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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00307
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 8, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
PORT-AU-PRINCE (Hair) Mercredi, 8 Avril 1908
Deuxiéme Année, Ne 310.
Le Watin
- -QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
LE NUMERO {0 CENTIMES
ABONEMNENTS :
Clément Magloire
“le D’AVANCE Ig ,
paR MOIS Une Gourde _ ee Les abonnements partcent du rt et du ry de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRA TION mois et sont payables davance
45; RUE ROUX, -$5 Les dnantectits diseres Ou non ne serunt pas rendius
Frain de poste en sus.
Lecteurs, me cevoici! Je ne sais si
Yous Me recevez & yeux ouverts el si
marevenue vous délecte comme cel-
te de enfant predigue. Oh! mais je
erois savoir commbien vos langues mé-
disantes et, .... bien-disantes ont du
garcher sur mon compte. Ainsi, te-
gez; vous devez vous etre dit ceci,
parexemple:— « Mais ce D'(C. Pear-
gon, vraiment. quel drole de pis‘ole!
qee ca fait? 1) parait ¢ re aussi Capri-
Cieux qu’'imper-onnel. Le voila qui
nous plante aux trois-quart d’une sé-
fe darticles et qui, tout bonnement,
Raps se géner, nous fait sa révérence
et Git le demi-tour sur ses talons. »
Voilace que vous avez dd dire de
Moi, imagine, si vous n’aimez pas
les capricieux et si vous avez voulu
railler ces persounes. Et comme je ne
suis pas tres... « je men fichiste », je
vous avoue que ¢a me fait des noirs
et je ne penserais qu’a m’innocenter
au plus tot si j'étais réellement cou-
pable.
Mais c'est que je ne le suis pas, je
vous le jure. Pourtant, somme toule,
bisque je he puis pas vous expliquer
pourquoi, je suis obligé de vous
brier d’avoir l’aimable complaisance
7 maccepter 4 vos pieds ‘comme un
» avssi crochu que suppliant.
lait pis pour moi si je nea par-
: Pas 4 me laver, je m’en vais
aan! méme aujourd'hui vous parler
lotiogs et des “bains et vous ap-
a laver vos enfants.
x ¢
Tout le monde est d’ac
i cord en ces
npr sur l'utilité hygiénique des
ae
du corps et des bains. On ne
santa Fen passer sans soumettre la
see risques indéniables. Je
len un fou qui persiste a ne
beget 'échine sous leet d’un ro-
Ceat uae tous les 29 Février; mais
fou et pour faire comme lui
denne cra aujourd'hui mériter d’en-
_ Bt pais Camisole de force.
Me lee quand o1 pense que mé-
&NCiens, gens d'un arriérisme
étre qu’une agglomeération de citoyens
orts,
On voit donc toute importance des
lotions qui doivent étre répétées plu-
sieurs fois par jour. Néanmoins, pour
imp tlantes qu’elles svient, les lotions
ne sauraient préetendre a la valeur hy-
viérique des bains de baignoire, pru-
miment administrés bien enten tu.
On a beaucoup écrit et beauc op
discuté au sujet de ces bains. Dau
si avére, cux qui iestent en regard de
de nous d’une jeunesse infantile en
inabiere de progres, préconisatent we8 cuns pensent quils faut baigner les
soins hygiéniques, il y aurait) vrai- Se , oe
, sj R = Injc. enfants le plus fréquemment possible ;
Seen igpaccor par eux. nous Tats ,d’autres professent qu'il faut autaut
Un hote venait-ild'arriver chez’eux, (on peut rarélier ces soins sous
il serait de fort mauvaise tenve de ‘Couleur de ménager les susceptibilites
ne pas immédiatement lui laver les infantiles. (uelques-uns préconisent
pieds Veau icréductiblement tide, d’aulres,
“heey eae ‘ .. trop peu scrupuleux, prescrivent l'eau
Ulysre*parti d'Ogygie, tombe, apres poige demblée quelques jours apres
un long naufraye entre les bras de la la naissance 5
fille @Antonoiis, la belle Noozica qui °
- . ; Pour ma_ part si Javais a placer
était venue au bain laver ses voiles de mon mot dans ces débats, je mn’ hésite-
fiancée. ENe regoit le héros, le bal pois nas a trouver toutes ces opinions
gre ot verse sur soa corps de Thule 1 Vperpotiques.
tw. Ulysse
parfumée — quelle fete S _ ; . .
parvient jusqu’au palais d’Antonots, a Méres, donne a vos eta oP deux
y pas i it la plus agréable et le ©% - ee tous tes ce.
y passe ia mu a Deine earoce aux Jours ou meme 2 on od fois par ae
, ouver ~ ne et, a partie de la sixeme année
« doigts de rose a-t-elle ouvert les ( ©" Revo OU. “
portes du ciel», des servantes au corps baignez-les a eau liede que vous
graciaux Yamenent au bain. Les suins aures “oe. “ rendre at Sotae ral
GS 4 ° s 7: . . / s .
plus fro‘de. Si Von songe a ta fréquen-
du corps forment la base, de toule P J yee a
bonne Sducation physique et ils sont, C") Ch UO Jou, des lavapes an volte.
d’autant plies nécessaires aux entants 'd’un enfant qui se salit rn 4 e-
que ceux-ci sont plus..... malpropres , ment, on comprendra que lusage des
jue tes adultes. Rien n’est plus heu- bains quotidiens ne peut etre nt plus
Dux ue les lotions d’eau tide pen- ,"! moins «a une exag4ration ayant
dant ie jeune age, car avec ca qu’el-, pour tout effet de faligwer ie ope
lea nettoient la peau et en assurent le} lus enfants plutot que de 1[°s fortifier,
| Ieau tidde rendue inseasiblement
netionnement, elles ont encore . | ;
ee avaniage de fortifier l’organis- i plus froide est le meilleur agent qu on
me infantile ei de .ui permettre de ré- ipuisse employer pour forti ier le sys-
sister plus efficacement contre les: teme nerveux et culané et yarer les
influences atmosphéri-jenfants contre les affections nerveu-
nombreuses S Ct lor
ues auxquelles il sera plus tard ex- | Ses, catarrhales et ramatismales, en
dose meme tamps qu’on les endurcit. Car
bone quelle que soit leur fiiblesse, il est de
Il ne faudrait pas croire que ces lo- |
tions ne sont nécesaires qu’a une cer-
taine catéy ‘rie d’enfants, aux tout jeu-
nes et délicats par exemple. Les ro-
’ S i oin el
istes n’en ont pas moins |?3s wane : _
chez tous, les lotions ont pour effets Apres chaque bain on pratiquera
, les
it de activité des avec avantage des frictions légéres
le sions perspiratoires de la peau,la,surla peau avec une toile fouce, de
vigueur coustitutionnelle et le reléve- lin ou de flanelle qui absor a oa
ment des forces générales, ré-ultats et empéchera par ainsi le re rol is-
dont importance sociale autant; sement du corps. Puis pour prot wer
qu’hygiénique a 616 déja signalée ici, la peau contre lactio » Soea ae o ‘los
méme: Une nation forte ne caurait' rine et des matiéres excrémentielle
bonne hygiéne de les endurcir au
froid pour les habituer aux influences
nuisibles qui les attendent p'ns tard
dans le cours de leur vie.
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ca Bonpe-Fon.
HYGIENE INFANTILE
SOINS DU CORPS ET BAINS
on aura soin de sanpoudrer le corps
et surtout le voisinayze des parties
naturelles avec la poudre d@ la maré-
chale, la poudce dz riz ou d+ lycopode
parfumee.
A ce compte je n’ai qu'a féliciter les
meres haitiennes, car elles adorent
cette derniére précaution et si mes
compliments s’assombrissent de quel-
que nuaye et n’ont pa3 toute leur
valeur, c’est seulement parce que nos
meres poudrent leurs enfants par
amour de l’esthétigue et du parfum
et fontde la ponne hygiene sans y
songer. Mais n'importe, elles on font
quand méme!
It est des préjuyés ridicales contre
lesquels il faut que je m’éléve aujour-
d’liui avant de terminer cet article.
Beaucoup de meres ne savent pas que
la téte de leur enfant mérite autant
si ce n’est plus de soin que leur corps.
J’en connais qui vont jusqu’a se figu-
rer que les crontes brunatres, les poux
et néme les gourmes du cuir cheve-
lu ne sont pas inutiles 4 la conserva-
tion de la santé. Elles u’y touche-
raient pas pour plaire a la Ste-Anne
et plus tard quand ces ordures occa-
sionnent les maladies du cuirchevelu,
Vimpeéligo en parliculier qui gagne les
oreilles et les yeux et détermine le gon-
flament des ylandes du cou, elles ne
se font pas faute de se jeter & genoux
aux pieds de la méme sainte pateno-
trer éperduement et demander la gué-
rison de leurs enfants.
C’est pourtant bien simple; il fal-
lait tout bonnement, pour empeécher
ces accidents, laver la téte en méme
temps que le corps avec de l'eau simple.
Méres, voici deux partis en présen-
ce, choisissez: Prévenir la maladie
de votre enfant, ou bien en demander
la guérison a cette chére série (com-
bien longue parfois!) de pilules en-
lilées qui forment le chaplet. Je vous
avoue que pour nombreuses qu’elles
soient, ces pilules peuvent élre ou inef-
flcaces ou tardives.
Prosternez-vous donc aux pieds de
la sage Hygiene qui, vous montrant
le premier parti, vous crie Vadage :
Mieux raut prévenir que guérir.
Obéissez lui donc car, au sarelus,
comme la Langue Frangaise, l’Hygieé-
ne est une grande dame 4 laquelle il.
ne faut pas manquer de respect.
Doctgur C. PEARSON.
eee eee - - " ¢°
Chambre des Deputes
La Chambre est au complet, les dé-
putés retardataires avant gayne leur
poste, les uns par le Verliéres, les au-
tres pas le steain2r francais AContréal,
M. G. Desrosiers
Député du Port-Margot.
La séance Wasjourd hui pourra
donc avoir lieu. Sous la préesidence du
doyen Wave Monbeleur, MM. les†in-
violables de la Choimbere basse auront
4 former leur bureau délinitift pour le
4°" mois de la session.
M Th. Lafontant
1s* Député de la Capitale
Leas candidits qui
plus dw chances sont MM.
Desrosiers et Thimoclés
C'est probablement
deux
Chambre.
—— -
PAJTS DUTBRS
° Décés
Notre adminis rateur, M. Archur Isidore
aeula doulcur de perdre ce matin son
dernier-né Alexandre loseph Marc, entevé | ' \
a l’affection des siens aprés une courte ma- 8CUXEMsulte, puis couvert entre
Jadie.
Les fundrailles auront lieu cet aprés-mi-
di. Le convoi partira de la maison mortu- |
aire, Rue du Poste Marchand, No. 38,
pour se rendre 4 l’Eglise Caihddrale.
Le Matin présente ses sympathiques con-
doléances aux ¢poux Isidore si cruellement ,
é R. BALTENWECK
éprouvés par cette perte soudaine.
réunissent le
Gerson
Lafontant
dont nous reproduisons les portraits.
a Mun de ces
qu’écherra la présidence de la
Tribunal Civil
Aud enc: civile du Mercredi. 7 Avril
Présidence du juge A. St Rome
Ministére Public : A. Montas.
Jugements prononcés.
Celci qui renvoie la dame Cécile
Deccélant 4 «¢ conformer a Ja loi, pour dé-
faut de qualité opposce 4 la demanderesse
sur l’a:s eniticn du 23 Mai 1906 donnée a
la C.P. S.
2° — C.lui qui condamne les époux
Mombr.n EEe 3 payer au citoyen Alexan-
dre Florian B-utus le montant d'une obli-
ion avec pn dé'ai de trois mois.
Celui qui déclare Pé-imée Ia de-
mande de Fortuné Lindor ainsi que tous
actes y relatifs.
4° — Celui qui annule un comman-
dement fait 4 la requéte de la dame Lorina
Pinchino, dit que la vente des immeubles
affectés A la gurantie des créances hypothé-
caires consenties par Florian) Armand en
faveur de ladite Lorina) Pinchiro pour-
ra étre poursuivie avant tout partage dans
les formes IlCoales comtre les heéritiers du
débiteur hypothécaire, ete.
Affaires entendues.
1° — Lysius Hyppolite contre les con-
sorts Allen.
2° — Les consorts Florés Jean contre
Pierre fils
3° -- Docteur Léon Audain et consorts
contre la Veuve Louis Audain,
4° La dame Veuve Jonson contre la
dame Elie Mews.
5° — Les consorts
Pierre Millen Julien.
Puis le si¢ge est levé.
Tribunal de Cassation
Section CIVILe
Audience due Mardi, 7 Avril 1908
residence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége A dx heures et
demie du matin et pronence Varrét qui re-
jette le pourvoi du sieur Richemond Joseph
contre te segement duo Tribunal civil des
Cayes du € Déecembre 1906 contradic: oire-
ment rendu sur appel entre tut et Edenne
kobert.
La section civile fait place aux sections-
réunies p-ésidces par Mr le Président H.Le-
chaud qui entendent Patfaire du sicur Flotte
Barbot contre le citoyen Manassé Limage
Philippe.
Le Rapporteur, Mr le juge Sylvain, don-
ne lecture de son rapport.
Le Ministére Public, Mr Elie Curiel con-
clut au rejet du pourvoi.
Vu lheure avancée le siége est levé.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
1908.
11>
Kercselin contre
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Maro! 7 Avait
Barométre 4 midi 76.2 5=/=
minimum 2t¢,2
Température! maximum 34°.5
Moyenne diurne de la température 26°,8
Ciel clair jusqu’a 3 h.du soir ; trés nva-
t h et gh.
Pluie au nord 4 6h. 30. Nombreux
éclairs 4 l’ouest dans la soirée, et quelques
| coups de tonnerre aprés 8 h 30.
| | Le barométre en baisse dans la journée,
. s'est relevé pendant la nuit.
_ Un peu d’agitation sismique dans la ma-
tinée.
Cee
Arrivage et Départ
Hier est entr: le steamer « Montréal
avec les passagers suivants venant de:
Bordeaux : R*. Pere Foulon.
San-Juan : Fernando Fuertes, Luisa Mar- |
tinez.
Pio Plata : Garnier Laroche, Mr et Mme
José Bolivar.
Cap-Haitien : Député Leconte, Démé-
trius Monpremicr, Sidney Schama, Abbé
Defevre, G. Voltaire, N. Woods.
Il est repari dins la soirée, ayant a son
bord 4 destination de :
St-Mare : Wdalie Etienne, Méhicl Bar-
thelemy, Atida Dupiton.
Gonaives : N. Mircou, Pierre Hudicourt
Mme Dubois et un, Sccur S:-Lin, Emilie
Riboul, Robert Nor z et un enfant, Has-
boune. Michel Abrahim, Geo-ges Baus-
san, Gaspard Moreau.
Petit Godve . Mme Omer Cave et
cnfines.
sept
Mariage
Nous avons regn le faire-vart du maria
we de Melle Leutse Vieux avee Mr Leéonce
‘Duroseau — La bénédiction nuptiale leur
sera. donnée, en 1 Eglise Cathédrale le
mereredi, 29 de ce mois a 7 heures du ma-
tin.
Nos compliments aux futurs ¢poux
Société Frangai e de Secours
Mutuels et de Bienfaisence
Messieurs les membres de la Société sont
pri¢s d‘assister aux fanérailles du sociétaire
A. Chihriand, décédé cette nuit Aor heu-
re. — L’Enierrement aura lieu cet aprés-
midi 4 3 heures.
Le convoi partira de l’Asile Frangais
pour se rendre i | Egli-e St-Anne.
Nouvelles de Port-de-Paix
Mercredi premier Avril, a cing heures du
coir, sur invitation de Morsieur Athanase
Laforest, adm-nistrateur des fir ances, des
fonctionnaires de divers ordres, les mem-
bres du Corps consulaire, les commergants
le persognel dis bureaux de Vadm nis‘ra-
tion cc de la douane de cette vile se sont
réunis au « Bar Saint-Michel os ou par une
manifestation 4 la fois des plus imMposan es
et des plustouchin’es, i's ontay nom de la
société de Port-de-Paix, témoignd au Colo-
nel Jovias Gauthicr, arde-de-camp honorai-
re de Son Ex. te Président de la Reépubli-
que ec chef de bureau a administration
principle des finaness. le regret de le voir
quitter cette poprilation au sein de laquell:
epuis tantot quatre ans il a su, par son
tempérament de vrai conciliateur, ses ma-
niéres distinguées attirer l’estime de tous.
_ Hommg du devoir, observateur des prin-
cipes hiérarchiques, le colonel Gauthier qui
s’évertue i avoir de plus en plus la con-
fiance du Gouvernement et la sympathie
de ses chefs vient détre appelé au méme
titre 4 l’administration du -Haitien ;
ce n’est vraiment donc par sans regret que
la ville de Port-de-Paix voit partir celui
qu’elle a droit de considérer comme un de
ses fils d'adoption par le sentiment d’atta-
chement sincére dont il n’a jamais man-
qué de lui donner les preuves.
Merveilleux succés du ‘Devin
Hindou
Les merveilleax succés obtenas par le
célébre devin Hindou dans cette ville, par
son travail en chiromancie, science occyl-
tes et traitement Oriental, lui aménent,
de jour en jour plus de visiteurs désireux
d’avoir de bons conseils et de curieuses
: révélations.
| Les édloges et remerciements
sont sans nombre.
C'est pour cela qu’il a réduit son prix
3 10 fourdes par. ance, en vue d’encou-
us itants de Port-au-Pri
r baal tt-au-Prince
qu'il recoit
« Venez, venez tous, disai, hier |
i nant devin, car le temps S'approch.
dois laisser mes bons amis. ‘
arriverez, point n’est besoin
mander le prix ; car vous le saver 4
Le célébre devin hindoy 2 laisse
‘natal de l’Orient, en Mission -
vers entier pour instruire les i
leur apprendre ce que c’est que ls
occulte, chiromancie et traitement of
tal: c'est’ pour pouvoir Coovrir
penses qu’ila réduit Ses sdances 3 .
nime va'eur de 10 gourde =m
Que chacun en profite.
Association agri
DU CENTENAIRE
Arrondissement de Léogay
Svunve du ve" dimanche de Févrizy 1904!
_La INAOCILE Cant regulicrement ¢
tee par Lappel nomina! des membre
urbains que ruraux, la scance est dé
ouverte.-- On proced: 2 la sanctiog
proces verbal de Ja deiniére séance,
lecture est donnée par le secrétaire.
Le membre Justin Scraphin, 3
commandant de la Place et la Co
de Léogane, chargé de la percep.ion
contributious annonce 4 |’ Association
Monsieur Joseph Lacombe a versé sa
part.
La saison des grandes plantations
proche, dit le membre M. Labissiére,
néral Commandant de cet Arrondi
il importe que |’Association entr
de mettre suffisamment d'eau au
des plantations, ce,%afin d’avoir entire
son de suzveiller leurs travaux. Il e&
donnée donc aux chefs de sections &
Grande et de la Petite-Riviére, de récat
la porte un contingent d’hommes
houe et manchette le mardi suivant.
Lvcadcution de cette decision est la
auX péenéraux, commandants de IA
sementet de la Commune.
Oi passe ensuite au rapport oral,
‘Vout marche assez bien dans les p
ons 3 les cafciers sont en flear. diser:
consstlers du Morne a Chandclle.
Le Président, M. Archille Bénédia,
une belle allocutioa, rappelle aux
bres ruraux que bicntét commencn
printemps, que leur devoir est de
aux planteurs de leur section fes
que cette année, tant si bien
four une récolte abondante par 4
qui se renouvelle avec chaque mos
que, il importe qu'on sen protic
sant des semailles continueiles ; @@
contre, il faudrades préparations toa
ticuliéres du terrain sur lequel
grandira trés rapidement. —
travailler 4 doubler la prochaice
d’antant plus que les plantears
étre énormément encourages pat
menses profits qu’ils tirent cette
leurs vivres alimentaires, avec !
Jacmel qui ne marchandent,
Le membre Labissiére,
dant de cet Arrondissement
l’Association d’un Cham
désire établir sur la savane du
ment, pour faciliter et encourage,
ge des chevaux coursiers. 1! conseili®
aux membres ruraux d’inviter
taires des chevaur habiles 4 deves#
sier, de venir de temps en temp
leurs chevaux. Ce sera, dit i ee
distraction appelée a nous proct
rands_ profits.—- A l’asenif, |
es véritab’es courses, qui
nées par de grands prix,
tion.
—————————
manifesté le dé-
la séance est le- |
membre n’ay int
Au prenle la parole,
($3 Le Président,
( Si edict, planteur, N. C Giet- |
A M Labissiere, Exotis, arp. public
~saton, juge de Paix, B. Alfred, T.
A. Louis Demesmin, L. Heurte-
_Gatjens, M. Payen, B. Bercy,
D. Dautruche.-
foavelles lrangeres
Derniores Dépéches
paris 6. — Les premiers désordres cau-
ar le Lee Kout déclaré le 4 avril par
guitres magons sc sont produits aujour-
hui sur la place de Bastille.
Une bande douvriers ayant voulu péne-
rdans un chanticr pour y démolir tout
matriel, la police est intervenue et apres
oir opéeré quelques arrestations et avoir
du quelques cranes, elle a reussi a dis-
rset les manifestants.
On croit qu'k) moins qu'une solution
rervienne rapidement 150.000 OUVriers
trouveront bientot sur le pave. L’orga-
sation révolutionnaire connue sous le
m de Confédération générale du Travail
gave les ouvriers A la résistance ct elle
aanve des reunions pabliques et desma-
taions dans les rues.
Loxoags. - La Chambie des commu-
ssait boadée de monde cet aprés-midi
nd M. Asquith, le chancelier de IE-
iquict sest levé pour lire une déctara-
suc la crise politique. L’ora eur a été
clamé avant méme qu'il ait ouvert la
uche. Depuis la stance d: vendredi, a
UM. Asquith, le roia accepré la démis-
n de M. Campb-!l-Bannermann et le
WeELMeEA so trodve mauutenant saas
ef
y .
WasuIncton 7.— [1 Chambre des re-
ésentants a adopté par 300 voix contre
le projet de loi sur la respon abil té des
mpagnies de chemin-d -fer a Iégard de
urs employes en cis daccident.
New-York 7.— Ou dit que le prince de
an et Madame Anna Gould presque
icllament annoncent leur mariage bien
une partie de la famille Gould y met-
de | opposition.
Lissowwe 7. Dans ks élections les mo-
chistes ont eu la majorité qu’on esti-
4jode plus que tout auire pzrti.
Tokio 7.— Les japonais paraissent mé-
tents de V’attitude des Etats-Unis en
i Concerne les droits de la Russie et
japon devant V’administration du che
" ¢ fer 4 Karbin.
Hier la cues rrangaise : 96. ;
a les di re des Deputés aprés avoir
-, ~ 3 discours de MM. Jules Dubief,
et Clemenceau vota par 341 voix
$00 l'ordre du jour suivant : « La
confiante dans le Gouvernement
egg poutir sans retard le rachat du
fer de | Ouest, les retraites ou-
x MMpot sur le revenu et pour s‘ap-
ee ces eet sur la majorité qui dé-
I
te
*S et repoussant toute addi-
ordre du jour.
Denys Cochin pose
es Affaires Etran-
es événements en Macé-
. ee continue la discussion de
, la dévolution des biens ecclé-
Un violeng ora ;
8¢ cut lieu hier 4 Toulon.
i 8 tombé deux fois “dans Tarse-
Prtmitre fois sur une grue de 150
bi
tonnes blessant deux ouvriers, la seconde
fois surle cuirassé « Jaureguibery » sans
Occasionner aucun dégat.
i* Ge ‘Transallantiqu
L’Annexe est attendu vendredi
el partira le méme jour a 6 heures
pour Jérémie, Santiago de Cuba, Les
Gayes, Jacmel, Sto-Domingo, Maya -
guez, Ponce, St-Thomas, Basse Tetre,
Pointe & Pitre et Fort de France.
Port-au-Prince, le 8 Avril 1908
L’AGENT,
F. M. ALTIERI Escargots 4 la Rordelaise
Petits Pois fins
Asperges
Poires au Jus
Pommes de terre frafches
en ee ene een a
raAATAIE @ AterI
SEMAINE SAINT!
A L'EPICERIE
CADET LUNDI
75, Rue des Fronts-Forts, 75
Occasion unique et exceptioonelle
pour Jes familles permettant devarier
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marevenue vous délecte comme cel-
te de enfant predigue. Oh! mais je
erois savoir commbien vos langues mé-
disantes et, .... bien-disantes ont du
garcher sur mon compte. Ainsi, te-
gez; vous devez vous etre dit ceci,
parexemple:— « Mais ce D'(C. Pear-
gon, vraiment. quel drole de pis‘ole!
qee ca fait? 1) parait ¢ re aussi Capri-
Cieux qu’'imper-onnel. Le voila qui
nous plante aux trois-quart d’une sé-
fe darticles et qui, tout bonnement,
Raps se géner, nous fait sa révérence
et Git le demi-tour sur ses talons. »
Voilace que vous avez dd dire de
Moi, imagine, si vous n’aimez pas
les capricieux et si vous avez voulu
railler ces persounes. Et comme je ne
suis pas tres... « je men fichiste », je
vous avoue que ¢a me fait des noirs
et je ne penserais qu’a m’innocenter
au plus tot si j'étais réellement cou-
pable.
Mais c'est que je ne le suis pas, je
vous le jure. Pourtant, somme toule,
bisque je he puis pas vous expliquer
pourquoi, je suis obligé de vous
brier d’avoir l’aimable complaisance
7 maccepter 4 vos pieds ‘comme un
» avssi crochu que suppliant.
lait pis pour moi si je nea par-
: Pas 4 me laver, je m’en vais
aan! méme aujourd'hui vous parler
lotiogs et des “bains et vous ap-
a laver vos enfants.
x ¢
Tout le monde est d’ac
i cord en ces
npr sur l'utilité hygiénique des
ae
du corps et des bains. On ne
santa Fen passer sans soumettre la
see risques indéniables. Je
len un fou qui persiste a ne
beget 'échine sous leet d’un ro-
Ceat uae tous les 29 Février; mais
fou et pour faire comme lui
denne cra aujourd'hui mériter d’en-
_ Bt pais Camisole de force.
Me lee quand o1 pense que mé-
&NCiens, gens d'un arriérisme
étre qu’une agglomeération de citoyens
orts,
On voit donc toute importance des
lotions qui doivent étre répétées plu-
sieurs fois par jour. Néanmoins, pour
imp tlantes qu’elles svient, les lotions
ne sauraient préetendre a la valeur hy-
viérique des bains de baignoire, pru-
miment administrés bien enten tu.
On a beaucoup écrit et beauc op
discuté au sujet de ces bains. Dau
si avére, cux qui iestent en regard de
de nous d’une jeunesse infantile en
inabiere de progres, préconisatent we8 cuns pensent quils faut baigner les
soins hygiéniques, il y aurait) vrai- Se , oe
, sj R = Injc. enfants le plus fréquemment possible ;
Seen igpaccor par eux. nous Tats ,d’autres professent qu'il faut autaut
Un hote venait-ild'arriver chez’eux, (on peut rarélier ces soins sous
il serait de fort mauvaise tenve de ‘Couleur de ménager les susceptibilites
ne pas immédiatement lui laver les infantiles. (uelques-uns préconisent
pieds Veau icréductiblement tide, d’aulres,
“heey eae ‘ .. trop peu scrupuleux, prescrivent l'eau
Ulysre*parti d'Ogygie, tombe, apres poige demblée quelques jours apres
un long naufraye entre les bras de la la naissance 5
fille @Antonoiis, la belle Noozica qui °
- . ; Pour ma_ part si Javais a placer
était venue au bain laver ses voiles de mon mot dans ces débats, je mn’ hésite-
fiancée. ENe regoit le héros, le bal pois nas a trouver toutes ces opinions
gre ot verse sur soa corps de Thule 1 Vperpotiques.
tw. Ulysse
parfumée — quelle fete S _ ; . .
parvient jusqu’au palais d’Antonots, a Méres, donne a vos eta oP deux
y pas i it la plus agréable et le ©% - ee tous tes ce.
y passe ia mu a Deine earoce aux Jours ou meme 2 on od fois par ae
, ouver ~ ne et, a partie de la sixeme année
« doigts de rose a-t-elle ouvert les ( ©" Revo OU. “
portes du ciel», des servantes au corps baignez-les a eau liede que vous
graciaux Yamenent au bain. Les suins aures “oe. “ rendre at Sotae ral
GS 4 ° s 7: . . / s .
plus fro‘de. Si Von songe a ta fréquen-
du corps forment la base, de toule P J yee a
bonne Sducation physique et ils sont, C") Ch UO Jou, des lavapes an volte.
d’autant plies nécessaires aux entants 'd’un enfant qui se salit rn 4 e-
que ceux-ci sont plus..... malpropres , ment, on comprendra que lusage des
jue tes adultes. Rien n’est plus heu- bains quotidiens ne peut etre nt plus
Dux ue les lotions d’eau tide pen- ,"! moins «a une exag4ration ayant
dant ie jeune age, car avec ca qu’el-, pour tout effet de faligwer ie ope
lea nettoient la peau et en assurent le} lus enfants plutot que de 1[°s fortifier,
| Ieau tidde rendue inseasiblement
netionnement, elles ont encore . | ;
ee avaniage de fortifier l’organis- i plus froide est le meilleur agent qu on
me infantile ei de .ui permettre de ré- ipuisse employer pour forti ier le sys-
sister plus efficacement contre les: teme nerveux et culané et yarer les
influences atmosphéri-jenfants contre les affections nerveu-
nombreuses S Ct lor
ues auxquelles il sera plus tard ex- | Ses, catarrhales et ramatismales, en
dose meme tamps qu’on les endurcit. Car
bone quelle que soit leur fiiblesse, il est de
Il ne faudrait pas croire que ces lo- |
tions ne sont nécesaires qu’a une cer-
taine catéy ‘rie d’enfants, aux tout jeu-
nes et délicats par exemple. Les ro-
’ S i oin el
istes n’en ont pas moins |?3s wane : _
chez tous, les lotions ont pour effets Apres chaque bain on pratiquera
, les
it de activité des avec avantage des frictions légéres
le sions perspiratoires de la peau,la,surla peau avec une toile fouce, de
vigueur coustitutionnelle et le reléve- lin ou de flanelle qui absor a oa
ment des forces générales, ré-ultats et empéchera par ainsi le re rol is-
dont importance sociale autant; sement du corps. Puis pour prot wer
qu’hygiénique a 616 déja signalée ici, la peau contre lactio » Soea ae o ‘los
méme: Une nation forte ne caurait' rine et des matiéres excrémentielle
bonne hygiéne de les endurcir au
froid pour les habituer aux influences
nuisibles qui les attendent p'ns tard
dans le cours de leur vie.
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naturelles avec la poudre d@ la maré-
chale, la poudce dz riz ou d+ lycopode
parfumee.
A ce compte je n’ai qu'a féliciter les
meres haitiennes, car elles adorent
cette derniére précaution et si mes
compliments s’assombrissent de quel-
que nuaye et n’ont pa3 toute leur
valeur, c’est seulement parce que nos
meres poudrent leurs enfants par
amour de l’esthétigue et du parfum
et fontde la ponne hygiene sans y
songer. Mais n'importe, elles on font
quand méme!
It est des préjuyés ridicales contre
lesquels il faut que je m’éléve aujour-
d’liui avant de terminer cet article.
Beaucoup de meres ne savent pas que
la téte de leur enfant mérite autant
si ce n’est plus de soin que leur corps.
J’en connais qui vont jusqu’a se figu-
rer que les crontes brunatres, les poux
et néme les gourmes du cuir cheve-
lu ne sont pas inutiles 4 la conserva-
tion de la santé. Elles u’y touche-
raient pas pour plaire a la Ste-Anne
et plus tard quand ces ordures occa-
sionnent les maladies du cuirchevelu,
Vimpeéligo en parliculier qui gagne les
oreilles et les yeux et détermine le gon-
flament des ylandes du cou, elles ne
se font pas faute de se jeter & genoux
aux pieds de la méme sainte pateno-
trer éperduement et demander la gué-
rison de leurs enfants.
C’est pourtant bien simple; il fal-
lait tout bonnement, pour empeécher
ces accidents, laver la téte en méme
temps que le corps avec de l'eau simple.
Méres, voici deux partis en présen-
ce, choisissez: Prévenir la maladie
de votre enfant, ou bien en demander
la guérison a cette chére série (com-
bien longue parfois!) de pilules en-
lilées qui forment le chaplet. Je vous
avoue que pour nombreuses qu’elles
soient, ces pilules peuvent élre ou inef-
flcaces ou tardives.
Prosternez-vous donc aux pieds de
la sage Hygiene qui, vous montrant
le premier parti, vous crie Vadage :
Mieux raut prévenir que guérir.
Obéissez lui donc car, au sarelus,
comme la Langue Frangaise, l’Hygieé-
ne est une grande dame 4 laquelle il.
ne faut pas manquer de respect.
Doctgur C. PEARSON.
eee eee - - " ¢°
Chambre des Deputes
La Chambre est au complet, les dé-
putés retardataires avant gayne leur
poste, les uns par le Verliéres, les au-
tres pas le steain2r francais AContréal,
M. G. Desrosiers
Député du Port-Margot.
La séance Wasjourd hui pourra
donc avoir lieu. Sous la préesidence du
doyen Wave Monbeleur, MM. les†in-
violables de la Choimbere basse auront
4 former leur bureau délinitift pour le
4°" mois de la session.
M Th. Lafontant
1s* Député de la Capitale
Leas candidits qui
plus dw chances sont MM.
Desrosiers et Thimoclés
C'est probablement
deux
Chambre.
—— -
PAJTS DUTBRS
° Décés
Notre adminis rateur, M. Archur Isidore
aeula doulcur de perdre ce matin son
dernier-né Alexandre loseph Marc, entevé | ' \
a l’affection des siens aprés une courte ma- 8CUXEMsulte, puis couvert entre
Jadie.
Les fundrailles auront lieu cet aprés-mi-
di. Le convoi partira de la maison mortu- |
aire, Rue du Poste Marchand, No. 38,
pour se rendre 4 l’Eglise Caihddrale.
Le Matin présente ses sympathiques con-
doléances aux ¢poux Isidore si cruellement ,
é R. BALTENWECK
éprouvés par cette perte soudaine.
réunissent le
Gerson
Lafontant
dont nous reproduisons les portraits.
a Mun de ces
qu’écherra la présidence de la
Tribunal Civil
Aud enc: civile du Mercredi. 7 Avril
Présidence du juge A. St Rome
Ministére Public : A. Montas.
Jugements prononcés.
Celci qui renvoie la dame Cécile
Deccélant 4 «¢ conformer a Ja loi, pour dé-
faut de qualité opposce 4 la demanderesse
sur l’a:s eniticn du 23 Mai 1906 donnée a
la C.P. S.
2° — C.lui qui condamne les époux
Mombr.n EEe 3 payer au citoyen Alexan-
dre Florian B-utus le montant d'une obli-
ion avec pn dé'ai de trois mois.
Celui qui déclare Pé-imée Ia de-
mande de Fortuné Lindor ainsi que tous
actes y relatifs.
4° — Celui qui annule un comman-
dement fait 4 la requéte de la dame Lorina
Pinchino, dit que la vente des immeubles
affectés A la gurantie des créances hypothé-
caires consenties par Florian) Armand en
faveur de ladite Lorina) Pinchiro pour-
ra étre poursuivie avant tout partage dans
les formes IlCoales comtre les heéritiers du
débiteur hypothécaire, ete.
Affaires entendues.
1° — Lysius Hyppolite contre les con-
sorts Allen.
2° — Les consorts Florés Jean contre
Pierre fils
3° -- Docteur Léon Audain et consorts
contre la Veuve Louis Audain,
4° La dame Veuve Jonson contre la
dame Elie Mews.
5° — Les consorts
Pierre Millen Julien.
Puis le si¢ge est levé.
Tribunal de Cassation
Section CIVILe
Audience due Mardi, 7 Avril 1908
residence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége A dx heures et
demie du matin et pronence Varrét qui re-
jette le pourvoi du sieur Richemond Joseph
contre te segement duo Tribunal civil des
Cayes du € Déecembre 1906 contradic: oire-
ment rendu sur appel entre tut et Edenne
kobert.
La section civile fait place aux sections-
réunies p-ésidces par Mr le Président H.Le-
chaud qui entendent Patfaire du sicur Flotte
Barbot contre le citoyen Manassé Limage
Philippe.
Le Rapporteur, Mr le juge Sylvain, don-
ne lecture de son rapport.
Le Ministére Public, Mr Elie Curiel con-
clut au rejet du pourvoi.
Vu lheure avancée le siége est levé.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
1908.
11>
Kercselin contre
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Maro! 7 Avait
Barométre 4 midi 76.2 5=/=
minimum 2t¢,2
Température! maximum 34°.5
Moyenne diurne de la température 26°,8
Ciel clair jusqu’a 3 h.du soir ; trés nva-
t h et gh.
Pluie au nord 4 6h. 30. Nombreux
éclairs 4 l’ouest dans la soirée, et quelques
| coups de tonnerre aprés 8 h 30.
| | Le barométre en baisse dans la journée,
. s'est relevé pendant la nuit.
_ Un peu d’agitation sismique dans la ma-
tinée.
Cee
Arrivage et Départ
Hier est entr: le steamer « Montréal
avec les passagers suivants venant de:
Bordeaux : R*. Pere Foulon.
San-Juan : Fernando Fuertes, Luisa Mar- |
tinez.
Pio Plata : Garnier Laroche, Mr et Mme
José Bolivar.
Cap-Haitien : Député Leconte, Démé-
trius Monpremicr, Sidney Schama, Abbé
Defevre, G. Voltaire, N. Woods.
Il est repari dins la soirée, ayant a son
bord 4 destination de :
St-Mare : Wdalie Etienne, Méhicl Bar-
thelemy, Atida Dupiton.
Gonaives : N. Mircou, Pierre Hudicourt
Mme Dubois et un, Sccur S:-Lin, Emilie
Riboul, Robert Nor z et un enfant, Has-
boune. Michel Abrahim, Geo-ges Baus-
san, Gaspard Moreau.
Petit Godve . Mme Omer Cave et
cnfines.
sept
Mariage
Nous avons regn le faire-vart du maria
we de Melle Leutse Vieux avee Mr Leéonce
‘Duroseau — La bénédiction nuptiale leur
sera. donnée, en 1 Eglise Cathédrale le
mereredi, 29 de ce mois a 7 heures du ma-
tin.
Nos compliments aux futurs ¢poux
Société Frangai e de Secours
Mutuels et de Bienfaisence
Messieurs les membres de la Société sont
pri¢s d‘assister aux fanérailles du sociétaire
A. Chihriand, décédé cette nuit Aor heu-
re. — L’Enierrement aura lieu cet aprés-
midi 4 3 heures.
Le convoi partira de l’Asile Frangais
pour se rendre i | Egli-e St-Anne.
Nouvelles de Port-de-Paix
Mercredi premier Avril, a cing heures du
coir, sur invitation de Morsieur Athanase
Laforest, adm-nistrateur des fir ances, des
fonctionnaires de divers ordres, les mem-
bres du Corps consulaire, les commergants
le persognel dis bureaux de Vadm nis‘ra-
tion cc de la douane de cette vile se sont
réunis au « Bar Saint-Michel os ou par une
manifestation 4 la fois des plus imMposan es
et des plustouchin’es, i's ontay nom de la
société de Port-de-Paix, témoignd au Colo-
nel Jovias Gauthicr, arde-de-camp honorai-
re de Son Ex. te Président de la Reépubli-
que ec chef de bureau a administration
principle des finaness. le regret de le voir
quitter cette poprilation au sein de laquell:
epuis tantot quatre ans il a su, par son
tempérament de vrai conciliateur, ses ma-
niéres distinguées attirer l’estime de tous.
_ Hommg du devoir, observateur des prin-
cipes hiérarchiques, le colonel Gauthier qui
s’évertue i avoir de plus en plus la con-
fiance du Gouvernement et la sympathie
de ses chefs vient détre appelé au méme
titre 4 l’administration du -Haitien ;
ce n’est vraiment donc par sans regret que
la ville de Port-de-Paix voit partir celui
qu’elle a droit de considérer comme un de
ses fils d'adoption par le sentiment d’atta-
chement sincére dont il n’a jamais man-
qué de lui donner les preuves.
Merveilleux succés du ‘Devin
Hindou
Les merveilleax succés obtenas par le
célébre devin Hindou dans cette ville, par
son travail en chiromancie, science occyl-
tes et traitement Oriental, lui aménent,
de jour en jour plus de visiteurs désireux
d’avoir de bons conseils et de curieuses
: révélations.
| Les édloges et remerciements
sont sans nombre.
C'est pour cela qu’il a réduit son prix
3 10 fourdes par. ance, en vue d’encou-
us itants de Port-au-Pri
r baal tt-au-Prince
qu'il recoit
« Venez, venez tous, disai, hier |
i nant devin, car le temps S'approch.
dois laisser mes bons amis. ‘
arriverez, point n’est besoin
mander le prix ; car vous le saver 4
Le célébre devin hindoy 2 laisse
‘natal de l’Orient, en Mission -
vers entier pour instruire les i
leur apprendre ce que c’est que ls
occulte, chiromancie et traitement of
tal: c'est’ pour pouvoir Coovrir
penses qu’ila réduit Ses sdances 3 .
nime va'eur de 10 gourde =m
Que chacun en profite.
Association agri
DU CENTENAIRE
Arrondissement de Léogay
Svunve du ve" dimanche de Févrizy 1904!
_La INAOCILE Cant regulicrement ¢
tee par Lappel nomina! des membre
urbains que ruraux, la scance est dé
ouverte.-- On proced: 2 la sanctiog
proces verbal de Ja deiniére séance,
lecture est donnée par le secrétaire.
Le membre Justin Scraphin, 3
commandant de la Place et la Co
de Léogane, chargé de la percep.ion
contributious annonce 4 |’ Association
Monsieur Joseph Lacombe a versé sa
part.
La saison des grandes plantations
proche, dit le membre M. Labissiére,
néral Commandant de cet Arrondi
il importe que |’Association entr
de mettre suffisamment d'eau au
des plantations, ce,%afin d’avoir entire
son de suzveiller leurs travaux. Il e&
donnée donc aux chefs de sections &
Grande et de la Petite-Riviére, de récat
la porte un contingent d’hommes
houe et manchette le mardi suivant.
Lvcadcution de cette decision est la
auX péenéraux, commandants de IA
sementet de la Commune.
Oi passe ensuite au rapport oral,
‘Vout marche assez bien dans les p
ons 3 les cafciers sont en flear. diser:
consstlers du Morne a Chandclle.
Le Président, M. Archille Bénédia,
une belle allocutioa, rappelle aux
bres ruraux que bicntét commencn
printemps, que leur devoir est de
aux planteurs de leur section fes
que cette année, tant si bien
four une récolte abondante par 4
qui se renouvelle avec chaque mos
que, il importe qu'on sen protic
sant des semailles continueiles ; @@
contre, il faudrades préparations toa
ticuliéres du terrain sur lequel
grandira trés rapidement. —
travailler 4 doubler la prochaice
d’antant plus que les plantears
étre énormément encourages pat
menses profits qu’ils tirent cette
leurs vivres alimentaires, avec !
Jacmel qui ne marchandent,
Le membre Labissiére,
dant de cet Arrondissement
l’Association d’un Cham
désire établir sur la savane du
ment, pour faciliter et encourage,
ge des chevaux coursiers. 1! conseili®
aux membres ruraux d’inviter
taires des chevaur habiles 4 deves#
sier, de venir de temps en temp
leurs chevaux. Ce sera, dit i ee
distraction appelée a nous proct
rands_ profits.—- A l’asenif, |
es véritab’es courses, qui
nées par de grands prix,
tion.
—————————
manifesté le dé-
la séance est le- |
membre n’ay int
Au prenle la parole,
($3 Le Président,
( Si edict, planteur, N. C Giet- |
A M Labissiere, Exotis, arp. public
~saton, juge de Paix, B. Alfred, T.
A. Louis Demesmin, L. Heurte-
_Gatjens, M. Payen, B. Bercy,
D. Dautruche.-
foavelles lrangeres
Derniores Dépéches
paris 6. — Les premiers désordres cau-
ar le Lee Kout déclaré le 4 avril par
guitres magons sc sont produits aujour-
hui sur la place de Bastille.
Une bande douvriers ayant voulu péne-
rdans un chanticr pour y démolir tout
matriel, la police est intervenue et apres
oir opéeré quelques arrestations et avoir
du quelques cranes, elle a reussi a dis-
rset les manifestants.
On croit qu'k) moins qu'une solution
rervienne rapidement 150.000 OUVriers
trouveront bientot sur le pave. L’orga-
sation révolutionnaire connue sous le
m de Confédération générale du Travail
gave les ouvriers A la résistance ct elle
aanve des reunions pabliques et desma-
taions dans les rues.
Loxoags. - La Chambie des commu-
ssait boadée de monde cet aprés-midi
nd M. Asquith, le chancelier de IE-
iquict sest levé pour lire une déctara-
suc la crise politique. L’ora eur a été
clamé avant méme qu'il ait ouvert la
uche. Depuis la stance d: vendredi, a
UM. Asquith, le roia accepré la démis-
n de M. Campb-!l-Bannermann et le
WeELMeEA so trodve mauutenant saas
ef
y .
WasuIncton 7.— [1 Chambre des re-
ésentants a adopté par 300 voix contre
le projet de loi sur la respon abil té des
mpagnies de chemin-d -fer a Iégard de
urs employes en cis daccident.
New-York 7.— Ou dit que le prince de
an et Madame Anna Gould presque
icllament annoncent leur mariage bien
une partie de la famille Gould y met-
de | opposition.
Lissowwe 7. Dans ks élections les mo-
chistes ont eu la majorité qu’on esti-
4jode plus que tout auire pzrti.
Tokio 7.— Les japonais paraissent mé-
tents de V’attitude des Etats-Unis en
i Concerne les droits de la Russie et
japon devant V’administration du che
" ¢ fer 4 Karbin.
Hier la cues rrangaise : 96. ;
a les di re des Deputés aprés avoir
-, ~ 3 discours de MM. Jules Dubief,
et Clemenceau vota par 341 voix
$00 l'ordre du jour suivant : « La
confiante dans le Gouvernement
egg poutir sans retard le rachat du
fer de | Ouest, les retraites ou-
x MMpot sur le revenu et pour s‘ap-
ee ces eet sur la majorité qui dé-
I
te
*S et repoussant toute addi-
ordre du jour.
Denys Cochin pose
es Affaires Etran-
es événements en Macé-
. ee continue la discussion de
, la dévolution des biens ecclé-
Un violeng ora ;
8¢ cut lieu hier 4 Toulon.
i 8 tombé deux fois “dans Tarse-
Prtmitre fois sur une grue de 150
bi
tonnes blessant deux ouvriers, la seconde
fois surle cuirassé « Jaureguibery » sans
Occasionner aucun dégat.
i* Ge ‘Transallantiqu
L’Annexe est attendu vendredi
el partira le méme jour a 6 heures
pour Jérémie, Santiago de Cuba, Les
Gayes, Jacmel, Sto-Domingo, Maya -
guez, Ponce, St-Thomas, Basse Tetre,
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