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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 30, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Se ABONNEMENTS :

‘nuois Une Gourde D’avaNnce

DEPARTEMENTs & ETRANGER :

Frais da poste en sus.

ar tout ce qui concerne l’Administration du Journal,

LES EVENEMENTS D’

ame Année, Ne 327.



QUOTIDIEN

DIRECTEUR:

Clément

HAITI

attitude de nos représentants— Ils ne protégent pas nos

nationaux et s’immiscent

dans les affaires locales

Impressions d’un Francais

oii ce que dit un grand journal pari-
i Patric, des derniers événements qui
soulevé tant dz commentaires dans la
s universelle.

tsujetdes graves événements qui
foulent en ce moment dans la
publique d'Haiti et auxquels nos
wentants sont activement mélés,
hos compatriotes né a Port-au-
bee, et de passayve a Paris, a bien
Wanoas donner ses impressions.
r@ interlocuteur s'est placé plus
culigrement au point de vue de
lon de la diplomatie francaige sur
fuelle il porte un jugement dont
Usentendons lui Jaisser l’entiére
ponsabilité.
Jeconsidére, nous a-t-il dit, que
ee tion actuelle en Haiti mérite
we Cnvisagée au poi ; -
te frangnie point de vue pra
te bien examiner fa question
an actuelle, on peut dire avec
pe due M. Carteron, ministre de
ice 4 Port-au-Prince, s’est embar-
P cans les querelles haitiennes,
ane, d’habitude, il refuse a nos
bipn dots, /assistance et la pro-
hie dan gouvernement francais 3 il
- unctgr ports mal documentés.
. nalres ont
mi litre, a Paris, accoutumé
Fe Prochables tous les actes
ee Pe puent haitien, faisant re-
pring! Propos que les lois
'pes haitiens étaient cal-
€3 lois et les principes fran-

ta deurd hui que la. personne
ile, lee cu, °8t en cause avec sa
| hetreu, ‘informations changent. II
Mg act X vraiment que les événe-
ire ennent donner un dé-
deat S mémes rapports.
qd cet” » AU surplus, dew son-
te rains moments de la tour-
: ©, notre ministre pléni-

un peu pour lui

a dae’? 'Temblant
Ateirer de toute son

& considérer|

me lia

—= ae

protection du gouvernement frangais,

que si souvent il nous refusa. Je veux
bien croire que ses actes aujourd’hui
paternels soient dictés par des senti-
ments d’humanité, mais cela ne l'ex-
case pas d’avoir sacrifié jadis nos in-
téréts nationaux.

* !
J’estime e.2 outre que sans sa fou-:

gueuse et intempestive intervention
dans les querelles haitiennes, la si-
tuation générale de toute la colonie
francaise en Haiti ne serait pas aussi
menacée qu’il le dit.

Je vais jusqu’a me demander si M.
Carteron n’a pas eu lidée en exagé-
rant les choses et en battant la grosse
caisse, de chercher las; satisfaction
d'un intérét tout personnel.

Est ce la justice des choses qui
veut que notre mission diplomatique
a Haitisi avare dans les questions
soit morales, soit matérielles, doive
actuellement gaspiller l’argent fran-
cais dans un intérét qui n’est pas
notre ?

Malgré les grands sentiments d'hu-
manité que l’on invoque, faut-il
avouer vraiment que cela n’aura pour
elle aucun avantayge appréciable.

Je sais qu’on est prompt 4 nous
dire qu’il vaut mieux déguerpir d’Hai-
ti. Je veux répondre une bonne foi 4
cette bizarre invite en disant que des
intéréts de toutes sortes ne nous per-

mettent pas de plier bagage aussi fa-|

cilement. oe
De plus, nous refusons de laisset

si loin et sans soins les tombeaux de
nos ancétres qui étaient venus dv
France et qui, & défaut de statues de
bronze, ont encore toute notre véne-
ration.
Bref ce que nous demandons, c est
que l’assistance et la protection qtil
s’accordent avjourd’hui, avec tant de
fracas, nous soient également don-
nées, car nous y avons droit. _
Je ne veux pas terminer sans dire
combien il est matheureux que ceé



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Magloire,

KEDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

beau petit pays d’Haiti ne soit pas
plus pacifique. If a mille charmes in-
soupconnés et mille ressources en-
core iInconnues.

- Nous sommes surs que M. Pichon
voudra bien examiner’ bienveillam-
ment la situation des Francais d’Hai-
ti, ’orsqu’il connaitra leurs griefs et
leurs besoins.



~ EVOLUTION

MENTALITE

( Fin )

Jeudi, 30 Avril 1908

LE NUMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du rf et du r5 de chaque

mois et sont payables d’avance

ee

Les manuscerits inséres ou non ne seront pas rendas



s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roox ca Bonre-Fi:i.

‘miliales et ambiantes qui concourenta
former Vindividu, notre mentalité oc-
/cupe une place sérieuse dans le cone rt
des peuples américains. — Si notre pro-
gres est faible, notre civilisation est
réelle et cette aptitude au self-yovern-
ment qu’on veut prendre comme la
pierre de touche de la capacité d’un
peuple, nous porterait volontiers a con-
‘dammner bien des nations d’origine cau-
| casique.

: Ul ya a peine un demi-siécle, jaunes
fet noirs étaient compris dans la méme
'réprobation générale, any veuy de Ven.
‘ropéen coalisé, mais il parait qu’sux
‘champs de Moukden, le japoniis s’est
chargé de démontrer victorieusement
la supériorité de sa rave. Depuis, il ne
‘reste plus sur la sellette duo monde,
que le pauvre négre, ce paria de Phu-

Parties des classes les plus élevée manité, qui doit répondre aux accusa-

de la société, ces idées finissent pur
gagner les masses, unifiant les aspira-
tions, les confondant dans un perpé-
tuel besoin de bien-étre et de civilisa-
lion. - Nous disions aussi qu’t nos
yeux, un seul peuple posscde ce fond
intellectuel social. L’Anglais oublie vo-
lontier la vieille aristocratie qui le do-
mine, car le noble Lord qui siége a la
Chambre haute, a souvent les mémes
aspirations nationales que le dernier
des marins de lu marine royale. Ce-
pendant, cette force nationale anglaise
nest pas le fruit de la terrible révolu-
tion qui fit monter Charles Ter sur I’é-
chafaud et dressa la troublante sil-
houette de Cromwell sur le tréne des
Stuarts. Elle est le résultat d’une évo-
lution Jente et progressive, que Ma-
caulay fait remonter aux temps qui
suivirent Pinvasion normande. Aussi
.le peuple anglais donne au monde |’&-
diliat t spectacle d’un progiés constant,
‘au sein de la stabilité de ses institu
itions plusieurs fois séculaires.

| En résumé, notre vigueur physique
/n’est pas en croissance, en nous;
Phomme moral - a part d’honorables

exceptions — se meut en une vague in-.

décision de sentiment et de volonté et
Phomme intellectuel n’est pas souvent
né aux idées générales, uux grandes
conceptions d’ensemble. Cependant,
ma'gré Vabsence d’un milieu d’ordre
chez nous et tous les errements de no-
‘tre climat psychologique pour employer
_Je mot de Balfour, résumant ainsi ies
‘influences historiques ancestrales, fa-

lions fantaisistes dirigées contre lui.
Pour nous, d’ailleurs, il mexiste dans
tout ceci qu’une question d’évolution
historique et nous nous charzerons de
prouver dans une série Wetudes ulte-
rieures notre fagon de comprendre le
probleme. Un nons objecte, qu’en
moins de cinguante ans, le Japonais i
su conyudérir nie place irrefutable et
surtout respectee au milieu des nations.
Cette objection West pas sérieuse, car
hous pourrous demanider, Haiti mise a
part, ou quand et Comment le Neévre
-a-t-il puse constituer en corps de ma-
lion indépendante et souveraine - Ca
west pas en Afrique, par exeniple, ott
‘les conditions mésologiques sont af-
freusement détestables. Toute Vhistoire
‘de PAbyssinie en fuit foi. Que le uégus
actuel disparaisse, les vieilles = rancu-
,nes de royaume a royaume revivront,
car homme est le méme partout, avec
son insatiable ambition, sa soif instinc-
live du pouvoir. Il a fallu toujours pour
-maintenir Punité de lAbyssinie des
hommes de génie. Malheureusement
les hommes de génie ne sont pas ta
monnaie courante de Phumanité,.

1.e Japon est aussi vieux que la plus
vieille nation du monde. Avant son
étonnante expansion sctuelle, il a eu
son genre de civilisation, i0ins bril-
lante a coup sar que celui des peuples
de TlOccident, mais qui n'existait pas
moins. Avast ‘le connuitre la robustes-
se de ses années, ses mignons bibelots,
ses porcelaines encombraieat les ga-
lons des marquises du monde occi-



dental. Done, il y avail ch z ca vieux
peuple d’Orient, fanatique et amoureus
de la gloire, les genmes dune civilist-
tionnouvelle qvune circonstence favora-
ble devuait faire éclore et froctifier, Pour
nous, toutes les fois que nos pourrons
opposer a ceux qui uous ealoranient, |
ici et ailleurs, dans le passé et le pre-
sent, des hommes de notre race qui
pourraient figurer respectablement dans
n’importe quel milieu d’burope, nous
repousserons avec énergie celle coa-
damnation a priori du Névre, Gar ce
qui est vrai de Pindivida est a Tfortioré
vrai de Pespéce qui doit toujours réu-
nir méme en minimum des caractéres
individuels.

Dr J. CG. DORSAINVIL.

———————£_==—a EE

PAIS DIVRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGI

—e

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 29) AvuIL

TT cs
a

a a>

\

a)
“,

Barométre 4 midi 762 3/m '
fo. .
\minimanm 23°, 4
Température) yaximum 32°,7

Moyenne diurne de la température 26°,9

Ciel couvert le matin ; nuageux lapreés-
midi, trés clair apres 7 h. du soir.

Le barométre a beaucoup baiss¢ dans la
soiree.

Un léger mouvement sismique N. W,
de minuit 8 3 minuit 12.

R. BALTENWECK

Secrétairerie @’Etat de lAgri-
culture

A occasion de la féte nationale du rer
Mai, le Département avise qwila ¢cté expe-
di¢é par les Avisos de guerre Vertiéres et
Centenaire dans les chet lieux d’Arron-
dissements, pour étre distribucs
instruments aratoires suivan's, y compris
ceux répartis dans les Arrondissements de

Port-au-Prince. Mirebalais ct de Lascaho-
bas.
306 douzaines de manchettes.
112 « « houes
18 € « haches
161/2 « « pics
121/2 « « pelles
4 « « pinces

Tribunal Civil

Audience civile du 29 Avril 1908.

Sous la Présidence du Doyen L. Nau
eten présence du substitut A. Thibault le
Tribunal a entendu Vaffaire suivante :

Astrel Victor contre P. J. Nanton.

Jugement rendu. —Celui qui commet lhuis-
sier C.’ Lifortrane en remplacement de
Vhuissier Lucza empéchd, pour la réassi-
gnation du sieur Marcel Audain.

Présidence A. St-Rome.

Jugement rendu — Celui qui recevant ia

dame Veuve Johnson opposante au juge-
ment par défaut rendu contre elle en fa-
veur de la dame Elise Mevs déclare que
la somme due par Veuve Johnson est bien
P. 637, reforme le dit jugement par de-
faut sur lechef de délai réclamé ; accorde

4 la Veuve Johnson la faculté de payer

par des versements mensuels de cinquante

ourdes, mais $gu’A défaut du paiement
’anterme, la dette entidre deviendrait
exigible avec dépens.



I victime ( Najip Hamadi



aux Ma- |
gistrats communaux de la Répubvque le)

Audience Correctionnelle du 29 Avril.
Présidence du Juge Mondestin
L’affaire de Najib Hamadi contre Rafoul
Chemolly a été entendue dcfnitivement.
— Me t.éger Cauvin, avocat du préveno
ya ete entendu
i que M* Deslan-
afoul Chemally.

|
!

en son devcloppement ains
dos, avocat du prévenu R

Le convnissaire dua Gouvernement
ln persoine de son Substitut A, Montas a

aN
été entendu

en ses observations verbaies.
Puis le sige est leve.
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du mtrdi 28 Avril 1908

Présidence de M. leprésident H. Lechaud’

Le tribunal prend siége 4 dix heures et

'demie du matin et entend les affaires sui-

' vantes :

— Albert Hodelin contre

-min Gourdin.

| Le Rapporteur, M_le juge Georges Syl-

vain, donne lecture de son rapport. .
Le Ministére public, M. Elie Curiel, con-

clut a la cassauion du 3

le sieur Fir-

}
——~Mine Vve Massena Rabel,

Colon, contre la veuve Rémeus Pierre.

M. le juge F. Baron, Rapporteur, donne |

_lecture de son rapport.

Le Ministére public, conclut 4 la cassa-_

tion du jugement dénonce
Vu Vheure avancée le siége est leve.

Information Nécessaire
Insertion demandée:

L’atfaire entendue par

ivril est relative, en e
| de faux.

C’est Vincent G. Maklouf qui s'est ins-
crit en faux contre un proces verbal de
constat dressé par le juge suppléant Em-
manuel Blain, du Tribunal de Paix de la
Capitale, Section nord, sur la réquisition de
J. L. de Picciotto qui s intenté au princi-
pal un procés contre Vincent G. Maklouf,
\ Voceasion d’un acte violent et illegal
commis par gcelui-ci.

UN ABONNE
Chambre des Députés
Séance due Mercredi 29 Avril rg08.

Ta séance s’ouvre par Vélection qui avait
été renvoyée A jour, d’un sous-chefde bu-
| reau en remplacement de M. Charles Azor,
clu secrétaire-rédacteur.

Les discours pronencés pour recomman-
der les candidats donnent lieu a des
échanges d’observations entre les députés
Savain, A. R. Durand et Bailly. Les can-
didats sont MM. Bristol et Edgard Hyppo
lite.

Le président designe comme scrutateurs
les députés T. Desgraves et Duroseau.
L’urne dépouill¢e donne les résultats sui-
vants : Edgard Hyppolite : 39 voix ; Bris-
tol 36, 2 votes blancs.— M. Hyppolite est
done proclamé sous-chefdu bureau de la
Chambre des Représentants.

Et la séance est levée.

Arrivage _

Ce matin est entré le steamer « Venetia »
avec les passagers suivants venant de:

Cap: St.J. Sanon, Raoul Piquion, F.
Herault, Dr N. Auguste, Ph. ésar, M.
César, M. Nicolas foseph. Mile Chonton,
N. Cacunt, Mme Augustin, Mme Vve Do-

|
|
|
|
|



|

|

meck, Darius Magloire, Mlle Alexandrine, |

i 1. Chrem.

Port-de-Paix : Mile Lysie, M. Lucas,
-C. Beaufils, Marquez, Joseph Sylvain,
Léon Poux, Mr P. Elie, F. Premier, Oct.

|

Gonaives: Mile Soline Guillaume, M.
Mac-Gufiie, J. Sdda, Elie Salem.

‘Nuw-York : José Luiz, D. de Castro,
Ant. Mesa.



ide M. J.

|
|

en.

| Gal. A. Firmin

ugenient dénonce, ;
née Zora’

le Tribunal civil |
. . |
de Port-au-Prince, 1 sonaudience du 27 A-,
ffet, A une inscription |

Premier, A. Charlemigne, Gal J. Jadotte. |

Déces

Nous avons regu le faire-part de la mort
Dumont-Frédérique, Commissat-
re du Gouvernement prés le tribunal civil
d'Aguin, survenue le 25 courant.

Sincéres coudoléances aux parents du re-
gretté defunt et particuliérement 2 notre
estimable agent i Jacmel, M. Thémistocle
Lafontant.

| Dans Ia République d'H-iti dont on par-
| le beaucoup en ce moment, on devient co-
i lonel ou général, comme en France, on
devient caporal. .

C’est ainsi qu'un jour, le docteur Fir-
Imin, charg! d’athires de la République
id’ Haiti, cccuclic ment chef de Vinsurrection
contre Ajexis Nord, se rend t chez son
itailleur, ct commauda un unitorme
fde péndral.
— Pour qei >? demende le tailleur,
—~-Pour moi, fait Pirmin.
Mais ... interroge fe tailleur, vous ne
nvavics pas dit gus Vous diez colonel

~ Colonel? Moi, Socric Firunie, mais
je avai jamais été soldac..,

—-Et.. vous devenez géacral du pre-
mier coup? »exclame ie taileur tout ahuri.

Qui, réplique Finnin : « chez nous,

‘on n’aime pas moisir, dans les grades su-
balternes. »

( Libéral )

AEG ic RO. NET

Nouvelles Etrangeres

uer-
re ¢clate entre le Mexique et le Honduras
contre le Guatemala a cause de la déten-
tion du ministre du Honduras par le gou-
vernemeâ„¢t du Guatemala. Apcet cffet le
Mexique aenvové des troupes a la fron-
there.

WASHINGTON 28.— Le Sénat américain
a repoussé détinitivement le projet de loi
pour la construction de 4 cuirasses.

Lounpres 28.—Les fundraitles de sir Hen-
ry Campbell Bannermann, ex-premier mi-
nistre furent céléebrées aujourd'hui dans
VAbbaye de Westininster. Tout le monde
politique d’Anglckerre asoistait d ces fune-
Hrailles. Apres la cerémonie le corps a été
/déposé dans un train qui le conduira en
| Ecosse ou aura lieu Vinhumation.
| Lispoxne 28. — Les journaux assurent
que le roi Manuel aprés avoir prété ser-
| ment le 6 mai partira en voyage pour visi-
ter les provinces du Royaume.

MonrreaL 28. — Un éboulement de
terre aenseveli la moitié du village fran-
gais de Notre Dame de Salette prés de
Buckingham ( Ontanio ) 30 personnes ont
été tuées.

ALLANTA 28.— On estime A 350 et
1200 le nombre de morts et blessés cau-
sés par le dernier cyclone. Plusieurs mil-
liers de personnes sont sans abri.

ParIs 28.— Aujourd hui a été célébrée
une messe de Requiem pour le repos de
l’ame du duc de Chaulnes. Un grand nom-
bre de personnages de l’aristocratie fran-
gaise, l’ambassade américaine au com-
plet et un grand nombre d’ameéricains as-
2 Sistérent Ala cérémonie. Cet apres -midi
_Venterrement aura lieu au cimetigre de
| Dampierre.
| Santa Barpara. — La flotte américaine
du Pacifique est arrivée ce soir ici.
PortsMouTH.— Aujourd’bui a eu lieu
| une collision en face de Vile de Wigth
; entre le vapeur Américain « St-Paul » et le
, croiseur anglais « Gladiator »; ce dernier
a été s¢érieusement avarié et est resté en

bot

|
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i

ee

|

a RAR Shr SS Ss SU rs sO

‘ment de la somme de’ Trois cent}

ee

face de Yarmouth. Le « St
proue endommageée et se tr
tiilsé prés du « Gladiator

~Pay| va a
OUVE anss
».

Se ON ne

VENTE D’OBJETS moBiiy

SAISIS
chez M™ V“ Barnave Lespin:

En éxécution dun jugemen: j¢
oh oe ~Med
le Trbunal civil de Port-au-Prince i
huit Février de cette annce, en
il sera. procédé au domicile de ae
Vve Barnave Lespiuasse, Rue Férog g
vant Rue dcs Miracles No68 |p »
que l'on comptera douze mai gf
1 dix heures du matin par ais
dhuissier 4 la veate fau_ ple. offtan »
nier enchérisseur des objets mobilien
vants consistant_en.1 petite table rag
bois de sap peinte en rouge; Unep
table 1 manger en bois de chéne; Us
se'ier cm acajou; trois verres a boite
verre A champagne; Un fruitrer; Unk
Uu sucricr en metal; quatre chaises, §
trois en liane ct une cn rétin; Uge
imeéricaine ayant deux platearg
jeu de poids; quatre dodines donate
liane ct trois en rotin; Une patite tab
bois de chene, trois pieds pour pora fe
Un cabiret en metal, Un lit impeéng
liten fer; Un matelas; Une table &
lette a glace avec dessus miarbre; Ung
eauen porcela‘ne; Une armoire enag
Une grande lampe sans cheminée.
Les sus-dits ogjets ont été saisis 4k
quéte de Monsieur Alexandre Brutus, g
prictaire, demeurart et domiciliée, aJ
au-Prince, sur Madame Veuve Bag
Lespinasse, propriétaire demenrant &
micilié 4 Port-au-Prince.
La vente se fera au comptant soul
de folle enchére, et ce pour obtesitg

ce

e

cing gourdes, treize centimes, :
judice d’autres frais. os
Port-au-Prince 30 Avril, 9@





~ “Flectrotherap

L’Application technique de PE
cité au traitement des maladies 9
un procédé rationnel au plus hat
vré de la Science moderne, ¢
ce surtout dans les affections urn
spécialement ‘es Kudomeétrites,
trites, Catarrhes, Hémorrhagies!
leurs, Erosions, Cellulites et Ae
ces, Fongosités, Salpingites,
suites de fausses couches 0U ®”
ches mal soignées, Déplacem
Polypes, Fibromes, etc, ; et dau |
affections gén‘to-Urinatres splreey
Vhomme. ofc

Ce procédé, a part soa Om”
dans a cure de ces affection.
peu codteux : i! préscrve 1é "
des dangers inhérents ( Co! a
Ether et fes suites fachowgs &
la mort aprés l’opération Gar’ %
aux opérations chirurge uch
quées faute de savoir mieux
disant guérir ces affections.

Docteur C. GAVES"

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pm RINS BITEL FRIE-
RICH» (vid Jérémie ) sera fer-
ae 4 ta Puste, a 6 heures préci-
dg soir.
[E u-Prince, 30 Avril 1908.

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DIRECTEUR:

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attitude de nos représentants— Ils ne protégent pas nos

nationaux et s’immiscent

dans les affaires locales

Impressions d’un Francais

oii ce que dit un grand journal pari-
i Patric, des derniers événements qui
soulevé tant dz commentaires dans la
s universelle.

tsujetdes graves événements qui
foulent en ce moment dans la
publique d'Haiti et auxquels nos
wentants sont activement mélés,
hos compatriotes né a Port-au-
bee, et de passayve a Paris, a bien
Wanoas donner ses impressions.
r@ interlocuteur s'est placé plus
culigrement au point de vue de
lon de la diplomatie francaige sur
fuelle il porte un jugement dont
Usentendons lui Jaisser l’entiére
ponsabilité.
Jeconsidére, nous a-t-il dit, que
ee tion actuelle en Haiti mérite
we Cnvisagée au poi ; -
te frangnie point de vue pra
te bien examiner fa question
an actuelle, on peut dire avec
pe due M. Carteron, ministre de
ice 4 Port-au-Prince, s’est embar-
P cans les querelles haitiennes,
ane, d’habitude, il refuse a nos
bipn dots, /assistance et la pro-
hie dan gouvernement francais 3 il
- unctgr ports mal documentés.
. nalres ont
mi litre, a Paris, accoutumé
Fe Prochables tous les actes
ee Pe puent haitien, faisant re-
pring! Propos que les lois
'pes haitiens étaient cal-
€3 lois et les principes fran-

ta deurd hui que la. personne
ile, lee cu, °8t en cause avec sa
| hetreu, ‘informations changent. II
Mg act X vraiment que les événe-
ire ennent donner un dé-
deat S mémes rapports.
qd cet” » AU surplus, dew son-
te rains moments de la tour-
: ©, notre ministre pléni-

un peu pour lui

a dae’? 'Temblant
Ateirer de toute son

& considérer|

me lia

—= ae

protection du gouvernement frangais,

que si souvent il nous refusa. Je veux
bien croire que ses actes aujourd’hui
paternels soient dictés par des senti-
ments d’humanité, mais cela ne l'ex-
case pas d’avoir sacrifié jadis nos in-
téréts nationaux.

* !
J’estime e.2 outre que sans sa fou-:

gueuse et intempestive intervention
dans les querelles haitiennes, la si-
tuation générale de toute la colonie
francaise en Haiti ne serait pas aussi
menacée qu’il le dit.

Je vais jusqu’a me demander si M.
Carteron n’a pas eu lidée en exagé-
rant les choses et en battant la grosse
caisse, de chercher las; satisfaction
d'un intérét tout personnel.

Est ce la justice des choses qui
veut que notre mission diplomatique
a Haitisi avare dans les questions
soit morales, soit matérielles, doive
actuellement gaspiller l’argent fran-
cais dans un intérét qui n’est pas
notre ?

Malgré les grands sentiments d'hu-
manité que l’on invoque, faut-il
avouer vraiment que cela n’aura pour
elle aucun avantayge appréciable.

Je sais qu’on est prompt 4 nous
dire qu’il vaut mieux déguerpir d’Hai-
ti. Je veux répondre une bonne foi 4
cette bizarre invite en disant que des
intéréts de toutes sortes ne nous per-

mettent pas de plier bagage aussi fa-|

cilement. oe
De plus, nous refusons de laisset

si loin et sans soins les tombeaux de
nos ancétres qui étaient venus dv
France et qui, & défaut de statues de
bronze, ont encore toute notre véne-
ration.
Bref ce que nous demandons, c est
que l’assistance et la protection qtil
s’accordent avjourd’hui, avec tant de
fracas, nous soient également don-
nées, car nous y avons droit. _
Je ne veux pas terminer sans dire
combien il est matheureux que ceé



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Magloire,

KEDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

beau petit pays d’Haiti ne soit pas
plus pacifique. If a mille charmes in-
soupconnés et mille ressources en-
core iInconnues.

- Nous sommes surs que M. Pichon
voudra bien examiner’ bienveillam-
ment la situation des Francais d’Hai-
ti, ’orsqu’il connaitra leurs griefs et
leurs besoins.



~ EVOLUTION

MENTALITE

( Fin )

Jeudi, 30 Avril 1908

LE NUMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du rf et du r5 de chaque

mois et sont payables d’avance

ee

Les manuscerits inséres ou non ne seront pas rendas



s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roox ca Bonre-Fi:i.

‘miliales et ambiantes qui concourenta
former Vindividu, notre mentalité oc-
/cupe une place sérieuse dans le cone rt
des peuples américains. — Si notre pro-
gres est faible, notre civilisation est
réelle et cette aptitude au self-yovern-
ment qu’on veut prendre comme la
pierre de touche de la capacité d’un
peuple, nous porterait volontiers a con-
‘dammner bien des nations d’origine cau-
| casique.

: Ul ya a peine un demi-siécle, jaunes
fet noirs étaient compris dans la méme
'réprobation générale, any veuy de Ven.
‘ropéen coalisé, mais il parait qu’sux
‘champs de Moukden, le japoniis s’est
chargé de démontrer victorieusement
la supériorité de sa rave. Depuis, il ne
‘reste plus sur la sellette duo monde,
que le pauvre négre, ce paria de Phu-

Parties des classes les plus élevée manité, qui doit répondre aux accusa-

de la société, ces idées finissent pur
gagner les masses, unifiant les aspira-
tions, les confondant dans un perpé-
tuel besoin de bien-étre et de civilisa-
lion. - Nous disions aussi qu’t nos
yeux, un seul peuple posscde ce fond
intellectuel social. L’Anglais oublie vo-
lontier la vieille aristocratie qui le do-
mine, car le noble Lord qui siége a la
Chambre haute, a souvent les mémes
aspirations nationales que le dernier
des marins de lu marine royale. Ce-
pendant, cette force nationale anglaise
nest pas le fruit de la terrible révolu-
tion qui fit monter Charles Ter sur I’é-
chafaud et dressa la troublante sil-
houette de Cromwell sur le tréne des
Stuarts. Elle est le résultat d’une évo-
lution Jente et progressive, que Ma-
caulay fait remonter aux temps qui
suivirent Pinvasion normande. Aussi
.le peuple anglais donne au monde |’&-
diliat t spectacle d’un progiés constant,
‘au sein de la stabilité de ses institu
itions plusieurs fois séculaires.

| En résumé, notre vigueur physique
/n’est pas en croissance, en nous;
Phomme moral - a part d’honorables

exceptions — se meut en une vague in-.

décision de sentiment et de volonté et
Phomme intellectuel n’est pas souvent
né aux idées générales, uux grandes
conceptions d’ensemble. Cependant,
ma'gré Vabsence d’un milieu d’ordre
chez nous et tous les errements de no-
‘tre climat psychologique pour employer
_Je mot de Balfour, résumant ainsi ies
‘influences historiques ancestrales, fa-

lions fantaisistes dirigées contre lui.
Pour nous, d’ailleurs, il mexiste dans
tout ceci qu’une question d’évolution
historique et nous nous charzerons de
prouver dans une série Wetudes ulte-
rieures notre fagon de comprendre le
probleme. Un nons objecte, qu’en
moins de cinguante ans, le Japonais i
su conyudérir nie place irrefutable et
surtout respectee au milieu des nations.
Cette objection West pas sérieuse, car
hous pourrous demanider, Haiti mise a
part, ou quand et Comment le Neévre
-a-t-il puse constituer en corps de ma-
lion indépendante et souveraine - Ca
west pas en Afrique, par exeniple, ott
‘les conditions mésologiques sont af-
freusement détestables. Toute Vhistoire
‘de PAbyssinie en fuit foi. Que le uégus
actuel disparaisse, les vieilles = rancu-
,nes de royaume a royaume revivront,
car homme est le méme partout, avec
son insatiable ambition, sa soif instinc-
live du pouvoir. Il a fallu toujours pour
-maintenir Punité de lAbyssinie des
hommes de génie. Malheureusement
les hommes de génie ne sont pas ta
monnaie courante de Phumanité,.

1.e Japon est aussi vieux que la plus
vieille nation du monde. Avant son
étonnante expansion sctuelle, il a eu
son genre de civilisation, i0ins bril-
lante a coup sar que celui des peuples
de TlOccident, mais qui n'existait pas
moins. Avast ‘le connuitre la robustes-
se de ses années, ses mignons bibelots,
ses porcelaines encombraieat les ga-
lons des marquises du monde occi-
dental. Done, il y avail ch z ca vieux
peuple d’Orient, fanatique et amoureus
de la gloire, les genmes dune civilist-
tionnouvelle qvune circonstence favora-
ble devuait faire éclore et froctifier, Pour
nous, toutes les fois que nos pourrons
opposer a ceux qui uous ealoranient, |
ici et ailleurs, dans le passé et le pre-
sent, des hommes de notre race qui
pourraient figurer respectablement dans
n’importe quel milieu d’burope, nous
repousserons avec énergie celle coa-
damnation a priori du Névre, Gar ce
qui est vrai de Pindivida est a Tfortioré
vrai de Pespéce qui doit toujours réu-
nir méme en minimum des caractéres
individuels.

Dr J. CG. DORSAINVIL.

———————£_==—a EE

PAIS DIVRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGI

—e

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 29) AvuIL

TT cs
a

a a>

\

a)
“,

Barométre 4 midi 762 3/m '
fo. .
\minimanm 23°, 4
Température) yaximum 32°,7

Moyenne diurne de la température 26°,9

Ciel couvert le matin ; nuageux lapreés-
midi, trés clair apres 7 h. du soir.

Le barométre a beaucoup baiss¢ dans la
soiree.

Un léger mouvement sismique N. W,
de minuit 8 3 minuit 12.

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culture

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Mai, le Département avise qwila ¢cté expe-
di¢é par les Avisos de guerre Vertiéres et
Centenaire dans les chet lieux d’Arron-
dissements, pour étre distribucs
instruments aratoires suivan's, y compris
ceux répartis dans les Arrondissements de

Port-au-Prince. Mirebalais ct de Lascaho-
bas.
306 douzaines de manchettes.
112 « « houes
18 € « haches
161/2 « « pics
121/2 « « pelles
4 « « pinces

Tribunal Civil

Audience civile du 29 Avril 1908.

Sous la Présidence du Doyen L. Nau
eten présence du substitut A. Thibault le
Tribunal a entendu Vaffaire suivante :

Astrel Victor contre P. J. Nanton.

Jugement rendu. —Celui qui commet lhuis-
sier C.’ Lifortrane en remplacement de
Vhuissier Lucza empéchd, pour la réassi-
gnation du sieur Marcel Audain.

Présidence A. St-Rome.

Jugement rendu — Celui qui recevant ia

dame Veuve Johnson opposante au juge-
ment par défaut rendu contre elle en fa-
veur de la dame Elise Mevs déclare que
la somme due par Veuve Johnson est bien
P. 637, reforme le dit jugement par de-
faut sur lechef de délai réclamé ; accorde

4 la Veuve Johnson la faculté de payer

par des versements mensuels de cinquante

ourdes, mais $gu’A défaut du paiement
’anterme, la dette entidre deviendrait
exigible avec dépens.



I victime ( Najip Hamadi



aux Ma- |
gistrats communaux de la Répubvque le)

Audience Correctionnelle du 29 Avril.
Présidence du Juge Mondestin
L’affaire de Najib Hamadi contre Rafoul
Chemolly a été entendue dcfnitivement.
— Me t.éger Cauvin, avocat du préveno
ya ete entendu
i que M* Deslan-
afoul Chemally.

|
!

en son devcloppement ains
dos, avocat du prévenu R

Le convnissaire dua Gouvernement
ln persoine de son Substitut A, Montas a

aN
été entendu

en ses observations verbaies.
Puis le sige est leve.
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du mtrdi 28 Avril 1908

Présidence de M. leprésident H. Lechaud’

Le tribunal prend siége 4 dix heures et

'demie du matin et entend les affaires sui-

' vantes :

— Albert Hodelin contre

-min Gourdin.

| Le Rapporteur, M_le juge Georges Syl-

vain, donne lecture de son rapport. .
Le Ministére public, M. Elie Curiel, con-

clut a la cassauion du 3

le sieur Fir-

}
——~Mine Vve Massena Rabel,

Colon, contre la veuve Rémeus Pierre.

M. le juge F. Baron, Rapporteur, donne |

_lecture de son rapport.

Le Ministére public, conclut 4 la cassa-_

tion du jugement dénonce
Vu Vheure avancée le siége est leve.

Information Nécessaire
Insertion demandée:

L’atfaire entendue par

ivril est relative, en e
| de faux.

C’est Vincent G. Maklouf qui s'est ins-
crit en faux contre un proces verbal de
constat dressé par le juge suppléant Em-
manuel Blain, du Tribunal de Paix de la
Capitale, Section nord, sur la réquisition de
J. L. de Picciotto qui s intenté au princi-
pal un procés contre Vincent G. Maklouf,
\ Voceasion d’un acte violent et illegal
commis par gcelui-ci.

UN ABONNE
Chambre des Députés
Séance due Mercredi 29 Avril rg08.

Ta séance s’ouvre par Vélection qui avait
été renvoyée A jour, d’un sous-chefde bu-
| reau en remplacement de M. Charles Azor,
clu secrétaire-rédacteur.

Les discours pronencés pour recomman-
der les candidats donnent lieu a des
échanges d’observations entre les députés
Savain, A. R. Durand et Bailly. Les can-
didats sont MM. Bristol et Edgard Hyppo
lite.

Le président designe comme scrutateurs
les députés T. Desgraves et Duroseau.
L’urne dépouill¢e donne les résultats sui-
vants : Edgard Hyppolite : 39 voix ; Bris-
tol 36, 2 votes blancs.— M. Hyppolite est
done proclamé sous-chefdu bureau de la
Chambre des Représentants.

Et la séance est levée.

Arrivage _

Ce matin est entré le steamer « Venetia »
avec les passagers suivants venant de:

Cap: St.J. Sanon, Raoul Piquion, F.
Herault, Dr N. Auguste, Ph. ésar, M.
César, M. Nicolas foseph. Mile Chonton,
N. Cacunt, Mme Augustin, Mme Vve Do-

|
|
|
|
|



|

|

meck, Darius Magloire, Mlle Alexandrine, |

i 1. Chrem.

Port-de-Paix : Mile Lysie, M. Lucas,
-C. Beaufils, Marquez, Joseph Sylvain,
Léon Poux, Mr P. Elie, F. Premier, Oct.

|

Gonaives: Mile Soline Guillaume, M.
Mac-Gufiie, J. Sdda, Elie Salem.

‘Nuw-York : José Luiz, D. de Castro,
Ant. Mesa.



ide M. J.

|
|

en.

| Gal. A. Firmin

ugenient dénonce, ;
née Zora’

le Tribunal civil |
. . |
de Port-au-Prince, 1 sonaudience du 27 A-,
ffet, A une inscription |

Premier, A. Charlemigne, Gal J. Jadotte. |

Déces

Nous avons regu le faire-part de la mort
Dumont-Frédérique, Commissat-
re du Gouvernement prés le tribunal civil
d'Aguin, survenue le 25 courant.

Sincéres coudoléances aux parents du re-
gretté defunt et particuliérement 2 notre
estimable agent i Jacmel, M. Thémistocle
Lafontant.

| Dans Ia République d'H-iti dont on par-
| le beaucoup en ce moment, on devient co-
i lonel ou général, comme en France, on
devient caporal. .

C’est ainsi qu'un jour, le docteur Fir-
Imin, charg! d’athires de la République
id’ Haiti, cccuclic ment chef de Vinsurrection
contre Ajexis Nord, se rend t chez son
itailleur, ct commauda un unitorme
fde péndral.
— Pour qei >? demende le tailleur,
—~-Pour moi, fait Pirmin.
Mais ... interroge fe tailleur, vous ne
nvavics pas dit gus Vous diez colonel

~ Colonel? Moi, Socric Firunie, mais
je avai jamais été soldac..,

—-Et.. vous devenez géacral du pre-
mier coup? »exclame ie taileur tout ahuri.

Qui, réplique Finnin : « chez nous,

‘on n’aime pas moisir, dans les grades su-
balternes. »

( Libéral )

AEG ic RO. NET

Nouvelles Etrangeres

uer-
re ¢clate entre le Mexique et le Honduras
contre le Guatemala a cause de la déten-
tion du ministre du Honduras par le gou-
vernemeâ„¢t du Guatemala. Apcet cffet le
Mexique aenvové des troupes a la fron-
there.

WASHINGTON 28.— Le Sénat américain
a repoussé détinitivement le projet de loi
pour la construction de 4 cuirasses.

Lounpres 28.—Les fundraitles de sir Hen-
ry Campbell Bannermann, ex-premier mi-
nistre furent céléebrées aujourd'hui dans
VAbbaye de Westininster. Tout le monde
politique d’Anglckerre asoistait d ces fune-
Hrailles. Apres la cerémonie le corps a été
/déposé dans un train qui le conduira en
| Ecosse ou aura lieu Vinhumation.
| Lispoxne 28. — Les journaux assurent
que le roi Manuel aprés avoir prété ser-
| ment le 6 mai partira en voyage pour visi-
ter les provinces du Royaume.

MonrreaL 28. — Un éboulement de
terre aenseveli la moitié du village fran-
gais de Notre Dame de Salette prés de
Buckingham ( Ontanio ) 30 personnes ont
été tuées.

ALLANTA 28.— On estime A 350 et
1200 le nombre de morts et blessés cau-
sés par le dernier cyclone. Plusieurs mil-
liers de personnes sont sans abri.

ParIs 28.— Aujourd hui a été célébrée
une messe de Requiem pour le repos de
l’ame du duc de Chaulnes. Un grand nom-
bre de personnages de l’aristocratie fran-
gaise, l’ambassade américaine au com-
plet et un grand nombre d’ameéricains as-
2 Sistérent Ala cérémonie. Cet apres -midi
_Venterrement aura lieu au cimetigre de
| Dampierre.
| Santa Barpara. — La flotte américaine
du Pacifique est arrivée ce soir ici.
PortsMouTH.— Aujourd’bui a eu lieu
| une collision en face de Vile de Wigth
; entre le vapeur Américain « St-Paul » et le
, croiseur anglais « Gladiator »; ce dernier
a été s¢érieusement avarié et est resté en

bot

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Un cabiret en metal, Un lit impeéng
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te, les traits de parents oo d’ae”
fectionnés. |
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les plus abtmés, les plus G&,
triomphant de I’ceuvre &
du temps auquel il arrache & a
plus grand succes, la beauté o Bie
ce des physionomies qa on 7]
disparues 4 jamais. ‘ase io
dresse: Rue Pavée, en [ae or
macte Ewald. | .