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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00331
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 11, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxlé
—_—
ABONNEMERTS :
ur mors Une Gourde D'AvVANCE $
REDACTION-ADMINISTRATION
DEPARTEMENTS & ETRANGER
Frais le poste en sus.
Lorsyue, chez ua enfant bien por-
wal qu’on se propose de sevrer on
wr vusurgir les dents caiine3s, on
encera par cesser l’allaitement
lanuit eton s’appesantira plus que
3surles aliments qui constitue-
'son régime dans la suite. Alors
uton le familiarisera avec le pain,
read rougie sucrée, les bouillies fé-
elentes simples, les b. uillies a la
Reule toréfice, Vinfusion de café,
potages maigres et gras. On lui
hera de temps en temps de petits
reeaux de viande A sucer ; et lors-
mila bien pris gout a cette alimen-
hon plus large, au bout de quarante
cingaante jours environ, on suppri-
~ Orusquement les tétées. On com-
d bien qu’aprés catte suppression
reaue il faut s’attendre, chez les
M, n’s, Ades accés de fureur terri-
€.Cest_ia coalition des cris et des
Pees: Méchants, entre autre les on-
. sarouches, les coups de téte de
raisin ig qui s amuse et les petits as-
bhacte 8 a coups de dents — a l’arme
age a tandis que la colé-e toute
ook incendie le petit visage. C’est
Dee de tout ¢a contre la pau-
met dy la vilaine maratre qui se
beet ce refuser le lait délicieux et
man C Obstinément les portes de
Bedire quand les petites mains
Ss 86 crispent désespérément
he crea. evant cette attaque
wt ét... 8 front il ne faudra point
bert battre en retraite, si toute-
Mit ton 6 n’est pas malade. Bien-
trentre dans |’ordre, l'enfant
cantement, sicolére palit, il
8 ton uvelle alimentation, il se
’s oir et doucement tandis qu'il
A que ut etre qu'il est de I'huma-
; ue lorsqu’on en. est, on se
dia Ontiers de toutes les _pei-
as. Il est vraiment restreint
© Ceux qui résistent et de-
neon eat des maniaques
*, &@-t-On vite raison
““ humectant le pourtour da
hes
a
335.
HYGIENE INFANTILE
Netrage -- Comment on doit !opérer
DIRECTEUR:
Clément
ee
45, RUER
mamelon d’une solution amére mais
inoffensive de sulfate de quinine,
de yenliane ou d’aloés qui fait du sein
une coupe moaumentale ot
enfants se figurent boire la cigte.
C’est en désobsissant a ces principes,
ue des méses peu soucieuses et trop >
aibles ajournent le sevrage et pro-
longant l'allaitement plus loin que de
raison.
Je voudrais qu’a ioutes ces meres
il arrivat Phistoire que raconta baffos
a Ses éleves de | Hopital des Mufants.
It s’agit d’une dame qui continuait
d’allaiter son tils jusqu’a i’age de trois
ahs et qui, l'appelant un*four pour tui
donner a téter, s’entendit répondre
carrément : « Ma foimaman, je n’en
veux plus. »
La lecon est belle et ne laisserait
pas d‘étre fortifiante pour les fuibles-
ses maternelles qui amolisseut les
enfants dans les délices de la mamel-
le et empéchent le sevrage de s‘ellec-
tuer en temps utile.
J’ai plus haut dit combien il faut
Montrer d’adresse dans cette opéra-
tion en procédant lentement, progres-
sivement jusqu’a ce que I’habitude
soit acquise de l’alimentation nouvelle
que Il’enfant devra suivre.
— Quelle est donc cette alimenta-
tion définitive, une fvis le sevrage |
consommé, me demandez-vous ? C’est
& quoi je vais répondre maintenant.
te l'Hygiéne le menu doit étre spécial.
Il y figurera des bouillies féculentes fa-
briquées avec des [fécules torréfiées, du
bouillon peu cuit dit de Liebig et de
la viande crue, tous mets dont l'art
culinaire saura bigarer les prepara-
tions pour satisfaire aux exigeances
de ce gourmet raffiné qu’est enfant
uine sait bien faire que trois choses : |
dormir toutes les trois ou quatre heu- |
oinfre au ré-
res, gronder sa faim de |
étée, pleurer
veil et, en attendant l’ass
les |
PORT-AU-PRINCE ( Hairs)
LE
Magloire,
OUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDOR
4 la main, s’il n’est pas gentil.
J’attire LVattention sur « les bouil-
lies féculentes fabriguées avec de la:
fécule torréfise » On sait en effet que
les amylacés », n’étant pas†entiere- |
ment solubles dans l'eau bouillante, :
“il faut, pourles y dissoudre totalement,
V'emploi de !a marmite de Papin ou 1a!
torréfaction jusqu’a 1a colouration jau-,
natre de l’amidon. Par ainsi ce der-:
nier diminue de poids d2 16 4 24°,
.se transforme en gomme et en dextrine ;
lus digeste. |
1 donnée sous |la viande crueou peu cuite et qui
des formes diverses. Ea dehors dujne se gése pas lui, pour « planter ses
bouillon de beeuf ordinaire. Venfant;
prendra du _ beefteak ou bifti, suc de!
idevient plus solebie et
La viande pourra étre
viande Cuite & sec que l'on préparera |
en enfermant dans une bouteille d’é-.
tain une livre de viande sans os
qu’on plonge ainsi dans del’eau tiede;
on fait ensuite bouillir six heures du-
rant, puis on retire la viand> qu Von
exprime au dessus d’une tasse pour
en recueillir le suc.
Je recommanide éyalement le Louil-
lon de Viebig qu’on peut obtenir aus-
si soi-méme. Ce n’est pas difficile.
Une fivre de viande hachée de beruf,
maigre et déyraissée, 500 grammes!
d’eau et un peu de sel restent & bouil- |
lir Iégerement une 1/2 heure. Puis;
on passe au crible d'un ling? qui
garde la graisse, Valbumine coagulée,
la fibrine et libere le bouillon auquel
restent fidéles la créatine, les acides
ircligues, inosiques el ls sels, princi-
pes aromatiques ct nutritifgsde la vian-|
de. Le bouillon de Liebig sera don-
‘né seul ou avec des féculents torré-
; fiés.
' Reste la purée de viand: crue qu’on
'obtient le plus aisément du monde
'en raclant en bouillie fine du meil-
dégraissé. Cette purée s3ra
la dose de deux cuillérées d potaye par
jour jettées dans la soupe aux fécu-
lents. Mais servez-la de préférence,
seule, incorporée de sucre finement;
pulvérisé, st vous tenez 4 la recon-,
naissance du palais infantile. |
Qu’on n’écoute pas ceux qui disect!
que la viande crue est détestable pour.
les enfants par cela qu’elle donne-,
rait le ver solitaire. Ce n’est pas vrai
du tout. C’est la viande des boufs la-
Sur toute table infantile qui respec- ‘leur filet de bceuf ou de mouton bien |
Lundi, 11 Mai 1908
e Matin
QUOTIDIEN
NUMERO 1() CENTIMES
Les abonnemcents partent du i et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits inseérées ou Non ne seront pas rendus
a
FE, 45. Ree Roux cu Bonne-Foi.
-touf son sor, la petite cuiller @argent, dres qui Occasionnhe cetaccident et de
ce chef la bonne viande crue— jen-
tends lu viande suaine — est absolu-
ment lanocente.
LYailleurs n'a-t-on pas exagéré et
prolonge celte peur de la viande crue
jusqu’a celle de la viande saignante
qu'on a voulu quand méme faire dé-
guerpit de nos tables d'adultes’? Mais
a-t-on obeéi a cette prescription et s’en
est-on trouvé mal? Les mangeurs de
beafteck sont-ils d’immanquables
helmintiasiques?.... Et alors? Allez 6é-
couler un monsieur quivous défend
dents solides dans la pourpre d’un
rumsteck. »
Nun, non, je le répeéte, il n’y a de
nuisible que la viande de beeuf ladre.
({huisissons donc notre viande chers
amis et Sablons sans crainte, enfants,
notre purée de viande crue, adultes,
notre rosbcaf a VPhémorragie savou-
reuse!
Pour me résumer, le régime d’a-
pres le sevrage doit étre simple et
comprendre les aliments les plus dé
licats et les plus digestes. Les épices
en seront bannies avee la dernie¢re
sévériteé et on fera bien d’en proscri-
re les patisseries de toutes sortes
dont la lourdeur surméne les plus
vaillants estomacs. Bouchut prétend
que «du painavec des gelées de fruit,
« voila lu meitleure nourriture & don-
« ner aux enfants qu’on vient de se-
avrers Je ne commettrais pas une
grande faule si je finissais sans con-
seiller de faire faire aux enfants plu-
sieurs repas par jour. Je m’apercois
que c’est la tendance générale de tou-
tes les méres et elles ont raison ; car
siles enfauts prennent des repas
écourtés, il est d’excellente hygiéne
de multiplier ces repas pour établir
Servie 4); une juste compensation.
It puis apres wa, bonjour bébé, te
voila bien sevré tu vas devenir grand,
tu seras un citoyen et pas seulement
c4, mais un citoyen fort, capable, en
méprisant les principes désucts de
aresse et de mort, d’embrasser l'i-
déal neuf de travail et de vie auguel
est suspendu tout le bonheur de no-
tre République.
Doctrurn C. PEARSON,
T,, ETUDE dons avec tan! de fidélité devant la
conscience sociale huitienne, nous |
SUR LI.
Tempérament Haitien
ET M. GEORGES SYLVAIN
Lae Revue de lt Société de Léyisla-
tion, » fascicule de mai 1908, 4 bien
voulu consacrer quelques pagesa Vexa
men de l’Elude sur le Tempéraiment
Hailien, et comme, pour la citcons-
tance, les membres de la « Societé de
Législation » ont passé la plume 4 M.
Georges Sylvain, qui est une vieille
connaissance & nous, vous devez biea
penser que le ruide France n’a cu
yarde de néyliyer le réglement de
Varriéré du duc d'Orléans.
On pourrait se demander comment
des hommes dont c’est le métier de
précher, et meme de d“‘fendre la jus-
tice, ne se sont pas arrétés sur les
causes et motifs si évidernment faits
fr. nc adversaire qu coumme faux ami.
On sail toujours ce qu’on laisse, on
he suit pastonjoursse que fon prend.
Ce n’est cependant pas
adhérents; car il n’y a pas de dout
que chacun, ade |
Svin de connaitre un peu la science
sociale, depuis le publiciste dont la
ta-che est de discipliner et d’éclaiver
Vopinion au lieu devégarer, jusqu’aus
duoctes membres des socictés de 1é-
gislation dout la mission, pour ¢tre
wilument reinplie, a basoia de s’ins-
pirer des lois positives qui présideat
tux Organisalions sociales, alin d'ac-
commoder les textes importés parfois
duo dehors @ grand fracas aux coatin-
#ences des milieux.
A.M
A mr ET RE eS
pour rendre récusable dans Vespece ’ eA NEED
la personne de M. Sylvain et com-} 3 i sa) iD ‘Eom
ment ils n’ont pas compris que les Pas :
BISNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—
appréciations deta Revue risquaient
dg perdre leur valeur en impartialite
en passant par fa plume ingéenicuse
gui a rédiyé la partie bibliograpuique
de cette Revue.
Mais, pour ma part, je ne me le suis
pas demandé ; je me suis meme ex-
pliqué que les collegues de M. Sy!-
vain aient pu faire choix de lui pour
REN
Cbservatoire
DU
SEMINAISE COLLEGE St-MARTIAL
DimMancHe rt Mal
la besogne en question ; car, vrai-] | ane .
ment, comment pourrait-ontenir pour| Baremetre aidi 762,9°/
récusable un écrivain qui, ptecise-|_, minimum 22,3
Cempératurejmaximum 34° 6
ment, se réclame, —pour la premiere
fois, il est vrai,— des idées qui « ser-
vent d’assises » 4 la thése soutenne
dans |’Etude sur le tempérament hai-
tien 2
Si le lecteur ne m’en croit pas, il
n’a qu’a jeter les yeux sur le préam-
bule qui précéde analyse de M. Syl-
vain ; il y verra, entre autres choses,
que le promoteur de PAlliance fran-
caise Elait, « bien avant moi, des ad
mirateurs d’k:dmond Demolins» et que
rien n’a ¢ jamais » pu diminuer sa
« sympathie pour Vlecrivain ». Ty
verra nettement aflicmeé le « vif inte-
réet » de Vadversaire systéialique con-
tre lequel nous avons eu a défendre
les procédés d’éducation anglo-s .xons,
pour a Pexpérience pédigogigue réa-
lisée en Il’'Ecole dis Rochess. If y ver-
ra Vhommagye rendu sans ambaves
« 4 la souptesse, 4 VPélévation Wesprit
et a la conscience dout témoiguent les
travaux ds l’Ecoie sociale qui s’est
donné ta tacha de contiiuer ctde vul-
gariser I'ceuvre de Le Piay. »
Il y verra tout cela écrit) en
‘moyenne diurne 279,5
Ciel trés clair toute la journée, couvert
aprés 7 h. du soir.
A 10 h. petite plu : 037".
Brume ce matin 11 mai.
Le barometre reste stationnairs.
‘ R. BALTENWECK
Arrété
NORD ALEXIS
‘Président de la ‘Republique
Vu le 2¢me alinéa de Vartic'e 2 de la loi
portant fixation du Budget des Recettes
pour Vexercice 1907-1908 ;
Attendu gue Ics fonds du Trésor sont
reconnus insuffisants pour assurer les dé-
penses publigues durant les mois de la
morte-saison et qu’il importe de prendre
des mantcnant des mesures en vue de les
acquitier intégralement aux échéances dé-
terminedes ;
Sur le rapport du Seerétaire d’Etat des
Finances et du Commerce.
Et de Pavis du Conseil des Secrétaires
d’Etrat,
toutes .
° ARR&TE CE QUI SUIT :
lettres et que, au surplus, je suis un
naif enéophyte» quia commis l’ingra-| Art ter.— Des Bons du Trésor jusgu’a
titude impardonnable de n'avoir pas| concurrence de six cent mille gourdes ( G.
600.000 ) seront émis sous le contréle du
Secrétaire d’Etat des Finances et da Com-
merce. Ces Bons seront divisés en quitre
séties de cent cinquaate mille gourdes cha-
cune. Leur remboursement se fera par les
Bureaux de la Recetteet de la Dépense, six
mois aprés leur émission en or américain,
au taux de 400 o/o, soit un dollar or pour
cing gourdes.
Ils seront, A leur échéance, tout aussi
bien regus en paiement de toutes les va-
leurs disponibles généralement quelconques
dues en or 3 Etat.
Chague série 4 émettre durant chacun
des mois de Mai, Juin, Juillet et Aodt 1908
somprendra quinze cents Bonsde cent gour-
es.
Art. 2.— Ces Bons seront signés du Di-
recteur général de la Recette et de la Dé-
reconnu en M~ Georges Sylvain un
brillant et précieux prédécesseur.
C’east tout ce qu’il m’est permis de
retenir de l’analyse faite par l'écri-
vain de la Revue de la Société de Lé-
islation, ma qualité d’intéressé m’in-
rdisant d’aller plus loin, en dépit de
la conception particuliére que M. Syl-
aie so fait du sentiment de « bonne
».
J’en retiens toutefois ass23z pourper-
mettre wu lecteur de rendre hommaze
aux ingénieuses ressources d imuagi-
nation dv M. Svivain. Mais de ce « 0-
té-ci, nous nous en voudrions d’en
étre volontairement victime, et = mal-
gré les protestations d’amilié qu'il fait
aujourd'hui & la cause gue nous plai-
aimons mienx Vaveit encore comme | bre des Comptes.
fiute d’avoir |
besoin d’augmenter le nombre de nos |
s titres divers, ait ba- {sion nommeée 4 cet effet.
|
|
t
'
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|
|
Secrétaire d’Etat
Tribunal Giy;
a Cham- Civil
Audience civile du 8 Ma:
Le Tribunal sous a ores!
Jh Janvier assisié du Ministere mie
cent Michel Pierre a rendy le kl
vant; "ge tea
— Celui qui déclare
tigre, veuve Augaste Valse
incommutable d’un em Nene es
tion- Ville, en ordonne fesse a
du_sieur Blanc Stuart avec “we
a P. 250 de dommages-intértts
Puis a entendu I’a
aire suivante -
— Bonne Bolté, née Favard, ‘.
pense, d’un Délégué du
des Finances ct d’un Membre de |
Art. 3. — Aprés le remboursement de
chaque série, le Directeur général de la
Recette et de la Dépense en donner avis
au Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce qui ordonnera le brilement des
Bons ainsi remboursés par une Commis-
Art. 4.— Le present Arrété sera impri-
mé, publié et exécuté.
Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 9 Mai 1908, an rose. de IIn-
dependance.
Norn ALexIs.
Suivent les signatures des Secrétaires d'E~
tat,
Courses dui5 Mai
Les sportmen sont prévenus que les ins:
riptions pour les Courses du 15 Mai se-
ont regues jusju’d jeudi a midi.
Nous apprenons qu’il y aura courses de
poneys et de chevaux de petite taille, etc
Les membres des Socidtés de Sport sont
invités 4 se disputer le Challenge gagné
le 15 Mai 1907 par le B. V. AC.
Lz programme paraitra dans le No de
demain.
Adminstration Postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres reccommandeéss en souffrance
Mrs. Philippe Pierre Louis (3 lettres )
Leonce Lerebours, Mines Eglc¢ide Gargon,
Cloridan Prophéte, Aurclise Louis-Jean,
Vve Emmanuel Trouillot. Mle Thoma-
siua Parmantier, Bertha Noos.
Por: au-Prince, 11 Mai 1908.
Arrivages et Départs
Hier est entre le steamcr « Prins Willem
V » avec les passagers suivants venant de :
St Marc: Mme A Groseau et enfant,
Mime Régina Airendal, Mme Aubry, M.
Pénelope Laforest.
Par le steamer « Solvador » venant de -
Fort-de-France : Melle Alice Réneé.
Pointe a Pitre: A. Nazzaro.
Cayes: Joseph Pierre-Louis, Regulus
Daniel, Iramise José E. St Louis, Philippe
Prospére, L. Chorlot, Dulcin Alphonse,
C- Fleuridor, Véronique Gilley, Von Brac-
Ken.
Jérémie: Volny Rouzier, {Louise Lafo-
rest et enfant, L. Bontemps et enfant,
Tarbeck et enfant, Cloda Quincé, Alceste
Séche, Clemis Hambourg, Emmanuel Gle-
maud, Georges Gaveau, Melle Blanchet,
1 Legagneur, Eugéne Barthélem{* Dexta
Bonhomme, Chonel Croicou, A. Rouzier,
Ney Cayemitte, M. Malebranche, Orsela
Lemair, Osias Gourdin, Timothée Parch,
St vil et entant, Lundi Guillaume, Nicolas
Georges, D. Alcégaire,°Th Louison, Joseph
et Henri Lanoue, Cécile Giboné, L, Man-
sieurs Oliver Cutts et Co ey Georges Bey
Cablogramme tun
Une dépéche arrivé ici samedi a
té la nouvelle inattendue de a
Bruxelles de M. MALHERBE Canst .
M. Carré a succombé aux suites @
encerite. :
C NOUS Ppresentons nos meille
r ances 4 la famille de M. M. Carton
tait retiré 4 l’étranger depuis quelgue ay
apres la liquidation de ses arfaires en ly
et qui était en France un compatrice
marque.
Nouvelles
Derniéres Dépéches
Bgruix 8.— Malgré les deéclaratioas
médecins disant que le prince d'Eul
ne pouvait se déplacer sans danger de m
la police l’amena en automobile, &
ou il a été mis a I’hopital.
Paris 8.— Le comité fransais deb
se d’automobiles New -York-Parissex
ni hier pour statuer sur la question
résulte du changement de route
par l’impraticabilité des routes def
{La décidé de reconnaitre 4 la va
américaine une avance de 15 jonrs sard
concurrent le plus proche atin de oe
ser celle qu’elle a perdue en suivant
néraire primitif. Les voitures italienss|
frangaises ont regu l’ordre d’attendet A
rivée de la Thomas 4 Vladivostok. Gt
mité a également décidé de punir dat
tard de 15 jours la machine allemande f
ton pour avoir pris le train pour se
de Bocatiilo ( Idaho ) a Seattle. Cee
ture a donné un retard de quinze
sur ses concurrents italien et frangas6l
trente sur la machine américaine.
Wasuinctont — Une convention
aux colis postaux vient d’étre conclee
tre lesEtats-Unis et la Hollande ; elle al
ra en vigueur le 1° Juillet prochas.
Mexico.— Les exécutions conunees
Guatémala ; les derniéres victimes # -
justice sommaire sont le colonael So*
zano, officier trés connu au Mexia t
attaché 4 I’école militaire du Guuea
sour, A Mansour, J. Mansour, Kohler, | M. Vicente Cezena, un de ses pares ,
Joseph Dupoux, Franck Valentin, Emilie Guayaquit. — M. Robert 35. on
Germain, Rose Bateau, Anna Laraque, | New-Jersey, vice-consul général des bs
Unis ici vient d'étre gridverseat ,
dans un accident de ch be
Bucay et dans lequet un grand noms ©
voyageurs ont éé tués oa blessés
Catherine Rouzier,
Jacques. .
et enfant L. Laraque,
Térémie : Cécile Lacoste et enfant, An- AMBUBG. — Les délégués maroc #
toine Rameau, Henri Bistoury, Melle Fil-| Moulai Hafid a chargés de ete
étition aux Puissances sont is
Ils sont porteurs dunt ©
adressée 4 l’empereur Guillaume
quelle Moulai Hafid de 4 Slt
rain de le reconnaitre comme
Maroc. ; s
Paris. — Rente frangaise : 9 ast
lette, Mme jh. D. Brézault, Joseph Da-
poux.
Cayes : Laurent Bernier, Dnranton Vic-
tor fils, Mme Montes Lagroie, Victoire
Lunique, Vve Dulcery Alphonse.
Syo de Cubs: Mr et Mme Jose Mafran
un bebeé et deux enfants, Théréza Juste, D
N. purigue, pedro Alphonso, H. Mella,
nrique Dubocy, . et Mme Guill
Brigal un bébé et un enfant. wae
anto Domingo; Hermoteéne Pestal °
yaguez, José Vincent Gonzalae. al, Ma
jourd’ hui.
Le Conseil des ministres $&.
matin 4 Rambouillet sous Is a
M. Falliéres ; tous les oP i .o
taient 4 l'exception de MM.
Wade T arenie.
—— ee
il prit connaissance des der-) hier aprés-midi au moment ou cette turce |
Le Cones du Maroc. Les ministres | navale Se trouvait au large de Jiroshima, un
¥ tse mirent daccord sur les homme a été tué ct quatre autres pieces!
igcaperent ¢ du budget de 1909 dont les | tment blessés. ,
ee ent definitivement arrétés par le} Mavrip. ~ Pour commémorer le p:e- |
nt
sel
de Cabinet qui se tiendra jeudi | micr anniversaire de la naissance de son |
eee. Le ministre de la Justice fit si- | aujour
fils, le prince des Asturies le roi Alphonse a |
_ . oes - WSL . : ’
udiciaire. Mrs Nakens Harra et Mata qui avaient été
DENTIFRICES
Cclebres des RR. PP. Bénédictins
DE LABBAYE DE SOULAC (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
hui fait remise de leur peine _
ment } , . "
Oe du Travail a regu l’autorisa- | condamnés a neuf ans de prison pour avo:r
ve déposer 3 la Chambre un projet /tacilité le départ de Madrid de Manuel Mo | DE LA MAISON A. SEGUIN DE BORDEAUX
†rture de crédits pourjrales, Vanarchiste qui langa une bombe sur |
oi portant ouve
a ee
i sideot de la République invita
a 4 déjeuner.
ie, aa djeuner présidé par lord,Derby,
a
on ouvriére 4 | expo- le roi Alphonse ect la reine Victoria le) teo~ SHUI. COM ESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GROS
jour de leur mariage. | >a
Mrssine ( Suile ) 7.— La situation qui: 2
résul:e de léruption de l’Etna ne fait’
qu empirer Des secousses sismiques se sont | %,)
L’ Incomparable Elixir Dentifrice
des RK. PP. Bénédictins par son usage journalier assu-
: ofiert 4 Messieurs Cruppi et Cambon | fait senur pendant toute fa matinee. On be dia santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sul-
ws exposition franco britannique. croit qu’clles sont a Vinodice d'une érup- ;¢ te de fa sulidité qu'il conserve aux dents jusyua lage le
M. Mibliés Lacroix sembarquera pour | tion encore plus violente. plus avancée, ib facilite le travail du la digestion en per-
7 LONDREs.— D’aprés le rapport de « Bo- Mettant la mastication Complete des alianenuts.
ta atral Lyautey s’embarqua de Mar ardot trade » Les statistiques du mois d'A- ; Le flacon se vend: Gourdes 2.00
le 4 destination d’Alger dou il repar-, vail indiquent une dimuni:ion de dollars
aleadi soir pour Orin. | 58.414.000 dans le chittre des importations
' : . | oe i . ff
Le financier Rochette a été mis en li- et de dollars 18 557 500 dans celui des ex-. ¢
La Poudre Dentifrice des RR. PP.
né provisoirement moyennant une cau- portations. L | Re
ille tranes. ima ( Pérou ).— L’enquete qui se ; oye hy:
m de deux cent mil | , a “eran head, cst le préecieux auxiitaire de TEHxir, La
‘elles éré re- poursuit en ce moment pour découvrir: me ° yeh | a we ,
Pim 9. — Des nouvelles ont p c } Béeneédt (ims Boite se vend > Gourdes 1.25
ws ici sur le progres du mouvement ré- les autcurs de ‘a recente tentative révolu-
yationnaire dans !a province Yunnan, tonmure 2 donndé lieu a Varrestation de |
fos rencontres ont cu lieu recemment dix des chets des partis démocratigue ct lhe
La Pate Dentitrice des RR.
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Lorsyue, chez ua enfant bien por-
wal qu’on se propose de sevrer on
wr vusurgir les dents caiine3s, on
encera par cesser l’allaitement
lanuit eton s’appesantira plus que
3surles aliments qui constitue-
'son régime dans la suite. Alors
uton le familiarisera avec le pain,
read rougie sucrée, les bouillies fé-
elentes simples, les b. uillies a la
Reule toréfice, Vinfusion de café,
potages maigres et gras. On lui
hera de temps en temps de petits
reeaux de viande A sucer ; et lors-
mila bien pris gout a cette alimen-
hon plus large, au bout de quarante
cingaante jours environ, on suppri-
~ Orusquement les tétées. On com-
d bien qu’aprés catte suppression
reaue il faut s’attendre, chez les
M, n’s, Ades accés de fureur terri-
€.Cest_ia coalition des cris et des
Pees: Méchants, entre autre les on-
. sarouches, les coups de téte de
raisin ig qui s amuse et les petits as-
bhacte 8 a coups de dents — a l’arme
age a tandis que la colé-e toute
ook incendie le petit visage. C’est
Dee de tout ¢a contre la pau-
met dy la vilaine maratre qui se
beet ce refuser le lait délicieux et
man C Obstinément les portes de
Bedire quand les petites mains
Ss 86 crispent désespérément
he crea. evant cette attaque
wt ét... 8 front il ne faudra point
bert battre en retraite, si toute-
Mit ton 6 n’est pas malade. Bien-
trentre dans |’ordre, l'enfant
cantement, sicolére palit, il
8 ton uvelle alimentation, il se
’s oir et doucement tandis qu'il
A que ut etre qu'il est de I'huma-
; ue lorsqu’on en. est, on se
dia Ontiers de toutes les _pei-
as. Il est vraiment restreint
© Ceux qui résistent et de-
neon eat des maniaques
*, &@-t-On vite raison
““ humectant le pourtour da
hes
a
335.
HYGIENE INFANTILE
Netrage -- Comment on doit !opérer
DIRECTEUR:
Clément
ee
45, RUER
mamelon d’une solution amére mais
inoffensive de sulfate de quinine,
de yenliane ou d’aloés qui fait du sein
une coupe moaumentale ot
enfants se figurent boire la cigte.
C’est en désobsissant a ces principes,
ue des méses peu soucieuses et trop >
aibles ajournent le sevrage et pro-
longant l'allaitement plus loin que de
raison.
Je voudrais qu’a ioutes ces meres
il arrivat Phistoire que raconta baffos
a Ses éleves de | Hopital des Mufants.
It s’agit d’une dame qui continuait
d’allaiter son tils jusqu’a i’age de trois
ahs et qui, l'appelant un*four pour tui
donner a téter, s’entendit répondre
carrément : « Ma foimaman, je n’en
veux plus. »
La lecon est belle et ne laisserait
pas d‘étre fortifiante pour les fuibles-
ses maternelles qui amolisseut les
enfants dans les délices de la mamel-
le et empéchent le sevrage de s‘ellec-
tuer en temps utile.
J’ai plus haut dit combien il faut
Montrer d’adresse dans cette opéra-
tion en procédant lentement, progres-
sivement jusqu’a ce que I’habitude
soit acquise de l’alimentation nouvelle
que Il’enfant devra suivre.
— Quelle est donc cette alimenta-
tion définitive, une fvis le sevrage |
consommé, me demandez-vous ? C’est
& quoi je vais répondre maintenant.
te l'Hygiéne le menu doit étre spécial.
Il y figurera des bouillies féculentes fa-
briquées avec des [fécules torréfiées, du
bouillon peu cuit dit de Liebig et de
la viande crue, tous mets dont l'art
culinaire saura bigarer les prepara-
tions pour satisfaire aux exigeances
de ce gourmet raffiné qu’est enfant
uine sait bien faire que trois choses : |
dormir toutes les trois ou quatre heu- |
oinfre au ré-
res, gronder sa faim de |
étée, pleurer
veil et, en attendant l’ass
les |
PORT-AU-PRINCE ( Hairs)
LE
Magloire,
OUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDOR
4 la main, s’il n’est pas gentil.
J’attire LVattention sur « les bouil-
lies féculentes fabriguées avec de la:
fécule torréfise » On sait en effet que
les amylacés », n’étant pas†entiere- |
ment solubles dans l'eau bouillante, :
“il faut, pourles y dissoudre totalement,
V'emploi de !a marmite de Papin ou 1a!
torréfaction jusqu’a 1a colouration jau-,
natre de l’amidon. Par ainsi ce der-:
nier diminue de poids d2 16 4 24°,
.se transforme en gomme et en dextrine ;
lus digeste. |
1 donnée sous |la viande crueou peu cuite et qui
des formes diverses. Ea dehors dujne se gése pas lui, pour « planter ses
bouillon de beeuf ordinaire. Venfant;
prendra du _ beefteak ou bifti, suc de!
idevient plus solebie et
La viande pourra étre
viande Cuite & sec que l'on préparera |
en enfermant dans une bouteille d’é-.
tain une livre de viande sans os
qu’on plonge ainsi dans del’eau tiede;
on fait ensuite bouillir six heures du-
rant, puis on retire la viand> qu Von
exprime au dessus d’une tasse pour
en recueillir le suc.
Je recommanide éyalement le Louil-
lon de Viebig qu’on peut obtenir aus-
si soi-méme. Ce n’est pas difficile.
Une fivre de viande hachée de beruf,
maigre et déyraissée, 500 grammes!
d’eau et un peu de sel restent & bouil- |
lir Iégerement une 1/2 heure. Puis;
on passe au crible d'un ling? qui
garde la graisse, Valbumine coagulée,
la fibrine et libere le bouillon auquel
restent fidéles la créatine, les acides
ircligues, inosiques el ls sels, princi-
pes aromatiques ct nutritifgsde la vian-|
de. Le bouillon de Liebig sera don-
‘né seul ou avec des féculents torré-
; fiés.
' Reste la purée de viand: crue qu’on
'obtient le plus aisément du monde
'en raclant en bouillie fine du meil-
dégraissé. Cette purée s3ra
la dose de deux cuillérées d potaye par
jour jettées dans la soupe aux fécu-
lents. Mais servez-la de préférence,
seule, incorporée de sucre finement;
pulvérisé, st vous tenez 4 la recon-,
naissance du palais infantile. |
Qu’on n’écoute pas ceux qui disect!
que la viande crue est détestable pour.
les enfants par cela qu’elle donne-,
rait le ver solitaire. Ce n’est pas vrai
du tout. C’est la viande des boufs la-
Sur toute table infantile qui respec- ‘leur filet de bceuf ou de mouton bien |
Lundi, 11 Mai 1908
e Matin
QUOTIDIEN
NUMERO 1() CENTIMES
Les abonnemcents partent du i et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits inseérées ou Non ne seront pas rendus
a
FE, 45. Ree Roux cu Bonne-Foi.
-touf son sor, la petite cuiller @argent, dres qui Occasionnhe cetaccident et de
ce chef la bonne viande crue— jen-
tends lu viande suaine — est absolu-
ment lanocente.
LYailleurs n'a-t-on pas exagéré et
prolonge celte peur de la viande crue
jusqu’a celle de la viande saignante
qu'on a voulu quand méme faire dé-
guerpit de nos tables d'adultes’? Mais
a-t-on obeéi a cette prescription et s’en
est-on trouvé mal? Les mangeurs de
beafteck sont-ils d’immanquables
helmintiasiques?.... Et alors? Allez 6é-
couler un monsieur quivous défend
dents solides dans la pourpre d’un
rumsteck. »
Nun, non, je le répeéte, il n’y a de
nuisible que la viande de beeuf ladre.
({huisissons donc notre viande chers
amis et Sablons sans crainte, enfants,
notre purée de viande crue, adultes,
notre rosbcaf a VPhémorragie savou-
reuse!
Pour me résumer, le régime d’a-
pres le sevrage doit étre simple et
comprendre les aliments les plus dé
licats et les plus digestes. Les épices
en seront bannies avee la dernie¢re
sévériteé et on fera bien d’en proscri-
re les patisseries de toutes sortes
dont la lourdeur surméne les plus
vaillants estomacs. Bouchut prétend
que «du painavec des gelées de fruit,
« voila lu meitleure nourriture & don-
« ner aux enfants qu’on vient de se-
avrers Je ne commettrais pas une
grande faule si je finissais sans con-
seiller de faire faire aux enfants plu-
sieurs repas par jour. Je m’apercois
que c’est la tendance générale de tou-
tes les méres et elles ont raison ; car
siles enfauts prennent des repas
écourtés, il est d’excellente hygiéne
de multiplier ces repas pour établir
Servie 4); une juste compensation.
It puis apres wa, bonjour bébé, te
voila bien sevré tu vas devenir grand,
tu seras un citoyen et pas seulement
c4, mais un citoyen fort, capable, en
méprisant les principes désucts de
aresse et de mort, d’embrasser l'i-
déal neuf de travail et de vie auguel
est suspendu tout le bonheur de no-
tre République.
Doctrurn C. PEARSON,
T,, ETUDE dons avec tan! de fidélité devant la
conscience sociale huitienne, nous |
SUR LI.
Tempérament Haitien
ET M. GEORGES SYLVAIN
Lae Revue de lt Société de Léyisla-
tion, » fascicule de mai 1908, 4 bien
voulu consacrer quelques pagesa Vexa
men de l’Elude sur le Tempéraiment
Hailien, et comme, pour la citcons-
tance, les membres de la « Societé de
Législation » ont passé la plume 4 M.
Georges Sylvain, qui est une vieille
connaissance & nous, vous devez biea
penser que le ruide France n’a cu
yarde de néyliyer le réglement de
Varriéré du duc d'Orléans.
On pourrait se demander comment
des hommes dont c’est le métier de
précher, et meme de d“‘fendre la jus-
tice, ne se sont pas arrétés sur les
causes et motifs si évidernment faits
fr. nc adversaire qu coumme faux ami.
On sail toujours ce qu’on laisse, on
he suit pastonjoursse que fon prend.
Ce n’est cependant pas
adhérents; car il n’y a pas de dout
que chacun, ade |
Svin de connaitre un peu la science
sociale, depuis le publiciste dont la
ta-che est de discipliner et d’éclaiver
Vopinion au lieu devégarer, jusqu’aus
duoctes membres des socictés de 1é-
gislation dout la mission, pour ¢tre
wilument reinplie, a basoia de s’ins-
pirer des lois positives qui présideat
tux Organisalions sociales, alin d'ac-
commoder les textes importés parfois
duo dehors @ grand fracas aux coatin-
#ences des milieux.
A.M
A mr ET RE eS
pour rendre récusable dans Vespece ’ eA NEED
la personne de M. Sylvain et com-} 3 i sa) iD ‘Eom
ment ils n’ont pas compris que les Pas :
BISNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—
appréciations deta Revue risquaient
dg perdre leur valeur en impartialite
en passant par fa plume ingéenicuse
gui a rédiyé la partie bibliograpuique
de cette Revue.
Mais, pour ma part, je ne me le suis
pas demandé ; je me suis meme ex-
pliqué que les collegues de M. Sy!-
vain aient pu faire choix de lui pour
REN
Cbservatoire
DU
SEMINAISE COLLEGE St-MARTIAL
DimMancHe rt Mal
la besogne en question ; car, vrai-] | ane .
ment, comment pourrait-ontenir pour| Baremetre aidi 762,9°/
récusable un écrivain qui, ptecise-|_, minimum 22,3
Cempératurejmaximum 34° 6
ment, se réclame, —pour la premiere
fois, il est vrai,— des idées qui « ser-
vent d’assises » 4 la thése soutenne
dans |’Etude sur le tempérament hai-
tien 2
Si le lecteur ne m’en croit pas, il
n’a qu’a jeter les yeux sur le préam-
bule qui précéde analyse de M. Syl-
vain ; il y verra, entre autres choses,
que le promoteur de PAlliance fran-
caise Elait, « bien avant moi, des ad
mirateurs d’k:dmond Demolins» et que
rien n’a ¢ jamais » pu diminuer sa
« sympathie pour Vlecrivain ». Ty
verra nettement aflicmeé le « vif inte-
réet » de Vadversaire systéialique con-
tre lequel nous avons eu a défendre
les procédés d’éducation anglo-s .xons,
pour a Pexpérience pédigogigue réa-
lisée en Il’'Ecole dis Rochess. If y ver-
ra Vhommagye rendu sans ambaves
« 4 la souptesse, 4 VPélévation Wesprit
et a la conscience dout témoiguent les
travaux ds l’Ecoie sociale qui s’est
donné ta tacha de contiiuer ctde vul-
gariser I'ceuvre de Le Piay. »
Il y verra tout cela écrit) en
‘moyenne diurne 279,5
Ciel trés clair toute la journée, couvert
aprés 7 h. du soir.
A 10 h. petite plu : 037".
Brume ce matin 11 mai.
Le barometre reste stationnairs.
‘ R. BALTENWECK
Arrété
NORD ALEXIS
‘Président de la ‘Republique
Vu le 2¢me alinéa de Vartic'e 2 de la loi
portant fixation du Budget des Recettes
pour Vexercice 1907-1908 ;
Attendu gue Ics fonds du Trésor sont
reconnus insuffisants pour assurer les dé-
penses publigues durant les mois de la
morte-saison et qu’il importe de prendre
des mantcnant des mesures en vue de les
acquitier intégralement aux échéances dé-
terminedes ;
Sur le rapport du Seerétaire d’Etat des
Finances et du Commerce.
Et de Pavis du Conseil des Secrétaires
d’Etrat,
toutes .
° ARR&TE CE QUI SUIT :
lettres et que, au surplus, je suis un
naif enéophyte» quia commis l’ingra-| Art ter.— Des Bons du Trésor jusgu’a
titude impardonnable de n'avoir pas| concurrence de six cent mille gourdes ( G.
600.000 ) seront émis sous le contréle du
Secrétaire d’Etat des Finances et da Com-
merce. Ces Bons seront divisés en quitre
séties de cent cinquaate mille gourdes cha-
cune. Leur remboursement se fera par les
Bureaux de la Recetteet de la Dépense, six
mois aprés leur émission en or américain,
au taux de 400 o/o, soit un dollar or pour
cing gourdes.
Ils seront, A leur échéance, tout aussi
bien regus en paiement de toutes les va-
leurs disponibles généralement quelconques
dues en or 3 Etat.
Chague série 4 émettre durant chacun
des mois de Mai, Juin, Juillet et Aodt 1908
somprendra quinze cents Bonsde cent gour-
es.
Art. 2.— Ces Bons seront signés du Di-
recteur général de la Recette et de la Dé-
reconnu en M~ Georges Sylvain un
brillant et précieux prédécesseur.
C’east tout ce qu’il m’est permis de
retenir de l’analyse faite par l'écri-
vain de la Revue de la Société de Lé-
islation, ma qualité d’intéressé m’in-
rdisant d’aller plus loin, en dépit de
la conception particuliére que M. Syl-
aie so fait du sentiment de « bonne
».
J’en retiens toutefois ass23z pourper-
mettre wu lecteur de rendre hommaze
aux ingénieuses ressources d imuagi-
nation dv M. Svivain. Mais de ce « 0-
té-ci, nous nous en voudrions d’en
étre volontairement victime, et = mal-
gré les protestations d’amilié qu'il fait
aujourd'hui & la cause gue nous plai-
aimons mienx Vaveit encore comme | bre des Comptes.
fiute d’avoir |
besoin d’augmenter le nombre de nos |
s titres divers, ait ba- {sion nommeée 4 cet effet.
|
|
t
'
|
|
|
Secrétaire d’Etat
Tribunal Giy;
a Cham- Civil
Audience civile du 8 Ma:
Le Tribunal sous a ores!
Jh Janvier assisié du Ministere mie
cent Michel Pierre a rendy le kl
vant; "ge tea
— Celui qui déclare
tigre, veuve Augaste Valse
incommutable d’un em Nene es
tion- Ville, en ordonne fesse a
du_sieur Blanc Stuart avec “we
a P. 250 de dommages-intértts
Puis a entendu I’a
aire suivante -
— Bonne Bolté, née Favard, ‘.
pense, d’un Délégué du
des Finances ct d’un Membre de |
Art. 3. — Aprés le remboursement de
chaque série, le Directeur général de la
Recette et de la Dépense en donner avis
au Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce qui ordonnera le brilement des
Bons ainsi remboursés par une Commis-
Art. 4.— Le present Arrété sera impri-
mé, publié et exécuté.
Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 9 Mai 1908, an rose. de IIn-
dependance.
Norn ALexIs.
Suivent les signatures des Secrétaires d'E~
tat,
Courses dui5 Mai
Les sportmen sont prévenus que les ins:
riptions pour les Courses du 15 Mai se-
ont regues jusju’d jeudi a midi.
Nous apprenons qu’il y aura courses de
poneys et de chevaux de petite taille, etc
Les membres des Socidtés de Sport sont
invités 4 se disputer le Challenge gagné
le 15 Mai 1907 par le B. V. AC.
Lz programme paraitra dans le No de
demain.
Adminstration Postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres reccommandeéss en souffrance
Mrs. Philippe Pierre Louis (3 lettres )
Leonce Lerebours, Mines Eglc¢ide Gargon,
Cloridan Prophéte, Aurclise Louis-Jean,
Vve Emmanuel Trouillot. Mle Thoma-
siua Parmantier, Bertha Noos.
Por: au-Prince, 11 Mai 1908.
Arrivages et Départs
Hier est entre le steamcr « Prins Willem
V » avec les passagers suivants venant de :
St Marc: Mme A Groseau et enfant,
Mime Régina Airendal, Mme Aubry, M.
Pénelope Laforest.
Par le steamer « Solvador » venant de -
Fort-de-France : Melle Alice Réneé.
Pointe a Pitre: A. Nazzaro.
Cayes: Joseph Pierre-Louis, Regulus
Daniel, Iramise José E. St Louis, Philippe
Prospére, L. Chorlot, Dulcin Alphonse,
C- Fleuridor, Véronique Gilley, Von Brac-
Ken.
Jérémie: Volny Rouzier, {Louise Lafo-
rest et enfant, L. Bontemps et enfant,
Tarbeck et enfant, Cloda Quincé, Alceste
Séche, Clemis Hambourg, Emmanuel Gle-
maud, Georges Gaveau, Melle Blanchet,
1 Legagneur, Eugéne Barthélem{* Dexta
Bonhomme, Chonel Croicou, A. Rouzier,
Ney Cayemitte, M. Malebranche, Orsela
Lemair, Osias Gourdin, Timothée Parch,
St vil et entant, Lundi Guillaume, Nicolas
Georges, D. Alcégaire,°Th Louison, Joseph
et Henri Lanoue, Cécile Giboné, L, Man-
sieurs Oliver Cutts et Co ey Georges Bey
Cablogramme tun
Une dépéche arrivé ici samedi a
té la nouvelle inattendue de a
Bruxelles de M. MALHERBE Canst .
M. Carré a succombé aux suites @
encerite. :
C NOUS Ppresentons nos meille
r ances 4 la famille de M. M. Carton
tait retiré 4 l’étranger depuis quelgue ay
apres la liquidation de ses arfaires en ly
et qui était en France un compatrice
marque.
Nouvelles
Derniéres Dépéches
Bgruix 8.— Malgré les deéclaratioas
médecins disant que le prince d'Eul
ne pouvait se déplacer sans danger de m
la police l’amena en automobile, &
ou il a été mis a I’hopital.
Paris 8.— Le comité fransais deb
se d’automobiles New -York-Parissex
ni hier pour statuer sur la question
résulte du changement de route
par l’impraticabilité des routes def
{La décidé de reconnaitre 4 la va
américaine une avance de 15 jonrs sard
concurrent le plus proche atin de oe
ser celle qu’elle a perdue en suivant
néraire primitif. Les voitures italienss|
frangaises ont regu l’ordre d’attendet A
rivée de la Thomas 4 Vladivostok. Gt
mité a également décidé de punir dat
tard de 15 jours la machine allemande f
ton pour avoir pris le train pour se
de Bocatiilo ( Idaho ) a Seattle. Cee
ture a donné un retard de quinze
sur ses concurrents italien et frangas6l
trente sur la machine américaine.
Wasuinctont — Une convention
aux colis postaux vient d’étre conclee
tre lesEtats-Unis et la Hollande ; elle al
ra en vigueur le 1° Juillet prochas.
Mexico.— Les exécutions conunees
Guatémala ; les derniéres victimes # -
justice sommaire sont le colonael So*
zano, officier trés connu au Mexia t
attaché 4 I’école militaire du Guuea
sour, A Mansour, J. Mansour, Kohler, | M. Vicente Cezena, un de ses pares ,
Joseph Dupoux, Franck Valentin, Emilie Guayaquit. — M. Robert 35. on
Germain, Rose Bateau, Anna Laraque, | New-Jersey, vice-consul général des bs
Unis ici vient d'étre gridverseat ,
dans un accident de ch be
Bucay et dans lequet un grand noms ©
voyageurs ont éé tués oa blessés
Catherine Rouzier,
Jacques. .
et enfant L. Laraque,
Térémie : Cécile Lacoste et enfant, An- AMBUBG. — Les délégués maroc #
toine Rameau, Henri Bistoury, Melle Fil-| Moulai Hafid a chargés de ete
étition aux Puissances sont is
Ils sont porteurs dunt ©
adressée 4 l’empereur Guillaume
quelle Moulai Hafid de 4 Slt
rain de le reconnaitre comme
Maroc. ; s
Paris. — Rente frangaise : 9 ast
lette, Mme jh. D. Brézault, Joseph Da-
poux.
Cayes : Laurent Bernier, Dnranton Vic-
tor fils, Mme Montes Lagroie, Victoire
Lunique, Vve Dulcery Alphonse.
Syo de Cubs: Mr et Mme Jose Mafran
un bebeé et deux enfants, Théréza Juste, D
N. purigue, pedro Alphonso, H. Mella,
nrique Dubocy, . et Mme Guill
Brigal un bébé et un enfant. wae
anto Domingo; Hermoteéne Pestal °
yaguez, José Vincent Gonzalae. al, Ma
jourd’ hui.
Le Conseil des ministres $&.
matin 4 Rambouillet sous Is a
M. Falliéres ; tous les oP i .o
taient 4 l'exception de MM.
Wade T arenie.
—— ee
il prit connaissance des der-) hier aprés-midi au moment ou cette turce |
Le Cones du Maroc. Les ministres | navale Se trouvait au large de Jiroshima, un
¥ tse mirent daccord sur les homme a été tué ct quatre autres pieces!
igcaperent ¢ du budget de 1909 dont les | tment blessés. ,
ee ent definitivement arrétés par le} Mavrip. ~ Pour commémorer le p:e- |
nt
sel
de Cabinet qui se tiendra jeudi | micr anniversaire de la naissance de son |
eee. Le ministre de la Justice fit si- | aujour
fils, le prince des Asturies le roi Alphonse a |
_ . oes - WSL . : ’
udiciaire. Mrs Nakens Harra et Mata qui avaient été
DENTIFRICES
Cclebres des RR. PP. Bénédictins
DE LABBAYE DE SOULAC (GIRONDE )
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hui fait remise de leur peine _
ment } , . "
Oe du Travail a regu l’autorisa- | condamnés a neuf ans de prison pour avo:r
ve déposer 3 la Chambre un projet /tacilité le départ de Madrid de Manuel Mo | DE LA MAISON A. SEGUIN DE BORDEAUX
†rture de crédits pourjrales, Vanarchiste qui langa une bombe sur |
oi portant ouve
a ee
i sideot de la République invita
a 4 déjeuner.
ie, aa djeuner présidé par lord,Derby,
a
on ouvriére 4 | expo- le roi Alphonse ect la reine Victoria le) teo~ SHUI. COM ESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GROS
jour de leur mariage. | >a
Mrssine ( Suile ) 7.— La situation qui: 2
résul:e de léruption de l’Etna ne fait’
qu empirer Des secousses sismiques se sont | %,)
L’ Incomparable Elixir Dentifrice
des RK. PP. Bénédictins par son usage journalier assu-
: ofiert 4 Messieurs Cruppi et Cambon | fait senur pendant toute fa matinee. On be dia santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sul-
ws exposition franco britannique. croit qu’clles sont a Vinodice d'une érup- ;¢ te de fa sulidité qu'il conserve aux dents jusyua lage le
M. Mibliés Lacroix sembarquera pour | tion encore plus violente. plus avancée, ib facilite le travail du la digestion en per-
7 LONDREs.— D’aprés le rapport de « Bo- Mettant la mastication Complete des alianenuts.
ta atral Lyautey s’embarqua de Mar ardot trade » Les statistiques du mois d'A- ; Le flacon se vend: Gourdes 2.00
le 4 destination d’Alger dou il repar-, vail indiquent une dimuni:ion de dollars
aleadi soir pour Orin. | 58.414.000 dans le chittre des importations
' : . | oe i . ff
Le financier Rochette a été mis en li- et de dollars 18 557 500 dans celui des ex-. ¢
La Poudre Dentifrice des RR. PP.
né provisoirement moyennant une cau- portations. L | Re
ille tranes. ima ( Pérou ).— L’enquete qui se ; oye hy:
m de deux cent mil | , a “eran head, cst le préecieux auxiitaire de TEHxir, La
‘elles éré re- poursuit en ce moment pour découvrir: me ° yeh | a we ,
Pim 9. — Des nouvelles ont p c } Béeneédt (ims Boite se vend > Gourdes 1.25
ws ici sur le progres du mouvement ré- les autcurs de ‘a recente tentative révolu-
yationnaire dans !a province Yunnan, tonmure 2 donndé lieu a Varrestation de |
fos rencontres ont cu lieu recemment dix des chets des partis démocratigue ct lhe
La Pate Dentitrice des RR.
wre les rebelles et les troupes du pons beral. . ik yn ee ge re toude cente
mement; celles-ci ont cte battues et de- Ce. prisonniers scront traduits devant 5 pp. Bonedietins eae ie seule Mk
do déflé Laoku. Les rebelles me- un conseil de guerre. | COnCUPreninen’ avec tre
le port de Meng lixir. La Boite petit modéte se vend Gourdes 1.50
. quai en . ;. . . : ’ . .
Tore eo minisre de Franceace @=— wo Baas ti La Buite Grand Modéle se vend Gourdes 2.00
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Gas-Frant-co 9. — Le vice-amiral F- le vapeur « ALLEGHANNY™»®! oo Mode le: Gourdes 05 nuler mos rH evel at
maquité, sur sa demande, le comman- ayant quitté New-York mercredi 6 Eau de Quinine ye ves tellicules.— Le flacon : G. 2.00.
mat de la flo:te qui sera confi¢ au courant pour le Gap Haitien, Port-de- | , 2 enlever Ibs sereures et la dureté de la peau
peamiral Peray commandant la 4¢me Paix, Gonaives et notre ; ort. est at- Glycérine anglaise a nS 1M : ’
tendu ici jeudi 1% courant. I paruira | ne as extra-tine; le flacon petit Modéle : 1.50
Orrawa (Ontario ) 9.— Harry Lan-' probablerment dans la soirée | pour Eau de Cologne lénitive ie flacon moyen: « 2.50
im, président du Board of Trade de Daw- Jérémie, Gays, Jacmel, Santa-Marta le flacon : 1/2 litre 500
mest en route pour’O.tawa et Washings et New-York, prenant la malle, frét et a ,
pour présenter au comte Grey passagers. Pour les commandes en gros: s’adresser a l’Agence Générale
tid Laurier et au président Roose- | ." et dépét pour la République d’Haiti
ane invitation 4 visiter le Klondyke 4 .
. |
fn de Vexposition de l’Alaska et du, La malle pour I’Etranger par le va- | fs la Métropole
“0 vi aura lieu a Seattle l'année pro- peur « PRINS SIGISMUND > MAISON JULES LAVILLE
; chaque invitation est gravée suc ( vid Jérémie ), sera fermee a la POs-; ‘ a ,
Me peau Vaan décorée de pépites d’or, ta, jeudi soir 4 6 heures précisss 93, Rue du Magasin de Patat, 93
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