Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 20, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxieme Année, N. 342. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercrerdi, 20 Mai 1908



Matin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS : DiIrEcTEUR : LE NUMERO 10 CENTIMES
, Clément Magloire
VANCE ’
AR MOIS Une Gourde DIA c _— Les abonnements partent du 1*¥ et du ts de chaque
| DérantemMents & ErRaNGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas readus



















Frais de poste en sus.



pur tout ca 3 i concerns lAdpoinistration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roax os Boane-Fei.





bo ee PRE 3!



4s ’ A . | Hangers. Demandez-vous, par exem-| « Dans la boucle du Niger, la situa-

ple, ce que duit-étre la situation d’un| tion se trouvait la méme que, dans la

[chef d’Etat négre que les missions; haute Bénoué & la veille dea négoacia-

ietrangeres essayent en meme temps, ‘tions qui ont abouti au réglement de

-—— et pour le méme objet, de persuader.|la question du Cameroun, alors que

| ev LR oe “Y ERI VUE : 7 I.c cas s'est présenté lorsque, en 1894, |chaque explorateur prétendait avoir

ada | ik, 4 [. ‘ \ (J d DES ALLEMANDS ;Frangais, Anglais et Allemands, se/acquisa a la nation a laquelle il appar-

-—— sont mis 4 convoiter, au méme imo-/tenait la souveraineté de l’Amadoua. »

ment, le Borgou et le Gourma: les Al-| Etait-ce vraiment !4 pure ignorance

LA CO UR S E A UP ROT ECTO R A T lemands envoyérent le D' Griiner au|des chefs négres, ou était-ce duplici-

_ Gourma pour y établir le protectorat té calculée de leur part et appplica-

D re at oD: 4 : . . |allemand, au momert ot 'es anglais|tion voulue de l’astucieuse souplesse

adie cur Fentres “an panto doa Kromeétres dans V'intérieur du conu-| a voyaient au Borgou le capitaine Lu-|et des ressources morales dont tana.
Memands e, , Afti r celledes! . , gard pour y asseair le protectorat An-/ture a doué notre race?

Wlandas. des Feanotie on ae Man. ig flus tard, en 1897, PAllemagne ob- | giais et que les Francais envoyaient &| Quoi qu'il en soit, nous pouvons dé-

i, nousdevons en dant es An- tiendra encore de la France wn peu | destination du Gourma et du Borgou|ja noter cette sollicitation au menson-

mil sur | f ns pen aniun coup de territoire dans les environs de|je@ commandant Decceur pour soumet-| ge et aux perfidies, exercée sur la ra-

ura fagon dont Ja colonisa'lon |embouchure de la Riviére Mono ;|tre les deux pays au protecjorat fran-|ce noire par sa blanche antagoniste.

Mande a pris pied dans l'Afrique! maj. . awe a SE ebat ,

pris p i Mais pour ne pas fatiguer outre Me- | caig, Et notez que ce n’était pas l'ef-| Nous verrons pis encore.








































Waite tervention les protocoles' Vattention du lecteur, nous pou-|fet d’une simple coincidence: chacun
feyrier 1886 dont ‘ai Parlé dans ' vons borner la le récit de entrée des rivaux avait a coeur de ne pas se
On dernier article. if avait amais isur la scene africaine des représen- luisser distancer par les deux autres \ § DUTR §
f question des Ail ay. ‘ J ' tants les plus authentiques de la race et ils ont en toute conscience organi-
n ges Allemands dans !a Jlanche. sé cette course au protectorat en re- ~~

honisation africaine (1) La France: rr , 3 issi |
'Angietervea se eros. ee a Jusqu’ici nous n’avois pas vu le|commandant & chacun des mission- ENSEIGNEMENTS
py beierre se Croyaient, jusqu’en ! protit qui a pu résulter’ pour les Neé-j naires d’arriver le premier. R

’ seules a te es . . .
odes dulirenken st bien que yi des gres dece contact avec la race supé-; « Dans un pays, dit ua écrivain, 00 | METEOROLOGIQUES
Sapprovtier les t mene con \ Afric rieure. Bien au contraire, nous /|le négre est ignorant et craintif, ou la| _—
le Gecider,ta . erritoires de "i" avons vu les hécatombes humaines!situation politique est mal définie, ou | Observatoire
ne le qui ont accompagné l’arrivée des Hol-| lon ne sait of commence et ou finit) bu

ls, dans le cours de cette der- :; - . a , . ; étant
Te annde . landais, puis des Francais. Quant aux;la souveraincté, chefs et sujets étan
Ahi ee: BH explorateur allemand ; Anglais at aux derniersvenus, les Alle- | unis entre eux par des liens fort laches | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

‘

Dtigul, se 1 ane - :
pry Se faufilant dans les posses- | ands, bien que leurs conquétes nese ‘ct étant presque toujours en guerre,

ONS anp:; ~ Paes . . 7. * » a > . ry
Raises et francaises, dé.ou- soient pas accompagnées du cliquetis chaque chef local, a Parrivée de I’Euro- Marv! 19 Mai



tau beg ily , ;

Pau Milter ’ “6 oo pe. ’ : . M.
de Toyiy et y luuta Seca etinent. des atmes, leur voisinage ne peut-étre ! péen, a ail siynd ce qu'on lut avait Barométre 4 midi - 761,42/*
Paviilon allemand Puis. avee les GUe tres désavantageux pour la mora- présenté sans se douter de ce que le pa-| minimum 22°,3
5 OSitions bruv: te 7 uis, avec us lité des peuples africains. pier contenau et Sans — sé demander st, Température maximum 33°,0
p00 3 yantes que nous ful 'Tengzgement qu'on lui faisait prendre | moyenne diurne 26°,4

“Dalssons, VAllemagne s’est mise a : ae

Am pli ° ; Tout d’abord, et méme en écartant élail en contradiction avec des engage- . . "
, me eenpatt et d'autre une série, les solutions violentes et en n’envisa- | ments antérieurs ou pouvait léser les! ques dcleiveies toute la journée, avec quel
ot de ma mrements qui permet-' yeant que les méthodes d'‘implanta- | droits du voisin.. Halo solaire dans la matinée.

Pts ullérieure en do ses agisse- tion basées sur la persuasion, nous; « Cest ainsi qu’é Sansonné-Mango, Eclairs le soir vers l'ouest. Quelques
Cest ga ras : . pouvons nous demander a quelles | le chef du pays signa, 4 quelques coups de tonnerre loiatain. Petite oleic
trotocoles de fee qui détermina | oortes de persuasion les nations con-| mois d'intervaile, trois traités de pro- d'orage 48h. 45 1.0 3°/*.

tals |'Anglete . revrier 1886 par les- quérantes peuvent avoir recours dans |tectorat, s’annulaut les uns les autres :|° “Cer onne lunaire 4-5 h. da matin (20
Ode la moyen eco naut la fron- | ears relations avec les infortunés|le premier avec Fergusson, le second Mai )

lion de ja yenne Volta, et la Gon- | chefs négres. On se rappelle que nous , avec fa mission Gruner, le troisieme Le barométre est resté stationnaire toute
ranca déar Me date par laquelle { 7 ons déja vu, au nombre de ces|avec uné mis:i0n francaise; qu auii, journée et toute la nait. L'amplitede
O80 les territ ines Geach au pays de moyens, l’eau-de-vie, la poudre et le;Gourma, on ne s'entendit pas sur le! a. sa variation diurne a été trés faible

Na, de Porto Se de Lomé et de Ba- | tusil de traite. Nous verrons encore |souverain réel du pays; qu’a Nikki, R .

'€ qui re ré eguro et de Petit-Po- lautre chose quand nous examinerons |le capitaine Lugari prétendit avoir - BALTENWECE
Ne cinguants sentait pour l’Allema- la facon dont se pratique l’exploita-|traité avec Warnkura, fils d’Absula- Tribunal de Cassation

@kilomeives sur la cote , roi de Nikki, autorisé par son! SecTions-REUNIEs





C a
eS

Inge =) ti ‘ciale dans le continent; ma
- surune profondeur ds 3501 100 commerc péere, tandis que le commandant De tudience du mardi, 19 Mai 1908
~) Nous devone une simple mention a Pour le moment, ce que je deman-|cceur soutenait que celui dont on avait

Prise de colonisat; : i ‘est l’ef-| obtenu la signature était simplement | Le Tribunal en sections-réunies, prend
part Sur lala cote oceidentahe Ae, | ge au lecteur de consi eer dl ‘le chef des sujets musulmans. Ce! siege a dix heures et demie ds matin sous

ala ot i ’ . . > : f
Ge yeccidentale d’Afri-'! fet moral produit sur lesprit du che | n’étaient qu’affirmations et dénéga- | la présidence de Mr le présidem H. Le-

$ marchands alle:
ti mands de la Li- acharnée :
bourg, + Patronnée par Guillaume de | negro Pwacifique, des missionnaires tions contraires. chaad et entend l’affaire du sieur Alexis





Comité de sc uscription
Ona nous informe qu’un comité compo-
s¢ de MM. Th. Dossous, Charles Mews
ep ‘DeBerry. Dejce vien: Wouvrir une
7 ‘sept pub i te au profit .de la Com-
pisnie dts Pompicr.
C

7 y OS Libres, en vuc de lul
Permettre de. pert.

Alexandre contre les consorts Jean-V.ouis.
Mr le juge-Rapporteur P. Laraque donne
lecture de son rapport.

Mes Narcés Leconte ct Camille Latortug,
sont entendus cn leurs observations. :
Le Ministére public, Mr Fug. Deécur
conclut au rejet du pourvoi et a ja cor
damnation du demandcur aux dépens.

Le si¢ge est levé.









ne:

tfonner son mitéricl.
~ Leases fonds xceu.silis seront deposés 4 la
‘nfiicon S mmond:.
Tribunal Civil “SLe comitése Chargera tui méme de fave
. .. . . 2 { comm. ide-du matériel qui sera remis 4
Audience civiledu mardi 19 Mai 1908 ®t Gompienie.
Le Tribunal sous la présidecce du juge| Nous y reviendrons.
A. St Rome, assisté du Substitu: A. Monta: Weoiiiiltiéraice et Sovciale
a rendu les jugements suivan's - Parai. demain avec le sommmiaire suivant:



|

oar Celui gut depo Me Yoees Volcy Journal d'un Comeédien, Fredéric Febvre 5
de™*s6ri “Action “payement S| f.e Divorc? et le Remuiriage, Antoine La-!

contre les épouxJ. Saint Fort Cglin, rejette
les dommages-intéréts et copdatine ‘Mt H
Volcy aux dépens. ot

— Celui qui ordonne que le sieur Ulysee
Botesse reprendra l’instance pendan'e entre
lui et les nommés Reénclus Pierre Michel
et Calixte Jean Frangois sinonet fiute de
ce faire l’instance sera tenue pour reprise.

ame Celut qui ordonnne de syrseoir quant
4 présent sur les condamnations .réclamédes
contre-la -dame S:anislas Guauchier par- le
sieur Edmond Adam en attendant qu'il sa-|

che si les objets saisis sont la propricté d

Poésies: La Rose Blanche, Ed:nonit |

fores
Laforest ; E'égie, Jehan de Jiyac; R-
Historiques ( Suite ) G- Vigoureux ;
Résuitat Social, Fiangois Xavier : Bons du’
Trésor, La joie de se tromper, Laforét Noi-
re; Asile Frangais, L’Esprit de Maurice
Donnay ; In:éricur, Antoine Laforest; [ex-
‘éricur, A. L.; Petites Notes, A. L.
Cdblogramme f:nebre
Une doptche regue ce matin annonce
mort, 2 Colos, de Mr M. Bossetmayn q
a longtemps travailié chez nous ct s’y crea
de graudes ailections.
Nos sinceres condoléinces a sa famille.
La Créte-a-Pierrcot
L’Imprimerie J. Verrollot vient une nou-!
velle fois d’affirmer lexcellenze de ses pro- |
cédés et ses connaissances de Vart par Vim-,
pression d’un magnifique volume, qu’ad-:
mireront certainement tous les connais-|
seurs.

poe
arts
heh

Un!

a

sieurs Lane et Guuthier ou s‘ils appariica-
nent 4 Ja sus dite dame.

— Celui-qui:entérine les rapports des
experts 1° de Devéze Jean Louis, de Port-
au-Prince, les deux rapports de Bapiiste M.
Gaston, de Mirebalais 2° d’A'phonse Lucas
du Cap-Haitien, tous réguliers en la forme
et justes au fond. LF

— Celui qui accorde nn délai d’un an an
sieur Salim Francois pour déguerpir de la
maison louée de Addala Salomon Daccareit.

/ - -- Affaires entendues |

— Anna Duchatellier contre le sicur Don

Juan Landron y Acosta ( Défaury
. . léon. contre Aristide

notre collaborateur Charies Moravia, méri-
tait bien d'écre présenté aux lecteurs sous
cette forme superbe qui re
de haute distinction. °.
Nos compiiments au poéte Moravia dont
les vers stront un 1égal: pour les lettrés,

— Paulémise. Napo
Erévant / contradictoire )

— Bonne -Bolté contre Aug. Daumec|et4 Pimprinseur-artiste Verro:lot dont le
(Défaut) = trea honore la typographie nationale.

“— N. Bance contre Vve Moléus Germain
( contradictoire. ) *

— A. Sauray contr
dictoire = os

— Stéphen Archer contre Stéphen La-
fontant ( contradictoire )

. aAffaire en continuation |

— Jossanna José contre Pe:it Jeaa Mi-
lien. het | 2

Et ensuite le Tribunal a regu la presta-
tion de serment du sieur Cicéron Overt
norhméJuge .suppléant au ‘Tribunal civil
de ce ressort.
Puis le siége est leve.

Emouvant Suicije

. Hier soir 4 la rue des Chemisettes, une
femme du nom: de-Zannie, originaire de
Anse d’Hainault s’est suicidée .dans des
conditions pacticuliérement ¢mouvantes.

Aprés avoir imbibé ses matetas de kéro-

sine elle s’est placée au milieu et y a allu-
mé lé. feu..Les voisins accourus quelques
instants aprés, incommodés par l’edeur qui
se dégageait de tla. maison | fermée, erifon-
gérent les portes et trouvérent la malheu-
reuse dans, un éiat.déplorable. _.
QOn-fit chercher un, prétre dela Caché-
drale qui‘ne put A cause de l'état de Ja dé-
sespérée- lui. administser les derniers sacre-
menis. yO

La pauvre Zahnie mourut te-niatin, au
milieu d’atroces soutirances.

«vis Commercial

‘Le public et le commerce sont pré.
venus que Monsieur Canri£é DEVIEUX |.
est chargé de ma procuration. |

: “ patite D. BOMBACE

Arrivages et Dépirts

Hier est entré le steamer « Prins Eitel
kriedrick » avec les passagers suivants ve-
nani de New-York :

R. C. Lynds, John C. Lewis, Melle
Louise JIynds, Melle Louise Lewis, Hart-
mann, Melle Hartmann, Mclle F. Les, H.
Reyes, KR. Galarreta, Vic. Ichenrich.

|

e D. Théart ¢ contra-

|

4

‘
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i

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!

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ova
Il est reparti dans la soird avec les passa-
gers suivants pour |
New-York : Mr et Mme R. Kessler.
Kingston : Dambreville, Leveque, Paul,
Beujaimin.

i
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i
'
'

|
|

x *

*
Parle sicamer « Mecklemburg » sont
entréshier les passagers suivants venant de:
NManzanilla : Edvin Verigt.
Sgo de Cuba: Mme Dufrenne et enfant.
Jérémie » Eugene Benoit. |
Pt-Godve : Dr L. Rigaud, Jacob Kattan. |
D, G. Kaitan. .
, Miragodne: Mile Lamercie Bernard, Louis
Roc, Melle N.. Doret, Raoul Cham, La-
roche, Juan Fernandez, D. Brignol, C.
Bondel.

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i
!
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“ &

Ce, .

_Hier est parti le steamer « Schumburg »
avec les passagers suivants pour :

Port de Paix : A. Haguenot, Mr et Mme
Pascal Elie, Charles Charlemagne, Melle
Richemonde.

St-Mavre : Antoine Berret,

-Gonaives : Abraham Hasboune, Mme C.
Barbot, William Woél.

Cap : Raoul Piquion, P. Paradis.

Les Francais au Vénézuela

Une correspondance de Caracas confirme |
T’expulsion de huit frangais d’origine corse, |
de Carupano, par le président Castro.

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4

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1

‘centellt

La Créte-a Pierrot, Vémouvant poéme de}

!

|
i
lia France
'Lincidunt est considéré comme clos

ida

‘jet tendaat

de M. Sizot de Fontenay.

ier dernier, M. Antonio Vincetel-

En janv v.
télérhones

li, gérant de la Compagnie des

4 Curupano, avait fourni au commniissariat

de police 4 titre gracieux na apparel tée-
phonique, cn demundant ioutciois qu'il ne
fat pas utia dé par les personues etrangeres
an service de /2 patice. Ges inimitiés qu'il
Satira aime: iui valurcnt’ Pexpulsion.

Ta colonic franciise orginiza alors une
seviion da Mine C..t.o pour cbienir soa in-
torscntion aupres da président afin) qua]
rapportat je déeré: Vexpulsion et rendit M.
Vinccimelli dot fumille ct A ses affaires.

Cette péidon fit signee par soixante-
ix Franc sis ct Véndézuchens.

Le lendemitin méme de son envoi, sept
des Francais s ghataircs étaient appréhendeés
ct expulsés. Les Véndzudlien. qui sécrent
voids A la pétiiion ctaient jetés en prison.
De meme les dcux jeunes fils de M Vin-
Aues Yun de: dix-sept Pautre de
I's ont cré incareérés avec les
commun et mis au se-

sy
ech

S}
|

l

d

guinze ans
criminets de droit
cret.

NOWEELES DIANGETES

yr, . ~
Derniéres Dépéches

Nassau Goo0 Suhenss) tg. -- Un canot
contenant |es pacsssrs et quelques hom-
mes de Vequipsze dus;s gree «Cycladesa

a avterri ici. Le steamer coula le 13 mai
pres de Stirrupeay. Le capitaine et 15 au-
tres ficmmes de equipage son: aussi ar-
rivés a Nassau.

Sr PirerssecrG 19. - Lopposition des
inbres conservateurs de la Douma a la

me

| consirucion du chemin de fer de ’ Amour
vét an cachet;

rend jes chanees de ce projet de loi trés
improbables.
‘Parts 9 -- Un télegramme de Vam-

bassideur de France 4& Constantinople au
-mini-tre des affaires dtrangéres annonce
que fa Porte a souscrit aux demandes de
rolatives aux mines d’Héraclde.

Paris rg. --Rente: 96.80.

Au conseil des iministres ce matin réu-
ni a-Ely-ée sous la présidence de Mr Fal-
ligres, les minigtres s’occuperent des ques-
tious que sou-eve la reprise des travaux
pariementaires. Le conseil arréta de fagon
définitive le texte des instructions qui se-
ront adress¢es aux généraux Liautey et

i@Amade. Le conseil décida que le gou-

vernement participerait officiellement aux
féies qui auront lieu 4 Québee a l'occasion
du 3éme anniversaire de la fondation de
cette ville. Le présideut de la république
inaugura l’exposition canine au Jardin des
Tuileries.

Séance 4 Ja chambre cet aprés-midi. Mr !

budget |

de

Caillaux déposa
pour 1909.

un projet

~ , .
Le Gal Picquart en son nom et au nom:

Ministre de Ja Marine dépose un _ pro-
daccorder an Gouvernement
un contingent de croix supplémentaires
pour les marins et soldats qui se distin-
guent au cours de l'expédition du Maroc.

M. Gauthier ( de Clagny ) demande d’in-
terpellez sur un manifeste des socialistes
de la Loire sur lequel figurait la signatu-
re de M. Briand. Aprés la_ réponse du Mi-
nistre disant qu’il avait démenti le mani-

sur le revenu.
M Pelleian continue le discours com-

mencé avant les vacances. wt
Courte séance’. au Sénat. M: Dubost

prononce une oraison funébre en l’-honneur

Le Sénat fixe 4 mardi la. discussion. du.

projet du rachat de l’Ouest.

_ aes ne
A



|
|

|
|
|

'
|

_feste, la Chambre vota l’ordre du jour pur!
let simple et continua l’examea dz Pimpé:

|
!
|

4
i

|
|

eee

Hoxckonec 18,~- D’aprés q
reous tel, lt situation dcvient
plus grave dans la province dy Yo
révolu ionniires se sont emparés ne .
gne de chemin de fer ci js ont bree
troupes du gouvernement 5 ils contin .
leur marche en avant dur gentes len
des de reuforts ont &¢ CDVoyées 3 Pek

Panis 18. ~ daprés une dé ach ‘xy

‘adivas‘ock, le vrand eee eM
fadives‘ock, le grand état maior §
barimée atl mande vient Venvoycr ay ie
bese. ro . leg
renant Koeppen qui a charge de |, voi
allemande Protos dans 'a course Nov

. oNCW- :
Paris ene somone d: 20.c09 mrks i
roa goo dollars pour Pencouraver 4 yg
vorier la victaire. een

Vacraratso (€ Chili | : 1g
; ¢ ) 18. —~La comm

€5 Tap bors

'
rice

sion chargé de lagrandissement da 9g
de Valparaiso a remis samedi soq rap

au President de la Republique + guoig
ce rapport soit tenu secret, bon nombre
personnes sivent qu'il esten fr-eur ¥
Srejet frauga's présenté par M. Gerald
jee Texecutcon de ce dernier comped
une dépense de 4mifions de livres steri
Les tvavaux qui commenecront cere angi
deviont tre termin?s dans Clag anshy
gonserccment Sarantii un intérs: ann
de cing pour cent aux construc ess.
WASHINGTON 18. —- M. Taft ate g
exposé enthoustaste de la situason dy
Visthme ot, dit-il, les travaux ds ay
avancent dune fagon on ne pect pies
tisfaisante M. Patt dit que da ccascuctal
des fordations de la grande écluse ded
tunavance rapidement.
WASHINGTON 18. --- Le 22 fevrier pg
chain, date du retour de la flot.c cues
de :Auiantique de sa croisiére auioud
monde le Président Roosevelt passer 4
revue 24 cuirassés d’escadre dans la raied
Hampton. Il a été decidé que les nouves
cuirassés Wiscoséin et Nebraska const
sur la *céte du Pacifique prendraient ni
dans la flotte de PArlantique et quis
fectueraient avec celle-ci la croisied
retour, |
M. Metcalf, le secréiaire de la
gui vient d@arriver de San Francisco @
qu’il est surpris des heureux résultats deh
croisiére tant pour les navires que pe
leurs équipages.

4
alii

~ Revue comer’

WMiaison Haag Frere
DU HAVRE |

o§ Avril 1905

Café. -- Le calme deja Sigel cost

i 1! con

nue. IL est devenu plus sensiie Oy
ause des fétes de

sil est possible, ac
ques et des vacances
monde a prises 4 cette occ
cst a noter que les prix dut
Igré la liqu

que presque tot!
4sion, mas)
erme 8%
idatios: @

euére baissé, ma :
oe . : . lus dem
mois de Mai, qui portatt ne Vai pete

uon | td
gements encore q dérables a

apres les liquidations const nie
tous ces derniers temps, 4 a sun a
campagne de baisse. car del

La liquidation s’est effectute Pt a
ports. En prolongeant les one
sur Décembre et Mars, les hat
tent montrer qu’tls ont con
venir de la féve. On Pere
que tous les éléments outet
le champ des haiussl€ts, ta
pose maintenant sur une.
lidité. : e Ame _

ll n’y a plus que le Br é
puisse étre dorénavant ax pot ay
deur, mais ni les stocks 4

eux ont 13
[a baust
de route ¢



—
ST

—

, Santos 1.093.000 sacs et A Rio
peat ni les estimations de la reé-
chiffrées pour Santosga 8
milions de sacs et pour Rio A 2
‘nillions, nont assez d’importance
By ue les antivaloris.teurs
ir justifiet ce aq ned r le Cc wN-
* gue repe-cr, savoir que le n
ia de Ja nouvelle camp3gne sera
Pacemene Ue o* 2 2? oy .
ne smal d'une débindide jusgu’alors
nae ues valeurs Cue ES. ‘ost que
bi ya une chose A regyettets c ° q Pa
importarcurs de cafés doux, et du cats
Hien paniculier, ne pulssen’ se sous-
ed finfluence des propos baiss'ers Ces
wateurs sont cep.ndant pardonnables.
i, contrairement aux autres anne&s,
“qoit_ Ics stocks s'accumuler sans que
consommation fasse te moindre effort
r tegarnir ses magasins Ct si | on se
i compie encore de la baisse rapide que
Lies cafes doux, netamment les cafés
ls ont subie, on ne peut trop €n vou-
raccux qui cherchent A réaliser, A tout
Ides consignations.
lest en outre, 4 considérer que le café
fi qui arrive cn ce moment, coute tres
rH, que les traites tirves comtre les ex-
Hiions dépassent Ja varcur du jour, et
ke plus d’un, qui dans d'autres civcons-
Res aurat tena la marchandi-e, Jag b-
ide, de peur que ies avances ne d-
bonenr trop considdrables.
[Nous devons toujours reerctter la hau3se
bempestive faite en janvier, hausse qui
brait pas de raison séicuse. C’est elle
‘nous vaut aujourd'hui cette situation
brmale, c'est-A-dire la baisse, pour une
les stocks ne sont nujlement

fede 1908/9»

iP

ve dont

pp lourds.

Wn changement ne se produira pas aussi
ptemps que les arrivages de Haiti ne
jaueront pas trés fortement. Ce n’est
Bs quind chacun saura 4 quoi s’en te-
rpour les engagements qu’il a assumés,
l'on pourra causer d’une entente A é-
itd Pégard des prix 3 demander. Au-
pdhoi, on fait jusqu’s fr. 1 afr. .2 de
erence entre des cafés Haiti, de méme
prenance et de méme qualité, parce qu’il
P péut-etre un détenteur qui veut vendre,
pote dun autre qui retient la marchan-
FE ct ne céde que devant une offre vrai-
ent accep‘able.

ECe fait ne permet pas de donner des

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Gonaives, 12 Mai 1908.
le Directeur du a MATIN »

/ Port-au-Prince
| Monsieur le Directeur,

Sappelle faire de Ja réclame, tai-

® Ce ag)
fbances ao? créer une atmosphére de
lantou’ dune affaire de meur-

1 Patce ,
: q®on demande que le meur-

A Mongieur



———



trier soit réintéeré dans la prison ot Va
envoyé Jachambre dn Conseil, et dee j]
sot echappé et q :

ala morale publique, oui, cest cela qc je
veux, et je coutinuerai jusqn’au dernier
souffe, afin de Prouver ce qui ne devra't
meme pas avoir be:oin d'etre démontre :
que Cest toujours lassassin, et jamais Vieme, quia tmiéré: A fausser la jueiice.
_ Ceaurcur de la lettresignée Ultimo Ath:
dens le a Marx» du landi 4 mai fair |
bon apétre, Versqu’il déclare que Mme Vve
Dupuy ale droit de se plaindre,« quelle
est mere, elle n’est pas juge.»

Mais c’est_précisément aux Juges que ie
mvadresse. Ce que je veux, cest précisé-
ment le jury impartial, dloigné des tripo-
tages de famille et aussi des tripotages d’ar-
gent. Je lui prouverai, 4 ce jury, les causes
purement passionnelles qui ont poussé Hen-
ry Allen 4 assassiner un ex camarade de son
age ; je lui prouverai comment Mme Ma-
ra Thébaud, épouse Henry Allen, laissa
son mari sur le perron de l'Eglise 4 guctter
mon fils gwil s'avait sans armes, entra seu-
le assister Ala messe de V’aurore et n’eut
pas d’hésitation, quand a la fin de cette
messe on entendit les coups d’armes qui
abattaient mon fils, A s’écrier : « C’est
Henry quia uré » ! Voili ce que je prou-
veral :gvet cpenset préméditation. Et lors-
que je dénonce que I’as:as.in jouit de la
liberté, grace ala prise d’armes da 15 jan-
vier, il y a des esprits assez infames pour
vouloir insinuer la politique dans cette
guestion de droit commua ! Comme c’est
affreux, comme c’est bien digne des pro-
tecteurs quand méme d’un assassin impéni-
tent !

Ce qui est une politique admirable,
n’est-ce pas réellement le fait de ce jeune
étranger qui, pour compenser les frais du
procés fraternel, « s'est mélé aux troupes du
Gouvernement pour combattre Vinsurection de
L’Artibonite et n'a pas hésité a sexposer pour
le triomphe de la cause du Gouvernement,» se
fait ensuite haitien et attend impatiemment
la récompense qui lui parait due ? Oui,
voila la véritable politique ! Un soir, 4 la
tombée de la nuit, un général adjoint du
ministre de la Guerre vient fouiller ma
maison pour chercher des armcs et des
Munitions, parce qu’on lui a dit que mes
fits étaient des « volontaires ». Quand il
eut fouillé partout sans aucun résuliat, je
lui demandai qui avait dénoncé ma mai-
son : il m’indiqua celle de M. Ultimo Al-
len, en répétant que ce Monsieur avait
maintes fois insisté pour cette fouille.

Je fis porter plainteA M. le Ministre de la
Guerre, qui désavoua naturellement son ad-
joint et le punit méme. A la suite de cela
les persécutions continuérent de pleuvoir.
Aprés le départ du Ministre de la Guerre
commenca le recrutement : deux de mes
fils, 4gés de vingt et vingt deux ans, fu-
rent priscn méme temps pout le service.
Dans tous les pays du monde, un jeune
naturalisé commence par servir comme sol-
dat sa nouvelle patrie : pourquoi Mr Ulti-
mo Allen ne le comprend-i] pas!......

Le 28 avril 4 la date méme ou je me
plaignais 4 votre puissant journal qu’on ne
voulit pas rechercher ici et remettre en
prison Henry Alien, celui ci s’embarquait
4 bord du « Vertiéres », bateau de guerre
haitien qui venait chercher aux Gonaives
le Secrétaire d’Etat de | Intérieur et de la
Police Générale. Je pense que le ministre
Vemmena se constituer prisonnier 4 la
Capitale, o& doit avoir lieu le jugement
aux prochaines assises criminelles. J’ai donc
écrit en conséquence au chef du Parquet de
la Capitale. A moins que mes ennemis
veuillent assassiner une mére qui demande
protection a4 la Justice de son Pays, j’é-
crirai encore, s‘il le faut.

Veuillez agréer, Mr le Directeur nes sin-
céres salutations. Vve M. Dupuy

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peuxieme Année, N. 342. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercrerdi, 20 Mai 1908



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| DérantemMents & ErRaNGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas readus



















Frais de poste en sus.



pur tout ca 3 i concerns lAdpoinistration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roax os Boane-Fei.





bo ee PRE 3!



4s ’ A . | Hangers. Demandez-vous, par exem-| « Dans la boucle du Niger, la situa-

ple, ce que duit-étre la situation d’un| tion se trouvait la méme que, dans la

[chef d’Etat négre que les missions; haute Bénoué & la veille dea négoacia-

ietrangeres essayent en meme temps, ‘tions qui ont abouti au réglement de

-—— et pour le méme objet, de persuader.|la question du Cameroun, alors que

| ev LR oe “Y ERI VUE : 7 I.c cas s'est présenté lorsque, en 1894, |chaque explorateur prétendait avoir

ada | ik, 4 [. ‘ \ (J d DES ALLEMANDS ;Frangais, Anglais et Allemands, se/acquisa a la nation a laquelle il appar-

-—— sont mis 4 convoiter, au méme imo-/tenait la souveraineté de l’Amadoua. »

ment, le Borgou et le Gourma: les Al-| Etait-ce vraiment !4 pure ignorance

LA CO UR S E A UP ROT ECTO R A T lemands envoyérent le D' Griiner au|des chefs négres, ou était-ce duplici-

_ Gourma pour y établir le protectorat té calculée de leur part et appplica-

D re at oD: 4 : . . |allemand, au momert ot 'es anglais|tion voulue de l’astucieuse souplesse

adie cur Fentres “an panto doa Kromeétres dans V'intérieur du conu-| a voyaient au Borgou le capitaine Lu-|et des ressources morales dont tana.
Memands e, , Afti r celledes! . , gard pour y asseair le protectorat An-/ture a doué notre race?

Wlandas. des Feanotie on ae Man. ig flus tard, en 1897, PAllemagne ob- | giais et que les Francais envoyaient &| Quoi qu'il en soit, nous pouvons dé-

i, nousdevons en dant es An- tiendra encore de la France wn peu | destination du Gourma et du Borgou|ja noter cette sollicitation au menson-

mil sur | f ns pen aniun coup de territoire dans les environs de|je@ commandant Decceur pour soumet-| ge et aux perfidies, exercée sur la ra-

ura fagon dont Ja colonisa'lon |embouchure de la Riviére Mono ;|tre les deux pays au protecjorat fran-|ce noire par sa blanche antagoniste.

Mande a pris pied dans l'Afrique! maj. . awe a SE ebat ,

pris p i Mais pour ne pas fatiguer outre Me- | caig, Et notez que ce n’était pas l'ef-| Nous verrons pis encore.








































Waite tervention les protocoles' Vattention du lecteur, nous pou-|fet d’une simple coincidence: chacun
feyrier 1886 dont ‘ai Parlé dans ' vons borner la le récit de entrée des rivaux avait a coeur de ne pas se
On dernier article. if avait amais isur la scene africaine des représen- luisser distancer par les deux autres \ § DUTR §
f question des Ail ay. ‘ J ' tants les plus authentiques de la race et ils ont en toute conscience organi-
n ges Allemands dans !a Jlanche. sé cette course au protectorat en re- ~~

honisation africaine (1) La France: rr , 3 issi |
'Angietervea se eros. ee a Jusqu’ici nous n’avois pas vu le|commandant & chacun des mission- ENSEIGNEMENTS
py beierre se Croyaient, jusqu’en ! protit qui a pu résulter’ pour les Neé-j naires d’arriver le premier. R

’ seules a te es . . .
odes dulirenken st bien que yi des gres dece contact avec la race supé-; « Dans un pays, dit ua écrivain, 00 | METEOROLOGIQUES
Sapprovtier les t mene con \ Afric rieure. Bien au contraire, nous /|le négre est ignorant et craintif, ou la| _—
le Gecider,ta . erritoires de "i" avons vu les hécatombes humaines!situation politique est mal définie, ou | Observatoire
ne le qui ont accompagné l’arrivée des Hol-| lon ne sait of commence et ou finit) bu

ls, dans le cours de cette der- :; - . a , . ; étant
Te annde . landais, puis des Francais. Quant aux;la souveraincté, chefs et sujets étan
Ahi ee: BH explorateur allemand ; Anglais at aux derniersvenus, les Alle- | unis entre eux par des liens fort laches | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

‘

Dtigul, se 1 ane - :
pry Se faufilant dans les posses- | ands, bien que leurs conquétes nese ‘ct étant presque toujours en guerre,

ONS anp:; ~ Paes . . 7. * » a > . ry
Raises et francaises, dé.ou- soient pas accompagnées du cliquetis chaque chef local, a Parrivée de I’Euro- Marv! 19 Mai



tau beg ily , ;

Pau Milter ’ “6 oo pe. ’ : . M.
de Toyiy et y luuta Seca etinent. des atmes, leur voisinage ne peut-étre ! péen, a ail siynd ce qu'on lut avait Barométre 4 midi - 761,42/*
Paviilon allemand Puis. avee les GUe tres désavantageux pour la mora- présenté sans se douter de ce que le pa-| minimum 22°,3
5 OSitions bruv: te 7 uis, avec us lité des peuples africains. pier contenau et Sans — sé demander st, Température maximum 33°,0
p00 3 yantes que nous ful 'Tengzgement qu'on lui faisait prendre | moyenne diurne 26°,4

“Dalssons, VAllemagne s’est mise a : ae

Am pli ° ; Tout d’abord, et méme en écartant élail en contradiction avec des engage- . . "
, me eenpatt et d'autre une série, les solutions violentes et en n’envisa- | ments antérieurs ou pouvait léser les! ques dcleiveies toute la journée, avec quel
ot de ma mrements qui permet-' yeant que les méthodes d'‘implanta- | droits du voisin.. Halo solaire dans la matinée.

Pts ullérieure en do ses agisse- tion basées sur la persuasion, nous; « Cest ainsi qu’é Sansonné-Mango, Eclairs le soir vers l'ouest. Quelques
Cest ga ras : . pouvons nous demander a quelles | le chef du pays signa, 4 quelques coups de tonnerre loiatain. Petite oleic
trotocoles de fee qui détermina | oortes de persuasion les nations con-| mois d'intervaile, trois traités de pro- d'orage 48h. 45 1.0 3°/*.

tals |'Anglete . revrier 1886 par les- quérantes peuvent avoir recours dans |tectorat, s’annulaut les uns les autres :|° “Cer onne lunaire 4-5 h. da matin (20
Ode la moyen eco naut la fron- | ears relations avec les infortunés|le premier avec Fergusson, le second Mai )

lion de ja yenne Volta, et la Gon- | chefs négres. On se rappelle que nous , avec fa mission Gruner, le troisieme Le barométre est resté stationnaire toute
ranca déar Me date par laquelle { 7 ons déja vu, au nombre de ces|avec uné mis:i0n francaise; qu auii, journée et toute la nait. L'amplitede
O80 les territ ines Geach au pays de moyens, l’eau-de-vie, la poudre et le;Gourma, on ne s'entendit pas sur le! a. sa variation diurne a été trés faible

Na, de Porto Se de Lomé et de Ba- | tusil de traite. Nous verrons encore |souverain réel du pays; qu’a Nikki, R .

'€ qui re ré eguro et de Petit-Po- lautre chose quand nous examinerons |le capitaine Lugari prétendit avoir - BALTENWECE
Ne cinguants sentait pour l’Allema- la facon dont se pratique l’exploita-|traité avec Warnkura, fils d’Absula- Tribunal de Cassation

@kilomeives sur la cote , roi de Nikki, autorisé par son! SecTions-REUNIEs





C a
eS

Inge =) ti ‘ciale dans le continent; ma
- surune profondeur ds 3501 100 commerc péere, tandis que le commandant De tudience du mardi, 19 Mai 1908
~) Nous devone une simple mention a Pour le moment, ce que je deman-|cceur soutenait que celui dont on avait

Prise de colonisat; : i ‘est l’ef-| obtenu la signature était simplement | Le Tribunal en sections-réunies, prend
part Sur lala cote oceidentahe Ae, | ge au lecteur de consi eer dl ‘le chef des sujets musulmans. Ce! siege a dix heures et demie ds matin sous

ala ot i ’ . . > : f
Ge yeccidentale d’Afri-'! fet moral produit sur lesprit du che | n’étaient qu’affirmations et dénéga- | la présidence de Mr le présidem H. Le-

$ marchands alle:
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Permettre de. pert.

Alexandre contre les consorts Jean-V.ouis.
Mr le juge-Rapporteur P. Laraque donne
lecture de son rapport.

Mes Narcés Leconte ct Camille Latortug,
sont entendus cn leurs observations. :
Le Ministére public, Mr Fug. Deécur
conclut au rejet du pourvoi et a ja cor
damnation du demandcur aux dépens.

Le si¢ge est levé.









ne:

tfonner son mitéricl.
~ Leases fonds xceu.silis seront deposés 4 la
‘nfiicon S mmond:.
Tribunal Civil “SLe comitése Chargera tui méme de fave
. .. . . 2 { comm. ide-du matériel qui sera remis 4
Audience civiledu mardi 19 Mai 1908 ®t Gompienie.
Le Tribunal sous la présidecce du juge| Nous y reviendrons.
A. St Rome, assisté du Substitu: A. Monta: Weoiiiiltiéraice et Sovciale
a rendu les jugements suivan's - Parai. demain avec le sommmiaire suivant:



|

oar Celui gut depo Me Yoees Volcy Journal d'un Comeédien, Fredéric Febvre 5
de™*s6ri “Action “payement S| f.e Divorc? et le Remuiriage, Antoine La-!

contre les épouxJ. Saint Fort Cglin, rejette
les dommages-intéréts et copdatine ‘Mt H
Volcy aux dépens. ot

— Celui qui ordonne que le sieur Ulysee
Botesse reprendra l’instance pendan'e entre
lui et les nommés Reénclus Pierre Michel
et Calixte Jean Frangois sinonet fiute de
ce faire l’instance sera tenue pour reprise.

ame Celut qui ordonnne de syrseoir quant
4 présent sur les condamnations .réclamédes
contre-la -dame S:anislas Guauchier par- le
sieur Edmond Adam en attendant qu'il sa-|

che si les objets saisis sont la propricté d

Poésies: La Rose Blanche, Ed:nonit |

fores
Laforest ; E'égie, Jehan de Jiyac; R-
Historiques ( Suite ) G- Vigoureux ;
Résuitat Social, Fiangois Xavier : Bons du’
Trésor, La joie de se tromper, Laforét Noi-
re; Asile Frangais, L’Esprit de Maurice
Donnay ; In:éricur, Antoine Laforest; [ex-
‘éricur, A. L.; Petites Notes, A. L.
Cdblogramme f:nebre
Une doptche regue ce matin annonce
mort, 2 Colos, de Mr M. Bossetmayn q
a longtemps travailié chez nous ct s’y crea
de graudes ailections.
Nos sinceres condoléinces a sa famille.
La Créte-a-Pierrcot
L’Imprimerie J. Verrollot vient une nou-!
velle fois d’affirmer lexcellenze de ses pro- |
cédés et ses connaissances de Vart par Vim-,
pression d’un magnifique volume, qu’ad-:
mireront certainement tous les connais-|
seurs.

poe
arts
heh

Un!

a

sieurs Lane et Guuthier ou s‘ils appariica-
nent 4 Ja sus dite dame.

— Celui-qui:entérine les rapports des
experts 1° de Devéze Jean Louis, de Port-
au-Prince, les deux rapports de Bapiiste M.
Gaston, de Mirebalais 2° d’A'phonse Lucas
du Cap-Haitien, tous réguliers en la forme
et justes au fond. LF

— Celui qui accorde nn délai d’un an an
sieur Salim Francois pour déguerpir de la
maison louée de Addala Salomon Daccareit.

/ - -- Affaires entendues |

— Anna Duchatellier contre le sicur Don

Juan Landron y Acosta ( Défaury
. . léon. contre Aristide

notre collaborateur Charies Moravia, méri-
tait bien d'écre présenté aux lecteurs sous
cette forme superbe qui re
de haute distinction. °.
Nos compiiments au poéte Moravia dont
les vers stront un 1égal: pour les lettrés,

— Paulémise. Napo
Erévant / contradictoire )

— Bonne -Bolté contre Aug. Daumec|et4 Pimprinseur-artiste Verro:lot dont le
(Défaut) = trea honore la typographie nationale.

“— N. Bance contre Vve Moléus Germain
( contradictoire. ) *

— A. Sauray contr
dictoire = os

— Stéphen Archer contre Stéphen La-
fontant ( contradictoire )

. aAffaire en continuation |

— Jossanna José contre Pe:it Jeaa Mi-
lien. het | 2

Et ensuite le Tribunal a regu la presta-
tion de serment du sieur Cicéron Overt
norhméJuge .suppléant au ‘Tribunal civil
de ce ressort.
Puis le siége est leve.

Emouvant Suicije

. Hier soir 4 la rue des Chemisettes, une
femme du nom: de-Zannie, originaire de
Anse d’Hainault s’est suicidée .dans des
conditions pacticuliérement ¢mouvantes.

Aprés avoir imbibé ses matetas de kéro-

sine elle s’est placée au milieu et y a allu-
mé lé. feu..Les voisins accourus quelques
instants aprés, incommodés par l’edeur qui
se dégageait de tla. maison | fermée, erifon-
gérent les portes et trouvérent la malheu-
reuse dans, un éiat.déplorable. _.
QOn-fit chercher un, prétre dela Caché-
drale qui‘ne put A cause de l'état de Ja dé-
sespérée- lui. administser les derniers sacre-
menis. yO

La pauvre Zahnie mourut te-niatin, au
milieu d’atroces soutirances.

«vis Commercial

‘Le public et le commerce sont pré.
venus que Monsieur Canri£é DEVIEUX |.
est chargé de ma procuration. |

: “ patite D. BOMBACE

Arrivages et Dépirts

Hier est entré le steamer « Prins Eitel
kriedrick » avec les passagers suivants ve-
nani de New-York :

R. C. Lynds, John C. Lewis, Melle
Louise JIynds, Melle Louise Lewis, Hart-
mann, Melle Hartmann, Mclle F. Les, H.
Reyes, KR. Galarreta, Vic. Ichenrich.

|

e D. Théart ¢ contra-

|

4

‘
'
i
i

’ i
!

a =

ova
Il est reparti dans la soird avec les passa-
gers suivants pour |
New-York : Mr et Mme R. Kessler.
Kingston : Dambreville, Leveque, Paul,
Beujaimin.

i
i
i
'
'

|
|

x *

*
Parle sicamer « Mecklemburg » sont
entréshier les passagers suivants venant de:
NManzanilla : Edvin Verigt.
Sgo de Cuba: Mme Dufrenne et enfant.
Jérémie » Eugene Benoit. |
Pt-Godve : Dr L. Rigaud, Jacob Kattan. |
D, G. Kaitan. .
, Miragodne: Mile Lamercie Bernard, Louis
Roc, Melle N.. Doret, Raoul Cham, La-
roche, Juan Fernandez, D. Brignol, C.
Bondel.

{
i
!
i
i

“ &

Ce, .

_Hier est parti le steamer « Schumburg »
avec les passagers suivants pour :

Port de Paix : A. Haguenot, Mr et Mme
Pascal Elie, Charles Charlemagne, Melle
Richemonde.

St-Mavre : Antoine Berret,

-Gonaives : Abraham Hasboune, Mme C.
Barbot, William Woél.

Cap : Raoul Piquion, P. Paradis.

Les Francais au Vénézuela

Une correspondance de Caracas confirme |
T’expulsion de huit frangais d’origine corse, |
de Carupano, par le président Castro.

i





|
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4

{

|
|

1

‘centellt

La Créte-a Pierrot, Vémouvant poéme de}

!

|
i
lia France
'Lincidunt est considéré comme clos

ida

‘jet tendaat

de M. Sizot de Fontenay.

ier dernier, M. Antonio Vincetel-

En janv v.
télérhones

li, gérant de la Compagnie des

4 Curupano, avait fourni au commniissariat

de police 4 titre gracieux na apparel tée-
phonique, cn demundant ioutciois qu'il ne
fat pas utia dé par les personues etrangeres
an service de /2 patice. Ges inimitiés qu'il
Satira aime: iui valurcnt’ Pexpulsion.

Ta colonic franciise orginiza alors une
seviion da Mine C..t.o pour cbienir soa in-
torscntion aupres da président afin) qua]
rapportat je déeré: Vexpulsion et rendit M.
Vinccimelli dot fumille ct A ses affaires.

Cette péidon fit signee par soixante-
ix Franc sis ct Véndézuchens.

Le lendemitin méme de son envoi, sept
des Francais s ghataircs étaient appréhendeés
ct expulsés. Les Véndzudlien. qui sécrent
voids A la pétiiion ctaient jetés en prison.
De meme les dcux jeunes fils de M Vin-
Aues Yun de: dix-sept Pautre de
I's ont cré incareérés avec les
commun et mis au se-

sy
ech

S}
|

l

d

guinze ans
criminets de droit
cret.

NOWEELES DIANGETES

yr, . ~
Derniéres Dépéches

Nassau Goo0 Suhenss) tg. -- Un canot
contenant |es pacsssrs et quelques hom-
mes de Vequipsze dus;s gree «Cycladesa

a avterri ici. Le steamer coula le 13 mai
pres de Stirrupeay. Le capitaine et 15 au-
tres ficmmes de equipage son: aussi ar-
rivés a Nassau.

Sr PirerssecrG 19. - Lopposition des
inbres conservateurs de la Douma a la

me

| consirucion du chemin de fer de ’ Amour
vét an cachet;

rend jes chanees de ce projet de loi trés
improbables.
‘Parts 9 -- Un télegramme de Vam-

bassideur de France 4& Constantinople au
-mini-tre des affaires dtrangéres annonce
que fa Porte a souscrit aux demandes de
rolatives aux mines d’Héraclde.

Paris rg. --Rente: 96.80.

Au conseil des iministres ce matin réu-
ni a-Ely-ée sous la présidence de Mr Fal-
ligres, les minigtres s’occuperent des ques-
tious que sou-eve la reprise des travaux
pariementaires. Le conseil arréta de fagon
définitive le texte des instructions qui se-
ront adress¢es aux généraux Liautey et

i@Amade. Le conseil décida que le gou-

vernement participerait officiellement aux
féies qui auront lieu 4 Québee a l'occasion
du 3éme anniversaire de la fondation de
cette ville. Le présideut de la république
inaugura l’exposition canine au Jardin des
Tuileries.

Séance 4 Ja chambre cet aprés-midi. Mr !

budget |

de

Caillaux déposa
pour 1909.

un projet

~ , .
Le Gal Picquart en son nom et au nom:

Ministre de Ja Marine dépose un _ pro-
daccorder an Gouvernement
un contingent de croix supplémentaires
pour les marins et soldats qui se distin-
guent au cours de l'expédition du Maroc.

M. Gauthier ( de Clagny ) demande d’in-
terpellez sur un manifeste des socialistes
de la Loire sur lequel figurait la signatu-
re de M. Briand. Aprés la_ réponse du Mi-
nistre disant qu’il avait démenti le mani-

sur le revenu.
M Pelleian continue le discours com-

mencé avant les vacances. wt
Courte séance’. au Sénat. M: Dubost

prononce une oraison funébre en l’-honneur

Le Sénat fixe 4 mardi la. discussion. du.

projet du rachat de l’Ouest.

_ aes ne
A



|
|

|
|
|

'
|

_feste, la Chambre vota l’ordre du jour pur!
let simple et continua l’examea dz Pimpé:

|
!
|

4
i

|
|

eee

Hoxckonec 18,~- D’aprés q
reous tel, lt situation dcvient
plus grave dans la province dy Yo
révolu ionniires se sont emparés ne .
gne de chemin de fer ci js ont bree
troupes du gouvernement 5 ils contin .
leur marche en avant dur gentes len
des de reuforts ont &¢ CDVoyées 3 Pek

Panis 18. ~ daprés une dé ach ‘xy

‘adivas‘ock, le vrand eee eM
fadives‘ock, le grand état maior §
barimée atl mande vient Venvoycr ay ie
bese. ro . leg
renant Koeppen qui a charge de |, voi
allemande Protos dans 'a course Nov

. oNCW- :
Paris ene somone d: 20.c09 mrks i
roa goo dollars pour Pencouraver 4 yg
vorier la victaire. een

Vacraratso (€ Chili | : 1g
; ¢ ) 18. —~La comm

€5 Tap bors

'
rice

sion chargé de lagrandissement da 9g
de Valparaiso a remis samedi soq rap

au President de la Republique + guoig
ce rapport soit tenu secret, bon nombre
personnes sivent qu'il esten fr-eur ¥
Srejet frauga's présenté par M. Gerald
jee Texecutcon de ce dernier comped
une dépense de 4mifions de livres steri
Les tvavaux qui commenecront cere angi
deviont tre termin?s dans Clag anshy
gonserccment Sarantii un intérs: ann
de cing pour cent aux construc ess.
WASHINGTON 18. —- M. Taft ate g
exposé enthoustaste de la situason dy
Visthme ot, dit-il, les travaux ds ay
avancent dune fagon on ne pect pies
tisfaisante M. Patt dit que da ccascuctal
des fordations de la grande écluse ded
tunavance rapidement.
WASHINGTON 18. --- Le 22 fevrier pg
chain, date du retour de la flot.c cues
de :Auiantique de sa croisiére auioud
monde le Président Roosevelt passer 4
revue 24 cuirassés d’escadre dans la raied
Hampton. Il a été decidé que les nouves
cuirassés Wiscoséin et Nebraska const
sur la *céte du Pacifique prendraient ni
dans la flotte de PArlantique et quis
fectueraient avec celle-ci la croisied
retour, |
M. Metcalf, le secréiaire de la
gui vient d@arriver de San Francisco @
qu’il est surpris des heureux résultats deh
croisiére tant pour les navires que pe
leurs équipages.

4
alii

~ Revue comer’

WMiaison Haag Frere
DU HAVRE |

o§ Avril 1905

Café. -- Le calme deja Sigel cost

i 1! con

nue. IL est devenu plus sensiie Oy
ause des fétes de

sil est possible, ac
ques et des vacances
monde a prises 4 cette occ
cst a noter que les prix dut
Igré la liqu

que presque tot!
4sion, mas)
erme 8%
idatios: @

euére baissé, ma :
oe . : . lus dem
mois de Mai, qui portatt ne Vai pete

uon | td
gements encore q dérables a

apres les liquidations const nie
tous ces derniers temps, 4 a sun a
campagne de baisse. car del

La liquidation s’est effectute Pt a
ports. En prolongeant les one
sur Décembre et Mars, les hat
tent montrer qu’tls ont con
venir de la féve. On Pere
que tous les éléments outet
le champ des haiussl€ts, ta
pose maintenant sur une.
lidité. : e Ame _

ll n’y a plus que le Br é
puisse étre dorénavant ax pot ay
deur, mais ni les stocks 4

eux ont 13
[a baust
de route ¢
—
ST

—

, Santos 1.093.000 sacs et A Rio
peat ni les estimations de la reé-
chiffrées pour Santosga 8
milions de sacs et pour Rio A 2
‘nillions, nont assez d’importance
By ue les antivaloris.teurs
ir justifiet ce aq ned r le Cc wN-
* gue repe-cr, savoir que le n
ia de Ja nouvelle camp3gne sera
Pacemene Ue o* 2 2? oy .
ne smal d'une débindide jusgu’alors
nae ues valeurs Cue ES. ‘ost que
bi ya une chose A regyettets c ° q Pa
importarcurs de cafés doux, et du cats
Hien paniculier, ne pulssen’ se sous-
ed finfluence des propos baiss'ers Ces
wateurs sont cep.ndant pardonnables.
i, contrairement aux autres anne&s,
“qoit_ Ics stocks s'accumuler sans que
consommation fasse te moindre effort
r tegarnir ses magasins Ct si | on se
i compie encore de la baisse rapide que
Lies cafes doux, netamment les cafés
ls ont subie, on ne peut trop €n vou-
raccux qui cherchent A réaliser, A tout
Ides consignations.
lest en outre, 4 considérer que le café
fi qui arrive cn ce moment, coute tres
rH, que les traites tirves comtre les ex-
Hiions dépassent Ja varcur du jour, et
ke plus d’un, qui dans d'autres civcons-
Res aurat tena la marchandi-e, Jag b-
ide, de peur que ies avances ne d-
bonenr trop considdrables.
[Nous devons toujours reerctter la hau3se
bempestive faite en janvier, hausse qui
brait pas de raison séicuse. C’est elle
‘nous vaut aujourd'hui cette situation
brmale, c'est-A-dire la baisse, pour une
les stocks ne sont nujlement

fede 1908/9»

iP

ve dont

pp lourds.

Wn changement ne se produira pas aussi
ptemps que les arrivages de Haiti ne
jaueront pas trés fortement. Ce n’est
Bs quind chacun saura 4 quoi s’en te-
rpour les engagements qu’il a assumés,
l'on pourra causer d’une entente A é-
itd Pégard des prix 3 demander. Au-
pdhoi, on fait jusqu’s fr. 1 afr. .2 de
erence entre des cafés Haiti, de méme
prenance et de méme qualité, parce qu’il
P péut-etre un détenteur qui veut vendre,
pote dun autre qui retient la marchan-
FE ct ne céde que devant une offre vrai-
ent accep‘able.

ECe fait ne permet pas de donner des

Px qul puissent servir de base certaine.
On a traité des

EJtremie épierré, Caves et
D 1/2-40,75-40. "
|Cap, Port-de-Paix A fr 42 1/2-43-45.
Jacmel nature a fr, 45 1/2.
on ies, Petit: Goave ‘mach.
B-Marc Afr, 46 1/2- -
[Tris No 2 4 fr ie? */2°50.
Triés fins a fr 55/59.
| “Ontrat no. 2 disponible fr 49
,, Avril-Juin fr 49,
Juillet-Décembre fr 49 112
cafés Haiti au Havre :
169.798 sacs
232,803 «
1906 294.921 <<
ond agama
3 Y en genera
pour les cafés tries ala main. ”

La fin 4 demain






























Aquin 4 fr.

épierré

- Contre: 1907
. «
Anvers

rtout






MATIN ”

Gonaives, 12 Mai 1908.
le Directeur du a MATIN »

/ Port-au-Prince
| Monsieur le Directeur,

Sappelle faire de Ja réclame, tai-

® Ce ag)
fbances ao? créer une atmosphére de
lantou’ dune affaire de meur-

1 Patce ,
: q®on demande que le meur-

A Mongieur



———



trier soit réintéeré dans la prison ot Va
envoyé Jachambre dn Conseil, et dee j]
sot echappé et q :

ala morale publique, oui, cest cela qc je
veux, et je coutinuerai jusqn’au dernier
souffe, afin de Prouver ce qui ne devra't
meme pas avoir be:oin d'etre démontre :
que Cest toujours lassassin, et jamais Vieme, quia tmiéré: A fausser la jueiice.
_ Ceaurcur de la lettresignée Ultimo Ath:
dens le a Marx» du landi 4 mai fair |
bon apétre, Versqu’il déclare que Mme Vve
Dupuy ale droit de se plaindre,« quelle
est mere, elle n’est pas juge.»

Mais c’est_précisément aux Juges que ie
mvadresse. Ce que je veux, cest précisé-
ment le jury impartial, dloigné des tripo-
tages de famille et aussi des tripotages d’ar-
gent. Je lui prouverai, 4 ce jury, les causes
purement passionnelles qui ont poussé Hen-
ry Allen 4 assassiner un ex camarade de son
age ; je lui prouverai comment Mme Ma-
ra Thébaud, épouse Henry Allen, laissa
son mari sur le perron de l'Eglise 4 guctter
mon fils gwil s'avait sans armes, entra seu-
le assister Ala messe de V’aurore et n’eut
pas d’hésitation, quand a la fin de cette
messe on entendit les coups d’armes qui
abattaient mon fils, A s’écrier : « C’est
Henry quia uré » ! Voili ce que je prou-
veral :gvet cpenset préméditation. Et lors-
que je dénonce que I’as:as.in jouit de la
liberté, grace ala prise d’armes da 15 jan-
vier, il y a des esprits assez infames pour
vouloir insinuer la politique dans cette
guestion de droit commua ! Comme c’est
affreux, comme c’est bien digne des pro-
tecteurs quand méme d’un assassin impéni-
tent !

Ce qui est une politique admirable,
n’est-ce pas réellement le fait de ce jeune
étranger qui, pour compenser les frais du
procés fraternel, « s'est mélé aux troupes du
Gouvernement pour combattre Vinsurection de
L’Artibonite et n'a pas hésité a sexposer pour
le triomphe de la cause du Gouvernement,» se
fait ensuite haitien et attend impatiemment
la récompense qui lui parait due ? Oui,
voila la véritable politique ! Un soir, 4 la
tombée de la nuit, un général adjoint du
ministre de la Guerre vient fouiller ma
maison pour chercher des armcs et des
Munitions, parce qu’on lui a dit que mes
fits étaient des « volontaires ». Quand il
eut fouillé partout sans aucun résuliat, je
lui demandai qui avait dénoncé ma mai-
son : il m’indiqua celle de M. Ultimo Al-
len, en répétant que ce Monsieur avait
maintes fois insisté pour cette fouille.

Je fis porter plainteA M. le Ministre de la
Guerre, qui désavoua naturellement son ad-
joint et le punit méme. A la suite de cela
les persécutions continuérent de pleuvoir.
Aprés le départ du Ministre de la Guerre
commenca le recrutement : deux de mes
fils, 4gés de vingt et vingt deux ans, fu-
rent priscn méme temps pout le service.
Dans tous les pays du monde, un jeune
naturalisé commence par servir comme sol-
dat sa nouvelle patrie : pourquoi Mr Ulti-
mo Allen ne le comprend-i] pas!......

Le 28 avril 4 la date méme ou je me
plaignais 4 votre puissant journal qu’on ne
voulit pas rechercher ici et remettre en
prison Henry Alien, celui ci s’embarquait
4 bord du « Vertiéres », bateau de guerre
haitien qui venait chercher aux Gonaives
le Secrétaire d’Etat de | Intérieur et de la
Police Générale. Je pense que le ministre
Vemmena se constituer prisonnier 4 la
Capitale, o& doit avoir lieu le jugement
aux prochaines assises criminelles. J’ai donc
écrit en conséquence au chef du Parquet de
la Capitale. A moins que mes ennemis
veuillent assassiner une mére qui demande
protection a4 la Justice de son Pays, j’é-
crirai encore, s‘il le faut.

Veuillez agréer, Mr le Directeur nes sin-
céres salutations. Vve M. Dupuy

Cl ne

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Wil soit jugé conform: ‘iicut |

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Sinsectes ef fes éruntions de la peau.



: x ae 5
et proeser Vatbiee:
pour

adoucit l’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
lovté incomparable en lui com-.
muniquant son délicieux par-
souveraine

oe situs bisupuh, invisible, adhé-
verte, impalpable, préparée
spécialement pour les person-
res Gul veulent avoir un teint
“ont contribucé & faire d’elle,

Hase de Créme Simon,
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Pes ou} isscrunileux de Phygiene
pct d un certain degré

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