PORT-AU-PRINCE ( Haiti)
Lundi, 18 Mai 1908
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ED. ee ee ioeereenenen —— = Doe. . ~
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parmoris Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENYS & ETRANGER :
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Pour tout ce wai comcarne PAdrairnistration Gd
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HYGIENE INE ANTILE Tavoin pu souffrix pour son enfant ; |
iS IMGT ES penal tl dpTGS 16 SCVrage =
Voul-z-vous deviner pourquoi j'¢- | des enfants a affectionner 4 tous ceux |
cris cequi va suivre? .. N’uyez crainta. qui, peres ou poétes ou rien du tout, |
Jene vais pas vous le donner en cent,’ aiment comme moi ces adorables
car ilm’ya vraiment pas la de quoi créatures. Voila done pourquoi je
hire jeter des langucs aux chiens.:lourne mon attention vers les méres,
Lisez plutot. ‘ces victimes si fréquentes de Ja ma
deme suis jusqa’a présent si exclu-, ternité! 5
svement occupé des enfants que je;
suis Maintenant fourmenté d’une va-;
gue Inquiétude. C'est que je sais com-
bien les méres aiment leurs bébés ct
*
x x
wD
Qui n’a pas lu la scéne terrible d’a- |
;pres la faute originelle? Vinterroga- |
Jimagine qu'il ss pourrait bien faire) ony sensalionne! — Be oral oem
qQelles me gardassent une dent ~— etl rye ee OS te “Bas ghar ee i
bas une canine on is 4 a orosse [hustlee — il pouratt etre jete, au moinsâ€
Wolaire, sil vous vinis . - Wavoir ose’ demi, le voile palliatit des «CIrCOons- |
partager leur wou Cas cutre Pa {llices atiénnantess, puis la condam-
tour et Végoisine I ae , de lace | Bates irrevocabie englobant PHom,
que pour quelque chose de bien mie ine-Pere el la I emme=Mere coupables
Dusctls et de bien flow tele chose |C°, desobeisance ea aeun de te
mms une étincelie électrique Bn | Roan a oe “ pagroyan ° sae
tore cette étincelle éblouirait-elle lere da Créateut Je poussant — pour
fant— et Pamou: et ’écoisme sont gi Bien montrer le revers†de la inc-
Pres de se confoudre —~ qu'elle parai- daille — a a frappe des plus alfreuses
ae . peines qui se puissent infliger et cul
poses sur una Meme) afiigent encore, par ricochet ou plu-
{ait etre comme
Chose, iat ae ,
“que je x puis, Je ne sais pas (este 16: par hérsdité péenale peut-étre, les
Mres ne Ot) Gui mie dit que les} quatre quarts de la malheurense hu-
‘moment. sont pas en train, en Ce] manité.
‘parce Ge de jalouser ‘curs enfants! Ty n'est point de femme qui ne fré-
in tiédcar den couvant ceux-ci del misse encore «des pieds a la téte» en
Mométre n'a mon affe -tion, le ther-| 5. rappelant ce qui lui revient de ces
que j'y-ai9 e pu sempecher — sans gyefs de condainnation. _ oy
u quelque tort— de mo:- Légende ou non, depuis lors cest
‘ter
: plus haut ici que 1a.
ay ogee dal du réfléchir a une chose
Topeler ane : Yai taché de pien me
‘Tals iamaic @ sans les méres, je nau- d \ =. .
Mais ces neue He Contemplerais ja-|étre dans une éternetle position, car,
fraewees DSbés poupins qui me fontlil n’a pas encore d4vié de son but.
une cruesile et interminab!e expia- ,
tion et le Grand Doigt qui pointait!
ras dans la douleur» s’est figé peut- |
‘Aressai! ‘ .
“The i 3s a j ° : 3 . '
mentor nF aise ala vue del-urtriple} DP puis la conzeption jusqu’aprés |
‘drignes dy de leurs menottes cylin-|ie sevrage, partout la dosleur s’al-.
: we geométrie parfois si ar-ltache irrémissiblement ala femme. |
tistic
cemblort eee comprise qu’eiles|fe ne parlerai point ici des sou |
talors wes du trrome. frances qui accompagnent la gros-
te suite. Pulsque c’est ainsi, jai tout}sesse, ni de celles poigaantes qui
Req co pense Gn’il y aurait de Vin-{sont l’apanage trop fréquent, hélas !
.ce a ne pas protéger les}de l'accouchement. Apres toutes ces
‘he 8} je ie a en voudrais 4 moi-mé-jtortures et toutes ces scenes S! SOU.
Profoiide pour. vouais une gratitude] vent dignes du mélodrame, apres 6on
“spensatric s'étre constituées des|bébé sevré et que la mere av a
€s de plaisir en donnant' croyant enfin venir la tréve de la Dou-'!
: :
DIRECTEUR: |
REDACTION -ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
s adresse
; Veaux accidents, les derniers de cette |
se précautionner on fera bien de les!
Clément Magloire,
Monsisur Ari
a
hur
a
Pe!
Tr
mo
leur, se livre tout entiére au bonheur
il faut encore que surgissent de non-
lugubre sévie, formant ainsi la lie de
a coupe d’amertume.
Les seins se gonilent, s’endurcissent,
et deviennent douloureux; le lait con-|
tinue de couler en plus ou moins:
grande abondance selon les femmes,
comme si ce liquide de vie devait se
LE NUMERO 10 CENTIMES
ISIDORE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.
jeter dans un vase autre qu’une bou-
che d’enfant, communiquant ainsi a
la poitrine, de par imbibition conti-
nuelie du corsage uue éternelle et dé-
sagréable sensation d’humidité.
Cette situation presque inéluctable
peut durer assez longtemps et ce n’est
que par exception que la sourcs de
lait Sasseche aussit6t que l|’enfant
n’y puise plus. Il faut craindre ‘que:
les seins constaniment mouillés ne!
subissent un refroidissement ame-|
nent a bref délai un engorgement in- |
flimmnatoire suivi dabceés. Alors pour
couvrir dune couche @ouate qui ab- |
sorbera et gardera l’humidité pour,
eile-méme.
La fiévee et Ja perte partielle ou.
folate ad: Vuappdétit, encore qu’elles!
ne sulent pas fréquentes, peuvent se)
meler de da jpartie. Dans ce cas, il!
fant que les f-mmes diminuent leur |
relion aidimeniaire et elles se trouve-
ra it bien de boire de la tivane faite
avee une infusion de sligmalcs de mais, |
avec la @écoction dz chiendent nitrée,
kEles pourrontprendre par jour deux |
paquets de cinquan'c cenligrammes
de nit ate de potass: dans de Veau su-
erée du boutllun @oseills et le soir une
infusion de laitue édulcorée et parfu-
|
sur la femme la terrible «tu enfante- | mée au sirop de fleursd oranger, leur L’injustice
procurerait les avantages d’un reméde
-actif et délicieux. Eufin les purgations
répétées une ou deux fois dans la
semaine rendront de réels services ;!
soit la limonade aucitrute de magné te, |
soit Vhuile de ricin ala dose de vingt:
grammes, soit, pour les moins fortu-'
nées, le sel de Glauber, le sel d Epson
ou le sulfsrmate dz soude (les 2 pre- |
miers sels n’etant point réservés, le |
Glauber aux hommes, lEpson aux!
femmes comme on se limagine ici)!
4 la dose de trente grammes dans'
une infusion de feuilles d'oranger.
Doctrgevrn C.'PEARSON.
Les abonnements partent du 1*f et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
LE“ MATIN†A L’ETRANGER
Au mois d’Octobre, quand un journal
de Port-au-Prince, le Matin, eut le coura-
ige de dire que les étrangers aidaient pres-
que toujours 4 l’élosion de la guerre civile
en Haitt, une coalition dtrangére ausstét
se forma contre ce pauvre journal qui n’eut
qu’un tort :
Cela d’avoir laché crdment une vé-
rité tl,
Cette indiscrétion de patriote causa de
Vennui au journal, au Gouvetnement et 4
Haiti ; je crois méme que cette vérité fut
occasion... de sérieux embarras diploma-
tiques pour Haiti.
Le Matin fut en quelque sorte muselé,
car, patriote avant tout, il ne voulut atti-
rer aucun désagrément 4 son pays ; il dut
donc donner satisfaction aux « Matadors »
qui réclamaient un peu trop bruyam-
ment...et peut-étre méme menagaient Haiti
‘de « protocoles » blessants oa de cuirassés;
il dut publier dans son journal une note
rectificative froissant 1 la fois son amour
propre et la Vérité...des achoses vraies(1)!»
Quoi qu’ilen soit, en présence de ces
« vérités » énoncées A quelques mois de
distance et pour les mémes faits par deux
journaux: Vun hiitien, l’autre ameéricain,
un sentiment de révolte et de justice plein
de mélancolie s’est emparé de moi, et je
n’ai pu m’empécher de m’écrier :
Eh bien, qu’on muselle le Nyw-York-
Herald 4 son tour ?... Il en a dit, des véri-
tés, surles Allemands ?
Ah ! ga, c’est autre chose ! le New- York-
| Herald est américain ; il y a des cuirassés
en Amérique !... tandis que le Matin de
Port-au-Prince est haitien et...
Mais 4 quoi bon insister sur ce point ?
dans sa flagrante manifestation
est toujours acceptée, applaudie, admirée
méme quand elle se cuirasse dans le camp
des Forts ! Et lorsque cette injustice a
pris l’extension qui Ja transforme en un
acte d’immoralité, s’il reste encore un peu
de pudeur 4 ceux qui la pratiquent, ils fei-
gnent den’avoirrien vu, rien compris,
rien entendu ! surtout, je le repete, quand
c’est un journal de « Puissant Bec » et de
« Fortes Griffes, » comme le « New-York-
(1) C’est une erreur. Les choses a’allérent
pas si loin, le » Matin » ayant déclaré qu'il
ne se soumettrait qo aux lois qui régissent
notre profession.— N. D. L. R.
Herald %», qui cloue au pilori ce procédé
malhonnéte doublé d'immoralité !...
Voila une derniére vérité qui s’applique
bien 4 cette classe de meécontents ct d’agio-
teurs tripotant, escomptant, escrojuant,
en pleine lumiére tropicale, sur la terre
d’Haiti, vérité sur laquelle je termineral
cet article,en app!audissant des deux mains
a l’énergie avec laquelle le Général Nora
et ses collaborateurs font respecter les fi:
mances de leur pays, leurs droits, et sur-
tout leur iudépendance, ce pa‘rimoine l¢-
gué fiérement 4 la pos.érité haitienne par
les Héros noirs de 1804.
( Annales Diplomatiques& Consuloires
No du 20 Avril 1908 )
Ala Martinique
Détails sur les derniers
évéenements
lort-de-France, —Les élections munici-
pales devaient avoir lieu le 3 mai. Deux
listes de candidats avaient é:é publides,
lune ayant pour chef le député Sévére et
comprenant le maire Siger, représentant le
parti battu au mois d’octobregdernicr aux
élections pour le conseil général et aux
élections municipales partielles. La deu-
xiéme liste avait pour chef M. Labat et re- |
présentait le parti Duquesnay.
Le deuxiéme parti, redoutant des frau-
des aux élections, ayant organis¢ une réu-
nion -publique en plein air dans l’aprés-
midi de mercredi et avait nommé des dé-
légués qui étaient allés demander au gou-
verneur de nommer un personnage offi-
ciel pour surveiller le vote. Le gouverneur
déclara qu’il avait déjA nommé un tel fonc-
tionnaire qui n’avait pas été accepté par
le maire, qui avait nommé 4 sa place un
candidat, M. Sévére. Le gouverneur décla-
ra ensuite qu'il n’avait aucun moyen légal
pour aller contre la décision du maire. A
la réunion publique, la décision du maire
fut désapprouvée et M. Labat et ses amis
furent désignés pour aller voir le maire et
régler l’aftaire 4 amiable.
Ces personnes se rendirent 4 la mairie,
suivie par la foule, et pendant que M. La-
bat parlait au maire, entouré par des mem-
bres des deux partis, des coups de revolver
furent tirés; destinés probablement 4M. La-
bat, dont l’un d’eux tua instantanément le
maire Siger. Dans la panique qui suivit,’d’au-
tres personnes autour de M. Labat furent
légérement blessées et bousculées.
M. Labat, quia été arrétd, a été recon-
nu innocent par le juge, mais assassin est
encore inconnu. Les troupes sont prétes
4 marcher, car le lendemain du crime on
a fait appel a la population pour venger la
mort du maire. Les fun¢érailles ont eu lieu
hier ma.in. La population a été vivemcnt
impressionnée par la fausse nouvelle qu’u-
ne bombe avait été lancée au milieu du cor-
tége funébre. Cela a causé une panique et
le cercucil a été abandonné dans la rue.
Les troupes ont rétabli ordre et les fu-
nérailles ont. continué sans aucun autre in-
cident.
Dans l’aprés midi, on a tenté d’incen-
dier le palais du gouverneur. La situation
est encore grave et les blancs sont mena-
cés, surtout M. Labat. Les élections ont
été ajournées ; les troupes, préies 4 toute
éventualité, sont en nombre suffisant pour
maintenir l’ordre.
€ Courrier des Etats-Unis )
a eR EE NF RR nT
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»
afin quwil y soit de suite rameé-
PASS DTT RRS
2ENSEIGNEMENTS
WETEOROLOGIQUES
es ee
<“Irybservatoire
° BU
de
iat NAIR COLLEGE St-MARTIAL
Dimancue 17 Mal
saromeétre a midi 763,37/™
(minimum 22°,6
form pérature}maximum 490
. ‘moyenne diurne 26°.7
Ciel couvert toute la journée. Orage au
nord ouest vers 1h. et demie de l’aprés-
midi.
Petite pluie inappréciable A 2h. 15.
Couronne lunaire pendant la nuit.
Le barométre reste trés éleveé.
R. BALTENWECK
Flections sénat>riales
Mereredi procha’n auront licu les élec-
tions sénatoriales pour le renouvellement
du tiers du Sénat. Voici les noms des sé-
nateurs sOrtants :
Norp
D. Théodore.
NORD-QUEST
Florian Moise, Champagne, Colas.
ARTIBONITE
Salomon Jn-Baptiste, Robert
Ernest Cinéas.
David,
OUEST
S. Dennis, Baussan, Calixte Lerebours,
Marius Gaston.
SuD
Jules Justin, Sandaire.,
A certe liste, il faut ajouter le nom du
sénateur Viau ( Artibonite ), déeédé, dont
le mandat dewait prendre fin en 1912.
“« Nouveaux Avocats
A Vaudience de ce jour du Tribunal Ci-
vil, ont prété serment les nouveaux licen-
ciés suivants qui ont é:é récemment com-
missionnés avocats: M** Déjean, Edg. Tho-
mas, Daviella et Jh. Duplessy.
— Nos compliments.
Déceés
Les fuaérailles de Marte AMELIE ELvipa
Bisroury décédée hier, 4 4 heures du soir
auront lieu 4 3 heures précises de laprés-
midi,
Le convoi partira de la maison mortuai-
re, sise Avenue Magloire Ambroise Ne 72,
( Champ-de-Mars ) pour se rendre A PE-
glise Metropolitaine.
—-Condoléances 4 la famille Bistoury.
Remerciements
Mr le Sénateur Salomon Jn-Baptiste, ses
enfants et toute sa famille, remercient ses
nombreux amis, particuliérementC. V. Ca-
beche, Libérius L. Philippe et le Gal An-
dré Guillaume délégué du Gouvernement,
de leur concours précieux 4 l’occasion de
la mort prématurée de son fils, ALEXIS
Francois JosepH, décédé aux Gonaives le
samedi 16 de ce mois.
Ils leg prient de croire A leur profonde
reconnaissance.
Départs
Hier est pasti le s/s « Prins-Willem II »
avec les passagers suivants :
Cayes : Felléus St-Firmin, Mr et Mme
Pauléus Sannnon, Mme Alcini Apollon,
Mme John Pélissier, Joseph Moise.
‘Petit Godve: D. Bombace, Vespérini,
Salomon Constantin.
Jérémie . Mlle Aline van Waterschoodt,
Marius Delsoin.
pg ge rt A tN A
Curacao: Mr et Mmé Angélo Perraro et
famille.
St Marc . Georges Prin, Edouard, E.
Kénol, Mme V. Chauvelt, Charles Valen-
tin, Joseph Duclevar, Jean Claude.
a's .
Est parti aussi hier le s/s « President »
avec les passagers suivants pour +
Cayes Per. ‘Thomas fils, Mme Moravia
Morpeau, Mile Morpeau, Georges Séjourne,
Mr Gonzalés, Gal. Thimoléon Théard,
Aline Denery, Mme D. Délienne et 2 en-
fants, Mr et Mme Charles Vigne, E. Léon.
St-Thomas : Arséne Chevry, Valérius
Jeannot, Thibule Déruisseau, Annulus
Guillaume, Paul Bouchereau, Mr et Mme
Léonce Laraque, Jolibois, Riboul, Seymour
Polynice, Sylvestre Polynice, Coutilien
Roy, Biamby, Lamarre, Boisson.
Administration Postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recconmandeées en souffrance
Mrs. R. Bastien, Diquy Buptiste, Diver-
glot Basquinet, Exius Claude ainé, Faustin
Résiac, Cysoi Charles, Océan Gédeon,
Mme
Kafarelli Maignan, Mlle Anacilia Baptiste.
SERVICE EXTERIEUR
Lettres recommandées :n souffrance
Mrs Jrence Breaud, Rudolf Rosy, Frédé-
ric Forsans Mulé, Mme Euranio Jean, Ber-
nadin Moesson, Miles Emilie de Reynal,
Lilian Burke.
Lettres refournées aux expéditeurs
DESTINATAIRES EXpEDITEURS.
Delorme Boyer New York J. Boyer
Constant Edouard « Alvarez Elva
Edm. Craig Guantanamo Montés.
Port-au-Prince, 18 Mai 1908.
Concession de mine
Le Secrétaire d’Etat de l’Intérieur, en
conformité de l’article 21 de la loi sur les
mines, donne avis que Messieurs Justin DE-
jor: & ifonTANES GABRIEL AUGUSTIN ont
présenté au Gorvernement une demande
de concession des mines de cuivre de l’Ar-
rondissement de Port-de-Paix.
Les propriétaires des terrains situés dans
le périmétre défini au Nord par le rivage
de la mer, 4 PEst et 4 ’OQuest par les li-
mites naturelles de LVArrendissement de
Port-de-Paix et au Sud par une ligne coin
cidint avec le 19° 45 de latitude du Nord,
sont invités 4 prGduire, dans un délai d’un
mois a partir du présent avis, au départe-
ment de lIntérieur, toutes observations re-
latives 4 leur droit de propriété.
REE EE ENE,
Son Sourire
Quel parfum discret et délicieusement
troublant, ma chére ...
— Tuen trouveras, chez A DE MaTTEIs
et Co qui renouvellent leur stock.
Nouvelles Elrangeres
Derniéres D épéches
ALGER 15 ~~ La colonne frangaise qui
sous les ordres du G*! Vigy opére en terri-
toire marocain A l’ouest de Voursis de Fi-
guig a eu 13 hommes tués et 65 blessés
ans un violent engagement qu’ellea eu
hier avec des fanatiques marocains.
Le combat a duré presque toute la jour-
née et Bon Denile, la forteresse du mara-
bout Moulai Chassem a été bombardée, 3
officiers frangais se trouvent parmi les tués.
On ditque les pertes des marocains
sont trés élevées.
Cet engagement a été précédé le 13 mai
par un combat dans le voisinage de Riou-
zian qui avait duré toute la journée ; la
colonne composée Winfanterie d
et dartillerie avait chassé | we
dans la direction de Bon Denile
Maprip 15 — Au conseil de cak
sidé par le roi, la récente tixe ine
duite entre zouaves franca; Wt st
pagnols a été discutde ©
déclaré sans importance,
St PiTERsBOURG — Le gal
mandant de la colonne russe de ré
qui opere sur le territoire persan’
Vordre de reprendre sa marche en
de punir les bandits par le fer et pat
Ces Instructioas sont de dé:ruire es
Bes, miais d’épargner les femmes ¢ is
eet
Smarskj
an.s
CuXHAVEN. — Pendant qu'il se ligp
la péche pres de Vile d'Amrum ( ry
nord ) le bateau anzlais « Taurib 9;
capturé et amené 2 Cuxhaven par un
pilleur allemand.
HEeRMOSILLO ( Mexigue ) Le général
renzo Vorros, commandant des trog
VEtat de Sanora a conclu Ia pai r
indiens Yaquis 3 ces derniers ¥iennen
grand nombre 4 Hermouiilo ;
de ye.iis drapeaux > anes en signe de
La plupart Wentre cur sont munis del
armes quils déposcront immeédiae
entre les mains des aucorites.
Paris. ~ Le gouscrnement de Wash
ton a proposé Shanghai et le rer jay
Ig0oy comme lieu et date de reunion d
prochaine conférence internationale dq
laquelle les puissances doivent. firer |
détails de lalcessation de la culture de!
pium sur leurs terroires. Cette cong
ce a pour but d’aider ta Chine dans ag
pression de Vusage de lopium poai
abitants. Le gouvernement francais:
cepté la proposition americaine,
AvBany ( New-York '.— Des seco
de trembiement de terre ont é:é enn
trées par lebureau météorologique de
ville. Elles ont commencé 435 ¢
matin et ne sont terminées qua yn
Les plus fortes secousses ont été rest
43h. 55. |
On croit que le trombiement <4
s'est produit a 4.500 milles au non a
probablement dans [a direction d: Ma
que. !
Rito pe JANEIRO 16. ~ On démez: a
les cercles officiels !a rumeur que #3
sil a intention de vendre plusiess4
navires de guerre actuellement ¢:
truction sur les chantiers anglais.
Parts 16. — Les atfaires étrangied
mentent avoir envoyé un ultimauz!
Turguie la sommant sous peine ie 4
ture diplomatique de reconnaitre ux!
délai de dix jours les droits ess
francais sur les mines Heranclea. Lo?
gociations continuent.
Paris. — Rente frangaise : 96.90
Havre. -- Café Haiti (Cap) 42.5%
Paris. — Le conseil des mimstrs
mit au Président de la République es
cisions prises jeudi et relatives au prot!
budget de 1909. -
Les ministres s’entretinrent ens
prévision de la reprise des trava0t
mentaires au sujet des diflérentes 9°
devant venir en discussion devaat *
Chambres. ae
Le Président de la République 5
décrét nommant le général Lyaoty a
commicsiire du gouvernement 4
ion frontiére marocaine. _,
5 Le conssil a décidé que lim ‘we
revenu serait maintenu en te }
du jour de la Chambre.
Le ministre du Travail ft
projet de loi relatif aux travaux) © ie
et des enfants employés dans i
sements cemmerciaux ainsi 1 gif
projet de loi sur les marchés ono
passés pour ie compte des
ry
SO — - + 2
1 Btablissements publics et de bienfai- BIERE IL. BIERE i
pate. ‘oy télégraphie qu’un com-} La meilleur
énéral Vigy telegrap ite. . 4 illeare, la plus avantay-use
me lieu le 13 4 Boudedib. Apres unlest celle des †P oo
se vi »5 Marocains furent
tres violent, les t 5 GRANDES ASSE a cS
at jioute; nos troupes campérent BRASSERIES REUNIES
» Femplacement ou le combat eut lieu. DE MAXEVILLE
4 an 514-47 a9 Sf *% ~
, jendemain, 1a colonne Vigy reprenait Société aw capit +] de 3.500.009 fes
t. Getle biére est gz - -
marche en avan seule Diere est sans rivale, Brune.
e nous avons eu ’ \ ; }
Dans cet engagement, blessés d Ou Blonde en caisse de 2% litres.
ds dont 3 Officiers et 65 blessés dont On la trou oo
tuss GOW, > de des troupes a été ad- t rowee au vric de G dollars la
oficiers. L’atcitude pe caisse de 9% litres ou au détail.
pireble. ae yy
Le ministre des colonies quitta Konakry| Chez L. de Gassion
yy et arriva le soir 4 Mamou, point ter- ’
igus du chemin de fer Konakry-Niger. A coTé DE Manama G. Serre
| WASHINGTON 16. — Le Sénat avor aus Etau Bar de la Poste, GRAND’RUE
Wd’hui une proposiuon pour l’établisse- Vis-a-vis la Post ah 5
rent d'un Institut national ameéricain a vis ta foste mye BD es AME . ae
iris, Ce projet a pour but ‘d’aider les EEE SOLE EEE muniquant son délicieux par-
et la frateheur du teint, car elle est souveraine
néricains qui étudient les arts et les | oie E R AF fum. Elle conserve [éciat
ences en France. L. LEGAN GE contre le liale, les piqtres Winsectes et les Gruptions de la peau.
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VELOUTER
| E % ta peau du vicage et dos maine
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i3 4 -@Reluser les Emitationsd
Na NF NF ed
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Ala Métropole
adoucit ’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
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is 16.— Dans les milieux officiels ——
_ sans bismuth, invisible, adhé-
eut obtenir confirmation de la nou- |
a rente, impalpable, préparée
lede Tanger venue par Berlin que le CORDONNERIE. LA spécialement pour les person
ral Bagdani, commandant en chef de ; ialemet é yn-
ee du Sultan Abdel-Aziz, a proclamé =, SH PE mits Saceatan San, nes qui veulent avoir un teint
fulai Hafid sultan du Maroc en_ place 42, Rue des Fronts-Forts aréprochable ; son paifura Perini, son veloute’ ont econtribué a faire d’elle,
Ja Favorite
; des Poudres de
CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE a eb
ysultan Iégitime et que la moitié de son
mée s'est jointe aux troupes du sultant X base de Créme Simon,
prepare selon les principes
“Orn es
foulai Hafid et que l’aulre moiué s'est Promptitude et soin aux comman- LE : ‘at, Sy E lore cep - hyoi
nfute. des tant ici qwen province. nick ¥ p re ee EY: los pHs SC] upuleux de Phy giéne
On ajoute peu de foid cette nouvelle} Ghaussures de Dame forme et tra- ° posstte a un certain degre
toutes les qualii¢s bienufaisaates et préservatrices de la Creme Simon , il
on fait remarquer que depuis que les vail toujours tout ce qu'il y a de plus
proyés de Moutai Hafid sont en Allema | POUVeaUX.
ne, des nouvelles inexactes sur le Maroc Formes américaine et francaise pour
est particuligrement recommandé pour !a Toilette des enfants et pour les,
dames dont la peau est délicate.
tent constamment de Berlin. Messieurs ; élégantes et commodes. Agence Géneérals et Dépot pour Haiti
Paris 16. - Le comité d’organisation de our les enfants le plusa l’aise - .
Hath tos . - “N #
course New-York-Paris a regu de Milan| . Travail solide exécuté avec la Métropole
nouvelle officielle que la société Motori des peaux de premiéremarque. MAISON JULES LAVILLE
st fetirait sa voiture de la course A Vla- Assurance de grand rabais. G2, Rue du Magasin de PKtat, 98
; 5 - . . wp ’ eo . me Rubs «
rostock. PAtes, Cirages et Liquides ——— ee
{le marduis de Dion a aussi annoncé Of- | cxseseee ee RT PeRPIAR I
fiellement qu'il retiraitsa voiture de la Cordonnerie Nouvelle AT T EN] ION |
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