Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 5, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
‘neuzxieme Année, No 330.

Le Matin

:_ -:

ee CONNEMEATS ©

.auors Une Gourde D’avaNcE

DEPARTEMENTS & ETRANGER

Frais de poste en sus.

—

Une chose a certainement frappé
wales esprits, dans les derniers évé-
ments dont notre pays a été le théa-
re: crest l’intérét considérable qu’y a
s élément étranger, soit comme
ficipant, en mettant du cdoté du
arti révolutionnaire son influence et
s capitaux ; soit comme observa-
gir et spectateur, en jetant aux qua-

coins du monde et par les milliers
le bouches de la Renommeée, incarnée
'époque moderne par la Presse,
8 impressions sur n2us et notre ra-

ll est incontestablement acquis a
histoire que ces derniers événemen!s
pat surtout été l’ceuvre de l’immigra-

on élrangére : la qualité des délin-
fuanls “frappés par la justice améri-

im et d'autres dénoncés par les do-
iments saisis, la provenance des
ads révolutionnaires, la compli-
me presque ouverte de banquiers

de commergants étrangers éta-

dans les ports qui ont accueil-
Ala révolution, et eufio,— puisqu’il
aul tout dire, ~la sympathie da la
| ot des Légations pour la cause
lauionaaire, — Vétablissent suaffi-
ett pour que je sois dispens¢é
ne ler sur ce point.
.weent’ la Presse universel'e, elle
reaque unanime a nous dire
nous et & notre race,
ae franchise et ane spontanéits
ae he nous a@ saurions assez
wexire jOmmage. Liinfériorité de la
Wimeo te, état de régression de la
tienne, les particularités les
eeurises des rejetons humains
a souche africaine, depuis
dei de la peau jusqu’anx
a suear, voila le thame
wr equal ont tour a tour
fe one humeur, esprit de
, fase aussi bien que la
te te tet Vignorance rfois
o eaitie blanche de l’hu-
lating gio-saxonne.
»QGelques reres voix ent pu

on

ee pene
— f



Haiti et Vinlluence étrangére
POSITION DELA QUESTION

‘en notre honneur ; Mais ces

PORT-AU-PRINCE ( Haiti) *

Mardi, 5 Mai 1908



-~ © e

- QUOTIDIEN



DIRECTEUR : LE NUMERO 10 GENTIMES
Clément Magloire,
e —_— te —

: REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Les abonnements partent du re et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sé€ront pas rendus



ee —— —

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur IS! LORE, 45, Hae Koss co Bonne-Foi.

crée le télégraphe électrique, un vénie! Bref, nous nous sentons incapables
_tutélaire de la race blanche pour faire iW@oyvir sans Pétranger et je pourrais
|accroire dans les milieux civilisés au, compter les tares Haidens qui n’ap-
massacre des étrangers et AVinvasion. pellent pas de leurs plus vifs désirs
|par les Haitiens des Légations étran- ‘et de Jeurs vieux les plus ardents une
geres ! ‘immigration blanche assez puissante
Et tout de suile les flottes alliées ont); pour provoquer A bref délai Vexple-
-encombre nos ports et, comme im pa- ;sion des richesses que cache notre
tientes de la b2sogne meurtriére, elles | Sol.
faire discordance dans le concert de ont, en pleine nuit, en rade de notre,

malédictions et d’anathemes organise | capitale, tiré le sinistre canon d’alar- Donec, d’un coté, une race avide de
notes

me, jetant par avance langoisse dans | progres, assoiffée Wélévation, fatiguée
particuliares ont été inspirées soit |les familles haitiennes. de lignominie universelle, qui recon-
par des motifs d’intérét personnel,| Cela n’a pas suffi pour précipiter ni| nait la civilisation blanche et tend
tout en restant yénéreux ; soit par des pour créer les @vénements attendus; vers elle des bras désespérés ; de l’au-
nécessités de position telle que l’obli- |! aucun blanc n’a été massacré, aucune / tre coté, une race méprisante, égoiste,
gation pour certains journaux politi-; Légation n’a été jnvestie, et la race/née pour Vexploitation, réprouvant
ques francais de ne jamais tomber blanche, renvoyant 1+robablement la) autre, la haissant, la tenant pour in-
d@’accord avec des confréres adverses; partie 4 plus tard, a interrampu sa | férieure, secouce de temps en temps
rarement ceux qui ont pu prendre croisiére dans les eaux négres en rap- | d’acces de sine?re ou de fausse phi-
notre défense ont été inspirés pir la, pelant une a une les redoutébles uni-,lantrophie, mais n’acceptant, duns au-
philanturopie ou simplement par l’es- tés navales que se dressent en fade |cune partie du monde, de rapprocher
prit de justice. Pun de Pautre les peup!es de l’ancien les distances entre elle et son infé-



ll ressort de ces quelques considé- et du nouveau-monde. tieure.
rations que l’influence étrangeére a été. * | Otest, pour le progrés universel,
la cause déterminante des récents: ** ‘Vissue a@ une telle situation et com-
événements haitiens, et que, apres’ Pourtant il nous faut nous cfvilis.r Ment Phumanité pourra-t-elle solu-

Vastion et en dépit de cette importan-
te et capitale circonstance, l’impres-
sion étrangére nous est apparue defa-
vorable, hostile, tracassiére. Une fois
de plus, la race noire sait a quoi
s’en tenir sur les sentiments d’univer-

complétement. Nous ne nous conten-. tiouner un proble:ne de cette force ”
tons pas de le proclamer dans les uc- Gest ce que je vais essayer d’exa-
tes officiels, nous en avons certaine-, Miner dans te cours de cette étude a
‘ment le ferme désir et le plus puis-:la lumiére des conclusions de la scien-
‘sant instinct. Nous somines travaillés, ce sociale.
au surplus, par la souci d’aftirmer, Gest dire 4 lavance que je n’aurai
selle fraternité et sur l’esprit d’univer-, par nos acte-, Iégalité des races hu-; que le langage de la vérité, sans m’in-
selle justice auxquels elle est éternel-' maines. quieter de savoir si elle est favorable
lement encline a croire. Eile est mal) Nous avons emprunté aux civilisés Ou défavorable a aucun des figurants
vue dans le monde, elle est mal cétée leur législation, la forme apparente de,de cetle intéressante et importante
ét la négrophobie est la plus claire for- leurs institulions politiques et tous les; Gause.
mule de l’orthodoxie sociale pour le | iehors pir lesquels le progres se ré-' Ft j’espére que les considérations
monde civilisé ; il en a 6té ainsi dés véle. Nous ne sommes pus seulement) guxquelles nous allons nous livrer
rorigine, il en est encore ainsi actuel- accessibles 4 l’immigration blanche, | nous permettront d’esquisser pour
lement. . ,|nous la désirons plus intense, nous | Haiti un judicieux programme de rele-
ourtant c’est elle qui a été/l'appelons de tous no3 voeux; nous) vement, en meme temps qu’elles fixe-
accusé de xénophobie ; c’est elle qui, |6crivons des livres entiers pour la pro-| ont nos idées sur la véritable signi-
dit-on, nourrit des idées de haine|voquer en vantant les richesses re-/ fication de immigration blanche ac-
contre les blancs. Alors que Yor et! marquables de notre contrée. tuelle.

élément strangers ont joué dans nos| Nous tenons en grand honneur les
PALES DETERS

récents événements un réle tel que, étrangers qui résident chez nous; nous,
sans eux la tentative révolutionnaire:! leur sommes reconnaissants d’y ve-,
n’eut pas méme éts congue; alors que, nir exercer le commerce et l’indus- |
durant tous ces événements, aucune trie, et nous les exhortons continuel-:
vie jblanche n’a été une seconde ex-, lement 4 aborder nos plaines et nos.
Chambre des Députés

des conjonctures diplomatiques, aux renoncons inconsciemment a tout bé- | Seance du lundt 4 Mai 1908. .
traditions ni aux habitudes les plus | néfice autre que l’accroissement du, Sanction du procés-verbal de la dernicre
respectables de la loi internationale,— rendement de nos terres; l’agricultu- | séance, lecture de 11 correspondance et
il seat trouvé, en dépit des formida-jre, n est-ce pas, est bien la source vé- | Hos inviolables oat terminé la besogne du
bles facilités de communication que ritable de la richesse nationale. jour,



posée 4 aucun danger, ef que nul ac- mornes pour développer notre agri-!
croc n’a été fait, méme au plus fort culture naissante, et, a l’avance, nous



RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLECE St-MARTIAI

Lusxp 4 Mat
Barométre Amidi 702 9?/"
Cminimam 22,2
Température)maximum ZR 0

lm >yenne diurne 26° 4

Ciel nuageux toute la journce, couvert
de 6 h. dy h. du soir. Vers 6 h. pluie au
nord.

A 6h. 45 ofage et pluie : 2,77/â„¢.

Le barométre assez élevé est 4 peu pres
stauionnaire.

R. BALTENWECK

Commission du Budget
Voici les différents membres de la Com-
mission du Budget qui cot composée, com-
me on sait de quatre membres tirés de
chacun des six comités : — G. Desrosiers,
Emm. Gaoriel, R. Daguindeau. Aug Dou-
yon, Thimocle,s Lafontant, Narces Lecon-
vier Gilles, L. Lapoinmeray, i. Célestin
jeune, D. Félix jeune, J. B. Laurent, a-
mille Léon, “‘Furenne Desgraves, Eug.
Pierre-Louis, Ph. William, Adolphe Sam-
bour, Emile Marcelin, M. Mathieu, J. B.

N. Valembrun, Evariste Ducheine, V.
Gonel, Bzauharnais Jn-Frangots.
Ont été clus Gerson Desrosiers et Ca-

mille Léon, président et rapporteur de la
Commission.
Décés
Melle Laurencia Laroche,
Emmanuel Robin, Mr et Mme Helvius
Laroche et leur enfant, Melle Thiérése
Laroche et tous les autres parents ont la
douleur de vous faire part de la mort de
Evponinr LAROCHE, leur regrettee tante
et parente, décedée hier soir a7 heures.
es fun¢railles auront lieu cet apreés-
midi, 4 la Cathédrale. Les amis sont priés
d’y assister.
Le convoi pactira de la maison mortuai-
te sise Champ-de-Mars No 15
Tribunal Civil
Audience civile du lundi 4 Mat 1go8s
Le Tribunal sous la présicence du juge
doven A. Champagne, assisté du subs-
titcur A. Thibault, a entendu dctinitive-
ment l’athaire suivante :
Mme Léandre Larenculcontre son cpoux.
Le Minisicre conclut au rejet de toutes
les tins de not recevoir soulevées par le
sieur Larencul ct au fond conclut 4 Penqué-
te.
Puis le sitge est leve.
Fiancgailles
Nous enregistrons, avec plaisir les fian-
gailles de Mile Anita Gartyensavece M. Fer-
DINAND FATTON.
Compliments aux nouveaux fiancés.
Chambre de Commerce
Hier soir, séance animée, prolongée et
tructueuse 2 la Chambre de Commerce.
Nous sommes en mesure d’affirmer que,
par les résolutions q:i y sont prises, elle
commence 3 rendre de grands services aux
différentes branches de notre activitd so-
ciale et a devenir déji une source de rensci-
gnements profitables aux intéréts du com-
merce, de l'industrie et de l'agriculture.

Commerce extérieur de Cuba

Les statistiques commerciales publiées

r le Ministére des Finances de la Répu-
lique de Cuba font ressortir les condi-
tions satisfaisantes du commerce du pays,
les évaluations totales pour l'année 1907
étant estimées a P. 208,529,972, contre

Mr et Mine



\ | Paraphrasant ainst (
te, Odilon Ménos, Aug. R. Durand, Xa-; vant un tableau de Raphael. Voila

a

P. 201,933,135 en 1906. Il y a des aug-
mentations dans les deux branches du
commerce sur Vanncée precedente. La part
'des Etats Unis, daprés les statistiques dé-
fraillées du Bureau des Statistiques des E-
'tats-Unis, accuse une augmentation de 123,
55 pour cent dans les unportations et de
61,53 pourcent dans les exportations sur
-Vannée 1903. Les recettes douanicres de
Vannée dépassent de P. 1,000,000 celles
“de Vanndée 1906.

———————————

ETUDE

SUR LE

Tempérameat Haitien

Notre confrére Le Pacificaleur a con-
sacré duns son numéro du 30 avril un
article a examen vénéral du livre de
notre cotlaborateur M. Auguste Ma-
gloire. Nous extrayons de cet article
les lignes suivantes.

e Etmoi aussi, je suis Anglo-Saxon !
le mot du Corrége de-
le cri
de salut. que chacun doit pousser apres la
lecture du livre lumineux de M. Magloire.
Il faut etre décidément réfractaire au pro-
yres des idées nouvelles pour ne pas sul
vre avec intérét l’ardente et salutaire cam-
pagne que mene le Matin depuis
et reconnaitre la persistante ténacité de M.
A. Magloire i faire triompher chez nous
les idées et les conclusions de fa science
sociale.

chaleur sans rivales. De tout ce qu’on a
écrit, dans ces derniers temps, sur l’utilité
d’une réforme sociale et la supériorité de
la méthode Anglo-Saxonne, rien n’égale
son ouvrage exclusivement consacré 3 |’e-
tude approfondie de nos erreurs et préju-
ges, de notre mode de Vie, et d’une orien-
tation nouvelle laquelle nous devons con-
former nos conditions d’existence. On le
sent sortiincore tout chaud des théories
préconisces par Demolins et Paul de Rou-
siers dont il est le vigoureux vulyarisateur.
Son enthousiasme déborde 4 chaque page
et sa conviction s’impose 3 l’esprit avec
une netteté rare et une force incontestable

de logique. On lui sent une ime biblique, |).

un coeur d’apdtre. Et ce n’est pas peu di-
re— Pour lui — d’autres en pensent au-
tant — notre syst¢me social est mauvais ;
son mécanisme, rouillé par l’inertie de la

tion personnelle, mérite d’ttre remis 4
oeuvre, reconstruit, réformé suivant les
données de I’école triomphante. Il n’y a
pas Jen douter, nous régressons. Régres-
ser n’est pas précisément le terme juste,
puisqu’il suppose un pas dans la voie du
progres, pas que nous n’avons jamais fait.
Toujours est-il que nous sommes des crus-
tacés et nous ne serons que cela — jusqu’a
ce quinfailliblement l’expansion anglo-
saxonne nous envahisse— si nous ne nous
décidons pas 4 renoncer 4 nos_ idées ar-
riérées.

En ce qui concerne notre systéme d’en-
scignement, tout le monde est d’accord
pour reconnaitre qu'il est mauvais et ne
répond pas aux besoins des générations
nouvelles. Des discours, des rapports, des
conférences ont été ftaits de toutes parts
sans qu’on ait essayé d’une fagon efficace
et pratique iy apporter des ameéliorations
sensibles. Depuis Edmond Paul jusqu’s
M. Magloire, tout le monde convient —
sauf quclques diversions daus les détails —
d: reviser le programme de_ nos Lycées et
nos Colléges et jusqu’ici rien n’a été fait



|
|

is un an:

|
!
|

dans ce sens, sérieusement. Notre systéme
d’enseignement est 4 completer, 4 partatre.
C’est par 1a qu’il faudrait pourtant com-
mencer, et Mr Demolins l’a si bien com-
ris qu'il a fondeé I’Ecole des Roches sur
a base des principes qui lui sont chers.

Je ne veux pas comprendre M. Magloire
dans la catégorie de ceux qui parlent : il pa-
rait trop sincére et trop convaincu dans les
principes. Les faits nouveaux lui ont déja
inspire Vidée des conférences avec projec-
tions cin¢matoyraphiques, ce qui compte
déji beaucoup 3 son actif Mais je veux lui
demander plus : que, aprés la discuss on et
la diftusion des idées, il passe de la parole
4 l’action, qu’il agisse et nous donne son
Ecole des Roches 4 tui.

Et a'ors je{ne demanderai pas mieux que
d’étre un be ses disciples et de pouvoir lul
appliquer la phrasede Mr Ribot 4 Demolins,
d'une si haute éloquence dans sa simplici-
té lumincuse : « Vous avez plus fait pour
la réforme de nos Lycées et de nos Colle-
ges que tous les discours et que tous les

Ccrits 3B.
F.B.R.
eee

Nouvelles bit angeres

Derniéres Dépéches

NouvELLe-Or-tans. - M. Charles E. Lit-
ter, chavé du bureau des impots a été
déclaré coupable de fraude et condamné a

|= ans de prison.
M. Magloire y dépense une ardeur, une |



WasHincTon.— Le gouvernement de M.
Fstrada Cabrera adonné la version suivan-
te au sujet des faits qui se sont produits
hier soirau Guatemala et transmis 4 Mexico.

Selon ces nouvelles regues 4 la légation
de Guatémala ici, le consul de | Uruguay,
M. Rodezno était hostile au gouvernement
de Guatemala parce qu’il avah donné asile
4 deux criminels conuus et qui avaient at-
tenté contre la vie du Président le 20 Avril
et dont on espérait la capture.

Des ordres trés précis furent donnds a
la police pour les arréter et apres interto-
gatoire le gouvernement de Guatémala en-
leva lexéquatur au consul de l'Uruguay.

gouvernemneng de Honduras concentre
des troupes sur la fronti¢re du Guatémala.
D'‘aprés des passagers venant du Guate-
mala le général Vazquez, ex-président du

eae i . . lH ; ‘ . : -
volonté individuelle, linaptiude a P'dléva- | onduras | prépare une révolution contre

cette republique. Ils affirment aussi que la
crise est extreme dans ce pays.

CHaRLeston.— Mr Taft, secrétaire de la
guerre est parti pour Colon.

Toxto. - Le ministre du Japon 4 Saint-

Pétersbourg, Mr Motono a été élevé au titre
d’ambassadeur.
_ Tokio.— Les mécaniciens frangais et ita-
liens qui luttent pour le prix de la course
New York Paris sont arcivés ici. Dans quel-
ques jours ils repartiront pour Vladivos-
tock.

SAINT-PETERSBOURG — Le roi de Suéde
Gustave est arrivé aujourd’hui 4 Tsorkoe
Selo. Il est venu assister au mariage de
son fils qui doit avoir lieu dimanche. Le
Tsar Nicolas l’attendait 4 la descente du
train.

_ Montorey. — L’escadre américaine de
Vatlantique est arrivée ici.

Qe

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
ptlale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et

Panama ter. ~ On dit ici qu’en réponse | 4

Cie des Pompiers Libr

Cours d’instructiy
Noms des Pompiers | do
présenter «la Station centrale ws
semaine du 4 au8S Mai )

ARTHUR I[s1DORE, conseiller, — 4
roche, Denis Landais, Julien »
mond, Demeuran Chancy, Ip

Paul, sous-offici-rs, — Alexi
Adam Loiseau, Antoine Janvier.
andre Balancé iils, Auréle Bip
Armand fils, Auguste Toussaint ”
andre Joseph, Léopold Pierre ’s
Riché, Léonce Cyrille, Clément ty
sybule, Auguste Joseph, Louis ¥
mon, Victor Prosper, Saint-Clair Ry
Helvétius Dervill:, Justin Fang
William Mondésir, Georges Magi
Jn-Jacques Jéréme, pompiers — |,
bergeau Servincent, Félix Saints,
Justin Chéry, clairons.
Port-au-Prince, 4 Mai 1908.
Le Commandant, +
Louis ETHEART

Electrotherap

L’Application technique de (Ele
cité au traitement des maladies,
un procédé rationnel au plus tnt
yré de la Science moderne, ete
ce surtout dans les affections um
spécialement les Eudometrites,les
trites, Catarrhes, Hémorrhagies,
leurs, Erosions, Cellulites et Ach
ces, Fongosités, Salpingites, Ovar
suites de fausses couches ou de
ches mal soignées, Déplacem
Polypes, Fibromes, etc, ; et dans
affections génito-Urinaires spéciala
rhomme.

Ce procédé, & part son efflt
dans la cure de ces_ affections.
peu cotteux : il préserve les ma
des dangers inhérents ( Chlorofor
Ether et les suites facheuses &
la mort aprés l’opération chirarg!
aux opérations chirurgicales
uées faute de savoir mieux pou
disant guérir ces affections.

Doeteur C. GAVEAL














MEDECIN, CHIRURGIER,
ACCOUCHEUR
Diplémé de U Université de Harvert

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signés de M. l’Administrateuri tes of America.





























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Démosthéne Romulus ! ianl
Distillateur-liquoriste-in- | Id lll \ VOlen UGS POU
dustriel,
Diplémé et medaillé ad VExposition Uni- |
verselle de Suint Louis ( Rlals Unis :

@’ Amérique )

a Tolle

NY aia We Weal we eNe a=
‘,
<

CREME BLARCHIR, RDOUCIR
| POUDRE WELOUTER ft
Ye SAdON fe peau du visag>? et dos maine p)

bs} 3. SIMOM, 69, Faubourg St-Martia, PARIS -¢¥§cfuser lcs Emitations is

gervice Atlas

. ur «Sibiria » ayant quitté
cgeYo ve Jour directement pour

it, est attend ici vendredi 38
me I] partina probablement dans
per be pour peit-Goave, Miragoadne,
nt tow, Vort-Limou et New-
1, alle, Crét et passa-

Annonce a ses clients tant a Port- :
au-Prince que dans les autres locati- |
tés, q vil u transféré sa maison de
commerce sise ci-devant a Vavenue
St-Martin, a larue Répubicaine(Grand’-
Race ) hal!e No 38, non loin de Ja ga-

re du Nord.
- adoucit Pepidermme auquel ella

Port-au-Prince, le 25 Avril 1908. a
LA ; Cc: donne une scuplesse et un Ve-
aaa Don hf 7 aE 5 toate! dhcohipurabie en lui com-
. i 5 er fd Gi&ss cage Late,

sie, hing>
. prenant
y

OTEALY sone

au-Prince. = Mai 41908.
HERRMANN x Co, — Agents.

fp Trasaantique

Ala Métropole





Et Fr ss . tianiquant son deiicieux pare
A L LEGARCE ; fam. Elle conserve Pechat et la fratcheur du igint, car eb SOUVELAINE
, jcoutre le hate, les piqnres dinsectes et les Gruptions de ht pau,
lasteamer « Ferdinand de Les- OR | , x emerge seo di tmatl, invisible. adhes
oest atten lia Port-au-Prince C' DONNERIE. | La . ' rente. an, Soable, préparee
dre di % Mat courant, 1 Laval Ee. SsEPE * speciabeme rn’ pOur les persans
me jour, 4 0) peoures ‘ Car . pes teh Vo tbe eehoowaotp tert Terme
iGoave et lex onalves. 42, Rue des Fronts-Forts. aréprochable , son parfuin detect, son veloute ont oon tibtie i bre delle,
Purt-au-Prince, [> & Mai 1908. CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE ja Favorite des Poudres de ‘Toilette.
, t

Veg ; : ‘ \ os ce:

LaENT. Promptitude et soin aux comman- | Soe dh Grerme Simon,

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‘neuzxieme Année, No 330.

Le Matin

:_ -:

ee CONNEMEATS ©

.auors Une Gourde D’avaNcE

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Frais de poste en sus.

—

Une chose a certainement frappé
wales esprits, dans les derniers évé-
ments dont notre pays a été le théa-
re: crest l’intérét considérable qu’y a
s élément étranger, soit comme
ficipant, en mettant du cdoté du
arti révolutionnaire son influence et
s capitaux ; soit comme observa-
gir et spectateur, en jetant aux qua-

coins du monde et par les milliers
le bouches de la Renommeée, incarnée
'époque moderne par la Presse,
8 impressions sur n2us et notre ra-

ll est incontestablement acquis a
histoire que ces derniers événemen!s
pat surtout été l’ceuvre de l’immigra-

on élrangére : la qualité des délin-
fuanls “frappés par la justice améri-

im et d'autres dénoncés par les do-
iments saisis, la provenance des
ads révolutionnaires, la compli-
me presque ouverte de banquiers

de commergants étrangers éta-

dans les ports qui ont accueil-
Ala révolution, et eufio,— puisqu’il
aul tout dire, ~la sympathie da la
| ot des Légations pour la cause
lauionaaire, — Vétablissent suaffi-
ett pour que je sois dispens¢é
ne ler sur ce point.
.weent’ la Presse universel'e, elle
reaque unanime a nous dire
nous et & notre race,
ae franchise et ane spontanéits
ae he nous a@ saurions assez
wexire jOmmage. Liinfériorité de la
Wimeo te, état de régression de la
tienne, les particularités les
eeurises des rejetons humains
a souche africaine, depuis
dei de la peau jusqu’anx
a suear, voila le thame
wr equal ont tour a tour
fe one humeur, esprit de
, fase aussi bien que la
te te tet Vignorance rfois
o eaitie blanche de l’hu-
lating gio-saxonne.
»QGelques reres voix ent pu

on

ee pene
— f



Haiti et Vinlluence étrangére
POSITION DELA QUESTION

‘en notre honneur ; Mais ces

PORT-AU-PRINCE ( Haiti) *

Mardi, 5 Mai 1908



-~ © e

- QUOTIDIEN



DIRECTEUR : LE NUMERO 10 GENTIMES
Clément Magloire,
e —_— te —

: REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Les abonnements partent du re et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sé€ront pas rendus



ee —— —

Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur IS! LORE, 45, Hae Koss co Bonne-Foi.

crée le télégraphe électrique, un vénie! Bref, nous nous sentons incapables
_tutélaire de la race blanche pour faire iW@oyvir sans Pétranger et je pourrais
|accroire dans les milieux civilisés au, compter les tares Haidens qui n’ap-
massacre des étrangers et AVinvasion. pellent pas de leurs plus vifs désirs
|par les Haitiens des Légations étran- ‘et de Jeurs vieux les plus ardents une
geres ! ‘immigration blanche assez puissante
Et tout de suile les flottes alliées ont); pour provoquer A bref délai Vexple-
-encombre nos ports et, comme im pa- ;sion des richesses que cache notre
tientes de la b2sogne meurtriére, elles | Sol.
faire discordance dans le concert de ont, en pleine nuit, en rade de notre,

malédictions et d’anathemes organise | capitale, tiré le sinistre canon d’alar- Donec, d’un coté, une race avide de
notes

me, jetant par avance langoisse dans | progres, assoiffée Wélévation, fatiguée
particuliares ont été inspirées soit |les familles haitiennes. de lignominie universelle, qui recon-
par des motifs d’intérét personnel,| Cela n’a pas suffi pour précipiter ni| nait la civilisation blanche et tend
tout en restant yénéreux ; soit par des pour créer les @vénements attendus; vers elle des bras désespérés ; de l’au-
nécessités de position telle que l’obli- |! aucun blanc n’a été massacré, aucune / tre coté, une race méprisante, égoiste,
gation pour certains journaux politi-; Légation n’a été jnvestie, et la race/née pour Vexploitation, réprouvant
ques francais de ne jamais tomber blanche, renvoyant 1+robablement la) autre, la haissant, la tenant pour in-
d@’accord avec des confréres adverses; partie 4 plus tard, a interrampu sa | férieure, secouce de temps en temps
rarement ceux qui ont pu prendre croisiére dans les eaux négres en rap- | d’acces de sine?re ou de fausse phi-
notre défense ont été inspirés pir la, pelant une a une les redoutébles uni-,lantrophie, mais n’acceptant, duns au-
philanturopie ou simplement par l’es- tés navales que se dressent en fade |cune partie du monde, de rapprocher
prit de justice. Pun de Pautre les peup!es de l’ancien les distances entre elle et son infé-



ll ressort de ces quelques considé- et du nouveau-monde. tieure.
rations que l’influence étrangeére a été. * | Otest, pour le progrés universel,
la cause déterminante des récents: ** ‘Vissue a@ une telle situation et com-
événements haitiens, et que, apres’ Pourtant il nous faut nous cfvilis.r Ment Phumanité pourra-t-elle solu-

Vastion et en dépit de cette importan-
te et capitale circonstance, l’impres-
sion étrangére nous est apparue defa-
vorable, hostile, tracassiére. Une fois
de plus, la race noire sait a quoi
s’en tenir sur les sentiments d’univer-

complétement. Nous ne nous conten-. tiouner un proble:ne de cette force ”
tons pas de le proclamer dans les uc- Gest ce que je vais essayer d’exa-
tes officiels, nous en avons certaine-, Miner dans te cours de cette étude a
‘ment le ferme désir et le plus puis-:la lumiére des conclusions de la scien-
‘sant instinct. Nous somines travaillés, ce sociale.
au surplus, par la souci d’aftirmer, Gest dire 4 lavance que je n’aurai
selle fraternité et sur l’esprit d’univer-, par nos acte-, Iégalité des races hu-; que le langage de la vérité, sans m’in-
selle justice auxquels elle est éternel-' maines. quieter de savoir si elle est favorable
lement encline a croire. Eile est mal) Nous avons emprunté aux civilisés Ou défavorable a aucun des figurants
vue dans le monde, elle est mal cétée leur législation, la forme apparente de,de cetle intéressante et importante
ét la négrophobie est la plus claire for- leurs institulions politiques et tous les; Gause.
mule de l’orthodoxie sociale pour le | iehors pir lesquels le progres se ré-' Ft j’espére que les considérations
monde civilisé ; il en a 6té ainsi dés véle. Nous ne sommes pus seulement) guxquelles nous allons nous livrer
rorigine, il en est encore ainsi actuel- accessibles 4 l’immigration blanche, | nous permettront d’esquisser pour
lement. . ,|nous la désirons plus intense, nous | Haiti un judicieux programme de rele-
ourtant c’est elle qui a été/l'appelons de tous no3 voeux; nous) vement, en meme temps qu’elles fixe-
accusé de xénophobie ; c’est elle qui, |6crivons des livres entiers pour la pro-| ont nos idées sur la véritable signi-
dit-on, nourrit des idées de haine|voquer en vantant les richesses re-/ fication de immigration blanche ac-
contre les blancs. Alors que Yor et! marquables de notre contrée. tuelle.

élément strangers ont joué dans nos| Nous tenons en grand honneur les
PALES DETERS

récents événements un réle tel que, étrangers qui résident chez nous; nous,
sans eux la tentative révolutionnaire:! leur sommes reconnaissants d’y ve-,
n’eut pas méme éts congue; alors que, nir exercer le commerce et l’indus- |
durant tous ces événements, aucune trie, et nous les exhortons continuel-:
vie jblanche n’a été une seconde ex-, lement 4 aborder nos plaines et nos.
Chambre des Députés

des conjonctures diplomatiques, aux renoncons inconsciemment a tout bé- | Seance du lundt 4 Mai 1908. .
traditions ni aux habitudes les plus | néfice autre que l’accroissement du, Sanction du procés-verbal de la dernicre
respectables de la loi internationale,— rendement de nos terres; l’agricultu- | séance, lecture de 11 correspondance et
il seat trouvé, en dépit des formida-jre, n est-ce pas, est bien la source vé- | Hos inviolables oat terminé la besogne du
bles facilités de communication que ritable de la richesse nationale. jour,



posée 4 aucun danger, ef que nul ac- mornes pour développer notre agri-!
croc n’a été fait, méme au plus fort culture naissante, et, a l’avance, nous
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLECE St-MARTIAI

Lusxp 4 Mat
Barométre Amidi 702 9?/"
Cminimam 22,2
Température)maximum ZR 0

lm >yenne diurne 26° 4

Ciel nuageux toute la journce, couvert
de 6 h. dy h. du soir. Vers 6 h. pluie au
nord.

A 6h. 45 ofage et pluie : 2,77/â„¢.

Le barométre assez élevé est 4 peu pres
stauionnaire.

R. BALTENWECK

Commission du Budget
Voici les différents membres de la Com-
mission du Budget qui cot composée, com-
me on sait de quatre membres tirés de
chacun des six comités : — G. Desrosiers,
Emm. Gaoriel, R. Daguindeau. Aug Dou-
yon, Thimocle,s Lafontant, Narces Lecon-
vier Gilles, L. Lapoinmeray, i. Célestin
jeune, D. Félix jeune, J. B. Laurent, a-
mille Léon, “‘Furenne Desgraves, Eug.
Pierre-Louis, Ph. William, Adolphe Sam-
bour, Emile Marcelin, M. Mathieu, J. B.

N. Valembrun, Evariste Ducheine, V.
Gonel, Bzauharnais Jn-Frangots.
Ont été clus Gerson Desrosiers et Ca-

mille Léon, président et rapporteur de la
Commission.
Décés
Melle Laurencia Laroche,
Emmanuel Robin, Mr et Mme Helvius
Laroche et leur enfant, Melle Thiérése
Laroche et tous les autres parents ont la
douleur de vous faire part de la mort de
Evponinr LAROCHE, leur regrettee tante
et parente, décedée hier soir a7 heures.
es fun¢railles auront lieu cet apreés-
midi, 4 la Cathédrale. Les amis sont priés
d’y assister.
Le convoi pactira de la maison mortuai-
te sise Champ-de-Mars No 15
Tribunal Civil
Audience civile du lundi 4 Mat 1go8s
Le Tribunal sous la présicence du juge
doven A. Champagne, assisté du subs-
titcur A. Thibault, a entendu dctinitive-
ment l’athaire suivante :
Mme Léandre Larenculcontre son cpoux.
Le Minisicre conclut au rejet de toutes
les tins de not recevoir soulevées par le
sieur Larencul ct au fond conclut 4 Penqué-
te.
Puis le sitge est leve.
Fiancgailles
Nous enregistrons, avec plaisir les fian-
gailles de Mile Anita Gartyensavece M. Fer-
DINAND FATTON.
Compliments aux nouveaux fiancés.
Chambre de Commerce
Hier soir, séance animée, prolongée et
tructueuse 2 la Chambre de Commerce.
Nous sommes en mesure d’affirmer que,
par les résolutions q:i y sont prises, elle
commence 3 rendre de grands services aux
différentes branches de notre activitd so-
ciale et a devenir déji une source de rensci-
gnements profitables aux intéréts du com-
merce, de l'industrie et de l'agriculture.

Commerce extérieur de Cuba

Les statistiques commerciales publiées

r le Ministére des Finances de la Répu-
lique de Cuba font ressortir les condi-
tions satisfaisantes du commerce du pays,
les évaluations totales pour l'année 1907
étant estimées a P. 208,529,972, contre

Mr et Mine



\ | Paraphrasant ainst (
te, Odilon Ménos, Aug. R. Durand, Xa-; vant un tableau de Raphael. Voila

a

P. 201,933,135 en 1906. Il y a des aug-
mentations dans les deux branches du
commerce sur Vanncée precedente. La part
'des Etats Unis, daprés les statistiques dé-
fraillées du Bureau des Statistiques des E-
'tats-Unis, accuse une augmentation de 123,
55 pour cent dans les unportations et de
61,53 pourcent dans les exportations sur
-Vannée 1903. Les recettes douanicres de
Vannée dépassent de P. 1,000,000 celles
“de Vanndée 1906.

———————————

ETUDE

SUR LE

Tempérameat Haitien

Notre confrére Le Pacificaleur a con-
sacré duns son numéro du 30 avril un
article a examen vénéral du livre de
notre cotlaborateur M. Auguste Ma-
gloire. Nous extrayons de cet article
les lignes suivantes.

e Etmoi aussi, je suis Anglo-Saxon !
le mot du Corrége de-
le cri
de salut. que chacun doit pousser apres la
lecture du livre lumineux de M. Magloire.
Il faut etre décidément réfractaire au pro-
yres des idées nouvelles pour ne pas sul
vre avec intérét l’ardente et salutaire cam-
pagne que mene le Matin depuis
et reconnaitre la persistante ténacité de M.
A. Magloire i faire triompher chez nous
les idées et les conclusions de fa science
sociale.

chaleur sans rivales. De tout ce qu’on a
écrit, dans ces derniers temps, sur l’utilité
d’une réforme sociale et la supériorité de
la méthode Anglo-Saxonne, rien n’égale
son ouvrage exclusivement consacré 3 |’e-
tude approfondie de nos erreurs et préju-
ges, de notre mode de Vie, et d’une orien-
tation nouvelle laquelle nous devons con-
former nos conditions d’existence. On le
sent sortiincore tout chaud des théories
préconisces par Demolins et Paul de Rou-
siers dont il est le vigoureux vulyarisateur.
Son enthousiasme déborde 4 chaque page
et sa conviction s’impose 3 l’esprit avec
une netteté rare et une force incontestable

de logique. On lui sent une ime biblique, |).

un coeur d’apdtre. Et ce n’est pas peu di-
re— Pour lui — d’autres en pensent au-
tant — notre syst¢me social est mauvais ;
son mécanisme, rouillé par l’inertie de la

tion personnelle, mérite d’ttre remis 4
oeuvre, reconstruit, réformé suivant les
données de I’école triomphante. Il n’y a
pas Jen douter, nous régressons. Régres-
ser n’est pas précisément le terme juste,
puisqu’il suppose un pas dans la voie du
progres, pas que nous n’avons jamais fait.
Toujours est-il que nous sommes des crus-
tacés et nous ne serons que cela — jusqu’a
ce quinfailliblement l’expansion anglo-
saxonne nous envahisse— si nous ne nous
décidons pas 4 renoncer 4 nos_ idées ar-
riérées.

En ce qui concerne notre systéme d’en-
scignement, tout le monde est d’accord
pour reconnaitre qu'il est mauvais et ne
répond pas aux besoins des générations
nouvelles. Des discours, des rapports, des
conférences ont été ftaits de toutes parts
sans qu’on ait essayé d’une fagon efficace
et pratique iy apporter des ameéliorations
sensibles. Depuis Edmond Paul jusqu’s
M. Magloire, tout le monde convient —
sauf quclques diversions daus les détails —
d: reviser le programme de_ nos Lycées et
nos Colléges et jusqu’ici rien n’a été fait



|
|

is un an:

|
!
|

dans ce sens, sérieusement. Notre systéme
d’enseignement est 4 completer, 4 partatre.
C’est par 1a qu’il faudrait pourtant com-
mencer, et Mr Demolins l’a si bien com-
ris qu'il a fondeé I’Ecole des Roches sur
a base des principes qui lui sont chers.

Je ne veux pas comprendre M. Magloire
dans la catégorie de ceux qui parlent : il pa-
rait trop sincére et trop convaincu dans les
principes. Les faits nouveaux lui ont déja
inspire Vidée des conférences avec projec-
tions cin¢matoyraphiques, ce qui compte
déji beaucoup 3 son actif Mais je veux lui
demander plus : que, aprés la discuss on et
la diftusion des idées, il passe de la parole
4 l’action, qu’il agisse et nous donne son
Ecole des Roches 4 tui.

Et a'ors je{ne demanderai pas mieux que
d’étre un be ses disciples et de pouvoir lul
appliquer la phrasede Mr Ribot 4 Demolins,
d'une si haute éloquence dans sa simplici-
té lumincuse : « Vous avez plus fait pour
la réforme de nos Lycées et de nos Colle-
ges que tous les discours et que tous les

Ccrits 3B.
F.B.R.
eee

Nouvelles bit angeres

Derniéres Dépéches

NouvELLe-Or-tans. - M. Charles E. Lit-
ter, chavé du bureau des impots a été
déclaré coupable de fraude et condamné a

|= ans de prison.
M. Magloire y dépense une ardeur, une |



WasHincTon.— Le gouvernement de M.
Fstrada Cabrera adonné la version suivan-
te au sujet des faits qui se sont produits
hier soirau Guatemala et transmis 4 Mexico.

Selon ces nouvelles regues 4 la légation
de Guatémala ici, le consul de | Uruguay,
M. Rodezno était hostile au gouvernement
de Guatemala parce qu’il avah donné asile
4 deux criminels conuus et qui avaient at-
tenté contre la vie du Président le 20 Avril
et dont on espérait la capture.

Des ordres trés précis furent donnds a
la police pour les arréter et apres interto-
gatoire le gouvernement de Guatémala en-
leva lexéquatur au consul de l'Uruguay.

gouvernemneng de Honduras concentre
des troupes sur la fronti¢re du Guatémala.
D'‘aprés des passagers venant du Guate-
mala le général Vazquez, ex-président du

eae i . . lH ; ‘ . : -
volonté individuelle, linaptiude a P'dléva- | onduras | prépare une révolution contre

cette republique. Ils affirment aussi que la
crise est extreme dans ce pays.

CHaRLeston.— Mr Taft, secrétaire de la
guerre est parti pour Colon.

Toxto. - Le ministre du Japon 4 Saint-

Pétersbourg, Mr Motono a été élevé au titre
d’ambassadeur.
_ Tokio.— Les mécaniciens frangais et ita-
liens qui luttent pour le prix de la course
New York Paris sont arcivés ici. Dans quel-
ques jours ils repartiront pour Vladivos-
tock.

SAINT-PETERSBOURG — Le roi de Suéde
Gustave est arrivé aujourd’hui 4 Tsorkoe
Selo. Il est venu assister au mariage de
son fils qui doit avoir lieu dimanche. Le
Tsar Nicolas l’attendait 4 la descente du
train.

_ Montorey. — L’escadre américaine de
Vatlantique est arrivée ici.

Qe

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
ptlale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et

Panama ter. ~ On dit ici qu’en réponse | 4

Cie des Pompiers Libr

Cours d’instructiy
Noms des Pompiers | do
présenter «la Station centrale ws
semaine du 4 au8S Mai )

ARTHUR I[s1DORE, conseiller, — 4
roche, Denis Landais, Julien »
mond, Demeuran Chancy, Ip

Paul, sous-offici-rs, — Alexi
Adam Loiseau, Antoine Janvier.
andre Balancé iils, Auréle Bip
Armand fils, Auguste Toussaint ”
andre Joseph, Léopold Pierre ’s
Riché, Léonce Cyrille, Clément ty
sybule, Auguste Joseph, Louis ¥
mon, Victor Prosper, Saint-Clair Ry
Helvétius Dervill:, Justin Fang
William Mondésir, Georges Magi
Jn-Jacques Jéréme, pompiers — |,
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