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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00333
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 13, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiéme Année, N. 337. PORT-AU-PRINCE ( Haitt} Mercredi, 13 Mai 1908
QUOTIDIE
TABONNEMENTS © oT
| DIRECTEUR: LE NUMERO 4 () ceNTIMES
AR uois Une Gourde D’avaNce Clément Magloire, |
ae a Les abonnements partent du re? et du 15 de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ee eee
45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Frais de poste en sus.
‘Pour tout ce qui concerns ’VAaministration dw Journal.
vrecnnemast : PE EES AEA TL Ts TEES Te LET ES Dh MOINS SSSI AEC NE Saar en ms “men vw
nas
adresser & Stonsieur Arthur ISIDCRE, 45. Rae Roux ca Bonne-Foi.
ay,
i ATT] KT | | Ni : I A \ (* 9 ETR wan ‘tures dEtat protestent ; en vain une /rapides de Boussa méme ; on va plus
mad d JGIVE Geo Al J \ ad CommMission est-elle nommeée en vue; loin encore, et Pon conquiert le Bor-
— .de ne conseevra ai Soudan que les; gou.
LENTR []e RN \ RIQUE 1) aN rR \N rata ose By ANGERS, de reduire neon Entre temps on avuit brisé la puis*
ui Wot iy AAP PEENUE, US PA: NUAIS (Ge la colenne Ge ravitailement, de! sunce des Dahoméens et fait leur roi
— : ‘placer, au point de vue politique, le’ pyjsonnier. Les souverains indigénes
commandantsupérienr sous les ordres | 59,1 parlout chassés ; nous détrénons la
II du souvernenr. ‘ Etienne, dans Ses naba du Mossi, nous traquons Ahma-
: IS * Cr ‘'€ ‘ " . ; IAGO 2 ; : ale
lion francaise en Atvique part de} buat cl que nous avions observée jus-| 4 la suite de Samory. M. Jamais altos vovaumes du \Gourma, du Gon.
convention du 5 Aout 1890 que nous | qu’en 1890. |beau affirmer qu’iln’y aura désor- rouns? et de ‘Boussa : nous "aisons fuir
is va feconnalire a fa Krance; « Elie nous avait vain Vamitié et)mais plus de guerra au Soudan ; 13-| donc la brousse le roi du Borgou
min suse possessions, pour s arre~|Valliancs d’Ahmadsu, de Tiéba, de Sa-|bas, dans les hautes vallées du Séné- | : cA t d 4898 nous
- nériode Paso eet donner a mory et du,souverain du Ditiguiray.|gal_ et du Niger, les instructions, les u commencement de ,
| : Nous vivions en paix avec ces poten-;t7 :ctions méme du département des
nous tournons contre Babemda, le suc-
aire, et le lecteur va voir si elle est] tats indigénes, et, Vavenir Giant a Colonies sont peu écoutdées. E’élan est|CCsseur de Tieba, nous incendions sa
fisamment justifiée.
ment nous, nous n’avions qu’a laiss-r le|donné d’ailleurs, et la guerre conti. | Cpitale, et, lui tué, nous annexons ses
ll serait raisonnable de penser que temps faire son weavre. Quelques eon-| nue de plus belle ‘Etats A part Sumory, ce roi vagabond
smillions de kilometres carrés pos- ve aan se edees Cal plus ' ° ‘dont les Etats se déplacent sans cesse,
déssans contestation par les Fran- il we.ciste plus en face de nous un po-
is COnstituaient un erupire colonial lentat négre qut ose lever la téte. Tout
sez €lendu pour qu'un neuple, aus- acédi#a4 nos armes. Tout se tait.
taines @hommes suffisaient & main-; « Les opérations ne son! pas meme
tenir | Ordre dans cet immense einpi-: interrompues en 4892. Samory est
re et le bu’g-t losal ne s’¢levait pas! ponrehassé etobligé de quitter ses Eluts,
a ilap Adeux cont mille francs. On pouvail Mais if se dérobe, toujours insaisissa-iy | Lo .
enclin ailleurs qae le peuple se croire revenu aux fragitions ef xux ple. I ne quifte une conirée aquepour Nous sommes complétement les mal
ancais 4 traiter les antres de rapa- dé a Coe Die. AT ne quite une coniree quey tres dans la vallée du moyen Niger. »
, put ne penser qua s’y im lanier procédés des grands siecies coloui- aller s'implanter dins une autre. Re- ,
’ é asy CY, | a: ts da na Have °e ogiayvae ita ah. s walldae de Micar enr ta! —
Sovsdurant quelque, temps. E5 une. poignse uommios eh press onthe Hee Seanecieas oui de MATYAS TI
rau et ava en ne perdant pas! sans argent, la France dominait dans | Sierra-Leone dans le ‘nord de la Ré-: ay if S DPYRRS
tla constitution aset > de réali-ljes meilleures parties des trois con-! publiquede Libéria, il se taille un em- sf Ls
ire colonial s’étendart cdo ses cos. tinents et s’y faisait.aimer des indi- ;pive dans Vhinterland de la céte d’l- | _
Psions ~méditerranéennes prolon genes. >» , | Youre. _— ere ne =
bes sur le Niger moyen et le lac Non, de pareils procédés ne sont, « C'est alors que, trouvant que les, RENSEIGNEMENTS
chad jusqu’au fond du Golfe de Gui-| P@? applicables aux Neégres ; il ne fal-' difficultés avec lesquelles nous nous ; METEOROLOGIQUES
Fer, cest-a-dire « la réunion de lait pas tant de maniéres et vous allez' débattons ne sont pas assez considé- |
Pilgérie, du Sénégal, da la céte ay-| Vol’ comment la France républicaine pables, le licutenant de vaissean Boi-| _—— ;
bre et du littoral dahoméen cn un | ct généreuse fit de 1890 a 1898, la con- teux et, aprés lui, le colone! Boonier| CMbservatoire
bw bloe», il edt été facile Ala Fran-| Gucte definitive de sa colonie ouest-| vont occuper, sans en avoir regu l’or-| ot
Pde prendre son temps dune exten- africaine. Pour me mettre a Pabri de! dre, Tombonctou, élargissant ainsi ; . _
of Méthodique de proche en pro. toute suspicion dans la narration des|q’yne maniére démesurée le thédtre; SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Fe; dénuée de violences inutiles et faits et dans le langage, je cede la pa-| des opérations et le territoire d’occu- _
aveurs moins dispendieuse que la role a l’écrivain francais déja cité: pation dans la vallée du haut Niger.
a eliiqueuse dans laquelle elle] _« Au commencement d’Avril 1890,| « Tombonctou Ini-méme, qui de- Marpi 12 Mal
Mais te Ségou est pris, Ahmadouw ba‘tu, et. le | vrait étre, aux yeux des p!us exigeans, | Paromeéetre A midi 763 ,63/™
; at faut compter avec l’inaptita-|colonel Archinard entre le 1% Jauvier |leterme de ces étonnantes aventures, | (minimam 21°,0
* wen lente et pacifique que|a Niaro, capitale des Etats de ce der-/n’et plus qu’une étape est qu'un jalon Tem pérature)maximum 34° 6
temnays Vue étre caractéristique|nier. Son royaume est diviseé ; nne | dans une marche toujours en, avant. | moyenne diurne 25°,8
P col pérament francais en matiére|partie est donnée A un_ indigéne, : De cette ville et de Ségou on rayonne ,
wn Snisation surtoct. autre 4un ancien employé des pos- sur Ja rive droite du Niger: on occu. Ciel nuageux dans la matinée_
it thes, crit Rouire, il n’est guére|tes au Sénégal. Oa jone au Waiwick pe Bandiagara, le Yatenga, puis le. Vers 2 h. de l'apres midi, pluie et orage
" ux qu’on ett pu avec du cal-|et lon fait et défait des rois. Mossi, le Gonrounsi, le tiptako ; on au SE et au S. |
du Sang-froid. et ap de aly . hmad atlaque i pénétre au Gourma, et le comman-: A 5 h 20 pluie et orage sur la ville.
Fatience gn; 2 un peu de cet- « Aprés Ahmadou, on sattaque a Dest -e s'installe A Sai sur le | Petites ondées 4 plusieurs reprises pen-
8 Telations i, est nécessaire dans|Samory, et l’on entame contre lui dant Des von attol vant cinei le rint dant la nuit. Total ie omy Pp
fs, haintenin | (°° peeuples primi-lune guerre d extermination. Apres In Neen ind & ers possessions. suri. Les éclairs ont duré jsquu’s ah. du ma
les indi OS bonnes relations|conquéte de la rive gauche, on veut CXF " -~
igéne . . -oite: ‘. larive gauche du fleuve. . tin.
Ment et Benes, étendre progres-|la conquéte de larive droite du Ni-, g varrat ‘a d’aill Le barométre agité pendant Ia soirée,
nea cnt /ayonnement notre|ger. Bissandougou, capitale de Samo | « On ne sarréte pas a dvailleurs. | reste tres élevé
Dn, Cage usclider notre domina-|ry, est incendiée en 1891. On descend le Niger, et’ en aval de.
Cette Ij « En vain, & Paris, les sous-secré-'Sai, on s’établit 4 Ilo, 4 Gomba, aux: R. BALTENWECK
ene de conduite si
Senat
Hier, le grand Corps aprés avoir pris
connaissance de sa correspondance et sanc-
tionné le dernier procés verbal, a renou-
velé son bureau pour le deuxitme mois de
la session. Le méme a été maintenu. Ce
sont les sénateurs S. Archer, président ;
Diogéne Lerebours ¢3 Théodore, ler et
2me secrétaires
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 12 Mai 1908.
Le Tribunal, sous la présidence de Mr le.
vice-Président Ernest Bonhomme, prend
siége A dix heures et demie du matin et
prononce l’arrét qui casse et annule le ju-
gement du Tribunal civil du Cap-Haitien
en date du 31 Janvier 1907, contradictoire-
ment rendu, sur appel, entre Milford Bien-
Aimé contre Nativida Jn-Bapuste et Locéan
Jn-Bantiste ;— renvoie lVaffaire au Tribu |
nal civil de Port-de-Paix, en ses atiribu- |
tions d’appel ; ete.
La section civile fait place aux sections
réunies, présidées par Mr le Président H.
Lechaud pourentendre définitivement laf: |
faire de J. D. Metzger & Co contre tes!
époux Vabre. — |
M* Etienne Mathon a la parole pour dé-:
velopper ses moyens de défense. |
Le Ministére Pub'ic, Mr Luc Dominique, |
conclut au rejet du pourvoi.
La section civile reprend siége ; entend |
a |
|
‘Vattaire du sieur Enivin Stéphen contre
les époux H. Etienne.
Le Rapporteur, Mr le juge Baron, lit
son rapport.—
Me J. Adhémar Auguste, l’un des avo-
cats des défendeurs, est entendu en ses ob -
servations.
Vu Vheure avancée le
la continuation de Vaffaire 4
jeudi prochain.
Le siége est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 12 Mai 1908
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome assisié du Substitut A Montas
a rendu le jugement suivant:
— Celui qui déclaure que le regu) remit
an sieur Claude par ia dame Caroline Fon-
Tribunal renvoie
audience de
tus n’est pas un regu de dépot mas bien | piication
un regu de prét dargent, dic qu'il wechet | facititer
pas d’ordonner Vinterrogatoire des faits ct
articles ni d’ordonner la comparution per-
sOnnelle des parties et leur ordonne de
plaider le fond.
Affaires toujours en continuation pour Mar-
di prochain.
sise Grand-Rue ou Républicaine, No. 160,
pour se rendre 4 |Eglise Métropolitaine.
*
*
Les funéraillesde Maurie Thérésa Vignelte,
décédée hier & 5 heures du soir auront heu
cet aprés-midi. Le s-rvice funcbre sera ce-
lébré & Ja Cathédrale.
Nos condoléances aux familles Dejoie et
de Valenton.
AYTTIVAgGES
Ce matun est entré le Steamer ¢Priesi-
dent » avec les passigers suivants venant
de :
Azua: Mr L Mayard.
Jacmel . FE. Devinie.
Cayes: Ch. Dennery et servant.
Macoris : C. Soufran et 2 enfan’s.
Est entré aussi le + Ferdinand de Les-
seps» venant des Gonaives avec les passa-
gers suivants ! _
Abbé Le Serre, Mlle Claudia Barbot,
Salim Jean, Marcel Débrosse; Mr J. S. D
plessy, E Robert. Louis Daplessy, Mile
Lydia, Indiana, et Cliire Lamothe, Géne-
ral Toute Bon.
Petit Godye: Mme Philémon Rigaud,
Elie Lamothe, Pére Picot, Mr et Mme O.
Cavé, Mile Cirmei, Marcelle, Francine,
Germaine, Magdeleine, Féliciane, Anita et
Orélia Cavé, D. Bombace, Mlle Elida
Mérentier et enfant. Mme I.sa Babonne,
Salomon Constantin,Justin Staco, Armand
Monosict.
Est eutré aussi le steamer « Bolivia »
avec les passagers suivants venant de:
Hamburg: Mr Burei. .
Cap-Haitien : Altagrace Faustin, Revinia
Hyppolize, V. Alexis.
L,ETUDE
SUR LE
z “_ «ey @
Tempérament Haitien
A
© Le livre intituls « Etude sur le tem-
rament haitien » n’est pas une nou.
veauté pour la iibrairie haitiennue ;
Pauteur loi-meme, M. Auguste Magloi-
re a pris soinde le dire. Le journal
le Matin «a eu la primeur de cette pu-
at c'est, sans doute, pour en
la conservation dans I-s bi-
biiotheques qguwil a mis en volume
les articles purus dans ce quotidien.
M. Auguste Magloire s’est misa
a A ne orca pi te
+ Nene
étudier le redoutable prob'éme de no-|
tre régénération sociale en s’inspirant
des idées d’Edmond Demoiins ei il ne
1} . Me Gantre lee cansarte . ) vo
— Lycius Hyppoute contre les consorts | nous déplait pas de voir que cet émi-
Allen.
— Cazeau Nounoute contre Heléna Jo-
seph.
Puis a enrendu les atiires suivantes.
— Raymond ainé ( personnelle ) contre
Edouard Desroches ( Détaut ).
— Rénélus Pierre Michel et C.
contre Ulysse Potesse ( Défaut )
— Mme Veuve Maignan contre les sieurs
Arnoux ( Défaut )
— Salim Francois centre Salomon Dac-
carett( contradictoire ).
— Ed. Adam contre Madame Stanis!as
Gauthier ( Détaut ).
— Bloind Addlad
sier.
« Affaire entamée renvoyée a mardi prochain.
—A. Guilloux frére ainé contre Clément
Magloire.
Le siége est levé.
Déceés
Nous apprenons la mort de Marie Jo-
seph Georges Deéjoie, décédé A la Croix-des-
Bouquets, hier, 4 8 heures du matin.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui, a
3 heures de l’aprés-midi.
Le convoi partirade la maison mortuaire
Jean
contre Marius Duro-
nent écouomiste fait 6cole chez nous,
étant nous-méme fonciérement parti-| de maisons se sont écroulées dans les vil- prestation
san de l'éducation anglo-saxonne pour
les Haitiens au lien du systéine cépri-
mant de Péducation francaise. Son
livre dépasse tout ce qui aétéécrit jus-
qu'ici sur Je méme sujet par rapport
a Haiti et nous devons savoir gré a
Vauteur d’avoir signalé le ma! et in-
diqué le reméde. Entrainé par les dé-
ductions de ses observations, il pro-
clame qu’en Haiti comme en France,
les fonctions tes plus recherchées
sont les fonctions publiques, les em-
plois administratifs et bureaucrati-
ues.
« C’est la Vhéritage le plus clair qu’a'
« laissé aux Haitiens leur ancisnoe
« métropote et cet hérifage est rui-
qneux plutot qu’il ne rend prospetre.
N?
« C’est a lui que nous d:vons
« nos Maux presque sans exception.
« C’est lui qui crée chez nous lavil-
« lissement des caractéres, le mépris
« du travail, une démocratie scandi-
«leuse et absolument nuisible aux
« intéréts nationaux, méme A lintérét
{
de la relizion laissé par les Frangals.
tous:
a
exclusivement politiqu
dit des métiers manuels, 1 a e
ment dans ignorance primitive, l’i-
gnorance des choses rurales et en-
fin ce pli fatal laissé en nous par
Phabitude funeste de n’avoir jJamats
regardé les choses qu’avec les sen-
timents frangais et jamais avec le
notre propre: organisation de nos
pouvoirs publics et de nos consti-
tutions civiles, régimes de gouverne-
ment, organisation de lenseigne-
ment national, la direction’ générale
de notre mentalité et jusqu’a nos lo-
téréts politiques extérieurs.
« Est-ce bien notre ctempérament »
qui nous a valu‘tout cela cu n’est-
ce pas plutdt tout cela qui nous vaut
davoir acquis ce tempérameat. Pre-
nons varde! » Nous regrettons que
Vauteur wit passé sous silence laction
Is, Pattarde-
R
Comme reméde, il propose de chan
ger le plus totuleinent possible de ré-
gime en substituant, tant dans notre
enseivnement que dans notre vie na-
tionale, les méthodes particularistes
aux métholes communautaires.
Lvessai est, ma foi, bon a tenter ;
car, apres un siecle d’application du
dernier systtme qui ma pu dévelop-
per en nous ateun carastére, sinon
qwun f@mperain-nt abatardi, il imM-
porte des» lemander si récllement
Hoya plas iien a faire et si te salut
social nerésid; pis duns lz systeme
angio-sixen, e@’est-a-dire, porticularis-
te ou self-help. Ce livre est a lire. Nous
mid titalion de
hommes
le reecommandons a la
nos pédagogues et de unos
d’Etat.
D. L..
Derniéres Dé péches
MapriD t=— Le grand marché connu
sous le nom de « Las americas » si fré
.quente par Iles antiqnaires a été presque
enticrement deiruit aujourd hui par un in-
cendie. Les tlimmes ont également con
sommé deux cents cabanes en bois dans
i lesquelles logeaient trois cents familles.
| Colles ci se trouvent maintenant sans abri
| et Sans ressources.
Carana ( Sicile ). - Un grand nombre
{
{
{
1
lages de Milione d’Ammalati de Gruzzi et
‘de Mortaro. Les autorités organisent des
secours. Personne n’a été tué.
Aujourd’hui l’Etna a recommencé a vo-
mir d’épais nuages de fumée. Un_ torrent
ide lave s'échappe du cratére principal.
| LoxKio. — Les automobilistes américains
/ qui prennent part 4 la course New-York-
: Paris sont arrivés ici hier. Ils sont partis
ce tratin pour Vladivostock. Les automo-
bilistes disent qu’ils ont une avance de
1.200 milles sur leurs concurrents.
| WasHincron.— La Chambre des repré-
| Sen:anis a adopté avec les amendements; du
, Senat le projet de loi interdisant les pris
}
i
de courses dans le district “colombia.
| Profitant de leur sejour aux Etats-Unis
Fou ils viennent étudier lorganisation de
larmeée américaine, le Général Pino Guer-
ra, commandant en chef de l’armée cubai-
;ne, le Commandant Marti et le Capitaine
; Londro, commandant de la Batterie de mi-
trailleuses de l’armée cubaine, ont rendu
| Visite ce matin 4 M. Oliver, qui en l’ab-
sence de M. Taft, fait fonction de Seeré-
9, le discré-/taire de la guerre et
au génd
d’Etat major de l’armée cera
Maprip.— Le prince des Asturi ‘]
To mat 1907, a été inseri: aujoudhe
les roles de l’armée €spagnole. Ly nh
nie aeu lieu dans la chapelle ro oy
Le petit prince portait I uniforme i :
ple soldat du régiment du to; 5 aH
("est la reine elle-méme qui ae
Vautel ot ila prété le serment militg
Le secrétaire Guerra et ses collg tts
scront deux mois A l’école offen
as ) aprés qua)
?
Fort Leavenworth ( Kins
iront assister aux manceuvres des at
franca’se et allemande. a
On croit que ces officiers seront de
tour 4 Cuba au mois d’6ctobre proc,
[ls y recru:eroni Varmée cubaine quis
vra etre enticrement organisée ay mos
février au moment du rétablissement &
République cubiine.
PANAMA LI. Depuis sonartivée icile
crétaire Taft n’a cessé d’éire en confit
avec le président Amador, le secrétain:
atfiires cirangéres, M. Arieb, M. Arangy,
minintre de Panama 4 Washington, |
Squiers, ministre des Etats-Unis 4 Py
et M. William Nelson Cromwell, leg
seiller légal de la commission du Cy
Ces messieurs se sont entretenus de 9
breuses ques’ions concernant les trait
Von désire voir négocier eatre la Coy
bie, les Etats-Unis ct la Républiga:
Panaina.
EKATERINASLAVA (Russie) 12.— Ly
souniers internés dans la prison da g
vernement se sont inutinds et a Paid
bombes ont tenté d’en faire sauter lesg
railles. Leur tentative a échoué. Un
nombre d’entre eux ont été tués cal!
sés par les gardes.
SaInT-PETERsBouRG. — I! est am
que le roi Pierre de Serbie se renday
chainement 4 Saint-Pétersbourg obil
vera le rs mai; il y séjournera we!
maine.
Mexico. — Les agissements belligs
des indiens continuent a inquiéter leg
vernement. .
LisBonne.—La conclusion du traitd
b:trage entre les Etats Unis et le Port
a produit une bonne impression de
pays.
ae
ed ena TOE
Tri bune du « Matin
ADRESSE
De V Arrondissement de Léogin
aS. E. le Président @ Hail
Président,
A Voceasion de la date de ti
de serm2nt constitalioml
la population de PArroadissea
Léogane est heureuse de venit !
|présenter ses respeciueuses oT
tious, et Vous renoaveler, une 1
core, l’e- pression de sou inallérae
délité et de son dévouement a."
Gouvernement. | a
Nous ne pouvons @ chaque anu
saire de Votre avénement 4 lap ve
Magistrature de |’Etat, nous em
de méler le souvenir des circonte
mémorables dans lesquelles scat
cet événement décisif pout /¢ ‘a!
et VPavenirt de notre Paints -
méme que le pays tout ors ii
puisons de nouveaux @ renin
tueuse reconnaissance a
Votre Excellence. 4 aad
De vrai3 patriotes peuvent
fet, rappeler, sans frémair ne
des voeux fervents pour quis i
produisent plus dans le cour
histoira, les maux O'
laient, a ce moment ol
malheureux pays | Une !
SS
proie aur
3 a ae . .
plies Or ambition du pouvolt su
at representation nationtle di-
im ame et incapable de se
?
. m i | :
ite “actor sur le choix d’nn chef;/son profond respect.
f _ . > : . . ;
| ve oe enfin aitoyer 5 pane (Suivent les signatures ).
a jes autres les citoyens dune
nD t mattant en péril users
.. rapublique, & . :
me repu ah ‘la noire joune nallo-
jtg pur suite de la réyrobatioa una
; puissances SE ae ryontion
ot ‘Jao prise d interve :
al 10g spectacle présenté par
; supe hailien a Vheure de votre pa-
jotique apparition. a
Yous étes alors arrive Président, et
igre venue & ramend le calme et la
pncurde dans les esprits et les cceurs
qdenouant une des crises les plus pe-
ieuses, pour son autonomie que le
3 ait jamais traversces. Guides par
otra sagess2 et Votre experience, la
ion peut avjourd ha étre fiere, en
aportant ses regards en arriére du che-
in parcouru a Pabri de la tutelle pre-
eyante de Votre Excellence. Das cu-
vas 6clatantes et nombreuses jalonnent
nroute, qui altestent Votre meritoire
nucide tenir les promesses faites par
‘usau Pays et les energepies et pour-
Sérants efforts déployss dans la mire
he invincible vers de meilleures des-
inées,
H Lacilébration du centenaire de notie
independance, prélulant par Pexalta-
Kon de la fierlé nationale et de la wran-
fear de notre origine politique, a Votre
lotention, depuis réalisée, de remetire
hux mains de Pélémentbiadigene la preé-
roadérance dans son propre pays, dont
le coupable aveuglement des ailminis-
tions précédentes avait été sur le
point de le faire déchoir 4 peu prés en-
iirement; larestauralion de nos finances
btle releveme t du crédit de la Nation
prune administration sévere et sage,
i guerre ouverte aux abus et aux pré-
Farications, et la fidélité aux eng.ge-
tents souscrits par la République ; ac:
taissenent de notre vichzsse écononii-
Aue gave A Vélan vigoureux imprimeé a
Hagiculturejeau commerce et a Pindus
Ire, par la creation de nombreuses voles
berrées et exploitation de nos mines ;
es encouragements accordeés 4 linstruc-
lion publique et aux arts; enfia la
Consteration apporlée au prestige hti-
Hen 4’ Etranger par acces d’Htiti au
dernier congrés de |i paix.
_ Ea voila deja assez pour assurer a
tre Excellence Vesti:ne et le respect
ela postérité dans le recul des ages
aturs et la reconnaissance acluelie de
pes wuministrés. Ceux de PArroudisse-
ment de Léogane se font le devoir, eu
eo eanel auniversaire, de Vous en
méme tem aut respectueusement, en
de Votre kL. ik bienveillant souvenir
ler avait ae lence la promesse qu’Elle
tet sur la Ror ftlen sujet d'un pont a je-
cet ien pouil onne aux portes de leur
arividre des cays d eniiguement de
‘9 sécurité deg cultures indispensapies 3
8, dua cultures régionales, en-
iat Grandad, télégraphiyue a établir
'Vour a vesser ve; Ils sont heureux de
lations ot tenet terminant Jaucs fdli-
Waintien du i remerciements pour le
Xcellence 4 enant place par Votre
issidére, oak tele, le général M. M.
83 con duite L use de la rectitude de
igente, de « son administration in- s .
ft de gon d son zéle, de son activilé| doux ne peuvent sy soustrre. ‘ours
‘Votre Gouven ovement infatigable a} Nous ne donnons pas de cotes aujour-
U8 on plus a ment qu’il faitaimer de|d’hui pour les cafés Haiti, parce que
ans son commandement. | transactions sonttrop pea importantes pour
REVUE COMMER Cale
DE LA
Maison Haag Fréres
DU HAVRE
— an
14 Avril 1908.
Café.— Les semaines se succédent et
se ressemblent. Un calme plat conti-
nue, sans changement pour ce qui concer-
ne le marché A terme, avec une tendance
de baisse pour le café disponible, notam-
ment pour les sortes de Haiti. La campa-
gne de baisse a tait trés mauvaise impres-
sion a Vintérieur, et si elle n’a pas entrai-
né une offre 4 terme, ce qui est encore
heureux, elle a réduit la demande au mini-
mum pour le disponible.
_ Liarme que lesbaissiers emploient de pré-
ference est le mensonge ; qu'il soit raide
et inveaisemblible, il en reste toujours
quelque chose. Ainsi les estimations de la
récolte actuelle ont été élevées de 2 mil-
lions dernierement, sans raisons plausi-
bles, de méme qu’on a promis une récol-
te extraordinaire pour 1908/09, sous la foi
de quelques correspondants 4 qui on avait
fait la legon. Les démentis aussitét donnés
sont restés sans effet. On ne veut pas de
hausse, niméme un maintien des prix.
Personne n’a de stok ; pourquoi ne se ran-
gerait-on pas du cd:é de ceux qui promet-
tent le bon marché a bref délai? .
La campane contre la valorisation con-
tinue aussi de plus belle. Il faut seule-
ment s’étonner qu'il y ait encore des
« poires » pour croire au krach si souvent
prédit. Evidemment, |’écroulement de V’o-
pération haussiére du gouvernement de Sao-
Paulo plairait 4 beaucoup. On y tient
donc, et on pérore 4 son propos, bien
que chacun soit convaincu que ce krach
ne viendra pas. Mais 1s~ consomma‘ion
proprement dite, qui touche 4 l'article en
achetant quelques sacs 4 la fois, a une au-
tre mentalité. Elle prend pour vérité abso-
lue tout ce qu’on lui raconte, surtout $1
cela vient d’un port de mer. C'est. pour-
quoi nous disons plus haut qu'il reste
quelque chose de tout mensonge lance
contre la hausse du café.
Voici nos prix de terme -
Avril fc. 41-75, Mai fr. 41.75, Juiller |
fr. 41.25, Sept. fr. 41, Déc. fr. 41, Mars |
fr. 41. |
La statistique du mois de Mars est de,
nouveau tout d fait satisfaisinte. La dimi-
pution du stock mondial est encore accen-
tuée, et compare 16 012 090 5Sa°s d 15.
g5.000 sacs soit en moins une différence
de 553.000 sacs contre une augmen-
tation de 277.000 sacs en 1907, une dimi-
nution de 535-000 sacs en 1906et une dimi-
nutionde 293.000 sacs en 1905.
Cependant les cafés doux ont augmenté
cette année de 98 000 sacs, alors qu’ils
avaient diminué en 1907 de 11.000 sacs.
Pour le café Haiti qui nous occupe tout
spécialement, cette augmentation des sor-
tes auxiliaires est fort compromettante ;
elle augmente la lourdeur qui régne dans
Particle et les sortes comprises dans les cates
passio 1s politiques Vy s2 population de Arrondissement de {entrainer I’échelle des valeurs Aussi exis-
ranarchie ; | es | varuk qu'elle rexptession cordiale des|te-.-il, en dehors de quelques vendeurs 4| autre provenance d’Haiti avec une prime
lion de Votre Oa pour la consrrva-| tout prix, des maisons qui tachent de sou- de 3 fr.
prie da réer BS , aus existence, Vous |tenir le marché et qui quelquefois y réus-
gréer, Président, Phommayg: de | sissent. A cété de ventes a trés bon marché | ces cafés seront assimilés au Santos 4 par-
nous en cotons i i ly ee
derniate fois, et avneme A gr ie eeere, tir du good, et jouiront de la méme plus-
ment plus clevés. On a pu faire ces bon-
nes realisations toutesles foisque Vintérieur | jy Jigudes ci-dessus. Tovt café classant aU-
tére : , -* a oo ° .
qu'il ee erdre. lot, cest-t-dire lors- | @essous du good sera refusé. L’arbitrage
Disons qu’on a fait des Gorsives trie
Herrmann és beaux a fr. 56, mais au.si
d’autres lots a fr. 57. On a aussi connu des
ventes de cafés machiné épierré 4 fr. 47,
comme 3 fr. 49 d s Jacmel nature 4 fr. 46/
45 1/2, Capa fr. 43. En tout cas, il ré-
gne une grande irrégularité concernant les
valeurs du Haiti, par le fait méme que
quelques receveurs de consignations, bais-|le triage soit exccssivement bien fait.
siers par contagion, n’ont pas confiance
dans l'avenir ct vendent a tout prix.
Contrat ne 2 tri¢
/50 25 ; six derniers, fr. 51.25.
A partir du premier Avril 1909, on aura
ict) un marché a terme sur une base _. élar- DE
gie. On admetira a la livraison les cafés
Haiti triés dans le pays d’origine.
Voici les conditions :
« Haiti triés :
» (a) des Gonaives ou de St-Marc, avec
une prime de rt frances.
« b) du Cap-Haitien, Jacmel, Petit-Goa- Hieurés:
ve, Miragoane et Port-au-Prince, avec un€} archives de Mes. Madiou, Servincent, Car-
ne de 8 fr.
» (c) Cayes, Jérémie et Aquin ou toute
» En outre, au point de vue du triage.
value de classemeut que ‘les Santos, indé-
pentamment des primes de provenances
de ces cafés sera fait sur échantillons pré-
levés en détail par les Docks-Entrepots.
t Les pierres seront réfactionnées sous
une franchise de 10 décas par sac. Les
Haiti triés contenant plus dae
400 grammes de pierres par
50 kilos seront refuses. »
Pour etre fivrables, il faudrait donc que
La fin a demain
rapprochés, fr. 50.-
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peuxiéme Année, N. 337. PORT-AU-PRINCE ( Haitt} Mercredi, 13 Mai 1908
QUOTIDIE
TABONNEMENTS © oT
| DIRECTEUR: LE NUMERO 4 () ceNTIMES
AR uois Une Gourde D’avaNce Clément Magloire, |
ae a Les abonnements partent du re? et du 15 de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
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45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Frais de poste en sus.
‘Pour tout ce qui concerns ’VAaministration dw Journal.
vrecnnemast : PE EES AEA TL Ts TEES Te LET ES Dh MOINS SSSI AEC NE Saar en ms “men vw
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i ATT] KT | | Ni : I A \ (* 9 ETR wan ‘tures dEtat protestent ; en vain une /rapides de Boussa méme ; on va plus
mad d JGIVE Geo Al J \ ad CommMission est-elle nommeée en vue; loin encore, et Pon conquiert le Bor-
— .de ne conseevra ai Soudan que les; gou.
LENTR []e RN \ RIQUE 1) aN rR \N rata ose By ANGERS, de reduire neon Entre temps on avuit brisé la puis*
ui Wot iy AAP PEENUE, US PA: NUAIS (Ge la colenne Ge ravitailement, de! sunce des Dahoméens et fait leur roi
— : ‘placer, au point de vue politique, le’ pyjsonnier. Les souverains indigénes
commandantsupérienr sous les ordres | 59,1 parlout chassés ; nous détrénons la
II du souvernenr. ‘ Etienne, dans Ses naba du Mossi, nous traquons Ahma-
: IS * Cr ‘'€ ‘ " . ; IAGO 2 ; : ale
lion francaise en Atvique part de} buat cl que nous avions observée jus-| 4 la suite de Samory. M. Jamais altos vovaumes du \Gourma, du Gon.
convention du 5 Aout 1890 que nous | qu’en 1890. |beau affirmer qu’iln’y aura désor- rouns? et de ‘Boussa : nous "aisons fuir
is va feconnalire a fa Krance; « Elie nous avait vain Vamitié et)mais plus de guerra au Soudan ; 13-| donc la brousse le roi du Borgou
min suse possessions, pour s arre~|Valliancs d’Ahmadsu, de Tiéba, de Sa-|bas, dans les hautes vallées du Séné- | : cA t d 4898 nous
- nériode Paso eet donner a mory et du,souverain du Ditiguiray.|gal_ et du Niger, les instructions, les u commencement de ,
| : Nous vivions en paix avec ces poten-;t7 :ctions méme du département des
nous tournons contre Babemda, le suc-
aire, et le lecteur va voir si elle est] tats indigénes, et, Vavenir Giant a Colonies sont peu écoutdées. E’élan est|CCsseur de Tieba, nous incendions sa
fisamment justifiée.
ment nous, nous n’avions qu’a laiss-r le|donné d’ailleurs, et la guerre conti. | Cpitale, et, lui tué, nous annexons ses
ll serait raisonnable de penser que temps faire son weavre. Quelques eon-| nue de plus belle ‘Etats A part Sumory, ce roi vagabond
smillions de kilometres carrés pos- ve aan se edees Cal plus ' ° ‘dont les Etats se déplacent sans cesse,
déssans contestation par les Fran- il we.ciste plus en face de nous un po-
is COnstituaient un erupire colonial lentat négre qut ose lever la téte. Tout
sez €lendu pour qu'un neuple, aus- acédi#a4 nos armes. Tout se tait.
taines @hommes suffisaient & main-; « Les opérations ne son! pas meme
tenir | Ordre dans cet immense einpi-: interrompues en 4892. Samory est
re et le bu’g-t losal ne s’¢levait pas! ponrehassé etobligé de quitter ses Eluts,
a ilap Adeux cont mille francs. On pouvail Mais if se dérobe, toujours insaisissa-iy | Lo .
enclin ailleurs qae le peuple se croire revenu aux fragitions ef xux ple. I ne quifte une conirée aquepour Nous sommes complétement les mal
ancais 4 traiter les antres de rapa- dé a Coe Die. AT ne quite une coniree quey tres dans la vallée du moyen Niger. »
, put ne penser qua s’y im lanier procédés des grands siecies coloui- aller s'implanter dins une autre. Re- ,
’ é asy CY, | a: ts da na Have °e ogiayvae ita ah. s walldae de Micar enr ta! —
Sovsdurant quelque, temps. E5 une. poignse uommios eh press onthe Hee Seanecieas oui de MATYAS TI
rau et ava en ne perdant pas! sans argent, la France dominait dans | Sierra-Leone dans le ‘nord de la Ré-: ay if S DPYRRS
tla constitution aset > de réali-ljes meilleures parties des trois con-! publiquede Libéria, il se taille un em- sf Ls
ire colonial s’étendart cdo ses cos. tinents et s’y faisait.aimer des indi- ;pive dans Vhinterland de la céte d’l- | _
Psions ~méditerranéennes prolon genes. >» , | Youre. _— ere ne =
bes sur le Niger moyen et le lac Non, de pareils procédés ne sont, « C'est alors que, trouvant que les, RENSEIGNEMENTS
chad jusqu’au fond du Golfe de Gui-| P@? applicables aux Neégres ; il ne fal-' difficultés avec lesquelles nous nous ; METEOROLOGIQUES
Fer, cest-a-dire « la réunion de lait pas tant de maniéres et vous allez' débattons ne sont pas assez considé- |
Pilgérie, du Sénégal, da la céte ay-| Vol’ comment la France républicaine pables, le licutenant de vaissean Boi-| _—— ;
bre et du littoral dahoméen cn un | ct généreuse fit de 1890 a 1898, la con- teux et, aprés lui, le colone! Boonier| CMbservatoire
bw bloe», il edt été facile Ala Fran-| Gucte definitive de sa colonie ouest-| vont occuper, sans en avoir regu l’or-| ot
Pde prendre son temps dune exten- africaine. Pour me mettre a Pabri de! dre, Tombonctou, élargissant ainsi ; . _
of Méthodique de proche en pro. toute suspicion dans la narration des|q’yne maniére démesurée le thédtre; SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Fe; dénuée de violences inutiles et faits et dans le langage, je cede la pa-| des opérations et le territoire d’occu- _
aveurs moins dispendieuse que la role a l’écrivain francais déja cité: pation dans la vallée du haut Niger.
a eliiqueuse dans laquelle elle] _« Au commencement d’Avril 1890,| « Tombonctou Ini-méme, qui de- Marpi 12 Mal
Mais te Ségou est pris, Ahmadouw ba‘tu, et. le | vrait étre, aux yeux des p!us exigeans, | Paromeéetre A midi 763 ,63/™
; at faut compter avec l’inaptita-|colonel Archinard entre le 1% Jauvier |leterme de ces étonnantes aventures, | (minimam 21°,0
* wen lente et pacifique que|a Niaro, capitale des Etats de ce der-/n’et plus qu’une étape est qu'un jalon Tem pérature)maximum 34° 6
temnays Vue étre caractéristique|nier. Son royaume est diviseé ; nne | dans une marche toujours en, avant. | moyenne diurne 25°,8
P col pérament francais en matiére|partie est donnée A un_ indigéne, : De cette ville et de Ségou on rayonne ,
wn Snisation surtoct. autre 4un ancien employé des pos- sur Ja rive droite du Niger: on occu. Ciel nuageux dans la matinée_
it thes, crit Rouire, il n’est guére|tes au Sénégal. Oa jone au Waiwick pe Bandiagara, le Yatenga, puis le. Vers 2 h. de l'apres midi, pluie et orage
" ux qu’on ett pu avec du cal-|et lon fait et défait des rois. Mossi, le Gonrounsi, le tiptako ; on au SE et au S. |
du Sang-froid. et ap de aly . hmad atlaque i pénétre au Gourma, et le comman-: A 5 h 20 pluie et orage sur la ville.
Fatience gn; 2 un peu de cet- « Aprés Ahmadou, on sattaque a Dest -e s'installe A Sai sur le | Petites ondées 4 plusieurs reprises pen-
8 Telations i, est nécessaire dans|Samory, et l’on entame contre lui dant Des von attol vant cinei le rint dant la nuit. Total ie omy Pp
fs, haintenin | (°° peeuples primi-lune guerre d extermination. Apres In Neen ind & ers possessions. suri. Les éclairs ont duré jsquu’s ah. du ma
les indi OS bonnes relations|conquéte de la rive gauche, on veut CXF " -~
igéne . . -oite: ‘. larive gauche du fleuve. . tin.
Ment et Benes, étendre progres-|la conquéte de larive droite du Ni-, g varrat ‘a d’aill Le barométre agité pendant Ia soirée,
nea cnt /ayonnement notre|ger. Bissandougou, capitale de Samo | « On ne sarréte pas a dvailleurs. | reste tres élevé
Dn, Cage usclider notre domina-|ry, est incendiée en 1891. On descend le Niger, et’ en aval de.
Cette Ij « En vain, & Paris, les sous-secré-'Sai, on s’établit 4 Ilo, 4 Gomba, aux: R. BALTENWECK
ene de conduite si
Senat
Hier, le grand Corps aprés avoir pris
connaissance de sa correspondance et sanc-
tionné le dernier procés verbal, a renou-
velé son bureau pour le deuxitme mois de
la session. Le méme a été maintenu. Ce
sont les sénateurs S. Archer, président ;
Diogéne Lerebours ¢3 Théodore, ler et
2me secrétaires
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 12 Mai 1908.
Le Tribunal, sous la présidence de Mr le.
vice-Président Ernest Bonhomme, prend
siége A dix heures et demie du matin et
prononce l’arrét qui casse et annule le ju-
gement du Tribunal civil du Cap-Haitien
en date du 31 Janvier 1907, contradictoire-
ment rendu, sur appel, entre Milford Bien-
Aimé contre Nativida Jn-Bapuste et Locéan
Jn-Bantiste ;— renvoie lVaffaire au Tribu |
nal civil de Port-de-Paix, en ses atiribu- |
tions d’appel ; ete.
La section civile fait place aux sections
réunies, présidées par Mr le Président H.
Lechaud pourentendre définitivement laf: |
faire de J. D. Metzger & Co contre tes!
époux Vabre. — |
M* Etienne Mathon a la parole pour dé-:
velopper ses moyens de défense. |
Le Ministére Pub'ic, Mr Luc Dominique, |
conclut au rejet du pourvoi.
La section civile reprend siége ; entend |
a |
|
‘Vattaire du sieur Enivin Stéphen contre
les époux H. Etienne.
Le Rapporteur, Mr le juge Baron, lit
son rapport.—
Me J. Adhémar Auguste, l’un des avo-
cats des défendeurs, est entendu en ses ob -
servations.
Vu Vheure avancée le
la continuation de Vaffaire 4
jeudi prochain.
Le siége est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 12 Mai 1908
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome assisié du Substitut A Montas
a rendu le jugement suivant:
— Celui qui déclaure que le regu) remit
an sieur Claude par ia dame Caroline Fon-
Tribunal renvoie
audience de
tus n’est pas un regu de dépot mas bien | piication
un regu de prét dargent, dic qu'il wechet | facititer
pas d’ordonner Vinterrogatoire des faits ct
articles ni d’ordonner la comparution per-
sOnnelle des parties et leur ordonne de
plaider le fond.
Affaires toujours en continuation pour Mar-
di prochain.
sise Grand-Rue ou Républicaine, No. 160,
pour se rendre 4 |Eglise Métropolitaine.
*
*
Les funéraillesde Maurie Thérésa Vignelte,
décédée hier & 5 heures du soir auront heu
cet aprés-midi. Le s-rvice funcbre sera ce-
lébré & Ja Cathédrale.
Nos condoléances aux familles Dejoie et
de Valenton.
AYTTIVAgGES
Ce matun est entré le Steamer ¢Priesi-
dent » avec les passigers suivants venant
de :
Azua: Mr L Mayard.
Jacmel . FE. Devinie.
Cayes: Ch. Dennery et servant.
Macoris : C. Soufran et 2 enfan’s.
Est entré aussi le + Ferdinand de Les-
seps» venant des Gonaives avec les passa-
gers suivants ! _
Abbé Le Serre, Mlle Claudia Barbot,
Salim Jean, Marcel Débrosse; Mr J. S. D
plessy, E Robert. Louis Daplessy, Mile
Lydia, Indiana, et Cliire Lamothe, Géne-
ral Toute Bon.
Petit Godye: Mme Philémon Rigaud,
Elie Lamothe, Pére Picot, Mr et Mme O.
Cavé, Mile Cirmei, Marcelle, Francine,
Germaine, Magdeleine, Féliciane, Anita et
Orélia Cavé, D. Bombace, Mlle Elida
Mérentier et enfant. Mme I.sa Babonne,
Salomon Constantin,Justin Staco, Armand
Monosict.
Est eutré aussi le steamer « Bolivia »
avec les passagers suivants venant de:
Hamburg: Mr Burei. .
Cap-Haitien : Altagrace Faustin, Revinia
Hyppolize, V. Alexis.
L,ETUDE
SUR LE
z “_ «ey @
Tempérament Haitien
A
© Le livre intituls « Etude sur le tem-
rament haitien » n’est pas une nou.
veauté pour la iibrairie haitiennue ;
Pauteur loi-meme, M. Auguste Magloi-
re a pris soinde le dire. Le journal
le Matin «a eu la primeur de cette pu-
at c'est, sans doute, pour en
la conservation dans I-s bi-
biiotheques qguwil a mis en volume
les articles purus dans ce quotidien.
M. Auguste Magloire s’est misa
a A ne orca pi te
+ Nene
étudier le redoutable prob'éme de no-|
tre régénération sociale en s’inspirant
des idées d’Edmond Demoiins ei il ne
1} . Me Gantre lee cansarte . ) vo
— Lycius Hyppoute contre les consorts | nous déplait pas de voir que cet émi-
Allen.
— Cazeau Nounoute contre Heléna Jo-
seph.
Puis a enrendu les atiires suivantes.
— Raymond ainé ( personnelle ) contre
Edouard Desroches ( Détaut ).
— Rénélus Pierre Michel et C.
contre Ulysse Potesse ( Défaut )
— Mme Veuve Maignan contre les sieurs
Arnoux ( Défaut )
— Salim Francois centre Salomon Dac-
carett( contradictoire ).
— Ed. Adam contre Madame Stanis!as
Gauthier ( Détaut ).
— Bloind Addlad
sier.
« Affaire entamée renvoyée a mardi prochain.
—A. Guilloux frére ainé contre Clément
Magloire.
Le siége est levé.
Déceés
Nous apprenons la mort de Marie Jo-
seph Georges Deéjoie, décédé A la Croix-des-
Bouquets, hier, 4 8 heures du matin.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui, a
3 heures de l’aprés-midi.
Le convoi partirade la maison mortuaire
Jean
contre Marius Duro-
nent écouomiste fait 6cole chez nous,
étant nous-méme fonciérement parti-| de maisons se sont écroulées dans les vil- prestation
san de l'éducation anglo-saxonne pour
les Haitiens au lien du systéine cépri-
mant de Péducation francaise. Son
livre dépasse tout ce qui aétéécrit jus-
qu'ici sur Je méme sujet par rapport
a Haiti et nous devons savoir gré a
Vauteur d’avoir signalé le ma! et in-
diqué le reméde. Entrainé par les dé-
ductions de ses observations, il pro-
clame qu’en Haiti comme en France,
les fonctions tes plus recherchées
sont les fonctions publiques, les em-
plois administratifs et bureaucrati-
ues.
« C’est la Vhéritage le plus clair qu’a'
« laissé aux Haitiens leur ancisnoe
« métropote et cet hérifage est rui-
qneux plutot qu’il ne rend prospetre.
N?
« C’est a lui que nous d:vons
« nos Maux presque sans exception.
« C’est lui qui crée chez nous lavil-
« lissement des caractéres, le mépris
« du travail, une démocratie scandi-
«leuse et absolument nuisible aux
« intéréts nationaux, méme A lintérét
{
de la relizion laissé par les Frangals.
tous:
a
exclusivement politiqu
dit des métiers manuels, 1 a e
ment dans ignorance primitive, l’i-
gnorance des choses rurales et en-
fin ce pli fatal laissé en nous par
Phabitude funeste de n’avoir jJamats
regardé les choses qu’avec les sen-
timents frangais et jamais avec le
notre propre: organisation de nos
pouvoirs publics et de nos consti-
tutions civiles, régimes de gouverne-
ment, organisation de lenseigne-
ment national, la direction’ générale
de notre mentalité et jusqu’a nos lo-
téréts politiques extérieurs.
« Est-ce bien notre ctempérament »
qui nous a valu‘tout cela cu n’est-
ce pas plutdt tout cela qui nous vaut
davoir acquis ce tempérameat. Pre-
nons varde! » Nous regrettons que
Vauteur wit passé sous silence laction
Is, Pattarde-
R
Comme reméde, il propose de chan
ger le plus totuleinent possible de ré-
gime en substituant, tant dans notre
enseivnement que dans notre vie na-
tionale, les méthodes particularistes
aux métholes communautaires.
Lvessai est, ma foi, bon a tenter ;
car, apres un siecle d’application du
dernier systtme qui ma pu dévelop-
per en nous ateun carastére, sinon
qwun f@mperain-nt abatardi, il imM-
porte des» lemander si récllement
Hoya plas iien a faire et si te salut
social nerésid; pis duns lz systeme
angio-sixen, e@’est-a-dire, porticularis-
te ou self-help. Ce livre est a lire. Nous
mid titalion de
hommes
le reecommandons a la
nos pédagogues et de unos
d’Etat.
D. L..
Derniéres Dé péches
MapriD t=— Le grand marché connu
sous le nom de « Las americas » si fré
.quente par Iles antiqnaires a été presque
enticrement deiruit aujourd hui par un in-
cendie. Les tlimmes ont également con
sommé deux cents cabanes en bois dans
i lesquelles logeaient trois cents familles.
| Colles ci se trouvent maintenant sans abri
| et Sans ressources.
Carana ( Sicile ). - Un grand nombre
{
{
{
1
lages de Milione d’Ammalati de Gruzzi et
‘de Mortaro. Les autorités organisent des
secours. Personne n’a été tué.
Aujourd’hui l’Etna a recommencé a vo-
mir d’épais nuages de fumée. Un_ torrent
ide lave s'échappe du cratére principal.
| LoxKio. — Les automobilistes américains
/ qui prennent part 4 la course New-York-
: Paris sont arrivés ici hier. Ils sont partis
ce tratin pour Vladivostock. Les automo-
bilistes disent qu’ils ont une avance de
1.200 milles sur leurs concurrents.
| WasHincron.— La Chambre des repré-
| Sen:anis a adopté avec les amendements; du
, Senat le projet de loi interdisant les pris
}
i
de courses dans le district “colombia.
| Profitant de leur sejour aux Etats-Unis
Fou ils viennent étudier lorganisation de
larmeée américaine, le Général Pino Guer-
ra, commandant en chef de l’armée cubai-
;ne, le Commandant Marti et le Capitaine
; Londro, commandant de la Batterie de mi-
trailleuses de l’armée cubaine, ont rendu
| Visite ce matin 4 M. Oliver, qui en l’ab-
sence de M. Taft, fait fonction de Seeré-
9, le discré-/taire de la guerre et
au génd
d’Etat major de l’armée cera
Maprip.— Le prince des Asturi ‘]
To mat 1907, a été inseri: aujoudhe
les roles de l’armée €spagnole. Ly nh
nie aeu lieu dans la chapelle ro oy
Le petit prince portait I uniforme i :
ple soldat du régiment du to; 5 aH
("est la reine elle-méme qui ae
Vautel ot ila prété le serment militg
Le secrétaire Guerra et ses collg tts
scront deux mois A l’école offen
as ) aprés qua)
?
Fort Leavenworth ( Kins
iront assister aux manceuvres des at
franca’se et allemande. a
On croit que ces officiers seront de
tour 4 Cuba au mois d’6ctobre proc,
[ls y recru:eroni Varmée cubaine quis
vra etre enticrement organisée ay mos
février au moment du rétablissement &
République cubiine.
PANAMA LI. Depuis sonartivée icile
crétaire Taft n’a cessé d’éire en confit
avec le président Amador, le secrétain:
atfiires cirangéres, M. Arieb, M. Arangy,
minintre de Panama 4 Washington, |
Squiers, ministre des Etats-Unis 4 Py
et M. William Nelson Cromwell, leg
seiller légal de la commission du Cy
Ces messieurs se sont entretenus de 9
breuses ques’ions concernant les trait
Von désire voir négocier eatre la Coy
bie, les Etats-Unis ct la Républiga:
Panaina.
EKATERINASLAVA (Russie) 12.— Ly
souniers internés dans la prison da g
vernement se sont inutinds et a Paid
bombes ont tenté d’en faire sauter lesg
railles. Leur tentative a échoué. Un
nombre d’entre eux ont été tués cal!
sés par les gardes.
SaInT-PETERsBouRG. — I! est am
que le roi Pierre de Serbie se renday
chainement 4 Saint-Pétersbourg obil
vera le rs mai; il y séjournera we!
maine.
Mexico. — Les agissements belligs
des indiens continuent a inquiéter leg
vernement. .
LisBonne.—La conclusion du traitd
b:trage entre les Etats Unis et le Port
a produit une bonne impression de
pays.
ae
ed ena TOE
Tri bune du « Matin
ADRESSE
De V Arrondissement de Léogin
aS. E. le Président @ Hail
Président,
A Voceasion de la date de ti
de serm2nt constitalioml
la population de PArroadissea
Léogane est heureuse de venit !
|présenter ses respeciueuses oT
tious, et Vous renoaveler, une 1
core, l’e- pression de sou inallérae
délité et de son dévouement a."
Gouvernement. | a
Nous ne pouvons @ chaque anu
saire de Votre avénement 4 lap ve
Magistrature de |’Etat, nous em
de méler le souvenir des circonte
mémorables dans lesquelles scat
cet événement décisif pout /¢ ‘a!
et VPavenirt de notre Paints -
méme que le pays tout ors ii
puisons de nouveaux @ renin
tueuse reconnaissance a
Votre Excellence. 4 aad
De vrai3 patriotes peuvent
fet, rappeler, sans frémair ne
des voeux fervents pour quis i
produisent plus dans le cour
histoira, les maux O'
laient, a ce moment ol
malheureux pays | Une !
SS
proie aur
3 a ae . .
plies Or ambition du pouvolt su
at representation nationtle di-
im ame et incapable de se
?
. m i | :
ite “actor sur le choix d’nn chef;/son profond respect.
f _ . > : . . ;
| ve oe enfin aitoyer 5 pane (Suivent les signatures ).
a jes autres les citoyens dune
nD t mattant en péril users
.. rapublique, & . :
me repu ah ‘la noire joune nallo-
jtg pur suite de la réyrobatioa una
; puissances SE ae ryontion
ot ‘Jao prise d interve :
al 10g spectacle présenté par
; supe hailien a Vheure de votre pa-
jotique apparition. a
Yous étes alors arrive Président, et
igre venue & ramend le calme et la
pncurde dans les esprits et les cceurs
qdenouant une des crises les plus pe-
ieuses, pour son autonomie que le
3 ait jamais traversces. Guides par
otra sagess2 et Votre experience, la
ion peut avjourd ha étre fiere, en
aportant ses regards en arriére du che-
in parcouru a Pabri de la tutelle pre-
eyante de Votre Excellence. Das cu-
vas 6clatantes et nombreuses jalonnent
nroute, qui altestent Votre meritoire
nucide tenir les promesses faites par
‘usau Pays et les energepies et pour-
Sérants efforts déployss dans la mire
he invincible vers de meilleures des-
inées,
H Lacilébration du centenaire de notie
independance, prélulant par Pexalta-
Kon de la fierlé nationale et de la wran-
fear de notre origine politique, a Votre
lotention, depuis réalisée, de remetire
hux mains de Pélémentbiadigene la preé-
roadérance dans son propre pays, dont
le coupable aveuglement des ailminis-
tions précédentes avait été sur le
point de le faire déchoir 4 peu prés en-
iirement; larestauralion de nos finances
btle releveme t du crédit de la Nation
prune administration sévere et sage,
i guerre ouverte aux abus et aux pré-
Farications, et la fidélité aux eng.ge-
tents souscrits par la République ; ac:
taissenent de notre vichzsse écononii-
Aue gave A Vélan vigoureux imprimeé a
Hagiculturejeau commerce et a Pindus
Ire, par la creation de nombreuses voles
berrées et exploitation de nos mines ;
es encouragements accordeés 4 linstruc-
lion publique et aux arts; enfia la
Consteration apporlée au prestige hti-
Hen 4’ Etranger par acces d’Htiti au
dernier congrés de |i paix.
_ Ea voila deja assez pour assurer a
tre Excellence Vesti:ne et le respect
ela postérité dans le recul des ages
aturs et la reconnaissance acluelie de
pes wuministrés. Ceux de PArroudisse-
ment de Léogane se font le devoir, eu
eo eanel auniversaire, de Vous en
méme tem aut respectueusement, en
de Votre kL. ik bienveillant souvenir
ler avait ae lence la promesse qu’Elle
tet sur la Ror ftlen sujet d'un pont a je-
cet ien pouil onne aux portes de leur
arividre des cays d eniiguement de
‘9 sécurité deg cultures indispensapies 3
8, dua cultures régionales, en-
iat Grandad, télégraphiyue a établir
'Vour a vesser ve; Ils sont heureux de
lations ot tenet terminant Jaucs fdli-
Waintien du i remerciements pour le
Xcellence 4 enant place par Votre
issidére, oak tele, le général M. M.
83 con duite L use de la rectitude de
igente, de « son administration in- s .
ft de gon d son zéle, de son activilé| doux ne peuvent sy soustrre. ‘ours
‘Votre Gouven ovement infatigable a} Nous ne donnons pas de cotes aujour-
U8 on plus a ment qu’il faitaimer de|d’hui pour les cafés Haiti, parce que
ans son commandement. | transactions sonttrop pea importantes pour
REVUE COMMER Cale
DE LA
Maison Haag Fréres
DU HAVRE
— an
14 Avril 1908.
Café.— Les semaines se succédent et
se ressemblent. Un calme plat conti-
nue, sans changement pour ce qui concer-
ne le marché A terme, avec une tendance
de baisse pour le café disponible, notam-
ment pour les sortes de Haiti. La campa-
gne de baisse a tait trés mauvaise impres-
sion a Vintérieur, et si elle n’a pas entrai-
né une offre 4 terme, ce qui est encore
heureux, elle a réduit la demande au mini-
mum pour le disponible.
_ Liarme que lesbaissiers emploient de pré-
ference est le mensonge ; qu'il soit raide
et inveaisemblible, il en reste toujours
quelque chose. Ainsi les estimations de la
récolte actuelle ont été élevées de 2 mil-
lions dernierement, sans raisons plausi-
bles, de méme qu’on a promis une récol-
te extraordinaire pour 1908/09, sous la foi
de quelques correspondants 4 qui on avait
fait la legon. Les démentis aussitét donnés
sont restés sans effet. On ne veut pas de
hausse, niméme un maintien des prix.
Personne n’a de stok ; pourquoi ne se ran-
gerait-on pas du cd:é de ceux qui promet-
tent le bon marché a bref délai? .
La campane contre la valorisation con-
tinue aussi de plus belle. Il faut seule-
ment s’étonner qu'il y ait encore des
« poires » pour croire au krach si souvent
prédit. Evidemment, |’écroulement de V’o-
pération haussiére du gouvernement de Sao-
Paulo plairait 4 beaucoup. On y tient
donc, et on pérore 4 son propos, bien
que chacun soit convaincu que ce krach
ne viendra pas. Mais 1s~ consomma‘ion
proprement dite, qui touche 4 l'article en
achetant quelques sacs 4 la fois, a une au-
tre mentalité. Elle prend pour vérité abso-
lue tout ce qu’on lui raconte, surtout $1
cela vient d’un port de mer. C'est. pour-
quoi nous disons plus haut qu'il reste
quelque chose de tout mensonge lance
contre la hausse du café.
Voici nos prix de terme -
Avril fc. 41-75, Mai fr. 41.75, Juiller |
fr. 41.25, Sept. fr. 41, Déc. fr. 41, Mars |
fr. 41. |
La statistique du mois de Mars est de,
nouveau tout d fait satisfaisinte. La dimi-
pution du stock mondial est encore accen-
tuée, et compare 16 012 090 5Sa°s d 15.
g5.000 sacs soit en moins une différence
de 553.000 sacs contre une augmen-
tation de 277.000 sacs en 1907, une dimi-
nution de 535-000 sacs en 1906et une dimi-
nutionde 293.000 sacs en 1905.
Cependant les cafés doux ont augmenté
cette année de 98 000 sacs, alors qu’ils
avaient diminué en 1907 de 11.000 sacs.
Pour le café Haiti qui nous occupe tout
spécialement, cette augmentation des sor-
tes auxiliaires est fort compromettante ;
elle augmente la lourdeur qui régne dans
Particle et les sortes comprises dans les cates
passio 1s politiques Vy s2 population de Arrondissement de {entrainer I’échelle des valeurs Aussi exis-
ranarchie ; | es | varuk qu'elle rexptession cordiale des|te-.-il, en dehors de quelques vendeurs 4| autre provenance d’Haiti avec une prime
lion de Votre Oa pour la consrrva-| tout prix, des maisons qui tachent de sou- de 3 fr.
prie da réer BS , aus existence, Vous |tenir le marché et qui quelquefois y réus-
gréer, Président, Phommayg: de | sissent. A cété de ventes a trés bon marché | ces cafés seront assimilés au Santos 4 par-
nous en cotons i i ly ee
derniate fois, et avneme A gr ie eeere, tir du good, et jouiront de la méme plus-
ment plus clevés. On a pu faire ces bon-
nes realisations toutesles foisque Vintérieur | jy Jigudes ci-dessus. Tovt café classant aU-
tére : , -* a oo ° .
qu'il ee erdre. lot, cest-t-dire lors- | @essous du good sera refusé. L’arbitrage
Disons qu’on a fait des Gorsives trie
Herrmann és beaux a fr. 56, mais au.si
d’autres lots a fr. 57. On a aussi connu des
ventes de cafés machiné épierré 4 fr. 47,
comme 3 fr. 49 d s Jacmel nature 4 fr. 46/
45 1/2, Capa fr. 43. En tout cas, il ré-
gne une grande irrégularité concernant les
valeurs du Haiti, par le fait méme que
quelques receveurs de consignations, bais-|le triage soit exccssivement bien fait.
siers par contagion, n’ont pas confiance
dans l'avenir ct vendent a tout prix.
Contrat ne 2 tri¢
/50 25 ; six derniers, fr. 51.25.
A partir du premier Avril 1909, on aura
ict) un marché a terme sur une base _. élar- DE
gie. On admetira a la livraison les cafés
Haiti triés dans le pays d’origine.
Voici les conditions :
« Haiti triés :
» (a) des Gonaives ou de St-Marc, avec
une prime de rt frances.
« b) du Cap-Haitien, Jacmel, Petit-Goa- Hieurés:
ve, Miragoane et Port-au-Prince, avec un€} archives de Mes. Madiou, Servincent, Car-
ne de 8 fr.
» (c) Cayes, Jérémie et Aquin ou toute
» En outre, au point de vue du triage.
value de classemeut que ‘les Santos, indé-
pentamment des primes de provenances
de ces cafés sera fait sur échantillons pré-
levés en détail par les Docks-Entrepots.
t Les pierres seront réfactionnées sous
une franchise de 10 décas par sac. Les
Haiti triés contenant plus dae
400 grammes de pierres par
50 kilos seront refuses. »
Pour etre fivrables, il faudrait donc que
La fin a demain
rapprochés, fr. 50.-
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