Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 24, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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woe -

wah BR

~ ABONNEMENTS :

a»mors Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER

Frais de poste en sus.





Pour tout cs qui concerne lA





QUO

Sea yee ees 23

DrrEcrevur:

Clément PMHagloire,



tio



dministra

nn

du Journal,

an

—!

oo

{epges}
i img,
a

ed

Ea dehors des préjugés sociaux |
ntre les travaux dits inférieurs, il
mtmentionner, aa nombre des cau-
s qui empéchent de faire de l’ar-
it, lincapacité méme de le gagner,
eoulant des obstacles d’une prépa-
lion-mauvaise, parfois nulle.

On se répéte quotidiennement dans
pire société que l’on peut compter.
p:Haitiens aisés et ani ont acanis'|
ie aisance par le travail et Veffort.
tsonnels, Je ne voudrais provoquer |
Ce sujet aucune statistique ; j’au-!
HS peur qu’elle révélat la vérité de’
site boutade.

Mais comme, néanmoins, lHaitien
yant quelque aisance, rara avis, —
Iste quelque peu, ne serait-ce que |
assagérement et en atiendant que le.
mds soit mangé aprés le revenu, |
bus allons supposer, eu mettant ‘es,
hoses au mieux et en restant autant |

'

|
t

conception du travail, il représente a
fendance 4 nous affranchir le pl

le plus vite possible. Alors méme que

nous avons, pour nous y encoutrager, |

la contrainte de la nécessité, notre
tempérament ne nous dispose pas a y
aller avec décision et Vespoir d’un
avenir meilleur.

Ov, Lorocu vg Se we porwr ity Ulopwotutvasg
favorabies vient se joindre un hasard
heureux, notre inaptitude 4 gagner
Vargent s’en trouve accrue d’autant
et notre sremiére idée est d°imaginer
queique entreprise qui, tout a la fois.

,puisse exempter de leffort et consti-

tuer ue source de revenus: on
achétera une ou plusieurs maisons
qui ne nous causeront d'autre
gue d’avoir a en toucher mensuelle-
ment les loyers ; ou bien on se por-
tera acquéreur de quelques litres pu-



ue possible dans la note honorable,
il doit cette bonn
t, Soit
Ministrateur fin
danier,

lest inutile, n’est-ce pas, de dire
fh cet homme aisé, qui n’a pas su,
rement que nous venons de le voir
bherquelque argent ; qui,
tees dexistence, n’a pas su s’en
¢dite g par lui-méme ; il est inutile
tion nes placé ala téte d’une con-
timata uvelle et meilleure et non
ne Par Vaiguillon de la nécessité,
hsvailler pas désormais se mettre a
Bax Gui Je signale ce résultat a
Scapital argumentent de 1l’absence
ae rem oen rester inactifs : il éta-
ton a oement que lorsque dé-
Mt, surven, tempérament d’un oi-
Ebresque ade d'un capital représen-
le 6ujours une prime de fu-
© &NCouragement.
vest un

we

ancier, ou directeur

?

















gue que jouent
dive Vhéritage échu
d Oisif, la dot, qui est une

entiellement francaise,
N générale, toute fortu-
as le fruit du travail per-

aco
~ Tui D’est ‘p

Cat hor
thors dedoute que, d’aprés notre



qu’il ait 6té ou ministre, ou:

dénué de|

‘Mouvement des répartitions d’intéreéts
ou d’amortissements.

i Il y a mieux: on se trouvera par-|

fois arrété par la crainte des incen-
'dies ou encore par des krachs com-
ime celui qui vient de frapper les ti-
‘tres consolidés, et alors, par un sen-
| iment de prévoyance aboutissant aux
résultats les plus contratres 4 cette
vertu, on mangera petit a petit le tré-

isor qu’on appréhende si fort de voir;
s’en aller et nous n’avons qu’a jeier|

les yeux autour de nous pour en dé-
couvcir mille exemples.

Ou encore, et si l’on peut s’imposer
la contrainte de ne pas toucher a ce
cher argent, ,
| emplois dépouvus de risque.

| Et alors of est le profit social ?

dans la recette, il faut compter une
| égale inaptitude dans la dépense.



Si Vargent est veuf d’emploi, on ne.

j\le dépensera pas, nous venons
ivoir, parce qu’on ne trouve
| Ses dispositions personelles

‘chances heureuses pour rec

psine |

blics qui ne donneront que Ihaureux |
e fortune au bud- ennui de suivre sur “les quotidiens le

PORT-AU-PRINCE ( Hairt)



nos yeux une peine dont nous avons,
us et| chan

1
'



ees ura,

REDACTION-ADMINISTRA TION
45, RUE RO

UX, 45- |



seen aS at BO a
cars a



7 ete a Sh as



[le capital. Si par hasard on Jui trou

et
Nal id cee acanee si

LE NUMERO 10 CENTIMES

Vendredi, 24 Avril 1908



A i ae el fe Ge ee

TIDIEN



Les abonnements partent du 17 et du r5 de chaque

mois et sont payables d’avance

Ce ee ee a a RR Re

s’adresser A Monsisur Arthur ISino

ive quelque emploi modesiemant ré-.
;mMunérateur. on Iésivera tout de mé-,
|me le plus possible dans la dépense.
/en se privant méme parfois du néces-.

| saire. On ménera une existence re-
pliée sur elle-méme,
ce dumélioration, a

& labri
et on mettrale comble a cette
d’actes de dépression soviale en pre-
nant des dispositions pour déverser

sur la téte de ses enfants. au lieu
d’une éducatiou virile et saine, le cal-
$220 UV UtS PorirLos artuat Hs wutve

faites.

Si le lecteur 47’a pas pardu de vue
les quatre sortes de ;
avons fait défiler devant ses yeux, il
doit pouvoir discerner leyuel, de ces
quatre types, est le plus utile a Pavan-
cement des sociétés.

lement dépenser de Vargent.

Ge n’est pas davantage celui qui,
ala facon du jaif, sult seulement ga-
ener de Vargent.

Ce n’est pas enfin celui qui nea sait
| pas gagner de l’argent ni le-dépenser.

C’est incontestablement et seule-
ment celui qui, 4 la facgon du gentil-



homme anglo-saxon, du gentleman,
‘sait gagner T'argent par ses efforts,
par son travail, jamais en parasite ni
en sucezr, el qui, tout aussi bien, sait
le dépenser pour un but util>, profi-



on le laissera Id faute;nos miaitres ;

| Comme corollaire A cette inaptilude

table, tantét pour Vamélioration de
son confortabis ou de sa situation per-
jsoonelle, tantét dans te seulint rét du
bien public. ~

« Aimer largent pour lui-méme est
un vice bas et répugnant, dit un de
VYaimer pour leffort
iqu’il éxige et pour le bien qu’il per-
| tet de faire est la source des plus hau-
‘tes et des plus fécondes vertus. »

! Et je dédie cette prescription finale

.d’éducation .

el
dans linté-

gens que nous:
icle évolutif, que nous
ila vie professionnellement

sans aucune:
des |
itisques inhérents 4 toute entreprise, -
série.



dans Puniteé
‘sOuplit, se discipline, en



|

|

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

Sa 1a eee sarees - -



E, 45, Rue

Roux cu Bonne-Fci.



EVOLUTION
M ENTA LITE

I

Dans la mulliplicité souvent regretta-
bie des doctrines et des théories, celle
de VPévolution, développée par Herbert
Spencer, reste une des plus heureuses
GQAcRPONs day wit were “creat l=
ce, interpréte avec un rare bonheur de
vérité, la marche réguliére de la_ vie,
i travers la continuelle série des espé-
ces ef des genres. C’est en effet, un cy-
parcourons, ou
distribuée,
demande a mesure que nous montons

‘des organismes de plus en plus compli-
. - ‘qués, Mais cette const: gressi
Ce n’est certes pas celui qui, a la) Ves c constante progression

agon du gentilhie 2 latin, Sait seu-,
fagon du gentilhomme latin, s ‘bonds ; on

fait ni par soubresauts ni par
dirait volontiers qa’il n’a
Paillu a la force initiale, que d’augustes
retouch?s pour parfaire son ceuvre
dune matiére qui s’as-
vue de ces
transformations successives. Aux deux
bouts de cette immense échelle, c’est
encore cette méme matiére, qui, d’un
coté nous frappe par sa grandiose sim-
plicité ; de luutre nous énerve par sa
diconcertante complexité. Pourtant il
s’en dégage une harmonie qui apporte
une sublime quiétude au chercheur,
voulant soulever le voile, de la
mystérieuse nature. Harmonie quise tra-
duit alors par fe cri de foi, ou plutot
d’enthousiasme de KépLer qui, aprés
dix-sept années d’un travail lui permet-
tant de préciser certaines grandes lois
de la nature, invoque et salue, en upe
fervente priére le Maitre des cr éatures.
Aussi le dévordre apparent du monde,
dont on parle parfois est le fruit d’une
Observation maladive ou simplement
igaorante. Il n’éclate nulle part. L’évo-
lution qui est, en somme, fa loi de fa

He Se

lous ceux qui s’occupent chez nous/|matiére en travail, apparait méme dans

Punité de létre. Prenez Phomme, cette
cellule quise diversifie toujours,.en

« Faire des hommes aptes 4a la fois} vue de nouvelles fonctions ! Parcourez
de lea gagner de l’argent par le travail!
pas dans ‘a le dépenser largement
assez de/rét public doit étre le but le plus éle-|rante ; vous découvrez sans peine cette
onstituer! vé de I’éducation et de I’é lucateur ! »/ merveilleuse loi

son domuine, dela banale cellule de
revétement cutané au Neurule de Du-

de la sélection des



étres. Sans doute, dés Vabord, dor-
maient dans l’embryon, les germes qui,
plus tard, en se réveillant, vont consti-
tuer les appareils si délicats du Toul
humains. Mais que demande l’étre, une
fois formé, 4 la nature qui l’entoure?
Et que recoit-il de celle nature ? De la
matiére morte ; cur cette force de vie
dont le mécanisme fait le désespoir
de nos recherches, il ne la trouve qu’en
lui-méme. C’est dans cet intime labo-
ratoire de son économie, uniquement
pour les besoins de son maintien, de
son accroissement, qu'il fait appel a la
nature extérieure, infusant la vie, par
degré 4 ce qu'elle tui offre, ennoblis
sant la mature brute, pour la faire con-
courir a ces fins.

Le voila maintenant ce microcosme,
comme on dit, opérant jour et nuit sa
propre perfection physique. Une armée
de eellules, travailleuses infatiyables,
accomplissent la noble besogne, avec
une précision que rien ne charge,
tout le temps qu’ane force étrangére,
ne vient point rompre le bel ¢qnillibre
de leur puissant travieil.

Ah! si Phomme pouvali toujours
s’isoler de ce qui Ventoure, examiner
sim pleraent sa nature physique, il com-
prendrait la noblesse de ses fins et dé-
roulerait sa vie, dans une htrmonie
grandiose et sublime. S:ui doud dune
action consciente dans le monde, il lui
vient par sureroit, le devoir de cher-
cher 4 pénétrer les secrets de [a natu-
re, a découvrir les lois qui president
a son ordonnance.

A coup str, tout homme ne saurail
avoir, cette haute idée de lu vie et trou-
ver dans la nature méme celte sévere
l-con d’une morale agissante. Mais
dans toute communauté, il s’établit a
la longue et par sélection, un grou-
ast dé’ “penser ef d’agir pour le reste.
En lui, évoluent et se concentrent les
forces directrices de cetle communau-
té et Cest peut-dtre décheoir de sa si-
tuation de groupe dirigeaut, si, sugges-
tionné par des motifs quelconques, il









LESCANDALE

laisse s’assoupiv et disparaitre les ten-
dances évolutives indivi-luelles.
cependant

|
|

Nous ne comptons pas et
nous éterniser dans l'étude de ’évolu- UHOTEL DE FRANCE
tion appliqnée a la nature physique. af
Notre but était de faire remarquer - .
senlement! dans Je Des informitions regues dhier annon-

qwelle Wait ps
domaine des sentiments
reégervant-a la nature physique, le
tal transformisme de DAWIN, qui veul
jronijacment que Phomme soit un pro-
duit du sine.

Les facult's cognitives dz homme,
suivent une vigourense classification

onplaisir s'est dérobe

et des idves 3 cent que M. Duroc M t de
refugié A St-

bru | Paction de la justice, s'étant
Thomas.

C’est de nuit, parait-il, qae M. Monpiai-
sir s'est embargue, en passant par Bizoton.
Il souffrait encore des blessures qu'il avait
recues au cours du scandale qui éclata le
mois derniert 4 PHotel de France.

|
|
|
|

en raison de leur importance respectli- ‘ sie d
“ 5 3 s pensons que le réle de
ac ‘a sens est a la b3- Néanmoins nous penson: 2

ve. Si laco fuse sensation é loit pas. s'arréter I. la loi

'étre | la Justice ne

$ ; - contact conscient de ce t i
Fee teen oo to. monde extérieur ; dé-| ayant indique la procedure 4 suivre en pa-
A 1a, : i « | reil cas.
a la perception sort du domaine de la c 4 a Ly
Sensibilité P propre ; puisqu’elle est un L’instruction doit se poursuivre afin
t : que cette affaire soit définitivement tiree









jugement de iP srencs entre NT au clair. Nous le souhaitons pour lhon-
sations. A mesure done quon grav’, os oe i uitienne

cette échelle denos ébats de consciences neur de fa justice haimenne, |
sensibles, intellectifs et moraux, Eg Se
facultés prennent une importance plus | ROTR. 1 ERY
capitale, journt un réle plus remarqua- i | AS DIY RRS
ble dans la vie individuelle et ont Me- 3

me une influence décisive sur la socle- ——

l ts, Cependant. de VYenfance a Paze mur, RENSEIG WEMENTS

toules en

elles ne se développent pas ;
t d'action.

une spontanéilé de force e
Les plus utiles méme ne sont pas celles |
qui nous viennent les premiéres et bien |
souvent, l’une d’entre-elles, se dévelop-
pe presque aux dépens de toutes les
autres, rompant ainsi, Véquilibre Ss! Sa-
lutaire du cerveau.

Si vest Pimuyination, cette mémoire

METHOROLOGIQUES



Cibservatoire
DU
SEMENALRKE COLLEGE St~MARTIAL

Jeupt 23° AvRIL

Barométre 4 midi 763 2/™

créatrice, qui prenl le pas ou les ow Loa

jtres fucultés, s acc ant dans minimum 22°,2
mesure. vraiment exorsive, oh ! alors, Température) maximum 31,3
. e naste glas . e

est tne wéritae malate’ poor F82| Mayenne dine dela température 25%2
Wane mélancoligne, et continuelle réve- |, Ciel covers (ONS De Ieee gy te ue

nerie des hommes et des choses. Heu-| tan, ESE l’aprés-midi.
reux, si avec l’age, la plus noire misan- A 4h. 30. fort grain ; entre 6h 7 h.
thropie, ne vient point ‘assombrir ses petite pluie.fine. Toral : 10,3™/*.
derniers jours. Le barométre s’est peu relev® dans la
; soirée et a baissé beaucoup pendant la
DJ. C. DORSAINVIL.







De la Recette
et de la Dépense

~—— ae

_ Le chef du service du Contentieax, Mr
Overt, ayant eu hier, a vérifier un regu,
pour retenues judiciaires que lui montrait
M. Théophile Bréa, chargé d’enregistrer

DIRECTION G*"° DE LARECETTE ET DE LAD

Recu de ta Recette et de la Depense fa Somme DE om

pour tetenue judiciaite pratiguée en

Pout

webennes 20k Se neerreee e

see fete een ee - daesees serbesesaereroses

Port ~au~

( Fac-similé du recu qui a été

Félicitons le Directeur de la Recette,
intégre Jn-Charles Pressoir, le chef du
Contentieux ainsi que M. Bréa qui arrété-
fent & temps les exploits de ce Luczar,
tu jeune homme de 27 ans, qui promet-

OPrince, le cece cco ccsvnaes pstitune ee

contrefait ).

nuit.
a Fermeture de la malle
lesrecus de ce genre, s’apergut que la piéce

Les dépéches pour St-Marc, New-York et
?
était fausse.

urope par le steamer « Prins Willem ILs
Les signatures du Directeur de la Re-

seront fermées demain 25 courant, 4 3 heu-
I cette et du chefdu Contentieux étaient con- res précises du soir 5_ . ;

trefaites ; le N° d’ordre qui, comme on le ~—- Celles pour Petit-Goave, Miragoane,
verra dans le fac-similé ci-dessous, est 4 Jamaique, Inague, Wew- York et l'Europe
gauche, se trouvait 4 droite. M. Overt se | Par le steamer « Sarnia » seront fermées
Init A attendre le voleur qui revint dans | © SOlt i 3 heures précises.

Paprés-midi. C’était un nommé Jules Luc Arrivage

Luczar qui présenta a la caisse un recu de Ce matin est entré le steamer « Sarnia »
Trente et une gourdes. On mit la main alors | venant de New-York avec un seul passa-
sur Paudacieux filou qui est actuellement | ger : Mr Norgués.

aux ordres de la justice. Ce steamer faissera ce soir pour Petit-
PENSE Goave, Miragoane, Jamaique et New-York.
Â¥ Ds

Avis Important

Il aété perdu dans la nuit du 16 au 17
Avrilcourantla superde truie appartenant au
G* JoannisMERISIER et qui a eu la médaille
afl Exposition Communale du ter Mai 1907.
a pees one ne. récompense de Cinguajite, gourdes est
ma faveut sut tes appointements de | promise-a qui la tera retrouver. Bees

Sénat
Séance du Jeudi 23 Avril

A la séance d’hier, aprés lecture de la
correspondance et sanction du dernier pro-
cés-verbal, le Président du Grand Corps
proclame les membres des divers Comités
et Commission.

| GRRE,

A oR

tait beancoup dans la triste carri¢re ou il Priére d’aviser l’administra-
trouvait bon de mettre son intelligence dé- | tion de la moindre irrégularité
voyée. “cil d i dans ls service du«MATIN»

I y a, parait-il d'autres complices que Ja | alin qu’il y soit de suite r “
police recherche activement. dié & remeé

é du service,

Le Charg







sion

—






Nouvelles Eira
Derniére sD épéched

MELBOURNE 20.— Ce matin uoe-a
s’est produite entre deux na
Braybroog. — Junction, a pen a a
de cette ville. ef os
Les wagons furent broyés bt brite:
personnes turent tuées et 40 furens:
ou moins gravement blessées,
_ New-York.-- Qa fajr.dgs
pour la mise en libeaté dé Harry }
l'assassin de Stanford White:
rdéme est oppose a cette mise
WASHINOTON 20.— Un nouveag ed
d’arbitrage a été signé entre i fi
et | Espagne.
Rome. - Le gouvernement Ture a dg
né satisfaction au Gouvernement July
au sujet des demandes de ce’ dernier
tif A Pétablissement dz bureaix de ned
italien. !
L’incident est considéré comme ten
n¢é et lescadre ‘italicnne qui se prépang
partic pour Smyrne a regu [ordre ded
ter dans !es eaux italiennes.
Ci caco 21. — A cause dp | campy
entreprise tant par le Gouvernement i
ral comme celui de état ]'Tllinois ca
les arnachistes, les tribunaux oat retid§
cartes de naturalisotion 4 154 individusg
qui il ya des doutes. | ]
New-York 21.-- Le Consul génénlf
Guatémala dans cette ville, a regu ong
gramme de la Capitale lui i
le Président Cabrera.vien
un attentat, au moment il
lais.
Le ‘Président eut un doi
Cansens zo -€ vid Cus
toutes les compagnies de mavigatios'@
suspendu l’escale de la Guayra A caused]
ne épidémie qui régne dans cettte vile]
qu’on croit étre la peste bubonique. 4
WASHINGTON 20. — Le gouvernes
américain a été avisé officiellement aa
pidémie se propage dans d’autres ville
Venezuela. ;
Caracas 19 ( vid Curacab ) .— Lei
sident Castro a publié un décret feral
le port de la Guayra pour 15 jours 9
ce que le comité d’Hygiéne informe #
Vépidémie qui sévit dans ce port. | q
Les importations et les exportation:
font par Porto Cabello. 4

4























q

Cie des Pompiers Libr


















Cours d’instructios

Noms des Pompiers g
présenter d la Station
semaine du 27 au ter M

H. Pierre. jllery

ui deo
trale
ai

Louis, conse
lar Per, Benoit -Michaad, Ré
andre, Horacius Placide, Jo®
blette, Salomon Paul, jose
sous-officiers ;;Mourion HYPE old
Fils Aimé, Montas Civil, Léop¢

re, Charles Roy. Ele Edmon

beau Joseph, Eugéne Pioux, c
nuel Salgado, Charles Innocea
rian André, Joseph Ciéophat, |
cois St-Sumé, ‘Ihermonfils Je

Léonce Placide, Perduel '
ry Riché, Duval Davallie 08,

Port-au-Prince, 24 Avril 1
Le Commandant,

Louis:











SF
a



; smostheéene Romulus

Manulacture de. Tabacs





pistillateur-lid uoriste-in-
; dustriel,
sams ef medaiilé a IE cposition Uni S 7 L
reerselle le Saint Louis ( F'ats- Unis | e a s

3 d’ Amérique ) t: ; oe .

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taco que dans tes autres locali- | ie vs poussieres ef Purete pur
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Port-au-Prince,

Panamas !...

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le 25 Avril 1908.



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Apattir du commencement du mois
»Maiun cours de Commerce sera
art alInstitution St | onis de Gonza-
Ne.

Cecours comprendra Pélude de fa
éoographie, de la dactyiographie
machine a écrira ), du Commerce et
placomptabilité proprement dite ,;
sera fait par un professeur diplomé
p 'Eczle Pigier.

Sadresser au No 38, rue de la Réu- |
nion.



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Me Charles Miilery

NOTAIRE PUBLIC
53, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: 8's A midi et 2's a 5:

SA Se TE a me me

LA MAISON

J. CORDASCO

Infsrme le public et ses clients en
particulier, qu’elle a transféré son
Etablissement de cordonnerie, de la
rue du Magasin de I’Etat, au Ne 153 de
la Grand’ Rue, presqu’en face de l’Ad-
ministration des Postes.

tomme par le passé, la Maison pro- |
inet 4 ses clients, ainsi qu’atous ceux |
qai voudront Vhonorer de leur con- |
fiance, les mé:nes soins et la méme |
ponctualité qu’ellea toujours apportés
dans l’exécution dcs commandes.

Port-au-Prince, 23 Mars 1908.

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mee

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t6 au traitement des maladies, est
Procédé rationnel au plus haut de-
¢ dela Science moderne, et effica-
surtout dans les affections utdérines,
ecialement 'es Endométrites,les Mé-
es, Catarrhes, Héimorrhagies, Dou-
rs, Erosions, Cellulites et Adhéren-
ri? Fongosités, Salpingites, Ovarites,
es de fausses couches ou de cou-
i mal . solgnées, Déplacements,
Ypes, Fibromes, ete, ; et dans les
lions génito-Urinaires spéciales de
Came.
ms la cane’ ae part son elleactte
M cotiteux : | és rec rons, .s
dancer. préserve les malades
Gers inhérents ( Chloroforme,
ae les Suites facheuses si non
apres Popération chirurgicale )
fations chirurgicales prati-
‘ote de savoir mieux pour soit-
~ Suérir ces affections.

Bocteur C. GAVEAU

BEDECIN, CHIRURGIEN,
Polis le "Univer i, Harvard
“Cabinet a’Blectrevhérapie
St, RUE FEROU, 51.

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de Vintérieur pourront étre exécutess |

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93, rne des Fronte-Forts, 23

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Solo: 1/2 0/o intéréts du fer Mai au
30 juin 1908, contre regu et sur pre-
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vent préscnter un recu pour chague
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Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.

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ticipation. le coupon No 16, échéance

bleus de ta°Dette Intérieure ©
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.

* #
17e Repartiton.

Conformément aux instrections du
Secrétaire d’Etat des Finances, le Ban-
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du Journal,

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ed

Ea dehors des préjugés sociaux |
ntre les travaux dits inférieurs, il
mtmentionner, aa nombre des cau-
s qui empéchent de faire de l’ar-
it, lincapacité méme de le gagner,
eoulant des obstacles d’une prépa-
lion-mauvaise, parfois nulle.

On se répéte quotidiennement dans
pire société que l’on peut compter.
p:Haitiens aisés et ani ont acanis'|
ie aisance par le travail et Veffort.
tsonnels, Je ne voudrais provoquer |
Ce sujet aucune statistique ; j’au-!
HS peur qu’elle révélat la vérité de’
site boutade.

Mais comme, néanmoins, lHaitien
yant quelque aisance, rara avis, —
Iste quelque peu, ne serait-ce que |
assagérement et en atiendant que le.
mds soit mangé aprés le revenu, |
bus allons supposer, eu mettant ‘es,
hoses au mieux et en restant autant |

'

|
t

conception du travail, il représente a
fendance 4 nous affranchir le pl

le plus vite possible. Alors méme que

nous avons, pour nous y encoutrager, |

la contrainte de la nécessité, notre
tempérament ne nous dispose pas a y
aller avec décision et Vespoir d’un
avenir meilleur.

Ov, Lorocu vg Se we porwr ity Ulopwotutvasg
favorabies vient se joindre un hasard
heureux, notre inaptitude 4 gagner
Vargent s’en trouve accrue d’autant
et notre sremiére idée est d°imaginer
queique entreprise qui, tout a la fois.

,puisse exempter de leffort et consti-

tuer ue source de revenus: on
achétera une ou plusieurs maisons
qui ne nous causeront d'autre
gue d’avoir a en toucher mensuelle-
ment les loyers ; ou bien on se por-
tera acquéreur de quelques litres pu-



ue possible dans la note honorable,
il doit cette bonn
t, Soit
Ministrateur fin
danier,

lest inutile, n’est-ce pas, de dire
fh cet homme aisé, qui n’a pas su,
rement que nous venons de le voir
bherquelque argent ; qui,
tees dexistence, n’a pas su s’en
¢dite g par lui-méme ; il est inutile
tion nes placé ala téte d’une con-
timata uvelle et meilleure et non
ne Par Vaiguillon de la nécessité,
hsvailler pas désormais se mettre a
Bax Gui Je signale ce résultat a
Scapital argumentent de 1l’absence
ae rem oen rester inactifs : il éta-
ton a oement que lorsque dé-
Mt, surven, tempérament d’un oi-
Ebresque ade d'un capital représen-
le 6ujours une prime de fu-
© &NCouragement.
vest un

we

ancier, ou directeur

?

















gue que jouent
dive Vhéritage échu
d Oisif, la dot, qui est une

entiellement francaise,
N générale, toute fortu-
as le fruit du travail per-

aco
~ Tui D’est ‘p

Cat hor
thors dedoute que, d’aprés notre



qu’il ait 6té ou ministre, ou:

dénué de|

‘Mouvement des répartitions d’intéreéts
ou d’amortissements.

i Il y a mieux: on se trouvera par-|

fois arrété par la crainte des incen-
'dies ou encore par des krachs com-
ime celui qui vient de frapper les ti-
‘tres consolidés, et alors, par un sen-
| iment de prévoyance aboutissant aux
résultats les plus contratres 4 cette
vertu, on mangera petit a petit le tré-

isor qu’on appréhende si fort de voir;
s’en aller et nous n’avons qu’a jeier|

les yeux autour de nous pour en dé-
couvcir mille exemples.

Ou encore, et si l’on peut s’imposer
la contrainte de ne pas toucher a ce
cher argent, ,
| emplois dépouvus de risque.

| Et alors of est le profit social ?

dans la recette, il faut compter une
| égale inaptitude dans la dépense.



Si Vargent est veuf d’emploi, on ne.

j\le dépensera pas, nous venons
ivoir, parce qu’on ne trouve
| Ses dispositions personelles

‘chances heureuses pour rec

psine |

blics qui ne donneront que Ihaureux |
e fortune au bud- ennui de suivre sur “les quotidiens le

PORT-AU-PRINCE ( Hairt)



nos yeux une peine dont nous avons,
us et| chan

1
'



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[le capital. Si par hasard on Jui trou

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LE NUMERO 10 CENTIMES

Vendredi, 24 Avril 1908



A i ae el fe Ge ee

TIDIEN



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mois et sont payables d’avance

Ce ee ee a a RR Re

s’adresser A Monsisur Arthur ISino

ive quelque emploi modesiemant ré-.
;mMunérateur. on Iésivera tout de mé-,
|me le plus possible dans la dépense.
/en se privant méme parfois du néces-.

| saire. On ménera une existence re-
pliée sur elle-méme,
ce dumélioration, a

& labri
et on mettrale comble a cette
d’actes de dépression soviale en pre-
nant des dispositions pour déverser

sur la téte de ses enfants. au lieu
d’une éducatiou virile et saine, le cal-
$220 UV UtS PorirLos artuat Hs wutve

faites.

Si le lecteur 47’a pas pardu de vue
les quatre sortes de ;
avons fait défiler devant ses yeux, il
doit pouvoir discerner leyuel, de ces
quatre types, est le plus utile a Pavan-
cement des sociétés.

lement dépenser de Vargent.

Ge n’est pas davantage celui qui,
ala facon du jaif, sult seulement ga-
ener de Vargent.

Ce n’est pas enfin celui qui nea sait
| pas gagner de l’argent ni le-dépenser.

C’est incontestablement et seule-
ment celui qui, 4 la facgon du gentil-



homme anglo-saxon, du gentleman,
‘sait gagner T'argent par ses efforts,
par son travail, jamais en parasite ni
en sucezr, el qui, tout aussi bien, sait
le dépenser pour un but util>, profi-



on le laissera Id faute;nos miaitres ;

| Comme corollaire A cette inaptilude

table, tantét pour Vamélioration de
son confortabis ou de sa situation per-
jsoonelle, tantét dans te seulint rét du
bien public. ~

« Aimer largent pour lui-méme est
un vice bas et répugnant, dit un de
VYaimer pour leffort
iqu’il éxige et pour le bien qu’il per-
| tet de faire est la source des plus hau-
‘tes et des plus fécondes vertus. »

! Et je dédie cette prescription finale

.d’éducation .

el
dans linté-

gens que nous:
icle évolutif, que nous
ila vie professionnellement

sans aucune:
des |
itisques inhérents 4 toute entreprise, -
série.



dans Puniteé
‘sOuplit, se discipline, en



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EVOLUTION
M ENTA LITE

I

Dans la mulliplicité souvent regretta-
bie des doctrines et des théories, celle
de VPévolution, développée par Herbert
Spencer, reste une des plus heureuses
GQAcRPONs day wit were “creat l=
ce, interpréte avec un rare bonheur de
vérité, la marche réguliére de la_ vie,
i travers la continuelle série des espé-
ces ef des genres. C’est en effet, un cy-
parcourons, ou
distribuée,
demande a mesure que nous montons

‘des organismes de plus en plus compli-
. - ‘qués, Mais cette const: gressi
Ce n’est certes pas celui qui, a la) Ves c constante progression

agon du gentilhie 2 latin, Sait seu-,
fagon du gentilhomme latin, s ‘bonds ; on

fait ni par soubresauts ni par
dirait volontiers qa’il n’a
Paillu a la force initiale, que d’augustes
retouch?s pour parfaire son ceuvre
dune matiére qui s’as-
vue de ces
transformations successives. Aux deux
bouts de cette immense échelle, c’est
encore cette méme matiére, qui, d’un
coté nous frappe par sa grandiose sim-
plicité ; de luutre nous énerve par sa
diconcertante complexité. Pourtant il
s’en dégage une harmonie qui apporte
une sublime quiétude au chercheur,
voulant soulever le voile, de la
mystérieuse nature. Harmonie quise tra-
duit alors par fe cri de foi, ou plutot
d’enthousiasme de KépLer qui, aprés
dix-sept années d’un travail lui permet-
tant de préciser certaines grandes lois
de la nature, invoque et salue, en upe
fervente priére le Maitre des cr éatures.
Aussi le dévordre apparent du monde,
dont on parle parfois est le fruit d’une
Observation maladive ou simplement
igaorante. Il n’éclate nulle part. L’évo-
lution qui est, en somme, fa loi de fa

He Se

lous ceux qui s’occupent chez nous/|matiére en travail, apparait méme dans

Punité de létre. Prenez Phomme, cette
cellule quise diversifie toujours,.en

« Faire des hommes aptes 4a la fois} vue de nouvelles fonctions ! Parcourez
de lea gagner de l’argent par le travail!
pas dans ‘a le dépenser largement
assez de/rét public doit étre le but le plus éle-|rante ; vous découvrez sans peine cette
onstituer! vé de I’éducation et de I’é lucateur ! »/ merveilleuse loi

son domuine, dela banale cellule de
revétement cutané au Neurule de Du-

de la sélection des
étres. Sans doute, dés Vabord, dor-
maient dans l’embryon, les germes qui,
plus tard, en se réveillant, vont consti-
tuer les appareils si délicats du Toul
humains. Mais que demande l’étre, une
fois formé, 4 la nature qui l’entoure?
Et que recoit-il de celle nature ? De la
matiére morte ; cur cette force de vie
dont le mécanisme fait le désespoir
de nos recherches, il ne la trouve qu’en
lui-méme. C’est dans cet intime labo-
ratoire de son économie, uniquement
pour les besoins de son maintien, de
son accroissement, qu'il fait appel a la
nature extérieure, infusant la vie, par
degré 4 ce qu'elle tui offre, ennoblis
sant la mature brute, pour la faire con-
courir a ces fins.

Le voila maintenant ce microcosme,
comme on dit, opérant jour et nuit sa
propre perfection physique. Une armée
de eellules, travailleuses infatiyables,
accomplissent la noble besogne, avec
une précision que rien ne charge,
tout le temps qu’ane force étrangére,
ne vient point rompre le bel ¢qnillibre
de leur puissant travieil.

Ah! si Phomme pouvali toujours
s’isoler de ce qui Ventoure, examiner
sim pleraent sa nature physique, il com-
prendrait la noblesse de ses fins et dé-
roulerait sa vie, dans une htrmonie
grandiose et sublime. S:ui doud dune
action consciente dans le monde, il lui
vient par sureroit, le devoir de cher-
cher 4 pénétrer les secrets de [a natu-
re, a découvrir les lois qui president
a son ordonnance.

A coup str, tout homme ne saurail
avoir, cette haute idée de lu vie et trou-
ver dans la nature méme celte sévere
l-con d’une morale agissante. Mais
dans toute communauté, il s’établit a
la longue et par sélection, un grou-
ast dé’ “penser ef d’agir pour le reste.
En lui, évoluent et se concentrent les
forces directrices de cetle communau-
té et Cest peut-dtre décheoir de sa si-
tuation de groupe dirigeaut, si, sugges-
tionné par des motifs quelconques, il









LESCANDALE

laisse s’assoupiv et disparaitre les ten-
dances évolutives indivi-luelles.
cependant

|
|

Nous ne comptons pas et
nous éterniser dans l'étude de ’évolu- UHOTEL DE FRANCE
tion appliqnée a la nature physique. af
Notre but était de faire remarquer - .
senlement! dans Je Des informitions regues dhier annon-

qwelle Wait ps
domaine des sentiments
reégervant-a la nature physique, le
tal transformisme de DAWIN, qui veul
jronijacment que Phomme soit un pro-
duit du sine.

Les facult's cognitives dz homme,
suivent une vigourense classification

onplaisir s'est dérobe

et des idves 3 cent que M. Duroc M t de
refugié A St-

bru | Paction de la justice, s'étant
Thomas.

C’est de nuit, parait-il, qae M. Monpiai-
sir s'est embargue, en passant par Bizoton.
Il souffrait encore des blessures qu'il avait
recues au cours du scandale qui éclata le
mois derniert 4 PHotel de France.

|
|
|
|

en raison de leur importance respectli- ‘ sie d
“ 5 3 s pensons que le réle de
ac ‘a sens est a la b3- Néanmoins nous penson: 2

ve. Si laco fuse sensation é loit pas. s'arréter I. la loi

'étre | la Justice ne

$ ; - contact conscient de ce t i
Fee teen oo to. monde extérieur ; dé-| ayant indique la procedure 4 suivre en pa-
A 1a, : i « | reil cas.
a la perception sort du domaine de la c 4 a Ly
Sensibilité P propre ; puisqu’elle est un L’instruction doit se poursuivre afin
t : que cette affaire soit définitivement tiree









jugement de iP srencs entre NT au clair. Nous le souhaitons pour lhon-
sations. A mesure done quon grav’, os oe i uitienne

cette échelle denos ébats de consciences neur de fa justice haimenne, |
sensibles, intellectifs et moraux, Eg Se
facultés prennent une importance plus | ROTR. 1 ERY
capitale, journt un réle plus remarqua- i | AS DIY RRS
ble dans la vie individuelle et ont Me- 3

me une influence décisive sur la socle- ——

l ts, Cependant. de VYenfance a Paze mur, RENSEIG WEMENTS

toules en

elles ne se développent pas ;
t d'action.

une spontanéilé de force e
Les plus utiles méme ne sont pas celles |
qui nous viennent les premiéres et bien |
souvent, l’une d’entre-elles, se dévelop-
pe presque aux dépens de toutes les
autres, rompant ainsi, Véquilibre Ss! Sa-
lutaire du cerveau.

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nerie des hommes et des choses. Heu-| tan, ESE l’aprés-midi.
reux, si avec l’age, la plus noire misan- A 4h. 30. fort grain ; entre 6h 7 h.
thropie, ne vient point ‘assombrir ses petite pluie.fine. Toral : 10,3™/*.
derniers jours. Le barométre s’est peu relev® dans la
; soirée et a baissé beaucoup pendant la
DJ. C. DORSAINVIL.







De la Recette
et de la Dépense

~—— ae

_ Le chef du service du Contentieax, Mr
Overt, ayant eu hier, a vérifier un regu,
pour retenues judiciaires que lui montrait
M. Théophile Bréa, chargé d’enregistrer

DIRECTION G*"° DE LARECETTE ET DE LAD

Recu de ta Recette et de la Depense fa Somme DE om

pour tetenue judiciaite pratiguée en

Pout

webennes 20k Se neerreee e

see fete een ee - daesees serbesesaereroses

Port ~au~

( Fac-similé du recu qui a été

Félicitons le Directeur de la Recette,
intégre Jn-Charles Pressoir, le chef du
Contentieux ainsi que M. Bréa qui arrété-
fent & temps les exploits de ce Luczar,
tu jeune homme de 27 ans, qui promet-

OPrince, le cece cco ccsvnaes pstitune ee

contrefait ).

nuit.
a Fermeture de la malle
lesrecus de ce genre, s’apergut que la piéce

Les dépéches pour St-Marc, New-York et
?
était fausse.

urope par le steamer « Prins Willem ILs
Les signatures du Directeur de la Re-

seront fermées demain 25 courant, 4 3 heu-
I cette et du chefdu Contentieux étaient con- res précises du soir 5_ . ;

trefaites ; le N° d’ordre qui, comme on le ~—- Celles pour Petit-Goave, Miragoane,
verra dans le fac-similé ci-dessous, est 4 Jamaique, Inague, Wew- York et l'Europe
gauche, se trouvait 4 droite. M. Overt se | Par le steamer « Sarnia » seront fermées
Init A attendre le voleur qui revint dans | © SOlt i 3 heures précises.

Paprés-midi. C’était un nommé Jules Luc Arrivage

Luczar qui présenta a la caisse un recu de Ce matin est entré le steamer « Sarnia »
Trente et une gourdes. On mit la main alors | venant de New-York avec un seul passa-
sur Paudacieux filou qui est actuellement | ger : Mr Norgués.

aux ordres de la justice. Ce steamer faissera ce soir pour Petit-
PENSE Goave, Miragoane, Jamaique et New-York.
Â¥ Ds

Avis Important

Il aété perdu dans la nuit du 16 au 17
Avrilcourantla superde truie appartenant au
G* JoannisMERISIER et qui a eu la médaille
afl Exposition Communale du ter Mai 1907.
a pees one ne. récompense de Cinguajite, gourdes est
ma faveut sut tes appointements de | promise-a qui la tera retrouver. Bees

Sénat
Séance du Jeudi 23 Avril

A la séance d’hier, aprés lecture de la
correspondance et sanction du dernier pro-
cés-verbal, le Président du Grand Corps
proclame les membres des divers Comités
et Commission.

| GRRE,

A oR

tait beancoup dans la triste carri¢re ou il Priére d’aviser l’administra-
trouvait bon de mettre son intelligence dé- | tion de la moindre irrégularité
voyée. “cil d i dans ls service du«MATIN»

I y a, parait-il d'autres complices que Ja | alin qu’il y soit de suite r “
police recherche activement. dié & remeé

é du service,

Le Charg







sion

—






Nouvelles Eira
Derniére sD épéched

MELBOURNE 20.— Ce matin uoe-a
s’est produite entre deux na
Braybroog. — Junction, a pen a a
de cette ville. ef os
Les wagons furent broyés bt brite:
personnes turent tuées et 40 furens:
ou moins gravement blessées,
_ New-York.-- Qa fajr.dgs
pour la mise en libeaté dé Harry }
l'assassin de Stanford White:
rdéme est oppose a cette mise
WASHINOTON 20.— Un nouveag ed
d’arbitrage a été signé entre i fi
et | Espagne.
Rome. - Le gouvernement Ture a dg
né satisfaction au Gouvernement July
au sujet des demandes de ce’ dernier
tif A Pétablissement dz bureaix de ned
italien. !
L’incident est considéré comme ten
n¢é et lescadre ‘italicnne qui se prépang
partic pour Smyrne a regu [ordre ded
ter dans !es eaux italiennes.
Ci caco 21. — A cause dp | campy
entreprise tant par le Gouvernement i
ral comme celui de état ]'Tllinois ca
les arnachistes, les tribunaux oat retid§
cartes de naturalisotion 4 154 individusg
qui il ya des doutes. | ]
New-York 21.-- Le Consul génénlf
Guatémala dans cette ville, a regu ong
gramme de la Capitale lui i
le Président Cabrera.vien
un attentat, au moment il
lais.
Le ‘Président eut un doi
Cansens zo -€ vid Cus
toutes les compagnies de mavigatios'@
suspendu l’escale de la Guayra A caused]
ne épidémie qui régne dans cettte vile]
qu’on croit étre la peste bubonique. 4
WASHINGTON 20. — Le gouvernes
américain a été avisé officiellement aa
pidémie se propage dans d’autres ville
Venezuela. ;
Caracas 19 ( vid Curacab ) .— Lei
sident Castro a publié un décret feral
le port de la Guayra pour 15 jours 9
ce que le comité d’Hygiéne informe #
Vépidémie qui sévit dans ce port. | q
Les importations et les exportation:
font par Porto Cabello. 4

4























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lar Per, Benoit -Michaad, Ré
andre, Horacius Placide, Jo®
blette, Salomon Paul, jose
sous-officiers ;;Mourion HYPE old
Fils Aimé, Montas Civil, Léop¢

re, Charles Roy. Ele Edmon

beau Joseph, Eugéne Pioux, c
nuel Salgado, Charles Innocea
rian André, Joseph Ciéophat, |
cois St-Sumé, ‘Ihermonfils Je

Léonce Placide, Perduel '
ry Riché, Duval Davallie 08,

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ministration des Postes.

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inet 4 ses clients, ainsi qu’atous ceux |
qai voudront Vhonorer de leur con- |
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Conformément aux instructions du
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que Nationale d’Hiviti a ’honnear d’in-
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a partir de ce jour, se présenter a ses
guichets pour toucher une dix huitieé-
me réparlition sur les emprunts sui-
vants:

Emprunts du
6 0/o : 1 olo intéréts
30 Juin 1908

Emprurts du Geuvernement @He ttt
Solo: 1/2 0/o intéréts du fer Mai au
30 juin 1908, contre regu et sur pre-
sentation des bors.

Les porteurs sont avisés qu’ils doi-
vent préscnter un recu pour chague
répartilion.

Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.

téressés gu’ils peuvent a partir de ce
ticipation. le coupon No 16, échéance

bleus de ta°Dette Intérieure ©
Port-au-Prince, le 22 Avril 1908.

* #
17e Repartiton.

Conformément aux instrections du
Secrétaire d’Etat des Finances, le Ban-
que Nationale d’Haili a Vhonveurd@ir-
former les intéressés qwils peuvent.
& partir de ce jour, se présenter a
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tiéme réparliltion sur les emprunts sui-
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