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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 7, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ABONNEMENTS
nuots Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETrRANGER
Frais de poste en sus.
os
f tout ce qui concerne l’Administratio
HITE EP LINFLL
Clément
—_— rr
REDACTION-ADMINI
| 45, RUE ROUX, 45.
Pees)
ENCE EPRANGERE
Linaptitude patronale des Blancs
pointde vuedes rapporis entre
yon et ouvrier, ily a antipathieo ea-
up d’ceil sommuire jeté sur l’his-
:générale et dans n'importe quel
oi les deux ra:es se sont trou-
oa se trouvent encore en contact,
800s faire voir que cette antipathie
profonde, indépendante des temps
des ligux, et par conséquent irré-
Miable.
Mai pas arbitrairamant choisi le
ode vue patronal, dans Pexamen
points de contact entre ses deux
ions de Vhuminité : la différence
létat actuel de une et de autre,
lelque cause qu’on veuille la rat-
mer. fait naitre spontanément entre
Vidée- de subordination. Partout
Une société bianch» et une société
@se trouvent en contact, le con-
Me dans I’état social éclate aussi
Sistidblement que dans la couleur.
tide larace noire est donc, en
et jusque actuellement, incontes-
bent inférieur & celui de la race
he. Jai dit l'état de ces races et
Ces races elles-mémes; on le ver-
falleurs pl s loin.
‘an mettez en contact deux ra-
ear Maux, dont l'une su: éricure
ye inférieure, celle ci disparat-
~ ou moins rapidement devant
bar Veffet de la lutte qui sera
ae aire elles pour la jouissance
& dy elim wvantages naturels du
meee de deux races d’animaux,
Re Yer eux races d’hommes,
lois naturale changer le cours
ais sar | €S qul régissent les
Sen ute terre par la Providen-
MS, Victi;? les théoriciens et les
: mes éternelles de leurs
; a leg queront dans leur ima-
14 et dein pipes Glevés de la so-
lan bean ennite universelles.
nes et des seamice du choc des
2 pour | Coles, la lutte, tout
©S races animales, écla-
vis-a-vis des Négres
tera entre les deux races humaines
alignées ainsi cole & céte sur le champ
la race blanche et la race noire ;}de bataille de la vie.
L’homme n’est cependant pas tout-.
a-fait un animal. On la dit, ily a en;
lui de l'ange et de la béte; il s‘agit
de n’étre pas exclusif dans Vattribu-
tion de ces d-ux natures: il fant se
dire que si, comme «cbéte», Phomme,
quelle que soit Ir couleur de sa peau,
est soumis & Vaction Jes lois qui re-
glent les besoins matérieis, i] est, pur
contre, soumis comme «anges, a
«certiins principes icflexibles et in-
variables qui constituent la loi mo-
rale. »
Pour le cas qui nous ocupe, Ia ra-
ce blanche, mise au contact de la nol-
re, ne s’est jamais laissé guider, vis-
a-vis de celle-ci, que par les lois re-
elant les besoins matériels. Elle n'a
jamais,— tantot ; ar mauvais voulolr,
tantot par impuissance, toujours par
intérét,— aidé la race noire a s’élever.
Le devoir de patronage est, en effet,
la premiére, dans Vordre des obliga-
tions morales, dont l’exercice s’impo-
se entre deux sociétés non égales_ par
état social; et c’est pourquoi le
point de vue patronal s’est tout de
suite révélé a notre examen.
Patronner nn individu, c’est donc.
Vaider 4 s’élever,non pas tant en amé-
liorant ses conditions d’existence,
qu’en développant et en augmentant_
chez lui les aptitudes générales ; c’est,
en d’autres termes, le rendre de plus ;
en plus apte 4 devenir 4 son tour un
patron.
J'ai dit, en commen zant cette étude
qu'il y a eu de tout temps antipathie
entre les deux races blanche et noire
il me reste 4 en convaincre le lecteur
par les fails; et pour cela, Je vais, aus-
si rapidement que le_ permettra Vin-
telligence de ces_ faits, faire défiler
devant nos yeux les différet
sentants de la race blanche dans leur
wuvre de colonisation et observer
| DIRECTEUR:
n du Journai, s’adressar a SNonsiaur
ts repré-—
PORT-AU-PRINCF. ( Hairt )
Le atin
.QUOTIDIEN
Se
LE
Magloire,
STRATION
Arinur
pars Fe Ce o
J
hcurs fugons de se conduire vis-a-vis
ves ruces Inférieures.
Je dis «races inférieures», parce
que les phénomenecs sociaux que
je vais rappeler en mani¢re de de-
inonstralion nesont pas spéciaux a
larace noire et qwils peuvent etre
évalement relevés dans ja prise de
contact de deux races, mimporte les-
quelles, du moment qu’elles se trou-
vent caractérisées, Vune par rapport a
Vautre, par deux constitutions socia-
les inégales.
Mais je ne m’appesantirai que sur
des fafts spéciaux a la race noire.
Au surplus, je choisirai comme pre-
mier terrain d’observation le conti-.
nent africain Ini-méme, d’abord par-
ce que c'est la que tous découvrirons
des faits actuels d'un inléret essentiel
pour le sujet que nous abordons et
que nous verrors Paction colontsatr
ce simultanée de plusiéurs fractions
de la race blanche;— parece que, en
Suite, uOUS Sserons plus pres de nos
couclusions Jursque mous aurons a
nous transporter dans. le Nouvesn-
Monde qui nous touche plus imme-
diatement, et que les observations
recusiies on Afrique nous permet
trout a’atiles et de tres instructifs
rapprochements.
LE CULTE
DE L’INDIVIDU:
( Fin )
( Voir le Ne d hier )
Avec le moyen-dge que les anglais
appellent les dges sombres, le role so-
cial de Vindividu ne prend pas plus
d’ampleur. Il quitte la foule anonyme
pour faire son entrée dans les classes,
‘les castes, les corporations. Cepen iant
le fuit seul de existence de divers
eroupes sociaux, souvent opposés d’in-
téréts, détermine une vie nationale plus
inlense, un courant didées qui prépa-
‘vent la gestation de nouvelles sociétés,
au sein des Vieux corps nalionaux de
l'Europe. Des sentiments nouveaux ap-
paraissent : Vesprit de corps, les pré-
jugés de classes, rendant dans une cer-
-taine mesure les individus solidaires.
SILORE
~ son
Jeudi, 7 Mai 1908
NUMERO 1() CENTIMES
Les abonneinents partent du 1? et du rs de chaque
mois ct sont payables d’avance
Les manuscrits inscrés ou non ne seront pas rendus
a
>, 45, Ree Roux cu Bonne-Foi.
Le noble, malgré l'état de guerre inces-
sant de ehiteau a chateau, sent, a cer-
tuine minute de péril commun, la né-
cessit@ de so rapprocher du noble, pour
ls mointien de quelque privilege atta-
qué, Et) tenanciers, serfs, bourgeois
‘trouvent dans leur mutuel épanche-
ment un soulagement a leurs multiples
-maux.
_ Nous arrivons maintenant ala troisiéme
“période. C’est celle de Vindividu-Dieu.
Ici Phomme devient véritablement l’u-
,uité sociale par excellence. Le but su-
:préme de toute éducation est scn com:
plet épanouissement au triple point de
-vue physique, intellectuel et moral.
Cette expansion totale de Pindividu doit
le prépaurer selon le mot consacré, a étre
oun strugl. for lifer, Qu’importe d’ail-
, leurs, si cette expansion a leu, aux dé-
pens Wun voisin, moins bien outillé
pour la lutte; puisque il n’y a la que
lo jen naturel et souvent inconscient
des forces inégales. L’iddal social an-
vlais qui fait une part si large a Pindi-
vidu, dans la constitution sociale sem-
ble vouloir envahir le monde. Cet idéal
utglas pose lindividu fortement appu-
ve sur da famille, barviere vivante a tout
cinpletement de Etat, et dans la com-
picte indépendance de sow home. Cette
‘position de Vhomine dans le monde an-
wlo-saxon, s’explique largement par
évolution historique ; mais mal-
/heureéusement poures nations réputées
faibles, Pinterprétation scientifique de
'eertaines grandes lois de la nature,
isemble apporler une confirmation doc-
_lriuale a cette maniére d’étre de lindi-
_vida. De la a reconnaitre une supério-
‘rilé patente de ce groupe social sur les
autres, il n’y avait qu’un pas 4 franchir,
| La faiblesse considéiée comme une af-
fectalion de Vorganisme, n’a droit qu’a
une pilié passagére de notre part, car
dans la mélée ardente des intéréts, tan-
‘pis pour les faibles s’ils sont écrasés !
jlls ne doivent s’en prendre qu’a la na-
lure, quis’est montrée maratre, 4 leur
, égard, L’humanité comme un fleuve im-
,pétueux, poursuil sa course, débor-
,dant sur ces tives, of: elle abandonne
_les faibles comine de tristes épaves, vé-
,vilables déchets de son lit.
A cette conception nouvelle de la vie
;soviala, il fallait un nouvel évangile. I
)a été formulé en Allemagne par Nieézs-
che. Soyons durs | tel est le dernier mot
Ide cet évangile des forts. Toute notre
admiration doit aller aux individu lites
fortes, c’est-d-dire & ceux qui triom-
phent, a ceux qui bien outilfés, vivent
exclusivement pour |: lutte. s’affirment
dans le monde, par une volonté quau-
cun obstacle Warrete.
Devons-nou: nous plaindre de cet
état social ?>Non, nous répondent les
théoriciens de la
situation du monde n’est pas Une ano-
malie. (’ast une nouvelle étape de ts
vie de Vhumanité. Au choc sangtant
des nations succede le choc pacifique
des individus, funeste, il esl vrai pour
nouvelle ecole. Cette |
sez les ressourecs ct les moyens de vos
comipatriotes et montrez & votre pays les
voies dlevées qui le conduiront A la pros-
perité et au progres.
Croyez-moi, cher Monsieur, votre
dévoué.
bien
JosE pE ARMAS.
*
ws *
D:e M. DANTES BELLEGARDE :
Port au-Prince. 8 avril 1908
Mon cher Maytoire,
nai pas voulu) vous remercier
Je
e
lui — il gardera, au moins, la position
acquise.
Bien cordialement, mon cher Auguste,
je répéte que j’applaudis a ton livre. Je
suis avec toi de coeur et dame ; au be-
soin, par la plume, par la parole, par Vac-
tion telle que nous l’entendons : énerg'que
et sociale.
uc. Roy.
————————
a
—_—
PAIS DIVERS
les faibles, mais en vertue de la grande | vorre pracicux envoi avant d’avoir parcouru
lui de la concurrence vitule. Volre droit] a’Etude sur le tempérament haitiene. Je
est de chercher a prendre pied dans le Vai lue avec profit et infilniment de plaisir.
groupe des forts. Votredevoir est de tra-| C'est de la saine et réconfortante lecture.
RENSEIGNEMENTS
. METEOROLOGIQUES
vailler a l’expansion de toutes vos facul-
tés, pur leur culture intensive, sous le
controle dune volonté, que rier ne doit
faire fuiblir. Le Salut des fiibles sera
l’ceuvre du temps.
Et ce fait, cet état de crrtaines
geandes (lites du wonde, n’est pas le
fruit Wun pur acetdent, comme On se-
lait tenter dele croire. [/évolution s’est
fuite surtout dans Vurdre intellectuel
et physique. L’homme est plus préoccu-
pe de la satisfaction de ses besoias im-
inédiats que des eramls problémes de
moral spéculative. Les difficultés sans
cesse, ecandissuptes d2 la vie moderne,
raccourcissent sa vue etle jettent dans
un terre-a-terre incroyable. D’uilleurs,
le prodigieux développement des Scien-
ces de la nature a beaucoup contribue,
a créer cet état d’dme particulier. L’in-
terprétation scientifique des lois de cette
nature forcément immorale, a cause du
déterminisme qui y préside, appliguée
par analogie 4 la constitution sociale
ne devrait produire que ce_ résul-
tat déplorable. Mais enfin ne désespé-
rons de rien, car il est consolant de
penser avec l’autre, que par de 1a les
horizons actuels, il est des horizons
nouveaux ol} Phumanite prenant cons-
cience d’elle-méme, évoluera définitive-
ment vers un idéal tneilleur, ideal de
pux, de justice et d’amour.
Dr J. C. DORSAINVIL.
ETUDE
SUR LE
Tempérament Haitien
Le Nouvelliste du 4 Mai a publié
une remarquable, quoique sommiaire
critique de ce volume que la presse a
favorab'te-
ment. fn dehors de Vappréciation des
regu avec plai-
ete uninime a accueillir
journaux, nous avons
sir les lettres suivantes :
De M. J. pe ARMAS,
du New- York-Hérald
Port-au-Prince, 27 Mars 1908
Traduction
A Monsieur AuGusTE MAGLOIRE
Cher Monsieur,
Permettez-moi de vous remercier pour la
gracieuse é que vous m’avez faite par l’en-
voi de votre ouvrage Etude sur le Tempeéra-
ment Haitien. J’avais déja lu et admiré ces
articles au moment de leur publication
dans le Matin et je suis vraiment heurecux
de les avoir sous la main, réunis en un
volume de belle forme.
Recevez toutes mes téliciiations pour la
grande connaissance de science sociale dont
témoigne votre travail; — pour la clarté et
Voriginalité de vos points de vue,— pour
votre admirable patriotisme qui éclaie dans
routes les pages de l’ouvrage. Vous préci-
|
|
Votre livre est excitateur d’énergic et pro-
utile: n’est- |
- , a i ’ .
pas le meilleur éloge qu’on en puisse |
voque a l’action laborieuse et
ce
faire ‘?
Je vous aurais soumis— si j’en avails cu
le loisir—- quelques objections qui me sont
Cybhserwvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL
MikcoREDE G Mat
8 3 “4c -e tan ‘s4t
parvenues au cours de ma lecture. Il vous! Barométre 4 tdi 763 0%
fe . . . : steyhayy on: a 9
était impossible, en une maticre aussi deé- | ytdinin al 220°,2
: ' . ’ ’ â€
licate, de les prévoic toutes et d’y répondre | Temperature mniximum 33°.3
davance. Les
sommes d’accord.
nous
reconna’s la neécessircé dune réforme des:
mocurs haitiennes et comme vous je la
fais dépendre de la réforme de | individu
Crest 1a la grinde ct capitale questioa et!
c'estala résoudre que doivent tendre tous
nos etforts.
Recevez, mon cher Magloire, avec mes
Vassurance de
tres sinceres complimenis,
mes sentiments d’amitie cordiale.
Dantts BELLEGARDE
*
*
De M. Eucene Roy:
Port-au-Prince, lundi 27 avril 1908
Mon cher Magloire,
cours de la pub
cette étude, que je trouve supertlu de re
dire, ici, combien j’approuve, A tous
bientaisante de ces saines idées. Je n’expri
déjk tant de succes, et qui, certainement
est appelée 4 modifier notre concept social
doctrine,
acceptdes sans
moue
la -culture latine.
Ont pu
Nous savous
tu. as écrit ces mots :
science sociale, mon ami en _ toutes Cir-
constances. » Le titre de parrain que
tu m’octroies généreusement est trop
beau — étant donnée la valcur du filleul —
pour que je ne me montre pas fat de I’ac-
copter avec empressement. Oui, je l’ac-
cepse, Mais avec la conviction que si, en
science sOciale, — excuse la prétention des
termes, il n’y en a pas d’autres,— le filleul
a laissé, derriére sur la route, le parrain ;
celui-ci se rattrapera sur le terrain de l’a-
mitié oF — la lutte étant plus aisée pour
miennes ne portent ailleurs
que sur des points de détail. Sur le fond |
Comme vous je:
Jai passé la journée d'hier a relire
ta réconfortante « E:ude sur le tempée-
rament haitiens. Je vai si souvent serre la
main, en signe d’applaudissement, dans le
Fieation quotidienne de |
les |
points de vue, sans restriction, Vexpansion , ment les instructions suivantes
’
Ton effort nesera pas vain, j’en ai l’es-) avec
poir ; puisque des livres tels que le ticn et,
un ou deux autres, s’inspirant de la meme
étre livrés au public et
rovoquer rien autre qu'une |
rétive de la part des fétichistes de !
bien, les
10 OU I2 que nous sommes, et avec nous,
un groupe restreint qui, heureusement,
Brosait ue les jours, quel este but a at- peche lu: annongant la naissance 4 Boinet,
teindre : la refonte de notre éducation et! d’ua fil i - "rE
sa direction loyale vers un résultat réel et Oa nte e g prenom dei FRANCK.
pratique plus en harmonie avec la concep-}souhaits au bébé,
tion moderne de la vie, chez les peuples
qui vontde l’avant. Arriére les Athéniens !
En me faisant l’hommage de ton livre,
«mon parrain en|
moyenne diurne 27,2
Ciel clair le matin; couvert entre 3h.
et 6 h du soir 3 tres chair a7 h.
Couronne lunaice A diverses reprises.
Rosée ce natin id
. Le baronicticg est stationtiire,
ann . . ;
Un peudasiia ton sis ang re dans ba jour-
nee.
R. BALTENWECK
Secrétairerie d’Etat des Rela-
tions Exter:eures
(Pour que nul n’en ignore, te Departe-
-ment des Relations Extérieures fait savoir
gwilargude la Légation Améneaine de
Port-au Prince la notification officielle dont
traduction ci-apres :
LiGaTioN AMERICAINE
Port au-Prince Hata.
NO. 270. % Mai ryo8.
Honorable Lovis Borxo,
Secrilatre d’ Etat des ‘Relutions Exterieures.
Port au-Prince, Hatu.
Monsieur,
Jai récemment regu de mon Gouverne-
« Maintenantque la Légation et les Con-
merai que le regret de ne pouvoir, autant ¢ sulats Amdricains n’ont plus de rétugiés,
que je Vaurais désiré, taider dans la patri- «@ vous terez savuir clairement qu‘aucun ré-
Otique campagne que tu as entreprise, avec
, « de vos subordonnés.
Ceci est communiqué 4 votre Excellence
pricre de vouloir bien seconder cette
Legation, en y donnant pubticicd.
Votre Excellence voudra bien agréer las-
surance de ma haute considération.
( Signe ) H. W. Ferniss,
American Minister.
Naissance
Le Député Fidélia jeune a recu une deé-
\« tugié haitten ne recevra asile de vou. ou
1
|
|
;
Compliments aux époux Fidélia et mille
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi, 6 Mai 1908
Le Tribunal sous la présidence de Mr le
| Vice président Eraest Bonhomie, prend
siége A dix heures et demie du matin et
-entend la plainte du Chef de la zeme see.
tion rurale de la Commune de Torbeck
contre le sieur Edouard Hall,
Jage de paix du dit lieu.
,
suppléant
' Le Rapporteur, Mr le juge Sylvain, lir|laume de Sucde, fils du rot
|son rapport.
| Le Ministére public, Mr Luc Dominique,
j Conclut 4 une information.
Le siége est levé.
se
Tribunal Civi]
Audience civile du 6 Maj 1908
Présidence du juge Maions
Min'‘stére public A. Thibask
Me Michel Oreste ayant demandé
bunal de faire passer l'a faire Velten one
1A. Guyot, Me Ménos, avocat de Va
lest oppose : enfin un incident est i
entre les deux avccats, incident oy
pres @une heure de temps. Wa
Le Tribunal aprés avoir enteada le
cats a fixd irrévocablement laffaire
di prochain. ns
Ensuite ona passé au rdle: Mais age
atfaire n’a pu €tre entendue, les degy|
réglementaires étart éepuisées,
L/ Inspecteur en chef de
Poiice Administrative
Rappelle aux cochers et propridtiry
vehicules les dispositions pénales des
glements communaux concernant Ie
ternes qui deivent étre allumées dy
heures du_ soir,
Tout contrevenant 2 ces dispositions
poursuivi et puni des peines prévues,
Paut. CAMEAU
Ce news
|
Nouveles Brag
Lonprks. ~ On annonce que le:
rant une armée d’Afghanistans oad
nombre est évalué de 13 mille 3 20 m:
a passé la fronti¢re des Indes se dirige
sur Kyber prés de Landikhotal ov ex
taqa les forts de la frontiére, mais tu:
poussée et campe en face de Landikh
Un autre corps serait entré par la valde
Bazar. Devant cette invasion les teoup
Emir Willcoks, qui deja avaient éod
les troupes mahometans sont revenees
toute hate pour faire face 4 la situm
vraiment critique Les télégrammes &
frontiére sont soumis 4 la censure 4 Sa
el Ol ne sait pas au juste ce qui se pam
LisBONNE — Le gouvernement a terms
Venquéte minutieuse qu’il faisait st:
'ganisation et ramification du sinistre
| plot qui termina la vie du roi et da pr
mais il se trouve que la conjuration =
étendue et sinombreux s nt les personsg
élevés compromis qu'on a résola a
traduire personne devant les tribuau
L’amnistie que donnera Manuel
prendra seulement les delits comms;
qu’au 30 janvier dernier.
Catcutra.— Hier la police a décoom
un complpt indigéne ayant poar ™ &
dynamiter lord Kitchener, commandant
néral des forces anglaises ct d'autres
tionnaires angiais ¢leves.
Les autorités craignent que wal ©
soit le prélude d’une revolution
nente. i
Lima.— Le Gouvernement a | aoe
dune révolution a décidé que les O%
se mettent immédiatement ¢a
la direction des rebellés: Mr Fan
dent de la République a dorm!
dans la caserne et aujourd’hal
heure décida que de nouvelles
soient A la recherche des insu "
qu’a présent n’ont pas encore
trés. Diverses personnes S0
été arrétées. Le tranguillité regae OF
capitale. ~
Saint Pirerspourc. —_ Cet a;
t : rice
on acélébré le miurige du Praee at
Joroas oe
rey
rande duchesse Maria Pau Ales
fu Czar et fille du grand duc pe
drovitcl. Le ma-iage eut lieu |
Tsarkoesselo en grande pompé
gy aaa a cacao -
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er ¢« Ferdinand “e Les-|
A Port-au-Prince |
dredi 8 Mai egurant. UT partire le
ape jour, * a heures iM u sol Poul
Gonaives et Pelii-Goave, |
ort au-Prince, le Viai 1908.
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L‘AGENT-
F. M. ALTIERI
etratheranig
queer annem aaa
“Blech
s
Péclat et
)
ADP aitement des matadies, est
rocédé rationnel au plus huut de-
‘de la Science moderne, et cffica-
surtout dans les affections wWerines,
wialement ies Eudomtrites, les Mé-
9s, Catarrhes, Hemorrhagies, Dou-
ys, Erosions, Cellulites et Adhéren- |
4, Fongusités, Sulpingites, Ovariles,
tes de fausscs couches Ou de cote!
gs mal soizuces, Deéplaceme nts, |
ypes, Fibromes, etc, ; et dans tes.
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3 la cure de cos affections, cst! dames dont t+ peau est délicate.
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up d’ceil sommuire jeté sur l’his-
:générale et dans n'importe quel
oi les deux ra:es se sont trou-
oa se trouvent encore en contact,
800s faire voir que cette antipathie
profonde, indépendante des temps
des ligux, et par conséquent irré-
Miable.
Mai pas arbitrairamant choisi le
ode vue patronal, dans Pexamen
points de contact entre ses deux
ions de Vhuminité : la différence
létat actuel de une et de autre,
lelque cause qu’on veuille la rat-
mer. fait naitre spontanément entre
Vidée- de subordination. Partout
Une société bianch» et une société
@se trouvent en contact, le con-
Me dans I’état social éclate aussi
Sistidblement que dans la couleur.
tide larace noire est donc, en
et jusque actuellement, incontes-
bent inférieur & celui de la race
he. Jai dit l'état de ces races et
Ces races elles-mémes; on le ver-
falleurs pl s loin.
‘an mettez en contact deux ra-
ear Maux, dont l'une su: éricure
ye inférieure, celle ci disparat-
~ ou moins rapidement devant
bar Veffet de la lutte qui sera
ae aire elles pour la jouissance
& dy elim wvantages naturels du
meee de deux races d’animaux,
Re Yer eux races d’hommes,
lois naturale changer le cours
ais sar | €S qul régissent les
Sen ute terre par la Providen-
MS, Victi;? les théoriciens et les
: mes éternelles de leurs
; a leg queront dans leur ima-
14 et dein pipes Glevés de la so-
lan bean ennite universelles.
nes et des seamice du choc des
2 pour | Coles, la lutte, tout
©S races animales, écla-
vis-a-vis des Négres
tera entre les deux races humaines
alignées ainsi cole & céte sur le champ
la race blanche et la race noire ;}de bataille de la vie.
L’homme n’est cependant pas tout-.
a-fait un animal. On la dit, ily a en;
lui de l'ange et de la béte; il s‘agit
de n’étre pas exclusif dans Vattribu-
tion de ces d-ux natures: il fant se
dire que si, comme «cbéte», Phomme,
quelle que soit Ir couleur de sa peau,
est soumis & Vaction Jes lois qui re-
glent les besoins matérieis, i] est, pur
contre, soumis comme «anges, a
«certiins principes icflexibles et in-
variables qui constituent la loi mo-
rale. »
Pour le cas qui nous ocupe, Ia ra-
ce blanche, mise au contact de la nol-
re, ne s’est jamais laissé guider, vis-
a-vis de celle-ci, que par les lois re-
elant les besoins matériels. Elle n'a
jamais,— tantot ; ar mauvais voulolr,
tantot par impuissance, toujours par
intérét,— aidé la race noire a s’élever.
Le devoir de patronage est, en effet,
la premiére, dans Vordre des obliga-
tions morales, dont l’exercice s’impo-
se entre deux sociétés non égales_ par
état social; et c’est pourquoi le
point de vue patronal s’est tout de
suite révélé a notre examen.
Patronner nn individu, c’est donc.
Vaider 4 s’élever,non pas tant en amé-
liorant ses conditions d’existence,
qu’en développant et en augmentant_
chez lui les aptitudes générales ; c’est,
en d’autres termes, le rendre de plus ;
en plus apte 4 devenir 4 son tour un
patron.
J'ai dit, en commen zant cette étude
qu'il y a eu de tout temps antipathie
entre les deux races blanche et noire
il me reste 4 en convaincre le lecteur
par les fails; et pour cela, Je vais, aus-
si rapidement que le_ permettra Vin-
telligence de ces_ faits, faire défiler
devant nos yeux les différet
sentants de la race blanche dans leur
wuvre de colonisation et observer
| DIRECTEUR:
n du Journai, s’adressar a SNonsiaur
ts repré-—
PORT-AU-PRINCF. ( Hairt )
Le atin
.QUOTIDIEN
Se
LE
Magloire,
STRATION
Arinur
pars Fe Ce o
J
hcurs fugons de se conduire vis-a-vis
ves ruces Inférieures.
Je dis «races inférieures», parce
que les phénomenecs sociaux que
je vais rappeler en mani¢re de de-
inonstralion nesont pas spéciaux a
larace noire et qwils peuvent etre
évalement relevés dans ja prise de
contact de deux races, mimporte les-
quelles, du moment qu’elles se trou-
vent caractérisées, Vune par rapport a
Vautre, par deux constitutions socia-
les inégales.
Mais je ne m’appesantirai que sur
des fafts spéciaux a la race noire.
Au surplus, je choisirai comme pre-
mier terrain d’observation le conti-.
nent africain Ini-méme, d’abord par-
ce que c'est la que tous découvrirons
des faits actuels d'un inléret essentiel
pour le sujet que nous abordons et
que nous verrors Paction colontsatr
ce simultanée de plusiéurs fractions
de la race blanche;— parece que, en
Suite, uOUS Sserons plus pres de nos
couclusions Jursque mous aurons a
nous transporter dans. le Nouvesn-
Monde qui nous touche plus imme-
diatement, et que les observations
recusiies on Afrique nous permet
trout a’atiles et de tres instructifs
rapprochements.
LE CULTE
DE L’INDIVIDU:
( Fin )
( Voir le Ne d hier )
Avec le moyen-dge que les anglais
appellent les dges sombres, le role so-
cial de Vindividu ne prend pas plus
d’ampleur. Il quitte la foule anonyme
pour faire son entrée dans les classes,
‘les castes, les corporations. Cepen iant
le fuit seul de existence de divers
eroupes sociaux, souvent opposés d’in-
téréts, détermine une vie nationale plus
inlense, un courant didées qui prépa-
‘vent la gestation de nouvelles sociétés,
au sein des Vieux corps nalionaux de
l'Europe. Des sentiments nouveaux ap-
paraissent : Vesprit de corps, les pré-
jugés de classes, rendant dans une cer-
-taine mesure les individus solidaires.
SILORE
~ son
Jeudi, 7 Mai 1908
NUMERO 1() CENTIMES
Les abonneinents partent du 1? et du rs de chaque
mois ct sont payables d’avance
Les manuscrits inscrés ou non ne seront pas rendus
a
>, 45, Ree Roux cu Bonne-Foi.
Le noble, malgré l'état de guerre inces-
sant de ehiteau a chateau, sent, a cer-
tuine minute de péril commun, la né-
cessit@ de so rapprocher du noble, pour
ls mointien de quelque privilege atta-
qué, Et) tenanciers, serfs, bourgeois
‘trouvent dans leur mutuel épanche-
ment un soulagement a leurs multiples
-maux.
_ Nous arrivons maintenant ala troisiéme
“période. C’est celle de Vindividu-Dieu.
Ici Phomme devient véritablement l’u-
,uité sociale par excellence. Le but su-
:préme de toute éducation est scn com:
plet épanouissement au triple point de
-vue physique, intellectuel et moral.
Cette expansion totale de Pindividu doit
le prépaurer selon le mot consacré, a étre
oun strugl. for lifer, Qu’importe d’ail-
, leurs, si cette expansion a leu, aux dé-
pens Wun voisin, moins bien outillé
pour la lutte; puisque il n’y a la que
lo jen naturel et souvent inconscient
des forces inégales. L’iddal social an-
vlais qui fait une part si large a Pindi-
vidu, dans la constitution sociale sem-
ble vouloir envahir le monde. Cet idéal
utglas pose lindividu fortement appu-
ve sur da famille, barviere vivante a tout
cinpletement de Etat, et dans la com-
picte indépendance de sow home. Cette
‘position de Vhomine dans le monde an-
wlo-saxon, s’explique largement par
évolution historique ; mais mal-
/heureéusement poures nations réputées
faibles, Pinterprétation scientifique de
'eertaines grandes lois de la nature,
isemble apporler une confirmation doc-
_lriuale a cette maniére d’étre de lindi-
_vida. De la a reconnaitre une supério-
‘rilé patente de ce groupe social sur les
autres, il n’y avait qu’un pas 4 franchir,
| La faiblesse considéiée comme une af-
fectalion de Vorganisme, n’a droit qu’a
une pilié passagére de notre part, car
dans la mélée ardente des intéréts, tan-
‘pis pour les faibles s’ils sont écrasés !
jlls ne doivent s’en prendre qu’a la na-
lure, quis’est montrée maratre, 4 leur
, égard, L’humanité comme un fleuve im-
,pétueux, poursuil sa course, débor-
,dant sur ces tives, of: elle abandonne
_les faibles comine de tristes épaves, vé-
,vilables déchets de son lit.
A cette conception nouvelle de la vie
;soviala, il fallait un nouvel évangile. I
)a été formulé en Allemagne par Nieézs-
che. Soyons durs | tel est le dernier mot
Ide cet évangile des forts. Toute notre
admiration doit aller aux individu lites
fortes, c’est-d-dire & ceux qui triom-
phent, a ceux qui bien outilfés, vivent
exclusivement pour |: lutte. s’affirment
dans le monde, par une volonté quau-
cun obstacle Warrete.
Devons-nou: nous plaindre de cet
état social ?>Non, nous répondent les
théoriciens de la
situation du monde n’est pas Une ano-
malie. (’ast une nouvelle étape de ts
vie de Vhumanité. Au choc sangtant
des nations succede le choc pacifique
des individus, funeste, il esl vrai pour
nouvelle ecole. Cette |
sez les ressourecs ct les moyens de vos
comipatriotes et montrez & votre pays les
voies dlevées qui le conduiront A la pros-
perité et au progres.
Croyez-moi, cher Monsieur, votre
dévoué.
bien
JosE pE ARMAS.
*
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D:e M. DANTES BELLEGARDE :
Port au-Prince. 8 avril 1908
Mon cher Maytoire,
nai pas voulu) vous remercier
Je
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lui — il gardera, au moins, la position
acquise.
Bien cordialement, mon cher Auguste,
je répéte que j’applaudis a ton livre. Je
suis avec toi de coeur et dame ; au be-
soin, par la plume, par la parole, par Vac-
tion telle que nous l’entendons : énerg'que
et sociale.
uc. Roy.
————————
a
—_—
PAIS DIVERS
les faibles, mais en vertue de la grande | vorre pracicux envoi avant d’avoir parcouru
lui de la concurrence vitule. Volre droit] a’Etude sur le tempérament haitiene. Je
est de chercher a prendre pied dans le Vai lue avec profit et infilniment de plaisir.
groupe des forts. Votredevoir est de tra-| C'est de la saine et réconfortante lecture.
RENSEIGNEMENTS
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vailler a l’expansion de toutes vos facul-
tés, pur leur culture intensive, sous le
controle dune volonté, que rier ne doit
faire fuiblir. Le Salut des fiibles sera
l’ceuvre du temps.
Et ce fait, cet état de crrtaines
geandes (lites du wonde, n’est pas le
fruit Wun pur acetdent, comme On se-
lait tenter dele croire. [/évolution s’est
fuite surtout dans Vurdre intellectuel
et physique. L’homme est plus préoccu-
pe de la satisfaction de ses besoias im-
inédiats que des eramls problémes de
moral spéculative. Les difficultés sans
cesse, ecandissuptes d2 la vie moderne,
raccourcissent sa vue etle jettent dans
un terre-a-terre incroyable. D’uilleurs,
le prodigieux développement des Scien-
ces de la nature a beaucoup contribue,
a créer cet état d’dme particulier. L’in-
terprétation scientifique des lois de cette
nature forcément immorale, a cause du
déterminisme qui y préside, appliguée
par analogie 4 la constitution sociale
ne devrait produire que ce_ résul-
tat déplorable. Mais enfin ne désespé-
rons de rien, car il est consolant de
penser avec l’autre, que par de 1a les
horizons actuels, il est des horizons
nouveaux ol} Phumanite prenant cons-
cience d’elle-méme, évoluera définitive-
ment vers un idéal tneilleur, ideal de
pux, de justice et d’amour.
Dr J. C. DORSAINVIL.
ETUDE
SUR LE
Tempérament Haitien
Le Nouvelliste du 4 Mai a publié
une remarquable, quoique sommiaire
critique de ce volume que la presse a
favorab'te-
ment. fn dehors de Vappréciation des
regu avec plai-
ete uninime a accueillir
journaux, nous avons
sir les lettres suivantes :
De M. J. pe ARMAS,
du New- York-Hérald
Port-au-Prince, 27 Mars 1908
Traduction
A Monsieur AuGusTE MAGLOIRE
Cher Monsieur,
Permettez-moi de vous remercier pour la
gracieuse é que vous m’avez faite par l’en-
voi de votre ouvrage Etude sur le Tempeéra-
ment Haitien. J’avais déja lu et admiré ces
articles au moment de leur publication
dans le Matin et je suis vraiment heurecux
de les avoir sous la main, réunis en un
volume de belle forme.
Recevez toutes mes téliciiations pour la
grande connaissance de science sociale dont
témoigne votre travail; — pour la clarté et
Voriginalité de vos points de vue,— pour
votre admirable patriotisme qui éclaie dans
routes les pages de l’ouvrage. Vous préci-
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Votre livre est excitateur d’énergic et pro-
utile: n’est- |
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pas le meilleur éloge qu’on en puisse |
voque a l’action laborieuse et
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faire ‘?
Je vous aurais soumis— si j’en avails cu
le loisir—- quelques objections qui me sont
Cybhserwvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL
MikcoREDE G Mat
8 3 “4c -e tan ‘s4t
parvenues au cours de ma lecture. Il vous! Barométre 4 tdi 763 0%
fe . . . : steyhayy on: a 9
était impossible, en une maticre aussi deé- | ytdinin al 220°,2
: ' . ’ ’ â€
licate, de les prévoic toutes et d’y répondre | Temperature mniximum 33°.3
davance. Les
sommes d’accord.
nous
reconna’s la neécessircé dune réforme des:
mocurs haitiennes et comme vous je la
fais dépendre de la réforme de | individu
Crest 1a la grinde ct capitale questioa et!
c'estala résoudre que doivent tendre tous
nos etforts.
Recevez, mon cher Magloire, avec mes
Vassurance de
tres sinceres complimenis,
mes sentiments d’amitie cordiale.
Dantts BELLEGARDE
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*
De M. Eucene Roy:
Port-au-Prince, lundi 27 avril 1908
Mon cher Magloire,
cours de la pub
cette étude, que je trouve supertlu de re
dire, ici, combien j’approuve, A tous
bientaisante de ces saines idées. Je n’expri
déjk tant de succes, et qui, certainement
est appelée 4 modifier notre concept social
doctrine,
acceptdes sans
moue
la -culture latine.
Ont pu
Nous savous
tu. as écrit ces mots :
science sociale, mon ami en _ toutes Cir-
constances. » Le titre de parrain que
tu m’octroies généreusement est trop
beau — étant donnée la valcur du filleul —
pour que je ne me montre pas fat de I’ac-
copter avec empressement. Oui, je l’ac-
cepse, Mais avec la conviction que si, en
science sOciale, — excuse la prétention des
termes, il n’y en a pas d’autres,— le filleul
a laissé, derriére sur la route, le parrain ;
celui-ci se rattrapera sur le terrain de l’a-
mitié oF — la lutte étant plus aisée pour
miennes ne portent ailleurs
que sur des points de détail. Sur le fond |
Comme vous je:
Jai passé la journée d'hier a relire
ta réconfortante « E:ude sur le tempée-
rament haitiens. Je vai si souvent serre la
main, en signe d’applaudissement, dans le
Fieation quotidienne de |
les |
points de vue, sans restriction, Vexpansion , ment les instructions suivantes
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Ton effort nesera pas vain, j’en ai l’es-) avec
poir ; puisque des livres tels que le ticn et,
un ou deux autres, s’inspirant de la meme
étre livrés au public et
rovoquer rien autre qu'une |
rétive de la part des fétichistes de !
bien, les
10 OU I2 que nous sommes, et avec nous,
un groupe restreint qui, heureusement,
Brosait ue les jours, quel este but a at- peche lu: annongant la naissance 4 Boinet,
teindre : la refonte de notre éducation et! d’ua fil i - "rE
sa direction loyale vers un résultat réel et Oa nte e g prenom dei FRANCK.
pratique plus en harmonie avec la concep-}souhaits au bébé,
tion moderne de la vie, chez les peuples
qui vontde l’avant. Arriére les Athéniens !
En me faisant l’hommage de ton livre,
«mon parrain en|
moyenne diurne 27,2
Ciel clair le matin; couvert entre 3h.
et 6 h du soir 3 tres chair a7 h.
Couronne lunaice A diverses reprises.
Rosée ce natin id
. Le baronicticg est stationtiire,
ann . . ;
Un peudasiia ton sis ang re dans ba jour-
nee.
R. BALTENWECK
Secrétairerie d’Etat des Rela-
tions Exter:eures
(Pour que nul n’en ignore, te Departe-
-ment des Relations Extérieures fait savoir
gwilargude la Légation Améneaine de
Port-au Prince la notification officielle dont
traduction ci-apres :
LiGaTioN AMERICAINE
Port au-Prince Hata.
NO. 270. % Mai ryo8.
Honorable Lovis Borxo,
Secrilatre d’ Etat des ‘Relutions Exterieures.
Port au-Prince, Hatu.
Monsieur,
Jai récemment regu de mon Gouverne-
« Maintenantque la Légation et les Con-
merai que le regret de ne pouvoir, autant ¢ sulats Amdricains n’ont plus de rétugiés,
que je Vaurais désiré, taider dans la patri- «@ vous terez savuir clairement qu‘aucun ré-
Otique campagne que tu as entreprise, avec
, « de vos subordonnés.
Ceci est communiqué 4 votre Excellence
pricre de vouloir bien seconder cette
Legation, en y donnant pubticicd.
Votre Excellence voudra bien agréer las-
surance de ma haute considération.
( Signe ) H. W. Ferniss,
American Minister.
Naissance
Le Député Fidélia jeune a recu une deé-
\« tugié haitten ne recevra asile de vou. ou
1
|
|
;
Compliments aux époux Fidélia et mille
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi, 6 Mai 1908
Le Tribunal sous la présidence de Mr le
| Vice président Eraest Bonhomie, prend
siége A dix heures et demie du matin et
-entend la plainte du Chef de la zeme see.
tion rurale de la Commune de Torbeck
contre le sieur Edouard Hall,
Jage de paix du dit lieu.
,
suppléant
' Le Rapporteur, Mr le juge Sylvain, lir|laume de Sucde, fils du rot
|son rapport.
| Le Ministére public, Mr Luc Dominique,
j Conclut 4 une information.
Le siége est levé.
se
Tribunal Civi]
Audience civile du 6 Maj 1908
Présidence du juge Maions
Min'‘stére public A. Thibask
Me Michel Oreste ayant demandé
bunal de faire passer l'a faire Velten one
1A. Guyot, Me Ménos, avocat de Va
lest oppose : enfin un incident est i
entre les deux avccats, incident oy
pres @une heure de temps. Wa
Le Tribunal aprés avoir enteada le
cats a fixd irrévocablement laffaire
di prochain. ns
Ensuite ona passé au rdle: Mais age
atfaire n’a pu €tre entendue, les degy|
réglementaires étart éepuisées,
L/ Inspecteur en chef de
Poiice Administrative
Rappelle aux cochers et propridtiry
vehicules les dispositions pénales des
glements communaux concernant Ie
ternes qui deivent étre allumées dy
heures du_ soir,
Tout contrevenant 2 ces dispositions
poursuivi et puni des peines prévues,
Paut. CAMEAU
Ce news
|
Nouveles Brag
Lonprks. ~ On annonce que le:
rant une armée d’Afghanistans oad
nombre est évalué de 13 mille 3 20 m:
a passé la fronti¢re des Indes se dirige
sur Kyber prés de Landikhotal ov ex
taqa les forts de la frontiére, mais tu:
poussée et campe en face de Landikh
Un autre corps serait entré par la valde
Bazar. Devant cette invasion les teoup
Emir Willcoks, qui deja avaient éod
les troupes mahometans sont revenees
toute hate pour faire face 4 la situm
vraiment critique Les télégrammes &
frontiére sont soumis 4 la censure 4 Sa
el Ol ne sait pas au juste ce qui se pam
LisBONNE — Le gouvernement a terms
Venquéte minutieuse qu’il faisait st:
'ganisation et ramification du sinistre
| plot qui termina la vie du roi et da pr
mais il se trouve que la conjuration =
étendue et sinombreux s nt les personsg
élevés compromis qu'on a résola a
traduire personne devant les tribuau
L’amnistie que donnera Manuel
prendra seulement les delits comms;
qu’au 30 janvier dernier.
Catcutra.— Hier la police a décoom
un complpt indigéne ayant poar ™ &
dynamiter lord Kitchener, commandant
néral des forces anglaises ct d'autres
tionnaires angiais ¢leves.
Les autorités craignent que wal ©
soit le prélude d’une revolution
nente. i
Lima.— Le Gouvernement a | aoe
dune révolution a décidé que les O%
se mettent immédiatement ¢a
la direction des rebellés: Mr Fan
dent de la République a dorm!
dans la caserne et aujourd’hal
heure décida que de nouvelles
soient A la recherche des insu "
qu’a présent n’ont pas encore
trés. Diverses personnes S0
été arrétées. Le tranguillité regae OF
capitale. ~
Saint Pirerspourc. —_ Cet a;
t : rice
on acélébré le miurige du Praee at
Joroas oe
rey
rande duchesse Maria Pau Ales
fu Czar et fille du grand duc pe
drovitcl. Le ma-iage eut lieu |
Tsarkoesselo en grande pompé
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er ¢« Ferdinand “e Les-|
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Gonaives et Pelii-Goave, |
ort au-Prince, le Viai 1908.
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ys, Erosions, Cellulites et Adhéren- |
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