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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00322
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 29, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxieme Année, No 326.
PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercredi, 29 Avril 1908
ABONNEMENTS :
pan MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—e ne eee
Et tandis que l'on court a ld cara-
bine pour détrnite les pouvoirs et
les remplacer par d’autres proclameés
aVavance et 4 Vaveugle plus aptes a
assure le bonheur et le progres com-
muns, je me suis mis un jour de fla-
fe aréfléchir sur tout ce qu'il fau-
mil que ce peuple eat a faire pour
sérelever un peu et démontrer au
monde entier son égale perfectibilité.
‘Alors une marchande de toile vint
apasser, suivi d’un porte-faix qui
avait Sur la téte sa barque de = mur-
chandises. C’était une de ces ven-
deuses au pourcentage dont il y a des
Centaines a Port-au-Prince. Vigoureu-
se, éveillée, la taille cambrée, toute
4a personne respirait l’activité et le
ur; elle marchait vite, plus vite
Que !homme qu’elle distancait cons-
tamment.
loterpellée dans une maison- du
Volsinage, quelyue pratique sins dou-
le, elle monta sous la galerie, frap-
pa dans ses mains d’impatience pour
porter "homme a accélérer sa démar-
®, et celui-ci arrivé, elle Vaida a
Mettre bas |g barque et se mit en
rien’ dexhiber sa marchandise va-
Quelquefois les explorations de la
Soat longues et infructueuses,
marchandages sont métituleux et
ve Marchande doit s’armer de
rence. Crest un peu. une manie
bedise Chez nos femmes de sa-
@ ainsi leur curiosité au détri-
thandes anes de ces pauvres mar-
Ont la journée souvent est
Payée. Mais parfois aussi, une
wits op ange est accordée a Jeur longa-
in a Cliente Se fait auner quel-
Bas or ane a dessins rem .rquables,
qualité, hon salissante, — trilogie
ref. | 8 régaligrement requises
thand? ¢ Marché conclu ou le mar-
Rotre Seon nant Simplement fin,
iMalemant te griffonne tend machi-
Melair a'r . bras pour aider le por-
homme peueeer sa _barque; mais
he bouge.,.. Elle se retour-
‘Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal,
Luvre sociale
el les fatta MOYENS bx rencontre di marin de Gaiiaume.
Hatin
QUQTIDIEN_, | | ,
LE NUMERO 10 CENTIMES
DirREcTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATIUN
45, RUE ROUX, 45.
Les abonnements partent du 1° et dus de chaque
mois et sont payables d’avance
a
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
ee — ee eee
dresssr a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonne-Foi.
Ne
MENTALITE
| représentée qne par des hordes ep.
guenille, que j’étais heureux de ce deé-
imenti vivant qui marchait presque a
'Celui ci d’ailleurs le dévisageait avec
un peu de curiosité et il n’v a pas de
: ' doute que les réflexions que je viens:
ne vers lui, étonnée devant le specta- | que les retviexions q J
: ’ wacce
cle du porte-faix effondré, affaisse | 4° faire Voccupassent également. !
lourdement sous le poids du som-,
meil... kin moins de cing minutes, cet
homme s’est arrangécomme dans son
lit, et il dormait 4 dix heures du ma-
tin, apres ane longue nuit de som-
meil !
Ill
Quand ils furent tres orés Pun de Dans la matiére I’évolution a quel-
Vautre, Pofficier allemand se retourna: que chose de fatal. Las seules lois de
imperceptiblement, sans audace, avec) la nature agissent et poursuivent leurs
un peu de.déférence dans le regard. /censéquences, sacrifiant tout ce qui
et déja je triomphais de impression | peut nuire a la perfection de leur wu-
soupconnée quand soudain Phomme}jvre. C’est souvent un travail d’élimina-
Et jé me suis demandé quel est le|de police, géné et interprétant fausse-; tion, plutot que d’assimilation qui s’o-
pouvoir public, de quelque Sort ment attention dont il était Vobjet,, pére. Il n’en est pas de méme dans les
sé révolutionnaire quil dcive sortir,! porta une main 4 son képi esquissant champs des idées. L1 plus petite cause
capable*de répondre du salut social/le salut militaire, et misérablement, | influence leur marche, si elle ne Parré-
de cet homme et je me suis fortifié:p'atement, ignominieusement tendit ite pas. La liberté naturelle de l'homme,
dans cette pensée que celui qui s’in-'lautre vers l'officiery aans un geste; ses motifs d’agir, viennent contrarier
téresse 4 lui n’a pas besoin de yravir| gauche et mendia ’aumdéned’unse@u! ..;weuvre de la nature qut s’acheéve ici
le sommet du pouvoir pour lui parler! « Moin pas yagn4, » murmura le ma-/ dans le temps.
de loin, plus soucieux de recueillir rin dans un sourire léger et méprisant) Dans ce developpement anormal du
des échos que des résultats; car lajet il s’en allaen se retournanta deux, cervean de Vhaitien git un obstacle sé-
principale condition du salut, pourjou trois reprises pour reyarder cu-‘rieux A son rapide progres individuel,
cetindividu, c’est d’étre persuadé que|rieusement l'homme de police qui,'« La morale dit-on souvent est affaire
Vavenir n’appartient-qu’aux forts et:continuant a se donner le change, de sentiment. » Cette préposilion est
aux actifs, et non aux indolents et|faisait chaque fois un pas vers l’Alle-'vraie pour les actes ordinaires de la
aux sommeilleurs ! (mand dans lespoir invaincu du sou; vie ; mais lorsqu’il sagit de décision
* ; mendié. jdont les conséyuences peuvent avoir
* #
leur repercussio . sur un grand nom-
bre Wobjets, cette formule péche par
son inexactitude et si briéveté. Nous
Je sursautai sur ma chaise de dé-
|
Puis passa un officier de la mari- : Ora . :
P gout et @indiyuation, et, malgré mol,
ne de guerre allemande, tout de blanc
vetu sous le tropical soleil qui sur-
plombe son képi galonné d’or. [I était
venu en toute hate dans notre port
sur ’appel pressant de légations pol-
tronnées et intrigantes, assoiffé de vic-
toires faciles au bout desquelles pen-
dait l’espoir d’un avancement: une
ligne de galon en plus vaut bien le
bombardement d’une ville et le sacri-
fice d’une centaine de vies négres |
Prés de la place du marché en hau’,
un homme de police croise l’officie.
allemand. II était, ce jour-la, excep-
tionoellement présentable, chauss*
de tirailleurs solides et neufs dont la
pointure convenait, vétu de l'unifor-
me réglementaire cotonnade bleue,
orné de la banderolle ot se lisuit dis-
tinctement l’adage: « Force a la Loi».
Vous le dirai-je, j’étais un peu flatté
de voir !’officier blanc et homme de
police noir se croiser aussi avanta-
geusement pour nous. On se figurait
tant, & burd des gros Croiseurs, que
notre misérable fo-ce publique n’était
je rappelai 4 ce triste compatriote les |
coups de canon funébres du 6 Dé-
cembre et le souvenir lugubre du ri
dicule et inutila bombardement de la
Créte-a-Pierrot...
Et tristem2nt, je me pris la téte
dans les mains en pensant 4 l’entre-
prise criminelle de ceux qui aspirent
encore et toujours comptant sur le tri-
omphe de sanglantes et criminelles
aventures révolutionnaires 4 domizer
et Aexploiter ce peuple crédule, au
risque de Vhumilier jusqu’a lapla-
tissement devant l’étranger arrogant
et superbe.
L’administration du« Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver
ser, abonnements ou autres
que sur'RECGCUSIMPRIMES et
signés de M. l’'Administrateur
2
|recounaissons alors la nécessité d'une
jsorte d: praymatisme mental. comme
'fondement a la morale. [ci l'homme
intellectuel conduit l'homme moral, le
| tirige vers les -hauteurs of l’on em-
brasse de plus vastes horizons et la ce
dernier juge, raisonne, se décide dans
la plénitude de ses facultés. Tous les
grands sentiments sont le résultat de
véritables opérations de esprit. Sans
doute, il leur faut un terrain noble-
inent préparé, mais sans les lumiéres
de l’ezprit, que de dévouements res-
tent suns portée, que d’héroismes pas-
}sent inutiles 4 soi, a Phumanité.
| Dans cette premiére partie de netre
étude, nous avons voulu suivre Tlia-
fluence des idées, dans Vindividu mé-
me ce serait pourtant manquer notre
; but, si nous arrétions la nos considéra-
tions.
La valeur «l'une société dépend de |’i-
déal que chacun de ses membres se fait
d’un groupe de devoirs primordiaus,
attachés a sa qualité d’agent social. Cet
iddal se réalise toutes les fois que Vin-
dividu se développe de fagon a com
prendre Vimportance de ces devolrs el
Concourir par une suine activite, a leur
Stricte observance. Hors de cette régle,
la société se traine 4 travers une série
d’aventures et ne trouve un temps de
repos, que pour tomber dans des agi
tations stériles et souvent ridicules.
Mais comment obtenir cette base
d’une évolution sincere ? Comment la
préparer pour un jeune peuple tou-
jours balloté entre des influences di-
Verses, toujours disposé aux entraime-
ments irréfléchis, plutot que de se sou-
mettre a une direction honnéte et sé-
rieuse ?
On a dit: « qu’un peuple nail avec
ses condstions de progrés ». Cette propo-
sition d’une valeur trés absolue met
une sorte de fatalité 4 la base de tout
groupement social et justifie a y regar-
der de prés, la these de linfériorite
native de certuines races, en Jaissant
une part trop restreinte & la volonte
de homme. Nous obéissons 4 la toi
Wévolution, qui s’acedlére on s’arrete
mMomentanément, suivant que les cou-
ditions créées par le libre jeu de Pacti-
vité humaine soient bonnes Ou Mau-~
vaises. Les grands principes sont ubso-
lus et immuables,maisau dessous deux
se meuvent les fuits secondaires qu
peuvent étre déviés de leurs conséquen-
ces logiques par laction inconsl érée
de homme. La sociologie devient donc
une sorte de physique soviale ; son ob-
jet formel et sa méthode demandent 4
étre s¢rieusement étudiés pour étre ef-
ticacement compris. Le sociologue pas
plus que le médecin par exemple ne
s’improvise. A l’un, il faut pour com-~-
plétersa science de 'homme, toute la
série des observations prises dans la
nature, toutes les expériences concues
et exécutées dans les laboratoires, pour
Yaider 4 conjurer les mille maux qul
assaillent l’étre humain ; 4 l'autre, lai
suite ininterrompue des événements qul
accompagnent l'humanité dés son ber-
ceau, et la parfaite connaissance des
conditions actuelles du milieu sur le-
quel il veut agir.
I s’établit a la longue, dist ons-nous
derniérement, chez tout peuple en pro-
grés, un courant Midées directrices,
formant Je fond intellectuel social. Ces!
du haut de ces idées-principes, qu’hom-
mes et événements sont jugés a la lu-
Miere d'une saine critique, qui n’ap-
porte aucune appréciation d’école dans
ses jugements.
Db: J. C. DORSAINVIL.
( La fin a demain )
PANTS DIVERS
Général V. Leconte
Ce matin est entré 4 la Capitale par le
Vertieres, le Général Villehardouin Lecon-
te, Secrétaire d’Erat de l’Intérieur qui se
trouvait aux Gonaives depuis quelque
temps, aidant 4 la répres»ion de l’Artibo-
nite.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marp! 28 AvRIL
Barométue 3 midi 762 1"/*
T érat minimum 22°,4
em perature) jarimum 31°57
Moyenne diurne de la température 26°,3
Le ciel arés couvert le matin s’est peu a
peu éclairci dans la journée.
Quelques éclairs au nord entre 7 h. et
8 h. du soir.
Le barométre a haussé beaucoup pen-
dant la nuit. _
Un peu d’agitation sismique entre midi
et 3h.
R. BALTENWECK
L’affaire Giordani
La note suivante que nous extrayons du
Courrier des Etats Unis confirme le télegram-
me adressé au Matin, concernant la condam-
nation de Giordani.
Joseph M. Giordani qui avait été reconnu
coupable par la cour de circuit des Etats-
Unis d’avoir en sa possession des faux bil-
lets d Haiti, a comparu devant lejuge Chat-
field qui l’a condamné 4six mois de prison.
Le juge, en pronongant la sentence a
dit qu’il ne croyaii mas que Giordani ait eu
ses billets, en vue d’une_ intention crimi-
nelle, mais que néanmoins, comme ils é-
taient faux et en sa possession, cela cons-
tituait une violation des lois fédérales. Le
juge a dit aussi que les trois mois de pré-
vention faits par Giordani seraient placés a
son crédit. De plus, il a décidé qu’il reste-
rait en liberté sur parole sous la surveillance
du marshal des Etats-Unis Henkel, jus-
gu’au 15 mai, ce qui fait que Giordani n’a
plus que deux mois de prison 4 faire.
A l’époque ot éclata insurrection du
énéral Firmin contre le gouvernement
"A'exis, 4 Haiti. Giordani passait pour
étre son agent accrédité en Amérique. II
commanda a la Hamilton Bank Note com-
pany de New-York, 1,000,000 de billets
d’une gourde et 500,000 de deux gourdes
pour le payement des troupes du général
Firmin. Plusieurs caisses d’armes de toute
sorte, sur le point d’étre envovées 4 Haiti
furent saisies 4 New-York.
L’Hamilton Bank Note Company livra
ces billets 4 Giordani qui a éré condamné
pour les avoir en sa possession.
Décés
Mon,ieur et Madame Emmanuel Alexan-
dre viennent de perdre ce matin leur
dernier né Marie Craire ANTOINe EDNER.
Ses funérailles auront lieu cet aprés- midi
i trois heures.
Le convoi partirade la maison mortuaire,
sise rue Férou, No. 88, pour se rendre a
l’Eglise Cathédrale.
Nos sincéres condoléances aux familles
éprouvées. i
Les personnes qui n’auront pas rega de
billet de faire-part sont priées de considérer
le présent avis comme une invitation.
A Cuba
La Havane. 14 avril. — Le major géné-
> oe . tec-M . .
Cc est pendant qu il accomplissait SE | fal Pino Guerra, qui fit plus qu’aucun au-
mission oO r gue ia co -E.! tre pour faire réussir la révolution de 1906,
le Président de la République l’appela aux! 4 pris le commandement des forces mili-
impotantes fonctions qu’il occupe actuelle-
ment.
Le Matin présente ses compliments au
Gal Leconte qui a la fermeté et l’intelli-
gence nécessaires pour étre a la hauteur de
ses grands devoirs.
. taires
réguliéres de Cuba a la forteresse
de Cabanas ot il a passé en revue l’artille-
rie. L’armée réguliére comprend actuelle-
ment cing cents hommes d’artillerie seule-
ment plus tard elle en comprendra plusieurs
milliers. La garde rurale, commandée par
— we ee
le général Rodriguez, eonservera son come
mandement distinct.
La nomination du général Guerra a été
le sujet de toutes les conversations depuis
qu’on |’a annoncée il y a quinze jours. I
semble que le gouverneur Magocn, qui
est seul responsable de cette nomination,
fait un coup de maitre en donnant au plus
expert révolutionnaire de Vile un emploi
de P. 6 ovo quoique beaucoup n approu-
vent pas cette décision, déclarant qu’elle
introduit un éiément tout a fait dangereux
dans la situation, ce qui est tout a fait i-
nutile.
Tribunal Civil
Audience civilg_du mardi 28 Avril
Le tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome, assist¢ du Substitue A. Mon-
tasa rendu les jugements suivants >
— Celui qui homologue la délibération
du conseil de famille des mineurs Maurice,
Numa et Octave Dieudonné Rameau.
— Celui qui rabat le détaut prononce
contre le sieur Pierre Milien Julien et ren -
voie les sieurs Iglotv, Théoma et Annulis
Kercelin 4 se conformer 4 la loi.
—- Celui qui renvoie Floris Jean, Orin-
vil Petie Louis, Ormelus St-Elia, Petit Ysse
Machoute et Turenne Antis, de la deman-
de formdée contre eux et condamne Pierre
fils aux dépens.
Puis entend les attaires suivantes :
— Mme Vve Maxime Jacques contre Mc
Donald Appolon.
— Fatton contre Florence Ricot
— Charles Réygnier contre Usma Faure.
— Madame D. Doucet contre C Claude
Vu lVheure avanccée latfaire Lysius Hyp-
polite contre les consorts Allen est renvo-
yée a mardi prochain et le si¢ye est levé.
Mariage
Ce matina eu lieu 4 la Cahédrale le
mariage de Melle Louisk Virux avec M.
Ltonce Durosgau.
Les époux ont été conduit a l’autel par
Mme Louis Joseph Nicolaa et M. Fernand
Duroseau.
Tous nos souhaits aux nouvéaux époux.
Sénat
Séance di mardi 28 Avril
A la séance d’hier, le Sénat, aprés lec-
ture de la correspondance et sanction du
procés-Verbal, entendit la lecture des rap-
ports de ses divers Comités qui ont al
les sénateurs qui doivent les représenter a
la Commission des Finances.
L’ordre du jour épuisé, celui de la pro-
chaine réunion est proclamé et la séance
levée.
LA VANNERIE
A coté de la partie attrayante du mé-
tier, il y a aussi la besogne grossiére
qui consiste dans la préparation des
pailles et des roseaux. Ce travail préli-
minaire demande une grande habitude
our étre bien exécuté. Les pailles sont
endues suivant la largeur voulue, soi-
gneusement mouilléos pour les rendre
malléables : les joncs sont fendus en
quatre ou en rubans suivant les divers
usages auxquels ils vont servir.Certaines
ailles que l’on emploiesont d’un jaune
runatre; on peut les blanchir avec de
Panydride sulfureux, en les pendant
simplement humides dans une chambre
ou l’on brale du soufre ; ou encore en
fes plongeant quelques seconJes dans
un bain d'hypochlorite de soude. Il ne
faut pas que le bain soit trop prolongé;
[4 4 15 secondes suffisent, car il pour-
rait attaquer la pailleetla rendre impro-
pre.
Si l'on veut teindre l’ouvrage, il con-
a
leurs presidents et rapporteurs et désigne :
a
vient de teindre dabord Jag
jonc et de ne commencer le
quand ilestbien sec. On peg
kes couleurs tant qu'on ye
aussi un dessin magnifique
Depuis deux ans environ.
filiettes se sont fait un vraj “ren
la confection d’ouvrages en ail
raphia ; cette matiére n'existey as
heureusement ici, mais elle ne cal
pas trés cher et peut étre travaillée
Meee w
Paille @
ae échelle. Un hasard peed
travail »
t Multigg
Ut et ae
mis sous les yeux des corbeilles a
boite a layette fubriquées par Mad
selle E. M..; ces ouvrages montreett
gout artistique trés développé cher}
auteur, On ‘pourrait sur place 4%
curer ces objets, d’abord parce quel
tranger n’offrirait pas mieux, eng
parce que le prix est moindre qual
tranger. 1
On connait assez les chapeaur, p e
et mille objets en puille de mais q
tre pour que nous n’ayons ici 4 eny
ler, cependant nous répétons eng
qu'il manque quelque chose: lay
duction en grand sous une dire
habile et intelligente.
La concurrence s’établirait du ey
de la rivalite entre deuy ateliers oy.
tre les membres dun méme iid
sortirait la variété des formes quian
pour Vavenir de cette industris§
ineilleures consequences.
Une amie se marie, on voudrait j
fuire un Cadeau, On ne trouve riendg
sez gentil pour luli envoyer; on youd
lui donner un ramasse-miettes,
corbeille a fleurs, un pinier a piisg
| impossible de satisfaire son desir,
mander en France, vuilit un retard
deux mois environ en plus. On ests
raine d'un enfant, comment envope
tobe du baptéme, pas une boileg
la mettre, tout de suite on se |
fuire 4 son gont une jolie corbeile
Si Pindustrie nationale était m
comprise et pratiquée d'une figoap
sérieuse ; Si nous ne manquions
tiative et de hardiesse, ne serait
| possible de trouver ces différents oh
sur place et sans grands efforts. —
la vannerie est donc une indusitt
-développer chez nous, nos jeunes #
_ surtout doivent en sentir la nécessit
en comprendre les avantages. Quel
se mettent done a4 lwuvre, qué
| fassent une ligue pour la vannerie
| digene, cela leur permettra au 9
|
de l’Ecole de mettre a profit leur!
pratique et aussi de bien employer!
oisir. oa.
| Ah! lesens pratique, combien ila
manque, dans ce temps ou la oli
économique devrait nous porter ag
milles petites industries.
®
ee
La vannerie fine semble étre ca
née a Port-au-Prince exclusive
en juger par le commerce qu ea
certaines gens de la Cote et ¢
qui viennent réguliérement ae
achats a la Capitale, Og
La vannerie porl-au- prey e
sans doute naissance 4 la i
temps que les Messieurs err
étaient ; ils avaient bon 00 &
sonniers et de soldats 4 leur *%
compter quelques jeunes gor o
hors gui allaient auss} sulvre *
cons. Ces Messieurs auraient ap
| jourd’hui un atelier des plus it
‘4 Port-au Prince et qui aur re
beaucnup de services au pay,
fois rendusa la Liberte ae in §
' heureusement délaiss j
leur avait crée des ressouree al
Mmauvais jours.
La grosse vannerie 5¢@ renoonitt
ne oe nr RR A
——— ee
eo
eee
a
raendue du pays surtout dans le
mrons des Gayes, de
sles environs Ge vt
fa Jaemel ; dans Ouest, © est
Bt oasde Léoganeet de Kins-
’ .
es envil : ° . e pre
a cette industric est prospere.
’ *
a 8
oin d’industries pour
foivent sentir aussi la
d’un travail manuel
leurs futilités et ai-
la position de
prospé es.
Nous avons bes
gfilles et eilas ¢
Resesilé pour elles
navant leur payer
jgur pareiits lorsque
‘ej nest pas des plus prosp< es.
¥eme dans les familles aisees i “s
Ej nécessaire que la jeune fille sache
uo bénélice de ses petits ,travaux
iauels, NON seulement pour occuper
F oisirs mais encore pour Se pre
ner une arme contre les infortunes
sles de Pavenir. |
Puisque la vannerle
;ne dépend que den
qu’elles poss@ lent ¢°
faire progresser, ({U elles
noc pour travailler. .
Nserait aussi a souhaiter queles éco-
professionnelles da jeanes filles en
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VicTOR Monrasse
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Deuxieme Année, No 326.
PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercredi, 29 Avril 1908
ABONNEMENTS :
pan MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—e ne eee
Et tandis que l'on court a ld cara-
bine pour détrnite les pouvoirs et
les remplacer par d’autres proclameés
aVavance et 4 Vaveugle plus aptes a
assure le bonheur et le progres com-
muns, je me suis mis un jour de fla-
fe aréfléchir sur tout ce qu'il fau-
mil que ce peuple eat a faire pour
sérelever un peu et démontrer au
monde entier son égale perfectibilité.
‘Alors une marchande de toile vint
apasser, suivi d’un porte-faix qui
avait Sur la téte sa barque de = mur-
chandises. C’était une de ces ven-
deuses au pourcentage dont il y a des
Centaines a Port-au-Prince. Vigoureu-
se, éveillée, la taille cambrée, toute
4a personne respirait l’activité et le
ur; elle marchait vite, plus vite
Que !homme qu’elle distancait cons-
tamment.
loterpellée dans une maison- du
Volsinage, quelyue pratique sins dou-
le, elle monta sous la galerie, frap-
pa dans ses mains d’impatience pour
porter "homme a accélérer sa démar-
®, et celui-ci arrivé, elle Vaida a
Mettre bas |g barque et se mit en
rien’ dexhiber sa marchandise va-
Quelquefois les explorations de la
Soat longues et infructueuses,
marchandages sont métituleux et
ve Marchande doit s’armer de
rence. Crest un peu. une manie
bedise Chez nos femmes de sa-
@ ainsi leur curiosité au détri-
thandes anes de ces pauvres mar-
Ont la journée souvent est
Payée. Mais parfois aussi, une
wits op ange est accordée a Jeur longa-
in a Cliente Se fait auner quel-
Bas or ane a dessins rem .rquables,
qualité, hon salissante, — trilogie
ref. | 8 régaligrement requises
thand? ¢ Marché conclu ou le mar-
Rotre Seon nant Simplement fin,
iMalemant te griffonne tend machi-
Melair a'r . bras pour aider le por-
homme peueeer sa _barque; mais
he bouge.,.. Elle se retour-
‘Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal,
Luvre sociale
el les fatta MOYENS bx rencontre di marin de Gaiiaume.
Hatin
QUQTIDIEN_, | | ,
LE NUMERO 10 CENTIMES
DirREcTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATIUN
45, RUE ROUX, 45.
Les abonnements partent du 1° et dus de chaque
mois et sont payables d’avance
a
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
ee — ee eee
dresssr a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonne-Foi.
Ne
MENTALITE
| représentée qne par des hordes ep.
guenille, que j’étais heureux de ce deé-
imenti vivant qui marchait presque a
'Celui ci d’ailleurs le dévisageait avec
un peu de curiosité et il n’v a pas de
: ' doute que les réflexions que je viens:
ne vers lui, étonnée devant le specta- | que les retviexions q J
: ’ wacce
cle du porte-faix effondré, affaisse | 4° faire Voccupassent également. !
lourdement sous le poids du som-,
meil... kin moins de cing minutes, cet
homme s’est arrangécomme dans son
lit, et il dormait 4 dix heures du ma-
tin, apres ane longue nuit de som-
meil !
Ill
Quand ils furent tres orés Pun de Dans la matiére I’évolution a quel-
Vautre, Pofficier allemand se retourna: que chose de fatal. Las seules lois de
imperceptiblement, sans audace, avec) la nature agissent et poursuivent leurs
un peu de.déférence dans le regard. /censéquences, sacrifiant tout ce qui
et déja je triomphais de impression | peut nuire a la perfection de leur wu-
soupconnée quand soudain Phomme}jvre. C’est souvent un travail d’élimina-
Et jé me suis demandé quel est le|de police, géné et interprétant fausse-; tion, plutot que d’assimilation qui s’o-
pouvoir public, de quelque Sort ment attention dont il était Vobjet,, pére. Il n’en est pas de méme dans les
sé révolutionnaire quil dcive sortir,! porta une main 4 son képi esquissant champs des idées. L1 plus petite cause
capable*de répondre du salut social/le salut militaire, et misérablement, | influence leur marche, si elle ne Parré-
de cet homme et je me suis fortifié:p'atement, ignominieusement tendit ite pas. La liberté naturelle de l'homme,
dans cette pensée que celui qui s’in-'lautre vers l'officiery aans un geste; ses motifs d’agir, viennent contrarier
téresse 4 lui n’a pas besoin de yravir| gauche et mendia ’aumdéned’unse@u! ..;weuvre de la nature qut s’acheéve ici
le sommet du pouvoir pour lui parler! « Moin pas yagn4, » murmura le ma-/ dans le temps.
de loin, plus soucieux de recueillir rin dans un sourire léger et méprisant) Dans ce developpement anormal du
des échos que des résultats; car lajet il s’en allaen se retournanta deux, cervean de Vhaitien git un obstacle sé-
principale condition du salut, pourjou trois reprises pour reyarder cu-‘rieux A son rapide progres individuel,
cetindividu, c’est d’étre persuadé que|rieusement l'homme de police qui,'« La morale dit-on souvent est affaire
Vavenir n’appartient-qu’aux forts et:continuant a se donner le change, de sentiment. » Cette préposilion est
aux actifs, et non aux indolents et|faisait chaque fois un pas vers l’Alle-'vraie pour les actes ordinaires de la
aux sommeilleurs ! (mand dans lespoir invaincu du sou; vie ; mais lorsqu’il sagit de décision
* ; mendié. jdont les conséyuences peuvent avoir
* #
leur repercussio . sur un grand nom-
bre Wobjets, cette formule péche par
son inexactitude et si briéveté. Nous
Je sursautai sur ma chaise de dé-
|
Puis passa un officier de la mari- : Ora . :
P gout et @indiyuation, et, malgré mol,
ne de guerre allemande, tout de blanc
vetu sous le tropical soleil qui sur-
plombe son képi galonné d’or. [I était
venu en toute hate dans notre port
sur ’appel pressant de légations pol-
tronnées et intrigantes, assoiffé de vic-
toires faciles au bout desquelles pen-
dait l’espoir d’un avancement: une
ligne de galon en plus vaut bien le
bombardement d’une ville et le sacri-
fice d’une centaine de vies négres |
Prés de la place du marché en hau’,
un homme de police croise l’officie.
allemand. II était, ce jour-la, excep-
tionoellement présentable, chauss*
de tirailleurs solides et neufs dont la
pointure convenait, vétu de l'unifor-
me réglementaire cotonnade bleue,
orné de la banderolle ot se lisuit dis-
tinctement l’adage: « Force a la Loi».
Vous le dirai-je, j’étais un peu flatté
de voir !’officier blanc et homme de
police noir se croiser aussi avanta-
geusement pour nous. On se figurait
tant, & burd des gros Croiseurs, que
notre misérable fo-ce publique n’était
je rappelai 4 ce triste compatriote les |
coups de canon funébres du 6 Dé-
cembre et le souvenir lugubre du ri
dicule et inutila bombardement de la
Créte-a-Pierrot...
Et tristem2nt, je me pris la téte
dans les mains en pensant 4 l’entre-
prise criminelle de ceux qui aspirent
encore et toujours comptant sur le tri-
omphe de sanglantes et criminelles
aventures révolutionnaires 4 domizer
et Aexploiter ce peuple crédule, au
risque de Vhumilier jusqu’a lapla-
tissement devant l’étranger arrogant
et superbe.
L’administration du« Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver
ser, abonnements ou autres
que sur'RECGCUSIMPRIMES et
signés de M. l’'Administrateur
2
|recounaissons alors la nécessité d'une
jsorte d: praymatisme mental. comme
'fondement a la morale. [ci l'homme
intellectuel conduit l'homme moral, le
| tirige vers les -hauteurs of l’on em-
brasse de plus vastes horizons et la ce
dernier juge, raisonne, se décide dans
la plénitude de ses facultés. Tous les
grands sentiments sont le résultat de
véritables opérations de esprit. Sans
doute, il leur faut un terrain noble-
inent préparé, mais sans les lumiéres
de l’ezprit, que de dévouements res-
tent suns portée, que d’héroismes pas-
}sent inutiles 4 soi, a Phumanité.
| Dans cette premiére partie de netre
étude, nous avons voulu suivre Tlia-
fluence des idées, dans Vindividu mé-
me ce serait pourtant manquer notre
; but, si nous arrétions la nos considéra-
tions.
La valeur «l'une société dépend de |’i-
déal que chacun de ses membres se fait
d’un groupe de devoirs primordiaus,
attachés a sa qualité d’agent social. Cet
iddal se réalise toutes les fois que Vin-
dividu se développe de fagon a com
prendre Vimportance de ces devolrs el
Concourir par une suine activite, a leur
Stricte observance. Hors de cette régle,
la société se traine 4 travers une série
d’aventures et ne trouve un temps de
repos, que pour tomber dans des agi
tations stériles et souvent ridicules.
Mais comment obtenir cette base
d’une évolution sincere ? Comment la
préparer pour un jeune peuple tou-
jours balloté entre des influences di-
Verses, toujours disposé aux entraime-
ments irréfléchis, plutot que de se sou-
mettre a une direction honnéte et sé-
rieuse ?
On a dit: « qu’un peuple nail avec
ses condstions de progrés ». Cette propo-
sition d’une valeur trés absolue met
une sorte de fatalité 4 la base de tout
groupement social et justifie a y regar-
der de prés, la these de linfériorite
native de certuines races, en Jaissant
une part trop restreinte & la volonte
de homme. Nous obéissons 4 la toi
Wévolution, qui s’acedlére on s’arrete
mMomentanément, suivant que les cou-
ditions créées par le libre jeu de Pacti-
vité humaine soient bonnes Ou Mau-~
vaises. Les grands principes sont ubso-
lus et immuables,maisau dessous deux
se meuvent les fuits secondaires qu
peuvent étre déviés de leurs conséquen-
ces logiques par laction inconsl érée
de homme. La sociologie devient donc
une sorte de physique soviale ; son ob-
jet formel et sa méthode demandent 4
étre s¢rieusement étudiés pour étre ef-
ticacement compris. Le sociologue pas
plus que le médecin par exemple ne
s’improvise. A l’un, il faut pour com-~-
plétersa science de 'homme, toute la
série des observations prises dans la
nature, toutes les expériences concues
et exécutées dans les laboratoires, pour
Yaider 4 conjurer les mille maux qul
assaillent l’étre humain ; 4 l'autre, lai
suite ininterrompue des événements qul
accompagnent l'humanité dés son ber-
ceau, et la parfaite connaissance des
conditions actuelles du milieu sur le-
quel il veut agir.
I s’établit a la longue, dist ons-nous
derniérement, chez tout peuple en pro-
grés, un courant Midées directrices,
formant Je fond intellectuel social. Ces!
du haut de ces idées-principes, qu’hom-
mes et événements sont jugés a la lu-
Miere d'une saine critique, qui n’ap-
porte aucune appréciation d’école dans
ses jugements.
Db: J. C. DORSAINVIL.
( La fin a demain )
PANTS DIVERS
Général V. Leconte
Ce matin est entré 4 la Capitale par le
Vertieres, le Général Villehardouin Lecon-
te, Secrétaire d’Erat de l’Intérieur qui se
trouvait aux Gonaives depuis quelque
temps, aidant 4 la répres»ion de l’Artibo-
nite.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marp! 28 AvRIL
Barométue 3 midi 762 1"/*
T érat minimum 22°,4
em perature) jarimum 31°57
Moyenne diurne de la température 26°,3
Le ciel arés couvert le matin s’est peu a
peu éclairci dans la journée.
Quelques éclairs au nord entre 7 h. et
8 h. du soir.
Le barométre a haussé beaucoup pen-
dant la nuit. _
Un peu d’agitation sismique entre midi
et 3h.
R. BALTENWECK
L’affaire Giordani
La note suivante que nous extrayons du
Courrier des Etats Unis confirme le télegram-
me adressé au Matin, concernant la condam-
nation de Giordani.
Joseph M. Giordani qui avait été reconnu
coupable par la cour de circuit des Etats-
Unis d’avoir en sa possession des faux bil-
lets d Haiti, a comparu devant lejuge Chat-
field qui l’a condamné 4six mois de prison.
Le juge, en pronongant la sentence a
dit qu’il ne croyaii mas que Giordani ait eu
ses billets, en vue d’une_ intention crimi-
nelle, mais que néanmoins, comme ils é-
taient faux et en sa possession, cela cons-
tituait une violation des lois fédérales. Le
juge a dit aussi que les trois mois de pré-
vention faits par Giordani seraient placés a
son crédit. De plus, il a décidé qu’il reste-
rait en liberté sur parole sous la surveillance
du marshal des Etats-Unis Henkel, jus-
gu’au 15 mai, ce qui fait que Giordani n’a
plus que deux mois de prison 4 faire.
A l’époque ot éclata insurrection du
énéral Firmin contre le gouvernement
"A'exis, 4 Haiti. Giordani passait pour
étre son agent accrédité en Amérique. II
commanda a la Hamilton Bank Note com-
pany de New-York, 1,000,000 de billets
d’une gourde et 500,000 de deux gourdes
pour le payement des troupes du général
Firmin. Plusieurs caisses d’armes de toute
sorte, sur le point d’étre envovées 4 Haiti
furent saisies 4 New-York.
L’Hamilton Bank Note Company livra
ces billets 4 Giordani qui a éré condamné
pour les avoir en sa possession.
Décés
Mon,ieur et Madame Emmanuel Alexan-
dre viennent de perdre ce matin leur
dernier né Marie Craire ANTOINe EDNER.
Ses funérailles auront lieu cet aprés- midi
i trois heures.
Le convoi partirade la maison mortuaire,
sise rue Férou, No. 88, pour se rendre a
l’Eglise Cathédrale.
Nos sincéres condoléances aux familles
éprouvées. i
Les personnes qui n’auront pas rega de
billet de faire-part sont priées de considérer
le présent avis comme une invitation.
A Cuba
La Havane. 14 avril. — Le major géné-
> oe . tec-M . .
Cc est pendant qu il accomplissait SE | fal Pino Guerra, qui fit plus qu’aucun au-
mission oO r gue ia co -E.! tre pour faire réussir la révolution de 1906,
le Président de la République l’appela aux! 4 pris le commandement des forces mili-
impotantes fonctions qu’il occupe actuelle-
ment.
Le Matin présente ses compliments au
Gal Leconte qui a la fermeté et l’intelli-
gence nécessaires pour étre a la hauteur de
ses grands devoirs.
. taires
réguliéres de Cuba a la forteresse
de Cabanas ot il a passé en revue l’artille-
rie. L’armée réguliére comprend actuelle-
ment cing cents hommes d’artillerie seule-
ment plus tard elle en comprendra plusieurs
milliers. La garde rurale, commandée par
— we ee
le général Rodriguez, eonservera son come
mandement distinct.
La nomination du général Guerra a été
le sujet de toutes les conversations depuis
qu’on |’a annoncée il y a quinze jours. I
semble que le gouverneur Magocn, qui
est seul responsable de cette nomination,
fait un coup de maitre en donnant au plus
expert révolutionnaire de Vile un emploi
de P. 6 ovo quoique beaucoup n approu-
vent pas cette décision, déclarant qu’elle
introduit un éiément tout a fait dangereux
dans la situation, ce qui est tout a fait i-
nutile.
Tribunal Civil
Audience civilg_du mardi 28 Avril
Le tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome, assist¢ du Substitue A. Mon-
tasa rendu les jugements suivants >
— Celui qui homologue la délibération
du conseil de famille des mineurs Maurice,
Numa et Octave Dieudonné Rameau.
— Celui qui rabat le détaut prononce
contre le sieur Pierre Milien Julien et ren -
voie les sieurs Iglotv, Théoma et Annulis
Kercelin 4 se conformer 4 la loi.
—- Celui qui renvoie Floris Jean, Orin-
vil Petie Louis, Ormelus St-Elia, Petit Ysse
Machoute et Turenne Antis, de la deman-
de formdée contre eux et condamne Pierre
fils aux dépens.
Puis entend les attaires suivantes :
— Mme Vve Maxime Jacques contre Mc
Donald Appolon.
— Fatton contre Florence Ricot
— Charles Réygnier contre Usma Faure.
— Madame D. Doucet contre C Claude
Vu lVheure avanccée latfaire Lysius Hyp-
polite contre les consorts Allen est renvo-
yée a mardi prochain et le si¢ye est levé.
Mariage
Ce matina eu lieu 4 la Cahédrale le
mariage de Melle Louisk Virux avec M.
Ltonce Durosgau.
Les époux ont été conduit a l’autel par
Mme Louis Joseph Nicolaa et M. Fernand
Duroseau.
Tous nos souhaits aux nouvéaux époux.
Sénat
Séance di mardi 28 Avril
A la séance d’hier, le Sénat, aprés lec-
ture de la correspondance et sanction du
procés-Verbal, entendit la lecture des rap-
ports de ses divers Comités qui ont al
les sénateurs qui doivent les représenter a
la Commission des Finances.
L’ordre du jour épuisé, celui de la pro-
chaine réunion est proclamé et la séance
levée.
LA VANNERIE
A coté de la partie attrayante du mé-
tier, il y a aussi la besogne grossiére
qui consiste dans la préparation des
pailles et des roseaux. Ce travail préli-
minaire demande une grande habitude
our étre bien exécuté. Les pailles sont
endues suivant la largeur voulue, soi-
gneusement mouilléos pour les rendre
malléables : les joncs sont fendus en
quatre ou en rubans suivant les divers
usages auxquels ils vont servir.Certaines
ailles que l’on emploiesont d’un jaune
runatre; on peut les blanchir avec de
Panydride sulfureux, en les pendant
simplement humides dans une chambre
ou l’on brale du soufre ; ou encore en
fes plongeant quelques seconJes dans
un bain d'hypochlorite de soude. Il ne
faut pas que le bain soit trop prolongé;
[4 4 15 secondes suffisent, car il pour-
rait attaquer la pailleetla rendre impro-
pre.
Si l'on veut teindre l’ouvrage, il con-
a
leurs presidents et rapporteurs et désigne :
a
vient de teindre dabord Jag
jonc et de ne commencer le
quand ilestbien sec. On peg
kes couleurs tant qu'on ye
aussi un dessin magnifique
Depuis deux ans environ.
filiettes se sont fait un vraj “ren
la confection d’ouvrages en ail
raphia ; cette matiére n'existey as
heureusement ici, mais elle ne cal
pas trés cher et peut étre travaillée
Meee w
Paille @
ae échelle. Un hasard peed
travail »
t Multigg
Ut et ae
mis sous les yeux des corbeilles a
boite a layette fubriquées par Mad
selle E. M..; ces ouvrages montreett
gout artistique trés développé cher}
auteur, On ‘pourrait sur place 4%
curer ces objets, d’abord parce quel
tranger n’offrirait pas mieux, eng
parce que le prix est moindre qual
tranger. 1
On connait assez les chapeaur, p e
et mille objets en puille de mais q
tre pour que nous n’ayons ici 4 eny
ler, cependant nous répétons eng
qu'il manque quelque chose: lay
duction en grand sous une dire
habile et intelligente.
La concurrence s’établirait du ey
de la rivalite entre deuy ateliers oy.
tre les membres dun méme iid
sortirait la variété des formes quian
pour Vavenir de cette industris§
ineilleures consequences.
Une amie se marie, on voudrait j
fuire un Cadeau, On ne trouve riendg
sez gentil pour luli envoyer; on youd
lui donner un ramasse-miettes,
corbeille a fleurs, un pinier a piisg
| impossible de satisfaire son desir,
mander en France, vuilit un retard
deux mois environ en plus. On ests
raine d'un enfant, comment envope
tobe du baptéme, pas une boileg
la mettre, tout de suite on se |
fuire 4 son gont une jolie corbeile
Si Pindustrie nationale était m
comprise et pratiquée d'une figoap
sérieuse ; Si nous ne manquions
tiative et de hardiesse, ne serait
| possible de trouver ces différents oh
sur place et sans grands efforts. —
la vannerie est donc une indusitt
-développer chez nous, nos jeunes #
_ surtout doivent en sentir la nécessit
en comprendre les avantages. Quel
se mettent done a4 lwuvre, qué
| fassent une ligue pour la vannerie
| digene, cela leur permettra au 9
|
de l’Ecole de mettre a profit leur!
pratique et aussi de bien employer!
oisir. oa.
| Ah! lesens pratique, combien ila
manque, dans ce temps ou la oli
économique devrait nous porter ag
milles petites industries.
®
ee
La vannerie fine semble étre ca
née a Port-au-Prince exclusive
en juger par le commerce qu ea
certaines gens de la Cote et ¢
qui viennent réguliérement ae
achats a la Capitale, Og
La vannerie porl-au- prey e
sans doute naissance 4 la i
temps que les Messieurs err
étaient ; ils avaient bon 00 &
sonniers et de soldats 4 leur *%
compter quelques jeunes gor o
hors gui allaient auss} sulvre *
cons. Ces Messieurs auraient ap
| jourd’hui un atelier des plus it
‘4 Port-au Prince et qui aur re
beaucnup de services au pay,
fois rendusa la Liberte ae in §
' heureusement délaiss j
leur avait crée des ressouree al
Mmauvais jours.
La grosse vannerie 5¢@ renoonitt
ne oe nr RR A
——— ee
eo
eee
a
raendue du pays surtout dans le
mrons des Gayes, de
sles environs Ge vt
fa Jaemel ; dans Ouest, © est
Bt oasde Léoganeet de Kins-
’ .
es envil : ° . e pre
a cette industric est prospere.
’ *
a 8
oin d’industries pour
foivent sentir aussi la
d’un travail manuel
leurs futilités et ai-
la position de
prospé es.
Nous avons bes
gfilles et eilas ¢
Resesilé pour elles
navant leur payer
jgur pareiits lorsque
‘ej nest pas des plus prosp< es.
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uo bénélice de ses petits ,travaux
iauels, NON seulement pour occuper
F oisirs mais encore pour Se pre
ner une arme contre les infortunes
sles de Pavenir. |
Puisque la vannerle
;ne dépend que den
qu’elles poss@ lent ¢°
faire progresser, ({U elles
noc pour travailler. .
Nserait aussi a souhaiter queles éco-
professionnelles da jeanes filles en
manent le bon exemple.
VicTOR Monrasse
est une industrie
ox jennes filles
qu’il faut pour
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