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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00316
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 22, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
jieme Année, Ne 320. PORT-AU- PRINCE (Hatt) Mercredi, 22 Avril 1908
A ee BD REIS ao lid ARE a Aa! | RRL A SE. De TE BRC... id EE. — GE AE 2 TENE ne + Ra en nee Nn SE TT
———
.
ABONEMNENTS :
preuors Une Gourde D’aAvANCE
DEPARTEMENTS & EPRANGER |
corfeoed sus.
Frais de
3 le conma.dement du
les Coicou.
aAClerg’, la Corps diplom atigae et
sulaire, (Ecole de Droit, I’Ecole
Médecine, la Corps Judiciaire,
llaspection scolaire, la Compagnie
€.S., la Presse etc., sont ofticielle-
} représenlés.
as 10 haures les clairons et tam-
general
t
du Pouvoir Exécutif et le Cabi-
aa grand complet, accompagaé
Etat-major présidentiel et de la
valerie est salué par une salve d’ar-
ene qui éclate aux accents enotral-
ng de la Musique du Palais.
Le Président de l'Assembiée Natio-
ie, la Sénataur Stephan Archor, dé-
f@ ouverte la bere Session de la
Vis Légistatuce. Pais il prononce
discours suivant :
Messicurs les Dcpuiés,
Messieurs les Sénateurs,
t os .
meena e, la premiére session de la 26¢
lature, nous accomplissons le premier
¢ de notre mandat.
apt Solennicé législative est heureuse-
thaussce par la présence parmi nous
Corps constitués de |’Etat.
qui témoigue en toute évidence du
que chac
~.6
* pas Saurons nous élever certaine-
ahauteur des
ires du Peup!
€ DOs institutions,
ue la mise
Wevee de ces cHorts et de!
our tout ce qui cuncerne l’Administration du Journal,
Sannoncent l'urrivée des Mem-!
imaugurant, selon le voeu delaloi cons .
e, cest dans la reelle
peut ai cette bonne
avoir toutes les chances d’a-'
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
| $5. RUE
UVERTURE DES CHAMBRES
blique que dans les aspirations du Peuple
haitien lvui-méme.
Au seuil de cette importante Législature,
nous devons sérieusement penser a faire
ceuvre utile au bénefice de notre jeune Ré-
publique qui veut vivre 4 tout prix,— en
dépit de toutes les calomnies et qui ca-
resse la Iégitime ambitinn ds .'offemer
chaque jour davaniage daus la voie du pro-
'grés pacifique et de la vraic civilisation.
, Lroeavre est dificile, sans doute, en rai-
‘son meme de nos déchirements, de nos
épreuves ; mais elle n’est pas au-dessus de
nos terces, ct plus lourde sera la besogne
A accomplir, plus cnergique devra ctre no-
‘tre vo'onté 4 la mener 4 réussite.
Sur ce terraia de bien commun 4 :éali-
ser sans défaillance, nous avons un fervunt
collaboratcur dans la personne de Son Lix-
cellence le Président de la Répub'ijue.
Lors des derniers év4ncinents nous
avons constaté avec bonheur la grande
énergie qu'il a déploycée pour vaincre Cette
criminelle insurrection.
C’est occasion pour l’Assemb ée Natio-
nale de lui envoyer ses patrioiiques feiici-
tations.
' Elle compte que cette méme énergie ne
‘lui fera pas défaur si une fois encore la
tente, de cette harmonie dans action uti-
le surtiront assurément des m:zsures sages
la collectivité. Dans
aussi bien que dans
notre acivité, ily aura ample matiére 4
cement avec le Président de la Répub que
a placer sur des bases de plus en plus 0°
lides cette précieuse paix sans laqgue'le ft
meilleure vulonté serait frappée d'impui-
Clément Magloire,
| REDACTION-ADMINISTICA PEON
KOUN,
s’adrasser
A A ED
2 —aA ne
Les abonn.
| Less duit
1)
a@ Monsisur Arthur IS
_M. FF. Mareelin, chings du pore:
feuilla ds Pintéricur, dooahe | wets du
Message présideuti:t :
Mesicurs les Sénateurs,
donnez au Gouvernement de Vaides dans
ses efforts pour le Bien public et pour le
bonheur de la Nation. C’est une vive
satisfaction pour moi en vous trouvant, a
la date constitutionnelle, réunis 4 la Capi-
tale, et préts A entreprendre patriotique-
ment voire tache.— A cette hcure, chaque
ritagran Anis camps ja srenne avec e-
fin, qui doit primer, de conservtr _ reli-
gieusement notre heritage politique.
fe suis donc heureux de constater que
vous rendez pleinement hommage 4 ma
résolution ingbranlable de tout merifier au
maintien de la Paix qui, seute, garanir,
notre autonomic «t permettra le dévelop-
pement normil de la richesse nitionale.
Ce sentiment de lt responsabdité envers fa
Paric a été, je le dis avec sincérité, te mo-
bite de tous mes actes.
Vous en témoignerez avee moi. C'est
la meitleure ct la plus enviable des recom -
penses.
Aussi bien, dins lexcreice de mon man-
dat constitutionnel, je me suis effored de
mériter toujours l’approbation du Corps Leé-
gislant, de maintenir, de resserrer Pharmente
gui doit exister entre lui ect le Pouvoir
Exécucif.
Au scuil de cette nouvelle Leégis'ature,
tous les sentiments il faut placer l'intérét
supérieur de la Patrie
Session sera fructueuse en résultats utiles
tement qu'elle ad:é répriméc, n’ena pas
moins désolé une notable partie de la Ré-
publique, il y a des dispositions nécessai- ,
res A prendre, tant au point de vue politi-;
kK
L 4
vouement, avec conscience, et dans cette:
asin enn
NUMERO 10 CENTIMES
mems parent du i’ ct dus de chaque
mos et sont pavables d’avance
slaschdts dive res cla nolk be serout pram Fe adus
7 a! a ————
—————— o—_ ATT nse — me . aS
IDORE, 45, Rue Reua cu Bonne-Foi.
On avait pu croire 1a passion révolution-
nae, sinon éteinte, du moins assoupie de-
vant Pévidente vérité qu’ily a pour le Pays
de garder la Paix. L’évenement a prouvé
gu’on »’était trompe.
Hier AY heures da matin, Varmée ix :
2 cette paix, et que la double garantie de . 1 seuls spons i
ae ae paix, ¢ Ld ccieurs les Dé Seuls sont responsables de tout ce qui
grand tenue brea Posmon aux sa durée résid2 aussi bien dans attitude Messicurs ies Députes, Sen est suivi les’ misérables auteurs Ye
t : » . . —_ . , . ‘ . : ‘
rds duo semat de bit publique ferme et correete du Président de la Répu-! Je vous remercic de Vassurance que vous [i surrection quia éclaté dans 1’Artibo-
nite. — Rien ne saurait les laver du crime
guils ont commis. Et nul ne saurait non
plus contredire que les mesures prises
contre eux, relevant du péril qu’ils ont
suscité contre la Patrie, ne trouvent
pleur compléte justification dans ce péril
S
'â„¢ Cependant. aujourd hii, if faut rassurer
les esprits, il faut ramener la confiance,
rétablir la concorde. C’est 4 quoi le Gou-
vernement travaille de fagon active. Et
avec la méme ardeur qu’il a eue dans la ré-
pression, il poursuivra cette aeuvre sans
défaillance, car s'il est, je le repétc, terme-
ment résolu A réprimer toute tentative ré-
volutionnaire, if ne peut oublier qu'il faut
apres Ja victoire, accepter les repentirs
sineéres, et la soumission A la volonté na-
tionale.
Vive da Paix!
Vive Haiti!
Vive l’Assemblée Nationale f
Le SénateurS. Archer suspend la
séince et les maires de cérémonie
accompagnent les invités a une salle
sp ciate améuagée pour la circonstan-
ceot le champagoe est servi.
Des tousts sont portés par le Pré-
sidant de l'Assemblée, les ministres
“paix publique é:ait menacée. t s 8
Membres du Pouvoir exécutif, dzs Re-'! Associons nos intentions et nos efforts A} vous me donnez, comme vorre devancitre Zinmerer et Cacteron, Monseigneur
n’ants des Puissances Etrangéres et de‘ ceux du Pouvoir Exécutif, et de cette en-| me l’a maintes fois doiné, une approbation , Pichon, MM. F. Mearcelin et Louis
- qui fortifie ma conviciion qu’au dessus de; Borno.
Apres la réceplion, la séance est
‘ couverte. Aucun membre de |’Assem-
un attache aux grands et bientatsanies pour J ;
Me Besos allons nous livrer en) l’ordre économique et financier ; sous le} Je vousen remercie encore une fois, | biég ne. demandaat la parole, lecture
m Dien public. lrapport de l'éducation nationate, dans la) Messieut’ tey Stndtétirs, Messicurs ls Dé- | agt donnée du procés-verbal et la
ent nos efforts et notre bonne vo- sp particulieré de notre Agriculture ;| putés. séance levée.
les autres branches de} Le Gouvernement est persuadé que cette| a.
sais
grands devoirs qu’- 5
ae t 4 la Représentation Nationale remplir dz fagon fructueuse le temp: que |et appréciables. Tous, nous nous efforce-; Priore d’aviser l’administra-
sessités, ks exivences du moment. nous allons consacrer a la chose publique. | rons de notre mieux 4 faire notre devoir. | tion de la moindre ir ularite
Cest dans la paix, Messieurs les Et en cela nous aurons contribué ¢ffica-| Apres une insurrection qui, pou: promp-'dans le service du«MATIN=
afin qu'il y soit de suite remé-
ié6
L’administration du« Matin »
rappalle aux abonnés de la Ca-
pitale qu'ils ne doivent rien ver
a des résultats he one fi mies 1 b l -
’ Na- lité. ue que financier. Je suis absolument per
Messic: . ureux pour la Na sae Fo natication ! suadé que vous nhésiterez, d’un commun ser, abonnements ou autres
Urs, il est satisfaisant de constater Vive la Paix ! Vive l'Union ! accord avec l’Exécutif, 4 assurer a ces dis-; qUe sur RE Us IMPRIMES et.
uvrons la session & l’ombre de Vive le Président de la Républiq:s !' positions votre consécration légale. signés de M. l’Administrateur
Ge
Ha 8 Etrange
Un des plus importants magazines
anglais The Crown, the court and coun-
ty Families newspap r publie dans son
Ne du 28 Mars dernier et en premiere
page, avec les portraits de 5. KE. le Gé&
néral Nord Alexis et du D' Viard, no
tre ministre A Londres, Jarticle sui-
vant :
Je pense que tous les lecteurs des «Cou
lisses » Seront heureux de faire la connais-
sance de S. E. le Général Nord Alexis, Pré- ;
sident de la République d’Hfaiti et de M.
le docteur Senéque Viard, minisire-résident
d'Haiti 4 Londres.
Le Général est octogénaire ; il) fut élu
Président par l'Assemblce Nationale le 21
Décembre 1902 avec I'dcrasante majorité
de too votes sur ity Tl es: concideré par
ses Concitoyens avec une: pure admirition
omme un vrai pairiote, digne de tous les
honneurs. Il fut choisi pour diriger le pou
voir supréme 2 un moment fort critique, 4
ce moment ott existence du pays) méme
était dans la balance ct ses intérets tinan-
ciers séricusement en danger. Le program-
me de cet homme remarquable tac bricve- .
ment celui ci :
L’amélioration intellectuelle et financié-
re d’Haiti a bref délai ; respect des lois ;
affirmation des droits d°Haiti comme une
Nation libre et indépendante ; pacitication
de l’intérieur du Pays et l’apaisement des
discordes civiles.
Ce fut un programme pratique, imposant
et éminemment patriotique.
mission avec un sang-froid qui le rendit
‘cher a tous excepté aux turbulents,un petit
nombre de conspirateurs.
"Trots Graxpes questioxs.— Les feres du
brillant. Centenaire terminges, le président
se mit scrieusement a svs nouvelles ci lour-
des tach s.
Tro’s urs ies questions se trouverent
en sa jadcserce : Vaffiire des Consolrdards,
‘Wa micere dune portion des habitants ct la
indcessiic d'assurer le bicn-ctre en gend-
‘ral. Les ennemis du Gouueinement — tu-
‘rent aidés par Ics résidents étrangers dont
Mes m:ichinat’o:s produisirent des dificul-
‘t!s internaticnales. Haiti iuc menacée du
‘canon des bitcaux de guerre etrangers, et
ainsi, les affaires devinrent bres 4 l’ex-
PAIS DUT2A3
RENSE 'GNEMENTS
MOTEOROLOG@IQ0 es
CDiservatuizre
RY
SEMINATRE COLLALS Se-Mant- sn!
———
Marot 21 AvriL
somidi
a 762 8
22,0
30° 9
Garumeire
T ératia ‘minimam
emp rarure maximum
treme. Ce fut a ce moment que le Prési- ee oo,
dent déploya sa persorn ilité imposante Moyenne fume le la temperature 27°,0
dans toute sa vigucur. L’honneur natio- Ciel assez clair le matin, un peu nua
geux l’aprés-midi, couvert 3 7 h. du soir.
A 8 h. 50 quelques gout es de pluie :
o0,2°/™.
Le barométre continue sa hausse.
Un peu Wagitasion sismigue dans la ma-
tince.
R. RALTENWECK
Mlie Ethel Roosevelt
inal fut satisfait et la prospérité de la Re-
' publique garantie, vrace 4 énergie ei dla
'sagesse de [homme que !a populniion a sa-
lué comme le « Pere de la Nation ». Des
‘lignes de chemin de fer furcni erdces ¢
Vapriculture ci dittérenres industries turent
placces dans une situation plus satistaisan-
te qu’auparavan: ; dis inines d’or, des ter-
“rains houillicrs, des ardoisi¢res mises en) Micaxic a XNP.
-expioitation, ct Haiti tut preservee des dan- |
‘gers qui paraissaicnt de nature i Pécra- | Mile Ethel Rooseveit, title du président,
ser /se trouvait comme « mecanicionne », sur la
a locomotive de VAcianta and West) Point
Le Misistre D’Haitt a Lonpres. ~ Pen-) express, lorsqu’il est arrive dans ceite vil-
dant les deux ou trois dernigres semaines, | Jo†Elle a conduit V’expross « toute seule »
Son Excellence s’est re posce sur toute autre | depuis Newman ct est arrivee ici avec 6
chose que sur un lit de roses. minutcs d’avanee sur Thoraire.
Ivcxpress ven it de s’arreter A la ware de
Newman pour faire de Peau, lorsque Mile
Rossevclt s'est approchcée de la locomotive
et s’adressant au mécanicien lui a dit:
« Monsieur le mécanicien, voulcz-vous
me permettre de mouter sur la locomotive
, Je ne récapitu'erai pas tous les cerits
desquels les journaux ont tiré vanité cn di-
sant:
« Régne deterreur en Haiti », « Cons-
-pira‘ion affirmée », « Exécutions sommai-
t
i
t
|
!
4
ot an _. tres », « Envoi de bateaux de guerre »,
La Persricaciré DU PRESIDENT. -- Aussitot | ¢ Réfugiés dans les Consulats », « Craintes
son avenement au Pouvoir, le Président se
vaste Dead eveAen A Dh de Ble Eta VB payee [de massacres? Ect - n Excellence Jean Jo-
3 spicacité est ble ct 1 sepn seneque Viard quit a occupe avec
perspicacite est remarquable Ct [Ul 4) beaucoup d’habileté le poste de Ministre
permis de voir du premier coup devil, la
e
- th dD Haisi pres notre Cour depuis le commen.
condition lamentab- dans Taquelle la Pre- cement de l'année oot est un Docteur
f or avait t nae “ab se Sitheite - dont les sentiments philantropiques sont
ace d'une tiche veéritablement difficile 5 jarpement développés. Il est né dans la Ci-
et, c'est tout i son honneur de s’étre Mon- | Hitale d' Haiti, il y a cinquantei-ro’s ans,
tré, sous tous les rapports, i la hauteur og est, par conséquent, dans tout I’éciat de
de cette tache. Avec I’energie qv'il a dé- ce guia cté une vie trés active. Il fit des
ployée comme soldat pendant 65 115, il Se dudes A Paris et a été membre du Congics
dévoua lui-meme avec Cette toute patrioti- [yternattonal de Médecine et de Chirur-
que ardeur par laquelle il a été s1 longiemps gie tenu en 1900. la beaucoup et bien
célebre. ‘écrit ; il est doug, en littérature, d'un sty-
I] procéda méthodiquement, surement le brillant ct charmant ; il a pris une part
et avec b.aucoup de prudence, resta sourd ardente dans le mouvement en faveur de
aux menaces des révolutionnaires 4 Vinid- I'émancipation des Noirs. Son désir le plus
rieur avec lesquels se coaliserent ceriains chéri, c'est de voir son pays— si mal com-
é\rangers detractcurs d’Haiti. i pris— « la riche Haiti »— heureux et pros
Le Général Nord Alexis) prit cependant ' pére.
une attitude vigoureuse, mais judicicuse el Toutes les fois quil a été question decho-
pacificatrice ; if mit ainsi, ranchement, , ses intéressant son pays natal, le Dr Viard
en évidince, gue son intention etait de a été toujours au remier rang. -- On se
poursuivre la ligne de conduite par lui: rappellera que lePr sident Roosevelt amon-
tracée quand il accepta la Présidence. 'tré la plus grande sympathre pour le mou-
Il procéda personnellement dans les dif-' vement en faveur des hommes de couleur.
férents arrondissements ou devaient étre’ Profondément touché par l’action de M.
célébrés les fates du Centenaire. It y res- | Roosevelt, Dr Viard, 4 l’occasion de la cé-
ta quelque temps, anfioncgant publiquc- | lébration du Centenaire de | Indépendance
ment ses aspirations poor Haiti dans !’a-| d’Haiti, adressa un éloquent »message au
venir il présida tous les banquets et cé-| Président des Etats-Unis, lui exprimant sa
rémonies avec bzaucoup de tact, d’habi-, confiance dans l’avenir intellectuel et I'¢-
leté et un naturcl qui le firent apprécier de | mancipation sociale des races Noires. La
fous excepté d'une catégorie turbulente de/ lettre du Dr Viard au Président Roosevelt
gens de hh population, heureusement li-
mitée, celle qui est responsable des récents
désordres ct qui est cause de la présence : pleine
des bateaux de guerre étrangers.
Puis il revint 4 la Capitale,
Prince, qui compte une po
80.000 habitants parmi lesque
farent compromis dans la plus i noble cons- Nord Alexis, ne pouvait certes pas faire
piration. Son retour fat accueilli_ avec en-'un meilleur choix pour ce poste impor-
thousiasme et il continua sa bienfaisante tant.
européenne et américaine qui reconnurent
Port-au-! dit diplomate qui représente avec tant de
pusation de‘ valeur et $i efticacement les intéréts d’Hai-
s
fut hautement commentée par les Presses |
ment les hautes qualités intellectuel- ;
‘tes et philanthropiques de l’aimable et éru-—
beaucoup 'ti pres la Cour de St-James. Le Président |
et de voir comment vous taites pour la faire
marcher si vite. Oh ! je vous en prie, lais-
cou moi y montcr #, ripdia la falle du yade
sident avec un scurire des plus aimables.
<* Je supose que vous étes surtout dési-
reuse degla faire marcher vous-mcme â€â€™, ré-
pondit le mécanicien gui, touf en lui ten-
dant pour lVaider drromer sur !a locomo-
tive, Une main assez noire, ajouta :
** C'est justement Uheure de repartir,
mettez comme ga la main sur Je régula-
teur ct vous aii voir!â€
L’express parsit et Mile Roozcvelt ayant
suivi a ia fettre tes indications du mécani
cien, on n’a pas cu d’accident 4 déplorer.
A son arrivee 1 @tlanta, la fille du prési-
dent a remercié le meécanicien et déclaré
ctre enchantée du voyage, ajoutant avec
ferté que, sans aucun doure, elle drait la
premicre femme aux Etats-Unis qui, jus-
qua présent, ait conduit un express pen -
dant plus d’une heure.
Cirque Colonial
Les pauvres acrobates ont cté forcés de
plier bagage, la populatiou étant reside indif-
érente 4 l’annonce de leurs tours extraor-
dinaires.
puis lundi, l’ins-allation de la Pl
de I'Indépendance a été enlevée. ne
a
A a A
er a ct
oe oe
Nouvelles Elrangeres
Derniéres Dépéches
|
!
!
Sax Disco ( Californie ) 18.— L’esca-
dre de cuirassés américains est partie au-
:jourd’hui pour Los Angeles.
Rome 18.— Aujourd’hui partira une ese
cadre italienne de 12 navires cuirassés et
, ¢roiseurs pour Smyrne, afin de faire une
démonstration navalecontre la Turquie qai
ne veut pis permetire ay
Italien d'établir des by
comme elle l’a accordé agg
Paris 18.— Le boxcur
my Bun: a mis ce soir hog
boxcur sud africsin Jervey Safi,
Wasiuscren 18, = ‘iden
velt, le seerétaire Root et WY ar
cu plusieurs en revucs dang fe
ont convenu de demonder’-aw
american d'autoriser le Pouvgir
adop:er une acuon aggress: ‘
néz ela, Bgressive contre
!,
‘
tres
Panam
Elégants, aolides ® ven 6
« Montréal ». » OFrhven
Chez M" LEONIDE SOLAGE.
Rue des Fronts-Forts.
:
!
:
Bn verta dune obligation bypo’
eaire au rapport ds Mes Fd Ory
.0n collégue, notaires, souscrite le
‘Janvier 1907 pur Mive VveJ J. Ae
puce Cornélie Leanra, a la dame J.
Ibessables, Veuve Fenéloa Langu
sera pr oeeddeé le verdredi que lone:
fera Zi Avril courant, a dix heare
matin, en Pétude et par le mitiy
da notaire f°. Oriol, & la veute ad
offrant et dernier euchérisseur, ¢
propriété fonds et balisses sise en
viile, sur le chemin de la Cevix-dee
‘yrs de la contenance de ci
pieds de fagade sur cent quatre
treize pieds de profondeur, ayant
sus une maison basse en bon état,
verte en tdles, ayant trois pidcest
galerie, deux petites chambres @
cour servant de communs, |
voir : au Nord, par le chemin @
duit du poste Jean Ciseag 4 la
des-Marlyrs, au Sud par ta dame i
lie Etienne, 4 l'Est, par le reste
‘ propricté et 4 Ouest, par BironCh
dn, tel Duilleurs que cet immestie
; Poursuil, cOmporte et s’étend sal:
jcune exception tl réscrve.
| Sur la mise & prix de Onze cm:
ept yourdes, en billets ayant ¢
ey. Ce eee ee ee El
Outre les charges de Penchére.
A la requéte et sur les poursailes|
diligences de Mme Vve Fénélon Lit
que, née Tunis Dessables, prope
jemeurant et domiciliée a Portav!
ce, avee lection de domicile che.
avocal constilue, Me Constantin Bei
No 128, rue du Ceutre.
Contre la dame Veuve J.J. Avid
née Cornélie Laura, propriétaiss, #
meurant a Port-au-Prince.
Pour
ee @
lus amples renseignemer’
dresser a Me Ed. Oriol, nolalre :
sitaire du cahier des charges 08
cal soussigné. ee
Port-au-Prince, le 24 dveil we
( signé ) ©.
*
Le steamer « SARNIA >?
uitter New-York le 48 4¢
irectemant pour notre P ‘
tendu ici vendredi 24 coaren a
tira probablement dane as aoa
it- i oane,
Petit-Goave, Mirag pale.
New-York, prenant la
Passage! 8. rs
Port-au-Prince, 18 Avey 1006
F. HERRMANN & C°, =
Ateliers
DE L'ECOLE
pes Gcienc3s - ppliqireces :
aujourd tui st ffi:
Css yr olftir teurs sev- !
ateliers sont
snt ouliliés pou
j
,
|
A vendr e
chaudiére pour thum, = fabri-
vise, de In maison Joya
gt fils, de Grenoble, de la Capa-}
i cent gallons.
x dépdts pour
1g de Gingcents ¢ulon
dépot pour alcu: 1 de
quatre cents gvlons.
ur plus 2: ples renseian em rats
dresser au baccait dit journal.
alcool de la ca-
schaque et
la capacité
1 t
dis Mashed:
Ne qaidonue be mo iioar pain.
i produit ie ulus Io pain.
jdonns }s pain iv pilus blanc at |
s léger,
est la Pillspbucy’s Best de la
ary Wasiburs ‘icur Mils Co,--
polis Minn.
‘Era. | CAS Pee. A. Rese festa’,
PHARMACIE
ROBERTS & C°
A ces potagé es bien
‘feaiches arrivécs samedi
Port-au-Prince 13 Avril 1908.
A Vendre
rool depuis 90 degrés et Tafia, 20
rocédé [nstitut Pasteur.
spioitation Coustard, Per) et Mer-
vrai on en grande quantite.
SADRESSER A
Whitty fréres
| Seucs AGents nv: PRESENTAN?ES
2, Rue des Césars, 2.
a
hapeaux |
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VENDLUS COMME SUIT: SAVON
Format S° ot) 6 25cts. les 10 cigsres | Qciuser ice sez leo Gmitetion’
@ ‘ 2 0.30) € « 40 ‘« : - J. SIMOM, 69, Feabeu cs < &:-Sfastis, PARIS «*
Scit en détail
Formal re. 0 cts. pour Acigares NN NM ee =
a :
a 2. O se adoucit répiderme auquel ella
Pourles achatsen gr-s, les dé-
bitants obtiendront l’escompte
usuelle.
Dépét :
PLACE GEFFRARD, Ne 138.
i — age nine eek gk
donne une souplesse et un ve-
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as 10 haures les clairons et tam-
general
t
du Pouvoir Exécutif et le Cabi-
aa grand complet, accompagaé
Etat-major présidentiel et de la
valerie est salué par une salve d’ar-
ene qui éclate aux accents enotral-
ng de la Musique du Palais.
Le Président de l'Assembiée Natio-
ie, la Sénataur Stephan Archor, dé-
f@ ouverte la bere Session de la
Vis Légistatuce. Pais il prononce
discours suivant :
Messicurs les Dcpuiés,
Messieurs les Sénateurs,
t os .
meena e, la premiére session de la 26¢
lature, nous accomplissons le premier
¢ de notre mandat.
apt Solennicé législative est heureuse-
thaussce par la présence parmi nous
Corps constitués de |’Etat.
qui témoigue en toute évidence du
que chac
~.6
* pas Saurons nous élever certaine-
ahauteur des
ires du Peup!
€ DOs institutions,
ue la mise
Wevee de ces cHorts et de!
our tout ce qui cuncerne l’Administration du Journal,
Sannoncent l'urrivée des Mem-!
imaugurant, selon le voeu delaloi cons .
e, cest dans la reelle
peut ai cette bonne
avoir toutes les chances d’a-'
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
| $5. RUE
UVERTURE DES CHAMBRES
blique que dans les aspirations du Peuple
haitien lvui-méme.
Au seuil de cette importante Législature,
nous devons sérieusement penser a faire
ceuvre utile au bénefice de notre jeune Ré-
publique qui veut vivre 4 tout prix,— en
dépit de toutes les calomnies et qui ca-
resse la Iégitime ambitinn ds .'offemer
chaque jour davaniage daus la voie du pro-
'grés pacifique et de la vraic civilisation.
, Lroeavre est dificile, sans doute, en rai-
‘son meme de nos déchirements, de nos
épreuves ; mais elle n’est pas au-dessus de
nos terces, ct plus lourde sera la besogne
A accomplir, plus cnergique devra ctre no-
‘tre vo'onté 4 la mener 4 réussite.
Sur ce terraia de bien commun 4 :éali-
ser sans défaillance, nous avons un fervunt
collaboratcur dans la personne de Son Lix-
cellence le Président de la Répub'ijue.
Lors des derniers év4ncinents nous
avons constaté avec bonheur la grande
énergie qu'il a déploycée pour vaincre Cette
criminelle insurrection.
C’est occasion pour l’Assemb ée Natio-
nale de lui envoyer ses patrioiiques feiici-
tations.
' Elle compte que cette méme énergie ne
‘lui fera pas défaur si une fois encore la
tente, de cette harmonie dans action uti-
le surtiront assurément des m:zsures sages
la collectivité. Dans
aussi bien que dans
notre acivité, ily aura ample matiére 4
cement avec le Président de la Répub que
a placer sur des bases de plus en plus 0°
lides cette précieuse paix sans laqgue'le ft
meilleure vulonté serait frappée d'impui-
Clément Magloire,
| REDACTION-ADMINISTICA PEON
KOUN,
s’adrasser
A A ED
2 —aA ne
Les abonn.
| Less duit
1)
a@ Monsisur Arthur IS
_M. FF. Mareelin, chings du pore:
feuilla ds Pintéricur, dooahe | wets du
Message présideuti:t :
Mesicurs les Sénateurs,
donnez au Gouvernement de Vaides dans
ses efforts pour le Bien public et pour le
bonheur de la Nation. C’est une vive
satisfaction pour moi en vous trouvant, a
la date constitutionnelle, réunis 4 la Capi-
tale, et préts A entreprendre patriotique-
ment voire tache.— A cette hcure, chaque
ritagran Anis camps ja srenne avec e-
fin, qui doit primer, de conservtr _ reli-
gieusement notre heritage politique.
fe suis donc heureux de constater que
vous rendez pleinement hommage 4 ma
résolution ingbranlable de tout merifier au
maintien de la Paix qui, seute, garanir,
notre autonomic «t permettra le dévelop-
pement normil de la richesse nitionale.
Ce sentiment de lt responsabdité envers fa
Paric a été, je le dis avec sincérité, te mo-
bite de tous mes actes.
Vous en témoignerez avee moi. C'est
la meitleure ct la plus enviable des recom -
penses.
Aussi bien, dins lexcreice de mon man-
dat constitutionnel, je me suis effored de
mériter toujours l’approbation du Corps Leé-
gislant, de maintenir, de resserrer Pharmente
gui doit exister entre lui ect le Pouvoir
Exécucif.
Au scuil de cette nouvelle Leégis'ature,
tous les sentiments il faut placer l'intérét
supérieur de la Patrie
Session sera fructueuse en résultats utiles
tement qu'elle ad:é répriméc, n’ena pas
moins désolé une notable partie de la Ré-
publique, il y a des dispositions nécessai- ,
res A prendre, tant au point de vue politi-;
kK
L 4
vouement, avec conscience, et dans cette:
asin enn
NUMERO 10 CENTIMES
mems parent du i’ ct dus de chaque
mos et sont pavables d’avance
slaschdts dive res cla nolk be serout pram Fe adus
7 a! a ————
—————— o—_ ATT nse — me . aS
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On avait pu croire 1a passion révolution-
nae, sinon éteinte, du moins assoupie de-
vant Pévidente vérité qu’ily a pour le Pays
de garder la Paix. L’évenement a prouvé
gu’on »’était trompe.
Hier AY heures da matin, Varmée ix :
2 cette paix, et que la double garantie de . 1 seuls spons i
ae ae paix, ¢ Ld ccieurs les Dé Seuls sont responsables de tout ce qui
grand tenue brea Posmon aux sa durée résid2 aussi bien dans attitude Messicurs ies Députes, Sen est suivi les’ misérables auteurs Ye
t : » . . —_ . , . ‘ . : ‘
rds duo semat de bit publique ferme et correete du Président de la Répu-! Je vous remercic de Vassurance que vous [i surrection quia éclaté dans 1’Artibo-
nite. — Rien ne saurait les laver du crime
guils ont commis. Et nul ne saurait non
plus contredire que les mesures prises
contre eux, relevant du péril qu’ils ont
suscité contre la Patrie, ne trouvent
pleur compléte justification dans ce péril
S
'â„¢ Cependant. aujourd hii, if faut rassurer
les esprits, il faut ramener la confiance,
rétablir la concorde. C’est 4 quoi le Gou-
vernement travaille de fagon active. Et
avec la méme ardeur qu’il a eue dans la ré-
pression, il poursuivra cette aeuvre sans
défaillance, car s'il est, je le repétc, terme-
ment résolu A réprimer toute tentative ré-
volutionnaire, if ne peut oublier qu'il faut
apres Ja victoire, accepter les repentirs
sineéres, et la soumission A la volonté na-
tionale.
Vive da Paix!
Vive Haiti!
Vive l’Assemblée Nationale f
Le SénateurS. Archer suspend la
séince et les maires de cérémonie
accompagnent les invités a une salle
sp ciate améuagée pour la circonstan-
ceot le champagoe est servi.
Des tousts sont portés par le Pré-
sidant de l'Assemblée, les ministres
“paix publique é:ait menacée. t s 8
Membres du Pouvoir exécutif, dzs Re-'! Associons nos intentions et nos efforts A} vous me donnez, comme vorre devancitre Zinmerer et Cacteron, Monseigneur
n’ants des Puissances Etrangéres et de‘ ceux du Pouvoir Exécutif, et de cette en-| me l’a maintes fois doiné, une approbation , Pichon, MM. F. Mearcelin et Louis
- qui fortifie ma conviciion qu’au dessus de; Borno.
Apres la réceplion, la séance est
‘ couverte. Aucun membre de |’Assem-
un attache aux grands et bientatsanies pour J ;
Me Besos allons nous livrer en) l’ordre économique et financier ; sous le} Je vousen remercie encore une fois, | biég ne. demandaat la parole, lecture
m Dien public. lrapport de l'éducation nationate, dans la) Messieut’ tey Stndtétirs, Messicurs ls Dé- | agt donnée du procés-verbal et la
ent nos efforts et notre bonne vo- sp particulieré de notre Agriculture ;| putés. séance levée.
les autres branches de} Le Gouvernement est persuadé que cette| a.
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grands devoirs qu’- 5
ae t 4 la Représentation Nationale remplir dz fagon fructueuse le temp: que |et appréciables. Tous, nous nous efforce-; Priore d’aviser l’administra-
sessités, ks exivences du moment. nous allons consacrer a la chose publique. | rons de notre mieux 4 faire notre devoir. | tion de la moindre ir ularite
Cest dans la paix, Messieurs les Et en cela nous aurons contribué ¢ffica-| Apres une insurrection qui, pou: promp-'dans le service du«MATIN=
afin qu'il y soit de suite remé-
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rappalle aux abonnés de la Ca-
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Messic: . ureux pour la Na sae Fo natication ! suadé que vous nhésiterez, d’un commun ser, abonnements ou autres
Urs, il est satisfaisant de constater Vive la Paix ! Vive l'Union ! accord avec l’Exécutif, 4 assurer a ces dis-; qUe sur RE Us IMPRIMES et.
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néral Nord Alexis et du D' Viard, no
tre ministre A Londres, Jarticle sui-
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Je pense que tous les lecteurs des «Cou
lisses » Seront heureux de faire la connais-
sance de S. E. le Général Nord Alexis, Pré- ;
sident de la République d’Hfaiti et de M.
le docteur Senéque Viard, minisire-résident
d'Haiti 4 Londres.
Le Général est octogénaire ; il) fut élu
Président par l'Assemblce Nationale le 21
Décembre 1902 avec I'dcrasante majorité
de too votes sur ity Tl es: concideré par
ses Concitoyens avec une: pure admirition
omme un vrai pairiote, digne de tous les
honneurs. Il fut choisi pour diriger le pou
voir supréme 2 un moment fort critique, 4
ce moment ott existence du pays) méme
était dans la balance ct ses intérets tinan-
ciers séricusement en danger. Le program-
me de cet homme remarquable tac bricve- .
ment celui ci :
L’amélioration intellectuelle et financié-
re d’Haiti a bref délai ; respect des lois ;
affirmation des droits d°Haiti comme une
Nation libre et indépendante ; pacitication
de l’intérieur du Pays et l’apaisement des
discordes civiles.
Ce fut un programme pratique, imposant
et éminemment patriotique.
mission avec un sang-froid qui le rendit
‘cher a tous excepté aux turbulents,un petit
nombre de conspirateurs.
"Trots Graxpes questioxs.— Les feres du
brillant. Centenaire terminges, le président
se mit scrieusement a svs nouvelles ci lour-
des tach s.
Tro’s urs ies questions se trouverent
en sa jadcserce : Vaffiire des Consolrdards,
‘Wa micere dune portion des habitants ct la
indcessiic d'assurer le bicn-ctre en gend-
‘ral. Les ennemis du Gouueinement — tu-
‘rent aidés par Ics résidents étrangers dont
Mes m:ichinat’o:s produisirent des dificul-
‘t!s internaticnales. Haiti iuc menacée du
‘canon des bitcaux de guerre etrangers, et
ainsi, les affaires devinrent bres 4 l’ex-
PAIS DUT2A3
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MOTEOROLOG@IQ0 es
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SEMINATRE COLLALS Se-Mant- sn!
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Marot 21 AvriL
somidi
a 762 8
22,0
30° 9
Garumeire
T ératia ‘minimam
emp rarure maximum
treme. Ce fut a ce moment que le Prési- ee oo,
dent déploya sa persorn ilité imposante Moyenne fume le la temperature 27°,0
dans toute sa vigucur. L’honneur natio- Ciel assez clair le matin, un peu nua
geux l’aprés-midi, couvert 3 7 h. du soir.
A 8 h. 50 quelques gout es de pluie :
o0,2°/™.
Le barométre continue sa hausse.
Un peu Wagitasion sismigue dans la ma-
tince.
R. RALTENWECK
Mlie Ethel Roosevelt
inal fut satisfait et la prospérité de la Re-
' publique garantie, vrace 4 énergie ei dla
'sagesse de [homme que !a populniion a sa-
lué comme le « Pere de la Nation ». Des
‘lignes de chemin de fer furcni erdces ¢
Vapriculture ci dittérenres industries turent
placces dans une situation plus satistaisan-
te qu’auparavan: ; dis inines d’or, des ter-
“rains houillicrs, des ardoisi¢res mises en) Micaxic a XNP.
-expioitation, ct Haiti tut preservee des dan- |
‘gers qui paraissaicnt de nature i Pécra- | Mile Ethel Rooseveit, title du président,
ser /se trouvait comme « mecanicionne », sur la
a locomotive de VAcianta and West) Point
Le Misistre D’Haitt a Lonpres. ~ Pen-) express, lorsqu’il est arrive dans ceite vil-
dant les deux ou trois dernigres semaines, | Jo†Elle a conduit V’expross « toute seule »
Son Excellence s’est re posce sur toute autre | depuis Newman ct est arrivee ici avec 6
chose que sur un lit de roses. minutcs d’avanee sur Thoraire.
Ivcxpress ven it de s’arreter A la ware de
Newman pour faire de Peau, lorsque Mile
Rossevclt s'est approchcée de la locomotive
et s’adressant au mécanicien lui a dit:
« Monsieur le mécanicien, voulcz-vous
me permettre de mouter sur la locomotive
, Je ne récapitu'erai pas tous les cerits
desquels les journaux ont tiré vanité cn di-
sant:
« Régne deterreur en Haiti », « Cons-
-pira‘ion affirmée », « Exécutions sommai-
t
i
t
|
!
4
ot an _. tres », « Envoi de bateaux de guerre »,
La Persricaciré DU PRESIDENT. -- Aussitot | ¢ Réfugiés dans les Consulats », « Craintes
son avenement au Pouvoir, le Président se
vaste Dead eveAen A Dh de Ble Eta VB payee [de massacres? Ect - n Excellence Jean Jo-
3 spicacité est ble ct 1 sepn seneque Viard quit a occupe avec
perspicacite est remarquable Ct [Ul 4) beaucoup d’habileté le poste de Ministre
permis de voir du premier coup devil, la
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- th dD Haisi pres notre Cour depuis le commen.
condition lamentab- dans Taquelle la Pre- cement de l'année oot est un Docteur
f or avait t nae “ab se Sitheite - dont les sentiments philantropiques sont
ace d'une tiche veéritablement difficile 5 jarpement développés. Il est né dans la Ci-
et, c'est tout i son honneur de s’étre Mon- | Hitale d' Haiti, il y a cinquantei-ro’s ans,
tré, sous tous les rapports, i la hauteur og est, par conséquent, dans tout I’éciat de
de cette tache. Avec I’energie qv'il a dé- ce guia cté une vie trés active. Il fit des
ployée comme soldat pendant 65 115, il Se dudes A Paris et a été membre du Congics
dévoua lui-meme avec Cette toute patrioti- [yternattonal de Médecine et de Chirur-
que ardeur par laquelle il a été s1 longiemps gie tenu en 1900. la beaucoup et bien
célebre. ‘écrit ; il est doug, en littérature, d'un sty-
I] procéda méthodiquement, surement le brillant ct charmant ; il a pris une part
et avec b.aucoup de prudence, resta sourd ardente dans le mouvement en faveur de
aux menaces des révolutionnaires 4 Vinid- I'émancipation des Noirs. Son désir le plus
rieur avec lesquels se coaliserent ceriains chéri, c'est de voir son pays— si mal com-
é\rangers detractcurs d’Haiti. i pris— « la riche Haiti »— heureux et pros
Le Général Nord Alexis) prit cependant ' pére.
une attitude vigoureuse, mais judicicuse el Toutes les fois quil a été question decho-
pacificatrice ; if mit ainsi, ranchement, , ses intéressant son pays natal, le Dr Viard
en évidince, gue son intention etait de a été toujours au remier rang. -- On se
poursuivre la ligne de conduite par lui: rappellera que lePr sident Roosevelt amon-
tracée quand il accepta la Présidence. 'tré la plus grande sympathre pour le mou-
Il procéda personnellement dans les dif-' vement en faveur des hommes de couleur.
férents arrondissements ou devaient étre’ Profondément touché par l’action de M.
célébrés les fates du Centenaire. It y res- | Roosevelt, Dr Viard, 4 l’occasion de la cé-
ta quelque temps, anfioncgant publiquc- | lébration du Centenaire de | Indépendance
ment ses aspirations poor Haiti dans !’a-| d’Haiti, adressa un éloquent »message au
venir il présida tous les banquets et cé-| Président des Etats-Unis, lui exprimant sa
rémonies avec bzaucoup de tact, d’habi-, confiance dans l’avenir intellectuel et I'¢-
leté et un naturcl qui le firent apprécier de | mancipation sociale des races Noires. La
fous excepté d'une catégorie turbulente de/ lettre du Dr Viard au Président Roosevelt
gens de hh population, heureusement li-
mitée, celle qui est responsable des récents
désordres ct qui est cause de la présence : pleine
des bateaux de guerre étrangers.
Puis il revint 4 la Capitale,
Prince, qui compte une po
80.000 habitants parmi lesque
farent compromis dans la plus i noble cons- Nord Alexis, ne pouvait certes pas faire
piration. Son retour fat accueilli_ avec en-'un meilleur choix pour ce poste impor-
thousiasme et il continua sa bienfaisante tant.
européenne et américaine qui reconnurent
Port-au-! dit diplomate qui représente avec tant de
pusation de‘ valeur et $i efticacement les intéréts d’Hai-
s
fut hautement commentée par les Presses |
ment les hautes qualités intellectuel- ;
‘tes et philanthropiques de l’aimable et éru-—
beaucoup 'ti pres la Cour de St-James. Le Président |
et de voir comment vous taites pour la faire
marcher si vite. Oh ! je vous en prie, lais-
cou moi y montcr #, ripdia la falle du yade
sident avec un scurire des plus aimables.
<* Je supose que vous étes surtout dési-
reuse degla faire marcher vous-mcme â€â€™, ré-
pondit le mécanicien gui, touf en lui ten-
dant pour lVaider drromer sur !a locomo-
tive, Une main assez noire, ajouta :
** C'est justement Uheure de repartir,
mettez comme ga la main sur Je régula-
teur ct vous aii voir!â€
L’express parsit et Mile Roozcvelt ayant
suivi a ia fettre tes indications du mécani
cien, on n’a pas cu d’accident 4 déplorer.
A son arrivee 1 @tlanta, la fille du prési-
dent a remercié le meécanicien et déclaré
ctre enchantée du voyage, ajoutant avec
ferté que, sans aucun doure, elle drait la
premicre femme aux Etats-Unis qui, jus-
qua présent, ait conduit un express pen -
dant plus d’une heure.
Cirque Colonial
Les pauvres acrobates ont cté forcés de
plier bagage, la populatiou étant reside indif-
érente 4 l’annonce de leurs tours extraor-
dinaires.
puis lundi, l’ins-allation de la Pl
de I'Indépendance a été enlevée. ne
a
A a A
er a ct
oe oe
Nouvelles Elrangeres
Derniéres Dépéches
|
!
!
Sax Disco ( Californie ) 18.— L’esca-
dre de cuirassés américains est partie au-
:jourd’hui pour Los Angeles.
Rome 18.— Aujourd’hui partira une ese
cadre italienne de 12 navires cuirassés et
, ¢roiseurs pour Smyrne, afin de faire une
démonstration navalecontre la Turquie qai
ne veut pis permetire ay
Italien d'établir des by
comme elle l’a accordé agg
Paris 18.— Le boxcur
my Bun: a mis ce soir hog
boxcur sud africsin Jervey Safi,
Wasiuscren 18, = ‘iden
velt, le seerétaire Root et WY ar
cu plusieurs en revucs dang fe
ont convenu de demonder’-aw
american d'autoriser le Pouvgir
adop:er une acuon aggress: ‘
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‘Janvier 1907 pur Mive VveJ J. Ae
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sera pr oeeddeé le verdredi que lone:
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da notaire f°. Oriol, & la veute ad
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cour servant de communs, |
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‘ propricté et 4 Ouest, par BironCh
dn, tel Duilleurs que cet immestie
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