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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00314
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 20, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxieme Année, No 318.
eS
ee
Clément
REDACTION-ADMINISTRA TION
anuors Une Gourde D’'AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
4)>
Frais de puste en sus,
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
TE ET LA VRAIE
AFAUSSE DIGNI
Le dernier type avec lequel nous'issu, et posez-lui ce probleme de par-
ons &faire connaissance pour 6, ui- tir de riew, mais de rien absolument,
wr note série de considérations sur'et d’atriver néanmoins a vivre et a se
rtde gagner et de dépenser l’ar- tirer d’aftaire, c’est-a-dire non-seule-
pat, est celui qui est également inap- ,ment a buire, 4 manger, a se vetir et
ale gagner et a le dépenser. a se loger, mais encore 4 ameéliorer
Ne voua récriez pas, ce type social peu 4 peu ses conditioas d’existence ,;
fest pas un étre imaginaire ; il exis-' vous le verrez s’en acquitter comme
; Yous ne l’appercevez pas au pri-, d'un simple exercice sportif.
abord, parce qu il n’est pas affu-' Savez vous comment il commence-
ide traits nettement distinctifs, tels,ra? — tout simplement par le com-
iéun peu pattout dans les sociétés, ' venue, non pas dans I'intention de sy
dans la notre, il pulcule. 'éterniser, mais dans celle bien éviden-
Voyez plutot vous-méme. ‘te de solutionner autant que possible
lest de bon ton de narguer dis-‘le probleme que vous posez 4 sa_ di-
etemeot le Mufin quand il avance gnité. Car, il faut bien le dire, le point
me la principale cause de notre fai- d’honneurconstant chez VAnglo-Saxon,
essé sociale vient de ce que nous c’est de devoir le moins possible ad
avons pas suftixiimment instinct du; autrui, pour ne pas dire rien du tout
beur énergique, Opiniatre et surtout et de montrer ce qu'il est et ce a quoi
instinct de la nécessité salutaire de ila pu arriver comme Teffet de sa
availler avec l'espoir et l’orgueil de seule énergie, de ses se ils efforts et de
! devoir sa situation qu'a ses efforts ‘son intelligence individuelle.
ersoonels, ou au moins plutéta ces C'est pourqu7i dans les socidétés
‘On qua aulrul. anglo-saxonnes il n’y a pas de préju-
nanac qedance a argumenter du gés sociaux coutre certains travaux,
nci @ de capital, et c'est une idée ni de disti ictions sociales dans lacte
‘lity gene accréditée dans notre qui constitue le travail. Cet indivi-
rent v on ne peut rien taire sans du, travaille-t-il, ou ne travaille-t-il
Anis a que lon est légitimement pas ? se suffit-il 4 luicmeme par son
tude aeeeecrer dans lVhumiliante travail?— Voila, avant tout, laquestion
op. és bras croisés, aussi long-'a laquelle |’Anglo-Saxon trent a hon-
9 roe quelyue bonne fortune! neur de répondre avec dignité. Quel
ctuer la mi se sera pas chargée d’ef- genre de travail réalise-t-il ?— cette
: départ Wee de fonds initiale, point; autre question est absolument d’or-
ste Boit-ell oute entreprise, si mo-|dre secondaire.
Mais ob ve, Ce qui est trés certain, cest que
mu veut-on vraiment prendre | si l’individu lui-méme est inférieur et
mier Capital, si ce n’est encore ,dénué des qualités suffisantes pour
dans le travail? A la vé- | évoluer et pour s’élever de plus en
‘pi nN en convient aisément ; végétera éternellement et por-
ttrvanne’ plutot, c'est la
‘plus, il
nature tera ainsi, le
ek) ‘turelles auxquelles la politique n!
s Mpte pas revenir sur le cha- législation ne pourront jamais rien
tenes prejugés sociaux contre les changer, lapeine de son état dinfério-
z ane putées inférieures ; j’en rité. Je ne pense pas quil pulsse exIs-
ira, Je dic Z longuement parlé ail-. ter de sociologues, quelque accoinmo-
Pr jo S44: S!Mplement que 1& of dants qu’ils eussent voulu etre, pour
Mo 4 § nexistent pas, fa ques- réver un idéal social favorable 4 I’é-
toment roc, fonds est toujours et Iévation des individus doués de quali-
Fle on tenlue. Prenez le premier tés inférieures.
Gatique Premier Américain venu,: Si, au contraire,
noble famille qu'il soit!d’accomplissement se
le travail en voie
trouve étre
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
RUE ROUX, 45.
y¢ le juif ou le paysan ; il est épar- | mencement, parla premiére besogne/ qu'elle paiera mieux.
selon l'ordre des lois na-,
e ni la |
Lundi, 20 Avril 1908
. LE NUMERO 10 CENTIMES
Magloire,
Les abonnements partent du 1" et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
5 ——
s’'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
réeellement au-dessous de Vindividui « En France, ajoute Pécrivain, nous
qui s’y est attels, il saura le) prouver cousidérerions comme cContraire a la
en passant & une situation supérieu-;dignité écclésiastiquegle fait d'un futur
re et plus lucrative, et cela) par un ‘abbé servant a table les baigneurs de
simple jeu de dép'acements que nous! Vichy, mais nous acceptons parfaite-
nous imaginons assez difticilement, meat de fe voir élever par la charité
parce que nous n’avons pas lesprit. pablique. »
suffisammen faconneé a cette maniére: La seconde différence est le travers
d’envisager les choses. ,que je signalais en Ccommeng¢ant chez
_ Je vians d’écrire le mots: «situation ,Vindividu latin qui attend un capital
‘supérieure et plus luzrative » ; il faut) pour débuter dans le travail, tandis
que je dise cependant que l'une des; que l’Anglo-Saxon a court d’argent
conditions de cette supériorité est} n’hésite pas achercher dans une oc-
précisément le point de vue lucratif :|cupation temporaire, meme peu re-
asituation supérieureestcelle qui pate|levée, un moyen de «se créer das
bien ; elle sera d’aulant supérieure!ressources etde se permettre quel-
que entreprise deplus grand avenir. »
| ee
' Ces quelques réflexions uous per-— Haiti i TEtranger
‘'mettent de dégager, au point de vue:
‘du travail, deux différences entre:
Extrait du PETIT BLEU
Anglo-Saxon et le Latin. La premié-
re réside dans la nature meme de ce:
que je viens d’appeler un point dhon-
,neur:ce point d’honneur consiste™
pour le Latin Ane pas accomplir de
-besognes inférieures, méme au_Tis-
‘que de tendre la main. L’ami latin
‘yous demandera facilement et en toute
dignité de lui préter dix gourdes pour
Une personne trés au courant des cho-
ses d Haiti, gui y avecu de lonyues an-
nées, et se trouvait encore dans l’ile il ya
quelques mois, m'a fourni les renseigne-
donner 4 manger aux siens et pour ments suivants qui cclairent certains aspects
manger lui-méme; il refusera de. de la situation politique intérieure actuel-
tourner pour autantla presse du Ma le :
tin, et il ne rougira pas dese dire La République haitienne avait procédé
supérieur au tourseur, uniquement lan dernier 4 une conversion d ’emprunt
parce qu’il porte un nom et qu’il re- qui avait provoque une émission de faux
fuse de décheoir. titres et de fausses créances sur |’Etat.
| Le point d’honneur est tout autre Une maison allemande, qui a son siege
ichez l’Anglo-Saxon. 4 BRUXELLEs, avait été impliquée dans cette
Un jeune séminariste d'une origine affaire et mise en demeure de rembourser
tres modeste, et dont les parents ne la valeur d'une partie de ces titres. Com-
euvent pas payer la pension, raconte me elle s'y était refusée, le gouvernement
M. Paul de Rousiers, vatrouver un avait ordonné la saisie de ses _propriétés.
jour le supérieur sulpicien du sémi-|Cette firme s’étant adress¢e alors au con-
naire catholique de Boston et lai dit :|sul allemand, le gouvernement allemand
« Veuillez, je vous prie, me garder ici ¢tait intervenu et avait réassi 4 obtenir un
jusqu’a la fin de l'année scolaire et arrangement 4 l'amiable. Toutefois, les
considérer] comme une avance l’ar- affaires de la firme s’écant fort ressenties
gent que ma famille ne sera pas en de ce conflit avec le gouvernement du
;mesure de vous fournir ; je le ga- Président Nord Alexis, son directeur avait
ynerai pendant les vacances et vous estimé que le seul moyen de vaincre les
‘le rendrai. » En effet, les :vacances difficultés qui enrayaient sa prospérité com-
venues, le jeune clerc se rend 4 Sara- mercia‘e était de renverser le pouvoir ac-
‘toga, une station thermale élégante tuel. Cette maison s'est abouchée en con-
|de l'Est, se place coinmme garcon de séquence avec le général Firmin, ancien
‘restaurant et revient trois mois aprés ministre des Finances et des affaires Etran-
| avec une somme assez importante géres, ancien ministre d’Haiti 4 Paris ec
| pour rembourser les avances qu’on chef de la révolte gui avait échoué il y a
ijui avait consenties. » ‘six ans. Le général Firmin, dans sa toute
_— ee
—
récente tentative nouvelle de soulevement
a trouvé des alliés dans le gouverneur des
Gonaives, le péncéral Jean-Jumeau, qui
devait étre pris ct fusillé quelques jours
apres, et le corse Giordani, charge de se
rendre 1 New-York pour y faire fabriquer
de faux-papiers haitiens, esptces d'assignats
ui devaient servir aux promoteurs du coup
de main 4 payer leurs hommes, quittes a
les rembourser en papier Ieyal en cas de
succés. Mais le Ministre d Haiti 4 Was-
hington A réussi 1 obtenir du’ gouverne-
ment américain l’arrestation de Giordani,
qui est actuellemen! en prison 4 New-York
L’échec de ce raid du général Firmin a
soulevé 2 nonveau ta question dui droits
d’asile dans les consulats ot: les insurges
se sont réfugiés immédiatement.
Le gouvernement de Haiti fait remar-
quer ace propos que la plupart des révol-
tes locales sont fomentées par des étran-
gers et avec leur argent, et que les chets
du mouvement étant certains de trouver
asile dans les consulats en cas de defaite,
il lui est impossible de pourvo’r avec Ve
nergie nécessaire J la stireté et a la tran-
quillité publigues, puisque les revolution:
naires sont sars de Vimpunite. Ce droit
d’asile entrave absolument toute repression
et favorise la répédition de ces sanglaintes
entreprises contre Uautorité ctabiie, Ce rai
sonnement a été admis par de yx ouverne-
ment des Etats-Unis et c'est ce qui expli-
gue que le President Nord Alexis, par de-
ference envers ce pays qui reconnarssalt
Ventrave apportée par le droit d’asile 4 Vin-
dépendance de la République, ait accord
la vie sauve 4 tous ceux quis’ctuaient rétu-
giés au consulat des Etats-Unis.
It faut bien peu connaitre le ygouverne-
ment haitien, 4 ajouté mon interlocuteur,
pour croire un instant qu’il songe 4 mena-
cer fles étrangers ob 4 violer les consu-
lats.
Au plus fore des troubles de la Républi-
que, les étrangers ont toujours joui d'une
sécurité parfaite. Seulement, il arrive fré-
quemment que quelques-uns de ces ctran-
gers prennent une part active ou méme
prépondérante dins l’organisation de ces
coups de main, ct il va de soi que dans
ces cis c’est 3 leurs risques et périls.
Quant aux fusillades annoncées par les
dernicres dépéches, il est incontestable que
si c’est exact, cest IX une violation da dro::
des gens ; muis i! faut toutetois se rappe-
ler que c'est lkune question de Tvitude et
qne dans les cpoques troublées Cpar exem-
ple lors de la Commune de Paris ) ces
taits reprettables n'ont pas toujours ete
évi.és méme dans des pays plus civilises
que Haiti.
hits DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CObservatoire
DU
SEMIMAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Dim aNcHE 19 Avril
Barométre 4 midi
minimam
Température} aximum
Moyenne diurne de la température 25°,6
Ciel clair le matin, nuageux |’aprés- mi-
di, couvert 49 h. du soir
A 8h. 50m du soir, pluie 12,5"/".
Le barométre a continud A'baisser légére-
ment
R. BALTENWECK
762 2â„¢/â„¢
21°,6
Ihaut, c'est de
Inauguration du Square
Elie Dubois
Les deux entrées du gracieux sqyua-
resont décorées detieurs naturelleset
attificieiles représentant une tyre et les
initiates du grand ministre haitien dont
la phy-ionom-e revit, yorieuse,en cet-
'O apie --imbdi cle fete.
Uo jet desu fait entendre sa joyeu-
secha: son pendant que la musique
du Lyoce Pétion éelate, en morceaux
exdcut's uvec une maéstria reinar-
quabie.
A oleures 15 minutes, le Magistrat
Communal Vincent, au milieu d’une
assistance choisie prononga tes pa-
roles suivantes :
Mesdames.
Messieurs,
Je suis heureux de procéder, au nom du
Conseil Communal de Port au-Prince, 4
Vinauguration de ce Square placé sous le
atronage d'un nom justement honore dans
Phistoine de UFuseignement en Haiti.
Elie Dubot. demeure un des hommes
vraiment originaux de ce pays,— parce
qu'il est du petit nombre de ceux qui se
sont athirmés par des actes. Le premier, il
2 compris Vimportance de école et il Va
comprise d’une figon toute moderne: c’est-
a-dire que c'est li un organisme essentiel
au déeveloppemen: de la Socicté et au pro-
gres de Etat. En cttet, si PEtat s'est at.
tribué des fonctions denseignement, ce ne
eut-ctre que dans de hiutes vues d’évo-
ution sociale, puisqve c’est Penseignement |
qui tagonne Ws pfocrations qui se suivent. |
Avant Elie Dubois, Ul istruction publi- -
que n’existai. que d'une tigon 4 peine em-
bryonnaire. Apres lui, il y avait une orga-
nisation réelle de ce service public en
Haiti,organisation qui subsiste encore.
Assurément, je n irai pas jusqu’A dire que,
telle qu'elle est, ceiie organisation est par-
faite. Je n’ignore pas quil y a bien des
modifications 4 y apporter, bien des lacu-
nes Ay combler ; mals il n’en est pas
moins vrai que c’est Dubois qui, le pre-
mier, a crée et organisé. Jamais passage au
ministtre de Pins:ruction Publique ne fut
plus heureux ni plus fécond que celui-la.
C'est
moire d’klie Dubois, c'est pourquoi nous
Phonorons, et en dénommant ce Square :
SouarE Etir Dusols, nous ne faisons que
Marquer notre reconnaissance — unc recen-
naissance tardive Aun Haitien utile, qui
sans avoir été un esprit transcendant ni un
adaptaceur de theéorics plus ou moins scien-
titiques reste, cependant,un homme public
de bonne volonté, d’intelligence ouverte et '
de sens pratique.
Et, Messicurs, il faut le proclamer bien
serviteurs de cette espéce
que le pays a besoin, — tout simpleiment.
M. ‘Tl. Laleau, Seciétaire d'Etat de
VInstruction Publique fait en ces ter-
mes l’éloge de Dubois.
Mesdames,
Messieurs
Le Conseil Communal de Port-au-Prin-
ce, en donnant au square qu'il inaugure
aujourd’hui le nom de Francois Evie Du-
BO! prouve qu’il a le culte des grand hom-
mes et qu'il commence par récompenser,
par des faveurs spéciales, ceux de nos con-
citoyens qui se soat dévoues 4 l'éducation
de la jeunesse. Il a compris qu'il ne devait
32° o| pas laisser dans l’oubli le nom du ministre
qui acontribué 4 jeter tant de gloire sur
le gouvernement progressiste du président
Gettrard
Il m’est particuliérement heureux d’en-
registrer que c'est monami, M. Ic Ma-
gistrat communal Sténio Vincent qui, le
premier, a eu l'initiative de cette patrioti-
que mesure.
pourquoi nous vénérons la me- ;
Je m’er. voudrais, si. A ce-te occasion, Ie
ne devais pas exalter la vie et le caractere
d’Elie Dubois.
Ce fut un homme de bien dans toute
Pacception du mot. Il cut toutes les qua-
lites dus coeur et de esprit [la dit tut
méme qu'il aeu la conscience de avoir
jamais fait une injustice a personne, de
n’avoir jamais commis une fublesse. Au
dessus de tout, il plagait Pamour de la pa-
trie. Cette patric. il Vaimait tant qwil a
fait tous les sacrifices poosibles dans Pinte
réc de son syvrandissement.
La vie de cet homme est comme un li-
vre sublime ot: chacun peut venir putser
quelques vertus.
Adolescent, il nous donne une legon
Wabnépation : « Je suis né de parents pau-
vres et honnetes, dit il. Ao peine age de
a
« c$ dabandonner mes études pour im’oc-
t caper, avec ma mére des soins 4 donner
4 quatre Jeunes teres et securs, Je devias
«done, encore enfant, chef ds famille. »
Devcnu homme, par les actes qu’ila sc-
complis, Elic Dabois nous dome dos le-
cons de toutes les crandes vertus, des le-
sons dindompiuabl: perséveérance, lorsque,
malyre des ditticalés insurmontab'cs, i tait
opérer des rcformes dans la justice 5 des
kgons Wequité, lorguil fut! tiver les ap-
pointunents des fonctionnaires publics et
qual fait augment.r ceux des fonetionnai-
res de la Justice et de VInsrraction Publi-
que: « deux sacerdoces dont Pexereice est
penible et qui réclament de grandes quali-
tés de Vospriter da coeur; » des legons
dhumanité, dorqu’il fait voter la loi sur
Vexercice de droit de grace, de commuti-
tion de peines et d’amnistie « uns des lois
(les plus utiles dans un pays ot le princi-
; pe est ccrit dans le pacte fondamental. »
weeoee Ministre des Culies, Elie
shonore d’avoir fait signer le Concordat.
| Est-il nécessaire de rappeler le grand bien
que fit A la socie:¢ hai ienne, ce traité con-
clu avec la cour de Rome†Les services
éclatantstrendus par l’Eglise Catholique deé-
finitivement constituée en Haiti suffisent
pour nous convainere de Vurilité du Con-
: cordat et pour donner raison a4 Elie Dubois
,@avoir épronvé une satiofactioa intérieure
indicible, lorsquil signa ce trae avec Te
Président Gettrard.
Le plus grand honneur que nous pou-
vons rendre 4 Elie Dubois, c'est de dire de
lui qual fut Yun des ministres qui a fait
le plus de bien 4 iIrstrection publique.
Il est bon de rappeler que pendant son
passage 4 la téte de ce Département, il fit
des lois et réglements concernant l’ensei
/snement supericur, l’enseignement secon-
' daire, l'enseignement primaire qui sont en
core aujourd’hni des modéles de netteté
_ct de précision. Il créa plusieurs ccoles.
_Tl fit encore d’autres lois dictées par le
Sn ood
>
; plus pur patriotisme ct par Je dévouement |
P pu ctre sauvées. Juspu’a présent on
| le plus grand, 3 la jeunesse des écoles.
Elie Dubois quitta le pouvoir le 10 Aout
1861. Il avait déji parcouru une brillante
carriére.
Quelque temps plus tard, en Janvier
1862 il fut nommé ministre-résident a
Londres. Il y marqua sou séjour comme
plénipotentiaire de la République d ‘Haiti
en concluant un traité d’amitié, de com-
merce et de navigation avec la République
de Libéria. En 1864, au mois de Septem-
bre, il alla en France comme Représentant
d’Haiti pres de sa Majesté l’empereur des
Frangais, Napoléon III et ses ministres ap-
preciérent 4 leur juste valeur les mérites
rares de notre compatriote.
' Le Gouvernement de Son Excellence le
Général Nord Alexis, admirateur des hom-
| mes illustres qui se sont dévoués 3 la yran-
deur de la Nation Haitienne, a donné a
une école professionnelle de jeunes filles
sur laquelle nous comptons
nom du grind ministre Elie Date;
En donnant ce méme nom 4 eae
¢
publigue, les membres du Conse;
munal de Port-au Prince sont a:
meme sentiment que le Gouve me
Son Excellence le Président de
blique.
Les coves du Lyece en pp
square qai embellit le SANCtuaire de
cvudes, pourront donner UN instagt &
yeNsee reconnaissante 3 la vie
si feconde d’ Elie Dubois. me a
Applaudissements, concert
menade, cordiale réception au
/ pendant que chacun félicite le
seize ans, je perdis mon pcre. Je fus tor-_
Dubois |
-tuant 8 fugitifS. 3 ont pu se sauver om
seil Communal qui ne cesse d's
ter des embellissoements a fg
dont Paspect chaque jour devient
divne et plus sone
Arrivage et Dépait
Hicr cst entr’ le steamer o Pring
leon HE 9» venant de Sc Mare avec les
Vers suivants
Gensral André Guillaume, Mme
Cameai, Mine Joseph Durand, Melle
Mier Mme A. “Phomas— Christ.
Vhoimas Christ, Gencral Domingee \
Antonio Senise, Mine Mercie Vand
Mine Orince Nosier. 3 hommes de.
(équipige dun baciu devant y ret
7 MW utelors )
Pa transit pour Curagao.— Jaure!
Hl est roparid dans a soiree avec les)
SAMCTS suivants pour :
Moyes: Achille Durand, Emile Bp
Mime Stmon Payant, Octamus Pierre
Curio > Mme Marguerite Vaillam,
ct Mane Guiseppe Giovinazzo et ent
Nouvelles Elray
NouvitLe Oritiaxs. — Les novra
rogues de PAmeérique Centrale disent §
20 blanes et yo indiens ont été masa
cn Honduras dans une embuscade te
var les indiens Mosquitos.
Panama - Les nouvelles de Ba
disent que le Président Reyes est pat
la core de Atlantique. Ce voyage §
aux remeurs d'une révolution immed
S¢-Prerierspocrc. — La nouvelle aus
cant la faite de rr prisonniers de lps
de Penzi aciusé une grande sersaidl
Les prisonniers tucrent deux des gas
mais la garde de la prison les
persecution continue.
Gerutmpours ( Sucde ).— Le
Go.taelf qui avait 4 bord une quanll
de personnes a sombré. Quelques use
8 cadavres. -
Wasuinctos -- Le gouvernement!
cidé de ne pas accepter Tiavits
par le gouvernement anglais post
cadre visite Hongkong par ‘sale
que de temps. On assure que
ivisera et que chaque divisio
ports distincts. 1G
Les cuirassés se rencontreront 9
tar et partiront ensemble poor
Roads. -
Sanpieco / Californie ).— La
faite aux équipages des cuirassés 8
diose. L’amiral Thomas
(6
n visite
qui
l’escadre par suite de la maladie 4
ral Evans accepta au nom de ©
clef en or qui lui a été ofierte.
ciatious patriotiques ont fait
miral Thomas d une épée aves
en or; ces sociétés offrirent
ral commandant les 4 divis
wn
en or en commémora-
ds jer arrivee cn ceite ville et de
ovige de Atlantique au Pacifiqu:.
"oem LA fédération de construc-
de gavires
apyavier dernier ne retournent
pe oath avant le 25 avril, tous kes
paux dw pays seront fermés. Si cette
<¢ mt mise en exécution 250.c00 Ou-
15 regeromt §sans travail.
‘sang a construction de 4 cuirassés
lieu dg a comme prévu.
des Pompiers Libres
Cours dinstruction
Noms des Pon.picrs qui doivent se
ine ds 20 au 25 Aviil.
A. Blanc, conseill:->, Demeuran
uduv, Auguste Toussaint, Bona-
ux Bienaim’, Hermann Chancy,
, Octavius Jn-Pierre, Pauléus
|, Pélippe Delva, Renaud Duval,
oine Josaphat, pompters.
rt-aaePriace, 20 Avril 1908.
. Le Commandant,
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ons &faire connaissance pour 6, ui- tir de riew, mais de rien absolument,
wr note série de considérations sur'et d’atriver néanmoins a vivre et a se
rtde gagner et de dépenser l’ar- tirer d’aftaire, c’est-a-dire non-seule-
pat, est celui qui est également inap- ,ment a buire, 4 manger, a se vetir et
ale gagner et a le dépenser. a se loger, mais encore 4 ameéliorer
Ne voua récriez pas, ce type social peu 4 peu ses conditioas d’existence ,;
fest pas un étre imaginaire ; il exis-' vous le verrez s’en acquitter comme
; Yous ne l’appercevez pas au pri-, d'un simple exercice sportif.
abord, parce qu il n’est pas affu-' Savez vous comment il commence-
ide traits nettement distinctifs, tels,ra? — tout simplement par le com-
iéun peu pattout dans les sociétés, ' venue, non pas dans I'intention de sy
dans la notre, il pulcule. 'éterniser, mais dans celle bien éviden-
Voyez plutot vous-méme. ‘te de solutionner autant que possible
lest de bon ton de narguer dis-‘le probleme que vous posez 4 sa_ di-
etemeot le Mufin quand il avance gnité. Car, il faut bien le dire, le point
me la principale cause de notre fai- d’honneurconstant chez VAnglo-Saxon,
essé sociale vient de ce que nous c’est de devoir le moins possible ad
avons pas suftixiimment instinct du; autrui, pour ne pas dire rien du tout
beur énergique, Opiniatre et surtout et de montrer ce qu'il est et ce a quoi
instinct de la nécessité salutaire de ila pu arriver comme Teffet de sa
availler avec l'espoir et l’orgueil de seule énergie, de ses se ils efforts et de
! devoir sa situation qu'a ses efforts ‘son intelligence individuelle.
ersoonels, ou au moins plutéta ces C'est pourqu7i dans les socidétés
‘On qua aulrul. anglo-saxonnes il n’y a pas de préju-
nanac qedance a argumenter du gés sociaux coutre certains travaux,
nci @ de capital, et c'est une idée ni de disti ictions sociales dans lacte
‘lity gene accréditée dans notre qui constitue le travail. Cet indivi-
rent v on ne peut rien taire sans du, travaille-t-il, ou ne travaille-t-il
Anis a que lon est légitimement pas ? se suffit-il 4 luicmeme par son
tude aeeeecrer dans lVhumiliante travail?— Voila, avant tout, laquestion
op. és bras croisés, aussi long-'a laquelle |’Anglo-Saxon trent a hon-
9 roe quelyue bonne fortune! neur de répondre avec dignité. Quel
ctuer la mi se sera pas chargée d’ef- genre de travail réalise-t-il ?— cette
: départ Wee de fonds initiale, point; autre question est absolument d’or-
ste Boit-ell oute entreprise, si mo-|dre secondaire.
Mais ob ve, Ce qui est trés certain, cest que
mu veut-on vraiment prendre | si l’individu lui-méme est inférieur et
mier Capital, si ce n’est encore ,dénué des qualités suffisantes pour
dans le travail? A la vé- | évoluer et pour s’élever de plus en
‘pi nN en convient aisément ; végétera éternellement et por-
ttrvanne’ plutot, c'est la
‘plus, il
nature tera ainsi, le
ek) ‘turelles auxquelles la politique n!
s Mpte pas revenir sur le cha- législation ne pourront jamais rien
tenes prejugés sociaux contre les changer, lapeine de son état dinfério-
z ane putées inférieures ; j’en rité. Je ne pense pas quil pulsse exIs-
ira, Je dic Z longuement parlé ail-. ter de sociologues, quelque accoinmo-
Pr jo S44: S!Mplement que 1& of dants qu’ils eussent voulu etre, pour
Mo 4 § nexistent pas, fa ques- réver un idéal social favorable 4 I’é-
toment roc, fonds est toujours et Iévation des individus doués de quali-
Fle on tenlue. Prenez le premier tés inférieures.
Gatique Premier Américain venu,: Si, au contraire,
noble famille qu'il soit!d’accomplissement se
le travail en voie
trouve étre
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RUE ROUX, 45.
y¢ le juif ou le paysan ; il est épar- | mencement, parla premiére besogne/ qu'elle paiera mieux.
selon l'ordre des lois na-,
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. LE NUMERO 10 CENTIMES
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mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
5 ——
s’'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
réeellement au-dessous de Vindividui « En France, ajoute Pécrivain, nous
qui s’y est attels, il saura le) prouver cousidérerions comme cContraire a la
en passant & une situation supérieu-;dignité écclésiastiquegle fait d'un futur
re et plus lucrative, et cela) par un ‘abbé servant a table les baigneurs de
simple jeu de dép'acements que nous! Vichy, mais nous acceptons parfaite-
nous imaginons assez difticilement, meat de fe voir élever par la charité
parce que nous n’avons pas lesprit. pablique. »
suffisammen faconneé a cette maniére: La seconde différence est le travers
d’envisager les choses. ,que je signalais en Ccommeng¢ant chez
_ Je vians d’écrire le mots: «situation ,Vindividu latin qui attend un capital
‘supérieure et plus luzrative » ; il faut) pour débuter dans le travail, tandis
que je dise cependant que l'une des; que l’Anglo-Saxon a court d’argent
conditions de cette supériorité est} n’hésite pas achercher dans une oc-
précisément le point de vue lucratif :|cupation temporaire, meme peu re-
asituation supérieureestcelle qui pate|levée, un moyen de «se créer das
bien ; elle sera d’aulant supérieure!ressources etde se permettre quel-
que entreprise deplus grand avenir. »
| ee
' Ces quelques réflexions uous per-— Haiti i TEtranger
‘'mettent de dégager, au point de vue:
‘du travail, deux différences entre:
Extrait du PETIT BLEU
Anglo-Saxon et le Latin. La premié-
re réside dans la nature meme de ce:
que je viens d’appeler un point dhon-
,neur:ce point d’honneur consiste™
pour le Latin Ane pas accomplir de
-besognes inférieures, méme au_Tis-
‘que de tendre la main. L’ami latin
‘yous demandera facilement et en toute
dignité de lui préter dix gourdes pour
Une personne trés au courant des cho-
ses d Haiti, gui y avecu de lonyues an-
nées, et se trouvait encore dans l’ile il ya
quelques mois, m'a fourni les renseigne-
donner 4 manger aux siens et pour ments suivants qui cclairent certains aspects
manger lui-méme; il refusera de. de la situation politique intérieure actuel-
tourner pour autantla presse du Ma le :
tin, et il ne rougira pas dese dire La République haitienne avait procédé
supérieur au tourseur, uniquement lan dernier 4 une conversion d ’emprunt
parce qu’il porte un nom et qu’il re- qui avait provoque une émission de faux
fuse de décheoir. titres et de fausses créances sur |’Etat.
| Le point d’honneur est tout autre Une maison allemande, qui a son siege
ichez l’Anglo-Saxon. 4 BRUXELLEs, avait été impliquée dans cette
Un jeune séminariste d'une origine affaire et mise en demeure de rembourser
tres modeste, et dont les parents ne la valeur d'une partie de ces titres. Com-
euvent pas payer la pension, raconte me elle s'y était refusée, le gouvernement
M. Paul de Rousiers, vatrouver un avait ordonné la saisie de ses _propriétés.
jour le supérieur sulpicien du sémi-|Cette firme s’étant adress¢e alors au con-
naire catholique de Boston et lai dit :|sul allemand, le gouvernement allemand
« Veuillez, je vous prie, me garder ici ¢tait intervenu et avait réassi 4 obtenir un
jusqu’a la fin de l'année scolaire et arrangement 4 l'amiable. Toutefois, les
considérer] comme une avance l’ar- affaires de la firme s’écant fort ressenties
gent que ma famille ne sera pas en de ce conflit avec le gouvernement du
;mesure de vous fournir ; je le ga- Président Nord Alexis, son directeur avait
ynerai pendant les vacances et vous estimé que le seul moyen de vaincre les
‘le rendrai. » En effet, les :vacances difficultés qui enrayaient sa prospérité com-
venues, le jeune clerc se rend 4 Sara- mercia‘e était de renverser le pouvoir ac-
‘toga, une station thermale élégante tuel. Cette maison s'est abouchée en con-
|de l'Est, se place coinmme garcon de séquence avec le général Firmin, ancien
‘restaurant et revient trois mois aprés ministre des Finances et des affaires Etran-
| avec une somme assez importante géres, ancien ministre d’Haiti 4 Paris ec
| pour rembourser les avances qu’on chef de la révolte gui avait échoué il y a
ijui avait consenties. » ‘six ans. Le général Firmin, dans sa toute
_— ee
—
récente tentative nouvelle de soulevement
a trouvé des alliés dans le gouverneur des
Gonaives, le péncéral Jean-Jumeau, qui
devait étre pris ct fusillé quelques jours
apres, et le corse Giordani, charge de se
rendre 1 New-York pour y faire fabriquer
de faux-papiers haitiens, esptces d'assignats
ui devaient servir aux promoteurs du coup
de main 4 payer leurs hommes, quittes a
les rembourser en papier Ieyal en cas de
succés. Mais le Ministre d Haiti 4 Was-
hington A réussi 1 obtenir du’ gouverne-
ment américain l’arrestation de Giordani,
qui est actuellemen! en prison 4 New-York
L’échec de ce raid du général Firmin a
soulevé 2 nonveau ta question dui droits
d’asile dans les consulats ot: les insurges
se sont réfugiés immédiatement.
Le gouvernement de Haiti fait remar-
quer ace propos que la plupart des révol-
tes locales sont fomentées par des étran-
gers et avec leur argent, et que les chets
du mouvement étant certains de trouver
asile dans les consulats en cas de defaite,
il lui est impossible de pourvo’r avec Ve
nergie nécessaire J la stireté et a la tran-
quillité publigues, puisque les revolution:
naires sont sars de Vimpunite. Ce droit
d’asile entrave absolument toute repression
et favorise la répédition de ces sanglaintes
entreprises contre Uautorité ctabiie, Ce rai
sonnement a été admis par de yx ouverne-
ment des Etats-Unis et c'est ce qui expli-
gue que le President Nord Alexis, par de-
ference envers ce pays qui reconnarssalt
Ventrave apportée par le droit d’asile 4 Vin-
dépendance de la République, ait accord
la vie sauve 4 tous ceux quis’ctuaient rétu-
giés au consulat des Etats-Unis.
It faut bien peu connaitre le ygouverne-
ment haitien, 4 ajouté mon interlocuteur,
pour croire un instant qu’il songe 4 mena-
cer fles étrangers ob 4 violer les consu-
lats.
Au plus fore des troubles de la Républi-
que, les étrangers ont toujours joui d'une
sécurité parfaite. Seulement, il arrive fré-
quemment que quelques-uns de ces ctran-
gers prennent une part active ou méme
prépondérante dins l’organisation de ces
coups de main, ct il va de soi que dans
ces cis c’est 3 leurs risques et périls.
Quant aux fusillades annoncées par les
dernicres dépéches, il est incontestable que
si c’est exact, cest IX une violation da dro::
des gens ; muis i! faut toutetois se rappe-
ler que c'est lkune question de Tvitude et
qne dans les cpoques troublées Cpar exem-
ple lors de la Commune de Paris ) ces
taits reprettables n'ont pas toujours ete
évi.és méme dans des pays plus civilises
que Haiti.
hits DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CObservatoire
DU
SEMIMAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Dim aNcHE 19 Avril
Barométre 4 midi
minimam
Température} aximum
Moyenne diurne de la température 25°,6
Ciel clair le matin, nuageux |’aprés- mi-
di, couvert 49 h. du soir
A 8h. 50m du soir, pluie 12,5"/".
Le barométre a continud A'baisser légére-
ment
R. BALTENWECK
762 2â„¢/â„¢
21°,6
Ihaut, c'est de
Inauguration du Square
Elie Dubois
Les deux entrées du gracieux sqyua-
resont décorées detieurs naturelleset
attificieiles représentant une tyre et les
initiates du grand ministre haitien dont
la phy-ionom-e revit, yorieuse,en cet-
'O apie --imbdi cle fete.
Uo jet desu fait entendre sa joyeu-
secha: son pendant que la musique
du Lyoce Pétion éelate, en morceaux
exdcut's uvec une maéstria reinar-
quabie.
A oleures 15 minutes, le Magistrat
Communal Vincent, au milieu d’une
assistance choisie prononga tes pa-
roles suivantes :
Mesdames.
Messieurs,
Je suis heureux de procéder, au nom du
Conseil Communal de Port au-Prince, 4
Vinauguration de ce Square placé sous le
atronage d'un nom justement honore dans
Phistoine de UFuseignement en Haiti.
Elie Dubot. demeure un des hommes
vraiment originaux de ce pays,— parce
qu'il est du petit nombre de ceux qui se
sont athirmés par des actes. Le premier, il
2 compris Vimportance de école et il Va
comprise d’une figon toute moderne: c’est-
a-dire que c'est li un organisme essentiel
au déeveloppemen: de la Socicté et au pro-
gres de Etat. En cttet, si PEtat s'est at.
tribué des fonctions denseignement, ce ne
eut-ctre que dans de hiutes vues d’évo-
ution sociale, puisqve c’est Penseignement |
qui tagonne Ws pfocrations qui se suivent. |
Avant Elie Dubois, Ul istruction publi- -
que n’existai. que d'une tigon 4 peine em-
bryonnaire. Apres lui, il y avait une orga-
nisation réelle de ce service public en
Haiti,organisation qui subsiste encore.
Assurément, je n irai pas jusqu’A dire que,
telle qu'elle est, ceiie organisation est par-
faite. Je n’ignore pas quil y a bien des
modifications 4 y apporter, bien des lacu-
nes Ay combler ; mals il n’en est pas
moins vrai que c’est Dubois qui, le pre-
mier, a crée et organisé. Jamais passage au
ministtre de Pins:ruction Publique ne fut
plus heureux ni plus fécond que celui-la.
C'est
moire d’klie Dubois, c'est pourquoi nous
Phonorons, et en dénommant ce Square :
SouarE Etir Dusols, nous ne faisons que
Marquer notre reconnaissance — unc recen-
naissance tardive Aun Haitien utile, qui
sans avoir été un esprit transcendant ni un
adaptaceur de theéorics plus ou moins scien-
titiques reste, cependant,un homme public
de bonne volonté, d’intelligence ouverte et '
de sens pratique.
Et, Messicurs, il faut le proclamer bien
serviteurs de cette espéce
que le pays a besoin, — tout simpleiment.
M. ‘Tl. Laleau, Seciétaire d'Etat de
VInstruction Publique fait en ces ter-
mes l’éloge de Dubois.
Mesdames,
Messieurs
Le Conseil Communal de Port-au-Prin-
ce, en donnant au square qu'il inaugure
aujourd’hui le nom de Francois Evie Du-
BO! prouve qu’il a le culte des grand hom-
mes et qu'il commence par récompenser,
par des faveurs spéciales, ceux de nos con-
citoyens qui se soat dévoues 4 l'éducation
de la jeunesse. Il a compris qu'il ne devait
32° o| pas laisser dans l’oubli le nom du ministre
qui acontribué 4 jeter tant de gloire sur
le gouvernement progressiste du président
Gettrard
Il m’est particuliérement heureux d’en-
registrer que c'est monami, M. Ic Ma-
gistrat communal Sténio Vincent qui, le
premier, a eu l'initiative de cette patrioti-
que mesure.
pourquoi nous vénérons la me- ;
Je m’er. voudrais, si. A ce-te occasion, Ie
ne devais pas exalter la vie et le caractere
d’Elie Dubois.
Ce fut un homme de bien dans toute
Pacception du mot. Il cut toutes les qua-
lites dus coeur et de esprit [la dit tut
méme qu'il aeu la conscience de avoir
jamais fait une injustice a personne, de
n’avoir jamais commis une fublesse. Au
dessus de tout, il plagait Pamour de la pa-
trie. Cette patric. il Vaimait tant qwil a
fait tous les sacrifices poosibles dans Pinte
réc de son syvrandissement.
La vie de cet homme est comme un li-
vre sublime ot: chacun peut venir putser
quelques vertus.
Adolescent, il nous donne une legon
Wabnépation : « Je suis né de parents pau-
vres et honnetes, dit il. Ao peine age de
a
« c$ dabandonner mes études pour im’oc-
t caper, avec ma mére des soins 4 donner
4 quatre Jeunes teres et securs, Je devias
«done, encore enfant, chef ds famille. »
Devcnu homme, par les actes qu’ila sc-
complis, Elic Dabois nous dome dos le-
cons de toutes les crandes vertus, des le-
sons dindompiuabl: perséveérance, lorsque,
malyre des ditticalés insurmontab'cs, i tait
opérer des rcformes dans la justice 5 des
kgons Wequité, lorguil fut! tiver les ap-
pointunents des fonctionnaires publics et
qual fait augment.r ceux des fonetionnai-
res de la Justice et de VInsrraction Publi-
que: « deux sacerdoces dont Pexereice est
penible et qui réclament de grandes quali-
tés de Vospriter da coeur; » des legons
dhumanité, dorqu’il fait voter la loi sur
Vexercice de droit de grace, de commuti-
tion de peines et d’amnistie « uns des lois
(les plus utiles dans un pays ot le princi-
; pe est ccrit dans le pacte fondamental. »
weeoee Ministre des Culies, Elie
shonore d’avoir fait signer le Concordat.
| Est-il nécessaire de rappeler le grand bien
que fit A la socie:¢ hai ienne, ce traité con-
clu avec la cour de Rome†Les services
éclatantstrendus par l’Eglise Catholique deé-
finitivement constituée en Haiti suffisent
pour nous convainere de Vurilité du Con-
: cordat et pour donner raison a4 Elie Dubois
,@avoir épronvé une satiofactioa intérieure
indicible, lorsquil signa ce trae avec Te
Président Gettrard.
Le plus grand honneur que nous pou-
vons rendre 4 Elie Dubois, c'est de dire de
lui qual fut Yun des ministres qui a fait
le plus de bien 4 iIrstrection publique.
Il est bon de rappeler que pendant son
passage 4 la téte de ce Département, il fit
des lois et réglements concernant l’ensei
/snement supericur, l’enseignement secon-
' daire, l'enseignement primaire qui sont en
core aujourd’hni des modéles de netteté
_ct de précision. Il créa plusieurs ccoles.
_Tl fit encore d’autres lois dictées par le
Sn ood
>
; plus pur patriotisme ct par Je dévouement |
P pu ctre sauvées. Juspu’a présent on
| le plus grand, 3 la jeunesse des écoles.
Elie Dubois quitta le pouvoir le 10 Aout
1861. Il avait déji parcouru une brillante
carriére.
Quelque temps plus tard, en Janvier
1862 il fut nommé ministre-résident a
Londres. Il y marqua sou séjour comme
plénipotentiaire de la République d ‘Haiti
en concluant un traité d’amitié, de com-
merce et de navigation avec la République
de Libéria. En 1864, au mois de Septem-
bre, il alla en France comme Représentant
d’Haiti pres de sa Majesté l’empereur des
Frangais, Napoléon III et ses ministres ap-
preciérent 4 leur juste valeur les mérites
rares de notre compatriote.
' Le Gouvernement de Son Excellence le
Général Nord Alexis, admirateur des hom-
| mes illustres qui se sont dévoués 3 la yran-
deur de la Nation Haitienne, a donné a
une école professionnelle de jeunes filles
sur laquelle nous comptons
nom du grind ministre Elie Date;
En donnant ce méme nom 4 eae
¢
publigue, les membres du Conse;
munal de Port-au Prince sont a:
meme sentiment que le Gouve me
Son Excellence le Président de
blique.
Les coves du Lyece en pp
square qai embellit le SANCtuaire de
cvudes, pourront donner UN instagt &
yeNsee reconnaissante 3 la vie
si feconde d’ Elie Dubois. me a
Applaudissements, concert
menade, cordiale réception au
/ pendant que chacun félicite le
seize ans, je perdis mon pcre. Je fus tor-_
Dubois |
-tuant 8 fugitifS. 3 ont pu se sauver om
seil Communal qui ne cesse d's
ter des embellissoements a fg
dont Paspect chaque jour devient
divne et plus sone
Arrivage et Dépait
Hicr cst entr’ le steamer o Pring
leon HE 9» venant de Sc Mare avec les
Vers suivants
Gensral André Guillaume, Mme
Cameai, Mine Joseph Durand, Melle
Mier Mme A. “Phomas— Christ.
Vhoimas Christ, Gencral Domingee \
Antonio Senise, Mine Mercie Vand
Mine Orince Nosier. 3 hommes de.
(équipige dun baciu devant y ret
7 MW utelors )
Pa transit pour Curagao.— Jaure!
Hl est roparid dans a soiree avec les)
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Curio > Mme Marguerite Vaillam,
ct Mane Guiseppe Giovinazzo et ent
Nouvelles Elray
NouvitLe Oritiaxs. — Les novra
rogues de PAmeérique Centrale disent §
20 blanes et yo indiens ont été masa
cn Honduras dans une embuscade te
var les indiens Mosquitos.
Panama - Les nouvelles de Ba
disent que le Président Reyes est pat
la core de Atlantique. Ce voyage §
aux remeurs d'une révolution immed
S¢-Prerierspocrc. — La nouvelle aus
cant la faite de rr prisonniers de lps
de Penzi aciusé une grande sersaidl
Les prisonniers tucrent deux des gas
mais la garde de la prison les
persecution continue.
Gerutmpours ( Sucde ).— Le
Go.taelf qui avait 4 bord une quanll
de personnes a sombré. Quelques use
8 cadavres. -
Wasuinctos -- Le gouvernement!
cidé de ne pas accepter Tiavits
par le gouvernement anglais post
cadre visite Hongkong par ‘sale
que de temps. On assure que
ivisera et que chaque divisio
ports distincts. 1G
Les cuirassés se rencontreront 9
tar et partiront ensemble poor
Roads. -
Sanpieco / Californie ).— La
faite aux équipages des cuirassés 8
diose. L’amiral Thomas
(6
n visite
qui
l’escadre par suite de la maladie 4
ral Evans accepta au nom de ©
clef en or qui lui a été ofierte.
ciatious patriotiques ont fait
miral Thomas d une épée aves
en or; ces sociétés offrirent
ral commandant les 4 divis
wn
en or en commémora-
ds jer arrivee cn ceite ville et de
ovige de Atlantique au Pacifiqu:.
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