peuxieme Année, No
PORT-AU-PRINCE ( Haitr )
Lundi, 4 Mai 1908
Le Wali
QUOTIDIEN
-—_ on Md
ee
~ ABONNEMENTS :
fa Mors Une Gourde D’AVANCE
DEéPARTEMENTS & ETRANGER
Frais de poste en sus.
| DIRECTEUR:
Clément
r tout ce qui concerne l’Administration du Journal. s’adresser a
Pou q ote ae awonn
Contre es Revoluionnaires
Les idées sociales du MATIN recoivent
une nouvelle consécration
Un Discours du Magistrat Vincent.
Messieurs les Seerctaires d Etat,
Messieurs,
Siles circonstances ne nous ont pas per-
mis d’organiser cette annde une nouvelle
sition Communale, il nous parait né-
cswire neanm-ins de marquer ici Vutilitdé
mcontestable de ces réconfortantes assiscs du
tavail, si modestes d’ail'eurs qu’elles soient,
Par le constat periodique des progres,
mettons plutét des efforts réalisés dans
b Production générale, des tendances s'a-
peyoivent, de rassurantes orientations se
manifestent, Vémulation naic, limitation,
atte grande force génératrice d’évolution
*iale, S active, toute une vitalité se révele
qui raffermit les espérances.
otre Initiative de Vannde dernicie a
Provoqué un enthousiasme trop siin, elle
acté soulignée d'un succés de trop bon a-
‘pour quil ne nous soit pas agréable
Sto rappeler aujourd’hui le souvenir. Et
ft! occasion de remercier solennellement
ouvernement de la République pour
concours eflectif qu'il avait donné A
Ie aiation Communale, et en parti-
¢ Président Nord Alexis, si pénétré
S¢ qui intéresse l’avenir du travail
tere? qui, 4 plusieurs reprises, fé-
& personnellement pour a:su-
= Plas complete réalisation de cette
tentative,
SF te
r
*
*
| Mees:
tas peocns quand la féze du rt Mai ne
Grerat que l'occasion d'affirmer
idfes essen:iel'es et de proclamer
f@iore sa taints ndispensables, elle aurait
Me concentinn etre. Et c’est bien dans
8 de ce jour On particuli¢re de la solenni-
Rrplicsani ates je Vais avoir l’honneur,
fa de fetenir aa devoir de ma fonc-
Welanes instante ot attention pendant
rifous quelqu e aspect,
®
messieurs, qu‘on
—
envisage les prob'émes de notre vie socia-
le, une chose demeure évidente, c’est
que le groupement auquel nous appartenons
est ravagé par les erreurs et les préjugds.
Les individes et la collcctivité soutfrenr et
meurent de funcstes deviations. Par con-
séquent, c'est A connaitre le mal, 4 en a-
voir une conscience de plus en plus précise,
que nous devons d’abord nous ¢vertuer,
saut Ay remeédier en secouant toutes les
poss'bilités Waction utile gui sont) encore
en nous.
Que ce soitle milieu fumilial gui, dans
un esprit conmun Atoutes les catévories
sociales, se préoceup2 moins de fie des
hommes, dans lt belle accepiion da mot,
que de développer, dés Vheure méme des
premicres tendresses maternelles, les vanités
latentes des progénitures grandies dans le
dédain des rudes et saines besognes ott pei-
nent les braves gens pour Il’aise des Nations;
que ce soit /enseignement qui meéconnait
les conditions de notre vie, qui habitue les
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 15.
LE
Magloire,
encore Inconnue— la langue franyaise ~
des déclamations ou reviennent comme
un leit-motiv Ices grands mots de /ihertd et
Meégalité, sans dire que cest le travail, —
le travail personnel, Ie travail ethectit des
individus — qui conditionne cette Hberté
et cette cgaliie, — que liberté ct égalité ne
sont pas des choses spontandes, que ce
sont des résultantes et des résultats, — ré-
-sultantes d’une éducation, résultats d'un
-progrés social, disons mieux, de la forma-
tion d’une conscience sociale, — gu’on n’en
‘fait pas naftre le sentiment 4 coup de lois et
de constitutions ; -- chacun de ces tacteurs,
pris isolément ou tous agissant ensemble et
-Vun renforgant l'autre, acontribuéad fausser
‘Pesprit national, 2 fourvoyer notre jeune
‘société. Ht alors, on assiste a des specta-
cles lamentables. On voit, par exemple—
pour ne citer que le rait le plas trappant—
que presque tous les jeunes gens, pouryus
de cer:aines ctudes classigues, se croient
obliges dailer planter leurs tentes a PEco-
le Droit ou APEcole de Médecine pour
~deveuir des messteurs comme tout le mon-
de, et pour mourir de fulm ensutte,— di-
enement.
Or, le tableaa Winsecription de VOrdre
des Avocats de Port-au-Prince conticat de-
jA— et Cest un chitfre exact— cent dix-sept
noms. LE’ Keote de droit de la meéme ville
jette dans fa circulation une moyenne de
vingt liceneies par an. Avant dix ans, on
comptera pres de qvatre cents avocats a
Port-au-Prince, si ce n’est divantage. Nous
avons une école de Droit au Cap-Huitien
enfants 4 une sorte de p/affe intellectuell& ct une autre aux Cayes en plein fonction-
au lieu de les armer vour les nécessités et
les besoins indluctab'es de l’existence, cet
nement. La premiere pi¢ce de correspon-
dance déposcée ct lue a la premitre séance
= ee
Monsiour Arthur ISIDORE, 45, Rue Rocz ca Bonne-Foi.
Se a a
NUMERO 10 CENTIMES
Les abonnements partent du rr et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
eee
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
ee eee
tos . | . so + °
‘taciles, lancent 4 da foule, dans une langue | zion? S’occuper de former de bons ouvriers,
de bons agriculteurs, lorsqu’on n’a pas en-
core son compte d’avocats !.. Allons donc!
Non! d’abord, la fabrique d’avocats! Ca,
c'est essenuel. Il ne sera pas dit que les
gloires du clocher, les éloguences locales,
negalent pas en quantité eten qualité cel-
les de n‘importe quelle autre ville. Et
ici, comme en tout, c'est une singuliére
emulation pour s’entona~ 2 qui mieux
-mieux dans la superstition des glorioles et
perdre le sens des plus graves intéréts.
Et pourtant, combien d’avocats 4 Port-au-
Prince, vivent uniquement de leur profes-
“sion’?... Pas dix sur le cent,— sdrement. Et
-méme parmi ces dix, il n’y ena pas unseul
gui, un moment donné, n’ait occupé des
tonctions publiques, et gui n’ait encore au
moins lavelleitéde reprendre un jour de nou-
velles positions dans les affaires de l’Etat.
De ce quireste, il faut faire deux parts :
le groupe des avocats fonctionnaires et ce-
Ini des avocats n’occupant aucune place de
[ Etat. Les premiers ont d’abord pour vi-
vre — pour vivoter le plus souvent— leur
fonction administrative, Hs peuvent at-
tendre, dans une certaine mesure, appoint
incertain et lointain des problématiques
proces. Mais les autres !... Ne pouvant at-
tendre indetiniment la chentéle et leurs
convoitises se chauffant aux plus pres-
sants besoins, ils en viennent, eux aussi, 2
viser obstinément 4 une. situation dans
Etat, Quelle situation, cependant ?... Ah ?
voila !.. Un Heencié en droit, un avocat
a, de sa valeur individuelle et sociale, une
idée infinie, insoupgonnée. Estimant ainsi
sa propre importence, il n’y a évidemment
que des fonctions supérieures qui puissent
étre J sa convenance. L’échelle des situa-
enseignement sur le tronc débile ducuel de la Chambre des Députés pendant la deu-, tions possibles pour lui — sa _ministrabi-
des pédagogues raisonneurs veulent tou-, xiéme session de laXXV° Législature est une | lité étant, bien entendu, réservée— com-
jours greffer des programmes européens, pétition sigaée de nombreux habitants de} mencea un siege de dépu'é pour finir Agne
au lieu dy in‘roduire un esprit général
d‘individualisme économique, ce qui tra-
duirait peut-ctre trop prosaiquement les
besoins huitiens; que ce soient les mururs
qui ont hiérarchisé le travai',
tant l’idée maitresse du régime esclavagiste,
ont fait le départ entre un prétendu = tra-
vail supérieur ( celui des bureaux, des ceri-
tures, des professions libérales, du, comman-
dement, etc ) auquel s’adonnaient plus par-
ticulicrement les maitres, et un travail
inférieur, ayant, croit-on, un caractere dé-
gradant ( celui de la terre, des ateliers,
des usines, etc. ) qui était réservé aux es-
claves ;— que ce soient enfin Jes proph-
tes qui, par un certain besoin de succés
qui, adop-.
école de Droit, ont présenté des proposi- |
‘Jacmel réclamant une école de Droit pour
leur ville. Ce que voyant, des députés, con-
‘sidérant que les villes des Gonaives, de Jé-
rémie et de l’Anse-4-Veau, étaient assez
importantes pour avoir aussi chacune une
tions de loi y relatives ou des placets 4 la
Commission du Budget. Naturellement.
il faut s’attendre 2 ce que Saini-Mare,
Aguin et Port-de-Paix viennent a la res-
cousse un de ces jours. Et ce sera justice.
On ne pensera pas 4 demander une fer-_
me-école pour sa commune, une école pro-
fessionnelle pour un chef-liew d’arrondis-
sement. Quel lustre des établissements de
‘ce genre pourraient-ils donner & une ré-
| Place de chefde bureau dans une adminis-
; tration quelconque. Les échelons intermé-
jdiaires sont toutes les hautes fonctions -
administratives, et en particulier les fonc-
tions de la Magistrature assise et debout.
Mais, il y a tant de gens a caser, la
presse des budgetaires est telle pour l’infi-
me quantité de gros offices 4 pourvoir de
‘titulaires, que, pour un licencié en droit
qui arrive A quelque chose, il y a tout le
stockde diplo.nés gue leur pseudo-science et
leur gandeur attachent pour longtemps aux
,sombres rives de la misére qui ergote et de
,la_ faim qui plastronne.
| En somme, toutes les places sont prises.
Pour ne parler que de la Magissracare qui
parait étre le débouch¢é naturel de fa theo-
rie désemparce des Hicenci¢s en droit, |
s'est opéré 1A, déja, un assez notable mou-
vement dans le personnel, et tl ya bien
actuellement soixante guines pour cont de
Magistrats ponvant fournir une citcre dc
trente A trente cing annces. Pes esperances
que peuvent laisscr les ving cin peur
cent qui restent ne se realiseront jue dc
loinen loin, et pat bribe, Or, te nom
bre des candidats va, vrossissant suns cesse,
et la population des ecoles de droit s’ac-
croit invariablciert des nouveaux conun:
gents fournis chaque année par les Lycce
et collépes.
Pendant ce temps, les etrangers, venus
de partout pour la conquére legitime et ma-
uy
turelle dela Vie. encombrent toutes les
avenues ‘de l'activité sociale. Vovez un
peu :=—
La bangue est alemarde.
Les commis de banque sent allemand,
Tienscignement est frangats. Test “de
plus cn plus conur’vaniste,
Le commerce dimportitio. ct dexpor-
lion est allemand, tangais, are ais, amen
cain evsvrien. De vagues cominergants hae
tiens se trouvent micics A cette siuce cos
moplite — une sauce blanche | comer. dous
ou trois yrains de poivre qui vo osenton
tombeés par méearde.
Le clergé catholique ost frapgus. Nou,
Ss scaiindires
sommes rcdevables a quclguc
ir. besoins spit
bretons de pourvoir 4 105
tucls.
Le clergé protestant © t anglais Ou ame:
ricain, C’est Pocuvre de» Missions de Len-
dres et de New-York gui assure la cate
chisation vibligue d'une partie de notre
population.
Le personnel technique de notre marine
et de nos modestes services de transport
est allemand, americain et trangats.
La cordonnerie est cubaine et italienne.
Lvhorlogerie et la bijoutere sont ita-
licunes.
La confection pour hommes est surtout
cubaine.
Ia catrosserig est jamatcaine.
Les quelques usines importanic, que
nous avons
du Café et du
grandes plantations sclentitiquement
s, tout cela cot tuys mains des étran-
SCacao,— les deux ou trois
Oya
nisée
gers. . -
Nous sommes tributaires de la Domini-
canie pour tes beekteeks que nous man
geons. Et si, ce quad Docu ne prise, Ue
guerre éclatait entre nous ct la Repubugue
saeur, fous serions tout bonnement pri
vés de viande, puisque nous tions deve
exclusivement toute hi consommiasior de
nos abbattotrs.
Mais thaitien. tut cry cst, avant tout,
fonctionnaire Cc vil ou inihtatre, avecit,
médecin, littérateur, courser-marron.. 1¢-
volutionnaire, hcélas! et candidat permanent
a quelque chose dans VEtar.
Messieurs, On trouve quelque pare dans
Shakespeare, une pensée profonde et sub-
tile. Il dit: «Il y a quelgue ime de
bonté dans les choses mauvaises. » Nous
croyons, en effet, que cest de Vexces de
notre mal social que naitra quelque bien, si
quelque bien est encore possible. On peut
prédire que, dans les conditions de non-
@tre d’une conscience collective qu’on ne
percoit encore sous ancune forme, un
temps viendra - et ce temps est peut-ctre
rochain— of les citoyens tant soit) peu
élicats ne voudront plus) entendre parler,
ee
(1) Et quand nous disons HaitieN, il est
bien entendu que les masses sont hors de
cause et qu'il ne peut s'agir que de la catégo-
rie qui, se prétendant Ctre lelite, devrait,
ntérét autant que par devoir, encadver
par ci, par ta, des portions de peuple.
poureux, de tonenuns publiques Car, enfin!
sa devient de plus cn plus impossible. | d
aechyjue valeur,
i conde libération et
‘ie seul et unique moven de irberation
Aussitor gu’un battion de
avant cucigte souet duc bien public, occu-
pe une situation dar. PV Administration —
et surtoat dans une administration ou il y
a une caisse a pérer -- i! se trouve tout de
aire on butte aux chpuls les plus insaup-
csonne . “Veute Ja meute de ceux gui tai
en oveelent uniguen.nt parce quails ne
‘ont pis asa place s’asharne aprés te mal-
beurcex. Test Vobjet des calommies les
plus odicuses, on dis‘ille contre lui les ples
Nocres infumics. Ec comune tous les moyeus
sont bons pour nuire, on va jusqu’a taire
remonter i fa surface toutes les absurditds
qui ent fait le malhcur de ce pays, com-
me
comune si tous les ancetres hiftiens, quels
quils fussent, n’avaient pas poussé leurs
premiers vagissements dans les chaumicre:
f
i
ou les ctables des plantations, -—— gue ce fdas!
} ,
Wailleurs te mate blane gui téconda la
femelle noire en des pas-ades
loon des erandes cases, dans lencanaitle-
teat des tats trom cin ,— ou que ce tut
le Novre mate gui mela le frisson de sa
chair omauthiec sex tresaicments volup
tuenx de (a compagnie de mistre, accom:
pels Unt
nuits ticdes ct parfumedss et par TPembra-
cement Violent des sexes, le rite instinct
et mystericux de Puniverse] Amour...
Et cela, Messieurs, se comprerd
ment, parce que tout le monde vit
sce
de la
subreptices, |
certaine énergie et de quelque delicatesse
"Ame.
Le travail agrico'e est donc, pour nous,
de salut.
Vive PAgriculture !
Vive la Paix !
Vive le Pravail !
li.
‘Ive da Réepubiecus !
\ la Républicue !
Vive le Président dTteiti!
DISCOURS |
M.F.N. Laraque
Secrétaire @’Etat
de VAgriculture
Concitovens Cultivateurs,
Ceet pas une vane et banale cere-
chague année, 4d pa
mone que che gui,
reife date ct presgu i parcil moment, nous
winst, dans le agpos inecertain des |
politique et tur demande ses movens d’exis- |
Nous sommes tous atteints de ce
ceriva n= dont on parle beaucoup
heme.
au un
depuis quelque temps— appelle le mal de.
la politique adimentatrs, Et cet) derivain
donne un diagnostic tres exact de cette ma-
ladie.
Keoutez plutét. On dirait gue c'est cerit
pour nous.
« Le malade €prouve un desir irresisti-
«bie Woccuper une situation polugue ou
« administrative, si medeste qu'elle soit.
«eer den vivre; ibentre en fureur a fa
«© scule Vue dun concurrent qui fait mine
ede da lui disputer. Pour mieux s’assurer
«cette proj, le malade s’assodie un certain
enombre de gens attlints du
© La bande aims’? formeée attaque furiczusc-
«ment ccux qui déticnnent le pouvoir, ou
« bien fait) tice raycusement a ceux gui
a le lui disputent, »
Alors guwadviendra til de
choses ? Ho adviendra et Messteurs,
faut le souhaiter pour le plus ocrind bien
de ce pavs— i) adviendra que les hoaneres
gens, pour échapper a da tureur des conta-
mings de la politique alimentaire, abhore
rontde pluscn plus lo fonctionnarisme et
is’en iront ailleurs, vers des activites moins
Vaines et plus utiles pour cux et leurs fa-
milles, chercher le travail et la paix. Hs
iron: coloniser ta terre des ancetres. Ms de-
viendront ainsi des ruriux, car se sont les
ruraux, intelligents, conscientsdes véritables
nécessités nationales, et avertis—et non pas
lus vagues mandarins aux savanteries sté-
riles et bruyantes — qui sauveront la Répu-
bligue. Ainsi naitra, d’une fagon méthodi-
que et pacitique, un élément nouveau qui
n’existe pis encore dans ce pays et qui
est indispensable au développement de sa
civilisation, je veux parler d'une force so-
ciale. Et comme du temps de I’ancienne
Rome, lorsqu’on voudra louer un hom-
me de bien, on lappellera bow Laboureur et
bon fermicr, Ce sera le plus bel dloge.
t état de
i
cuntes A cet) cyard. Mais ce grand
: manent Vers ceite no
meme mab. o-
En verre, Messieurs, qu’on le veuille ou |
non, VAgriculiure doit jouer et jouera for-
cément un role prépondérant dans la vie
nationale. C’est vers cette terre promise
que se rétugivrout, dans un supréme dé-
out des maigres et ennuyeuses situations
réunit tous ici -— Ta fete du rer Mai est
la tee duo Trai ational Tl se resume
exclusivement dans PAgriculture et les in-
dustrice divcrs si causal ov a towours mane
gal de devloppemcut gue Soule imprime
be cuature | reave Pourtant, A toutes les
cpogues de rare exstence de peuple lebre
Dattentiod des Pouvoirs pu-
ot ;
.6 © ‘ t
Of Teh ONG TEE,
:
blics ne vest careis ddtournes, de notre
gurpculture®: et si ascune Organisation. s¢-
reuseet radonnello Wao pu prevaloir aces
diferentes Cpoques, sur ii routine qui est
restcey comme Ii caracteristicuce de Vindus-
trie agricole, on ne doit en accuser que la
force des choses. Le Chet de PErat gut
Sinspire des meilleurs sentiments en ce qui
concerne Vinterét du Pays ne laisse pas
qd’. pporter A cette branche importante tou-
tes les amehorations que son état réclame
sans cece, atin qu’eile produise tous les
résuitais gue la co'lectivité peut Iégitime-
ment en attendre Or, clest surtout de la
propagation methodique de | ensecignement
=
agricole gu’on doit espérer des changements
te
UVe
travail, d’u-
nove? do Pare ne dort pas cure arrété par
le. Cvenements politiques,
relics intestines. “Pous, vous devez vous
ASsucier Ada pensce du Gouvernement qui
severtue & dissiper les fenebres ct
gut couvrent (mecere nos campagnes, au
point de vue de Piadustric auricole, en
portant vOs enfants 2 fréeguenter les +
coles pratigues Magriculture dont les portes
de da premicre se sentouvertes Ada capitate,
le 4 Novembre de Lan dermer, en atten-
dant celles gui Sétendront dans bien d’au-
tres localites.
La clef de ces améliorations agricoles é-
tant ainsi trouveée, le combat incessant que
le Gouvernement livre anx procédés empi-
riques ne tardera pas, cn signe d’un triom-
phe éclatant, 4 vous mettre a méme de ti-
rer parti des belles inventions des agronomes
modernes, en vous familiarisant avec les
moyens que la mécanique emploie pour
affranchir la force humaine des rudes travaux
de sarclage, du labouruge, des semis et de la
cueillette. Il va sans dire que sous l’influen-
ce de ces-factcurs indispensables, économi-
sant pour le cultivateur et le temps et les
bras, il y auraaugmentation et amélioration
de la production. Laroutineune fois bannie
de notre systéme agricole, les prix de ven-
te de nos produits, augmenteés et améliorés
deviendront plus rénumeérateurs, nos char-
lefere de
ges diminueront d’autant et l’avenir, vous composé de gens
le sentez déji, sera plus certain pour nos
enfants dont le sort
degré le Gouvernement et la société.
Aussi des récompenses autres que celles
e l’Etat, tous les individus douds d’une | d’aujourd’hui seront décernées aux cultivae
mouve-| \ Ja messe de l'aurore, pouv.. :
; situation, prémeéditer de tuer !
. ; Puy, ni méme pouvualt sath:
par nos que- ; dre sa vie contre Frédezic Depsy,
pre . . ; Yyy097
Phen tint deja, ct al y avait quatre an: sue dea
OSCE E |
|
|
intéresse, J un haut | faire de la réclame aup . at
honorables qui la represent
i
\
teurs les plus méritan:s
positions régionales qui sefont |
cette fin dans nos différents "
productions. Et c’est dans Patten
amélioration qui doit nous dony me
de ressemblance avec les ra
avancés de notre hémisp
exhorte tous a la patience, 3};
au Jabeur, afin que les rdésultas
viennent, une fois pour toutes
le cultivateur, libre comme le so} ' wig
tive ; Vouvrier rural, bien nou
loge, bien vétu, grace aux cpargnes
lut aura pormis de réaliser Vexplos
perfecitionnée de ses cultures et de
dustres varides. *
Crions-ens¢mble:.
Vive le Progreés '
Vive l’Agriculture !
Vive la Paix pndiigue!
Vive le Presiden: dq Haiti}
par le VUTY deg
aUlres pars
C, que je
2
BOITE AUX LETTRy
Port-au-Prince, le 4 Ma, 1908,
Monsieur le Directeur du Mun |
Mon.ieur le Direct cr,
Jai lu dans le Matin de o>
lettre de Mme Vee M Dupuy. sy
la mort de son fils, qu’elle . 21: --y
peler « assassinat. » |
Que Mine Vve. Dupuy s: 9...
son droit : elle est mére, el). ve: 7
ve. Mais qu'elle revéte sa ple &;
leur politique, c’est une chose ::cicus
chacun sait aux Gonaives ques. cer.
pouvait attendre quelque che. Jc x
ment Firministe, ce ne po.wvat pas
Henry Allen, neveu de feu debastun
Amand.
Il ne me convient pas de
quant J present, en quoi cong
les moyens de défense de mon treve.
que les débats sur cette affair. serort:
verts dla Cour d’Assises, le puoi: :
si mon frére, marié seuleme: Jcpas:
rante jours, accompagnant $1 ‘cune 8a
i
tewe- & &
: ot
lee a fay
ure ah ee!
ore
vad
Leur querelle était vieille fc cus
es persécutions de F. Dupuy.
Ce dimanche matin il cru: pouvar
ser des sarcasmes aux voles ec uk 4
M. Dupuy n’a jamais cté biccicssce ol
me elle le proclame seulemeni iv oon:
aujugement de laffaire. D'acccord avec
maitresse de son fils, elle a. pir
sortes d’incide ts de procédure, em
par deux fois, le jugement de la as
C’est au contraire,
enry Alen qu #
faire les diligences neécessaires pout 2
proclamer la déchéance ov la torcla
de la partie civile; !
oursuivi par les adversaises est U*Py
ongation de la prison peégentive. 4
Aujourd hui que mon Bre . oe
raitre devant un jury ieagartial, So
aux tripotages de familles & des OF
téressés, Madame Dupuy juge
de faire de T'agitation, de forme! 3
de cette affaire une 2 Oe
fiances, de préventions et de pré
elle en sera pour ses frais. .
La famille Allen a qui elle impor
affirmations inintelligenteset 109
in’ haitienne
bles, qui n’est laboricux & conan |
la justice haitienne. Elle ee secis
persuadée que, riches et
font auprés des juges,
‘ -doute la
said et la fermete que redo
Pt. vile.
bore set Monsieur le Directeur,
en sympathique des bons senti-
, $ compatriote.
. de votre dévoue
Uttimo ALLEN.
aaa
~ Néerologie
awc funérail-
vid d'assister :
JUTEAU, nde
Hes :
Fe ame Vee EUGENE Uy née
reve DEDOUET, décvéd ‘e ce malin, a
ny muniedes Sacrements del Eglise,
* uront liew demaue malin, 5 du
a7 heures du matin, a VEgli-
propoli‘aine.
j noi partira de la maison mor-
» sise ruc du Peuple, No. 133.
De la part des familles ‘Dr A. M. Cé-
yin, Benjamin, Moravia Morpeau,
vocher. Buteau et Bedouet. .
On est prid de considérer le présent
me incvilulion.
Porl-au-Prince, ce 4 ai 1908.
LIES DUVRRS
ENSEIGNEMENTS
Observatoire
DU
HINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Dimaxcur 3 Mal
metre 4 midi 762 84"
21°,8
33°,3
\
yeane diurne de la température 26°,1
assez'clair le matin, nuageux I’a-
midi ; convert aprés 6 h. du soir.
Pitede 7h. & Sh: 15,8â„¢!â„¢,
Le haroméire est en hausse.
R. BALTENWECK
Acte de Naturalisation
Par us vreté de Son Excellence le Pré-
eotes 2 République, en date da 25
th dernier le slear Louis Cuartes ULTI-
AtLEY a acquis la qualitéd’haitien pour
WOU: des droits qui y sont attachds
qv on supporte les charges en se con-
rmart Ak dispositions de la Constitution
“105 di la Reépubligue.
Accident
Hie vis te heures Vingt minutes, au
elt ou le car traversait. la place de la
ane, un militaire du nom de Franco's
ret Yeulut quand méme y prendre place.
locomotive allant 3 une ceraine vi-
lntortuné fit une chute sii malheu-
qee som pied droit se trouva cngavd
* foues qui le broyérent. _
wns nic Sparions trop engiger le public
. toutes sortes de précautions afin
Ces Stupides acciden’s qui ne Sont
vs sPavent qu’a une courable né-
une impardonable imprudence
Administration Postale
VICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffranec
WM. Michel Barthél
io 3 emy, ( 2 lettres ),
eason, Talma Oo crig Bersih
Sieg tant Désir, Mmes Amélise
» Dambreville, Joseph Vincent.
aro, Mile Alméide Chenet.
wy ;
“ommandées retournées aux ex pé-
minimum
mpérature maximum
DESTINATAIRES :
aes Mme Pauline Titus,
| * Laporte, Mme L. Bien-Aimé.
' ce, 4 Mai 1908
METEOROLOGIQUES | Chindasous, seerétaire du ministere de l’in- |
Ee ow OE ee
_ Arrivage et Départ |
Hier matin €st entrée le steamer «© Pr sity!
Frédévick H-ndrick » venant de Saint Mere |
avec les passagers suivants : |
B. A. Wolff, L. Bilot, M. Clesea, Ch.
Eméran, A. Durand et 3 enfants, A’cius |
Séjour, |
Il est reparti dans la soirée pour ks Car |
yes ayant a son bord :
Mile Clémence Beauduy, Mr Sylvain,
Michel Abraham, H. Moyse, Auana Dé-
livere, Lefrane Montimar.
ae eee ee ee
_——:
Nouvelles Etrangere
Derniéres Dépéches
Toxio.— Le croiseur école « Matsushi- !
ma» a coulé ce matin pendant gu’i! an-
crait a Makan, fles des pécheurs La cause |
de ce désastre a été Vexplosion de la sainte |
barbe ; 150 marins et la plupart des offi-
clers ont peri. Deux autres croiseurs de
cette escadre qui faisaient des exercices
mirent de suite leurs bargues A Dean et
purent sauver 142 miarins ct officiers. Par- |
miles morts se trouvent les fils du capi-
laine général prince de Oyama et du baron
1 térieur,
Fort pr-Fraxce 30.— Hicr ont eu licu
de grands désordres politiques qui ont n¢-
cessité Vintervension de da troupe ; beau-
coup de personnes ont ¢té tuces ct blessdées: |
le maire de cette ville cst parmi les morts.
WasHINGTON.— Le président Roosevelt
regoit journellement une grande quantiteé
de lettres lui demandant de présenter sa
candidature pour la nouvelle lection, mais
dchacane d’elles il répond selon ses dé
clarations antérieures.
Wasuincton.— Le gouvernement prend
des mesures radicales afin d’extrader tous
les sujets étrangers ayaot ¢ié compromis
dans les crimes et surtout afin de ‘trapper
les anarchisies.
L’extradition de 5 italiens ¢té ordon-
née etil ya une longue liste de noms de |
suspects.
Romr.— Le pape souttre cn ce moment! «Ff
de constipation.
Kune -- A bord dune birgue apparte-!
nant au cuirassé allemand « Elsass » une
mine a fait exp'osion causazt la mori 4
des marins et blessant six datres. Le t
cu lieu pendant les expéricnees qui !
saicnt pour faire sauter les rochers qul gee |
ce
of
ata:
fa:
nent la naviguion a ditfrlats endroits de!
ce port.
LisBONNE.— La céicmonic de lao réou- |
verture des Cortés acu licu aujourd hut en |
pleine tranquilite. Les rues of passa te ro! |
; Mainuel If ctaient couvertes de troupes et|
le peuple le salua respectucusement. Le |
d:scours d’ouverture fut lu par le souve- j
rain qui tenait d gagner la sympathie du
euple et de ses rprésentauts. Ce dscours
fae regu avec des démonstrations enthou-
siastes.
STABARBARA ( Californie ). - L’escadre
américaine qui est ici depuis 5 jours se pré-
pare 4 partir demain matin pour Monterey.
Paris. — Une dépéche de Dagana ( Afri-
que occidentale ) annonce qu’un détache-
ment francais fort de 31 soldats indigénes
et deux officiers européens a été massacre.
Ce dérachement se dirigeait sur Modakchott.
MessinE.— Le volcan Etna est en ¢crup-
uon.
SanTa BaaraRa.-- L’escadre de l’Atlan-
tique a quitté cette ville pour Montercy |
d’ou elle partira pour Santa-Cruz le 3 Ma’.
Le vice-amiral Evans se chargera de nou-
veau du commandement.
Maprip.— Le budget pour l’année en
2
ils entrées 1 203.983 873 dovtars.
— re a ne ee A ee ee
cours aété préesenté au Conygrés Les de- Gie re EP ; Lib
pensys s’élévent 4 308 744 145 dollars | des I OMPLEPs ibres
Cours qd’ instruction
Nonis dis Pompiers qui doivent se
presentey a la Station centrale pour la
senate du 4 auS Mar
WastixnGion. © Parva sadeur japonais
areguun téleertmine de Pokiy disant cae
34 oMeias ct pyro marin: dob cripage du
crolseur « Matsushima» outpu cive sauves.
Giascow -- Le nouvceou cre sour protés|
Pats. Quelaucs deordr .
. Renee , ~ 8 Vsaod, Demenuran Chancy, Joseph
portance se sont produks A Vari. de pre-pay oy \lexius Alexis
micr Moi La wranquillice a réss d Madd Pitts SOUSHOfftCE PS, Ae ?
Adau Loiseav, Autoine Janvier, Alex-
andre Balancé fils, Auréle Bauduy,
Armand tits, Anguste Poussaiut, Alex-
andre Jozeph, Léopold Pierre, Henri
Riché, Léonce Cyrille, Clément Thra-
sybule. Avguste Joseph, Louis Salo-
mon, Victor Prosper, Siint-Clair Bros,
Heelvetins Derviie, Justin Pau
wvonde. lle teapres | y ,
temala annonecnt gre le ministre des al- , an Motsdestty rr tora Matos
faires dtraneeres M. Borrios a la téte des PEERS fe bore. f Sree nen we
me fae Poros Sorvine ont, Felix Saint Onge,
troupes penetra dans la résidence du coa-fy ety. cdudreis
Sul général de CV Uraguay capturant te cone J _— ty. ees - tee
sul vendral de Honduras Mr Mindio gs aut Port ou-Prinee. # Ma Es.
S’v trouvait rit vid. — En vue de oot act Le Commandant,
le consul general de PU ruguay abasdocna Dotrs ETHEART
sa résidence ct Se iciugit la lest on a Ne aR SO A
méricaine. ratio
et New-York.
Tirepoxxe. Un meédecin ct un commer-
gant accusés de complici:é dans le regicids
Ont €té arrétés.
Maprip. Les fetes du centenaire de
'Indépendance espagnole ont été inavgurées
par leroi et la reine d Espagne.
Merxico.-- Des dépéches regues dau Gui-
L’administration du « Matin »
rapwel. aaix abonneés de la Ca-
pitale qWiis ne doivent rien ver-
ser, mionnenrents ou autres
sur RECUS!IMPRIMES et
stgoe3n de M. \4Administrateur
A Vendre -
Deux buss FELeir ch bon état.
Pour les con ditions. s'adresse: aux] que
bureaus du Moly
DENTIFRICE
rp
Célebres des RR. . Béneédictins
DE LABBAYE Di SOULAG (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
DE LA MAISON A. SEGUIN bE RoRDEAUX
SEUL CONCESSIONNAIRE POUNLA VENTE EN GRO3
pie ° . e
L’Incomparable Elixir Dentifrice
des RR. PP. Bénedictins par sot tleeue journalier assu-
re li santé de la Gere, de la Botietoo et ae plus, par sul-
te de la solidité evil Conserve wox dents Fusqu’a Page le
plus avaneé, hi fooilite de travedl de Peoatge stion ef per-
mettant la masticction complete des aiitiedts,
Le flacon se vend: Gourdes 2.00
Pa Poudre Dentifries des RR. PP.
est de preeicusx wusituire de Prelixir, fa
Boite sc vend 2 Gourdes 1.25
Beneédicliins
La Pate Dentitrice des RR.
eee “iii a a . . , , e e i 1 4 . t » ou
rT ieyfat ‘wana iil ED nea a sect employee seule a
aE peerage i Pb. Béeneédictins ev iieni avec I'L.
are NOUERICEDSRR PPR ii La Bulie petit modéie se vend Gourdes 1.50
i eo ccies sie {a Buoite Grand Modéle se vend Gourdes 2.00
Les autres Produits Hygieniques de la Maison SEGUIN sont
e., adbérente extra-fine « LA MAbone » ; la Boite Grand
Poudre de Riz Modéle: Gourdes 3.00; Modéle moyen : G. 2.00.
ee ‘Cj our stimuler le cuir-chevelu et
Eau de Quinine, Pnlever les pellicules.— Le flacon : G. 2.00.
Glycérine anglaise contre les gercures et la dureté de la peau,
Eau de Cologne lénitive
le flacon : G. 1.00.
extra-fine ; le flacon petit Modéle : 1.50
le flacon moyen: « 2.50
le flacon : 1/2 litre 5.09
Pour les commandes en gros: s’adresser a l’Agence Générale
et dépét pour la République d’Haiti
ela Metropole
MAISON JULES LAVILLE
98, Rue du Magasin del’ Etat, 93
Joseph Nadal
PORT-AU-PRINCE
AGENT pour Haiti
DE
JOHN SIMMONSCOMPAN
NEW-YORK U. &. A.
FABRICANT DE TUYAUX EN FER
ET ACCESSOIRES COMPLETS.
Ateliers
DE L’ECOLE
Des Scienc2s Appliquees
»uffi-:
ee el
Ces ateliers sont aujourd’ hui
sammsnt oulillés pour offer leurs ser-
Vices au public.
Hs acceptent des travaux de Porge,:
Tour et Menuisectic. |
Ajuslage,
ETUDE
DE
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
53, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: 8's aA midi et 2° a 5
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui doune le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le pain le plus blanc et
le plus léger,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTHRA. Représentant.
eT Se an et ee
KOLA
KINGSTON
MACNISH’S ¢ KOLA PURE »
MACNISH’S « IRON BREW »
En Vente
ehez Catinat Fouchard
Rue du Centre
Chapeanx | )
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RiCO
ACCOUKEZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M JAime TESTAR, W installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les gotts et pour toutes
les buursgs.
a
—Saa
Démosthéne Romulus
Distillateur-liquoriste-in-
dustriel,
Diplémé et medaillé ad 0 Exposition Uni-
verselle de Saint-Louis ( Flats Unis
@ Amérique )
ese - SESUSE
\ ~ ese . . :
i'rancisco Annonce & ses clients tant a Port-
au-Prince que dans les autres locali-
Fabricant de chaussures tés, qu’iffa transféré sa maison de
e“ommerce sise ci-devant a DPavenue
St-Martin, a larue Répubicaine(Grand’-
Rue ) halle Ne 38, non loin de la ga-
re du Nord.
Port-au-Prince, le 25 Avril 190s.
im\ TF rT gem) rN ~~
A L'ELEGARCE
a
CORDONNERIE.
Ee. Sl PE
42, Rue des Fronts-Forts.
CHAUSSURES EN DEPO6T,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu’il y a de plus
nouveaux.
Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.
Pour les enfants le plusa Vaise.
Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,—~ pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour
Hommes, FEMMES, ENFANTS
Les colnmundes des commercants
de lVintérisur pourront étre exécutées
dans une sonaine & peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23
Ponvy-aU-PRINCE ( HAITI )
A a I
Elégants, solides, arrivés par le
« Montréal ».
Chez M'"* LEONIDE SOLAGES.
Rue des Fronts-Forts.
qn
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
Rue Tiremasse, facade Nord de 13
Place de la Croix-des-Bossales.
Annonce a ses nombreux clients et
au public qwils trouvoront chez lui
un assortiment complet de chaussu-
res pour dames, hommes et enfants,
confectionnées avec des matériaux
de premier choix.
La maison s’occupe aussi de toutes
sortes de réparations. A Louer
SPECIALITE: S’adresser au No 38, rue dela Réue
PANTOUFLES MULES inion.
Chambres garnies
| \ 4 “> ro hy _, | KS . tf \ ) L) 1 \ A a
eae kb aN a we = Hed i !
Mousseline,
Rubans.
: Nansouck,
y Aumoniéres, Bas, Gants, Livres et chapg
OA PAnge Gardien"
‘Spécialité de Deuil
98, RUE DU RESERVOIR, 98.
PORT-AU-PRINCE
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES .
D. FERRARI
A Phonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
province qu’ilvient dese transférer de
la Rue des Fronts. Forts, avec son meme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avee Vinscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ; c’est-a-
dire avec les 5°’, d’escompte sur 1a
vente en gros; sans oublier les me-
mes soins et larmeme exactitude.
La Maison -¢ charge tonjours de fal-
re prendre les masores 4 domicile.
a > —- ——— ZS
L/, ARTISTE
STINES
F. au L
Bien connu du grand public, se mct
a la disposition de tous ceux qui vou-
draient conserver, en des portraits
artistiques d’une ressemblance parfai-
te, les traits de parents ou d’amis af-
fectionnués.
M. F. StTines reproduit les portraits
les ptus abimés, les plus détériorés,
triomphant de I’ceuvre dévastatrice
du temps auquel il arrache avec le
plus vrand succes, la beauté et la gra-
ce des physionomies qu'on croyai'
disparues 4 jamais.
Adresse: Rue Pavée, en face la Phar-
macie Ewald.
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’ RUE 195
Dirigée par
Ancien membre de la Societé Philan-
throptque des matires tailleurs de Parts
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tottes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement 4 sa clientéle une
belie collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisic et de piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaisa et
Américaine de la derniére perfection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes noilitaires, habits brodés
dcolmans, tuniques, habits car-
rés. etc atc, de tous graios
Ei1_dStel-RMRestaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
& la carte. — cuisine excellente.
PROPRIBTAIRB : JosxPH DESRIVI
La Maison d’Importatics}
Oreste Ballor
Port-au-Prince
40, RUE BONNE-Fo1, 49.
Annonce a ses nombreux
qu'elle s’est nouvellement acm
dune grands quantitéde Cha
pour hommes en tous genres, fy
Panama, Canotiers.
Tous les chapgaux portent I'sdy
se de la maison.
VENTE EN GROS ET EN DETi
BIBELOTS de tous genres en x
ze ct en cristal;
Grands assortiments de L. wees
PENDULES de tous genres; de 3u
TERIE, de LUNETTES et d’\nce
de la Maison Christophe.
Beaux cadeaux de fiancailles.
Grands assortiments de Puts dfe
Cordonnerie Nouvel
G. B. PETOI
143, GRAND’RUE, 14
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTS
EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte de
eos 1},
commandes, tant ici qu
Province.
_Formes & hommes , ¢lgantes
tionnelles.
CGhaussures de dames( /h°0~
de de Paris ) et le plus ¢ ti
chaussures pour enfants ¢ nie
néves avec des Peaua de tol: > s
d’une sélection et durée Lrepm™
bles, a des prix avantagers.
Cirages, pates et iiquide
Pour cheussures de toutes nism)
———_"
LA MAISON
J. CORDASE
° . alt is
Informe le public et'ses (U8
particulier, qu’elle & transféré
Etablissement
de cordonaer ‘
rue du Magasin de I’Etat, #8 -"
la Grand’Rue, presqu'en face ¢e
ministration des Postes. aise
Comme par Ie passé, la ators 4
met 4 ses clients, ains! qa jeat
ui voudront l’honorer dee |
ance, les mémes 501 ,
ponctualité qu’ellea tou) 1
dans l’exécution des com i
Port-au-Prince, 23