Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 6, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Mercredi, 6 Mai 1908



we °

QUOTIDIEN

A Ree

DIRECTEUR:
Clément Magloire,



me er a ee

LE NUMERO 10 CENTIMES

Fr )SCOABONNEMERTS :

axo1s Une Gourde D’AvaNcE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :



Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus

REDACTION-ADMINISTRATION

Frais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45.





» s’adrosser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roux os Bonne-Foi. |

oe qui concerne l’Administration du Journal







———

LE CULTE





Pegi! Jd LEgation francaise fut attaquée [sects LECULTE

PAR UN FRANCAIS

La vérité sur les articles dela « Patrie » concernant le
Ministre de France

6 lecteurs ont lu dans notre N° de
wi la lettre quae Monsieur le Mi-
¢de France nous a fait ’honneur
sous écrire, et la protestation de
ms meinbres de ia Colonie tran-
w sujet d’un article de Pa-
we. nous avons reproduit dans
ra’. de jeudi.
best peut-étre trompé sur lin-
ma que nous avons eue en pu-
M cet article de Patrie. Les jour-
x étrangers regorgent de tant de
onges et de tant de calomnies
we hous que nous nous propo-
sd'en offrir des extraits a nos lec-
ur montrer jusqu’ot. peuvent
Muire la haine injust fiée et la mau-
fol intéressée. Aussi. sommes-
heureux que cet article de Pa-
alt 66 tel que Monsieur Ca-teron
Rest ému et que toute la Colonie
mvee ait Cru de son devoir de se
autour de « celui qui tient s:
drapeau de la France. » Voila
pat Ponne susceptibilité patrioti-
Pe point pour justifier











+

vient a
vo ontre les mensonges et les

Mee dontla Press
bi accablés. e Etrangére

zeeur Carteron introduit prés
f=. Tancréde Alcibiade qui a
ma Particle de Patrie ; ce Tan.
“~wiade serait un Haitien !
s Permettons de croire que
rent qauun masque— trop
~ sous lequel se dérobe

ve francais chargé de dé-
eur de la Légation Fran-
tiles Haitiens qui
qul y voyagent seu-
“UX qui songeraient
a0 journal, sont de. fa-
a Connues : personne en
Alcih® entendu parler de
emt ea’ etc’est plaisir de
ee fab On s’est cru malin la-
@hattign ot un nom vraisem-
, #9, @accoler le nom du

Héros dela Jérusalem délivréea ce-
lui du Grec fameux par sa versatilité.
Mais cela ne prend pas, cela n’aura
pris que pour les gogos de la-bas !

Comment comprendre, en effet,
qu’en France, ce soit un Haitiea qui
réponde a une attaque calomnieuse
contre la Légution de France de Port-
au-Prince. A cette heure ot les jour.
naux francais déversent les plus gros-
siéres injures sur notre peuple, sur
notre race, sur notre Gouvernement
et sur notre vénérable Chef d’Etat, en
ce moment ot les journaux francais
uous criblent de tant de sarcasmes et
accouchent de telles énormités que
nous sommes forcés de Ganclure avec
unde nos amis que les «gens d’esprit
sont parfois bien bétes », qui nous fe-
ra croire qu’un Haitien 4 Paris, n’au-
rait pris la plume que pour défendre
Monsieur Carteron et la _ Légation
Francaise ?

oo): ’ a4 >
Ce qu’il importe de remarquer, c’est|4 Montré qu'il
M>on-/| ces honteuses

que contre l'article de Patrie,
sieur Carteron n’avait besoin d’étre
défendu qu’en France. On comprend
le tort que pouvait lui causer au Quai
d’Orsay et dans i’opinion publique
francaise les déclarations retentissan-
tes de « ce compatriote né en Haiti. »

Mais ici, 4 Port-au-Prine, la ques-
tion n’est plus la mémeé, car si 14-bas
un francais reproche au



M. Carteron.

Haiti, autrefois, et hier encore, sous
le dernier gouvernement, était le doux
Pays, ot de vagues aventuriers, pour
faire fortune, venaient chercher une
difficulté quelconque avec le Gouver-
nement pour réclamer ensuite la pro-
tection de leur Ministre, et se faire
payer de grosses indemnités en répa-
ration de dommages_ imaginaires.
A cause de la lacheté des gouverne-
ments précédents que la moindre me-
nace d’ultimatum faisait céder, 4 cau-
se aussi de la complicité indigne de
certains fonctionnaires Haitiens cor-
rompus, qui recevaient leur part de la
somme allouée a I|’étrangar
Représentants des puissancés, sou-
vent inléressés, en étaient arrivés a ne’
plus garder aucune mesure, et pour
un Oui, pour un non, on. attelait, on

allait au Ministére des Relations Fxté-:
rieures Ou au Palais, et devant cette’

simple démonstration, pour éviter de:
plus grandes difficultés, le Gouverne- ,
ment d’Haitireconnaissait des torts que |
souvent il mavait pas eus, et payait...

Autres temps, autres mau:s! Dés

'les premiers jours de son avénement: un

au Pouvoir, le Président Nord Alexis!
entendait rompre avec
pratiqu2s, et devant
son attitude énergique, les Ministres
étrangers ont compris qu'il fallait y re-
garder 4 deux fois avant de présenter
une réclamation ; il faut pour retenir
leur attention et mériter d’étre l’objet
d’un rapport au Quai d'Orsay, que la
réclamation soit bien juste, bieu fon-
dée, et c'est pourquoi, en dépit de

Ministre de|!e4rs grimaces de circonstance, la

France de ne pas savoir réclamer la plupart des ressortissants sont mon-

protection des canons francais pour
a défense des intéréts de ses _natio-
naux, tandis que tous les francais de

tés contre leurs Légations et Consu-
lats.

Et voila tout justement pourquoi un

Fiance, et méme ceux dela Colonie | francais a attaqué la Légation de Fran-
Francaise d’Haiti, pourraient étre ai-|ce dans un jouraal de Peris.

gris contre le Ministre indigne qu’on
leur dépeint, nous aatres, itiens,
nous ne pourrions que fouer de sa 16



L’administration du « Matin »

gitime réserve le Ministre injustement|rappellie aux abonnés de la Ca-

attaqué.

Pour tous nos lecteurs, I
de Patrie est le fait dun francais
qui a vécu en Halti, qui y a eu cer-

cet article| ser,

pitale qu’'ils ne doivent rien ver-

mnements ou autres
ue sur REGUSIMPRIMES et
gnés de M. l’Adminiatrateur

lésé, les!

{
1

{| (est toujours une étude intéressante,
|que celle qui consiste 4 dégager des
jévénements multiples d’une époque,
iles idées dont ces événements ne sont
en définitive que la traduction en actes.
A ce compte, la vie de l’humanité otfre
4 la méditation de curieux exemples et
le mens agitat molem trouve son évi-
dente confirmation dana !’histoire tou-
; te entiére du monde.

' [Les théories s’élévent et tombent
‘Jonch.nt de leurs ddbris épars, le ter-
‘raindécidément trop vague, dela spécu-
'culation, Mais a y regarder de prés, on
voit que toutes viennent d’un état d’a-
me particuliere, inhérent 4 l’époque de
(leur apparition. Bonnes ou mauvaises
‘elles constituent les plus sdrs docu-
ments a consulter, car sous l’incohé-
rence apparente des faits, elles permet-
tent de reconstruire la vie intime et
réelle d’une nation ou méme de I’hu-
manité. L’utopiste, ce penseur qui, du
haut de son piddestal contemple, en
un réve hégélien, la pauvre humanité,
grourllante a ses pieds est, lui aussi,
produit de son temps. Sans doute,
il nest pas dans la mesure. II déforme,
amplifie, atravers le prisme de son
imagination grossissante, les questions
a lordre du jour, il n’en est pas moins
Pécho des croyances momentanées,
uo vague récepteur des influences am-
biantes.

Est-ce pour rire gue no
que Voltaire fait penser 4 ierte,
Rousseau a Marat. Ilsont 6té danslo bleu,
ce que Robespierre et Marat, ces deux
poétes de la guillotine ont été dans I’ac-
tion. Souléverons-nous [indignation
du lecteur si nous avancgons encore
que le rire sardonique de Voltaire fait
pressentir le rictus sarcastique et meur-
trier de la victime du 9 thermidor ? A
coup sar non, car ces petites comparai-
sons “un peu déplaisantes,— nous |’a-
vouons — pour les mdanes des deux

rands théoriciens de la Révolution
rangaise, viennent confirmer simple-
ment notre facon de voir. La cause en
est que l’idée, elle aussi subit des adap-
tations individuelles. Elle s’humanise
suivant le tempérament, les aptitudes



dirons



ersonnelles, Que Ronssean ait era
"homie Un anginal

bon; qual ait deépense,
tre, infiniment Vesorit a mann ‘
bétes, uffirmant par sureroit que cost
la soviété, avec ses convertion s aude

Vaises, toufesa hidrarchie de chas-Gs Gul

rendeie

nous vite; rien d’étonnant qu ane bru- |
te comme Marat ait pensé a son Tour, |
que ta me. |

pour remeédier a@ ses mun,
thode de Tarquin ne soit hie renteure
Ce qui était boutades chasrines tour:
nares paradoxales, chez lun devient
conviction, une sorte de religion chez
autre.

Voltaire a voulu voir duns le clergé
un des meilleurs instruments de ta mo-
narchie pour li construction de ta co-
lossule machine de gouvernement dres-
s¢e par Louis XIV, Pendant plus dun
demi-sieele, il travadha a « éeraser Pin-
fime ». Robespierre, poursuivant son
idée, chassa Dieu des vieilles cathédra-
les gothiques de la France ct deéifia Ja
raison humaine. Ge qui était jeux d’es-
prit, [égéreté de pensées, Instinct cum-
batif chez Pun, devient) machiavelisme,

esprit de syst¢me tremplin pour Vesca- ,

lade du pouvoir chez Vaulre. Done, ici
une petite conclusion impose. Geax
qui, chez nous, s’époumonnent a nous

crier que vraiment nous avons trop de |

prosuatetrs, de pottes, d’historiens, a
notre avis, se trompent franchement. H
faut écrire, parler sa penece et Pessen-

tiel veut seulement que les idées soient |

toujours émises pour fa bonne cause,
Ia pensée méne le monde et par son
continuel énonee, flait par
ce courant dopinisns dont nous par-
lions derni¢rement. [lle s’infiltre peni-
blement il est vrai, a travers les couches
sociales, secourant les activites engour-
dies, donnaut une bonne orientation a
énergie conusciente.

CGependant ce court apergu nous a
lévérement Gloigné de notre sujet. Nous
voulions suivre, en une vue rapide a
travers histoire, la conception q:’on
gest faite du role social de Pindividu,

Dans Vantiqaité, ce facteur disparait
dans la vie collective de la cité. Au fo-
rum, @ l’Agora, il est vrai, les cris sé-
ditieux ou Weneouragements de la foule,
sont te barometre de bi popularité de
Vorateur, du veéneéral ou du
Pourtant la foule vit, @une vie instine-
tive. Son action sociale est restreinte
et sous les apparenc s Vune participa-
tion aux choses publiques, elle west
que Vinstrumeat de Vamibition, de Pha-
bileté de quelques fortes indidudlités
qui trouvent Haun terrain favorable a
leur éclosion. Do la aussi, un caractere
particulier de Vhistoire an’ique, Ele
est celle Wun groupe de personnages
qui viennent surla scéne du monde
jouer leur role, triste ou macabre. Les
groupes sociaux neftement déterminés,
possédant des intéréts communs, des
usages et des Coutumes communes n’ap-
paraissent pas encore. L’humanité est
plutét divisée en maitres et esclaves.
Cependant la présence de ces fortes in-
dividualités semble donner un démen-
ti a Paffirmation que Vindivilu a joueé
uu role restreint dans Ia vie publique
aux temps ancicns, On serapp. Hera que
ces individualités ne formaient qu’une
infime minorité et dailleurs, nous
n’envisogeons !a question qu’a fa lu-
miére de fa conception actuelle de in-
dividu.

Dr J. C. DORSAINVIL.
( La fin a demain )

a ened

bettnetive meat:
comune dit Pau- |

eonstituer |

magistrat. |

~aTTeo

MEL EOROLOGIQâ„¢M us
Csblbserveastoire

DU
SEMIMAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Manni 5 Mat

| Baroméire Amidi “62 277%
| \minimam 22°,2
Température maximum 32° 7

ma nyenne diurne, 26°.7
Ciel assez clairle matin ; nuagenx Vapres-
midi, couvert 4 6h du soir.
Orage ct petite pluie 28h: 0,27)".
Couronne lunaire dans fa soiree.
Rosée ce matin 6 mai.
Le barome:re reste stationnaire.

R. BALTENWECK
M. Ultimo Alien

Le journal officiel a public samedi un
arrété de S. E. le Président de la Réepubti-
gue conférant Ia qualité d
timo Allen qui a rempli, dins ce but, les
formalités légales.

Au moment ou la République d’Haiti
‘est maltraitée par la plus grande partie de
la presse ctrangére, il convient d’admirer
le geste de M. Allen qui, purement et
simplement renonce a une nationalité puis-
‘sante, pour prendre part 4 nos miséres de
i peuple faible et méconnu.

'derniers événements, M. Ultimo Allen
s'est mélé aux troupes du gouvernement
| pour "combattre J’insurrection de PArtibo-
j pite et n’a pas hésité a s’exposer pour le
| triomphe de la canse du gouvernement.

| Compliments au nouvel haitien dont la
!conduite méritait d’étre notee.



| Wutuels et de Bienfaisance



'de Madame Vve Gaston Gervais, d
mai a lAsile Frangais.

-

5
L’enterrement aura

3 heures preécises.

le

' Sainte-Anne.
Fiangailles

‘ami Gaston THEARD.
Compliments.
Tribunal de Cassation

SECTIONS-REUNIES
Audience du mardi, 5 Mai 1908

chaud.

en ses
Philippe, etc.
C* contre les époux Vabre et consorts.

cy lit, son rapport.

Me Léger Cauvin, avocat des demandeurs,
ayant épuisé toute l’audience, le Tribunal
renvoie la continuation de l’affaire 4 mardi

prochain.
Le siége est levé

ee
i FN

‘haitien AM. UI-!

. a t
[i nous revient méme que pendant ces |

a)
Socie'é Francaise de Secours

Messieurs les membres de Ja Société
Francaise de Secours Mutuels et de Bien-'

I f.isance sort pri¢és d’assister aux funérailles | '**
écedée , AVIS ©

lieu cet apres-midi a |

j
|
| Oa se réunira i la maison mortuaire
'( Asile Frangus ) pour se rendre 4 VEglise

Nous apprenons avec plaisir les fiangail-
les de Mile {MARGUERITE VALCIN avec notre

Présidence de Mr le président H. Le-

Le Tribunal, en sections-réunies, prend
siége A dix heures et demie du matin et
prononce V’arrét qui déclare purement et
simplement non recevable le pourvoi for-
mé par Flotte Barbot contre le jugement ; quotité de Cing Gourdes et s’élevant a
rendu par le Tribunal civil de Saint-Mare
attribut'ons commerciales, le 22
juin 1906, au profit de Manassé Limage

Tribunal Civil
Audience civile du y Mai 1y08

Le tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome. assisté du Substitut A. Mon-
tasse a rendu les jugements suivants :

— Celui gui ordonne a fa demoiselle
Svlvia Hyppolite de faire la preuve du d
ces @Emilic Gabriel et ordonne le partage
| des succession ef communauté de Chery
Hvyppolite deja commerce, etc. etc.

-— Celui quiordonne le partage des com
| munautes et succession de la dame veuve
' Lodoiska Pierre, veuve Maximé Sylvain
Jacques.

— Celui qui declare
instance engagee par
‘contre le sieur Charles Régaier. =

— Celui qui homologue la délibération
du conseil de fimifle de la mineure Marta
Viau.

cr



cteinte et pcérimée
le sieur Usma Faure

— Celui qui homologue la déliberation
i du conscil de fumille des mineurs Maurice,
‘Paul, ec Louis Smuh.

Puis entend Vatfaire suivante:
— Les Biamby contre Annibal

que.

Frederi-



Novuve.te Composition
| Le Tribunal sous la présidence du juge
'doyen [.. Nau, assisté du substitut A. Mon-
‘tas arendu fes jug. ments Suivants:
| Celui qui antoriss fa dame Pétion
'Mosecova a ester em justice contre le sieur
' Agénor Alexis

~~ Celi qui pernet au sicur Léon Jean
Pierre Alexis Loui, Stanislas Augustin de
citer dans la forme ordinare son épouse la
dame Marie Claire Joséphine Lucicee Cot-
cou.

—

Puis le sive est leve.
Déces
Vous étes pri¢ d’assister aux funérailles
de M' Apa Puitiips, décédée ce matin a 6
| heures, A Page de 16 ans.
| L’enterrement aura lieu demain matin a
8 heures, 2 l’ Rgiise Episcopale.
| . On se réunira 4 Ja maison moztuaire
'sise Ru® de la Réunion, en @ce de la mai-
| son du Pasteur Fargeau.
|
t



De la partdes familles Phillips et Haynes.
— Aucune invitation nayant été faite,
iles amis sont pries de considérer le present
omme en tenant lieu.



“Chambre des Deutés|

Vote d’urgence d’une Emission
de 2.400.000 en billets de
Cinq Gourdes

Dés Vouverture de la séance le Cabinet
au complet prend place aux siéges qui lui
sont réservés et M. F Marcelin, Secrétaire
d’Etat des Finances demande la parole. —

Aprés un brillant discours, il dépose
sur les bureaux de la Chambre un projet
de loi d’émission dont voici les points prin-
cipaux :

Le Secrétaire d’Etat des Finances est
autorisé, dés la promulgation de la loi ; 4
faire une émission de billets de caisse de la

a res an ~ ~ __ . _—

j ‘Deux millions quatre cent mille gourdes, va-
leur destinée, 4 couvrir tant les dépen-
ses faites pour la répression de la derniére

| . . .
; insurrection que le deéficit sur l’exercice



Puis entend l’affaire de J.“D. Metzger et, 1908-1909.—

La répartition s’exercera par un million

Le Rapporteur, Mr le juge Emm. Chan- sur lexercice 1907-1908 et wun million qua-

(dre cent mille sur Vexercice 1908-1909.—
| Ils seront remboursés par le produit de
15.000 dollars 4 tirer mensuellement de ia
| Surtaxe de 25 7. prélevés sur les droits
| importation réunis et vendus exclusive-
ment contre billets de 5 gourdes au taux



we = ~

du jour.— Ces billets seront ime: ,
papier rose ct divisés en 24 hat ais
ooo gourdes chacune. ~ Ils ee
mat moindre que celui des billen =
ment cxistants. - Ils seron; Si
délégué du département des Finnye
membre de !a chambre des compu”
Directeur de la Recette et de la P “3
T’urgence demandée par fe a
d Ecat des Finances est votée oar
b'ée ct la séance est levée. Par Tg
Espcrons, maintenant que le Cg
ment a officiellement manifesté ses 3
tions que les propagandistes arrivenga,
prendre combien leurs malveil
été criminelles ct absurdes... :
Nous reviendrons d’aiHeurs sur
tant discours du MiniStre Mircelis

Assemble

Ce matin, 4 dix heures, les deoxy
ches du Corps Leégislatif se “sont pig
au palais du Seénat, en assemblée
nale, pour entendre la lecture du Mg
présidentiel accompagnant l’Exposé gi
ral de la Situation.

Le cabinet au grand completa
dépét de ces importants documemy{
Général Villchardrouin Leconte, Seen
d@’Erat de VIntérieur, prenant contact
le Corps législaufa lu le Message de J
le Président de la Républigue.

M.S. Archer, président de T'assemif
nomma une commission chargée deg
ger la réponse au Messige et alEp
Cette cominission est composée dess
teurs D. Théodore, Calixte Lereboug
Ph. Curiel ; des députés D. St-Avd
Leconte, Jeannot et Emile Marcelin. |

Puis la séance est levée.

ae














sem eee agngiennsaenatend

Nouvelles Era

Derniéres Dépéches

3

Rio-Janstro. — Les nouvelies (ay
disent qu’un grand mouvement revolts
naire a eclaté au Pérou. Les rebelles §
les ordres de Augusto Duran ont
communication télégraphique 2 Cho
sapturé un train. Des troupes sont ¢
yées sur les lieux.

Une grande exci

SkouL. -- Le Gouvernement WM
concert avec les fonctionnaires 40
Ito résident général du Japon om %
mencé une active campagne conte ©

belles. «ap!
l’église cabo

tation régne 4 Lime











Rome.— Comme
reconnait pas le divorce et nie
le mariage d’Anna Goald avec,
Boni de liane, le’ price Eee
décidé de se convertit. 26° pee
pour pouvoir effecruer son
Anna Gould.

—

6
He

i

i fle Praneat

—

Le steamer « Ferdinand
seps » est attendu
vendredi 8 Mai couraat
méme jour, 4 5 heures du
Gonaives et les Petit-Goave.

Port-au-Prince, le 5 Mai f 4
L’ AGENT. -
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a ongosil’s, Salpingh es, Ovarites,
Fras de fausses CO -hes ou de cou-

nes soigndes Dépracements,
nbenes, Fibromes, ; et dans les
“ ons génito- Crinuirs spéctiales de

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REDACTION-ADMINISTRATION

Frais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45.





» s’adrosser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roux os Bonne-Foi. |

oe qui concerne l’Administration du Journal







———

LE CULTE





Pegi! Jd LEgation francaise fut attaquée [sects LECULTE

PAR UN FRANCAIS

La vérité sur les articles dela « Patrie » concernant le
Ministre de France

6 lecteurs ont lu dans notre N° de
wi la lettre quae Monsieur le Mi-
¢de France nous a fait ’honneur
sous écrire, et la protestation de
ms meinbres de ia Colonie tran-
w sujet d’un article de Pa-
we. nous avons reproduit dans
ra’. de jeudi.
best peut-étre trompé sur lin-
ma que nous avons eue en pu-
M cet article de Patrie. Les jour-
x étrangers regorgent de tant de
onges et de tant de calomnies
we hous que nous nous propo-
sd'en offrir des extraits a nos lec-
ur montrer jusqu’ot. peuvent
Muire la haine injust fiée et la mau-
fol intéressée. Aussi. sommes-
heureux que cet article de Pa-
alt 66 tel que Monsieur Ca-teron
Rest ému et que toute la Colonie
mvee ait Cru de son devoir de se
autour de « celui qui tient s:
drapeau de la France. » Voila
pat Ponne susceptibilité patrioti-
Pe point pour justifier











+

vient a
vo ontre les mensonges et les

Mee dontla Press
bi accablés. e Etrangére

zeeur Carteron introduit prés
f=. Tancréde Alcibiade qui a
ma Particle de Patrie ; ce Tan.
“~wiade serait un Haitien !
s Permettons de croire que
rent qauun masque— trop
~ sous lequel se dérobe

ve francais chargé de dé-
eur de la Légation Fran-
tiles Haitiens qui
qul y voyagent seu-
“UX qui songeraient
a0 journal, sont de. fa-
a Connues : personne en
Alcih® entendu parler de
emt ea’ etc’est plaisir de
ee fab On s’est cru malin la-
@hattign ot un nom vraisem-
, #9, @accoler le nom du

Héros dela Jérusalem délivréea ce-
lui du Grec fameux par sa versatilité.
Mais cela ne prend pas, cela n’aura
pris que pour les gogos de la-bas !

Comment comprendre, en effet,
qu’en France, ce soit un Haitiea qui
réponde a une attaque calomnieuse
contre la Légution de France de Port-
au-Prince. A cette heure ot les jour.
naux francais déversent les plus gros-
siéres injures sur notre peuple, sur
notre race, sur notre Gouvernement
et sur notre vénérable Chef d’Etat, en
ce moment ot les journaux francais
uous criblent de tant de sarcasmes et
accouchent de telles énormités que
nous sommes forcés de Ganclure avec
unde nos amis que les «gens d’esprit
sont parfois bien bétes », qui nous fe-
ra croire qu’un Haitien 4 Paris, n’au-
rait pris la plume que pour défendre
Monsieur Carteron et la _ Légation
Francaise ?

oo): ’ a4 >
Ce qu’il importe de remarquer, c’est|4 Montré qu'il
M>on-/| ces honteuses

que contre l'article de Patrie,
sieur Carteron n’avait besoin d’étre
défendu qu’en France. On comprend
le tort que pouvait lui causer au Quai
d’Orsay et dans i’opinion publique
francaise les déclarations retentissan-
tes de « ce compatriote né en Haiti. »

Mais ici, 4 Port-au-Prine, la ques-
tion n’est plus la mémeé, car si 14-bas
un francais reproche au



M. Carteron.

Haiti, autrefois, et hier encore, sous
le dernier gouvernement, était le doux
Pays, ot de vagues aventuriers, pour
faire fortune, venaient chercher une
difficulté quelconque avec le Gouver-
nement pour réclamer ensuite la pro-
tection de leur Ministre, et se faire
payer de grosses indemnités en répa-
ration de dommages_ imaginaires.
A cause de la lacheté des gouverne-
ments précédents que la moindre me-
nace d’ultimatum faisait céder, 4 cau-
se aussi de la complicité indigne de
certains fonctionnaires Haitiens cor-
rompus, qui recevaient leur part de la
somme allouée a I|’étrangar
Représentants des puissancés, sou-
vent inléressés, en étaient arrivés a ne’
plus garder aucune mesure, et pour
un Oui, pour un non, on. attelait, on

allait au Ministére des Relations Fxté-:
rieures Ou au Palais, et devant cette’

simple démonstration, pour éviter de:
plus grandes difficultés, le Gouverne- ,
ment d’Haitireconnaissait des torts que |
souvent il mavait pas eus, et payait...

Autres temps, autres mau:s! Dés

'les premiers jours de son avénement: un

au Pouvoir, le Président Nord Alexis!
entendait rompre avec
pratiqu2s, et devant
son attitude énergique, les Ministres
étrangers ont compris qu'il fallait y re-
garder 4 deux fois avant de présenter
une réclamation ; il faut pour retenir
leur attention et mériter d’étre l’objet
d’un rapport au Quai d'Orsay, que la
réclamation soit bien juste, bieu fon-
dée, et c'est pourquoi, en dépit de

Ministre de|!e4rs grimaces de circonstance, la

France de ne pas savoir réclamer la plupart des ressortissants sont mon-

protection des canons francais pour
a défense des intéréts de ses _natio-
naux, tandis que tous les francais de

tés contre leurs Légations et Consu-
lats.

Et voila tout justement pourquoi un

Fiance, et méme ceux dela Colonie | francais a attaqué la Légation de Fran-
Francaise d’Haiti, pourraient étre ai-|ce dans un jouraal de Peris.

gris contre le Ministre indigne qu’on
leur dépeint, nous aatres, itiens,
nous ne pourrions que fouer de sa 16



L’administration du « Matin »

gitime réserve le Ministre injustement|rappellie aux abonnés de la Ca-

attaqué.

Pour tous nos lecteurs, I
de Patrie est le fait dun francais
qui a vécu en Halti, qui y a eu cer-

cet article| ser,

pitale qu’'ils ne doivent rien ver-

mnements ou autres
ue sur REGUSIMPRIMES et
gnés de M. l’Adminiatrateur

lésé, les!

{
1

{| (est toujours une étude intéressante,
|que celle qui consiste 4 dégager des
jévénements multiples d’une époque,
iles idées dont ces événements ne sont
en définitive que la traduction en actes.
A ce compte, la vie de l’humanité otfre
4 la méditation de curieux exemples et
le mens agitat molem trouve son évi-
dente confirmation dana !’histoire tou-
; te entiére du monde.

' [Les théories s’élévent et tombent
‘Jonch.nt de leurs ddbris épars, le ter-
‘raindécidément trop vague, dela spécu-
'culation, Mais a y regarder de prés, on
voit que toutes viennent d’un état d’a-
me particuliere, inhérent 4 l’époque de
(leur apparition. Bonnes ou mauvaises
‘elles constituent les plus sdrs docu-
ments a consulter, car sous l’incohé-
rence apparente des faits, elles permet-
tent de reconstruire la vie intime et
réelle d’une nation ou méme de I’hu-
manité. L’utopiste, ce penseur qui, du
haut de son piddestal contemple, en
un réve hégélien, la pauvre humanité,
grourllante a ses pieds est, lui aussi,
produit de son temps. Sans doute,
il nest pas dans la mesure. II déforme,
amplifie, atravers le prisme de son
imagination grossissante, les questions
a lordre du jour, il n’en est pas moins
Pécho des croyances momentanées,
uo vague récepteur des influences am-
biantes.

Est-ce pour rire gue no
que Voltaire fait penser 4 ierte,
Rousseau a Marat. Ilsont 6té danslo bleu,
ce que Robespierre et Marat, ces deux
poétes de la guillotine ont été dans I’ac-
tion. Souléverons-nous [indignation
du lecteur si nous avancgons encore
que le rire sardonique de Voltaire fait
pressentir le rictus sarcastique et meur-
trier de la victime du 9 thermidor ? A
coup sar non, car ces petites comparai-
sons “un peu déplaisantes,— nous |’a-
vouons — pour les mdanes des deux

rands théoriciens de la Révolution
rangaise, viennent confirmer simple-
ment notre facon de voir. La cause en
est que l’idée, elle aussi subit des adap-
tations individuelles. Elle s’humanise
suivant le tempérament, les aptitudes



dirons
ersonnelles, Que Ronssean ait era
"homie Un anginal

bon; qual ait deépense,
tre, infiniment Vesorit a mann ‘
bétes, uffirmant par sureroit que cost
la soviété, avec ses convertion s aude

Vaises, toufesa hidrarchie de chas-Gs Gul

rendeie

nous vite; rien d’étonnant qu ane bru- |
te comme Marat ait pensé a son Tour, |
que ta me. |

pour remeédier a@ ses mun,
thode de Tarquin ne soit hie renteure
Ce qui était boutades chasrines tour:
nares paradoxales, chez lun devient
conviction, une sorte de religion chez
autre.

Voltaire a voulu voir duns le clergé
un des meilleurs instruments de ta mo-
narchie pour li construction de ta co-
lossule machine de gouvernement dres-
s¢e par Louis XIV, Pendant plus dun
demi-sieele, il travadha a « éeraser Pin-
fime ». Robespierre, poursuivant son
idée, chassa Dieu des vieilles cathédra-
les gothiques de la France ct deéifia Ja
raison humaine. Ge qui était jeux d’es-
prit, [égéreté de pensées, Instinct cum-
batif chez Pun, devient) machiavelisme,

esprit de syst¢me tremplin pour Vesca- ,

lade du pouvoir chez Vaulre. Done, ici
une petite conclusion impose. Geax
qui, chez nous, s’époumonnent a nous

crier que vraiment nous avons trop de |

prosuatetrs, de pottes, d’historiens, a
notre avis, se trompent franchement. H
faut écrire, parler sa penece et Pessen-

tiel veut seulement que les idées soient |

toujours émises pour fa bonne cause,
Ia pensée méne le monde et par son
continuel énonee, flait par
ce courant dopinisns dont nous par-
lions derni¢rement. [lle s’infiltre peni-
blement il est vrai, a travers les couches
sociales, secourant les activites engour-
dies, donnaut une bonne orientation a
énergie conusciente.

CGependant ce court apergu nous a
lévérement Gloigné de notre sujet. Nous
voulions suivre, en une vue rapide a
travers histoire, la conception q:’on
gest faite du role social de Pindividu,

Dans Vantiqaité, ce facteur disparait
dans la vie collective de la cité. Au fo-
rum, @ l’Agora, il est vrai, les cris sé-
ditieux ou Weneouragements de la foule,
sont te barometre de bi popularité de
Vorateur, du veéneéral ou du
Pourtant la foule vit, @une vie instine-
tive. Son action sociale est restreinte
et sous les apparenc s Vune participa-
tion aux choses publiques, elle west
que Vinstrumeat de Vamibition, de Pha-
bileté de quelques fortes indidudlités
qui trouvent Haun terrain favorable a
leur éclosion. Do la aussi, un caractere
particulier de Vhistoire an’ique, Ele
est celle Wun groupe de personnages
qui viennent surla scéne du monde
jouer leur role, triste ou macabre. Les
groupes sociaux neftement déterminés,
possédant des intéréts communs, des
usages et des Coutumes communes n’ap-
paraissent pas encore. L’humanité est
plutét divisée en maitres et esclaves.
Cependant la présence de ces fortes in-
dividualités semble donner un démen-
ti a Paffirmation que Vindivilu a joueé
uu role restreint dans Ia vie publique
aux temps ancicns, On serapp. Hera que
ces individualités ne formaient qu’une
infime minorité et dailleurs, nous
n’envisogeons !a question qu’a fa lu-
miére de fa conception actuelle de in-
dividu.

Dr J. C. DORSAINVIL.
( La fin a demain )

a ened

bettnetive meat:
comune dit Pau- |

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magistrat. |

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Couronne lunaire dans fa soiree.
Rosée ce matin 6 mai.
Le barome:re reste stationnaire.

R. BALTENWECK
M. Ultimo Alien

Le journal officiel a public samedi un
arrété de S. E. le Président de la Réepubti-
gue conférant Ia qualité d
timo Allen qui a rempli, dins ce but, les
formalités légales.

Au moment ou la République d’Haiti
‘est maltraitée par la plus grande partie de
la presse ctrangére, il convient d’admirer
le geste de M. Allen qui, purement et
simplement renonce a une nationalité puis-
‘sante, pour prendre part 4 nos miséres de
i peuple faible et méconnu.

'derniers événements, M. Ultimo Allen
s'est mélé aux troupes du gouvernement
| pour "combattre J’insurrection de PArtibo-
j pite et n’a pas hésité a s’exposer pour le
| triomphe de la canse du gouvernement.

| Compliments au nouvel haitien dont la
!conduite méritait d’étre notee.



| Wutuels et de Bienfaisance



'de Madame Vve Gaston Gervais, d
mai a lAsile Frangais.

-

5
L’enterrement aura

3 heures preécises.

le

' Sainte-Anne.
Fiangailles

‘ami Gaston THEARD.
Compliments.
Tribunal de Cassation

SECTIONS-REUNIES
Audience du mardi, 5 Mai 1908

chaud.

en ses
Philippe, etc.
C* contre les époux Vabre et consorts.

cy lit, son rapport.

Me Léger Cauvin, avocat des demandeurs,
ayant épuisé toute l’audience, le Tribunal
renvoie la continuation de l’affaire 4 mardi

prochain.
Le siége est levé

ee
i FN

‘haitien AM. UI-!

. a t
[i nous revient méme que pendant ces |

a)
Socie'é Francaise de Secours

Messieurs les membres de Ja Société
Francaise de Secours Mutuels et de Bien-'

I f.isance sort pri¢és d’assister aux funérailles | '**
écedée , AVIS ©

lieu cet apres-midi a |

j
|
| Oa se réunira i la maison mortuaire
'( Asile Frangus ) pour se rendre 4 VEglise

Nous apprenons avec plaisir les fiangail-
les de Mile {MARGUERITE VALCIN avec notre

Présidence de Mr le président H. Le-

Le Tribunal, en sections-réunies, prend
siége A dix heures et demie du matin et
prononce V’arrét qui déclare purement et
simplement non recevable le pourvoi for-
mé par Flotte Barbot contre le jugement ; quotité de Cing Gourdes et s’élevant a
rendu par le Tribunal civil de Saint-Mare
attribut'ons commerciales, le 22
juin 1906, au profit de Manassé Limage

Tribunal Civil
Audience civile du y Mai 1y08

Le tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome. assisté du Substitut A. Mon-
tasse a rendu les jugements suivants :

— Celui gui ordonne a fa demoiselle
Svlvia Hyppolite de faire la preuve du d
ces @Emilic Gabriel et ordonne le partage
| des succession ef communauté de Chery
Hvyppolite deja commerce, etc. etc.

-— Celui quiordonne le partage des com
| munautes et succession de la dame veuve
' Lodoiska Pierre, veuve Maximé Sylvain
Jacques.

— Celui qui declare
instance engagee par
‘contre le sieur Charles Régaier. =

— Celui qui homologue la délibération
du conseil de fimifle de la mineure Marta
Viau.

cr



cteinte et pcérimée
le sieur Usma Faure

— Celui qui homologue la déliberation
i du conscil de fumille des mineurs Maurice,
‘Paul, ec Louis Smuh.

Puis entend Vatfaire suivante:
— Les Biamby contre Annibal

que.

Frederi-



Novuve.te Composition
| Le Tribunal sous la présidence du juge
'doyen [.. Nau, assisté du substitut A. Mon-
‘tas arendu fes jug. ments Suivants:
| Celui qui antoriss fa dame Pétion
'Mosecova a ester em justice contre le sieur
' Agénor Alexis

~~ Celi qui pernet au sicur Léon Jean
Pierre Alexis Loui, Stanislas Augustin de
citer dans la forme ordinare son épouse la
dame Marie Claire Joséphine Lucicee Cot-
cou.

—

Puis le sive est leve.
Déces
Vous étes pri¢ d’assister aux funérailles
de M' Apa Puitiips, décédée ce matin a 6
| heures, A Page de 16 ans.
| L’enterrement aura lieu demain matin a
8 heures, 2 l’ Rgiise Episcopale.
| . On se réunira 4 Ja maison moztuaire
'sise Ru® de la Réunion, en @ce de la mai-
| son du Pasteur Fargeau.
|
t



De la partdes familles Phillips et Haynes.
— Aucune invitation nayant été faite,
iles amis sont pries de considérer le present
omme en tenant lieu.



“Chambre des Deutés|

Vote d’urgence d’une Emission
de 2.400.000 en billets de
Cinq Gourdes

Dés Vouverture de la séance le Cabinet
au complet prend place aux siéges qui lui
sont réservés et M. F Marcelin, Secrétaire
d’Etat des Finances demande la parole. —

Aprés un brillant discours, il dépose
sur les bureaux de la Chambre un projet
de loi d’émission dont voici les points prin-
cipaux :

Le Secrétaire d’Etat des Finances est
autorisé, dés la promulgation de la loi ; 4
faire une émission de billets de caisse de la

a res an ~ ~ __ . _—

j ‘Deux millions quatre cent mille gourdes, va-
leur destinée, 4 couvrir tant les dépen-
ses faites pour la répression de la derniére

| . . .
; insurrection que le deéficit sur l’exercice



Puis entend l’affaire de J.“D. Metzger et, 1908-1909.—

La répartition s’exercera par un million

Le Rapporteur, Mr le juge Emm. Chan- sur lexercice 1907-1908 et wun million qua-

(dre cent mille sur Vexercice 1908-1909.—
| Ils seront remboursés par le produit de
15.000 dollars 4 tirer mensuellement de ia
| Surtaxe de 25 7. prélevés sur les droits
| importation réunis et vendus exclusive-
ment contre billets de 5 gourdes au taux



we = ~

du jour.— Ces billets seront ime: ,
papier rose ct divisés en 24 hat ais
ooo gourdes chacune. ~ Ils ee
mat moindre que celui des billen =
ment cxistants. - Ils seron; Si
délégué du département des Finnye
membre de !a chambre des compu”
Directeur de la Recette et de la P “3
T’urgence demandée par fe a
d Ecat des Finances est votée oar
b'ée ct la séance est levée. Par Tg
Espcrons, maintenant que le Cg
ment a officiellement manifesté ses 3
tions que les propagandistes arrivenga,
prendre combien leurs malveil
été criminelles ct absurdes... :
Nous reviendrons d’aiHeurs sur
tant discours du MiniStre Mircelis

Assemble

Ce matin, 4 dix heures, les deoxy
ches du Corps Leégislatif se “sont pig
au palais du Seénat, en assemblée
nale, pour entendre la lecture du Mg
présidentiel accompagnant l’Exposé gi
ral de la Situation.

Le cabinet au grand completa
dépét de ces importants documemy{
Général Villchardrouin Leconte, Seen
d@’Erat de VIntérieur, prenant contact
le Corps législaufa lu le Message de J
le Président de la Républigue.

M.S. Archer, président de T'assemif
nomma une commission chargée deg
ger la réponse au Messige et alEp
Cette cominission est composée dess
teurs D. Théodore, Calixte Lereboug
Ph. Curiel ; des députés D. St-Avd
Leconte, Jeannot et Emile Marcelin. |

Puis la séance est levée.

ae














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Nouvelles Era

Derniéres Dépéches

3

Rio-Janstro. — Les nouvelies (ay
disent qu’un grand mouvement revolts
naire a eclaté au Pérou. Les rebelles §
les ordres de Augusto Duran ont
communication télégraphique 2 Cho
sapturé un train. Des troupes sont ¢
yées sur les lieux.

Une grande exci

SkouL. -- Le Gouvernement WM
concert avec les fonctionnaires 40
Ito résident général du Japon om %
mencé une active campagne conte ©

belles. «ap!
l’église cabo

tation régne 4 Lime











Rome.— Comme
reconnait pas le divorce et nie
le mariage d’Anna Goald avec,
Boni de liane, le’ price Eee
décidé de se convertit. 26° pee
pour pouvoir effecruer son
Anna Gould.

—

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vendredi 8 Mai couraat
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