-
ce électrique et quand il s’agit de la santé
si précieuse 4 recouvrer on d’une opéra-
tion sanglante 4 s’épargner en l’occurence
s'avisent d’un prétexte fallacieux pour re-
fuser aux malades le bénéfice de l’Electro-
thérapie ? Tel prétexte que— « ce n’est
pas nécessaire », ou « ce n’est pas le cas
pour l’Electrici-é », ou encore « L’Electri-
cité est dangereuse dans ce cas »,— débi-
lité doctement équivaut a celui servi com-
me un apophtegme par le traiteur quand il
dit 4 ses clients d’occasion « reméd apoti-
qué pa allé ac maladi ¢a ».

Il est bon que Jes malades sachent, et il
est nécessaire.de les informer, qu’il n’y a
aujourd hui guérede maladies dans lesquelles
la méthode thérapeutique moderne ne soit
pas utile au moment propice, et que quel
qu’hospitaliéres que soient les colonnes de
cet intéressant quotidien.

La liste serait ici trop longue des affec-
t ons denature absolument différente les unes
des autres, traitées avec succés par 1’Elec-
trothérapie dontles nombreux phénomeénes,
y compris les rayons X et violets, ont fait
deila médecine quiétait encore tout récem-
ment un art, aujourd’hui une des sciences
les plus positives et les plus précises.

A cette occasion faisons un examen de
conscience, er quand il nous arrive par
une fissure quel qu’imperceptible qu'elle

soit un progrés réel tel que celui qui nous
occupe actuellement, sachons au moins

utiliser pour satisfaire nos grands besoins<, L Au
‘Pélections sénttoritles,
-trouvée en minorité.

Dr. C. GAVEAU.

Médecin, Chirurgien, Accoucheur diplomé.
de l'Université de Harvard ( Etat-Unis d’A--
mérique ). ; ~
Cabinet d’Electrothérapie : 51 Rue Feérou, '
angle Rue du Centre. :

ee



_

Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Fréres
DU HAVRE

(Suite et fin)

— —

28 Avril 1908

Coton. - Cet article est trés faible,
| sans qu’on puisse parler d’affaires faites ict.
Liverpool est le seul marché qui ait rete-
nu quelques offres 4 livrer et a payé fr.
64, mais on cote aujourd'hui fr 63.61.
C'est ce que l’on donne aussi au Havre,
pour quelques parties arrivées et mises au
marché.
On cote : Arubonite fr 60/61
Port-au-Prince fr 59,60
Jaemel fr 68/70
Stock : 208 b. Gonaives, 52 b. Port-au-
Prince, 87 b. St-Mare et 25 b. divers.
Cacao. — Sans changement.
Campéche. -- La situation est restée |
sans changement. Depuis une quinzaine,



il n’y a pas de ventes a signaler. Les cours
|; ont une tendance a étre un peu plus fermes
car on n’offre presque rien, mais les ache-
teurs ne veulent pas entendre parler de
hausse, de sorte que malgré le peu offert
on ne fait rien.
Miel.<& Fr 55/56.
Cire. ~— Fr 1.67 1/2.
Graine de coton.— Fr 16/17.
| Ventes en cafés Haiti de la derniére quenzaiue |

Cr

400 sacs Cap Fr 43
291 » « triés » 5I 52.50
50 » Pt-au-Prince » 46.50.
78 » « triés » 56.62
4I » aq pragés 9 67
| §0 » Jacmele- » 46.25
| 138 » » triés » 53.50 55 5950
| 203 » Jérémie ép. » 40.50 41
45 » Cayestriés » 58
160 » Gonaives » 48 48.60
364 » Pt-Goave ép. » 48.50 50.75
393 >» « triés * 54 59
575 » Aquin ® 40.50 42
100 » St-Marc triés » 58.50
33» « épierrés » 51.50

2.291 sacs.

FATES DUVRRS

Chambredes Représentants
Séance du 20 Mai 1908.

Dés l’ouverture de la Séance, la Cham-
bre procéde au renouvellement de son Bu-!
reau pour le 2me mois de la session.

MM. les députés G. Desrosiers, J. B.!
Laurent et E. Marcelin sont réélus le pre- |
mier président, les autres rer et 2me se-.
crétaires.

Puis M. F. N. Laraque, Secrétaire d’E-
tat des Travaux Publics dépose un projet
de loi tendant 4 accorder aux héritiers Jus- |
tin Carrié un délai de prolongation rela- |
tivement au contrat passé en 1906 entre le’
gouvernement et le général Justin Carrié
pour !’installation et exploitation d’une !



crete

Pérrin.

| « font le plus grand plaisir a



Higne dechemin de fer entre

' 1
iCayeg tt Cay

» Au moment oui on allait

lait procéder
V’Assemblde ts
“La séance es: lev‘e 4 Uextriordiniig

|

RENSEIGNEMENTS _
| METEOROLOGIeng

Observatoire |

DU
SEMINATRE COLLEGE St-manty

"MERCREDI 20 Mat
Barométre 4-midi on

[ . , 781,04

os). (Minimum an
Température{maximum i!
‘moyenne diume a4

Ciel clair le matin,
peu dans l’aprés-midi.
Orage et pluic 45h. et demie: 13,0%*
Le barométre est remonté légeremen,
R. BALTENWECK |
Sec-étairerie d’Etat des Raj
tions Extérieures =
Le rr de ce mois, a eu lieu 4 Washi
ton la pose de la prom‘ére pierre de Me
fice A construire pour le Bureau Interns
tional des Républiques Américaines, {
cette occasion, les télégrammes suivay
furent échangés entre le Secrétaire dy
des Relations Extéricures, M.Louis Bom
et l’Honorable M. Elihu Root, ea saqu
lité de Président du Conseil de Direcig
du Bureau :
« Port-au-Prince, le 10 Mai 1908,..:!

« Honorable Elihu Root,

« Secrétaire d’Etat ©

« Washington...

« Gouvernement huitien -prend pert #
« dale 4 cérémonie premiére pierre Ht
« ce des Républiques et vous. envoiet#
q pression trés sympathique et voeux pol
« union fraternelle entre Nations Am
« caines. -

se couvrant pet)

( Signé ) Louis Boryo.) -

« Washington, 11 Mai =

« Son Excellence Louis Borno, ~

« Miuistre des Affaires Etrangeres, ~

. « Port-au-Prince.

« Je suis charmé de recevoir votre més

« ge amical donnant l'assurance de lap
« ticipation cordiale d’Hait aux cérémoa
« d’aujourd’hui. Les sentiments frateratt
« et l’amitié des Nations américaines sm
« nifestement prouvés en cette nam
« ment des Etats-Unis. oe
« (Signé ) Roor, - A

« Secrétaire d’ Etat.)

Notre Chargé d’Aifaires. -

a Santo-Domingo. _.

Le 27 Avril dernier, Monsieur Joles &
ztire a été admis 4 presenter au Mi Isto
des Relations Extérieures dela Républage
Dominicaine les Lettres de crea :
Paccréditent «n qualité de Charg
res d’Haiti A Santo Domingo. _.
En l’absence du titulaire, Monseat
jera, ce fut Monsieur Federico Ye
Ministre des © Finances. et dae







ce, chargé par intérim du portelet
Relations Extérieures, qu! recat noltels
gé d’A ffaires. reais

Monsieur Lizaire, en faisant fri)
ses Lettres de créance 4 Monsiea Vi
quez, lui a exprimé les senumen rig
tante amitié dont s’inspire a pe ta Got
Gouvernement Haitien 4. ee tah
vernement de la République,”
et son Sincére ‘désir de traval





, fortifier de plus en plas: les
re ‘relations qui existent entre les
ze Monsieur Velazquez répondit.
grays ssurance que son Gouver-
! cat as cessé Watre animé des
He igpositions envers Haiti et en pro-
van joute sabienveillance 4 notre Char-
yaaires pour lui faciliter l’accomplis-
gent de sa mission 4 Santo-Domingo.
. Tribunal Civil
fudience civileds mercreds “° Mai i 908
“tribunal sous la présidence du )ug-
aes assisté du Substitut A. Thi-
yitaentendn Vaffaire suivante <
_ Les consorts Marguerite Basile contre
sorts Brutus.
Ee WELLE CoMPosiITION
“Puis sous la présidence du jage P.
japont Day assisté du Substitut A.
qt aentendu l’affaire suivante °
1 Pétion Azor, Albert Leroy contre la
ba nie P. C. S.
| Pais le siége est levé.
| Brailement
‘Padé procédé sur la Place de
,joord hui 4.9 heures du matic an brii-
iment. de la somme de Douze mille
vex cent cinquante huit gourdes ( 12,
8) en Billets retires de la circultzion,
imformément a la lol.
Naissance
, Madame Emmanuel Charles est heureu -
nent accouchée d’une fille qui a pour
nénom HENRIETTE
. Compliments aux €poux.
| Nomination
-M. Léopold Dominique vient d’étre
mné employé de 3" classe au Départe-
ent des Cultes.
Nos compliments.

Hares Etrangeres

Jh
hi-

la Paix,




Seed

Dernigres Dépéches

Farts, — Rente frangaise : 96 85
{2 Havre. Café®Guideloupe : 11g.
Suxt-Nazatre. — Le vapeur ‘‘Norman-
le” est arrivé le 19 4 8 heures du soir.
ae Le président de la République
tut anjourd’hui and d i
lcailowich, © gee ue Michel
a, Thomson inaugura aujourd'hui au
mss Tuileries l’Exposition des arts
en
E Hier ta chambre continua la discussion
‘projet de 'impét sur le revenu et s’a-
or tend. .
“3 scnéraux Caillaux et Liautey sont
mn fier ‘4° Colomblichar et repartent
Ne hui rejoindre 4 Boudenib le géné-
U. Chéson vient d
"Le divers bouchers ee charcutiers.
Pa fet's da 17éme de ligne envoyés
ae ce 4 Afsa sont arrivés 4 Marseille
“yy Sat repartis pour Cap. |
tied Claretie a été condamné par le
des avila reprendre les répétitions
cond’, ce “Le Foyer” ; il a été en outre
‘lot auxdépens, oo
mead ani, 20.—= La Kingsbench division
Grapes deur verdict en faveur des
‘duet assurances i i
we. ‘ qui soutenaient
' ccearig de Kingston en Janvier 1907
4a dierent le tremblement de terre
Wedoner Pattiellement cette ville et
: mment rendait ces compagnies ir-
ths €s des pertes subies par les sinis-

Baty’ 20. -
S@tengoce, L’empereur Guillaum
den msi Hetlin'aprés une absence de

yest sérieusement endommageé.





Fatmoutu 20.— Le steamer anglais « La-!
tona » allant de Montréal 4 Londres cou-!
la ce matin 4 louest du Cap Lizard 3 la |
suite d’une collision avec le steamer an- |
glais « Japanic » allant de New-Yo-k i)
Montévidéo. Les passagers et ’équipage da :
«Latonas ont été sauvés par le «faponic »
qui les débarqua 4 Fa!mouth; le eJapon’c» |

|

Lonrres 20. - Le roi Edouard probib‘e- |
ment accompigné de la reine Alexandra, |
partira le 5 Juia pour Saint-Pétersbourg!
sur le yacht royal « Victoria and Albert ». |

Paris 19.—- Le gouvernement a demar-
dé 3 Abd-El-Aziz. sultan du Maro: denom

mer huit commissaires pour agir de concert [:

avec le géneral Lyautey, commardant la
division d’Oran, pour. établir la_ police de
la frontiére conformément aux termes de
la convention r1g9or.

Abdel Krim ben Eliman, ancien minis-
tre des Affaires étrangércs a été nommeé
grand Vizir.

Les envoyés 4 Paris du sultan) Moulai
Hafid, prétendant au tréne du Maroc se
sont présentés A l’ambassade des Etats-Unis,
mais J’ambassadeur White a refusé de les
recevoir,

D’aprés une dépéche du correspondant
du « Matin » qui accompagne le sultan
Abd-E!-Aziz dans sa marche sur Fez, I’ar-
mée reguliére marocaine est maintenant sur
le point de se révoiter et de prendre parti
pour le prétendant, d’un moment a I’autre.
Le sultan, dit le correspondant, ne peut pas
compter sur ses troupes et ne peut ni re-
culer ni avancer, si ses troupes l’abandon-
nent. Le correspondant croit que son abdi-
cation ne tardera pas 4 se produire.

Les Chambres frangaises se sont réunies
aujourd’hui. Le ministre Clémenceau se
trouve plus solide que jamais par suite des
résultats des derniéres élections municipa-
es.

Les questions les plus intéressantes Se-

ront débattifes pendant la session d’été,
sont l’impdér sur le revenu et le rachat du
chemin de fer de l'Ouest.
i Paris 20.— Une dépéche spéciale dit
que le général Bagdini, commandaut en
chef de ’armée du sultan Abd-El-Aziz a eu
sa retraite complétement coupée. On dé-
clare qu’une partie de ses forces a passé
dans le camp de Moulai Hafid et qu’un
envoyé de ce dernier est patti pour négo-
cier les conditions de Ja reddition du gé-
néral Bagdani.

Des nouvelles otficielles regues ici confir-
ment la nouvelle disant que Moulai-Hafid
est arrivé 4 Mequinez le 16 Mui. Le geéné-
ral Bagda ii a été trés géné par l’hostilité
de la tribu des Beni Hassen et sa situation
empire chaque jour ; d’autres tribus pas-
sent 4 l’ennemi.

ee
LE TRIBUNAL DE COMMERCE

Par son jugement en date du dix-
neuf Mai courant, le Tribunel de Com-
merce de Port-au-Prince a déclaré en
état de faillite les sieurs A. et B. Sada
et ena fixé louverture 4 la date du
douze Mai. Par le méme jugement,
Monsieur Alix Roy, juge de notre Tri-
bunal a été nommé commissaire et
Monsieur Alexis Ménos, Agent provi-
Soire de ja dite faillite.

L’apposition des scellés sur les ma-
gasins, comptoirs, etc, etc des faillis
et lo dépdét de leur personne d:ns la
maison d’arrét pour dettes de commer-
ce ont. été aussi ordonnés .

Le présent extrait a été affiché dans
la salle d’audience du Tribunal par le
greffier soassigné en exécution de l’ar-
ticle 454 du code de commerce.

Port-au-Prince, le 20 Mai 4908
A SENECAL, Greffier



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Te Dr Seetulsingh of, 10

Rug pgs PHILOSOPHES.— JES _



Full Text


peuxieme Année, N. 343.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )



Jeudi, 21 Mai 1908





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PORT-AU-PRINCE Un Mots. . .
DEPARTEMENTS Trois Mots. .
ETRANGER........ Trois Mois.

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Po

Le

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(in





DIRECTEUR:

G. 1. Clément
« 3.60
« 6.









~ Hal et TToluenee tranger

LA TRAITE DES NEGRES EST-ELLE ABOLIL2

Les colons européens que nous
ons vus s‘isntalleren Afrique, a l’ex-
zption des Hollandais sur le compte
lsguels nous reviendrons, s’y sont
§ rendus dans un but d’exploita-
ian commerciale. Cette seule et impor-
aaa considération pourrait me dis-
jnser d’éclairer mon sujet de plus
ples démonstrations ; car la colo-
sation commerciale n’a jamais été
In moyen de relever une société.

lo me réserve de démontrer plus
ad cette proposition que jene crains
dénoncer dés maintenant sous la
mela plus absolue. La raison pour
aqueile j'ajourne cette démonstra-
100, est que les faits de colonisation
“mmerciaie touchent de plus prés a
ite sujet dans le temps et dans le
weet que les conclusions que je
Kur essayer de mettre le lecteur a
Mme de tirer de cette étude lui se-
fe plus apparentes que si nous an-
: ons sur ia marche naturelle des

aww ad 9

ot le moment, nous nous borne-
sl Constater les effets de la coloni-
ue commerciale spéciaux a |’ Afri-

Lun des plus saisissants effets de

lls colonisation est | i
a pratiqu
a traite terrestre, prafiqne de

I ost bien entenda que l'instituti
98 » nstitution
iy Tesclavage & 6té abolie en 1838 ;
rom mens des navires européens
. nigrinee ordre en courant sus
ane Os 4 partir de cette épo-
labo Cé généreux acte de phi-
tintgne 8e soient mélés des motifs
wy wet’ est incontestable : on
th de tot ogleterre s’érigea Vinitiatri-
Meta’ Mesure das que les cir-
Sine Mae lui eurent impérieusement
a Jaan; d’affranchir ses esclaves
Tit plus ique : puisqu’elle n’en de-
We gaa posséder, autant valait pri-
mascara moa
On. Autant de
bour les Nagres: ils ne peuvent

plus faire l’objet du commerce exté-
rieur.

Cependant des convois incessants
d’esclaves négres partent de l'inté-
rieur du continent africain pour aller
approvisionner les pays d’Qrient, le
nord-ouest»de l'Afrique et |’Egypte.
Les grands gestes anti-esclavagistes
n’y peuvent rien, parce que lintérét
commercial est ici en jeu et qu’il im-
porte, avant tout, que |l’Afrique pate.

La plupart du temps, cest par
V’intermédiaire des marchands arabes
que se fait le trafic de chair humaine
et je dirai plus tard ce que devien-
nent les esclaves négre. xyue les con-
vois dirigent vers les pays d’Orient.
Mais assez souvent, les trafiquants
sont des Evropéens, tels les seigneurs
marchands de Khartoum et nous al-
lons voir tout de suite l’usage auquel
sont affectés les Négres auxquels ont
fait prendre la direction du nord-ouest
de l'Afrique ou de |’Egypte.

« Les négociants eux-mémes, écrit
M. de Préville, vu leur tres petit nom-
bre, sont forcés pour ‘leur propre sé-
curité de s’entourer de véritables gar-
nisons, formées d’esclaves armés : la
prospérité des affaires d’un négo-
ciant s’établit par le nombre da mous
quets qu'il peut remettre entre ces
mains asservies.... Des, nations entiéres
sont enlevées 4 leurs anciens travaux,
la chasse, la cueillette Gu la culture,
pour composer des bandes armées ;
on peut ‘ citer en particulier la popu-
lation da Manyéma comme ayant
presque en entier accepté ce genre de
vie. *Ce sont les esclaves

chands qui composent ces troupes | fournisseurs, ses Officiers,

de bandits, pillards, incendiaires et
dépopulateurs, connues sous le nom
de Rouga-Rouga.

«Ces serviteurs
lement bien traités par

ceux-ci les appellent
mes fils, » mais ne remplissent point a

armés sont matériel;

leur égard la véritable mission de Vauto-,

rité paternelle, mission moralisatrice



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

| Un jour, un



t



leurs maitres,'frappe ; car, pour la recueillir,
«mes enfants, opére des razzias d’esulaves que l’on
entasse dans les magasins de I’Etat |

LE
MEagloire,





I

Corea

Monsiser Arthuy

eyo.



et coércitive, incompatible avec les
services qu’on attend d’eux. Pour les
avoir dans la main, il faut les laisser
croupir dans la fuinéantise et dans tous
les vices; il importe de ne pas les élever
a la situation de chefs de famille régu-
liers. On ne les marie point: ils bro-
cantent seulement entre eux et avec
leurs patrons les femmes qu’ils ont
élevées. »

Quant aux Négres dirigés sur l’E-
gypte, ils trouvent leur emploi princi-
palement dans l’armée. « Non-seule-
ment, dit M. H. Saint-Romain, le gou-
vernement égypltien achete ou enleve
parfois des négras aux traitants, mais
il pratique lui-méme la traite sous
couleur de conscription.»» MM. de
Heuglin et Baker rapportent que |’sad-
Ministration égyptienne saisit les con-
vois de négres, les considére comme
sa propriété et enrdle tous c ux qu'on
trouve apt-s au service militaire.

Berlioux dit du gouvernement de
’Egypte que « le désir de compleéter
ses régiments a méme inspiré une in-
terprétation ingénicuse de la loi con-
tre l’esclavage. Dans le Soudan, les
esclaves agriculteurs sont nombreux.
officier recruteur vient
lear annoncer que le gouvernement

leur accorde une triple faveur: la li-

berté, 200 piastres et Phonneur d’étre
militaires. Mais le bonheur doit ¢tre
;complet, et celui qui refuse d’étre mi-
j litaire restera escluve. » Et Vécrivain
ajou'e que, d’avril a juiliet 186%, soil
‘dans lespace de guatre mois, « il est
parti de !a Nubie, pour le Caire, 10.
000 hommes au coaipte du vice-roi. »
| Vous pourri. z peut-étre croire que
cest tout; nous navocs pas fini.
Comme lentretien d’une armée, _af-
firme Berlioux, est une grosse affai-
re et que pour |’Egypte elle constitue
une dépense au-dessus de ses forces,
voici le moyen imaginé par le gou-
vernement égyptien pour assurer le

des mar-'service de cette armée: #l paie ses

ses adminis
trateurs..... en négres.

Et vous allez voir que cette étrange
monnaie ne cote méme pas a lad-
ministration égyptienne les frais de la

«on

et qui recoivent le nom de Négres du
Trésor. »

ol

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mois et sont payables d’avance



DORK, 45, Boe Rouy cu Ronve-Foi.
SF Lt ORES TT AR MIT SSE A SN EE ENTE ETO,

Int, bien entendu, ces facons de pro-
céder ne sont pas des secrets pour le
gauvernement anglais, dont reléve
VEgypte, et quia été le promoteur
du mouvement abolitionniste de 1838;
mais on concoit bien que trop d’inte-
rcts anglais et européens résident en
Afrique et sont subordonnés @ la pra-
tique de la traite, pour que de sitét
On puisse penser 4 la faire cesser.

It faut que Afrique paie, méme le
couteau sur la gorge.

Quwi!l en soit, if faut reconnaitre
que ces entrepreneurs de commerce
ne sont pas de trés henpreux patrons
pour les Négres et que leurs procédés
de colonisation, loin de les aider ou
méme de les contraindre a s’élever, ne
font que les pervertir et les abrutir
davantage.

Mais, en dehors des colons qui sor-
tent directement d’Europe pour aller
camper en Afrique quelque temps dans
jle but de faire fortune, est-il au
moins possible de trouver dans le voi-
sinage des peuplales négres desréno-
vateurs blancs susceptibles d’inspirer
corfiance en l'avenir du monde afti-
csin? —

Nous allons un
point.

IMormatonnécessalre

A PROPOS
D’ELECTROTHERAPIE

peu examiner ce



Bien souvent l’on s informe au sujet d’E-
lectricité comme reméde en vue d’y avoir
recours dans le cas d’un tel, d’un membre
de la famille ou de soi méme. Certes, ce-
lui qui s’informe n’est pas pour cela un
sot. L’on est fort au courant de nos jours
des prodiges obtenus pir l’application de
VElectricité aux arts, aux industries, 4 la
navigation, a l’adrostatique, 4 la télégra-
phie, 4 l’agriculture, etc, enfin 4 toutes les
branches de l’activité humaine. Au reste,
les voyageurs d’outre-iner et les journaux
rapporient constammenrt, et méme on a
personnellement constaté en ville, des cas
de guérison surprénante obtenue par cette
application 4 la médecine. L’éloge de ]’E~
lectrothérapie n’est dorc plus 4 faire. Cee


pendant, n’étant pas médecin, se dit-on ju-
dicieusement, l’on s’en remet 4 qui croit-
on serait A méme d’intormer A ce sujet
dans un cas pirticulier.

L’Electrothérapie fait partie de la mé-
thode thérapeutique générate, la « Physi-
cothérapie » c’est-a-dire l’application des
moyens physiques au traitement des ma-
ladies. Cette méthode comprend en outre
application du Radium ( Radiothérapic, )
de la Lumiére ( Photothérapi ), de la cha-
leur, de Peau ( hydrothérapie, ) du mas-
save vibratoire et autre, etc. Ces moyens
physiques et mécaniques dont il sera de
chacun d’eux en particulier question ici
dans une série d’artictes, sont la plupart
connus depuis longtemps, exceptésur tout
le Radium qui a été découvert en 1899 ;
et comme toutes choses sorties des ateliers
divins, l’Electricité est sans Age, sa seule
découverte date de 700 ans avant J. C.—
Mais leur application theurapeutique avec
succés, une Iechnique‘spéciale dont les ré-
gles sont bas¢es sur les observations clini-

ues, est une conception des grands esprits
du XX* siecle, de ceux principalement de
ces derniers temps. Cette méthode est
Voeuvre des medecins et des chirurgiens
modernes parm! lesquels comptent des
hommes les plus illustres de ’cpoque. Elle
a fait ses preuves tout d’abord dans les
coulisses de la science, et cile a vite con-
quis dans le monde professionnel la_ place
prépondérante qu’elle occupe actuellement.
Elle a pour adepies de nombreux medecins,
chirurgiens et spécialistes qui la professent
avec conviction pour le bien de leurs
clients.

Des congrés de Physicotherapie ( des so-
ciétés spéciales d’Electrothérapie ) pullu-
lent ehaque année dans tous les pays d’ou-

tre-mer, il s’en tient sous l’auspice des
Rois, témoin le Roi d’Italie, la Reine
d’Angleterre.

En définitive c’est ia méthode thérapeu-
tique du jour tant en Europe qu’en Amé-
rique et partout ailleurs que je sache ov
l'élément civilisateur, Ja Science, a fait des
prosélytes. Elle est de toutes Jes ressources
de la médecine connues depuis Hippocrate
jusqu’A ce jour, la mieux compri-e dans
ses effets et la mieux controlée dans ses
applications, et I’Ilectrothérapie en est de
toutes celle d'un champ le plus vaste d'ap-
plication.

L’Electrothérapie n'est pas exclusive ni
incompatible avec aucune autre ressource
theurapeutique, ct le cas échéant, elle apuie
avec avantage les remédes et les médi-
caments pharmaceutiques ad:ninistrés indé-
pendamment ou utilisés par la Technique
électro-thérapeutique. D’autre part l’Elec-
tricité ne peut pas étre assimilée 4 un sim-

le médicament présenté comme une pana-
cée. L’Electrothérapie est toute une phar’
macologie spéciale dont ks divers reme-
des et recettes sont représentés par les dif-
férentes modalités électriques et par les
nombreux procédés d’application selon les
régles classiques dela Technique. Elle
comprend en elle-méme autant d’agents cu
ratifs distincts qu'il y ade médicament et
de recettes utiles classés dans la pharmaco-
pée, et elle supplée extraordinairement ce
qui manque a la médecine médicamentai-
re routiniére pour traiter avec succes beau-
coup de maladies. En paralléle avec la Chi
rurgie, elle est souvent le procédé de choix
par excellence, 4 ce propos elle est dite « la
chirurgie conservatrice. Et dans les cas ou
une intervention sanglante serait reconnue
d’indispensabilité incontestabie, la méthode
moderne est encore d'une haute utilité
pour garantir le succes de l’opération.

Dans les Traités de Pathologie interne
externe Ou générale, il est rarement fait
mention d’Electricité parmi les nombreux
médicaments recommandés de circonstance
dantsune seule et méme maladie.

Il est parfuis indiqué une certaine appli-
cation électrique, par exemple, dans le cas
d’Hydrocéle ou il est dit que 1’Electrolyse
est le reméde par excellence dans cette af-
fection, ce qui est de toute véritée. Mais le
plus souvent aucune mention quelconque
n’est faite de cet agent curatif alors méme
qu’il s’agit de ces nombreuses et commu-
nes affections dans le traitement desquelles
la Médecine médicamentaire ni la Chirur-
gie méme ne s’est prouvée d’aucune effi-
cité 4 moins toute fois de grands sacrifices
et de grands dangers pour le malade. Ce-
pendant que traitées aujourd’hui par VE
ectrothérapie, la plupart de ces affections
et combien d’autres sont reconnues facile-
ment curab‘es. Entre autres, l’Epithélioma
de la langue et les diverses tumeurs mali-
gnes ou bénignes externes, le lupus, les po-
lypes, les papillomes, les fibromes, le goi-
tre, la conjonctivite granulaire? et autres
affections des yeux, celles du nez, des
glandes, etc, et lesaffections du ventre
chez la femme et celles des voies génito-
urunaires.

Li seule indication d’une certaine appli-
cation électrique comme la simple men-
tion, est une information précieuse pour
qui porte telle maladie en considération,
mais n’est qu’une information absolument
thé:rique pour qui ne pratique pas la mé-
thode thérapeutique moderne.

A part les études et les connaissances de
la Médecine et de la Chirurgie, 1|’Electro-
thérapie exige des études et des connais-
sances spéciales, en outre un arsenal pro-
fessionnel bien plus cotteux et compliqué
gue celui du Médecin et du Chirurgien de
la méthode usuelle. Et la pratique est in-
dispensable pour en connaitre la Tchnique
gui est une connaissance sine qua non de
l'Electroth4rapie. Le médecin et le chirur-
gien quelqu’habiles qu’ils puissent étre, s’is
n’ont pas cette tchnique re peuvent pas se
rendre compte de la supériorité de la mé-
thode moderne, « a fortiori » ne sont pas
4 méme d’iuformer a ce sujet.

Le progrés n’est pas volatile et ne se ré-
panu pas comme lair ni sumultanément
dans tousles pays et dans tous les cerveaux

N’a t-on pas vu des hommes illustres
s’acharner avec uneimperturbabilité inconce-
vable contre les découvertes de Jenner, de
Lister, de Pasteur et de tant d’autres ? Na-
poléon 1° n’a-t-il pas prétentieusement re-
fusé le bénéfice de la vapeur appliquée 4 la
i la navigation? A cette occasion que dire
d’aucuns qui dans |’état actuel de la scien-
ce électrique et quand il s’agit de la santé
si précieuse 4 recouvrer on d’une opéra-
tion sanglante 4 s’épargner en l’occurence
s'avisent d’un prétexte fallacieux pour re-
fuser aux malades le bénéfice de l’Electro-
thérapie ? Tel prétexte que— « ce n’est
pas nécessaire », ou « ce n’est pas le cas
pour l’Electrici-é », ou encore « L’Electri-
cité est dangereuse dans ce cas »,— débi-
lité doctement équivaut a celui servi com-
me un apophtegme par le traiteur quand il
dit 4 ses clients d’occasion « reméd apoti-
qué pa allé ac maladi ¢a ».

Il est bon que Jes malades sachent, et il
est nécessaire.de les informer, qu’il n’y a
aujourd hui guérede maladies dans lesquelles
la méthode thérapeutique moderne ne soit
pas utile au moment propice, et que quel
qu’hospitaliéres que soient les colonnes de
cet intéressant quotidien.

La liste serait ici trop longue des affec-
t ons denature absolument différente les unes
des autres, traitées avec succés par 1’Elec-
trothérapie dontles nombreux phénomeénes,
y compris les rayons X et violets, ont fait
deila médecine quiétait encore tout récem-
ment un art, aujourd’hui une des sciences
les plus positives et les plus précises.

A cette occasion faisons un examen de
conscience, er quand il nous arrive par
une fissure quel qu’imperceptible qu'elle

soit un progrés réel tel que celui qui nous
occupe actuellement, sachons au moins

utiliser pour satisfaire nos grands besoins<, L Au
‘Pélections sénttoritles,
-trouvée en minorité.

Dr. C. GAVEAU.

Médecin, Chirurgien, Accoucheur diplomé.
de l'Université de Harvard ( Etat-Unis d’A--
mérique ). ; ~
Cabinet d’Electrothérapie : 51 Rue Feérou, '
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Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Fréres
DU HAVRE

(Suite et fin)

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28 Avril 1908

Coton. - Cet article est trés faible,
| sans qu’on puisse parler d’affaires faites ict.
Liverpool est le seul marché qui ait rete-
nu quelques offres 4 livrer et a payé fr.
64, mais on cote aujourd'hui fr 63.61.
C'est ce que l’on donne aussi au Havre,
pour quelques parties arrivées et mises au
marché.
On cote : Arubonite fr 60/61
Port-au-Prince fr 59,60
Jaemel fr 68/70
Stock : 208 b. Gonaives, 52 b. Port-au-
Prince, 87 b. St-Mare et 25 b. divers.
Cacao. — Sans changement.
Campéche. -- La situation est restée |
sans changement. Depuis une quinzaine,



il n’y a pas de ventes a signaler. Les cours
|; ont une tendance a étre un peu plus fermes
car on n’offre presque rien, mais les ache-
teurs ne veulent pas entendre parler de
hausse, de sorte que malgré le peu offert
on ne fait rien.
Miel.<& Fr 55/56.
Cire. ~— Fr 1.67 1/2.
Graine de coton.— Fr 16/17.
| Ventes en cafés Haiti de la derniére quenzaiue |

Cr

400 sacs Cap Fr 43
291 » « triés » 5I 52.50
50 » Pt-au-Prince » 46.50.
78 » « triés » 56.62
4I » aq pragés 9 67
| §0 » Jacmele- » 46.25
| 138 » » triés » 53.50 55 5950
| 203 » Jérémie ép. » 40.50 41
45 » Cayestriés » 58
160 » Gonaives » 48 48.60
364 » Pt-Goave ép. » 48.50 50.75
393 >» « triés * 54 59
575 » Aquin ® 40.50 42
100 » St-Marc triés » 58.50
33» « épierrés » 51.50

2.291 sacs.

FATES DUVRRS

Chambredes Représentants
Séance du 20 Mai 1908.

Dés l’ouverture de la Séance, la Cham-
bre procéde au renouvellement de son Bu-!
reau pour le 2me mois de la session.

MM. les députés G. Desrosiers, J. B.!
Laurent et E. Marcelin sont réélus le pre- |
mier président, les autres rer et 2me se-.
crétaires.

Puis M. F. N. Laraque, Secrétaire d’E-
tat des Travaux Publics dépose un projet
de loi tendant 4 accorder aux héritiers Jus- |
tin Carrié un délai de prolongation rela- |
tivement au contrat passé en 1906 entre le’
gouvernement et le général Justin Carrié
pour !’installation et exploitation d’une !



crete

Pérrin.

| « font le plus grand plaisir a



Higne dechemin de fer entre

' 1
iCayeg tt Cay

» Au moment oui on allait

lait procéder
V’Assemblde ts
“La séance es: lev‘e 4 Uextriordiniig

|

RENSEIGNEMENTS _
| METEOROLOGIeng

Observatoire |

DU
SEMINATRE COLLEGE St-manty

"MERCREDI 20 Mat
Barométre 4-midi on

[ . , 781,04

os). (Minimum an
Température{maximum i!
‘moyenne diume a4

Ciel clair le matin,
peu dans l’aprés-midi.
Orage et pluic 45h. et demie: 13,0%*
Le barométre est remonté légeremen,
R. BALTENWECK |
Sec-étairerie d’Etat des Raj
tions Extérieures =
Le rr de ce mois, a eu lieu 4 Washi
ton la pose de la prom‘ére pierre de Me
fice A construire pour le Bureau Interns
tional des Républiques Américaines, {
cette occasion, les télégrammes suivay
furent échangés entre le Secrétaire dy
des Relations Extéricures, M.Louis Bom
et l’Honorable M. Elihu Root, ea saqu
lité de Président du Conseil de Direcig
du Bureau :
« Port-au-Prince, le 10 Mai 1908,..:!

« Honorable Elihu Root,

« Secrétaire d’Etat ©

« Washington...

« Gouvernement huitien -prend pert #
« dale 4 cérémonie premiére pierre Ht
« ce des Républiques et vous. envoiet#
q pression trés sympathique et voeux pol
« union fraternelle entre Nations Am
« caines. -

se couvrant pet)

( Signé ) Louis Boryo.) -

« Washington, 11 Mai =

« Son Excellence Louis Borno, ~

« Miuistre des Affaires Etrangeres, ~

. « Port-au-Prince.

« Je suis charmé de recevoir votre més

« ge amical donnant l'assurance de lap
« ticipation cordiale d’Hait aux cérémoa
« d’aujourd’hui. Les sentiments frateratt
« et l’amitié des Nations américaines sm
« nifestement prouvés en cette nam
« ment des Etats-Unis. oe
« (Signé ) Roor, - A

« Secrétaire d’ Etat.)

Notre Chargé d’Aifaires. -

a Santo-Domingo. _.

Le 27 Avril dernier, Monsieur Joles &
ztire a été admis 4 presenter au Mi Isto
des Relations Extérieures dela Républage
Dominicaine les Lettres de crea :
Paccréditent «n qualité de Charg
res d’Haiti A Santo Domingo. _.
En l’absence du titulaire, Monseat
jera, ce fut Monsieur Federico Ye
Ministre des © Finances. et dae







ce, chargé par intérim du portelet
Relations Extérieures, qu! recat noltels
gé d’A ffaires. reais

Monsieur Lizaire, en faisant fri)
ses Lettres de créance 4 Monsiea Vi
quez, lui a exprimé les senumen rig
tante amitié dont s’inspire a pe ta Got
Gouvernement Haitien 4. ee tah
vernement de la République,”
et son Sincére ‘désir de traval


, fortifier de plus en plas: les
re ‘relations qui existent entre les
ze Monsieur Velazquez répondit.
grays ssurance que son Gouver-
! cat as cessé Watre animé des
He igpositions envers Haiti et en pro-
van joute sabienveillance 4 notre Char-
yaaires pour lui faciliter l’accomplis-
gent de sa mission 4 Santo-Domingo.
. Tribunal Civil
fudience civileds mercreds “° Mai i 908
“tribunal sous la présidence du )ug-
aes assisté du Substitut A. Thi-
yitaentendn Vaffaire suivante <
_ Les consorts Marguerite Basile contre
sorts Brutus.
Ee WELLE CoMPosiITION
“Puis sous la présidence du jage P.
japont Day assisté du Substitut A.
qt aentendu l’affaire suivante °
1 Pétion Azor, Albert Leroy contre la
ba nie P. C. S.
| Pais le siége est levé.
| Brailement
‘Padé procédé sur la Place de
,joord hui 4.9 heures du matic an brii-
iment. de la somme de Douze mille
vex cent cinquante huit gourdes ( 12,
8) en Billets retires de la circultzion,
imformément a la lol.
Naissance
, Madame Emmanuel Charles est heureu -
nent accouchée d’une fille qui a pour
nénom HENRIETTE
. Compliments aux €poux.
| Nomination
-M. Léopold Dominique vient d’étre
mné employé de 3" classe au Départe-
ent des Cultes.
Nos compliments.

Hares Etrangeres

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la Paix,




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{2 Havre. Café®Guideloupe : 11g.
Suxt-Nazatre. — Le vapeur ‘‘Norman-
le” est arrivé le 19 4 8 heures du soir.
ae Le président de la République
tut anjourd’hui and d i
lcailowich, © gee ue Michel
a, Thomson inaugura aujourd'hui au
mss Tuileries l’Exposition des arts
en
E Hier ta chambre continua la discussion
‘projet de 'impét sur le revenu et s’a-
or tend. .
“3 scnéraux Caillaux et Liautey sont
mn fier ‘4° Colomblichar et repartent
Ne hui rejoindre 4 Boudenib le géné-
U. Chéson vient d
"Le divers bouchers ee charcutiers.
Pa fet's da 17éme de ligne envoyés
ae ce 4 Afsa sont arrivés 4 Marseille
“yy Sat repartis pour Cap. |
tied Claretie a été condamné par le
des avila reprendre les répétitions
cond’, ce “Le Foyer” ; il a été en outre
‘lot auxdépens, oo
mead ani, 20.—= La Kingsbench division
Grapes deur verdict en faveur des
‘duet assurances i i
we. ‘ qui soutenaient
' ccearig de Kingston en Janvier 1907
4a dierent le tremblement de terre
Wedoner Pattiellement cette ville et
: mment rendait ces compagnies ir-
ths €s des pertes subies par les sinis-

Baty’ 20. -
S@tengoce, L’empereur Guillaum
den msi Hetlin'aprés une absence de

yest sérieusement endommageé.





Fatmoutu 20.— Le steamer anglais « La-!
tona » allant de Montréal 4 Londres cou-!
la ce matin 4 louest du Cap Lizard 3 la |
suite d’une collision avec le steamer an- |
glais « Japanic » allant de New-Yo-k i)
Montévidéo. Les passagers et ’équipage da :
«Latonas ont été sauvés par le «faponic »
qui les débarqua 4 Fa!mouth; le eJapon’c» |

|

Lonrres 20. - Le roi Edouard probib‘e- |
ment accompigné de la reine Alexandra, |
partira le 5 Juia pour Saint-Pétersbourg!
sur le yacht royal « Victoria and Albert ». |

Paris 19.—- Le gouvernement a demar-
dé 3 Abd-El-Aziz. sultan du Maro: denom

mer huit commissaires pour agir de concert [:

avec le géneral Lyautey, commardant la
division d’Oran, pour. établir la_ police de
la frontiére conformément aux termes de
la convention r1g9or.

Abdel Krim ben Eliman, ancien minis-
tre des Affaires étrangércs a été nommeé
grand Vizir.

Les envoyés 4 Paris du sultan) Moulai
Hafid, prétendant au tréne du Maroc se
sont présentés A l’ambassade des Etats-Unis,
mais J’ambassadeur White a refusé de les
recevoir,

D’aprés une dépéche du correspondant
du « Matin » qui accompagne le sultan
Abd-E!-Aziz dans sa marche sur Fez, I’ar-
mée reguliére marocaine est maintenant sur
le point de se révoiter et de prendre parti
pour le prétendant, d’un moment a I’autre.
Le sultan, dit le correspondant, ne peut pas
compter sur ses troupes et ne peut ni re-
culer ni avancer, si ses troupes l’abandon-
nent. Le correspondant croit que son abdi-
cation ne tardera pas 4 se produire.

Les Chambres frangaises se sont réunies
aujourd’hui. Le ministre Clémenceau se
trouve plus solide que jamais par suite des
résultats des derniéres élections municipa-
es.

Les questions les plus intéressantes Se-

ront débattifes pendant la session d’été,
sont l’impdér sur le revenu et le rachat du
chemin de fer de l'Ouest.
i Paris 20.— Une dépéche spéciale dit
que le général Bagdini, commandaut en
chef de ’armée du sultan Abd-El-Aziz a eu
sa retraite complétement coupée. On dé-
clare qu’une partie de ses forces a passé
dans le camp de Moulai Hafid et qu’un
envoyé de ce dernier est patti pour négo-
cier les conditions de Ja reddition du gé-
néral Bagdani.

Des nouvelles otficielles regues ici confir-
ment la nouvelle disant que Moulai-Hafid
est arrivé 4 Mequinez le 16 Mui. Le geéné-
ral Bagda ii a été trés géné par l’hostilité
de la tribu des Beni Hassen et sa situation
empire chaque jour ; d’autres tribus pas-
sent 4 l’ennemi.

ee
LE TRIBUNAL DE COMMERCE

Par son jugement en date du dix-
neuf Mai courant, le Tribunel de Com-
merce de Port-au-Prince a déclaré en
état de faillite les sieurs A. et B. Sada
et ena fixé louverture 4 la date du
douze Mai. Par le méme jugement,
Monsieur Alix Roy, juge de notre Tri-
bunal a été nommé commissaire et
Monsieur Alexis Ménos, Agent provi-
Soire de ja dite faillite.

L’apposition des scellés sur les ma-
gasins, comptoirs, etc, etc des faillis
et lo dépdét de leur personne d:ns la
maison d’arrét pour dettes de commer-
ce ont. été aussi ordonnés .

Le présent extrait a été affiché dans
la salle d’audience du Tribunal par le
greffier soassigné en exécution de l’ar-
ticle 454 du code de commerce.

Port-au-Prince, le 20 Mai 4908
A SENECAL, Greffier



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