Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 9, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deu





—o

ABONNEMERTS >

paR MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER

tras de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne

—

HAT
LENTREE EN AFRIQUE DES

Liordre de successiondes fuits nous
améne A parler d’aburd des Hollen-
dais, qui, en l'année 1600, cominen-
cérent, les premiers, la colonisation
ée la partie méridionale de l'Afrique.

le commerce de la Hollande était
Wes al'apogée desa prospérité et
Tebondance de l’argent, aprés avoir
eréé la richesss au sein des villes
marchindes, fit refluer les riches so-
adaires deli Compagnie hollandaise
és Indes vers les plantureux patura-
ge do pays. La Compagnie offrit aux
prysans dépossédés 12 territoire afti-
tan de la colonie du Cap qui, depuis
(60, avaii pris un certain développe-
ment, grace aux quelques colons et
aux quelques soldats qui y avaient
@baryué cinquante ans auparavant.

A'ors commengea l’exode dans I’A-
frique australe des Boers ou paysans

Nandais.

Comme bien on le pense, le terri-
lire sud-africain n’était pas désert ;

était occupé par les Hottentots,
cet /és Meeurs nomades se rappro-
alent précisément de celles des
TS, 4 Cause de l’existence des pa-
es dans leur contrée.
ten que les Hottentots soient des
¢s,et non pas des Noirs, il n'est

Saas intérét pour nous de savoir
ment cette peuplade africaine a
Noor par les nouveanx arrivants

‘La prise de possession, dit un au-
an ar faisait d'une facon fort sim-
Teair 4 eadroit qui lui paraissait con-
etivant oe établissement, le nouvel
re Pantait un piquet, appelé baa-
. ary, ot! ant que la place était rete-

€ » °

On 5 ontendait ensuite, ajoute un
ites pour ce avec les familles voi-
Hotts tots répousser par la force les
a cate | qui essayaient de résister

Mais ton on de leur territoire. »

d'avoin n’était pas dit ; il ne suffit
£ i faut Un territoire et de s’y éta-

» Pour pouvoir y subsister,

pea

xieme Année, No 334.



YAdministration du Journal.

~

Clément

a ee ee

TLET LINELUENCE ETRANGERE

1

| Lorsque

DIRECTEUR :



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’adrasser 4 Lionsierzr Arthur ISIDORE, ‘Ss Rue Roux ca Bonne-Foi. |

PORT-AU-PRINCE ( Haitt)



LE
Magloire,

roi ZOutou que tout ce qui serait trans-
porte dans ses Etats appartiendr.it a
son royaume.

les Zoulous purent vor

‘clair duns Pentreprise de dépossession

HOLLANDAIS.-- ON BOERS ‘dont ils étaient Pobjet, les Boers leur

avoir, dans ce pays de paturages, le
bétail nécessaire. Voici quel était a co
sujutie procédé employé par les Boers,
d’apres
constaté de see yeux : « Quelques Cco-
lons bien armés se réunissent ensem-
ble ; puis, tombant tout 4 ccup sur
une horde isoldée, ils obligent ceux
qui la composent 4 amener tous leurs
troupeaux, y chuisissent les bétes 4 leur
convenance et en donnent le prix

qu'il leur platt. Gest ce qu’on appe- :
lait : se porter acheleurs d coups de fu.

sil. »

On compread, apres cela, que le
Mminent géographe Elisée Reclus ait
pu dire de l’occupation du Transvaal
par les Boers, quelle fut « accompa-
gnée parfois de massacres atroces,
d’exterminations en masse », et que
« chaque progres des Blancs dans It

direction du Nord devait s’acheter par:

le sang. »

Apres
occupation pleine et entiére de leur
territoire, les Boers, dont le nom-
bre s’accroissait sans cesse autant
par l’arrivée de nouveaux Convols que

ar l’excés notable des naissances sur
es décés, durent pou'ser plus avaut
dans le nord-est ob, apres avoir créé.
Etat libre d’Orange, ils arrivérer.t sur
la frontidre des Négres Cafres Zou-,
lous. a

Surce nouveau territoire, ilny a.
plus moyen de planter de simples pi-
quets ni de «se porter acheteurs a
coups de fusil.» Car les Cafres _Zou-
lous ont une organisation militaire et
un roi dont Tchaka, surnommé le
Terrible, offre & l'histoire un spéci-
men remarquable .

Aussi le Bianv hollandais se presen-
ta-t-il dans I'attitude d’un modeste
acquéreur et, en échange des territo!-
res sollicités, il offrit du bétail, des
étoffes, en y joignant ce pre
gin de civilisation que coastitue l'eau-
de-vie, et en assurant, au ssurplus, le

léviction des He ttentots ct.
sements, de catebasses et
les de cuisine. Quelques
inéine CONservé leur peau, mais tan-
née et Lacortie; certains sont restés
debuut, co'lés anx parcis de la grotte
Dans un coin, un Cadavee d’enfaut re-
pose encore sur les genoux déchar-
nés do sa mére. Ce spectacle est telle-
ment hideux que beaucoup de voya-
geurs ne peuvent en supporter la vue
et guittent immédiatement ce lie.
d’horreur. »

C’est a faire frémir, n’est-ce-pas ¢

le voyayeur Levaillant qui l'a/ jis jaissaient sur fe champ de bataille.

précieuxr en- p

Opposerent la résistance de leurs re-
‘doutables commandos. ct les Zoulous
‘furent défaits dans des rencontres ott
ils étaient, d’aprés un éerivain, 7 O00
contre 4(0 cavaliers Blancs armés de
fusils et contre des artilleurs, et on

jusqu’4 3.000 cadavres.
| ° Le journal le Correspontant du 10
; Aont 1899 écrit ceci des conquétes du
iterritoire Zoulou par les Boers: « Dans
-la vallée du Vaal se t-ouve *une grot-
-tecélébre, large de 100 4 150) metus
‘et tres élevée, qui est pleine d’ossc-
ments humains.
Longtemps,, les Boets ont préten du
que c’était uy repaire de cannibales et
qu'une tribu indigéne anthropophiage
y faisait Wépouvantables festins. Au-
joord’ hui, ihest démoatreé que ces syre-
lettes sont conc des noirs qui Galen!
venus chercher un refuge dans cette
caverne, apres avoir été batlus par
les blanes. AKufteemés comme des 1re-
nards, ils pé&rirent avec leurs femmes et
leurs enfunts,

aA Vintérioer, Cest un fouillis dos-
d’usteusi-
corps ont

Gependant, lorsque, il v a quelques
années, les Anglais se sont mis, eux
aussi, a évincer et a4 déposséder, dans
des conditions surement moins atro-
ces, ces Boers massacre urs de Négres,
il s'est trouvé ici, pays de descen-
dance af. icaine, des Hlaitiens assez
eu au courant de I’histoire et de Il'i-
néluctabilité des phénoménes sociaux,
pour s’apitoyer sur le so t des colons

Sameai, 9 Mai 1908



Le Hatin

QUOTIDIEN



NUMERO 1() CENTIMES

Les abonnemcats partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés OU non ne seront pas rendus






ho'landais et faire servilement écho 4
Popinion publique francaise, en jap-
pant imconsciemment apres les An-

Brochure leche

‘la brochure imprimée et distribuée récem-
ment dans cette ville par Monsieur Geor-
ues Lamay, citoyen haitien.

Avant pris part ila derniére tentative
de révolution qui fut immédiatement vain-
cue par le gouvernement d’Haiti, auteur
de la brochure ne s’est pas contenté de ra-
conter ses exploits fracassés dans le der-
mer mouvement politique, Icesquels ont été
deja relatés dans un sens tout . fait op-
posé par un des journaux de la presse hai-
ticnne; ma's il a protité de la circonstance
pour ajouicr dans sa brochure des épi-
thetes injuricu-es a i’adresse du Président
Nord Alexis er de son gouvernement.

Guide par la passion, il nie méme les
conquctes morales qui ont ¢ré remportées
par les yrands pa:‘riotes qui existent en Haiti
quviqu on en dise cet qui se sont fait re-
marquer depuis leur indépendance jusqu’a
NOs jours.

Je suis convaincu que I’écrit de M. La-
may a été apprécié 3 sa juste veleur par le
public de Curayao gui admire tant cette
chere Haiti, et qui comprend naturelle-
ment qu'il est l’avuvre d'un échec poli-
ique et comme dans cette colonie, amie

‘

tiqu
Haiti on ne désire que la paix, la pros-
ipérité et la concorde nationale pour cette
‘république, M. Lamay n’a fait que semer

sa haine contre les autorités constituées de
son pays dans un champ ou ne fleurissent
que les sentiments les plus généreux pour
cette république.

Monsieur Lamay a eu un nouveau tra-
cas.

Je suis convaincu aussi que le gouverne-
ment du Gén¢ral Nord n’a pas besoin de
se défendre contre les accusations qui lui
sont adressées dans la brochure.

Le bon sens de tous qui voient et qui
connaissent 4 fond la république haitienne
saura faire la part 4 ces erreurs guidées
par la passion.






Un pouvoir qui détruit en peu de temps
ce qui s’appelait une grande révolution
préoarée depuis longicmps, un pouvoir
entouré de la grande majorité des cito-
yens importants de toutes les classes de la
société, un pOuvoir enfin qui est soutenu
avec enthousiasme par Ie peuple, se défend
tout seul et affiiblit sans efforts les at-
taques de ses ennemis. oo

ci, Monsieur Lamay le sait aussi bien
que tout le monde.

Ii est donc inutile de vouloir anéanti
ce qu’impose la logique.

La brochure en question attaque d’autre
part les lois établies dans cette colonie qui
ne permettent pala publicité des écrits
contre un gouvernement établi et je sup-
pose que déja son auteur doit étre au cou-
rant que sa propagande inutile peut lui
attirer des ennuis avec le gouvernement de
cette ile.

Curacao, 28 Avril 1908
Le Consul @Haiti,
J. V. Monsanto.

(L’Imparcial)

PAURS DETERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

SKEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Venprep! 8 Mal



Barométre a midi 762,2™/™
minimum 21°,4
Tepérature|maximum 34°.7
moyenne diurne 28°,o

Ciel assez clair toute la journée et temps
lépérement brumeux.

Vent trés fort pendant l’apres-midi.

Couronne lunaire dans [a soirée.

Le barométre a monté un peu pendant
la nuit.

Mouveinents microsismiques 4 7 h. 49
et 8 h. 3 du soir. Direction W avec com-
posante verticale.

R. BALTENWECK

Arrivages et Départs
Hier est entrd¢ le steamer « Ferdinand de
Lesseps» avec les passagers suivants venant

e:

‘Bordeaux : Mario Canal Créidy, Melle
Canal Créidy, Mme Canal Créidy, Abdal-
lah Créidy, Emile, Audain, Sozur Marie,
Soeur Aimée.

Sit-Thomas : D.N. Henriguez.

Fort-de-France : Melle Cara Vilain.

Basse- Terre. Mme Firmin Ecadére.

Pto-Plata : Mr et Mme Clovis Miot,
Mme Y. Me'la Bréa et enfant, Pédro
A'fonso, Brégal.

Cap-Haitien : Mime Borgella Sévére
Mme Rosa Gabriel et enfant, Abbé Colca-
nap, Mr etc Mme M. Guillaume, J. Bien-
Aimé, D. Nelson, J. Adh Auguste, L.
Lambert, ,Otto Schutt, Mme Anastasie
Marset 4 enfants, Mercédés Mathieu, Mme
Vve G. Etienne et 2 enfants. Melle Es-
treya Neilson, Melle Loute Brutus. Mme
Adelaide Mathieu, O. Johansen, Melle Mi-
se, Melle Léonie et entant, E. Stéphanie,
André Sam, M. Lambert.

Il est reparcti dans la soirée avec les pas-
Sagers suivants pour ;

Gonaives : Chatelain, Mme Gaspart Mo-
reau et 3 enfants, Frangois St-Julien, Mile
Soline Guillaume. Sterlin, Mme _ E'éc nor
Geffrard et enfant, Edmond Roumain, Jo-
seph M. Sasson, Frangoise Ram:au, Edw.
M. Stines.

Petit Godvs ; Justin Antoine.

Hier est entré le steamer ¢ Prins Wil-

lem V avec les passayers suivants venant
e:

Curaguo : H. G. Lesner Julian Elias.

Jacmel: Mret Mme Louis Vital et en-
fant, Melle Rosa Rabel, Melle Séraphine
Louis, Melle Marie Ramsey.

Cayes : Albert Sterne Staco, Ph. Moise,
Guillaume Dela:our, Cicéron Labossiere,
John Pélissier.

Il est reparti dans la soirée avec un seul
passager pour St-Marc, Mr Wieres.

Par le steamer ¢ Sibiria » pour :

Petit Godve : Rev. T. Picot, A Kattan.

Kingston: Mr et Mme de la Jaille, J.
Simmonds, Mr et Mme J. P. Simmonds.

Tribunal de Cassation
SECTION CIvILE

Audience du jeudi 7 Mai 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr le
résident H. Lechaud prend siege a dix
reures et demie du matin et prononce les
arréts suivants :

— Celui qni casse et annule le jugement
du Tribunal civil de Jacmel en date du 18
Avril 1907, rendu contradictoirement entre
Madame veuve Masséna Rabel et Madame
veuve Remeéus Pierre; renvoie l’affaire par
devant le Tribunal civil de Petit-Goave.

— Celui qui rejette comme mal _ fondé
le pourvoi formé par le Docteur Albert
Hodelin contre le jugement contradictoire,
rendu par le Tribunal civil de Jérémie, le
13 Février, rg06 entre lui et Mr Firmin
Gourdin.

* Celui gui condamne les sieurs De

Lain et Richardson 4 fournir dans la quin- |
zaine de la signification du présent arrét la |

caution Judicatum solvi évalude a la somme
de deux cents dollars or américain, dont le
dépét sera faitau greffe du Tribunal de
Cassation, dit que taute par eux de ce
fa‘re dans le délai i@parti, ils seront dé-
clarés purement et simplement non rece-
vables en leur pourvoi.

— Celui qui casse et annule le jugement |

du Triburtal civil de Port-au-Prince, en
date du 13 Novembre 1906, rendu contra-
dictoirement entre la demoiselle Oczavie
Thébaud et la Compagnie P. C. S, ren-
voice l’affaire devant le Tribunal civil de
Jacmel.

— Celui

qui déclare les sieurs et dames

Clairville Toussaint, Céyonte Amisie et |
consorts purement et simplement déchus |
de leur pourvoi contre le jugement du Tri- |

bunal civil de Port-au-Prince, en date du
19 Décembre 1906, rendu _contradictoire -
ment entre eux et Pierre-Noél Novél.

— Celui qui casse et annule le jugement |

rendu sur appel par le Tribunal civil des
Cayes, en dae du 15 Novembre 1906,

entre Richema et Christallin et Altiméda |

Kince, renvoie l’atfaire devant le Tribunal
civil d’Aquin.

— Celui gui dit que le sieur Pierre Ré-
gis est mal fondé en sa demande de prise
a partie contre les juges du’ Tribunal cor-
rectionnel des Cayes, rejette la suspicion
légitiine par lui soulevée pour défaut de
justification.

— Celui qui rejette comme ma Ifondeé le

pourvoi des sieurs Séméra Pierre Dédice et |

consorts contre les deux jugements du Tri-
bunal civil de Jérémie, en dates des 3 Dé-
cembre 1906 et 25 juin 1907, coniradic-
toirement rendus entre eux et Georges
Pierre.

— Celui qui rejette le pourvoi des cito-
yens et citoyennes VThelimeau Gracia et
consorts contre le jugement da Tribunal
civil des Caves en date duz mai 1906
contradictoirement rendu sur appcl,
eux ct les héritieres d’Orphanise Joachim,

Puis entend l'atfaire du sieur Pauléma
Jean Jacques, juge
Section nord,
houz.

a

contre le sieur Gaston Le-

entre ,

de paix de la Cupitale, |




ge ee



rendront plus pratiquable k; rue
duit au Champ-de-Mars A cord
vie trop laborieuse, Mr Lafor ‘
glige en rien son concours 3 ed
studicuse, il organise des recréatj
raires, musicales ; joignant a toute
ceuvres de charité dignes de celgj on
nait les souffrances humaines a

Saint-Louis pu Noro 4 Mai.— Le
néral Marius Durosier, ancien ing!
de Vacindée et commandant de |,
de Saint-Louis-du-Nord vient dy
ser une compagnie d’ instruction
qui, deja a fait de réels progres, Le
ral Durosier est nn esprit éclairé a |
beaucoup de bien A cette populatiog

Aujourd’hui a lieu en UA slise pera
de cette commune la premicre COM
générale. Cérémonie trés édifiante a8 6g
de laquelle la jeunesse feminine de &,
Louis qui est une des plus intéressanp
pays a été l'objet de la plus grande x:
ration. ,

Haiti Littéraire et Sociay

Vient de paraitre avec le
vant:

Journal d'un Comédien, par Fr.
Febvre; Le Divorce et le Remariage,
Marie Galanté ; Une silhouette, Podsi
(Pages retrouvées, ‘Toujours plas hy:
de la Collection S. R. et: par Ocho: Le
de Buonaparte ; Reécits histor:gues ( Sa
par G. Vigoureux; Compaznic Gay
Translatlantique, Courtepointes par Lily
Noire; Ouverture solennelle des Chants
Asile Prams par Prangols NwWier ; ‘

‘pos des Médecins des mornes, par
Lettre Our erte Boos ; Une absolue nécessite pat Al

- Nous avons regu du Cap-Haitien une) Inrérieur par Antoine Laforest ; Exiéa

plaquette intitulee Lettre Ouverte & Son, par A. L.; Petites Notes, par A.L.

_ Excellence le Gal Nord Alexis, Président Derniére heure

de la Repuisige. o. Nous apprenons, 3, linstant, qsusa

| L’auteur,M Henri Etienne demande le ourse au. Champ-de-Mars 3 ! 02s

° ° : .
paiement d’une balance de Douze mille de “anniversaire ie SE le ach

i six cent quatre vingt douze , niastres, trente Ni d Alexis. le 1 courant .
centimes contre Sylla Laraque. . wn lundi les déails ‘
Remerciements 4 M. Etienne poud son] a yic a nos sportsmen.

_ gracieux envoi.
Publication religieuse Revue du Marche ,
Depuis nos derniers avis, il a régoH

Le ‘Bulletin parotssial de N. D. de VAs. POTS NOS 1
_ sumption, du Cap-Haitien (N° de Mai) nous Peu danimai:ion sur notre pice, Sows
‘est parvenu avec des notes fore intéressan- fluence d'une propagande interessée lf
tes que nous recommandons 4 nos lecieurs. | Me pour l’or américa:n avait atte
|0%, Mais, apres le depot du projet da

Port-de-Paix sion dont le chitfre s’éléve seulement

| 28 Avrit.— Le cinguiéme régiment de, 2.400.000, nous avons constaté um
ligne qui vient de faire en cette ville plus gringolade extraordinaire et le taux
de deux mois est parti ce midi pour Don- '¢/o était pratiqué avant-her soir. |
don, siége de son cantonnement. Nous ouvrons ce matin i 585 ‘7
PreMigEk Mat.— Nos campagnards re-| ble.
Les Traites sur France on été négodd

4 2 °/o prime contre or. yay

Le juge P. Laraque rapporteur lit son rap-

ort.
r Mes H. Volcy, Jean Louis Vérité, J. B.
N. Valembrun et Liéonce Viard, pour le
demandeur et Francois Hilaire Caillet,
pour le défendeur sont entendus en lears
observations _
Le Mininistére public, Mr Luc Domini,
gue cenclut ace qu’un délai de trois jours
soit accordé au sieur Giston Lehoux pour
faire le dépdt de Ja caution prescrite par
arrét de ce Tribunal, en date du § mars
dernier.
Le ‘Lribunal, audience tenante rend
Varrét qui fixe le delai de huit jours, a
partir du prononcé du présent arrét. pour
ue le dépét de la caution, soit 500 gour-
des bill-ts ayint cours, sou fat par le sieur
il sera déclaré non

!Gas:on Lehoux, sinon
' recevable.
Vu Pheure avancée le siége est leve.
Fermeture de la malle

Les dépéches pour New-York et Europe
(via N Y) parle hollandais ¢ Prins Wil-
lem V »seront fermeces ce soir a 9 heures
preécises.

Gal M. Guillaume

Nous avons revu avec le p'us grand plai-
sir notre ani le Gil M. Guillaume, reve-
nu de sa mission a Port-de Paix, en par-
faite sanie, toujours robuste et, plein de
yaillance.

Nous renouvelons toutes nos félicita-
tions 3 cet officier d honneur doat le dé-
; Vouement au gouvirnement est protond et
' Sincere.

sommiaire rl

|
|
|
|

|
|
|
\
|

, cueillent aujourd’hui les lauriers auxquels
lear donnent droit leurs labeurs ; le géné-

: néral Bienaimé Bastien, le sy mpathique Les Cheques sur France tont

; commandant de cet Arrondissement a tout | prime. ojo pet
| Ms en ceuvre pour donner la plus large Les Chéesues sur New York 1 os
satisfaction aux généreux et dévoués servi- Les nouvelles regues concernant

| teurs de la Patrie en ce jour qui leur est | sont toujours peu rassurantes. \e

; Constitutionnellement consacré ; 4 son hon- Le dernier cours pratique a
;Weur ce matin on aeu 4 admirer 4 l’Egli- | ordinaire est 72 Frans ; aft @

se la grace et l’élégance avec lesquelles
deux couples de campaynards ont procédé
dla quéte.

2 Mai.— Les travaux de construction
de la nouvelle ca:hédrale sz poursuivent
, activement sous les soins dévoudés de Mr
| Athanase Laforest gui se charge de ce
'lourd fardeau. Monsieur Laforest, adminis-
| taateur des finances de cet arrondissement
_estun des ffls du pays dont l’esprit est tout l’Agricultare. En ce Jour
au progrés ; de bonne foi, 4 la parole, il | coutume nous réunit autodr
joint la puissance de I’exemple; depuis son! la Patrie, nous éprouvons !2 2

retour definitif dans sa ville natale, il s’oc-! et la plus légitime satisfaction woos B

cupe de tout. Aprés avoir participé aux! trouver au milieu de vous, tories #

_ divers travaux commencés par nos précé- Ma parole a cette fete de la B

, dents commandants, il poursuit ceux de, Travail. de sett â„¢

construction de l’Egliss et vise en meme Le travail est la source de sor ®
Vos productions nm

4 Francs 41.
Gonaives - sila

> le Pr
DISCOURS prononcé pf Oy pg

de la Commission Commendaâ„¢,)
phin @ Uoccasion de la du {or
Mes chers concitoyens, ut
Nous célébrons aujoard’hai © i

de Hee! é

| temps au moyen de doer cette ville de|heur, c’est le véritable secret
deux ponts en ciment armé gui désormais dépendance.



earciles pas, en efter, le profit le plus ré
Zeger pourno:re Pays.
d’autant plus de joie que-

avec
Co felicitons d’étre 4 Vos cotés en
eeeanit¢, quand nous constatons les

‘ecombien grands que vous déployez,

obstacles par trop nombreux que vous |

arriver, par un travail opi-
labeurs incessants 4 faire
la terre, avec un outilla-
“gericole tout a fait rudimemaire, ses
mats varids qui, suffisamment dévelop -
get toujours bien préparés, feraient ré-

notre prospérite nationale. |

i envisageant Vos intéréts qui sont
ee interes du Gouvernemenr, et in-
fs qui lui sont trés chers, nous pou -
p vous persuader des mcilleures disposi-
asdeS. E. le Président Nord Alexis,
wore épard.— l’auguste et énergique
dard gui dirige nos destinées, plein de
eitude pourvous, désira it ardemment
gastamment la paix pour travailler avec
“bonorables membres du Gouverne-
m,avec les membres du Pouvoir légis-
i — Sénateurs et Deéputes, — & votre
wbeur en faiant exécuter de grands tra-
g dirrigation qui doivent assurer la
mdité, la fertilicé de vos champs.
deec la Paix, notre plaine des Gonaives
nerrosée, vous pouvez en étre convain-
be
Aves la paix, nous aurons dans _ nos
wagnes, si ce n’est la splendeur agricole
weemiers temps de no:re independance
sau moins une abondante ct fructueu-
Wekation, Avec la paix, mes chers con-
Weas, vas pourrez envoyer vos enfants
les chef-lieux d’aarondissement ou
foles leur permeteront d’v_ puiser les
tons tprogrés de l’art moderne de cultiver
ttre.
Inc ia paix vous trouverez méme a
fen jour du placement avantageux
ws épargnes dans des caisses y affeciées.
Rrondez i l'appel du Gouvernement
\vous adonné de nombreuses écoles. En-
Rey vOsenfantset ayez toujours cette
ite en iéte que c'est l'éducation qui
f Phomme et que l'homme fonde la

soontez pour
r des

gr du sein de

Vous avez des chapell.s, tuites que vos

ts les fréquentent tous les dimanches.
tera une bonne habitude acquise
Rr leur moralisation, car la religion
4 consolation de l’ame.

ez pas les bruits

malsains, les
Murbaions maly ,

eillantes de vos ennemis,
ti assures que, enfants Wune meéme
wo somines tous fréres, nés sur
notre pe’ sOrtis des memes entrailles
, ays. Habitants du dehors ou de
won. Dous avOns tou; les méines droits
i mimes sur le meme pied d'éga-
V .
t beecin Pan chaaue fois que vous au-
oir de yous onseil, nous nous ferons
de nous rendre a
er aa Maire des
SUT votre travail.
i$ lous ensemble :

We la Paix!
Vive l’ Agriculture!
Vive la République!
Vive le Président d’Haiti!

aire de Commerce

Le jeud; ;

onthe la Chambre de Commer-

@ Vice.p Stance spéciale pour recevoir
tésident d’honneur : M’ F.

tes Finances, taire d’Etat da Commerce

4 pied des autels,
mondes sa béné-

A midi 15, M. Diogéne Delinois, Prési-
dent de la Chambre de Commerce receva't
/M. le Secrétaire @’Ecat du Commerce et
on ouvrait la séance 4 la grande majorii¢
| M. le Président en souhaitant la bienvenue
4M. leSecrétaire d'Etat lui témoignait com-
| bien la Chambre toute entiére était touchéc
dela hauteconfiancedu Gouvernement dont

( . ° ore . '
M. le Secrétaire d’Ecat était le repré-
sentant a cette réunion.

ll y voyait une assurance bientaisanie

pour le développement de la Chambre de
Commerce qui est appelée 1 rendre de
tres grands services.

Monsieur le Secrétaire d’Etat r-pondit :

«Messieurs,— C’est ungrand plaisir pour
moi de me trouver parmi vous. Je voudrais
vous dire en peu de mots toute l’impor-
tance qu'une ceuvre telle que la votre com-
| porie dans notre milieu social ! Tenez,
| hier 4 la Chambre des Députés, j y deépo-
; Sais un projet d‘émission de papier-mon-
Baie. Le papier-monnaie, quelle calamitéel—=
Mais, vous savez que cette émission-li
nous a été imposce par les douloureuses
Circonstances que nous venons de traver-
| Ser... Et, du reste, ces 2 400,000 gourdes
; seront tres vite retirées de la circulation,
dans deux ans au plus.
| «je me plaignais 4 la Tribune de la
; Chambre des Députés, avec juste raison,
de la propagande acharnce 4 dénaturer les
,idées du Gouvernement. Pour faire tmon-
ter le change, on avait jimaginé de faire
_courir le bruit qu’on allait ¢mettre 12 mil-
lions.

« Tout en flagellantces malveillances, je
pensais a vous. Je me disais: « Quel
merveilleux instrument sera la Chambre de
Commerce ! « De quelle puissance ur
« le bien disposera-t-elle, quand elle fonc-
« tionnera de son plein développement.
En effet, en contact avec le Ministre du
Commerce, elle saura les intentiors, les
idées du Gouvernement. Elle fera la
propagande du bien public pour empé-
cher, autant qu'il sera possible, toutes
ces danses frénétignes du change qui
ne peuvent que nuire au Travail et a la
prospérité Nationale. »
| « Voild ce que jepensais 4 part moi. Voi-
la Poeuvre bonne, lceuvre saine 2 laquelle
| je vous conviais dans ma pensée. Oui, Mes-

sieurs, je vois la Chambre de ? Commerce
si puissante dans l'avenir, si puissante dans
le fien, qu'il taudra que l’agio compte avec
elle dans toutes ses entreprises. Elle sera la
gardienne morale, auitrée des intéréts les
plus sacrés de la Communauté. Eile ras-
surera, elle dira mieux que personne, avee
autorité, la parole nécessiire pour arrécer
les atfolements, ou ce qui sera mieux, pour
les prévenir.

« A ce propos, on m’annonce que hier wne
petite détente a commencé & se produtre dans la
prime exagérée de lor | Puisse cette détente
se fortificr de plus en plus! Puisse votre
heureuse influence dans Uintérdt commun se
manifester pour accentuer cette baisse, pour
ramener le change a un taux raisonnab‘e !
Tout le monde y a intérér. Le Gouver-
nement ne néglige rien, de soa céré pour
atriver a ce reuliat. Cette aprés-midi mé-
me, j¢ compte demanicr l’assentiment du





«
a
«
<
«
«
<
«

Conseil des Secrétaires d’Etat 4 un projet
qui, je l’'espére, donnera une base stable
aux opérations du Commerce d’importation
en lui garantissant un change favorabie aux
opérations de la morte saison.

« Al’ceuvre donc Messieurs! Et, puisse la
Chambre de Commerce se dévelppper dans
le bien, dans l’utile et pour l’intérét géné-
ral bien compris! »

La visite de M. le Secretaire d'Etat se

| Brolon ea jusqu’a une heure, 4 admirer
des échantillons de denrées, bien prépa-
| rées et régalidrement class¢s Vexamen

des importants documents déja_rassembles
par la Chambre de Commerce, et 4 expo-
st des idées heureuses ct facilement ap-
pl cables au développement de la Chambre
de Commerce.

ee
SS EEE



Derniéres Dépéches



Panis. — Rente francaise 96.55.

Havre.— Caté Haiti 42,50.

Paris. — M Buar-hou es rentré a Paris
ce matin venant de Venise.

M. Cruppi assista hier au banquet an-
nuel de la Chamb.e de commerce fran-
gaise de Londres et pronongt un discours.

M. Milliés Lacroix, ministre des Colo-
nies visita Portonoso et Suute et rentra
apres 4 Kotonou ou un diner lui fut’ of:
fart par le gouverneur.

Le boucher Levieux a été cordamns’ par
la cour d’'appel de Nancy A quinze mois
de prison au lieu d’un an et a une amnen-
de fe mille au lieu de cing cents francs,
la Cour maintient les trois mille francs al-
louds au g4e d’infanterie comme domma-

e--interéts et lui accorde en outre 4.175
Francs représentant un supplément de deé-
penses.

Li-Bonne. — « L’Economisteg» annonce
aujourd hui ‘que Delagoa Bay, possession
portugaise dans l'Afrique Orientale va etre
probablement donné a bail au Transvaal.

Lima. - Juan Durand, !’un des chefs du
soulévement révolutionnaire et deux de
ses partisaas ont été captures.

Baris. Lecomte Henri de la Vaulx,
Jacques Faure et A'fred Leblanc ont été
choisis pour représenter la France dans la
course internauonale d'aérostats dont le
départ aura lieu de Berlin le 11 octobre
prochain.

New-York. — L’cguipage du quatre mits
allemand « Peter Rickgers » naufragé prés
de Short Beach a pu étre sauveé difficile-
ment ce matin.

Bertix 7 — Le prince Von Enlenboury
a été arrété ce matin ; il est inculpé de
parjure au cours du proces Harden.

Vienne 7.- Les chefs de toutes les mat-
sons princiéres d’Allemagne, y compris
Vempereur Guillaume sont en ce moment
ra semblés 2 Vienne pour y féliciter l’em-
pereur Frangots Joseph 4 loceasion du soi-
xantieme anniversaire de son régne.

Guillaume II a prononcé un discours au-

vel le:npereur Frangois Joseph a ripon-
du par une allucution au cours de laquelle
ila fait allusion a la triple alliance et
qu'il a terminée par les paroles suivantes ¢
« Ce jour tortifie en moi l’espoir que cette
«alliance dont le but pacifique eet égale-
« ment poursuivi pir les autres puissances
« remplira son objet ».

L’empereur Guillaume ct les personnes
de sa sui e sont partis ce soir 4 9 heures
pour Donpeschingen.

L’empereur d’Australic l’a accompagné
jusqu’a la gare.

Le roi de Wurtemberg et les autres} prin-
ces allemands sont également repartis dans
la soirée.



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Me Charles Millery

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isemaine du 1! au 16 Mart

ALFRED BoRDUt, conseiller.— Rapha-
él Lunez, Léonce Saint-Surin, Justin
Bernard, Lesseps Constant, Edgard
Laroche, sous-officiers.— Horace Mil-
fort, Mourlon Hyppolite, Fernand La-
mothe, Sylvain Joseph, Elie Fils-Ai-
mé, Montas Civil, Hérard Louis Char-
les, Bonacieux Bien-Aimé, Cadet La-
fond, Charles Roy, Ghadavoine Gué-
rin, Elie Edmond, Cieéror Fleurand,
Mirabeau Joseph, Wermann Chancy,
Eugene Piaux, Mdyard{Daguerre,|Man-
neville Richiez, Ktnmanuel Salgado,
Frédérique Champayzoe, Frédérique
Cessant, Vallon Julien, Antoine Josa-
phat, Alfre dLufond, Carméleau Etien-

ve Victor, Henry Paul) Roc, Alextus
Alexis, Adam = Loiseau, Armand fils,
Louis Salomon, Felix Sarmtonge, pam-

pters.
Port-au-Prince, & Mat £008.
Le Commandant,
Louis EFHRART

———_—_— os

UG" Transatlantique

Le steamer « Ferdinand de Les-
seps » manquant de temps pur suite
de la féte duo 15 Mai ne pourra toau-
cher Port-dePaix ce mois-ci. Hl partra
le 13.4 midi directement ;our le Cap-
Laitien. Porto Plata, St Jean de Porto
Rico, St Thomas et le Havre.

L‘Annexe arrivera probablement de-
main matin.

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HAT
LENTREE EN AFRIQUE DES

Liordre de successiondes fuits nous
améne A parler d’aburd des Hollen-
dais, qui, en l'année 1600, cominen-
cérent, les premiers, la colonisation
ée la partie méridionale de l'Afrique.

le commerce de la Hollande était
Wes al'apogée desa prospérité et
Tebondance de l’argent, aprés avoir
eréé la richesss au sein des villes
marchindes, fit refluer les riches so-
adaires deli Compagnie hollandaise
és Indes vers les plantureux patura-
ge do pays. La Compagnie offrit aux
prysans dépossédés 12 territoire afti-
tan de la colonie du Cap qui, depuis
(60, avaii pris un certain développe-
ment, grace aux quelques colons et
aux quelques soldats qui y avaient
@baryué cinquante ans auparavant.

A'ors commengea l’exode dans I’A-
frique australe des Boers ou paysans

Nandais.

Comme bien on le pense, le terri-
lire sud-africain n’était pas désert ;

était occupé par les Hottentots,
cet /és Meeurs nomades se rappro-
alent précisément de celles des
TS, 4 Cause de l’existence des pa-
es dans leur contrée.
ten que les Hottentots soient des
¢s,et non pas des Noirs, il n'est

Saas intérét pour nous de savoir
ment cette peuplade africaine a
Noor par les nouveanx arrivants

‘La prise de possession, dit un au-
an ar faisait d'une facon fort sim-
Teair 4 eadroit qui lui paraissait con-
etivant oe établissement, le nouvel
re Pantait un piquet, appelé baa-
. ary, ot! ant que la place était rete-

€ » °

On 5 ontendait ensuite, ajoute un
ites pour ce avec les familles voi-
Hotts tots répousser par la force les
a cate | qui essayaient de résister

Mais ton on de leur territoire. »

d'avoin n’était pas dit ; il ne suffit
£ i faut Un territoire et de s’y éta-

» Pour pouvoir y subsister,

pea

xieme Année, No 334.



YAdministration du Journal.

~

Clément

a ee ee

TLET LINELUENCE ETRANGERE

1

| Lorsque

DIRECTEUR :



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’adrasser 4 Lionsierzr Arthur ISIDORE, ‘Ss Rue Roux ca Bonne-Foi. |

PORT-AU-PRINCE ( Haitt)



LE
Magloire,

roi ZOutou que tout ce qui serait trans-
porte dans ses Etats appartiendr.it a
son royaume.

les Zoulous purent vor

‘clair duns Pentreprise de dépossession

HOLLANDAIS.-- ON BOERS ‘dont ils étaient Pobjet, les Boers leur

avoir, dans ce pays de paturages, le
bétail nécessaire. Voici quel était a co
sujutie procédé employé par les Boers,
d’apres
constaté de see yeux : « Quelques Cco-
lons bien armés se réunissent ensem-
ble ; puis, tombant tout 4 ccup sur
une horde isoldée, ils obligent ceux
qui la composent 4 amener tous leurs
troupeaux, y chuisissent les bétes 4 leur
convenance et en donnent le prix

qu'il leur platt. Gest ce qu’on appe- :
lait : se porter acheleurs d coups de fu.

sil. »

On compread, apres cela, que le
Mminent géographe Elisée Reclus ait
pu dire de l’occupation du Transvaal
par les Boers, quelle fut « accompa-
gnée parfois de massacres atroces,
d’exterminations en masse », et que
« chaque progres des Blancs dans It

direction du Nord devait s’acheter par:

le sang. »

Apres
occupation pleine et entiére de leur
territoire, les Boers, dont le nom-
bre s’accroissait sans cesse autant
par l’arrivée de nouveaux Convols que

ar l’excés notable des naissances sur
es décés, durent pou'ser plus avaut
dans le nord-est ob, apres avoir créé.
Etat libre d’Orange, ils arrivérer.t sur
la frontidre des Négres Cafres Zou-,
lous. a

Surce nouveau territoire, ilny a.
plus moyen de planter de simples pi-
quets ni de «se porter acheteurs a
coups de fusil.» Car les Cafres _Zou-
lous ont une organisation militaire et
un roi dont Tchaka, surnommé le
Terrible, offre & l'histoire un spéci-
men remarquable .

Aussi le Bianv hollandais se presen-
ta-t-il dans I'attitude d’un modeste
acquéreur et, en échange des territo!-
res sollicités, il offrit du bétail, des
étoffes, en y joignant ce pre
gin de civilisation que coastitue l'eau-
de-vie, et en assurant, au ssurplus, le

léviction des He ttentots ct.
sements, de catebasses et
les de cuisine. Quelques
inéine CONservé leur peau, mais tan-
née et Lacortie; certains sont restés
debuut, co'lés anx parcis de la grotte
Dans un coin, un Cadavee d’enfaut re-
pose encore sur les genoux déchar-
nés do sa mére. Ce spectacle est telle-
ment hideux que beaucoup de voya-
geurs ne peuvent en supporter la vue
et guittent immédiatement ce lie.
d’horreur. »

C’est a faire frémir, n’est-ce-pas ¢

le voyayeur Levaillant qui l'a/ jis jaissaient sur fe champ de bataille.

précieuxr en- p

Opposerent la résistance de leurs re-
‘doutables commandos. ct les Zoulous
‘furent défaits dans des rencontres ott
ils étaient, d’aprés un éerivain, 7 O00
contre 4(0 cavaliers Blancs armés de
fusils et contre des artilleurs, et on

jusqu’4 3.000 cadavres.
| ° Le journal le Correspontant du 10
; Aont 1899 écrit ceci des conquétes du
iterritoire Zoulou par les Boers: « Dans
-la vallée du Vaal se t-ouve *une grot-
-tecélébre, large de 100 4 150) metus
‘et tres élevée, qui est pleine d’ossc-
ments humains.
Longtemps,, les Boets ont préten du
que c’était uy repaire de cannibales et
qu'une tribu indigéne anthropophiage
y faisait Wépouvantables festins. Au-
joord’ hui, ihest démoatreé que ces syre-
lettes sont conc des noirs qui Galen!
venus chercher un refuge dans cette
caverne, apres avoir été batlus par
les blanes. AKufteemés comme des 1re-
nards, ils pé&rirent avec leurs femmes et
leurs enfunts,

aA Vintérioer, Cest un fouillis dos-
d’usteusi-
corps ont

Gependant, lorsque, il v a quelques
années, les Anglais se sont mis, eux
aussi, a évincer et a4 déposséder, dans
des conditions surement moins atro-
ces, ces Boers massacre urs de Négres,
il s'est trouvé ici, pays de descen-
dance af. icaine, des Hlaitiens assez
eu au courant de I’histoire et de Il'i-
néluctabilité des phénoménes sociaux,
pour s’apitoyer sur le so t des colons

Sameai, 9 Mai 1908



Le Hatin

QUOTIDIEN



NUMERO 1() CENTIMES

Les abonnemcats partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés OU non ne seront pas rendus






ho'landais et faire servilement écho 4
Popinion publique francaise, en jap-
pant imconsciemment apres les An-

Brochure leche

‘la brochure imprimée et distribuée récem-
ment dans cette ville par Monsieur Geor-
ues Lamay, citoyen haitien.

Avant pris part ila derniére tentative
de révolution qui fut immédiatement vain-
cue par le gouvernement d’Haiti, auteur
de la brochure ne s’est pas contenté de ra-
conter ses exploits fracassés dans le der-
mer mouvement politique, Icesquels ont été
deja relatés dans un sens tout . fait op-
posé par un des journaux de la presse hai-
ticnne; ma's il a protité de la circonstance
pour ajouicr dans sa brochure des épi-
thetes injuricu-es a i’adresse du Président
Nord Alexis er de son gouvernement.

Guide par la passion, il nie méme les
conquctes morales qui ont ¢ré remportées
par les yrands pa:‘riotes qui existent en Haiti
quviqu on en dise cet qui se sont fait re-
marquer depuis leur indépendance jusqu’a
NOs jours.

Je suis convaincu que I’écrit de M. La-
may a été apprécié 3 sa juste veleur par le
public de Curayao gui admire tant cette
chere Haiti, et qui comprend naturelle-
ment qu'il est l’avuvre d'un échec poli-
ique et comme dans cette colonie, amie

‘

tiqu
Haiti on ne désire que la paix, la pros-
ipérité et la concorde nationale pour cette
‘république, M. Lamay n’a fait que semer

sa haine contre les autorités constituées de
son pays dans un champ ou ne fleurissent
que les sentiments les plus généreux pour
cette république.

Monsieur Lamay a eu un nouveau tra-
cas.

Je suis convaincu aussi que le gouverne-
ment du Gén¢ral Nord n’a pas besoin de
se défendre contre les accusations qui lui
sont adressées dans la brochure.

Le bon sens de tous qui voient et qui
connaissent 4 fond la république haitienne
saura faire la part 4 ces erreurs guidées
par la passion.



Un pouvoir qui détruit en peu de temps
ce qui s’appelait une grande révolution
préoarée depuis longicmps, un pouvoir
entouré de la grande majorité des cito-
yens importants de toutes les classes de la
société, un pOuvoir enfin qui est soutenu
avec enthousiasme par Ie peuple, se défend
tout seul et affiiblit sans efforts les at-
taques de ses ennemis. oo

ci, Monsieur Lamay le sait aussi bien
que tout le monde.

Ii est donc inutile de vouloir anéanti
ce qu’impose la logique.

La brochure en question attaque d’autre
part les lois établies dans cette colonie qui
ne permettent pala publicité des écrits
contre un gouvernement établi et je sup-
pose que déja son auteur doit étre au cou-
rant que sa propagande inutile peut lui
attirer des ennuis avec le gouvernement de
cette ile.

Curacao, 28 Avril 1908
Le Consul @Haiti,
J. V. Monsanto.

(L’Imparcial)

PAURS DETERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

SKEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Venprep! 8 Mal



Barométre a midi 762,2™/™
minimum 21°,4
Tepérature|maximum 34°.7
moyenne diurne 28°,o

Ciel assez clair toute la journée et temps
lépérement brumeux.

Vent trés fort pendant l’apres-midi.

Couronne lunaire dans [a soirée.

Le barométre a monté un peu pendant
la nuit.

Mouveinents microsismiques 4 7 h. 49
et 8 h. 3 du soir. Direction W avec com-
posante verticale.

R. BALTENWECK

Arrivages et Départs
Hier est entrd¢ le steamer « Ferdinand de
Lesseps» avec les passagers suivants venant

e:

‘Bordeaux : Mario Canal Créidy, Melle
Canal Créidy, Mme Canal Créidy, Abdal-
lah Créidy, Emile, Audain, Sozur Marie,
Soeur Aimée.

Sit-Thomas : D.N. Henriguez.

Fort-de-France : Melle Cara Vilain.

Basse- Terre. Mme Firmin Ecadére.

Pto-Plata : Mr et Mme Clovis Miot,
Mme Y. Me'la Bréa et enfant, Pédro
A'fonso, Brégal.

Cap-Haitien : Mime Borgella Sévére
Mme Rosa Gabriel et enfant, Abbé Colca-
nap, Mr etc Mme M. Guillaume, J. Bien-
Aimé, D. Nelson, J. Adh Auguste, L.
Lambert, ,Otto Schutt, Mme Anastasie
Marset 4 enfants, Mercédés Mathieu, Mme
Vve G. Etienne et 2 enfants. Melle Es-
treya Neilson, Melle Loute Brutus. Mme
Adelaide Mathieu, O. Johansen, Melle Mi-
se, Melle Léonie et entant, E. Stéphanie,
André Sam, M. Lambert.

Il est reparcti dans la soirée avec les pas-
Sagers suivants pour ;

Gonaives : Chatelain, Mme Gaspart Mo-
reau et 3 enfants, Frangois St-Julien, Mile
Soline Guillaume. Sterlin, Mme _ E'éc nor
Geffrard et enfant, Edmond Roumain, Jo-
seph M. Sasson, Frangoise Ram:au, Edw.
M. Stines.

Petit Godvs ; Justin Antoine.

Hier est entré le steamer ¢ Prins Wil-

lem V avec les passayers suivants venant
e:

Curaguo : H. G. Lesner Julian Elias.

Jacmel: Mret Mme Louis Vital et en-
fant, Melle Rosa Rabel, Melle Séraphine
Louis, Melle Marie Ramsey.

Cayes : Albert Sterne Staco, Ph. Moise,
Guillaume Dela:our, Cicéron Labossiere,
John Pélissier.

Il est reparti dans la soirée avec un seul
passager pour St-Marc, Mr Wieres.

Par le steamer ¢ Sibiria » pour :

Petit Godve : Rev. T. Picot, A Kattan.

Kingston: Mr et Mme de la Jaille, J.
Simmonds, Mr et Mme J. P. Simmonds.

Tribunal de Cassation
SECTION CIvILE

Audience du jeudi 7 Mai 1908

Le Tribunal sous la présidence de Mr le
résident H. Lechaud prend siege a dix
reures et demie du matin et prononce les
arréts suivants :

— Celui qni casse et annule le jugement
du Tribunal civil de Jacmel en date du 18
Avril 1907, rendu contradictoirement entre
Madame veuve Masséna Rabel et Madame
veuve Remeéus Pierre; renvoie l’affaire par
devant le Tribunal civil de Petit-Goave.

— Celui qui rejette comme mal _ fondé
le pourvoi formé par le Docteur Albert
Hodelin contre le jugement contradictoire,
rendu par le Tribunal civil de Jérémie, le
13 Février, rg06 entre lui et Mr Firmin
Gourdin.

* Celui gui condamne les sieurs De

Lain et Richardson 4 fournir dans la quin- |
zaine de la signification du présent arrét la |

caution Judicatum solvi évalude a la somme
de deux cents dollars or américain, dont le
dépét sera faitau greffe du Tribunal de
Cassation, dit que taute par eux de ce
fa‘re dans le délai i@parti, ils seront dé-
clarés purement et simplement non rece-
vables en leur pourvoi.

— Celui qui casse et annule le jugement |

du Triburtal civil de Port-au-Prince, en
date du 13 Novembre 1906, rendu contra-
dictoirement entre la demoiselle Oczavie
Thébaud et la Compagnie P. C. S, ren-
voice l’affaire devant le Tribunal civil de
Jacmel.

— Celui

qui déclare les sieurs et dames

Clairville Toussaint, Céyonte Amisie et |
consorts purement et simplement déchus |
de leur pourvoi contre le jugement du Tri- |

bunal civil de Port-au-Prince, en date du
19 Décembre 1906, rendu _contradictoire -
ment entre eux et Pierre-Noél Novél.

— Celui qui casse et annule le jugement |

rendu sur appel par le Tribunal civil des
Cayes, en dae du 15 Novembre 1906,

entre Richema et Christallin et Altiméda |

Kince, renvoie l’atfaire devant le Tribunal
civil d’Aquin.

— Celui gui dit que le sieur Pierre Ré-
gis est mal fondé en sa demande de prise
a partie contre les juges du’ Tribunal cor-
rectionnel des Cayes, rejette la suspicion
légitiine par lui soulevée pour défaut de
justification.

— Celui qui rejette comme ma Ifondeé le

pourvoi des sieurs Séméra Pierre Dédice et |

consorts contre les deux jugements du Tri-
bunal civil de Jérémie, en dates des 3 Dé-
cembre 1906 et 25 juin 1907, coniradic-
toirement rendus entre eux et Georges
Pierre.

— Celui qui rejette le pourvoi des cito-
yens et citoyennes VThelimeau Gracia et
consorts contre le jugement da Tribunal
civil des Caves en date duz mai 1906
contradictoirement rendu sur appcl,
eux ct les héritieres d’Orphanise Joachim,

Puis entend l'atfaire du sieur Pauléma
Jean Jacques, juge
Section nord,
houz.

a

contre le sieur Gaston Le-

entre ,

de paix de la Cupitale, |




ge ee



rendront plus pratiquable k; rue
duit au Champ-de-Mars A cord
vie trop laborieuse, Mr Lafor ‘
glige en rien son concours 3 ed
studicuse, il organise des recréatj
raires, musicales ; joignant a toute
ceuvres de charité dignes de celgj on
nait les souffrances humaines a

Saint-Louis pu Noro 4 Mai.— Le
néral Marius Durosier, ancien ing!
de Vacindée et commandant de |,
de Saint-Louis-du-Nord vient dy
ser une compagnie d’ instruction
qui, deja a fait de réels progres, Le
ral Durosier est nn esprit éclairé a |
beaucoup de bien A cette populatiog

Aujourd’hui a lieu en UA slise pera
de cette commune la premicre COM
générale. Cérémonie trés édifiante a8 6g
de laquelle la jeunesse feminine de &,
Louis qui est une des plus intéressanp
pays a été l'objet de la plus grande x:
ration. ,

Haiti Littéraire et Sociay

Vient de paraitre avec le
vant:

Journal d'un Comédien, par Fr.
Febvre; Le Divorce et le Remariage,
Marie Galanté ; Une silhouette, Podsi
(Pages retrouvées, ‘Toujours plas hy:
de la Collection S. R. et: par Ocho: Le
de Buonaparte ; Reécits histor:gues ( Sa
par G. Vigoureux; Compaznic Gay
Translatlantique, Courtepointes par Lily
Noire; Ouverture solennelle des Chants
Asile Prams par Prangols NwWier ; ‘

‘pos des Médecins des mornes, par
Lettre Our erte Boos ; Une absolue nécessite pat Al

- Nous avons regu du Cap-Haitien une) Inrérieur par Antoine Laforest ; Exiéa

plaquette intitulee Lettre Ouverte & Son, par A. L.; Petites Notes, par A.L.

_ Excellence le Gal Nord Alexis, Président Derniére heure

de la Repuisige. o. Nous apprenons, 3, linstant, qsusa

| L’auteur,M Henri Etienne demande le ourse au. Champ-de-Mars 3 ! 02s

° ° : .
paiement d’une balance de Douze mille de “anniversaire ie SE le ach

i six cent quatre vingt douze , niastres, trente Ni d Alexis. le 1 courant .
centimes contre Sylla Laraque. . wn lundi les déails ‘
Remerciements 4 M. Etienne poud son] a yic a nos sportsmen.

_ gracieux envoi.
Publication religieuse Revue du Marche ,
Depuis nos derniers avis, il a régoH

Le ‘Bulletin parotssial de N. D. de VAs. POTS NOS 1
_ sumption, du Cap-Haitien (N° de Mai) nous Peu danimai:ion sur notre pice, Sows
‘est parvenu avec des notes fore intéressan- fluence d'une propagande interessée lf
tes que nous recommandons 4 nos lecieurs. | Me pour l’or américa:n avait atte
|0%, Mais, apres le depot du projet da

Port-de-Paix sion dont le chitfre s’éléve seulement

| 28 Avrit.— Le cinguiéme régiment de, 2.400.000, nous avons constaté um
ligne qui vient de faire en cette ville plus gringolade extraordinaire et le taux
de deux mois est parti ce midi pour Don- '¢/o était pratiqué avant-her soir. |
don, siége de son cantonnement. Nous ouvrons ce matin i 585 ‘7
PreMigEk Mat.— Nos campagnards re-| ble.
Les Traites sur France on été négodd

4 2 °/o prime contre or. yay

Le juge P. Laraque rapporteur lit son rap-

ort.
r Mes H. Volcy, Jean Louis Vérité, J. B.
N. Valembrun et Liéonce Viard, pour le
demandeur et Francois Hilaire Caillet,
pour le défendeur sont entendus en lears
observations _
Le Mininistére public, Mr Luc Domini,
gue cenclut ace qu’un délai de trois jours
soit accordé au sieur Giston Lehoux pour
faire le dépdt de Ja caution prescrite par
arrét de ce Tribunal, en date du § mars
dernier.
Le ‘Lribunal, audience tenante rend
Varrét qui fixe le delai de huit jours, a
partir du prononcé du présent arrét. pour
ue le dépét de la caution, soit 500 gour-
des bill-ts ayint cours, sou fat par le sieur
il sera déclaré non

!Gas:on Lehoux, sinon
' recevable.
Vu Pheure avancée le siége est leve.
Fermeture de la malle

Les dépéches pour New-York et Europe
(via N Y) parle hollandais ¢ Prins Wil-
lem V »seront fermeces ce soir a 9 heures
preécises.

Gal M. Guillaume

Nous avons revu avec le p'us grand plai-
sir notre ani le Gil M. Guillaume, reve-
nu de sa mission a Port-de Paix, en par-
faite sanie, toujours robuste et, plein de
yaillance.

Nous renouvelons toutes nos félicita-
tions 3 cet officier d honneur doat le dé-
; Vouement au gouvirnement est protond et
' Sincere.

sommiaire rl

|
|
|
|

|
|
|
\
|

, cueillent aujourd’hui les lauriers auxquels
lear donnent droit leurs labeurs ; le géné-

: néral Bienaimé Bastien, le sy mpathique Les Cheques sur France tont

; commandant de cet Arrondissement a tout | prime. ojo pet
| Ms en ceuvre pour donner la plus large Les Chéesues sur New York 1 os
satisfaction aux généreux et dévoués servi- Les nouvelles regues concernant

| teurs de la Patrie en ce jour qui leur est | sont toujours peu rassurantes. \e

; Constitutionnellement consacré ; 4 son hon- Le dernier cours pratique a
;Weur ce matin on aeu 4 admirer 4 l’Egli- | ordinaire est 72 Frans ; aft @

se la grace et l’élégance avec lesquelles
deux couples de campaynards ont procédé
dla quéte.

2 Mai.— Les travaux de construction
de la nouvelle ca:hédrale sz poursuivent
, activement sous les soins dévoudés de Mr
| Athanase Laforest gui se charge de ce
'lourd fardeau. Monsieur Laforest, adminis-
| taateur des finances de cet arrondissement
_estun des ffls du pays dont l’esprit est tout l’Agricultare. En ce Jour
au progrés ; de bonne foi, 4 la parole, il | coutume nous réunit autodr
joint la puissance de I’exemple; depuis son! la Patrie, nous éprouvons !2 2

retour definitif dans sa ville natale, il s’oc-! et la plus légitime satisfaction woos B

cupe de tout. Aprés avoir participé aux! trouver au milieu de vous, tories #

_ divers travaux commencés par nos précé- Ma parole a cette fete de la B

, dents commandants, il poursuit ceux de, Travail. de sett â„¢

construction de l’Egliss et vise en meme Le travail est la source de sor ®
Vos productions nm

4 Francs 41.
Gonaives - sila

> le Pr
DISCOURS prononcé pf Oy pg

de la Commission Commendaâ„¢,)
phin @ Uoccasion de la du {or
Mes chers concitoyens, ut
Nous célébrons aujoard’hai © i

de Hee! é

| temps au moyen de doer cette ville de|heur, c’est le véritable secret
deux ponts en ciment armé gui désormais dépendance.
earciles pas, en efter, le profit le plus ré
Zeger pourno:re Pays.
d’autant plus de joie que-

avec
Co felicitons d’étre 4 Vos cotés en
eeeanit¢, quand nous constatons les

‘ecombien grands que vous déployez,

obstacles par trop nombreux que vous |

arriver, par un travail opi-
labeurs incessants 4 faire
la terre, avec un outilla-
“gericole tout a fait rudimemaire, ses
mats varids qui, suffisamment dévelop -
get toujours bien préparés, feraient ré-

notre prospérite nationale. |

i envisageant Vos intéréts qui sont
ee interes du Gouvernemenr, et in-
fs qui lui sont trés chers, nous pou -
p vous persuader des mcilleures disposi-
asdeS. E. le Président Nord Alexis,
wore épard.— l’auguste et énergique
dard gui dirige nos destinées, plein de
eitude pourvous, désira it ardemment
gastamment la paix pour travailler avec
“bonorables membres du Gouverne-
m,avec les membres du Pouvoir légis-
i — Sénateurs et Deéputes, — & votre
wbeur en faiant exécuter de grands tra-
g dirrigation qui doivent assurer la
mdité, la fertilicé de vos champs.
deec la Paix, notre plaine des Gonaives
nerrosée, vous pouvez en étre convain-
be
Aves la paix, nous aurons dans _ nos
wagnes, si ce n’est la splendeur agricole
weemiers temps de no:re independance
sau moins une abondante ct fructueu-
Wekation, Avec la paix, mes chers con-
Weas, vas pourrez envoyer vos enfants
les chef-lieux d’aarondissement ou
foles leur permeteront d’v_ puiser les
tons tprogrés de l’art moderne de cultiver
ttre.
Inc ia paix vous trouverez méme a
fen jour du placement avantageux
ws épargnes dans des caisses y affeciées.
Rrondez i l'appel du Gouvernement
\vous adonné de nombreuses écoles. En-
Rey vOsenfantset ayez toujours cette
ite en iéte que c'est l'éducation qui
f Phomme et que l'homme fonde la

soontez pour
r des

gr du sein de

Vous avez des chapell.s, tuites que vos

ts les fréquentent tous les dimanches.
tera une bonne habitude acquise
Rr leur moralisation, car la religion
4 consolation de l’ame.

ez pas les bruits

malsains, les
Murbaions maly ,

eillantes de vos ennemis,
ti assures que, enfants Wune meéme
wo somines tous fréres, nés sur
notre pe’ sOrtis des memes entrailles
, ays. Habitants du dehors ou de
won. Dous avOns tou; les méines droits
i mimes sur le meme pied d'éga-
V .
t beecin Pan chaaue fois que vous au-
oir de yous onseil, nous nous ferons
de nous rendre a
er aa Maire des
SUT votre travail.
i$ lous ensemble :

We la Paix!
Vive l’ Agriculture!
Vive la République!
Vive le Président d’Haiti!

aire de Commerce

Le jeud; ;

onthe la Chambre de Commer-

@ Vice.p Stance spéciale pour recevoir
tésident d’honneur : M’ F.

tes Finances, taire d’Etat da Commerce

4 pied des autels,
mondes sa béné-

A midi 15, M. Diogéne Delinois, Prési-
dent de la Chambre de Commerce receva't
/M. le Secrétaire @’Ecat du Commerce et
on ouvrait la séance 4 la grande majorii¢
| M. le Président en souhaitant la bienvenue
4M. leSecrétaire d'Etat lui témoignait com-
| bien la Chambre toute entiére était touchéc
dela hauteconfiancedu Gouvernement dont

( . ° ore . '
M. le Secrétaire d’Ecat était le repré-
sentant a cette réunion.

ll y voyait une assurance bientaisanie

pour le développement de la Chambre de
Commerce qui est appelée 1 rendre de
tres grands services.

Monsieur le Secrétaire d’Etat r-pondit :

«Messieurs,— C’est ungrand plaisir pour
moi de me trouver parmi vous. Je voudrais
vous dire en peu de mots toute l’impor-
tance qu'une ceuvre telle que la votre com-
| porie dans notre milieu social ! Tenez,
| hier 4 la Chambre des Députés, j y deépo-
; Sais un projet d‘émission de papier-mon-
Baie. Le papier-monnaie, quelle calamitéel—=
Mais, vous savez que cette émission-li
nous a été imposce par les douloureuses
Circonstances que nous venons de traver-
| Ser... Et, du reste, ces 2 400,000 gourdes
; seront tres vite retirées de la circulation,
dans deux ans au plus.
| «je me plaignais 4 la Tribune de la
; Chambre des Députés, avec juste raison,
de la propagande acharnce 4 dénaturer les
,idées du Gouvernement. Pour faire tmon-
ter le change, on avait jimaginé de faire
_courir le bruit qu’on allait ¢mettre 12 mil-
lions.

« Tout en flagellantces malveillances, je
pensais a vous. Je me disais: « Quel
merveilleux instrument sera la Chambre de
Commerce ! « De quelle puissance ur
« le bien disposera-t-elle, quand elle fonc-
« tionnera de son plein développement.
En effet, en contact avec le Ministre du
Commerce, elle saura les intentiors, les
idées du Gouvernement. Elle fera la
propagande du bien public pour empé-
cher, autant qu'il sera possible, toutes
ces danses frénétignes du change qui
ne peuvent que nuire au Travail et a la
prospérité Nationale. »
| « Voild ce que jepensais 4 part moi. Voi-
la Poeuvre bonne, lceuvre saine 2 laquelle
| je vous conviais dans ma pensée. Oui, Mes-

sieurs, je vois la Chambre de ? Commerce
si puissante dans l'avenir, si puissante dans
le fien, qu'il taudra que l’agio compte avec
elle dans toutes ses entreprises. Elle sera la
gardienne morale, auitrée des intéréts les
plus sacrés de la Communauté. Eile ras-
surera, elle dira mieux que personne, avee
autorité, la parole nécessiire pour arrécer
les atfolements, ou ce qui sera mieux, pour
les prévenir.

« A ce propos, on m’annonce que hier wne
petite détente a commencé & se produtre dans la
prime exagérée de lor | Puisse cette détente
se fortificr de plus en plus! Puisse votre
heureuse influence dans Uintérdt commun se
manifester pour accentuer cette baisse, pour
ramener le change a un taux raisonnab‘e !
Tout le monde y a intérér. Le Gouver-
nement ne néglige rien, de soa céré pour
atriver a ce reuliat. Cette aprés-midi mé-
me, j¢ compte demanicr l’assentiment du





«
a
«
<
«
«
<
«

Conseil des Secrétaires d’Etat 4 un projet
qui, je l’'espére, donnera une base stable
aux opérations du Commerce d’importation
en lui garantissant un change favorabie aux
opérations de la morte saison.

« Al’ceuvre donc Messieurs! Et, puisse la
Chambre de Commerce se dévelppper dans
le bien, dans l’utile et pour l’intérét géné-
ral bien compris! »

La visite de M. le Secretaire d'Etat se

| Brolon ea jusqu’a une heure, 4 admirer
des échantillons de denrées, bien prépa-
| rées et régalidrement class¢s Vexamen

des importants documents déja_rassembles
par la Chambre de Commerce, et 4 expo-
st des idées heureuses ct facilement ap-
pl cables au développement de la Chambre
de Commerce.

ee
SS EEE



Derniéres Dépéches



Panis. — Rente francaise 96.55.

Havre.— Caté Haiti 42,50.

Paris. — M Buar-hou es rentré a Paris
ce matin venant de Venise.

M. Cruppi assista hier au banquet an-
nuel de la Chamb.e de commerce fran-
gaise de Londres et pronongt un discours.

M. Milliés Lacroix, ministre des Colo-
nies visita Portonoso et Suute et rentra
apres 4 Kotonou ou un diner lui fut’ of:
fart par le gouverneur.

Le boucher Levieux a été cordamns’ par
la cour d’'appel de Nancy A quinze mois
de prison au lieu d’un an et a une amnen-
de fe mille au lieu de cing cents francs,
la Cour maintient les trois mille francs al-
louds au g4e d’infanterie comme domma-

e--interéts et lui accorde en outre 4.175
Francs représentant un supplément de deé-
penses.

Li-Bonne. — « L’Economisteg» annonce
aujourd hui ‘que Delagoa Bay, possession
portugaise dans l'Afrique Orientale va etre
probablement donné a bail au Transvaal.

Lima. - Juan Durand, !’un des chefs du
soulévement révolutionnaire et deux de
ses partisaas ont été captures.

Baris. Lecomte Henri de la Vaulx,
Jacques Faure et A'fred Leblanc ont été
choisis pour représenter la France dans la
course internauonale d'aérostats dont le
départ aura lieu de Berlin le 11 octobre
prochain.

New-York. — L’cguipage du quatre mits
allemand « Peter Rickgers » naufragé prés
de Short Beach a pu étre sauveé difficile-
ment ce matin.

Bertix 7 — Le prince Von Enlenboury
a été arrété ce matin ; il est inculpé de
parjure au cours du proces Harden.

Vienne 7.- Les chefs de toutes les mat-
sons princiéres d’Allemagne, y compris
Vempereur Guillaume sont en ce moment
ra semblés 2 Vienne pour y féliciter l’em-
pereur Frangots Joseph 4 loceasion du soi-
xantieme anniversaire de son régne.

Guillaume II a prononcé un discours au-

vel le:npereur Frangois Joseph a ripon-
du par une allucution au cours de laquelle
ila fait allusion a la triple alliance et
qu'il a terminée par les paroles suivantes ¢
« Ce jour tortifie en moi l’espoir que cette
«alliance dont le but pacifique eet égale-
« ment poursuivi pir les autres puissances
« remplira son objet ».

L’empereur Guillaume ct les personnes
de sa sui e sont partis ce soir 4 9 heures
pour Donpeschingen.

L’empereur d’Australic l’a accompagné
jusqu’a la gare.

Le roi de Wurtemberg et les autres} prin-
ces allemands sont également repartis dans
la soirée.



--o/

ETUDE
DE
Me Charles Millery

NOTAIRE PUBLIC
58, Rue du Port ou Pavée, 53

a A Reng ee,”
en ooo



|

Cie des Pompiers Libres

Cours d’instruction

Noms des Pompiers qui doivent se
présenter «i la Station centrale pour la

isemaine du 1! au 16 Mart

ALFRED BoRDUt, conseiller.— Rapha-
él Lunez, Léonce Saint-Surin, Justin
Bernard, Lesseps Constant, Edgard
Laroche, sous-officiers.— Horace Mil-
fort, Mourlon Hyppolite, Fernand La-
mothe, Sylvain Joseph, Elie Fils-Ai-
mé, Montas Civil, Hérard Louis Char-
les, Bonacieux Bien-Aimé, Cadet La-
fond, Charles Roy, Ghadavoine Gué-
rin, Elie Edmond, Cieéror Fleurand,
Mirabeau Joseph, Wermann Chancy,
Eugene Piaux, Mdyard{Daguerre,|Man-
neville Richiez, Ktnmanuel Salgado,
Frédérique Champayzoe, Frédérique
Cessant, Vallon Julien, Antoine Josa-
phat, Alfre dLufond, Carméleau Etien-

ve Victor, Henry Paul) Roc, Alextus
Alexis, Adam = Loiseau, Armand fils,
Louis Salomon, Felix Sarmtonge, pam-

pters.
Port-au-Prince, & Mat £008.
Le Commandant,
Louis EFHRART

———_—_— os

UG" Transatlantique

Le steamer « Ferdinand de Les-
seps » manquant de temps pur suite
de la féte duo 15 Mai ne pourra toau-
cher Port-dePaix ce mois-ci. Hl partra
le 13.4 midi directement ;our le Cap-
Laitien. Porto Plata, St Jean de Porto
Rico, St Thomas et le Havre.

L‘Annexe arrivera probablement de-
main matin.

L'AGENT.
F. M. ALTIERI





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les plus abimeés, les plus détériorés,
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du temps auquel il arrache avec le
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