Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 13, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxieme Année, No

PORT-AU-PRINCRF ( Hait! )

Lundi, 13 Avril 1908





ABONEMNERTS : |

par mors Une Gourde Davance

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

tout ce qui concerne ]’ Administration du

Nous avons fart connaissance, dans
os deux derme:rs numeéros, avec
euxtypes de ven'dshommes dont les
raits peincipauX pruvent ainsi s2 ré-
umer : chez Tun, aptitude a dépenser
elargent et Vinaptitude a le yauner ;
ez autre, aptitude autant a dépen-
rqu’a gagner Vargent
A cote de ces deux types soci.ux,
. Deinoins en a plucé deux autres
out, en inanieére de considérations
plémentaires, j'entretiendraits lec-
ule plus brie vement possible. Le
mier de ces nouveaux types est
ractérisé par Paptitude a g-gaer de
argeat sans savoir et inémesans pou-
oir le dépenser : A ce seul trait, le
cleur voit déja, j’en suis stir, se des-
iner devant ses veux le type du Juif.
Nous savons tous qu il existe, meé-
2 en dehors du Juif, das individus
8 favorisés par la fortune et en
éme temps, selon une expression
Ousacrée, trés durs ad lu detente :
ul des avares proprement dits et le
favers chez eux pend les allures
ane véritable infirmité morale. Ce
e-t pas de l'avare que je vear par-
f', car il ne constitue pas un type
pinet, ilse retrouve partout, se fiu-
ane es les milieux et constlitue
ion teu social une déform.-
at gut au contraire, est le résul-
aits distinege oe speciale et ses
a Face: Ps s sont communs a tou-
cise notin ee du juif est un
Hidement Constitué et pous-
une tient tel que, méme au sein
ee, fit Presque toutes les mar-
rent le dénue,” exprime assez sou-
orme la nent, parfois sous sa
plus sordide.

Cecaractére est assez manifestement
lereelé Par les habitudes plus spécia-
viens. a Mpo tées (hz nous par les Sy-
leare Y moins par tes individefs de
Vingtn eres émigrations,il y a une
af nd d années environ. Je compte
C8 ype revenir plus amplement sur
} qui gst venu si opinément se
rs nO3 Masses en formant,
WQ@ facon aj absolue, classe a part.
















- LART DE DEPENSER

ce

he se mobiliére tres g ande | tje
suis heureux dele voic rappeler a!'es-

-concerne, devient d’autant

Clément



Pour le moment, on peut sedeman-
der pourquoi le Juif est ainsi fait,
quil soit si fatalement et si irréducti-
blement poussé a amasser sans cesse,
tout en élant si diflicile 4 la dépense ”
La réponse a cette question se_ trou-
ve dans des considérations tout a la
fois rvligieuses et sociales que je de-
Mande au lecteur la permission d’a-
journer pour jusqu’au moment ot
nous nous preposons d’examiner en-
semble la question syrienne. Nou
que, a mon ivis, la question soit uni-
que entie ¢es deux tvpes, Mais a cau-
se de l'analogie, entre les deux, de
plusieurs points constitutifs de leur
tormation.

A coté d2 ca tyye, représenté chez
nous et uu point de vue gui nous
concerne, par élément syrien, il faut
mentionner aussi celui du paysan et.
d’une facon presque générale, du pay-
san de partout.

Cependant, Vinaptitude a la dépen-
se, méine utile, est largement rache-
tée chez le paysan par les. difticultés
de conquérir Vargent. Si agriculture
est la principale source de richesse
et de bien-étre pour uae sociét4, il
e-t cependan bien horsde doute qu’el-
le constitue une des occupations les
plus pénibles. Une formation spéciale
incline le paysan vers fes travaux
ayricoles sans pourtant annihiler eo
lui le sentiment du prix réel de lef-
fort et une Certaine prévoyance, par-

fois excessive, qui résulte de son at-.

tathement pour Il’argent qui représen-
te cet effort et cette peine.
J'ai dit le mot « prévoyance » et je

prit le souvenir d’une précieuse vertu
sociale. Cette vertu, en ce qui nous

cieuse qu'elle est incontestablement,
chez nos paysans, une victoire sur
un des penchants les plusirrésistibles
de notre race : ’imprévoyance.

Ce n’est un mystére pour personne
que l-s paysans haitiens ont, eux aus-
si, le culte du bas de laine ; il y en a
parmi eux de notablement riches,
et si on ne 8’en ayercoit pas toujours,
c'est précisément a&cause de cette

QUOTIDIEN



DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



‘inaptitude & la dépense que nous si-;

LE NUMERU 16) GENTIMES



Magloire,

ehiulgue

Les abonnements partent du ret duis de
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits inséres vu Non Ne seront pas vette:

SE

Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonre-Feu:

« Jai bien regu de téi¢grammes d bia:
goalons. Le paysan pratique meme, ‘m’a t-il déclaré, mais ils n'ont nullement
sije puis parler ainsi, une sorte de@ | le caractére alarmiste qu’on leur prete. Il
pudeur pour l’argent, qui le lui fait | ese a prévoir que, si de graves évenements
cacher sous les apparences de la pau-|s'étaient produits, mon gouvernement me
vreté et dela misére et qui, par con-/|’aurait fait savoir. Son silence me semble
séquent, lui en fait le plus poscible/de bon augore. Il y a certainement un mt-



fen et

restreindre l'emploi.
Quelles que soient les différences

entre les motifsqui prédisposent si peu
4 ladépense le Juif et le paysan, —quel-

ilentendu. On se figure que tout est 4
sang dans la République noire. Cela me
parait invraisemblable. Le peuple hatticn
est un peuple civilisé, et, pour bien juger.



pas:

le que soit la compensation d’ordre|les choses. il faut envisager les qugstions
moral quirésulte pour le paysanhaitien | de milieu, d’habitude, etc. Malheffreuse-

de cette inaptitude 4 la dépense, qui ment, la presse semble avoir exagéré les
tourne heurecusement pour

| lui 4 la] événements d’une facon telle que de rics
prévoyance, — il est déplorable que, /elle a fait une montagne. Vous verrez que,
par le fait de ces deux types sociaux, | d’ici peu de jours, lorsque les faits exacts

lus pré-

tant d’argent pu‘sse étre ravi a l'utili-
té publique, sans méme pouvoir ser-
vir & Vamélioration et a l'élévation
personnelles deceux qui 'es posse-
dent.

Ilva certainement une infériorité
socisle manifeste & ne pas pouvoir,
possédant laryent, 'employer utile-
ment, « soit pour améliorer son mode
d’ex'stence, soit pour relever et faire
progresser sa profession, soit pour
concourir libéralement a des ceu-
vres d'intéréet public. »

Dans ce cas, il n’est pas trop de di-
re que l'on ne posséde pas cet argent
et que c’est plutd' lui qui vous possé-
de, et qu’on eo est moins le maitre
que « l’esclave. »

So

UNE INTERVIEW

Le correspondant du Mutin 4 Londres,
2 eu tne interview avec le ministre de la



République Haitienne, 1 Londres. Ce di-

plomate n’est autre que le Dt Viard, qui
a habité pendant de si longues années
4 Saint-Etienne, ot il est connu de tout le
monde.

Voici cette interview :

|

ition dela moindre irrégularité
idans le service du«eMATIN>»

——— TR -
| seront connus, on reconnaitra qu'il ny
avait pas lieu, 4 aucun moment, de sx
montrer pessimiste.

«— Cependant, dis-je, d’aprés les der-
niéres nouvelles, on semble redouter un
assaut des légations et des consulats et un
massacre général des blancs !

« — Un assaut des légations ct des con-
sulats est matés:ellement impossible, me
répondit énergiquement le = minisire. On
ne vise pas les ctrangers \ Haiti. Le géné-
‘ral Nord Alexis et son pouvernement veu-
ent punir seulement les fomenteurs de
troub!es. Si le Président Alexis leur fait la
guerre, c'est qu’ils ont pris une attitude
énergique contre lesindividus véreux. (sic)

Le pavillon et la vie du b'arc sont tres
respectés chez nous. Je puis vous affirmer
que le gouvernement actuel a élaboré de
vastes projets industriels qui seront mis 4
exécation par des étrangers. Non, !es Hai-
tiens sont les amis des blancs, vous pou-
vez ledire, ils ne demandent qu’a les
voir venir en d nombre chez eux,
car les étrangers contribuent pour la p'us
gtande part as ppement industriel
et commercial qui fait la richesse du pays.

(Le Matin de Paris )



« Jai eu ce soir un long entretien avec! afin qu'il y soit de suite remé-.

le ministre de la République d’Haiti a
Londres. Le docteur Viard aime et admire
bvaucoup la France, dont il est originaire,



dié
L’administration du « Matin *
rappelle aux abonnés de la Ca-

mais c'est un chauvin patriote qui ne voit! pitale qu’ils ne doivent rien ver-

ae son pays. Il se montre trés surpris
es nouvelles pessimisies publiées par la

“presse européenne et américaine. i

ser, abonnements ou autres
e sur RECUSIMPRIMES et
gnés de M. l’Administrateur









PALS DUTBRS

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 12 AvriL
Baroméire 4 midi

inimum
Température|na imam

21°,

Moyenne diurne de la température 24°. 5

Ciel trés nuapgeux toute la journée.

A 8 h. 45 pluie: 18,0"/â„¢.

Le barométre monte légérement.

Un peu d’agitation sismique vers 9 h.
du soir.

R. BALTENWECK
Tle dela Gonave

The Gonave Island ‘Development Compa-
ny, telle est la dénomination de la nou
velle société qui, par contrat, doit s’occuper



ferma les travaux a l’extraordinaire sur le
compte de ceux qui ont suscité le désordre.
Le candidat au Vénéralat toujours en

‘vue, est le f.:. Clément Nau dont les apti-

tudes sont bien appréciées. .
Nous espérons que bientédt, il aura | in-
signe honneur deprésider cette Loge.—F.°.

Compagnie d’acrobates

La représentation d’hier soir offerte a la
population a raté a cause de la pluie. Le
programme qui comportait des exercices
variés n'a été gn’entamé. Disons tout de
inéme que Messieurs F.Rodriguez et Segre-
ra fréres ont frit des tours merveilleux.

763 4"/"! Actordons une mention toutg spéciale a
' Madame Maria, la célébre équilibriste.

2°17 u
3 ! au cirque, le prix dentrée étant trop cleve.

Il n’y avait que fort e spectateurs

Si la compagnie veut permettre 4 tout

| le monde d’admirer ses difficiles tours d’a-
idresser, elle ferait bien tde le réduire les

prix d’entrée.
Arrivages
Ce matin est entré le steamer « Presi-

dent » avec les passagers suivants ve-
nant de :

San Juan : L. Coudert.
Jacmel : Mme A. Ambroise et 3 enfants,
Cayes : Mr M. Dartigue, E. Claudaine,

de certaines exploitations dins Vile de la, M. Ferrandini.

Gonave, les droits de l’Etat réservés.

C’est M. Henry Greger qui est le Di-
recteur de l’Exploitation dont les travaux
ont été brillamment inaugurés.

Nous apprenons, une effet, qu’on a mis
la main a la construction de deux warfs
aux endroits appelcs « aux Etroiuts » et a la
« Pointe 4a Rajuettes ». Pres de 200 ou-
vriers sont employés 4 la coupe de l’aca-
jou, aux « Abricots », tandis qu’a |’ Anse-
a-Galette, un magasin bien assorti de pro-
visions alimentaires pourvoit largemen
a la nourriture de chacun.

L’inspecteur général des travaux d’exploi-
tation estM. Louis Brutus et M_ R. Baus-
san, secrétaire.

En attendant que nous revenions sur
cette importante compagnie dont nous sui-
vrons la marche, nous fiisons des vacux
pour le complet succés de l’entreprise afin

ue nos compatriotes trouvent un champ

‘action ot employer, d’une fagon rémuné-
ratrice et laborieuse leurs bras et leurs for-
ces.

Ecole du Soir « St-Alexis »

Hier a eu licu le premier Ursge de la
Lotcrie orpanisée par M. Alexis Laroche,
au profit de cette Ecole.

Voici les Nos. qui ont gagueé :

N° 295 G. 100
« 198 « 50
« 123 « 25
« 137 « 10
« 290 « 10
« 59 « 10

Les Nv* 12, 13, 60, 129 et 134 Ont ga-
gné chacun cing gourdes.
LA DIRECTION

Fiangailles

Nous avons regu avec plaisir la carte de
fiancailles de Melle Inpiana Cox avec Mr
Juces Gornal.

Nos compliments aux heureux fiancés.

Nouvelle; Maconniques
A | Etvile d' Haiti, No 5

Hier dimanche un grand nombre de

ns se réunissaient 4¢]’Etoile d’Haiti,»

a I’cflet de donner un nouveau Vénérable
a ce Resp.°. Atelier.

Les travaux étant ouverts, les élections
allaient commencer quand survint un in-
cident qui dégénéra en tumalte. Le Grand
Maitre, heureusement présente 4 la tenue,
fic valoir sa haute autorité et devant I’atti-
tude irrévéencieuse de quelques tréres, i!



Guillo, Mâ„¢ Richard, MM.
'Phitippe, E. Cabéche, Teo Donner,

{| court,

Hier est entré le steamer Montreal avec

| les passagers suivants venant de :

Saint-Marc.— M. Alfred Cook, Michel

Saich.
Gonaives. ™ M. W. Mac-Guffie. Abbé
G. Lebrun, J.
Dr
Ch. Benoit, L. V. Cabéche, E. ‘Tribié,
Sterlin, A. Lacroix, R. Delain, Mol. Mat-
hellier, G. Rousseau, Marcou, P. Hudi-
Norts et enfant.
Petit-Godve. — W. Huneck, P. Antoine,
L. Pierre, frére Elpride.
En transit
Saint-Thomas.-~ An-.oine
Lorquet, P. Bazin.
Hlavre. — YAbbé Morin.
Samedi tst entré le steamer Prins Freé-

dérik Hendrik avec les passagers suivants ve-
nant de :

Cayes.— Ant. Simon, Th. Rousseau,
Michel Abraham, Arm Monosuit, L. Poi-

Cyrille, D.

devin et entant, Mme. Saint-Fort, Saint-
Cyr et famille.
Saint-Mare.— Cajuste Bijou, C. Jou-

bert, Catulle Renan, Fanela Fainé Laguer-
re J. Jacques, F. Mondésir, Louis Audain.
En transit

New York.—A. Saint-Muller, A Hin-
doo, C. Boyd, J. Geshim, C. Johmson,
j. Scaby, S. Whiti.

Contre-bons annulés

Vendredi, vingt~sept Mars dernier, M.
M. Paul Santallier,

Banque Nationale d’Haiti, en présence et
sous le contréle de Monsieur Auguste
Roumain, Commissaire spécial du Gou-
Vernement prés de la Banque Nationale
d’Haiti, ont procédé, contormément aux
instructions recues du taire d’Etat
des Finances, par dépéche Ne 102 du 14
Février tde_ cette année, a I’annulation
dans les livres de la Banque des contre-
Bons s’élevant ensemble 4 Quarante mille
trois cent soixante treize dollars 93 °/* or
américain et Cent un mille six cent quatre
vingt quatorse gourdes 20 °/* billet.

s dits contre-Bons, suivant rapports
du Commissariat insérés au Moniteur des
9 et 23 Octobre, 9 et 30 Novembres 1907
aux N* 81, 85, go, et 96, ont été frappés
de iorclusion

la loi, payés
ou consolidés. On payes en cs

par

; irecteur par intérim
et Henri Desrues, caissier principal de la

Echo de Bainet

Sont morts 4 Bainet Mr Bauvin Chéry
jeune et la petite Vaina Jameau.
Nos condoléances aux parents des défunt.

Avis Commercial

Je soussigné, donne avis au public
et au commerce que pendant mon ab-
sence ma belle suveur, Melle ALIN®
TRABAUD est chargée de ma procura-
tion.

Port-au-Prince, 13 Avril 1908.

J. DINA
Promotion au Bureau Central

Le Sous-Commissaire Thémistocle Louis
a été promu Commissaire principal en
remp'acement du Commissaire Alcésius
Louis nommé Chef de la Police Adminis-
trative des Gonaives.

Nos compliments.

Nouvelles Elrangeres

Derniéres Dépéches





Paris 10.— L'venguéte dirigée par la
police a permis de découvrir l’existence
dun groupe international d’arnachistes
compose de Russes, d Italiens, d’Espagnols,
et de Frangais qui comptaient profiter du
ter Mai, pour se livrer A une série d’at-
tentats a Paris.

Loxpris.—_M. Asquith, le nouveau pre-
Micr ministre est arrive aujourd'hui tci,
venant de Biarritz, ou al était allé conté-
rer avec le roi Edouard ; M. Asquith aura
plusieurs conterences avec ses collegues
avant d’annoncer li composition de son
cabinet.

Lissonne.— On apprend que pendant
les émeutes de lundi, les manifestants ont
obligé tous les prétres qui leur tombaient
sous las main a crier @ Vive la liber:é. »
Ceux qui s’y sont refusés ont été maltrai-
tés 2 un tel point, qu’ona do les trans-
porter 4 l’hopital.

vires de guerre sont mouillds dans le
port.

Il n'y a pas cu de désordre aujourd hui.
La presse anti-gouvernementale dit que le
sang acté trop v.rs¢ pour gue la tran-
quillité soit asstirée.

Rome 10.— De graves désordres ont
eclaté mercredi 4 Troia ; ils ont été pro-
voqués par le mécontentement resultant
de la fusion du diocese de Troia avec ce-
lui de Lucara. La foule a attaqué le palais
de’ ’Evéque qui est en faveur de cette fusion
etelle en a brisé toutes les fendtres; elle
est ensuite aller 3 la Cathédrale, ot les
chanoines etaient réunis et a démoli le tré-
ne de l’Evcque; elle a ensuite entassé tou-
tes les chaises, ety a mis le feu; la
troupe appelée en toute hite adu faire
usage de ses armes, pour faire évacuer la
basilique.

WashincTon 11.—On craint
cott anti-japonais organisé en Chine n’af
fecte gravement les intéréts étrangers en
Extréme Orient. Dans les cercles Officiels
on Croit que ce boycott dirigé uniquement
contre le Japon finira par se tourner con-
tre les nations qui entretiennent des rela-
ons amicales avec cette puissance et qu'il
aura en conséquence des effets beaucoup
plus importants qu’on ne s'y attend. Cette
premiére mesure prise par les chinois pour
s¢ venger de l’affaire du Tatsu Mara est
croit-on le commencement d’une guerre
économique entre le Japon et la Chine.
On craint qu'elle n’affecte t6t on tard
[ Angleterre, Allemagne, la France, la
Russie et les Etats-Unis & moins qu'elle

-~—— oe oe ee

1 i la dévolution des biens écclésiastiqus
La ville est pleine de troupes et des na- | qu'il a été votd par le Sénat ; elle vor





ue le boy? |



ne fasse place & des ili
tre la Chine et le apis li
BeRuin 11. = Les nove’
lancés aujourd’ hui par les Cag
prussien et impérial on: "
succés. On ignore encore ies
des souscripteurs, mais on or:

eux e
Pa Mprunts Ont été converg

RIO-JANEIRO 11.— De gra
provoqués par I'administration
frét se sont produits hier 4 C80
de Rio Janeiro. Les émeutiers sate
ter avec de 13 dynamite le ot
na traversé par la voie ferpée. [ead
tué plusieurs personnes e¢ en al
nombre d'autres. Les Magasins
en signe de protestation contre ly i
de Administration des Cheming é&i

Kixcston ( Jamaica Jin Le ie
regues de l’Amérique Centrale san,
que des exécutions .
dans la République
de désordres politiques: de +9 4 8

e ‘ f
nes ont €€ fusillées par ordre du pris
Zelaya matgré les déclarations oid!
sant que le calme régne su
la République. On estime que les
sont trés excités dans certains districy

Paris. — Le conseil des ministegs i
réuni ce matin 4 lE'ysée sous la
dence de M. Falliéres. I! s’est i
situation créée pour le lockout de |; J
gonnerie. Le conseil décida que ks ¢
preneurs ayant des travaux 3 exécate
le compte des divers ministéres seg
mis en demeure d’assurer l’exdegri
ces travaux

Le conseil s’occupa ensuite des 2
marocaines.

La mission confiée au général Ly
et M.Regnault arrivantierme ils vend
bientét 4 Paris pour rendre comm
gouvernement des résultats de leeg-m:

¢ Président de la Répub'ique
Falli¢res assistérent aujourd'ui au cox
hippique dans le grand palais.

M. Milliés Lacroix quiita Paris 2
d’hui pour se rerdre 4 Dakar.

Hier la Chambre vota le projet &


















suite le projet d’amnistie avec le tex
Sénat et discuia la question de M.
au sujet du Maroc. Aprés la réponse}
Clémenceau lincident a é:é clos lad
bre s’ajourna ensuiteautg mai.Le Sé&
ta la proposition concernant les retssits
Ouvriers mineurs et vo'a ensuite â„¢
de 600 000 francs pour | installation
ministére du travail dans [’ancien ac
ché. It s’ajourna ensuite au 19



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vite de 2 kilogs ).— Petites lentil-| = ee ___
vertes par livre. — Perils pols verts
é3 par livre. — Phospho-Cacao. — ETUDE
ucisson de Lyon. -Saucissons d’Ar DE

(tres petits ). — Tapioca. — Ver-
icelle,— Macaroni ( Goult) par pa-
et. Vermicelle et Macaroni par li-
— Fromages: Gruyére. — Pate
Tete de Mature. — Roqvefort.

Me Charles M illery

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ETUDE quereaux salés.— Conserves de

Ir SUR LE toutes sor.es: Saumon.— Homard.
we oaste — Huitres.— Sardines. — Maquereaux.
cmpéerament Haitien |— Anchouis et Thon a Vlhuile. -— Oli-
PAR ves farcies.— Capres. — Gornichons.

A — Picalliti.— Petits pois. - Champi-
Deets MAGLOIRE gnons.— Crépes au naturel. — Pom-

X GOURDES mes de terre et oignons.— Vinaigre

a ==—— {et huile suifine gros et détail.— Vins
LA MAISON fins. Biére francaise, inarque Paul-

lette. - Champagne. — Ligueur Lafau-
rie et Marie Brizard.— Bitter Angos-
tura. Fromages: Pale grasse.—
Brie, — Rocquefort. - Camembz:rt,
Pont-Lévéque. — Confiserie: Choco-
lat Meunier.— Phospho Cacao.

_J.CORDASCO

nif me le public et ses clients en
Culler, qualle a transféré soa




lissement de cordonneri
nerie, de i
ce Magasin de l’Etat, au No de Caporal tras
urand’Rue, presqu’en face de | Ad- | s=aaEEnnennnE ERNE

hislration des Postes.

hae par le passé, la Maison pro-

toh c lents, ainsi qu’atous ceux
ront lhonorer de leur con-

arenes soins et la méme

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ment Maison Centrale, sous la raison
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qu’il trouvera en son dépdét un bor
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uvant satisfaire les gouts les plus

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date dua vingt sept février lee
née, enregistrs, homologuant
ration dau conseil de famille ie
























On fait savoir a tous ceux vil
tiendra qu’en vertu dun *

neure Clémence Gros

Jsidence du juge de prig he sous
:; AX Ce La Capi

jserion sud, le huit Décembre de}

mee Gerhlere, apper Aves

pregistré, y APDOUL proces vert

Alsera procédé eu l’éludetet par |

|nist¢re de Me Suirad Villard nots;
cette ville, rue du Centre, comp
tins des présentes, le mercredi ex
comptera quinze Avril couran i
heures du matin, 4 la vente ay
frant et dernier enchérisseur des
ef prétentions de la mineure (
(iros sur une propriété fonds e
ses située en cette ville, rue dy
de Mars, No 47 ;— laquelle
mesure quinze pieds environ de
sur cinquante trois pieds epyj
profondeur, Elle est bornée : ag
i Vest parla propriété de Madame
ve Aurélien Jeanty, née Circé R
sud par la rue du Ghamp de Man
Vouest par Eugénie Lebrun, telle
leurs gq. e ladite propriété co
seétend et se poursuit.

La dite vente aura lieu surlagi
prix de Quatre cent soixante qq
vourdes fixée par lexpert, outr
tharges de Vencheére......cv..P,

A la requéte deRMonsieur Julesti
propristaire demeurant et domici
Port-au-Prince, agissant er sa q
de tuteur de la mineure Clemence
ayaul pour avocat constitue, Mel
Viard, et en presence de M
Edouard Nelson, subrogé tutear
dite mineure.

Pour plus ample: renseignem
dresser @ Me Suirad Villard,
commis ,dépositaire du cahier des
ves, ou a Me Léonce Viard, avocal
signe,

Port-au-Prince, le 12 Avril
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par mors Une Gourde Davance

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

tout ce qui concerne ]’ Administration du

Nous avons fart connaissance, dans
os deux derme:rs numeéros, avec
euxtypes de ven'dshommes dont les
raits peincipauX pruvent ainsi s2 ré-
umer : chez Tun, aptitude a dépenser
elargent et Vinaptitude a le yauner ;
ez autre, aptitude autant a dépen-
rqu’a gagner Vargent
A cote de ces deux types soci.ux,
. Deinoins en a plucé deux autres
out, en inanieére de considérations
plémentaires, j'entretiendraits lec-
ule plus brie vement possible. Le
mier de ces nouveaux types est
ractérisé par Paptitude a g-gaer de
argeat sans savoir et inémesans pou-
oir le dépenser : A ce seul trait, le
cleur voit déja, j’en suis stir, se des-
iner devant ses veux le type du Juif.
Nous savons tous qu il existe, meé-
2 en dehors du Juif, das individus
8 favorisés par la fortune et en
éme temps, selon une expression
Ousacrée, trés durs ad lu detente :
ul des avares proprement dits et le
favers chez eux pend les allures
ane véritable infirmité morale. Ce
e-t pas de l'avare que je vear par-
f', car il ne constitue pas un type
pinet, ilse retrouve partout, se fiu-
ane es les milieux et constlitue
ion teu social une déform.-
at gut au contraire, est le résul-
aits distinege oe speciale et ses
a Face: Ps s sont communs a tou-
cise notin ee du juif est un
Hidement Constitué et pous-
une tient tel que, méme au sein
ee, fit Presque toutes les mar-
rent le dénue,” exprime assez sou-
orme la nent, parfois sous sa
plus sordide.

Cecaractére est assez manifestement
lereelé Par les habitudes plus spécia-
viens. a Mpo tées (hz nous par les Sy-
leare Y moins par tes individefs de
Vingtn eres émigrations,il y a une
af nd d années environ. Je compte
C8 ype revenir plus amplement sur
} qui gst venu si opinément se
rs nO3 Masses en formant,
WQ@ facon aj absolue, classe a part.
















- LART DE DEPENSER

ce

he se mobiliére tres g ande | tje
suis heureux dele voic rappeler a!'es-

-concerne, devient d’autant

Clément



Pour le moment, on peut sedeman-
der pourquoi le Juif est ainsi fait,
quil soit si fatalement et si irréducti-
blement poussé a amasser sans cesse,
tout en élant si diflicile 4 la dépense ”
La réponse a cette question se_ trou-
ve dans des considérations tout a la
fois rvligieuses et sociales que je de-
Mande au lecteur la permission d’a-
journer pour jusqu’au moment ot
nous nous preposons d’examiner en-
semble la question syrienne. Nou
que, a mon ivis, la question soit uni-
que entie ¢es deux tvpes, Mais a cau-
se de l'analogie, entre les deux, de
plusieurs points constitutifs de leur
tormation.

A coté d2 ca tyye, représenté chez
nous et uu point de vue gui nous
concerne, par élément syrien, il faut
mentionner aussi celui du paysan et.
d’une facon presque générale, du pay-
san de partout.

Cependant, Vinaptitude a la dépen-
se, méine utile, est largement rache-
tée chez le paysan par les. difticultés
de conquérir Vargent. Si agriculture
est la principale source de richesse
et de bien-étre pour uae sociét4, il
e-t cependan bien horsde doute qu’el-
le constitue une des occupations les
plus pénibles. Une formation spéciale
incline le paysan vers fes travaux
ayricoles sans pourtant annihiler eo
lui le sentiment du prix réel de lef-
fort et une Certaine prévoyance, par-

fois excessive, qui résulte de son at-.

tathement pour Il’argent qui représen-
te cet effort et cette peine.
J'ai dit le mot « prévoyance » et je

prit le souvenir d’une précieuse vertu
sociale. Cette vertu, en ce qui nous

cieuse qu'elle est incontestablement,
chez nos paysans, une victoire sur
un des penchants les plusirrésistibles
de notre race : ’imprévoyance.

Ce n’est un mystére pour personne
que l-s paysans haitiens ont, eux aus-
si, le culte du bas de laine ; il y en a
parmi eux de notablement riches,
et si on ne 8’en ayercoit pas toujours,
c'est précisément a&cause de cette

QUOTIDIEN



DIRECTEUR:



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



‘inaptitude & la dépense que nous si-;

LE NUMERU 16) GENTIMES



Magloire,

ehiulgue

Les abonnements partent du ret duis de
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits inséres vu Non Ne seront pas vette:

SE

Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonre-Feu:

« Jai bien regu de téi¢grammes d bia:
goalons. Le paysan pratique meme, ‘m’a t-il déclaré, mais ils n'ont nullement
sije puis parler ainsi, une sorte de@ | le caractére alarmiste qu’on leur prete. Il
pudeur pour l’argent, qui le lui fait | ese a prévoir que, si de graves évenements
cacher sous les apparences de la pau-|s'étaient produits, mon gouvernement me
vreté et dela misére et qui, par con-/|’aurait fait savoir. Son silence me semble
séquent, lui en fait le plus poscible/de bon augore. Il y a certainement un mt-



fen et

restreindre l'emploi.
Quelles que soient les différences

entre les motifsqui prédisposent si peu
4 ladépense le Juif et le paysan, —quel-

ilentendu. On se figure que tout est 4
sang dans la République noire. Cela me
parait invraisemblable. Le peuple hatticn
est un peuple civilisé, et, pour bien juger.



pas:

le que soit la compensation d’ordre|les choses. il faut envisager les qugstions
moral quirésulte pour le paysanhaitien | de milieu, d’habitude, etc. Malheffreuse-

de cette inaptitude 4 la dépense, qui ment, la presse semble avoir exagéré les
tourne heurecusement pour

| lui 4 la] événements d’une facon telle que de rics
prévoyance, — il est déplorable que, /elle a fait une montagne. Vous verrez que,
par le fait de ces deux types sociaux, | d’ici peu de jours, lorsque les faits exacts

lus pré-

tant d’argent pu‘sse étre ravi a l'utili-
té publique, sans méme pouvoir ser-
vir & Vamélioration et a l'élévation
personnelles deceux qui 'es posse-
dent.

Ilva certainement une infériorité
socisle manifeste & ne pas pouvoir,
possédant laryent, 'employer utile-
ment, « soit pour améliorer son mode
d’ex'stence, soit pour relever et faire
progresser sa profession, soit pour
concourir libéralement a des ceu-
vres d'intéréet public. »

Dans ce cas, il n’est pas trop de di-
re que l'on ne posséde pas cet argent
et que c’est plutd' lui qui vous possé-
de, et qu’on eo est moins le maitre
que « l’esclave. »

So

UNE INTERVIEW

Le correspondant du Mutin 4 Londres,
2 eu tne interview avec le ministre de la



République Haitienne, 1 Londres. Ce di-

plomate n’est autre que le Dt Viard, qui
a habité pendant de si longues années
4 Saint-Etienne, ot il est connu de tout le
monde.

Voici cette interview :

|

ition dela moindre irrégularité
idans le service du«eMATIN>»

——— TR -
| seront connus, on reconnaitra qu'il ny
avait pas lieu, 4 aucun moment, de sx
montrer pessimiste.

«— Cependant, dis-je, d’aprés les der-
niéres nouvelles, on semble redouter un
assaut des légations et des consulats et un
massacre général des blancs !

« — Un assaut des légations ct des con-
sulats est matés:ellement impossible, me
répondit énergiquement le = minisire. On
ne vise pas les ctrangers \ Haiti. Le géné-
‘ral Nord Alexis et son pouvernement veu-
ent punir seulement les fomenteurs de
troub!es. Si le Président Alexis leur fait la
guerre, c'est qu’ils ont pris une attitude
énergique contre lesindividus véreux. (sic)

Le pavillon et la vie du b'arc sont tres
respectés chez nous. Je puis vous affirmer
que le gouvernement actuel a élaboré de
vastes projets industriels qui seront mis 4
exécation par des étrangers. Non, !es Hai-
tiens sont les amis des blancs, vous pou-
vez ledire, ils ne demandent qu’a les
voir venir en d nombre chez eux,
car les étrangers contribuent pour la p'us
gtande part as ppement industriel
et commercial qui fait la richesse du pays.

(Le Matin de Paris )



« Jai eu ce soir un long entretien avec! afin qu'il y soit de suite remé-.

le ministre de la République d’Haiti a
Londres. Le docteur Viard aime et admire
bvaucoup la France, dont il est originaire,



dié
L’administration du « Matin *
rappelle aux abonnés de la Ca-

mais c'est un chauvin patriote qui ne voit! pitale qu’ils ne doivent rien ver-

ae son pays. Il se montre trés surpris
es nouvelles pessimisies publiées par la

“presse européenne et américaine. i

ser, abonnements ou autres
e sur RECUSIMPRIMES et
gnés de M. l’Administrateur






PALS DUTBRS

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 12 AvriL
Baroméire 4 midi

inimum
Température|na imam

21°,

Moyenne diurne de la température 24°. 5

Ciel trés nuapgeux toute la journée.

A 8 h. 45 pluie: 18,0"/â„¢.

Le barométre monte légérement.

Un peu d’agitation sismique vers 9 h.
du soir.

R. BALTENWECK
Tle dela Gonave

The Gonave Island ‘Development Compa-
ny, telle est la dénomination de la nou
velle société qui, par contrat, doit s’occuper



ferma les travaux a l’extraordinaire sur le
compte de ceux qui ont suscité le désordre.
Le candidat au Vénéralat toujours en

‘vue, est le f.:. Clément Nau dont les apti-

tudes sont bien appréciées. .
Nous espérons que bientédt, il aura | in-
signe honneur deprésider cette Loge.—F.°.

Compagnie d’acrobates

La représentation d’hier soir offerte a la
population a raté a cause de la pluie. Le
programme qui comportait des exercices
variés n'a été gn’entamé. Disons tout de
inéme que Messieurs F.Rodriguez et Segre-
ra fréres ont frit des tours merveilleux.

763 4"/"! Actordons une mention toutg spéciale a
' Madame Maria, la célébre équilibriste.

2°17 u
3 ! au cirque, le prix dentrée étant trop cleve.

Il n’y avait que fort e spectateurs

Si la compagnie veut permettre 4 tout

| le monde d’admirer ses difficiles tours d’a-
idresser, elle ferait bien tde le réduire les

prix d’entrée.
Arrivages
Ce matin est entré le steamer « Presi-

dent » avec les passagers suivants ve-
nant de :

San Juan : L. Coudert.
Jacmel : Mme A. Ambroise et 3 enfants,
Cayes : Mr M. Dartigue, E. Claudaine,

de certaines exploitations dins Vile de la, M. Ferrandini.

Gonave, les droits de l’Etat réservés.

C’est M. Henry Greger qui est le Di-
recteur de l’Exploitation dont les travaux
ont été brillamment inaugurés.

Nous apprenons, une effet, qu’on a mis
la main a la construction de deux warfs
aux endroits appelcs « aux Etroiuts » et a la
« Pointe 4a Rajuettes ». Pres de 200 ou-
vriers sont employés 4 la coupe de l’aca-
jou, aux « Abricots », tandis qu’a |’ Anse-
a-Galette, un magasin bien assorti de pro-
visions alimentaires pourvoit largemen
a la nourriture de chacun.

L’inspecteur général des travaux d’exploi-
tation estM. Louis Brutus et M_ R. Baus-
san, secrétaire.

En attendant que nous revenions sur
cette importante compagnie dont nous sui-
vrons la marche, nous fiisons des vacux
pour le complet succés de l’entreprise afin

ue nos compatriotes trouvent un champ

‘action ot employer, d’une fagon rémuné-
ratrice et laborieuse leurs bras et leurs for-
ces.

Ecole du Soir « St-Alexis »

Hier a eu licu le premier Ursge de la
Lotcrie orpanisée par M. Alexis Laroche,
au profit de cette Ecole.

Voici les Nos. qui ont gagueé :

N° 295 G. 100
« 198 « 50
« 123 « 25
« 137 « 10
« 290 « 10
« 59 « 10

Les Nv* 12, 13, 60, 129 et 134 Ont ga-
gné chacun cing gourdes.
LA DIRECTION

Fiangailles

Nous avons regu avec plaisir la carte de
fiancailles de Melle Inpiana Cox avec Mr
Juces Gornal.

Nos compliments aux heureux fiancés.

Nouvelle; Maconniques
A | Etvile d' Haiti, No 5

Hier dimanche un grand nombre de

ns se réunissaient 4¢]’Etoile d’Haiti,»

a I’cflet de donner un nouveau Vénérable
a ce Resp.°. Atelier.

Les travaux étant ouverts, les élections
allaient commencer quand survint un in-
cident qui dégénéra en tumalte. Le Grand
Maitre, heureusement présente 4 la tenue,
fic valoir sa haute autorité et devant I’atti-
tude irrévéencieuse de quelques tréres, i!



Guillo, Mâ„¢ Richard, MM.
'Phitippe, E. Cabéche, Teo Donner,

{| court,

Hier est entré le steamer Montreal avec

| les passagers suivants venant de :

Saint-Marc.— M. Alfred Cook, Michel

Saich.
Gonaives. ™ M. W. Mac-Guffie. Abbé
G. Lebrun, J.
Dr
Ch. Benoit, L. V. Cabéche, E. ‘Tribié,
Sterlin, A. Lacroix, R. Delain, Mol. Mat-
hellier, G. Rousseau, Marcou, P. Hudi-
Norts et enfant.
Petit-Godve. — W. Huneck, P. Antoine,
L. Pierre, frére Elpride.
En transit
Saint-Thomas.-~ An-.oine
Lorquet, P. Bazin.
Hlavre. — YAbbé Morin.
Samedi tst entré le steamer Prins Freé-

dérik Hendrik avec les passagers suivants ve-
nant de :

Cayes.— Ant. Simon, Th. Rousseau,
Michel Abraham, Arm Monosuit, L. Poi-

Cyrille, D.

devin et entant, Mme. Saint-Fort, Saint-
Cyr et famille.
Saint-Mare.— Cajuste Bijou, C. Jou-

bert, Catulle Renan, Fanela Fainé Laguer-
re J. Jacques, F. Mondésir, Louis Audain.
En transit

New York.—A. Saint-Muller, A Hin-
doo, C. Boyd, J. Geshim, C. Johmson,
j. Scaby, S. Whiti.

Contre-bons annulés

Vendredi, vingt~sept Mars dernier, M.
M. Paul Santallier,

Banque Nationale d’Haiti, en présence et
sous le contréle de Monsieur Auguste
Roumain, Commissaire spécial du Gou-
Vernement prés de la Banque Nationale
d’Haiti, ont procédé, contormément aux
instructions recues du taire d’Etat
des Finances, par dépéche Ne 102 du 14
Février tde_ cette année, a I’annulation
dans les livres de la Banque des contre-
Bons s’élevant ensemble 4 Quarante mille
trois cent soixante treize dollars 93 °/* or
américain et Cent un mille six cent quatre
vingt quatorse gourdes 20 °/* billet.

s dits contre-Bons, suivant rapports
du Commissariat insérés au Moniteur des
9 et 23 Octobre, 9 et 30 Novembres 1907
aux N* 81, 85, go, et 96, ont été frappés
de iorclusion

la loi, payés
ou consolidés. On payes en cs

par

; irecteur par intérim
et Henri Desrues, caissier principal de la

Echo de Bainet

Sont morts 4 Bainet Mr Bauvin Chéry
jeune et la petite Vaina Jameau.
Nos condoléances aux parents des défunt.

Avis Commercial

Je soussigné, donne avis au public
et au commerce que pendant mon ab-
sence ma belle suveur, Melle ALIN®
TRABAUD est chargée de ma procura-
tion.

Port-au-Prince, 13 Avril 1908.

J. DINA
Promotion au Bureau Central

Le Sous-Commissaire Thémistocle Louis
a été promu Commissaire principal en
remp'acement du Commissaire Alcésius
Louis nommé Chef de la Police Adminis-
trative des Gonaives.

Nos compliments.

Nouvelles Elrangeres

Derniéres Dépéches





Paris 10.— L'venguéte dirigée par la
police a permis de découvrir l’existence
dun groupe international d’arnachistes
compose de Russes, d Italiens, d’Espagnols,
et de Frangais qui comptaient profiter du
ter Mai, pour se livrer A une série d’at-
tentats a Paris.

Loxpris.—_M. Asquith, le nouveau pre-
Micr ministre est arrive aujourd'hui tci,
venant de Biarritz, ou al était allé conté-
rer avec le roi Edouard ; M. Asquith aura
plusieurs conterences avec ses collegues
avant d’annoncer li composition de son
cabinet.

Lissonne.— On apprend que pendant
les émeutes de lundi, les manifestants ont
obligé tous les prétres qui leur tombaient
sous las main a crier @ Vive la liber:é. »
Ceux qui s’y sont refusés ont été maltrai-
tés 2 un tel point, qu’ona do les trans-
porter 4 l’hopital.

vires de guerre sont mouillds dans le
port.

Il n'y a pas cu de désordre aujourd hui.
La presse anti-gouvernementale dit que le
sang acté trop v.rs¢ pour gue la tran-
quillité soit asstirée.

Rome 10.— De graves désordres ont
eclaté mercredi 4 Troia ; ils ont été pro-
voqués par le mécontentement resultant
de la fusion du diocese de Troia avec ce-
lui de Lucara. La foule a attaqué le palais
de’ ’Evéque qui est en faveur de cette fusion
etelle en a brisé toutes les fendtres; elle
est ensuite aller 3 la Cathédrale, ot les
chanoines etaient réunis et a démoli le tré-
ne de l’Evcque; elle a ensuite entassé tou-
tes les chaises, ety a mis le feu; la
troupe appelée en toute hite adu faire
usage de ses armes, pour faire évacuer la
basilique.

WashincTon 11.—On craint
cott anti-japonais organisé en Chine n’af
fecte gravement les intéréts étrangers en
Extréme Orient. Dans les cercles Officiels
on Croit que ce boycott dirigé uniquement
contre le Japon finira par se tourner con-
tre les nations qui entretiennent des rela-
ons amicales avec cette puissance et qu'il
aura en conséquence des effets beaucoup
plus importants qu’on ne s'y attend. Cette
premiére mesure prise par les chinois pour
s¢ venger de l’affaire du Tatsu Mara est
croit-on le commencement d’une guerre
économique entre le Japon et la Chine.
On craint qu'elle n’affecte t6t on tard
[ Angleterre, Allemagne, la France, la
Russie et les Etats-Unis & moins qu'elle

-~—— oe oe ee

1 i la dévolution des biens écclésiastiqus
La ville est pleine de troupes et des na- | qu'il a été votd par le Sénat ; elle vor





ue le boy? |



ne fasse place & des ili
tre la Chine et le apis li
BeRuin 11. = Les nove’
lancés aujourd’ hui par les Cag
prussien et impérial on: "
succés. On ignore encore ies
des souscripteurs, mais on or:

eux e
Pa Mprunts Ont été converg

RIO-JANEIRO 11.— De gra
provoqués par I'administration
frét se sont produits hier 4 C80
de Rio Janeiro. Les émeutiers sate
ter avec de 13 dynamite le ot
na traversé par la voie ferpée. [ead
tué plusieurs personnes e¢ en al
nombre d'autres. Les Magasins
en signe de protestation contre ly i
de Administration des Cheming é&i

Kixcston ( Jamaica Jin Le ie
regues de l’Amérique Centrale san,
que des exécutions .
dans la République
de désordres politiques: de +9 4 8

e ‘ f
nes ont €€ fusillées par ordre du pris
Zelaya matgré les déclarations oid!
sant que le calme régne su
la République. On estime que les
sont trés excités dans certains districy

Paris. — Le conseil des ministegs i
réuni ce matin 4 lE'ysée sous la
dence de M. Falliéres. I! s’est i
situation créée pour le lockout de |; J
gonnerie. Le conseil décida que ks ¢
preneurs ayant des travaux 3 exécate
le compte des divers ministéres seg
mis en demeure d’assurer l’exdegri
ces travaux

Le conseil s’occupa ensuite des 2
marocaines.

La mission confiée au général Ly
et M.Regnault arrivantierme ils vend
bientét 4 Paris pour rendre comm
gouvernement des résultats de leeg-m:

¢ Président de la Répub'ique
Falli¢res assistérent aujourd'ui au cox
hippique dans le grand palais.

M. Milliés Lacroix quiita Paris 2
d’hui pour se rerdre 4 Dakar.

Hier la Chambre vota le projet &


















suite le projet d’amnistie avec le tex
Sénat et discuia la question de M.
au sujet du Maroc. Aprés la réponse}
Clémenceau lincident a é:é clos lad
bre s’ajourna ensuiteautg mai.Le Sé&
ta la proposition concernant les retssits
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mee Gerhlere, apper Aves

pregistré, y APDOUL proces vert

Alsera procédé eu l’éludetet par |

|nist¢re de Me Suirad Villard nots;
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comptera quinze Avril couran i
heures du matin, 4 la vente ay
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leurs gq. e ladite propriété co
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Viard, et en presence de M
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