|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00320
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 27, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
me Année, No 324.
peuxié
PORT-AU-PRIN
‘teen nella eticcteDi tigen pian Statea:. ¥ 1M anes rani iO elise se itt edna eae
e Hatin
CRE Ciairr )
QUOTIDIEN
nn a oem
NTS :
~ ABONNEME
anmois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Clément
Frais de poste en sus.
43>
raticn du Journs!.
aa
Pour tout ce qui concerns :’Administ
vant en compagnie de quelques euro- et le moins haineux.
as qui avaient épous¢ des haitiennes, la, « Ilya unecinquantaine d’années
esation tomba naturellement sur les un publiciste écrivait ceci : « Dusse-
les plus méchants ct les plus exagérés tes de Mme Beecher Stowe, duit l’on-
fiétric notre prétendue inférioritée et cle Tom me poursuivre partout de sa
avec dégodt de nos grandes tares in- clef redoutable, je ne saurais étre né-
bles. ‘grophile dans le sens absolu que l’es-
John, surpris, demanda A ces négro-. prit de parti altache a ce mot. J’exe-
abes_ pourquoi alors ils avaient épousé cre les barbares traitements que cer-
mgresses. Les péres blancs des petits tains propriétaireset marchands d’es
pes répondirent : « Ah, ici, les femmes’ claves font souffrir aux négres, mais
m micux que les hommes ». Comme |je ne puis m’associer a ceux qui vou-
céait faible er le diplomate an-/draient nous faire croire que la race
' ces mots de son ironie cru-' noire ast presque meiileure que fa ra-
, ce blanche, et qu’un jour viendva out
| Vibert n'est pas da nombre de ces! elle aura Aon tour toutes les supé-
Bets deux faces. Il ne s’enrichit pas | riorités, aiifsi_ qu'on nous Vannonce
waant ici comme beaucoup d'autres, | précisément a l'occasion :de Vavéne-
# s4 conscience d’honnéte homme vient ment de Faustin fer au trone impé-
Fo-ester fiérement contre les attaques pial d'Iaili. Nous ne pensons pas que
, injustices de la Presse francaise. ‘jes haitiens puissent atteindre un de-
ui, francais, i! dit la vérité 2 ses com- gré de civilisation plus élevé que ce-
et dans quels termes éloquents et [ui ot ils sont parvenus aujourd'hui.
ues! car il se rappelle que sa femme est Nous croyons que s‘ils étaient alan-
ane. Spontanément, Paul Vibert com- | donnés a eux-meémes, nous ne disons
son devoir et, laissant parler son in-| pas pendant des siécKs, mais pen-
jon contre les horreurs lancées 4 !’€ | dant cinquante ans seulement, si leurs
steus, il écrivit cet admirable ar- ,relations avec les peuples civilisés se
q#€ nous reproduisons en son en-! trouvaient subilement
jils ne farderaient pas a retomberdans
june baibarie plus profunde encore
“est une lecon 4 l’adresse des « alliés »
Ont trop tendance A oublier que de
hegies portent haut leurs noms et
calomnier ce
‘at au moins
« Le publiciste qui écrivait ces li-
gnesil ya un demi siécle, pourrait
'voir aujourd’hui ce qu’est devenu ce
{ peuple haitien, dont il déniait— peut-
élre avec quelq ie raison — la supré-
matie intellectuelle. Ce ne sont plus
‘certainement «ces enfants d’esclaves>
illes désignait,qui avaenit con-
ays en le ridiculisant |
e l’impudeur.
la Vétité sur Hai one
Ruelles sont les causes de ses quis ‘leur qualité d’hommes libres
ections.— Les vrais cou-/|dont ils étaient surtout fiers, en ce
A ’ 3 wils pouvaient dire en leur jargon
. Probes d'un article hittoresque : « Va, houme libre ; li mai-
—_ tre soi; li, pas travailler! » non plas
ue le peuple joignant 4 un immense
ove sous la signature de Paul drgueil ‘un incroyable contentement
an article†he connais pas dujde soi-méme, orgueil qui apparatis
RESON 2er SL absolument odieux et; sait au début de leur liberté dans les
Mis A’ Scr] t Haiti. Il est toujours journaux, les piéces de théatre, voir
Ir deg objets, des bétises et d’écrire les poemes épiques et ,lyriques, b
Premier mount on ne connalt pas lesque littérature bou:soufléc, dun
Mis de calom’ Malis il n’est jamais! galimatias qui Z
Ms, a Omnier et diffamer les nos péres, littérature yaune comme
8 tow 8 forte raison tout un peu-| avait baptisée et sur laquelle S’exer-
le cite le nce. ca la verve des ironistes. N’est-ce
SmMencement de son point Cham qui traca l’amusant des-
DitrECTEUR:
pes: ceiait 4 qui trouverait les ter- je m/atlirer 1-s malédictions €’oquen- |
interrompues. |
| que celle de leurs fréres d’Afrique. ».
t
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
RUE ROUX,
:Pexercice a sa compagnie, en téte de
laquelle paradait un tambour.»
On est étonneé, apres que les travanx
des biologisies, des unthropologistes
ont démont:¢ Pégalitée ubsolue de tou-
‘tes les races humimines, d'entendre
formuler de pareill s affirmations en
plein vingtieme siccle et ’on se de-
;mande qu’est-ce qui pau lemporter,
jdans de semblab'cs éerits,oa de la
imauvaise foi ou de Pignorance.
| Lesnoirsn’out jamais voulu faire
croire que leur race est presque mei!-
leure que la race blanche et ils n’ont
jamais prétendu A la suprématie in-
itellectuelle ; ils affirment simplement
‘avec tous les savants, que toutes les
‘races humaines, blanche, jaune ou
‘noire sont égales sur la terre et qu'il
ne peut y avoir que des différences d&
icivilisations ou. de progres, suivant
‘les peuptes, un point, Cest tout. En
‘effet, quelle qae soit la race. la reli-
‘gion ouwla langue d'un peuple ou d'u-
ina race, ils sont toujours égaux et un
[homme est toujoucs Pégal d'un autre
Ihomme, tont comme une femme esl
‘toujours Pégale d’un homme.
Mais voila, les bons réactionnaires
;ne peuvent admettre cela, puisque
iVEglise catholique a toujours ensel-
gné que les noirs et les femmes n’a-
-vaient point d’ame et, que, par consé-
‘quent, on pouvait les tuer, les marty-
‘riser ou en faire de la chair a plaisir,
sans le moirdre remords.
Seulement on est surpris de voir de
L726)
Lundi, 27 Avril 1908
LE NUMERO 1 () GENTIMES
Les abonnemenis partent du rt et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuserits insérés ou non ne seront pas rendus
Fae Roux cu Bonne-Fo:.
Qversear A Ss oonsiewr Aéathius: FS RE, 4s,
. , : yy . . . . ' . ‘ yy wat .
Spencer St John raconie qu'un jour, se article qui est encorele moins violent )s8tn dun officier haitien commandant/e. qae M Paul de Merry semble igno-
rer totalement.
Quand iltraite le Président de la
République, le général Nord Alexis
de dictateur !'!!Cs*e) on voit bien
vil ne sait pas le premier mot des
affaires du pays. Le Président est
ivieux et débonnaire et la vérité vraie
c’est que ceux qui veulent le renver-
ser et faire des rcévolutions so t
pavés, excités, relancés et soudoyés
par les commerecants blanes établis
dans le pays ot que les seuls coupa-
bles de tous ces massacres ne sont
pas les pauvres noirs, bien calmes,
m3is bien seulement les blancs et
parmi eux les infames curés catholi-
ques, les curés blancs et bretons,
foujours a ‘la téte de toutes les révo-
lutions. "
Or, quand on pense que tous ces
commergants blancs qui payent et or-
ganisent les révolutions, sont en mé-
tine temps les consuls européens éta-
blis dans le pays, on comprend fort
bien Vindignation du Général Nord
Alexis. Non, certes. les consulats ne
doivent pas livrer les réfugiés, mais
il est teminps de signer un traité iater-
national entre tous les peuples pour
empecsher les étrangers d’aller faire
de la politique et de fomenter dee
révolutions comme en Haiti. Encore
un fait 1a, toute la honte de ces cri-
mes uppartient aux blancs et non pas
aux noirs qui ne sont que les victi-
mes.
Mais je ne veux pas m’étendre plus
longtemps sur une question qui est
pareillesthéories réactionnaireset clé-|archi-connue de tous les diplomates
‘vicales soutenues purdes vens qui se
‘prétendent 1épublicains. Tel est le
cas de M. Paul de Merry.
Puis aprés le passage que je viens
de citer, if raconte toutau long Vhis-
toire absurde et imbécile du) Tam-
j;bour. Je dis avsurde et imbé-ile
jpour nous autres blancs, cur en rap-
pelant et en ridiculisant sans cesse
‘le sentiment si fier et si l4gitime de
‘Vindépendance chez les _ Haitiens,
‘nous ne faisons que rappeler nos pro-
bur-;pres hontes et nos propres_ crimes
,et comma nousavons commis la fo-
fit longtemps la joie de lie de prendre Cette belle colonie, en
on, voulant quand méme y maintenir |’es-
'clavage.
Tout ce passé sinistre n’est pas &
l’honneur de la race blanche et voila
et des simples touristes qui ont un
pou voyagé et je vais me contenter, en
terminant, de relever quelques unes
des erreurs qui fourmillent 4 chaque
ligne de l’étrange et bien curieux ar-
ticlede M. PauldeMerry, il dit: « lly
apeu, 4lheure actuelle, denégre pur
sang. » Or, il n’y a que cela, la répu-
blique n’est composée que de _ noirs,
et les sangs-mélés, c est-a-dire les
hommes de coulev’ ne se trouvent
guere en grande proportion que dans
ips villes, c’est-a-dire dans les ports
e mer.
Les mélanges de race, c’est-a-dire
de couleurs, entre blancs et noirs
sont a linfini etil y a une foule de
mots ponr les distiaguer : homme de
couleur, métis, mulatre, octavon, grif-
fe, etc., etc,. Alors a quoi rime cette
affirmation que la majorité de la po-
pulation est quarleronne ou imu atre ?
Oo a-t-il va que le matras est la
coiffure nationale des Haitiennes ? TI
confond, te malheurenx, Haiti avec la
(Giuadeloupe ou la Martinique, ce qui
n’est pourtant pas tout 4 faitla inéme
chose ? Le Tignon n’est pas le Madras
que je sache!
Ou femalheureuxa-t-il vu que les fem-
mes haitiennes laissaient trainer leurs
robes dans ta poussiére ? Ot a-t-il va
que les cocions noirs — ce qui s’ap-
pelle des inarcussins il me semble —
se promenent dans les rues de Port-
au-Prince ?
Le pays est
une foule de défauts,
tion n’est pas Si avane
tout cela estentendu mais, apres
ce que cela prouve sinon que pouUs
devons leur tendre une main mater-
nelle pour les aider 4 se policer ; Var-
ticle de M. Paul de Merry senable
ignorer que lit Reéepablique dthiith est
une ancienne colonic franeaise ou Pou!
parle frangais, ot Pou a conset ve Pas,
mour de Pancienne patrie, il semble
ignorer que les noits ont la passion
de Vinstruction et qwaussitot qu/ils
ont deux sous ils envoient leurs en-
fants tiair eur éducation en France.
Quant au créole, ou patois francais
de la plain’, eest-a-dire des campa-
arriéré, les noirs ont
leur civilisa-
ée que la notre,
,qu’est-
gnes, il n’est ni plus drole, ni plus
ridicule, qne nos patois du Midi Ge
la France et il est souvent fort spiri-|
tuel et trés image.
Mais en voila assez sur ce sujet. Les
seuls coupables des révolutions ac-
tuellesen Haitisont les commergants et
les consuls blancs européensce quine
fait qu’un. Ge sont ces gens-la qu'il
convient derappeler 4 la prudence par
des lois internationales bien faites et
ce gqu’aurait dt commencer par
savoir M. Paul de Merry avant de se
permettre d’écrire I’étrange et vérita- |
blement odieux article qu'il n’a_ pas!
craint de signer, surla République!
WHaiti qai mirite toute notre sym-
pathie - toute la sympathie que lon |
doit & une enfant que lon a mattrai- |
tée autrefois et qui svest Gnrtacipee |
aujourd’ hui. |
Paur VIBERT. |
AU BUREAU |
De la Recette
et de la Dépense
Comp étant nos informations, nous avons
éié samedi 4a la Prison ou, tres aimable-
blement, le Directeur, sur notre demande
nous a mis en présence de Jules Luc Luc-
zar,accusé d'avorr, a l’aide de faux regus du
Service de Contentieux, escroqué des va-|
leurs 3 la caisse de la Recette.
C'est un tout jeune homme imberbe
qui, aux différentes questions que nous
lui posons, répond :
— L’auteur de ce vol est M. Léonce Pi-
uvion et j’ignorais absolument la nature
rauduleuse du recu qu’il m’avait prié de
toucher an bureau de la Recette.
« Il faut vous dire que nous avons l’ha-
bitude de nous rendre
Edmond Millet, ce Léonce Piquion et moi
qui travaillons tous les trots, 4 étude de
Me Oreste. De sorte que je n’at rien trou-
vé d’extraordinairea ce qu’il me pridt d’en-
caisser pour lui Trente et une gourdes.
« C'est jeudi que Piquion vint chez
moi, —la chose se passait en présence de
es services mutuels, -
M:ne Vve Dupoux et Florina Cadet qui
peuvent en attester — ¢t nYapporta le regu.
-—C’est la premiére fois qu'il vous priait
de lui rendre parcil service ?
— Mais non. Je suis huissier au tribunal
civil et Piguion, fondé de ponvoirs, man: |
dataire de plusieurs personnes ct operant |
pour elles con re leurs deébtteurs. Jai cu
souvent 2 siz vificr des actes pour luiau ser-
vice du Contentieux ct parfois aussi a
toucher de Pargent a la caisse. Pour moi,
Cénmit absol: ment naturel.
— Esteil vrai qu'il y avait un piége ten-
du contre vous au Bureau de la Recette®
— Pas conire moi précisément,
mais
contre celui gui apporterait les regus contre-
faits. Si je savais la nature de la piéce qui
m’a fait emprisonner, pensez-Vous que jie
rais moi-méme au Bureau de la Recette.
Jenverrais quelqu’un, tout comme Piquion |
m/’avait envoyé.
— Vous ne im’avez pas encore raconté
comment s’opéra votre arrestation,
— C’est bien simple. I] dtait ¢ heures
Je présentai le regu. Argilagos le revarde
et alla fe monrer au Directeur, puis a
Overt. On appela ensuite le chef du poste
qui garde le burcau. Je fas mis sous la con-
signe, et quelques instants plustard, le chet
de Ja Police me faisait conduire au Bureau |
Central.
«Je ne sais rien de cette escroquerie.
C’est un service que de bonne fol, je ren-
dais a Léonce Piguion qui m’a mis dans,
cette sale affaire. »
Ainst parla Jules Lue-Luezar.
DAIS DIVERS |
&
3 |
RENSEIGN EMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 26 AVRIL
Baromeétre & midi 961 7%)"
(2:
_ __\minimam 21°,3
Pempérature) maximum 3 22,8
{
Moyenne diurne de la température 25°,2
Ciel clair toute la journée; couvert apres}
h. du soir.
A 8h. 30 pluie : 13,3 â„¢!.
Couronne lunaire les 26 et 27 au matin.
| Le barométre assez bas les 25 et 26 s'est
| releyé dans la soirée de dimanche.
R. BALTENWECK
' Secrétairerie des Relations
Extérieures
Ler8 de ce mois, Son Exellence le Pre-
ident de la République d’Haiti a regu no-
tification du déceés de Sa Majesté Oscar I
ainsi que l’'avénement de Sa Majesté Gus-
ns
“Tav V au Troue de Suéde.
es *
~
{
|
i
{
\
Par autorisation de Son Excellence le
Président de la République d’Haiti, le Se-
lerétaire d’Etat des Relations Extérieures, 4
ila date du 23 courant, a délivré Exéquatur
|) Monsieur CHARLES VAN WATERSCHOODT
jen qualité de Vice Consul anglais 4 Jéré-
yimte.
Départ
Voici la liste compléte des passagers par-
tis hier par le steamer a Prins Willem IT »
-a%destination de :
~ St- Marc : Théo. Donner, Michel§Saich,
Rodolphe Gagneron, Mme Smith Devot,
| Adolphe Valbrune, H. Woods, Emile Bris-
son, Antoine Colimon, Frére Gamaliel
Marie, Mme I. Gouny, Mme Vve André
Rose Simon. Mme G.
Groseau, Lé2nce Brouard, Melle Lydia.
Antonio Semise, Mme Verna, C. Deslande,
Mine Wadestrand.
New-York » Jus in Mevs,
Cameau, Melle
Monseigneur
Conan, Pires Guillot ct Ne rbrata, Com-
mandant Benito Sylvain, Dogreur Fertulis
Syriague Glen, Paul
Nicolas, Re Progler,
Gourlat. Joun D. Meter,
Larricux.
Caldwell, L.
Nomination
Parcommission de S.E le Président d Hai
tiM. David Borges, attaché & Ia redaction
du Matin a ete nomine chef de bareau
VAdministration des Finances de Mira-
goane. .
Cest un excellent) choix auqucl nous
applaudissons.
Administration Postale
Lettres recommandees en souffrance
Sekvick, INTERINUR
a
Mrs. Joseph Carmeleau, Arthur Laroche,
Cincus Bernard, Ambroisy Frangois, [sracl
Pierre. Proldmeée Laurent, Charles Prophe-
te, Abnor Revon, Dujeune Voltaire, Gre-
eoire Obas, Clairvil Guirlaum., Capitaine
S--Louis, le Chargé du 16 régiment de
ligne, le Direccur ds da Revae ilustrée,
Mines. Vietge Lt Fortune, Elo it Ber hot,
Francine Volt “lmgina Fringois, Vie to-
ral Sanpen,.
Port-au-Prince,
aire .
le 27 Avril 1908.
Baptéme
On nous informe que hier, Madame
Amelia Nord Alexis et S. EL le Président
General Nord Alexis ont tenn sur les fonts
Awiim Arena Joseru Janvirex, la fille de
notre distingué Docteur Joseph Janvier.
Les parrain et marraine de Ventant ont
été, nous dit-on, choisis, en derniére vo-
lonté, par sa propre mere qui, on se le
rappelle, « mourut en la mettant au
monde ».
Nos compliments au Docteur Janvier et
meilleurs souhaits au bebe.
© Décés .
Nous apprenons la mort 4 Bainet de Mr
Délinois Carriere, survenue mardi
courant.
Nos condoléances a sa tamille.
Congrégation de St Joseph
de Cluny
Merercdi, 29 avrilcourant,i4 1 2 heures
aura licu dans la Clupelle Sainte Rose de
Lima, un salut s@le nel du VP. St Sacre-
ment a l'occasion du Décret d’Totroduction
de la cause de la Beéatitication et Canoni-
sation de la vénérable Anne Marie Javouhey,
fondatrice de leur Conyrégation,
Le salut solennel sera précédé d’une al-
locution de circonstance par Monseigneur
Pichon, Archeveégue Coadjuteur de Iâ€â€™Ar-
chidioceése.
Nouvelles Elrangeres
Derniéres Dépéches
le
Rome 24.— La reine Héléne accompa-
gnée du ministre de l’Instruction publique
et du commandant Nathan a inauguré le
congrés national de femmes italiennes.
Le but de ce congrés est d’¢lever la con-
dition sociale de la femme plutét que sasi-
tuation politique.
GvuayaQuit 24.— Le célébre chimiste
Flores Ontaneda est mort aujourd’hui de
la peste bubonique. Il a atteint cette ma- !
ladie au moment ou il préparait dans le
laboratoire municipal un sérum = contre
cette maladie
Depuis samedi dernier on a enregistré
20 cas dont 9 décés.
/Velles de Hlonduras annoncent
WASHINGTON 24.— Le
sevelt a envoyé une dépé :
péche an pels
de Ila République de Guatémala, kw
tant pour avoir échappé a Paty
i} fut vietime. Ome
MANaAGua ( Nicaragna ) 24.— Ded
que keg
i vel nae -
nistre plénipotentiaire de Honder |
21!
cité au traitement des maladies, 4
oré de ja Science moderne, et eli
Guatémaa avant été confiné en d
la capitate sur ordre da président Bex
Cabrera sest refug’é dla lepation am
Caine. ;
; | 1sBONNE 24.— Le 25 sera célgb
couvent de St Jérome une messe é
pufem pour le repos de lame du wif
es et le prince heéritier Luis Phils id
Le roi Manuel II et la reine Amaia
="
teront a cette cérémonie.
Les précautions nécessaires ont éé
pour empeécher tout attentat.
Serviee Atlas
—_
Ie vapcuré¢é VE ETIAs ay
quitte New-York, mereredi 22 coury
pour le Cap-Haitien. Port-de-Paix
naives, est afttenca ici vendred}
Mat. TE partiva probablement dang
soirée pour Jeremie, Jacmel, Saas
Martaet New-York, prenant fa ma
fretet passagers. |
®
* *
La malle pour l’Etranger par ke
peur « PRINS EITEL FR
DRICH » ( via Jérémie ) sera
inée a la Poste, vendredi ‘er Mz
6 heures précises dusoir |
Port-au-Prince, 27 Avril 1908.
F. HERRMANN & Ce, — Agents. 4
~—‘Blectrotheragé
L’Application technique de "Els
un procédé rationnel au plus hast
ce surtout dans les affections wer
spécialement les Eudomeétrites, les
trites, Catarrhes, Hémorrhagies, 4
leurs, Erosions, Cellulites et Adher
ces, Fongosités, Salpingites, U¥é
suites de fausses couches ou dem
ches mal soignées, Déplaceme
Polypes, Fibromes, etc, 5 et dans §
affections gén‘to-Urinaires spéciola
Vhomme.
Ce procédé, a part son efficats
dans la cifre de ces affections, &
peu cotiteux : il préserve les M&
des dangers inhérents ( Chlorosrng
Ether et les suites facheuses #@
la mort aprés lV’opération chirergs
aux opérations chirurgicales F
quées faute de savoir mieux Port
disant guérir ces affections.
Docteur C. GAVE34
MEDECIN, CHIRURGIE, 4
ACCOUCHEOR ‘
Dipléméd de Université de He
( Etats-Unis )
Cabinet d’Electrothemns
51, RUE FEROU, &. 4
Port-au-Prince
Consultations et traltem†ag
De 8 heures a 114 neures 68!
De 2 heures & 5 hrs. a7 j
—_ id NE = ee ee ES ann
—— ———— oan
yMmosthéne Romulus
soe ateur-liquociste-in-
pistil! dustriel,
medai! ?
line te Saint Lois ( tats Unis
ad Amérique )
elients tant
agonce a Ses
Prince que dans,
aril a transfers 8a }
merce sis2 Ci-devant a
wartin, a
maison
pogt-au-Prince, le 25 Avril 1908.
‘ours de Commerce
j partir du commencement du mois
de Commerce sera
vert al'Iastitution St | ouis de Gonza-
Maiun cours
scours comprendra fotude de la
pographie, de la dactylogeaphie
machine a écrire ), du Commerce et
lacomptabilité proprement dite ;
ora fait par un professeur diplomeé
’Eecle Pigier.
a ae ene — eas
. 3 ang *
gue nationale d Hail
fonformément aux instructions de
leSecrétaire d’Etat des Finances
du Commesce, la Banque Nationale
Hailia ’honneur d’informer les in-
essés quils peuvent a4 partir de ce
tr, toucher & ses guichets, par an-
palion. le coupon No 16, échéance
et Juillet 14908, des titres roses et
us de la Dette Intérieure.
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.
*
**
17e Repartiton.
onformément aux instructions du
rétaire d’Etat des Finances, la Ban-
p Nationale d Haiti a Phonneur d’in-
mer les ifftéressés qu’ils peuvent,
partir de ce jour, se présenter a
: guichets pour toucher une dix-sep-
me repartition sur Jes emprunts sui-
eet du Gouvernemept d Huiti
:1o oO 1 SpAte + . 2
1008 nterets du ter Mars au
erunts du Couvernement d Haiti
1/2 ojo intéréts du ter Mars au
, contre recu et sur pré-
bons.
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908
* *
fo ae Répartition.
edt mement aux instructions du
Neue d Etat des Finances, la Ban-
Nation wale d@’Haiti a !honnear d’in-
‘8 intéressés qu’ils peuvent,
5 Cé jour, se présenter & ses
a pourtoucher une dtx-huitia-
pebertition Sur les emprunts sui-
ony au Gouvernement d’ Haiti
hin 1999 Utérets du ier Mai au
rantsdu Gouvernement d’Hutti
0: dW: alt
jain 400° intéréts du ler Mai au
» COntre regu et sur pré-
. €s bons.
Porteurs sont
fter un r
a Drése
, tition,
: | Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.
avisés qu'ils doi-
ecu pour chaque
léi CE rpasition Uni.
at Port--
les autres: lowali-
de:
Pavenus |
larac Répubicaine(Grand-
halle No 38, non loin de la ga-
ae Nord.
Maawtacture de Tabaes'
S.'T. L.
_ on eeains en pquets de 10 cigares |
1a Pebri des poussi¢res et Pureté “ne
reitie
. VENUUS COMME SUIT?
Format Nef 0 23cts. les 10 cigares
« « 2 0.30 « « 10 «
Svil en détail
Format Nei 0.05cts. pour 2 cigares
« « 2 0.03cts. par ;iéce
Pourles achztsen gros, les dé-
bitants obtiendront l’escompte
usuelle,.
Dépot :
PLACE GEFFRARD, Ne 138.
Cordonnerie Nouvelle
A. DBD. FEtVve.
143, GRAND ' RUE, 143
PORT-AU-P2RINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.
Chaussures de dames( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures po.r enfants confection-
nées avec dis Peaua de toules nuances
d’une sdsileetion et durée irrdéprocha-
bles, 4 das prix avantageux.
Cirages, pdtes et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
LA MAISON
J. CORDASCO
Infsrme le public et ses clients en
particulier, qu’elle a transféré son
Etablissement de cordonnerie, de la
rue du Magasin de l’Etat, an No 153 de
la Grand’Rue, presqu’en face de |’Ad-
ministration des Postes.
Comme par le passé, la Maison pro-
met a ses clients, ainsi qu’atous ceux
qui voudront Vhonorer de leur con-
fiance, les mémes soins et la méme
pooctualité qu’eliea toujours apportés
dans l’exécution des commaudes.
Port-au-Prince, 23 Mars 1908.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
es ee
La Manufacture a toujours en dé-
pét un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,-- de chaussures en .
tous gepres pour !
Hommes, Femmes, ENFANTS
Les commandes des commergants |
de l'intérieur pourront étre exécutées |
dans une seniaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23 |
PORT-AaU-PRINCR ( HAITI ) j
Ala Moétropoic
a A ines a ,
aqAR'] saqne
REME HNGHIR, ADOUCIR
BLANCHIR, ADOUGIR P)
4 \
1 ALR Ge
CRE 7 ST rm adoucit ’épiderme auquel ells
ae io a ! muniquant son délicieux par-
sans bismuth, invisible, adhé-
nes qui Veulent avoir un teint
LE mifpaueé oselan des principes
als
Pos tda a
, - il
est particuli¢rement recotamandé pour ta Toilette des enfants et pour les,
fae la Métropole
PrOdUS HYGIEMques pour 1a Toilette
POUORE VELOUTER ik
SAVON ta peau du visage ot des maine
a} J. SIMOM, 69, Faubourz S:-Martin, PARIS "= -¢¥Bcfucer les Emitations ws
S76 SINS SS NTN, ce)
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
fum. Elle conserve l’éclat et la fraicheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d'inscctes et les éruptions de la peau.
rente, impalpable, préparée
specialement pour les person-
iréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire delle,
la Favorite des Poudres de Toilette.
A hase de Créme Simon,
les pias scrupmaieus de hygiene
un certain degre
toutes les qualiiés bionfaisautes et préservatrices de la Grete Simon ;
dames dont la peau est délizate.
Agence Générale et Dépdét pour Haiti
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin ide? Etat, 93
a a RR TR
TNBERIE CONTINENTALE
NNERIE CONTINENTAL
; DE
mn
TA
“ wm
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE ViNGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé; Boutonné ei Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Dix gdes)
Recommandée 10 (Dix gdes.)
Recommandée 12 (deuze gdes)
6 six (gdes)
a a a a ee a tT TT
ee a earn artceemmeierie:
. " 2 | if 1
ALEXINE |
3, ae Bee S Sf 2
Etes-vous surmene, fatigue, « bouqueé » °
Ne vous saatez-vous plus d’énaergie, da volonté, de vigueur ??
Manquez-vous d’appélit 9???
Ce nouveau médicament préconisé par les sommités médicales du monde
enlier n’a jamais eu d’insucceés.
Le: maladies di Foie, le DiabSte, la Goitte, VE :zéna, le Rhumatisme. sont
guéris par son emploi.
Jamais d@’insucces ?
Se vend dans toutes les Pharmacies
« € a a
Verni et couleurs: « « «
POUR ENPAKTS:
ALTTVIA
ALEXINE |
1, Gee ee UNE ee
Dépdét Général :!Alb. DESMARQUETS
21. RUE Roux— PortT-avu-PRINCE
WINS DE BORDEAUX
St Estéphe ( du luxe), le Gallon 2 2. 2.
Champagne, par caisse ot en détail.
Chez G. Cordasco
GRAND'RUE, ( Qass:) 34
6.00
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A Phonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de ta
peovioce qu’ilvient dese transférer de
la Rue des Fronts-Forts, avec son mémne
stock de chaussures, «@ la Grand’ Ruc
au Ne 153 avec Vinscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les memes conditions ; c’est-a-
dire avec les 5 °/, d’escompte sur la
vente en gros ; sans oublier les meé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures a domicile.
wena ow wa ee
L’ARTISTE
F.STINES
Bien connu du vrand public, se met
4 la disposition de tous ceux qui vou-
dcaient conserver, en des portraits
artistiques d'une ressemblance partaie |
les traits de parents ou datnis af-
toe toune S.
M. bk. Srinks reproduit tes
les lua abimeés, les plus deétérivre
triomphant de Poeuvre de vastatrice
du temps auyuel il atrache avec
i
i
\
‘|
|
|
|
Ce
Joseph Nadal
PORT-AU-PRINCE
AGENT POUR ITAITI
DE
JOHN SIMMONSCOMPANY.
NEW YORK U. >. A.
FABROOCANET D& TUYAUX EN FER
EP ACCESSOTRES COMPLETS.
ETUDE
DE
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
5%, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: &'s A midi et 2" a 5
KOLA
KINGSTON
MACNISH’S « KOLA PURE »
MACNISH’S « IRON BREW »
En Vente
plus grand succes, la beauté et la a e hez Catinat Fouechard
ce des physionomies croyait
disparues @ jamais.
Adresse: Rue Pavée, en face la Phar-
macie Ewald.
qu'on
Ateliers
DE L’ECOLE
Des Sciences Appliquees
Ces ateliers sont aujourd’hui = suffi-
sammsnt outillés pour offrir leurs ser-
Vices au public.
lls acceptent des travaux de Forge,
Ajustage, Tour et Menuiserie.
perenne OS
LA
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui dunone fe meilleur pain.
Qui produit le pias de puin.
Qui dune le pain le plus blanc et
le plus léger,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapuiis Minn.
Era. CASTE RA. Représentani
Chapeaux !
Chapeaux ! !
Chapeaux ! ! !
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
La coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godts et pour toutes
les bourses.
Rue du Centre
——
ZEÂ¥. CULISTES!.
SF aes BLANCS, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
VERRES _ BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEX ¢S.
Assortiment comptetdes foyers
VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
lun et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques, concaves
el conveves.
Assortiment d@’axces complets.
Chez A. DEMATTEIS.
ee ooo
SS NY te a
A VENDRE
Bon vin de Bordeaux
chez Alexis Benoit
63, RUE BONNE FOI.
ee
BA ie Matis et Go.
32, Rue du Magasin del’ Ktat
M: aison fondée en 188k.
‘Bijouterie, Orfévreriu. Gravure
Vient de recevoir des carilcies de par:
-fumene pou ies gouts des plus dithes-
les. Les parfums exyurs ot rare. du -€
fb oaes
délicntesse pénétrante qu'vile ore
‘clients sout de véritables petites mer
vei!
Les derniéres marques jul charwent
te Tout Paris sont chez Matteis ;
Son Sourire, Floramye, Tréfotia, Idéab
Cyclamen, Vtvitz, etc.
La maison a toujours un grand a.-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, parfutmori« 3,
lunettes, montres or cf argent, pendu-
les ¢ guianties.
Spécial tds: begues frangaises on brat.
lants A partir de P. YOO, alitances Ur
| 18 K anuglaises ef franyaises sar con:
kes Service d’ argenterie compl:
|
Vow,
pour merks ges.
Tousles articles vendus pir ia wu-
son sont garantis. a
Achat de diamants, plerres preeleu
ses et vieille bijouterie & des pria aran-
tugeux. Dernier cri: Lusciios prune
Contre remise de Dewr duilers en
timbres-poste W’Hai'i, lu Madson Moat-
tis envoie franc de zurl suus aM Mi Vecum-
| mandé daus toute les villes de la Rep:
blique: Lunettes ou Lorgroans en nickel
inoxyJables, seo les prese: nT! ions der
Ducteurs ou ia ‘cuctiong das achufours
Chambres garnies
A Louer
S'adresser au Nv 3S,
nNiO0it.
rue dela Reéu-
aU,ius ituchosluue.t,
Vv tee
burrs.
‘
wv rene
Netti 38 te Na ES
OTE
RESTA’ URA NT
A
9 Lo iy
(ena a
soy mint says
ag ERE HPs MT
AM PROSUALR TIRAGE
‘} desOh: BONSSLOTSPANAMA BAY
ort “sy ae f -
Ris LATe see.c06
bee. g aa ay. oy ft
a x 3 nie Po Gd
ao he RaN DPN
ue eas LOIN, ber octe fu
ei fisestecer ds £ rane: &
YWaison F, BRUNE
105 GRAND RUE tos
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societs Ph;
plyve des mattres tailleurs de Pp
Vient de receveir un Grand choj;
tottes diaponase, “asimir al paca, chee
te, chevicte pour deuil, ete. Reco
de particuligrement a ‘88 clientdly
belle collection de coupes de
da gilets de fantaisie et de piqui
toute beauté.
Spécialitée de Costumes dey
ces.-— Coupes F ‘rangaise, Angladg
Américainc de ia derniére ertecti
La maison confectionne aussi deg
tuwe)9s militaires, habits b
doimials, cunigues, habits
és. Bic auto, da toue grador,
“A L'E LEGANCE
CORDONNERIE,
=. SE PrEe
42, Rue des Fronts-Forts.
CHAUSSURES EN DEPOT,POUR La}
Promptitude et soin aux com
des trptiel qu’en province.
Chuuxsures de Dame forme et
veil toujours tout ce quil y ade
nNOUuUVvVeAaAUX,
Formes uinéricaine et francaise
Messicurs ; élégantes et com
Pour les enfants le plusa [aise.
Travail solide exécutée ¢
des peaux de premiérema
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquide
Rédaction ‘du “ Matin’
‘Offre a seslecteurs les Trois Volum.
EDMOND DEMOLINS
Au prix de Libr&trie
Francs 3.50 ou P. 0.70 of.
A-t-on intérét
a s’emparer du Pouvoir
A quoi tientla supériorité
des Anglo-Saxons.—
L’Education Nouvelle .
[x VENTE A L’[MPRIMERIE DU
thra
- BELLEVUE
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau al’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son depot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les godts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’oOuvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
ovnel.
Installation moderne et confortable. Vue -~sur la mer. — Te
douce et réguliére. — Les Tramways desservent U' Hédtel- Bellevue toutes
PROPRIETE SPACIEUSE, SOUVRANT SUR DEUX RUES
Table d’Hote
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Me Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
' DINERS—LUNCHS.
Temple 7 ‘
PROMENADES — JARDINS
Salle de réccption. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
tous les jours, de midi a 2 heures,
ds 728 heures du soir
|
Full Text |
me Année, No 324.
peuxié
PORT-AU-PRIN
‘teen nella eticcteDi tigen pian Statea:. ¥ 1M anes rani iO elise se itt edna eae
e Hatin
CRE Ciairr )
QUOTIDIEN
nn a oem
NTS :
~ ABONNEME
anmois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Clément
Frais de poste en sus.
43>
raticn du Journs!.
aa
Pour tout ce qui concerns :’Administ
vant en compagnie de quelques euro- et le moins haineux.
as qui avaient épous¢ des haitiennes, la, « Ilya unecinquantaine d’années
esation tomba naturellement sur les un publiciste écrivait ceci : « Dusse-
les plus méchants ct les plus exagérés tes de Mme Beecher Stowe, duit l’on-
fiétric notre prétendue inférioritée et cle Tom me poursuivre partout de sa
avec dégodt de nos grandes tares in- clef redoutable, je ne saurais étre né-
bles. ‘grophile dans le sens absolu que l’es-
John, surpris, demanda A ces négro-. prit de parti altache a ce mot. J’exe-
abes_ pourquoi alors ils avaient épousé cre les barbares traitements que cer-
mgresses. Les péres blancs des petits tains propriétaireset marchands d’es
pes répondirent : « Ah, ici, les femmes’ claves font souffrir aux négres, mais
m micux que les hommes ». Comme |je ne puis m’associer a ceux qui vou-
céait faible er le diplomate an-/draient nous faire croire que la race
' ces mots de son ironie cru-' noire ast presque meiileure que fa ra-
, ce blanche, et qu’un jour viendva out
| Vibert n'est pas da nombre de ces! elle aura Aon tour toutes les supé-
Bets deux faces. Il ne s’enrichit pas | riorités, aiifsi_ qu'on nous Vannonce
waant ici comme beaucoup d'autres, | précisément a l'occasion :de Vavéne-
# s4 conscience d’honnéte homme vient ment de Faustin fer au trone impé-
Fo-ester fiérement contre les attaques pial d'Iaili. Nous ne pensons pas que
, injustices de la Presse francaise. ‘jes haitiens puissent atteindre un de-
ui, francais, i! dit la vérité 2 ses com- gré de civilisation plus élevé que ce-
et dans quels termes éloquents et [ui ot ils sont parvenus aujourd'hui.
ues! car il se rappelle que sa femme est Nous croyons que s‘ils étaient alan-
ane. Spontanément, Paul Vibert com- | donnés a eux-meémes, nous ne disons
son devoir et, laissant parler son in-| pas pendant des siécKs, mais pen-
jon contre les horreurs lancées 4 !’€ | dant cinquante ans seulement, si leurs
steus, il écrivit cet admirable ar- ,relations avec les peuples civilisés se
q#€ nous reproduisons en son en-! trouvaient subilement
jils ne farderaient pas a retomberdans
june baibarie plus profunde encore
“est une lecon 4 l’adresse des « alliés »
Ont trop tendance A oublier que de
hegies portent haut leurs noms et
calomnier ce
‘at au moins
« Le publiciste qui écrivait ces li-
gnesil ya un demi siécle, pourrait
'voir aujourd’hui ce qu’est devenu ce
{ peuple haitien, dont il déniait— peut-
élre avec quelq ie raison — la supré-
matie intellectuelle. Ce ne sont plus
‘certainement «ces enfants d’esclaves>
illes désignait,qui avaenit con-
ays en le ridiculisant |
e l’impudeur.
la Vétité sur Hai one
Ruelles sont les causes de ses quis ‘leur qualité d’hommes libres
ections.— Les vrais cou-/|dont ils étaient surtout fiers, en ce
A ’ 3 wils pouvaient dire en leur jargon
. Probes d'un article hittoresque : « Va, houme libre ; li mai-
—_ tre soi; li, pas travailler! » non plas
ue le peuple joignant 4 un immense
ove sous la signature de Paul drgueil ‘un incroyable contentement
an article†he connais pas dujde soi-méme, orgueil qui apparatis
RESON 2er SL absolument odieux et; sait au début de leur liberté dans les
Mis A’ Scr] t Haiti. Il est toujours journaux, les piéces de théatre, voir
Ir deg objets, des bétises et d’écrire les poemes épiques et ,lyriques, b
Premier mount on ne connalt pas lesque littérature bou:soufléc, dun
Mis de calom’ Malis il n’est jamais! galimatias qui Z
Ms, a Omnier et diffamer les nos péres, littérature yaune comme
8 tow 8 forte raison tout un peu-| avait baptisée et sur laquelle S’exer-
le cite le nce. ca la verve des ironistes. N’est-ce
SmMencement de son point Cham qui traca l’amusant des-
DitrECTEUR:
pes: ceiait 4 qui trouverait les ter- je m/atlirer 1-s malédictions €’oquen- |
interrompues. |
| que celle de leurs fréres d’Afrique. ».
t
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
RUE ROUX,
:Pexercice a sa compagnie, en téte de
laquelle paradait un tambour.»
On est étonneé, apres que les travanx
des biologisies, des unthropologistes
ont démont:¢ Pégalitée ubsolue de tou-
‘tes les races humimines, d'entendre
formuler de pareill s affirmations en
plein vingtieme siccle et ’on se de-
;mande qu’est-ce qui pau lemporter,
jdans de semblab'cs éerits,oa de la
imauvaise foi ou de Pignorance.
| Lesnoirsn’out jamais voulu faire
croire que leur race est presque mei!-
leure que la race blanche et ils n’ont
jamais prétendu A la suprématie in-
itellectuelle ; ils affirment simplement
‘avec tous les savants, que toutes les
‘races humaines, blanche, jaune ou
‘noire sont égales sur la terre et qu'il
ne peut y avoir que des différences d&
icivilisations ou. de progres, suivant
‘les peuptes, un point, Cest tout. En
‘effet, quelle qae soit la race. la reli-
‘gion ouwla langue d'un peuple ou d'u-
ina race, ils sont toujours égaux et un
[homme est toujoucs Pégal d'un autre
Ihomme, tont comme une femme esl
‘toujours Pégale d’un homme.
Mais voila, les bons réactionnaires
;ne peuvent admettre cela, puisque
iVEglise catholique a toujours ensel-
gné que les noirs et les femmes n’a-
-vaient point d’ame et, que, par consé-
‘quent, on pouvait les tuer, les marty-
‘riser ou en faire de la chair a plaisir,
sans le moirdre remords.
Seulement on est surpris de voir de
L726)
Lundi, 27 Avril 1908
LE NUMERO 1 () GENTIMES
Les abonnemenis partent du rt et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuserits insérés ou non ne seront pas rendus
Fae Roux cu Bonne-Fo:.
Qversear A Ss oonsiewr Aéathius: FS RE, 4s,
. , : yy . . . . ' . ‘ yy wat .
Spencer St John raconie qu'un jour, se article qui est encorele moins violent )s8tn dun officier haitien commandant/e. qae M Paul de Merry semble igno-
rer totalement.
Quand iltraite le Président de la
République, le général Nord Alexis
de dictateur !'!!Cs*e) on voit bien
vil ne sait pas le premier mot des
affaires du pays. Le Président est
ivieux et débonnaire et la vérité vraie
c’est que ceux qui veulent le renver-
ser et faire des rcévolutions so t
pavés, excités, relancés et soudoyés
par les commerecants blanes établis
dans le pays ot que les seuls coupa-
bles de tous ces massacres ne sont
pas les pauvres noirs, bien calmes,
m3is bien seulement les blancs et
parmi eux les infames curés catholi-
ques, les curés blancs et bretons,
foujours a ‘la téte de toutes les révo-
lutions. "
Or, quand on pense que tous ces
commergants blancs qui payent et or-
ganisent les révolutions, sont en mé-
tine temps les consuls européens éta-
blis dans le pays, on comprend fort
bien Vindignation du Général Nord
Alexis. Non, certes. les consulats ne
doivent pas livrer les réfugiés, mais
il est teminps de signer un traité iater-
national entre tous les peuples pour
empecsher les étrangers d’aller faire
de la politique et de fomenter dee
révolutions comme en Haiti. Encore
un fait 1a, toute la honte de ces cri-
mes uppartient aux blancs et non pas
aux noirs qui ne sont que les victi-
mes.
Mais je ne veux pas m’étendre plus
longtemps sur une question qui est
pareillesthéories réactionnaireset clé-|archi-connue de tous les diplomates
‘vicales soutenues purdes vens qui se
‘prétendent 1épublicains. Tel est le
cas de M. Paul de Merry.
Puis aprés le passage que je viens
de citer, if raconte toutau long Vhis-
toire absurde et imbécile du) Tam-
j;bour. Je dis avsurde et imbé-ile
jpour nous autres blancs, cur en rap-
pelant et en ridiculisant sans cesse
‘le sentiment si fier et si l4gitime de
‘Vindépendance chez les _ Haitiens,
‘nous ne faisons que rappeler nos pro-
bur-;pres hontes et nos propres_ crimes
,et comma nousavons commis la fo-
fit longtemps la joie de lie de prendre Cette belle colonie, en
on, voulant quand méme y maintenir |’es-
'clavage.
Tout ce passé sinistre n’est pas &
l’honneur de la race blanche et voila
et des simples touristes qui ont un
pou voyagé et je vais me contenter, en
terminant, de relever quelques unes
des erreurs qui fourmillent 4 chaque
ligne de l’étrange et bien curieux ar-
ticlede M. PauldeMerry, il dit: « lly
apeu, 4lheure actuelle, denégre pur
sang. » Or, il n’y a que cela, la répu-
blique n’est composée que de _ noirs,
et les sangs-mélés, c est-a-dire les
hommes de coulev’ ne se trouvent
guere en grande proportion que dans
ips villes, c’est-a-dire dans les ports
e mer.
Les mélanges de race, c’est-a-dire
de couleurs, entre blancs et noirs
sont a linfini etil y a une foule de
mots ponr les distiaguer : homme de
couleur, métis, mulatre, octavon, grif-
fe, etc., etc,. Alors a quoi rime cette
affirmation que la majorité de la po-
pulation est quarleronne ou imu atre ?
Oo a-t-il va que le matras est la
coiffure nationale des Haitiennes ? TI
confond, te malheurenx, Haiti avec la
(Giuadeloupe ou la Martinique, ce qui
n’est pourtant pas tout 4 faitla inéme
chose ? Le Tignon n’est pas le Madras
que je sache!
Ou femalheureuxa-t-il vu que les fem-
mes haitiennes laissaient trainer leurs
robes dans ta poussiére ? Ot a-t-il va
que les cocions noirs — ce qui s’ap-
pelle des inarcussins il me semble —
se promenent dans les rues de Port-
au-Prince ?
Le pays est
une foule de défauts,
tion n’est pas Si avane
tout cela estentendu mais, apres
ce que cela prouve sinon que pouUs
devons leur tendre une main mater-
nelle pour les aider 4 se policer ; Var-
ticle de M. Paul de Merry senable
ignorer que lit Reéepablique dthiith est
une ancienne colonic franeaise ou Pou!
parle frangais, ot Pou a conset ve Pas,
mour de Pancienne patrie, il semble
ignorer que les noits ont la passion
de Vinstruction et qwaussitot qu/ils
ont deux sous ils envoient leurs en-
fants tiair eur éducation en France.
Quant au créole, ou patois francais
de la plain’, eest-a-dire des campa-
arriéré, les noirs ont
leur civilisa-
ée que la notre,
,qu’est-
gnes, il n’est ni plus drole, ni plus
ridicule, qne nos patois du Midi Ge
la France et il est souvent fort spiri-|
tuel et trés image.
Mais en voila assez sur ce sujet. Les
seuls coupables des révolutions ac-
tuellesen Haitisont les commergants et
les consuls blancs européensce quine
fait qu’un. Ge sont ces gens-la qu'il
convient derappeler 4 la prudence par
des lois internationales bien faites et
ce gqu’aurait dt commencer par
savoir M. Paul de Merry avant de se
permettre d’écrire I’étrange et vérita- |
blement odieux article qu'il n’a_ pas!
craint de signer, surla République!
WHaiti qai mirite toute notre sym-
pathie - toute la sympathie que lon |
doit & une enfant que lon a mattrai- |
tée autrefois et qui svest Gnrtacipee |
aujourd’ hui. |
Paur VIBERT. |
AU BUREAU |
De la Recette
et de la Dépense
Comp étant nos informations, nous avons
éié samedi 4a la Prison ou, tres aimable-
blement, le Directeur, sur notre demande
nous a mis en présence de Jules Luc Luc-
zar,accusé d'avorr, a l’aide de faux regus du
Service de Contentieux, escroqué des va-|
leurs 3 la caisse de la Recette.
C'est un tout jeune homme imberbe
qui, aux différentes questions que nous
lui posons, répond :
— L’auteur de ce vol est M. Léonce Pi-
uvion et j’ignorais absolument la nature
rauduleuse du recu qu’il m’avait prié de
toucher an bureau de la Recette.
« Il faut vous dire que nous avons l’ha-
bitude de nous rendre
Edmond Millet, ce Léonce Piquion et moi
qui travaillons tous les trots, 4 étude de
Me Oreste. De sorte que je n’at rien trou-
vé d’extraordinairea ce qu’il me pridt d’en-
caisser pour lui Trente et une gourdes.
« C'est jeudi que Piquion vint chez
moi, —la chose se passait en présence de
es services mutuels, -
M:ne Vve Dupoux et Florina Cadet qui
peuvent en attester — ¢t nYapporta le regu.
-—C’est la premiére fois qu'il vous priait
de lui rendre parcil service ?
— Mais non. Je suis huissier au tribunal
civil et Piguion, fondé de ponvoirs, man: |
dataire de plusieurs personnes ct operant |
pour elles con re leurs deébtteurs. Jai cu
souvent 2 siz vificr des actes pour luiau ser-
vice du Contentieux ct parfois aussi a
toucher de Pargent a la caisse. Pour moi,
Cénmit absol: ment naturel.
— Esteil vrai qu'il y avait un piége ten-
du contre vous au Bureau de la Recette®
— Pas conire moi précisément,
mais
contre celui gui apporterait les regus contre-
faits. Si je savais la nature de la piéce qui
m’a fait emprisonner, pensez-Vous que jie
rais moi-méme au Bureau de la Recette.
Jenverrais quelqu’un, tout comme Piquion |
m/’avait envoyé.
— Vous ne im’avez pas encore raconté
comment s’opéra votre arrestation,
— C’est bien simple. I] dtait ¢ heures
Je présentai le regu. Argilagos le revarde
et alla fe monrer au Directeur, puis a
Overt. On appela ensuite le chef du poste
qui garde le burcau. Je fas mis sous la con-
signe, et quelques instants plustard, le chet
de Ja Police me faisait conduire au Bureau |
Central.
«Je ne sais rien de cette escroquerie.
C’est un service que de bonne fol, je ren-
dais a Léonce Piguion qui m’a mis dans,
cette sale affaire. »
Ainst parla Jules Lue-Luezar.
DAIS DIVERS |
&
3 |
RENSEIGN EMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 26 AVRIL
Baromeétre & midi 961 7%)"
(2:
_ __\minimam 21°,3
Pempérature) maximum 3 22,8
{
Moyenne diurne de la température 25°,2
Ciel clair toute la journée; couvert apres}
h. du soir.
A 8h. 30 pluie : 13,3 â„¢!.
Couronne lunaire les 26 et 27 au matin.
| Le barométre assez bas les 25 et 26 s'est
| releyé dans la soirée de dimanche.
R. BALTENWECK
' Secrétairerie des Relations
Extérieures
Ler8 de ce mois, Son Exellence le Pre-
ident de la République d’Haiti a regu no-
tification du déceés de Sa Majesté Oscar I
ainsi que l’'avénement de Sa Majesté Gus-
ns
“Tav V au Troue de Suéde.
es *
~
{
|
i
{
\
Par autorisation de Son Excellence le
Président de la République d’Haiti, le Se-
lerétaire d’Etat des Relations Extérieures, 4
ila date du 23 courant, a délivré Exéquatur
|) Monsieur CHARLES VAN WATERSCHOODT
jen qualité de Vice Consul anglais 4 Jéré-
yimte.
Départ
Voici la liste compléte des passagers par-
tis hier par le steamer a Prins Willem IT »
-a%destination de :
~ St- Marc : Théo. Donner, Michel§Saich,
Rodolphe Gagneron, Mme Smith Devot,
| Adolphe Valbrune, H. Woods, Emile Bris-
son, Antoine Colimon, Frére Gamaliel
Marie, Mme I. Gouny, Mme Vve André
Rose Simon. Mme G.
Groseau, Lé2nce Brouard, Melle Lydia.
Antonio Semise, Mme Verna, C. Deslande,
Mine Wadestrand.
New-York » Jus in Mevs,
Cameau, Melle
Monseigneur
Conan, Pires Guillot ct Ne rbrata, Com-
mandant Benito Sylvain, Dogreur Fertulis
Syriague Glen, Paul
Nicolas, Re Progler,
Gourlat. Joun D. Meter,
Larricux.
Caldwell, L.
Nomination
Parcommission de S.E le Président d Hai
tiM. David Borges, attaché & Ia redaction
du Matin a ete nomine chef de bareau
VAdministration des Finances de Mira-
goane. .
Cest un excellent) choix auqucl nous
applaudissons.
Administration Postale
Lettres recommandees en souffrance
Sekvick, INTERINUR
a
Mrs. Joseph Carmeleau, Arthur Laroche,
Cincus Bernard, Ambroisy Frangois, [sracl
Pierre. Proldmeée Laurent, Charles Prophe-
te, Abnor Revon, Dujeune Voltaire, Gre-
eoire Obas, Clairvil Guirlaum., Capitaine
S--Louis, le Chargé du 16 régiment de
ligne, le Direccur ds da Revae ilustrée,
Mines. Vietge Lt Fortune, Elo it Ber hot,
Francine Volt “lmgina Fringois, Vie to-
ral Sanpen,.
Port-au-Prince,
aire .
le 27 Avril 1908.
Baptéme
On nous informe que hier, Madame
Amelia Nord Alexis et S. EL le Président
General Nord Alexis ont tenn sur les fonts
Awiim Arena Joseru Janvirex, la fille de
notre distingué Docteur Joseph Janvier.
Les parrain et marraine de Ventant ont
été, nous dit-on, choisis, en derniére vo-
lonté, par sa propre mere qui, on se le
rappelle, « mourut en la mettant au
monde ».
Nos compliments au Docteur Janvier et
meilleurs souhaits au bebe.
© Décés .
Nous apprenons la mort 4 Bainet de Mr
Délinois Carriere, survenue mardi
courant.
Nos condoléances a sa tamille.
Congrégation de St Joseph
de Cluny
Merercdi, 29 avrilcourant,i4 1 2 heures
aura licu dans la Clupelle Sainte Rose de
Lima, un salut s@le nel du VP. St Sacre-
ment a l'occasion du Décret d’Totroduction
de la cause de la Beéatitication et Canoni-
sation de la vénérable Anne Marie Javouhey,
fondatrice de leur Conyrégation,
Le salut solennel sera précédé d’une al-
locution de circonstance par Monseigneur
Pichon, Archeveégue Coadjuteur de Iâ€â€™Ar-
chidioceése.
Nouvelles Elrangeres
Derniéres Dépéches
le
Rome 24.— La reine Héléne accompa-
gnée du ministre de l’Instruction publique
et du commandant Nathan a inauguré le
congrés national de femmes italiennes.
Le but de ce congrés est d’¢lever la con-
dition sociale de la femme plutét que sasi-
tuation politique.
GvuayaQuit 24.— Le célébre chimiste
Flores Ontaneda est mort aujourd’hui de
la peste bubonique. Il a atteint cette ma- !
ladie au moment ou il préparait dans le
laboratoire municipal un sérum = contre
cette maladie
Depuis samedi dernier on a enregistré
20 cas dont 9 décés.
/Velles de Hlonduras annoncent
WASHINGTON 24.— Le
sevelt a envoyé une dépé :
péche an pels
de Ila République de Guatémala, kw
tant pour avoir échappé a Paty
i} fut vietime. Ome
MANaAGua ( Nicaragna ) 24.— Ded
que keg
i vel nae -
nistre plénipotentiaire de Honder |
21!
cité au traitement des maladies, 4
oré de ja Science moderne, et eli
Guatémaa avant été confiné en d
la capitate sur ordre da président Bex
Cabrera sest refug’é dla lepation am
Caine. ;
; | 1sBONNE 24.— Le 25 sera célgb
couvent de St Jérome une messe é
pufem pour le repos de lame du wif
es et le prince heéritier Luis Phils id
Le roi Manuel II et la reine Amaia
="
teront a cette cérémonie.
Les précautions nécessaires ont éé
pour empeécher tout attentat.
Serviee Atlas
—_
Ie vapcuré¢é VE ETIAs ay
quitte New-York, mereredi 22 coury
pour le Cap-Haitien. Port-de-Paix
naives, est afttenca ici vendred}
Mat. TE partiva probablement dang
soirée pour Jeremie, Jacmel, Saas
Martaet New-York, prenant fa ma
fretet passagers. |
®
* *
La malle pour l’Etranger par ke
peur « PRINS EITEL FR
DRICH » ( via Jérémie ) sera
inée a la Poste, vendredi ‘er Mz
6 heures précises dusoir |
Port-au-Prince, 27 Avril 1908.
F. HERRMANN & Ce, — Agents. 4
~—‘Blectrotheragé
L’Application technique de "Els
un procédé rationnel au plus hast
ce surtout dans les affections wer
spécialement les Eudomeétrites, les
trites, Catarrhes, Hémorrhagies, 4
leurs, Erosions, Cellulites et Adher
ces, Fongosités, Salpingites, U¥é
suites de fausses couches ou dem
ches mal soignées, Déplaceme
Polypes, Fibromes, etc, 5 et dans §
affections gén‘to-Urinaires spéciola
Vhomme.
Ce procédé, a part son efficats
dans la cifre de ces affections, &
peu cotiteux : il préserve les M&
des dangers inhérents ( Chlorosrng
Ether et les suites facheuses #@
la mort aprés lV’opération chirergs
aux opérations chirurgicales F
quées faute de savoir mieux Port
disant guérir ces affections.
Docteur C. GAVE34
MEDECIN, CHIRURGIE, 4
ACCOUCHEOR ‘
Dipléméd de Université de He
( Etats-Unis )
Cabinet d’Electrothemns
51, RUE FEROU, &. 4
Port-au-Prince
Consultations et traltem†ag
De 8 heures a 114 neures 68!
De 2 heures & 5 hrs. a7 j
—_ id NE = ee ee ES ann
—— ———— oan
yMmosthéne Romulus
soe ateur-liquociste-in-
pistil! dustriel,
medai! ?
line te Saint Lois ( tats Unis
ad Amérique )
elients tant
agonce a Ses
Prince que dans,
aril a transfers 8a }
merce sis2 Ci-devant a
wartin, a
maison
pogt-au-Prince, le 25 Avril 1908.
‘ours de Commerce
j partir du commencement du mois
de Commerce sera
vert al'Iastitution St | ouis de Gonza-
Maiun cours
scours comprendra fotude de la
pographie, de la dactylogeaphie
machine a écrire ), du Commerce et
lacomptabilité proprement dite ;
ora fait par un professeur diplomeé
’Eecle Pigier.
a ae ene — eas
. 3 ang *
gue nationale d Hail
fonformément aux instructions de
leSecrétaire d’Etat des Finances
du Commesce, la Banque Nationale
Hailia ’honneur d’informer les in-
essés quils peuvent a4 partir de ce
tr, toucher & ses guichets, par an-
palion. le coupon No 16, échéance
et Juillet 14908, des titres roses et
us de la Dette Intérieure.
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.
*
**
17e Repartiton.
onformément aux instructions du
rétaire d’Etat des Finances, la Ban-
p Nationale d Haiti a Phonneur d’in-
mer les ifftéressés qu’ils peuvent,
partir de ce jour, se présenter a
: guichets pour toucher une dix-sep-
me repartition sur Jes emprunts sui-
eet du Gouvernemept d Huiti
:1o oO 1 SpAte + . 2
1008 nterets du ter Mars au
erunts du Couvernement d Haiti
1/2 ojo intéréts du ter Mars au
, contre recu et sur pré-
bons.
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908
* *
fo ae Répartition.
edt mement aux instructions du
Neue d Etat des Finances, la Ban-
Nation wale d@’Haiti a !honnear d’in-
‘8 intéressés qu’ils peuvent,
5 Cé jour, se présenter & ses
a pourtoucher une dtx-huitia-
pebertition Sur les emprunts sui-
ony au Gouvernement d’ Haiti
hin 1999 Utérets du ier Mai au
rantsdu Gouvernement d’Hutti
0: dW: alt
jain 400° intéréts du ler Mai au
» COntre regu et sur pré-
. €s bons.
Porteurs sont
fter un r
a Drése
, tition,
: | Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.
avisés qu'ils doi-
ecu pour chaque
léi CE rpasition Uni.
at Port--
les autres: lowali-
de:
Pavenus |
larac Répubicaine(Grand-
halle No 38, non loin de la ga-
ae Nord.
Maawtacture de Tabaes'
S.'T. L.
_ on eeains en pquets de 10 cigares |
1a Pebri des poussi¢res et Pureté “ne
reitie
. VENUUS COMME SUIT?
Format Nef 0 23cts. les 10 cigares
« « 2 0.30 « « 10 «
Svil en détail
Format Nei 0.05cts. pour 2 cigares
« « 2 0.03cts. par ;iéce
Pourles achztsen gros, les dé-
bitants obtiendront l’escompte
usuelle,.
Dépot :
PLACE GEFFRARD, Ne 138.
Cordonnerie Nouvelle
A. DBD. FEtVve.
143, GRAND ' RUE, 143
PORT-AU-P2RINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.
Chaussures de dames( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures po.r enfants confection-
nées avec dis Peaua de toules nuances
d’une sdsileetion et durée irrdéprocha-
bles, 4 das prix avantageux.
Cirages, pdtes et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
LA MAISON
J. CORDASCO
Infsrme le public et ses clients en
particulier, qu’elle a transféré son
Etablissement de cordonnerie, de la
rue du Magasin de l’Etat, an No 153 de
la Grand’Rue, presqu’en face de |’Ad-
ministration des Postes.
Comme par le passé, la Maison pro-
met a ses clients, ainsi qu’atous ceux
qui voudront Vhonorer de leur con-
fiance, les mémes soins et la méme
pooctualité qu’eliea toujours apportés
dans l’exécution des commaudes.
Port-au-Prince, 23 Mars 1908.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
es ee
La Manufacture a toujours en dé-
pét un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,-- de chaussures en .
tous gepres pour !
Hommes, Femmes, ENFANTS
Les commandes des commergants |
de l'intérieur pourront étre exécutées |
dans une seniaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23 |
PORT-AaU-PRINCR ( HAITI ) j
Ala Moétropoic
a A ines a ,
aqAR'] saqne
REME HNGHIR, ADOUCIR
BLANCHIR, ADOUGIR P)
4 \
1 ALR Ge
CRE 7 ST rm adoucit ’épiderme auquel ells
ae io a ! muniquant son délicieux par-
sans bismuth, invisible, adhé-
nes qui Veulent avoir un teint
LE mifpaueé oselan des principes
als
Pos tda a
, - il
est particuli¢rement recotamandé pour ta Toilette des enfants et pour les,
fae la Métropole
PrOdUS HYGIEMques pour 1a Toilette
POUORE VELOUTER ik
SAVON ta peau du visage ot des maine
a} J. SIMOM, 69, Faubourz S:-Martin, PARIS "= -¢¥Bcfucer les Emitations ws
S76 SINS SS NTN, ce)
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
fum. Elle conserve l’éclat et la fraicheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d'inscctes et les éruptions de la peau.
rente, impalpable, préparée
specialement pour les person-
iréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire delle,
la Favorite des Poudres de Toilette.
A hase de Créme Simon,
les pias scrupmaieus de hygiene
un certain degre
toutes les qualiiés bionfaisautes et préservatrices de la Grete Simon ;
dames dont la peau est délizate.
Agence Générale et Dépdét pour Haiti
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin ide? Etat, 93
a a RR TR
TNBERIE CONTINENTALE
NNERIE CONTINENTAL
; DE
mn
TA
“ wm
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE ViNGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé; Boutonné ei Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Dix gdes)
Recommandée 10 (Dix gdes.)
Recommandée 12 (deuze gdes)
6 six (gdes)
a a a a ee a tT TT
ee a earn artceemmeierie:
. " 2 | if 1
ALEXINE |
3, ae Bee S Sf 2
Etes-vous surmene, fatigue, « bouqueé » °
Ne vous saatez-vous plus d’énaergie, da volonté, de vigueur ??
Manquez-vous d’appélit 9???
Ce nouveau médicament préconisé par les sommités médicales du monde
enlier n’a jamais eu d’insucceés.
Le: maladies di Foie, le DiabSte, la Goitte, VE :zéna, le Rhumatisme. sont
guéris par son emploi.
Jamais d@’insucces ?
Se vend dans toutes les Pharmacies
« € a a
Verni et couleurs: « « «
POUR ENPAKTS:
ALTTVIA
ALEXINE |
1, Gee ee UNE ee
Dépdét Général :!Alb. DESMARQUETS
21. RUE Roux— PortT-avu-PRINCE
WINS DE BORDEAUX
St Estéphe ( du luxe), le Gallon 2 2. 2.
Champagne, par caisse ot en détail.
Chez G. Cordasco
GRAND'RUE, ( Qass:) 34
6.00
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A Phonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de ta
peovioce qu’ilvient dese transférer de
la Rue des Fronts-Forts, avec son mémne
stock de chaussures, «@ la Grand’ Ruc
au Ne 153 avec Vinscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les memes conditions ; c’est-a-
dire avec les 5 °/, d’escompte sur la
vente en gros ; sans oublier les meé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures a domicile.
wena ow wa ee
L’ARTISTE
F.STINES
Bien connu du vrand public, se met
4 la disposition de tous ceux qui vou-
dcaient conserver, en des portraits
artistiques d'une ressemblance partaie |
les traits de parents ou datnis af-
toe toune S.
M. bk. Srinks reproduit tes
les lua abimeés, les plus deétérivre
triomphant de Poeuvre de vastatrice
du temps auyuel il atrache avec
i
i
\
‘|
|
|
|
Ce
Joseph Nadal
PORT-AU-PRINCE
AGENT POUR ITAITI
DE
JOHN SIMMONSCOMPANY.
NEW YORK U. >. A.
FABROOCANET D& TUYAUX EN FER
EP ACCESSOTRES COMPLETS.
ETUDE
DE
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
5%, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: &'s A midi et 2" a 5
KOLA
KINGSTON
MACNISH’S « KOLA PURE »
MACNISH’S « IRON BREW »
En Vente
plus grand succes, la beauté et la a e hez Catinat Fouechard
ce des physionomies croyait
disparues @ jamais.
Adresse: Rue Pavée, en face la Phar-
macie Ewald.
qu'on
Ateliers
DE L’ECOLE
Des Sciences Appliquees
Ces ateliers sont aujourd’hui = suffi-
sammsnt outillés pour offrir leurs ser-
Vices au public.
lls acceptent des travaux de Forge,
Ajustage, Tour et Menuiserie.
perenne OS
LA
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui dunone fe meilleur pain.
Qui produit le pias de puin.
Qui dune le pain le plus blanc et
le plus léger,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapuiis Minn.
Era. CASTE RA. Représentani
Chapeaux !
Chapeaux ! !
Chapeaux ! ! !
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
La coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godts et pour toutes
les bourses.
Rue du Centre
——
ZEÂ¥. CULISTES!.
SF aes BLANCS, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
VERRES _ BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEX ¢S.
Assortiment comptetdes foyers
VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
lun et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques, concaves
el conveves.
Assortiment d@’axces complets.
Chez A. DEMATTEIS.
ee ooo
SS NY te a
A VENDRE
Bon vin de Bordeaux
chez Alexis Benoit
63, RUE BONNE FOI.
ee
BA ie Matis et Go.
32, Rue du Magasin del’ Ktat
M: aison fondée en 188k.
‘Bijouterie, Orfévreriu. Gravure
Vient de recevoir des carilcies de par:
-fumene pou ies gouts des plus dithes-
les. Les parfums exyurs ot rare. du -€
fb oaes
délicntesse pénétrante qu'vile ore
‘clients sout de véritables petites mer
vei!
Les derniéres marques jul charwent
te Tout Paris sont chez Matteis ;
Son Sourire, Floramye, Tréfotia, Idéab
Cyclamen, Vtvitz, etc.
La maison a toujours un grand a.-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, parfutmori« 3,
lunettes, montres or cf argent, pendu-
les ¢ guianties.
Spécial tds: begues frangaises on brat.
lants A partir de P. YOO, alitances Ur
| 18 K anuglaises ef franyaises sar con:
kes Service d’ argenterie compl:
|
Vow,
pour merks ges.
Tousles articles vendus pir ia wu-
son sont garantis. a
Achat de diamants, plerres preeleu
ses et vieille bijouterie & des pria aran-
tugeux. Dernier cri: Lusciios prune
Contre remise de Dewr duilers en
timbres-poste W’Hai'i, lu Madson Moat-
tis envoie franc de zurl suus aM Mi Vecum-
| mandé daus toute les villes de la Rep:
blique: Lunettes ou Lorgroans en nickel
inoxyJables, seo les prese: nT! ions der
Ducteurs ou ia ‘cuctiong das achufours
Chambres garnies
A Louer
S'adresser au Nv 3S,
nNiO0it.
rue dela Reéu-
aU,ius ituchosluue.t,
Vv tee
burrs.
‘
wv rene
Netti 38 te Na ES
OTE
RESTA’ URA NT
A
9 Lo iy
(ena a
soy mint says
ag ERE HPs MT
AM PROSUALR TIRAGE
‘} desOh: BONSSLOTSPANAMA BAY
ort “sy ae f -
Ris LATe see.c06
bee. g aa ay. oy ft
a x 3 nie Po Gd
ao he RaN DPN
ue eas LOIN, ber octe fu
ei fisestecer ds £ rane: &
YWaison F, BRUNE
105 GRAND RUE tos
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societs Ph;
plyve des mattres tailleurs de Pp
Vient de receveir un Grand choj;
tottes diaponase, “asimir al paca, chee
te, chevicte pour deuil, ete. Reco
de particuligrement a ‘88 clientdly
belle collection de coupes de
da gilets de fantaisie et de piqui
toute beauté.
Spécialitée de Costumes dey
ces.-— Coupes F ‘rangaise, Angladg
Américainc de ia derniére ertecti
La maison confectionne aussi deg
tuwe)9s militaires, habits b
doimials, cunigues, habits
és. Bic auto, da toue grador,
“A L'E LEGANCE
CORDONNERIE,
=. SE PrEe
42, Rue des Fronts-Forts.
CHAUSSURES EN DEPOT,POUR La}
Promptitude et soin aux com
des trptiel qu’en province.
Chuuxsures de Dame forme et
veil toujours tout ce quil y ade
nNOUuUVvVeAaAUX,
Formes uinéricaine et francaise
Messicurs ; élégantes et com
Pour les enfants le plusa [aise.
Travail solide exécutée ¢
des peaux de premiérema
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquide
Rédaction ‘du “ Matin’
‘Offre a seslecteurs les Trois Volum.
EDMOND DEMOLINS
Au prix de Libr&trie
Francs 3.50 ou P. 0.70 of.
A-t-on intérét
a s’emparer du Pouvoir
A quoi tientla supériorité
des Anglo-Saxons.—
L’Education Nouvelle .
[x VENTE A L’[MPRIMERIE DU
thra
- BELLEVUE
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau al’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son depot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les godts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’oOuvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
ovnel.
Installation moderne et confortable. Vue -~sur la mer. — Te
douce et réguliére. — Les Tramways desservent U' Hédtel- Bellevue toutes
PROPRIETE SPACIEUSE, SOUVRANT SUR DEUX RUES
Table d’Hote
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Me Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
' DINERS—LUNCHS.
Temple 7 ‘
PROMENADES — JARDINS
Salle de réccption. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
tous les jours, de midi a 2 heures,
ds 728 heures du soir
|
|