336.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti)
Mardi, 12 Mai 1908
~~ ABONNEMENTS :
~naois Une Gourde D'avaNnce
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—_-_
HAITI I:
T LINFLL
DIRECTEUR :
Clément
ENCE RTRANGERE
ENTREE EN APRIQUE DES FRANCAIS
jacote occidentale d’ Afrique située,
la fund du golfe de Guinée a été et|
mMiencore la contrée la plus apre-
eat convoitée par les nations euro-
ones. Endehors dela partie méri-
ale de Afrique que nous avoas
dems ie préveden: urllCle, elsva-
it par les Boers, c’est donc sur cette
ouest qu'il est intéressant pour
nous d'observer j’entrée sur le conti-
wat africain des colons européens.
Qn peut partager en trois périodes
Vhistoirecoloniale atric ainede la Fran-
c. La premiére période s’élendrait de
fafindu 17° siécle jusqu’’ la fin du
1. La France s'est inise, en effet, a
coloniseren Afrique vers 1670 et, au
fhoment des guerres de la Révolution,
ele fut cbligSe de liqguider son entre-
prise coloniale déja fort diminuée
leurs par l’éviction anglaise. Cette
période est donc bien déterminée.
Vovons quel a été 'e mode d opé-
rt des colons francais de cette pre-
mitre phase.
__ Une compagnie francaise, dite Com-
Pegaie d'Afrique, alla ouvrir sur c:tte
7 deux comptoirs, & Assinie et 4
bydah. Cette premiere phase fut
¢ toute commerciale, et, en effet,
plus |eamerce, 4 ce moment, était des
me. ucralifs pour les Blancs, en Afri-
Noici quels étaient de part et d’au-
’ Atco échangeables: da cété
~o os, les graines, le poivre,
on, les épices, l’ivoire, la soudre
, bes esclaves ; du cété des Euro-
8, les aigui‘les, les clous, de la
@ oom: des fusils de tratte, et aussi,
| Hon aeecsPensable engin de ci-
| ) ai déja signalé, en par-
lant deg Hollandais : Penn de vie. P
de news†en passant, avec l’intention
tard appesantir sur ce point plus
site? sont les Africains qui
om Useaient les esclaves, leurs fré-
Atical He Blancs. Commint s’y pre-
Nous 68 | n’est pas difficile de
tendre compte en voyant fi-
gurer dans le nombre des urticles
déchange fournis par Européen, et
4a cOté des aiguilles et des clous, la
poudre et les fusils de traite. Entendez
QUOTIDIEN
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne |’Adnoinistration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Ronx os Bonne-Foi.
ee
LE NUMERO 10 CENTIMES
Les abonnements partent du 1°? et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
afiicain, nous verrons plus tard grace avant, sans préparation, dirais-je vo-
4 quelles conditions.
Avant 18 5, que je viens
de période, la France possédait bien
quelques tervitoires dans l’Afrique oc-
‘cidentale, tels que, sur la cote d’Ivui-
ve, Grand Bassam et Assinie acquis
en 1843; sur la cote des Esclaves,
Whydah, en t86f; Porto-Novo, en
1863 et Rotono, en 4868; mais en 1870,
fa guerre franco-allemande, produi-
sant a ce point de vue le meme résul-
d’assiguer
comme pointde départ de cette secon-
lontiers.
(est ainsi que les Francais arrivé-
rent a occuper toutes les vallées du
Haut Niger et de ses affuents, les-
quels territoires leur furent reconnus
par les Anglais par la convention da
» Aout 1890, tout comme celte de
1889 avait consacré le fait accompli
sur lacdted'Ivoire et une partie de la
cole des Esclaves. Et tandis que ce def-
nier acte avait contirmé la France,
coime nous venons de le voir, dans
parla des armes destinées 4 faciliter | tat que les guerres de la Révolution, la possession de 750 kilometres de
aexitrafiquants négresl'asservissement tit é6vacuer et abandonner tous ces (cote, la convention da 1RQN Ini raron-
aanw
Ges :00ar CGumame eo -e.,
prise de cette nature il est prudent
de se prémunir contre les révoltes
de la conscience, Si animale qu’on la
suppose, V’eau-de-vie est la pour Vac
complissement de I’euvre auxiliaire
dabrutissement et de corruption.
Le commerce aitlait si bien, et la
traite des esclaves constituait elle-
méme une si brillante affaire, que des
zones commerciales se. déterminaient
dans l'appellation selon la = prédomi-
nances des articles fournis par la con-
trée. « Au nord du rio Gavally, dit un
article de revue que j'ui sOus les yeux,
étaient la cote des Graines et la cove
du Poivre ; au midi de cette riviere
et jusqu’au fleuva Assinie était la cote
d'Ivoire ; entre la riviere d’Assinie et
la riviere Volta le littoral fut. appele
cote d'Or; entre la riviere Volta et
Yembouchure du Niger, cdle des Esclu-
ves ; ons eut la cote de I'Huile au de-
la du Niger. » ,
Telle est la caractéristique géncrale
de cette premiére période, que
pouvons dénommer commerciale, ut a
laquelle, nous l’avons dit, l'éviction
anglaise mit fio, ainsi que les dissen-
sions intérieures de la France.
1a seconde période de colonisation
fraucaise en Afrique, que nous pou-
vons dénommer diplomalique, parti-
rait da 1875 pour arriver en 1890.
Un fait considérable s'était produit
au inilieu du 19* siecle : Angleterre
avait exigé l’abolition de la traite ma
ritime ; de sorte que fa marc
humaine était en partie enlevée au
commerce africain. Je dis en partie
car la traite terrestre a continué et
continue encore a se pratiquer sur
une large échelle
nous.
handise g
ia He ~ . . .t - °
ment, de points de ravitaillement aux
‘navires francais qui faisaient la chas-
se aux négriers s
A partir de 1875, la France reprit
gout aux entreprises africaines de co-
lonisation, et apres quelques prélimi-
naires de tatonnements, deux deécrets
de juin et de juillet) 1887 remirent
sous son protectorat les ancieus éla-
blissements précéedemnment occupes
Cependan!, occupation anglaise, —
‘nous Je vetrons ptus longuement
quand nousaurons & parler des colons
anglais,-- allait) tranquillemnent son
train, sans soubresauts et avec esprit
de suite. L’entrée des Franegais de
nouvesh dans ta lice, et aussi des Al-
lemards, ports VAngleterre a établir
une entente penérale pour eviter tou-
te surprise, ct en PSX, une conven-
tion assigna a la France 750 kilome-
tres sur les 2 QW) que présente la cote
de Guinée sur toute ’étendue d’occu-
“pation.
[Il est vraiment curieux de consta-
ter Pinaptitude colouisatrice des Fran-
cais chayue fois qu'il s’ugit des entre- :
prises de pénctration tente et pacitfi-
que; cette inaplitude ressort avec une
‘évidence extreordinaire quand il est
donné d’observer, sur un territoire
commun comme celui yui nous occu-
pe, l’action simultanée et concurreate
entre Francais et Anglais. Je citerai
plus loin, 4 l'appui decette observa-
tion, das faits plus dignes de se ratta-
cher uu mouvement colonisateur an-
ais.
Cette inaptitude & l’action lente et
pacifique a porté les Francais a des
acles répétés d’occupation bruaque
qui, nonobstant laconvention de 1889,
‘carrés dans les solitudes des déserts
du Sahara.
Nots verrons par la suite si ce dés-
intéressement des Anylais a été irré-
tléchi et si la France a lieu de se {6-
liciter de la conquéte militaire de ces
territuires
Il nous reste 4 considérer les ca-
ractéres de la troisi¢me période de 41a
colonisation frangaise en Afrique et
je sollicite a cet effet toute la bienveil-
lante attention du lecteur haitien.
ee ee ee
Les jumaau de Franc
Nous reproduisons !’article suivant
extrait de U’Indicateur de Boargoin,
No du 21 Mars 1908. En voila un au
moins qui parle raison :
Notre role a Halti
| _ Les nouvelles qui nous iennent
,d’Haiti sont profondément déplorables.
iCes événements tragiques nous touchent
'd’autant plus qu’ils se sont passés dans un
‘pays ou notre influence survit, et que les
noms des victimes sont des nosus fran-
cais. Mais, si sévérement qu’on juge ces
arrestations en masse et ces exécations
sommaires il taut conserver son sang-froid
et souhaiter que la France ne s’engage
_pas dans une intervention aussi hative que
peu profitable.
Deux considérations surtout doivent
nous rendre trés circonspects. D’abord les
affaires d’Halti nous sont gén ent
dans le continent tendaient & les projeter toujours plus ‘sssex sal connues : les ministres ewro-
péens -- ils ne déploient pas toujours au-
tant de tact que M. Pichon ou M. Descos
lorsqu'ils représentérent Ja France 4 Port-
au-Prince-= prennent aisciment fait ct cause
pour l'un des partis cn présence , Cet in:
convénient est surtout sensible quand les
ministres vivent cn:ourds d'adversaircs du
ouvernement, qu’ils hébergent dans leurs
Fégations. Les agents consu'aires ne ren-
seignent pas toujours leurs min‘stres avec
Vimpartialité nécessaire. Enfln, il arrive
trop souvent que des capitalistes eurovéens
ont intérés a oun changement de régime
parce que le président qui deéticnt le pou-
voir manque de complaisance : c'est le cas
aujourd'hui, si nous ne nous trompons,
pour une maison allemande, et pour un é-
tablissement de crédit francais.
D’autie part, Ics Etats-Unis, qui sont
probab'ement mieux intormés que nous,
donnent l’exemple de !a plus prudente ré-
serve. Bien plus, ils ont naguére destitue,
parait-il, un de leurs consuls qui entrete-
nait des intelligences avec les insurgés:
arrété X New York un certan Giordani
qui préparait un convoi d’armes. Si Gnous
devons marcher d'accord avec une autre
puissance, n’est-ce pas avec la grande Re-
publique américaine que nous avons le
lus de raison de nous concerier ? Ex faut-
il rappeler A ceux qui parlent dejade de-
barquement et d’occupation fa maheu-
reuse expédition du Mexique, que nous
avons engagce avec lappui de deux puis
sances eurupéennes, ct qui a si tristement
fini pour nous et pour le gouvernement
que nous prétendions soutenir?
Nous n‘avons pas 1 nous ingérer dans
les affaires intérieures d’Haiti. Si, par un
scrupule trés respectable, nous ne livrons
pas les vaincus qui :e cachent chez nos a-
gents, nous ne saurions ni transformer nos
consulats en foyers de conspirations, ni
surtout défendre 4 coups de canon les in-
téréts contestables de quelques financiers.
étrangéres, qui a vu des problémes plus
difficiles et des situations plus critiques,
connait le terrain 4 Haiti, pour y avoir
été.... et sans doute aussi a Paris.
PAURS DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SRMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunpoi rr Mat
Barométre a midi 762,27/"
(ininimuam 21°.7
Température}marimum 35°.4
moyenne diurne 27°,8
Ciel assez clair toute la journée, couvert
aprés 7 h. du soir.
Quelques éclairs au nord et au nord-
ouest entre 7 h. et 9 h.
Courvane et halo lunaires.
Le barométre un peu en baisse dans la
journée, s'est relevé beaucoup pendant la
nuit.
R. BALTENWECK
Courses du 15 Mai
Les inscriptions seront acceptées jnsqu’a
jeudi, 14, 4 midi.
Voici la liste des courses qui auront
liew & Voccasion de l’anniversaire de la
prestation de serment de S. E. le Prési-
dent Nord Alexis : a
—Courses d’anes, de mulets, Challenge
de ls coupe du 15 Mai 1907, é 1
BV. A.C. Piedseper abions
sportives. Courses Je pongys, de chevaux |
de moyenne taille, de petites tailles. A 6 wr
' , r ltration. Etibli cn Hattient
heures sera couru le Grand Prix Nord A-
lexis ( Gls. 600 ). pour chevany de toutes |
tailles. Mat de Cocazne. Le soir : illumi-
nation.
Le programme définitif sera distribué sur
le Champ de courses. A bicntdt les der-
niers détails.
Fiangailles
Nous avons recu avec plaisir la carre de
fiangaiiles de M'* Linia Carrit avec notre
excellent am TIeERMANS MALEBRANCHE.
Nos compliments et nos souhaits since-
res aux j.unes et intéressants fiancés.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du lundi, 11 Mat 1908
Le Tribunal sous la présidence de M. le
Vice-président Ernest Bonhomme prend
siége i dix heures et demie du matin et
prononce l’arrét qui ordonne une informa- ;
tion dans la plainse du chef de la 7°™* sec-
tiod rarale {de Torbeck, contre le sieur
Edouard Hall, suppleant-juge de Paix du
dit lieu.
Puis le sitve est leved.
Tribunal Civil
Audience civile du rt Mai 1908
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. Champagne, assisté du Substicut A | Thi-
bault a rendu les jugements suivants:
— Celui qui homologue la délibération
du conseil de famille de la mineure Ma-
rianna Aluption Casimir.
Celui qui entérine le rapport des experis
de la succession de feu A. Bobo des biens
situés au Cap Haitien.
— Celui qui accorde au sieur Auguste
Ahrendts congé de T’instance introduite
contre lui par la dame Sanite Bernadotte et
condamne ceite derniére aux dépens.
ta Teak AE AY Ue Gourdes de dom-
mages intéréts produite au nom de Clara
Cadet pr Decimus Cadet contre Mme
Veuve B. Roux, etc.
Puis a entendu les affaires suivanres:
— Claire Dehoux contre Mme Veuve
Murville Férére. ( Demande en partage ).
—— Pingineau Imbert contre Lucien Ho-
delin ( Deéfaut )
Affaires entamées toujours en continuation.
— Lucile Subréme contre A. Maison-
neuve.
-—— Georges Sauray contre la Compagnie
P. C. Ss. A propos de cette affaire un inci-
dent s'est soulevé entre Me Ethéart, avocat
de la Compaguie P. C,S. et Me Luc Thé-
ard, avocat de Georges Sauray.
Aux termes de la nouvelle foi,
Laleau ) Me Ethéart fait savoir au
dite loi
ribunal
que Me Théard était tenu de lui signifier le Gouvernement d’accorderaux
par les députés Léon, Bailly, Mer
Coidavid Toussaint.
Le séance est fermeés
puté Bailly qui provogua les 5;
sistance. Répondants " Morpean
posait de spécifier que le retraig ef
000 commencerait deux mois d
sion, Baily repliqua qu iléwirdeee 8
ir pareille disposition, étant
britlant. Ser un tea
vées dans différentes brauches de I’adminis-
88y, il nia ja-
mais laisse notre pays qui est devenu pour
lu sa patrie d’adoption. Il rattacha d’avan-
tage Ics liens d’atfection qut Vunissaient a
nous en épousant une haitienne.
Nous lui présentons nos sympathiques
félicitations.
Chambre des Députés
Séance du lundi at Mai 1908
Le président Desrosiers ouvre la séance
en nommant une commission chargée de |
vérifier les pouvoirs du déqguté Figaro, de
la Grande Saline. Le rapporteur, le depute |
Florvil Nau ( Croix-des-Bouquets ) revient
quelques instants aprés avec un rapport,
concluant 4 Ja validation des pouvoirs.—
| L’Assemblde consultée, accep e les conclu-
sions du di: rapport et le député Figaro
préte le serment constitutionnel.
| Entamant le premier poinr de Vordre
du jour, la Chambre entend ta lecture du
proces-verbal de lasdance du S mar qui
‘est faite par le seerétaire -rédac.cur Georges
/Vilmenay. La rédaction de ce proces: ver-
‘bal est adoptée sins mod fication. Della Marzelle viewnent de déposer az
Lecture de la correspondance qui permet | teau du sénat, une proposition visa: g
"aux Tavio'ables de prendre connaissance des . terdiction totale de la fabrication de fag
| pieces suivantes; 1 Lettre pourtaquelic M. the en France, cette nouvelle provog
‘Erno: Dyer pre di Chim). de) réparer une grande émotio: porn les distr
(Perreur quia cté conube au Budget A tranga.s, milgré le fait qu'une propa
oon préjudice. Poaince derni¢re, ume Vva- ton de méme genre a doy dé rejete: y
‘leur de P. 30 par moistui a ate accordce et la Chambre des Députes.
linscription a éi¢ rite au Budyet aunom: = Maprip.— Par 80) voix conte 3,4
ide Mme Vie A Dv.r, - 2° Let re par la- sénat a adopré le projet de loi om
I guelie la secur Marie, Provinciale des Fiks la) répression de li propagande armacag
ide la Savesse demande a la Chambre de | Cette loi prévoit lorganisation de Tr
) porter le traitement des Fiiles de la Sagesse | naux spéciaux, avec picins pouvous ym
ordonner l’expulsion du royaume dsgq
soupgennés de propagande amachise
jemployces aux classes nationales de la Ré-
publique a P. 50 par mois et de fixer les
| Vinterdiction des journaux qui se livres
1 la diffusion de ces idées.
appointements Aclle, 4 75 gourdes, pour ,
Qevetnt. Indec auglaises.) Appts
se couvrir des frais de nombreux vovsees
u'en
MON UW en@reprendre sur | long délai, l’émir d’ Afganisatioa
enfin de répondre aux observations du gi
cprendre sur les différents points
de Ile of s2 trouvent des établissements
relevant de sa direction, atin d’en surveil-| vernement anglais indien, relatives’ i
ler le fonctionnement. violation du territoire anglais par des q
Une demnnde de permis du député Ro-! hans. °
che est classée, la Chambre s‘étant rallide Kier ( Russie ).—— Une terrible epi
4 Vopinion de M Bailly qui soutenait que mie exantheme ravage les prisons de #
les pouvoirs du député du Mole n’étant ville. Jusqu’ici, oa a enregistré pusd
deux cent décés ; en fiit, tous les pnw
“niers sont atteints ; les autorités refusal
| pas encore validés, on n’avait pas a lui ac-
de donner des détails.
lcorder ni a lui refuser de permis.
Le Seerctaire*u’Erat de PIn:érieur
ensuite depot des pieces suivantes : _ Dewsetrorp ( Massachussets ).— b
Comptes généraux et budgets; (7.037. brick « Daisy », capitaine Benjamin Ce
908 billets et 2.042.010 0. recettes contre; veland se prépare a partir pour 'ile 4
le méme chiffre. ) Kervelen, possession frangalse, situ 4
—Loi sur les Impositions dircetes ; ' fond du Cap-de-Bonne Espérance.
—Loi fixant les recettes : | Le capitaine Cleveland aura permis
—Loi fixant les dépenses. | de collectionner des spécimens de [a tae
—Loi ratifiant les mesures prises par'et la flore aus.rale pour les Musees Chis
condamnés |toire naturelle de New-York, de Bose
=
Nouvelles Elvan
Derniéres: Déptche
Bertin 10. ~— Les deux Adley ods
Moulai Hafid a chargés de présen
pétition aux pui sances sont arriws ig
au cours d'un entretien, ils opt de
gue d’aprés la loi maroca‘ne, Mouli
fid est le seul sultan du Maroc, passed
est maitre des d ux cuapitales Fez et May
kech.
Pari ro. ~ Les scuateurs Bérenge
lement, avec avantage, des posinons éle
{
\
1
a i rn
fait
ses conclusions N° 7. Il demande en con- du proces de la Consolidation une diminu-! et de Yale; il rapportera aussi des
séquence que Me Ethéard soit condamné 3 | tO des condamnations pécuniaires pronone | tillons de minerai, le bruit s‘étant reper
lui signifier ses conclusions et sa condam- | S€¢S contre eux.
nation aux dépens de l’incident.
Le Tribunal aprés avoir entendu M. A.
Thibanle Substitit du Commissaire du Gou- | ‘'€.M. Emile Blanchard et le
vernement en ses conclusions verbales a | 4 Etat des Finances pour cons:
rendu le jugement audience tenante con-| Si¢t¢ anonyme pendant 50 ans
damnant le sieur Georges Sanray A signi-
fier ses conclusions N° 7 4 la Compagnie
P. C.S. et en outre aux dépens.
Les trois heures réglemen-aires étant
épuisées, le siége est levé.
Officier d@’Académie
Notre ami M. Aug. Fabius,
de Cours Supéricur au Lycée Pétion, vient
d’étre objet d'une marque
cerné le titre d'Oofficier d’Académie.
M. Fabius qui collabore depuis cing an-
nées au Pacifrateur est un publiciste dis-
tingué en méme temps
Ou courses & pieds par unions | de mérite dont les éléves Occupent actuel~ 'aprés des discours en
professeur | villon belge,
e de distinction | res pour
du Gouvernement frangais qui lui a dé- | différc
> Ces valeurs ne devront, du que Jlile de Kerguelen contenu!
point figurer dans la comptabilité publique. | gissements auriféres.
~ Loi senctionnant le contrat passé en-, PAaRris.— Renie : 96.55. a
crétaire| Le Paquebot «Guadeloupes es active
ituer une so. Pauillac hier soir 1 9 heures. . “4
2 dans le but | Le Havre — Café Pro-Cabelip.5t 4
le créer une Hlottille de commerce de na- | Parts rr. —IMier, journée aes
tionalité haitienne, devant étre décomposée , élections municipales.— Il a xroia &
en trois lignes ballotage 4 Paris. — Les radicaga
ie he ligne cétiére desservant les ports deux siéges et les nationalistes #9 ig
¢ a République sous pavillon haitien ; perdus par les socialistes unifies, is
2 une ligne Antilles-New-York ; 30 une! Une reconnaisaance commesiée ®
igne New-Y ork-Antilles-Europe sous pa- colonel Moinier a été aitaquée
hollandais ou anglais. ‘rocains et réussit 4 les metre 6 OE
ouvrant des crédits suppiémentai- | Pas de pertes de notre cété.
couvrir les dépenses faites par les Bizot de Fonteny, sénateur de la .
différents départements ministériels pour | Marne est décédé. alse ah
exercice 1907-1908 / 1.300.000 gourdes' ‘Tirtis, — La division d’artillene 7
et 248 ovo dollars environ. ) ‘chée au corps d’arinée russe da Cot
€ navigation distinctes ; |
a
33
iis
— Loi
i
La loi d'Emission est 4 ordre du jour, a Kass Re
, jour. a regu Vordre de se rendre 4 BSP Fe.
quun professeur | Elle est votée avec de légéres modifications | y coopérer aux mesures act *
sa faveur prononcés ! taire dirigées contre les bandits
ur le territoire de la
ses qui opérent sur
. — jouvesnent révolution
Pui Ah province du Yunnan s’étend
we dans _— Trois mille rebelles mar-
Pore dengtsze, port situé sur le Son-
. Les troupes réguliéres chinotses
ta lear marche. —
11. —~ La réception des envoyés
“Moulai Hafid qui devait avoir lie au-
gd hoi a cré renvoyée 4 plus tard.
vyE. — Le fo N anuel visita au-
gf'bui le Panthéon et pria sur les corps
wo pere et de son trére.
Carane ( Sicile ).— Des secousses S1S-
ont été ressenties dans un rayon
re mille autour du Mont E:na. Plu-
gs maisons ont éte détruites.
fribuoe du «Matin»
ArCCOURS prononcé par le Général
Sa Séraphin, président de la déléga-
pehargée de rem-llre aS. E le Pré.
bat de la République une ia fhes
population de Lroyiine.
Président,
puisque indigné dans Votre ime de p tr!
ote de la conduite infame de ce pseudo 1 r-
mia quit avaiten Janvier dernier répé ¢ le
tnouvement insurrectionnel dans IArtiuh>-
nite, Vous avez dédaigné les propositions
de ce faux Firmin ct de ses sicaires, en les
laissant s’en aller librement, emportant a- |
vec eux le souvenir du déshonneur, de Ja
honte et de la_réprobation de tous ceux-la
qui sentent vibrer en eux le sentiment du |
P.triotisme. Guidé par Vos vieilles expe-
riences, Vous avez marché, Président, Vutre
chemin sans défaillance et sans faiblesse,
en entreprenant la tache d’atfirmer la force
de Votre Gouvernement par te devoir bien
accompli et par Véxdcution des los Fort
e ce droit, nul ne doit craindre dc répéter
que les di-posi-ions qui émanent de Votre |
xcellence ne soient dictées par la Justice. |
Président, Vous avez tout fait, car Vous a-
vez pardoané et Vous n’avez pas puni. |
Ains: Dicu qui voit tous vos constants ,
efforts pour assigner A Haiti son rang au |
Banquet des pcuples civitisés, me maingue-
ra pas de vous rendre témoignap: par le!
progrés vers Icqucl Haiti a évoluc, grace a
Votre Excellence, gaze a la politique toute |
de sagesse et dz fraternité gue Vous avez,
DEN TIFRICES
Celebres des RR. PP. Béneédictins
DE L'ABBAYE DE SOULAC (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
DE LA MAISON A. SEGUIN DE BORDEAUX
SHU. CONCESSIONNATRE POURLA VENTE EN GROS
L’Incomparable Elixir Dentifrice
des RH. PP. Bénédictins par sun usage journalier assu-
re la santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sui-
te de la solidité qu’il conserve aux dents jusqu’a lage le
plus avancé, il facilite le travail de la digestion en per-
mettant la mastication complete des aliments.
Le flacon se vend: Gourdes 2.0U
La Poudre Dentifrice des RR. PP.
est le precieus auxtiaite de Elixir, La
Boite se vend: Goutdes 1.20
Béenédictins
, . réconi ce et Sri i rée
\foccasion de la commémora ion de La eee cs wa osterité recompense
pconstitationnelle de votre avénement | jours ses Dientateurs, ne tardert pas
t _ , non plu 2 faire v See t cher en
Pouvoir comme Président de la Reépu-!- ap | venerer ce neni s cher nm
lnserivant, en exergue, sur la medatle qui
La Pate Dentitrice des RR.
Haiti, | honorab'e countmmand.nt ds ; ; pon Be gt ges .
d Haiti, de Léogine, le ofnér. Lui sera décernée a cet etter «@ aA Noro A PP Boenedictims' toctop cover seule ou
poadissement de Leogine, le général. RIE REC . ° oouculperiimment avec TE:
M. Labissi¢re, obcissant 4 son patrio- |! PrN Sy LA PATRIE RECONNAISSANTE | Xi Boit tit le vend Gourdes 1.50
’ ' Ces hommages ctant partis du Cecur: lixir. La Boite petit nmodeie se ve Mm x des on
; iO UES ~.
-
met au dévouement qu'il a voud aig : u
Wace . un solda Sy 4 \ yae 1
we illustte Gouvernement de le SCIVit’ ont oldar si dévoug 4 Votre Gouverne
¢ Gdélité, vient de fixer une nouvelle | ces opulations we cc Diew d. sincere Ce
json choix sur moi pour remettre 3 populations, je prie 1eu de conserver ,
‘Poudre de Riz
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wions. \ a ee précieuse pour stimuler le cuir-chevelu et
‘et aa nom de ces po ulations, dont, a ze = Eau de Quinine, enlever les pellicules.— Le flacon : G. 2.00.
vipa eteetts tT EG ANCE otrecrine smnlaioe eee turgor Sal dhs yw
ys parc le Travail agricole bien, le flacon : G. 1.00.
st, auquel elles se sout constam- e a eae extra-fine; le flacon petit Modéle : 1.50
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Tambition du Pouvoir, n’avaient pas |
Mot de lever I’étendird de la révolte|
B le Departement de l’Artibonite, au!
S de janvier dernier, en y semant le,
t, lincendie et V’assassinat de ses fi-
S lieuenants. Ainsi, Dieu qui Vous a;
H ala téte des destinées de la Nation, |
Fas tardé 4 faire triompher Vos armes
ct définitivement prouvé que la cause
Keelle Vous travaillez avec tant de per- |
“fest saine et juste, puisqu’elle ne
qua la ploj : "Haiti
i gloire et au bien-étre d'Haiti.
&t donc celui qui, sans se reprocher
celui die un manque de civisme; quel
re nie les haitiens, Si jamais a-
me geeut attiré par l’amour du patri-
140i ne doive pas atteste t
ed, devant le d ier. que tous
son monde entier, que tous
Peaiminé tees de la plas grande
tus aver fan mence, témoin la lecon
ren, ¢ au passé, Vos prédé-
2a . e
7? 8 Mt, ceux -lA qui avaient
4 paver ernier, a
, allumé la guerre ci-
Moire Pays, 4 l’avenir, c’est-a-dire
\ qui doit
em ttre
conserver Votre précieux
rea, com Perpétud de génération en gé- |
he, de mae le Sauveur, le pére de la
Me 4 Mon que l’Erernel avait recom-
tenes pone de conserver ces comman- |
‘oes ear ttre transmis de fils en fils! |
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