Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 1, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
iame Année, Ne 304.

Deux

PORT-AU-PRINCE ( Haitt)







ABONEMNENTS :

an uots Une Gourde D'‘AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Clément

Fraix de poste en sus.









| reuses de s’enro'er sous |’étendard du

arise Elage "S36

seurs d’énergie ont applaudi a notre
‘initiative. La lutte a fortifiéle Matin ;
lly aune année «depuis que le \Ca- ita geandi. Le nombre de ses fideles
m patut sur ia scene pudligue et est relativement considérable. Chaque
at, ses rédacteurs apimés de ta jour, de nouveaux abonnés nous vien-
wsvive passion du bien et de la nent ef de ceux qui aes la premiere
la plus ardente, apporter sa con- heure nous encouragérent, pas un n’a
bution a l'veuvre de notre améliora retiré sa main de la notre, pas un
pa sociale. /n’a cessé de nous dire : «Je vous Sou-
ke point of nous sommes du_ che- 'tiens de ma foi; mon coeur et mon es-
ia, nous nous arréeterons et nous ;Prit sont avec vous
retouroerons pour considérer ‘&édifierons et con oliderons le salut de

vet bien a germé des semailles que [a Patrie. >» » °

bus avons lancées avec un esprit et: A action ! 4 laction !
ne persévérance jusqu'ici jamais dé- Déja les oiseaux de Paube lancent
entis. aux quatre vents leurs claironnées vi-

Certes, nous avons le droit, ‘ves pour convier au labeur homme

geant combien notre étape a évadé du sommeil.
A Vaection, & Vaction !

envi-
été

borieuse et fructueuse d'ouvrir no Si ~ rencontrey, le succes
e Ame grande 3 Vorgueil et conto: tds | mt VOUS rencon tez fe succes, mie
reavous soit un encouragement pour

Nee ponvonne des restitals aequts, tendre a des buts uwouseaux

r amplitude saretae de hos. aoe | Si vous rencontrez un fhe, que ce
bas etreculer les horizons auxquels vous soit un avertissement de vous
udaieot nos premiers efforts. fortittor pour emporer Pobstacls et
RH TM, te Maton pavaissa ¢ PUSsUE anand, mee.

is des apparenees tres mio destes. | ae Neon

Kwavait de grand que... be foi de: Voila le rappel qainceessament tro p-

srédacteurs dans [utilité de leur; Pot! ls le Maton. .
Mrepriss, d+ grand. | A Paction, Mais que celle action,

qne les espae- , :
otes, que des amis { ' chacun Vaccomplisse dans son domal-

‘ restés fideles
Squaujourd’ hui concevaient de-r-
8 pour son avenir.
. als, le Matin dés sanaissance avait
in regard autour de lui, dans la
ee et dans la vie sociale, pour
vet de grands exemples a suivre,
Mot dortire de marche.
SBoovrit que tout le monde vou-
Side ‘a. de quelle vie, grand
; “8 Me stérile, inactive et



orale-

et Ja Collectivité en sera forte et ¢

de.

L’action ne doit étre que suciale.

A l’action ! C’est le mot @ordre etce
isera toujours tout notre programme.

eo ee DEUXIEME ANNEE

D «Veavre nati erte._
macait ne neon » périclitait et} Avec ca numéro, le Matin entre dans
eaveiers perir par insuffisance|sa deuxiéme année. a Aci
Le Matin Il ne lui appartient pas d’apprécier
mea résolut de vivre, lui, de :
Re vig a dela viede lutte, de ‘ru, mais il s’en voudrait fort de ne pas
bime les'te; tourmentée, retournée , reconnaitre et prociamer ta juste part
e donner de labour, est obli-| qui en revient 4 ses a
t ce qu’ell out ce qu’elle peut et teurs.
Nous avon e doit de produits. ‘Crest, en effet, "
i de vay Vhonncur et la sa- leur assiduité qai,en s'affirmant cha-
B Ot 0 @ voir se lever aA notre' que jourdavantage, l'on efficacement
: Us notre
' ble arTmée





poussée une in- | soutenu par le lémoignage, exprimé
recrues dési-'sous diverses formes, - de lintérét

DIRECTEUR:





~quwils prennent

de notoires profes-.

et. ensemble, nous |

ne individuel, ce domaine prosperera |

lui-méme le chemin jusgu’ici parcou- |
{pas loin. Ce pas fut vite franchi,

| Matin naqu't apres des essais
bonnés et lac- ; daires polinques éphémeres que

leur canstance et jsai de jour



Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 54.

&’ notre gquotidienne
publication.

Aussi bien, nous sommes dispensés
de renouveler aucune déclaration de
principe et nous ne dévierons jamais
de la voie suivie jusquici par le jour-
nal an triple point de vue:

fo De VInformat on : renselyner
le plus rapidement etle plus comple-
tement possible,sans chercher a lés'-
ner sur nos peines ni sur nos sacri.
fices ;
| 2 De notre campagne sociale:
poursuivre avec la pins grande con-
“science notre ceuv@e de vulgarisation
‘et de propagande en ue reculant ja-
'mais devant l’expression de ce que
nous croyons etre la vérilé @ociale,
meme quand nos propositions ris-
quent deheurterles idées acquises ou
Petre hamiliantes pour notre amour-
propre;

3° Dela politique :
foules nos forees armen Videe revo
lutionnaire basée sur les movers Vio-
lents et susceptibles de condurre Ta
société hattienne a Varéantisscment
convainere chacun de Finamilé et du
danger de taus meyo ns autres (ue
eeux qui ftendoata la réforme social:
prciique jen un nal, nous PISpirert
eooustaniiment de Vesprit ¢ sce vatth ar
fenoameme temps q Vvirréductiblement

progressis te.

econtribuer de






~ Journalistes Haillens

|

| —_——

| _. M. Clément Magloire est un de nos
iplus’ grands journalistes. Je crois méme
‘que c’en est le premier. C’est tres simple.
Entré tot dans la carriére, cet « Emile de
Girardin » du jounalisme haitien, comme
Ite dénomme quelqu’an, a su tres vite ju-
| ger la mentalité ambianze, et de lia sa-
lvoir quelle forme et quelle limre il de-

'devait donner a son journal, il n'y avait
et le

d’hebdoma-
tout le
monde se rappelle : l’Effort, le premier es-
nal « geare parisien » que nous
ayons eu chez nous, en collaboration avec
M. le maire du jour, Sténio Vincent, la
Réaction, le Courrier, et le Moment, essai
fructueux



LE

Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45. R

d'un professionnel qui cherchait! on connait déja les noms.

Mercredi, 1°" Avril 1908






NUMERO 10 CENTIMES

Les abonn.ments partent du if et du ry de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés on non ne seront pas rendus



ve Roux ev Ronre-Fr



Cneore sa voie trouvee, et heurensement
avee le Matin dont il développe de jour en
jour Je cadre etle programme, comme
vous avez di le constater,— avec la pre-
cieuse collaboration de M. Auguste Ma-
eloire, son distinguc frere.(1)

w
*

Le talent des journalistes est trés dith-
ce A définir. Qa a bien dit quelque part
que «celui qui en a luun, alu les autres.
Le journalisme politique surtout est, dans
son ensemble, admirable d’inutilité et par-
fois de niaiserie. » Certes la pensée de cette



M. Clément Magloire

derniére phrase est tout ce qu'il ya de
plus vrai. On inclinerait 4 croire que ce-
lui qui la pensée et écrite a visité notre
pays et parle de notre journalisme. .. po-
litique.

Heureusement qu'il y a des exceptions
parmi les journalistes ; et je ne m’occupe
que d’elles. M. Clément Magloire est une
exception. J'ai essayé de le saisiret de le
ramasser. Il est vrai que c’est un pea diffi-
cile, carj’aidd aller en tatonnant et en me
reprenant 4 chaque minute.

Et j'ai constaté que malgré son allure
d‘aventurier d’autrefois qui se bat souvent
et quia des duels trés retentissants, ( ce
ee

1) Et des autres membres du Matin dont







qui wWartive pas atout le monde ), dans
lesquels il a cu toujours la partie belle
(ce qui arrive encore plus rarement ),
maleré tout cela, il reste l'esprit le plus
facile, le plus adroit, le plus prét sur
toutes choses. C’est un excellent assimila-
teur. Il n’ignore rien de ce qu’ont pensé
et écrit les plus originaux de ce siécle et
des siccles précédents. .

On sent aussi qn’il est un homme d’ac-
tion. Donnez au mot toute sa force. Cela
n’empéche que ce soit un épicurien Voild

ui est tres complexe. Ecrivain, homme
deaction, épicurien, je ne sais réellemenr
comment me tirer de Ji, ct en voulant
vous l’expliquer, il me semble que je le
complique,— pas avec dessein heureuse-
ment.... Ce seraitun Petrone au reéyne de
Néron, et il aurait certainement le méme
courage hautain devant les toules ameu-
tées, certain jour de trouble, 4 pacifier. Je
me figure aussi qu'il serait capable de mou-
rir aussi impasstblement que lui devant un
ordre impérial, barbare et inepte.

Je ne sais trop s‘il aime Vamour et la
femme et s'il serait capable d'étre |'Alci-
biade du journalisme port-au-princien.

Je n’ai voulu que montrer le cdté inteé-
ressant de cette intelligente figure haisien-
ne, en attendant Pocuvre maitresse qui vien-
dra, croyons-le, couronner sa carricre I’é-
crivain ou de politique....

Marceau LECORPS.

Extra t dune @tude publiée par les « Na-
riétés »

PADS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Maroi 31 Mars

Barométre 4 midi 764,7/™5
minimum 18°,0
Température} oximum 30° 5

Moyenne diurne de la température 23°, 4
Ciel tres clair le marin ; couvert apres
4h. du soir.

De 7 h. 45 48 h. 50. pluie
Rosée ce matin ( ter avril ).

Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

Tribunal de Cassation

SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 31 mars 1908.

rr â„¢,

Présidence de Mr le vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et

demie du matin et entend les affaires sui-
vantes .

1° Pierre Régis, demandeur en prise A
partie contre le Tribunal civil des Cayes.

Mr le juge P. Laraque, Rapporteur, don-
ne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Elie Curiel, con-
clur a Virrecevabilité de la demande en
prise 4 partie.

2° Desauguste Pierre fils, contre Augus-
tin Pierrevil. ( Affaire reproduite )

Le Rapporteur. Mr le juge P. Laraque,
lit son rapport.

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut a la cassation du jugement dénon-
cé

Le Tribunal, audience tenante, prononce
Narrét qui caese et annule le jugement du

tribunal civil du Cap-Haiien, duo 17 jan:
vier 1907, contradictoirement rendu entre
Deésauguste Pierre fils et Augustin Pierre-
vil ;— renvoie l’affaire au Tribunal civil
de Port-de Paix. . .

3° Fragéline Alexandre, contre Souftrance
Louis Charles. ( Atfa're reproduite ) ;

Mr le juge P. Laraque, Rapporseur, lit
son rapport.

Me Constantin Benoit est entendu en ses
observations

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement attaqué.

Le ‘Tribunal décide de prononcer, au-
dience renante, l'arrét qui casse et annule
le jupement du Tribunal civil de Petit-
Goave, du y novembre 1907, rendu con-
tradictoirement et sur appel entre Fragéli-
ne Alexandre et Souffrance Louis Charles ;
renvoie l’affaire an Tribunal civil de Port-
au-Prince.

Vu Vheure avancée, le siege est leve.

Tribunal Civil

Audience civile duo 31 Mars 1908
Présidence du juge A. St Rome.

Ministéere Public : A. Thibault.
Jugements prononcces

1° — Celui qni déclare va'abte le com-
mandement du dix huit Mai mil neuf cent
sept fait la requéte de Midame Veuve Elie
Ménos, née Régina Nelson au citoyen Jean
Louis Verité, et condamne: ce d’rnier aux
dépens.

2° — Celui qui condamne le sieur Sa-
mnuel H. Jacobs et la dame Eva A. Trager
i verser au grette de ce Tribunal une cau-
tion judicatum § solvi de soixante gourdes
d’Haii dans les trois jours de la signitica-
tion de ce jugement.

3° — Celui gui rejette une demande
de communication de placard faite aux con-
sorts Dorsainvil, ordgnne aux parties de
plaider le fond, condamne le sieur Octave
Brice aux dépens.

Atf.'re délinttivement entendue :
Horatius Volcy contre Mtne J. St Fort
Colin.
Nominations

Nous enregistrons avec plaisir la nou-
velle de la nomination de M. Turennr Cark-
RIE comme ingénieur électricien attaché au
Département de la Marine.

Notre jeune compatriote, on le sait, est
revenu récemment de France, porteur d'un
dipléme régulier de l’Institut technique de
Roubaix.

Nous ne sommes gutre idolatres du par-
chemin, nos lecteurs le savent bien ; mais
s'ils ne conférent pas par eux-meémes les ca-
pacités, ils peuvent au moins les garantir ;
et A ce titre, nous avons pleine confiance
dans les étudcs réelles accomplies par M.
Turenne Carrié en France.

®
es

Le Gal Thermo Mondésir a été nommé
Commandant de la commune des Coteaux.
— Nos compliments.

Le vrai et le faux Calvino

On_sait maintenant que le vrai _profes-
seur Calvino s’est tv par crainte de se
compromettre. Il a dit qu’on lui avait volé
son passeport, mais la vérité est qu’il l’a-
vait donné au Russe Lebedentzeff. qui fut
son collégue 4 la rédaction du Lavoro, de
Génes.

Du reste, la rédaction de ce journal,
aiasi gue plusieurs journalistes romains,
Savaient que cet anarchiste russe était a

nt-Pétersbourg, sous le faux nom de

alvino. Ils disent aujourd’hai qu’ils se

sont tus, espérant que la prolongation de
I’équivoque sauverait Lebedentzeff de la
potence.

La lettre de Guillaume II

Au p:semier lord de l’'Amirauté

Les dépéches nous ont relate der-

nierement Vincident auquel avait don-
né liew une lettre de Pemmpereur d’Al-
lemeyne a Lord Tweedmouth.
Voici an compte-rendu que nous
exteavuns d'un grand journal pari-
sien, de cette affaire qui a été portée
a la Chambre des Lords.

La salle est maynifique : le prince de
Galles siéze au banc de ‘traverse, face au
président, le lord chancelier Loreburn ; :¢:
pairesses, les ambassadeurs remplissent les
galeries ; en foulc, les députés, mécon-
tents du maigre discous de M. Asquith,
se pressent dla barre ; ceux d’entre cux
qui sont conseillers privés se sont assis sur
les marches du trone. Lord “Pweedmouth,
quelque peu emu dapparence. s'exprime
ainsi :

« Japprend que plusicurs membres de
« cette assembide ont Vintention de me
« questionner au sujet de Pattitude ex raor-
«

« Je préviens ces questions cn exposant les
« fats suivants :

« Tl est exact que mardi, ro tecrier, jat
«regu une lettre de Sa Majesté imperiale
Vempereur allemand. Cette lettre mest
parvenue par le courrier ordinaire. C’é-
taitune lettre privée et personnelle ;
elle était congue en termes tres amicaux
et sans tagon. Apres Vavoir regue, je lai
communiguée a sir Edward) Grev, qui
convint avec moi qu’elle devait étre con-
sidérée comme une lettre privée et non
officielle. En conséquence, jeudi 20 fe-
vrier, j'ai répondu JSa Majesté impé-
liale Pempereur d’Allemagne, dans le
meéme esprit, c’est-4 dire en termes ami-
caux et sans fagon. Tout ce que je puis
ajduter, c'est l’assurance a Vos Sei-
gneurics que je crois que l’a:titude adop-
tce par moi était la bonne et qu'elle
teadait vers ce but que nous i

a A no
RRR

Re m&H KRRKREKR

entre empire allemand et nous-mé-

mes. »
Cetre derniére phrase était attendue de
M. Asquith, mais le chancelier a faissé 4
lord Tweedmouth le soin d’approuver sa
propre conduite.

Lord Linsdowne ne laisse pas passer cet-
te approbation ; son discours est un chet-

d’ceuvre de diplomatie. Onne pouvair plus |

habilement séparer la cause de lord Tweed-

mouth de celle de lempereur, afin que
les critiques adress¢es aux ministres ne
portassent pas jusqu’au souverain ; on ne

pouvait plus élégamment joindre aux cri-
tiques une lecon sur les droits et les de-

voirs des ministres en correspondance avec |

les sOuverains étrangers :

« Des faits regrettables, bien plus que |

certains journaux, sont responsible; de
incident auquel lord Fweedmouth a fait
allusion », déclare-t-1l tout d’abord. rappe-
pelant aux réalités le premier lord de |’A-
mirauté, et il continue ainsi :

«Tl apparait a chacun qu'une lettre de
ce genre est la contre-partie des commu-
nications que peuvent échanger verbale -
ment un grand souverain étranger et un
ministre anglais, mais nul ne me coniredi-
ra quand je dirai que 2s correspondances
ne doivent se produire que dans des cir-
constances tout a fait exceptionnelles.

» Hl serait intolérable que des lettres
officielles dament enregistrées et accessi-
bles 4 qui de droit se sup=rposissent 3
des documents extra-officiels inaccessibles,
non enregisirés, enfouis din; les archives
secrétes d'un minisire. Je ne désire pas sug-
géter quedes exceptions ne suient permises.

inaire adoptce par la presse ces joars-<'. |

pOursul- |
vons de provoquer une bonne enterte.

Si done des confidences ont &e ¢
sont des intentions amicales quilt
tées et jesuis loin de dire que de
seen résister; mais je tiens 4 poser
cipe t des communications de cetye
ne doivent pas créer une Situatiog
matique différente de la Sittatiog
tique que créent les documents

» Je suis heureux de voir logd T
mouth signifier son assentiment te
cipe. Je passe done pour accordgy
lettre en question n’a pase
ol suggeré,

« Ce genre de correspondance
peu cn dehors alesla réghey j ;
devoirs. Si ces correspondancé sag
siddrcées d'un carac:ére privé, elles
cure traitées comme elles. Je
qu'd ceite occasion le noble te
son propre secret ou n’ait laised legg
le trahir pour lui. Le caractére
conservé 1a corespondance échangée
le celui du vernissage.

« Le résultat était des plus r
,tousceux qui deésirent voir de bong
tions dtablies entre PAngleterre a
| Magne doivent regretter que I’i
soit. produit.»

sur cette legon de diplomatie, Ie
cut du se terminer, et la discipline
lement tout enticr ett été admindj
mais lord Rosebery, l’enfant perdu dé
ui tibéral, alors que les considérations
térét national dominaient tout le ma
asaist occasion de satisfaire une
rancune, ravi de frapper sur le Time,
ennemi,l’ancien premier ministre,
cuiant pour un jour avec le parti
chalheureusement épous¢ la cause é
‘’weedmouth. Lord Rosebery a @
lentente cordiale les paroles éqei
ituxquelles 11 nous a accoutumés:,

« Nos amis d’aujourd'hui peavwa
nus ennemis de demain. L’gr
de, c'est la nation allemande.
nez pas la nation allemande conue
le gouvernement de _ Berlin ne
plus résis er 4 la pression de son

L’ineident est clos.

Nouvelles Eta

Derniéres Dépéct

Loxprrs 30. - Dans son article del
de ce matin, le « Times » com
changement remarquable qui ses
dans latti:ude des partis politq
ricains a l’épard du Président
er de st politique. Ce journal dit
récompense de ce dernier pour mw
tenu sa politiqne contre tous ss
res est la victoire personnelle la pq
marquable qu'un homme public #
mais remportée.

BERLIN 30 — La « Gezerte @;
| publie aujourd'hui une expl
| par une personne autorisée des Sh
soulevées dans les cercles officiel’ ft

mination de M. Hill, comme
| des E-ats Unis a Berlin. Ces
concernaient en rien la 5
| Hill, dit ce journal ; elles veaees
lement de ce que selon toe’ &
ce diplomate ne posséde pas
pouvant lui permettre de
gnement les Etats-Unis. L
le était que le prestigede 8 %
{ pourrait sooffrir si lear am basealest
| lin n'etait pas 4 méme de rowel t
| levé qos

i train de maison le rang é

: pent parmi Jes autres nations.
i tentions de l’empereur proven:







































De!

| Il résulte de ces explications
crainte que la fortune de M.
I e
rmette pas de soutenir
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| reuses de s’enro'er sous |’étendard du

arise Elage "S36

seurs d’énergie ont applaudi a notre
‘initiative. La lutte a fortifiéle Matin ;
lly aune année «depuis que le \Ca- ita geandi. Le nombre de ses fideles
m patut sur ia scene pudligue et est relativement considérable. Chaque
at, ses rédacteurs apimés de ta jour, de nouveaux abonnés nous vien-
wsvive passion du bien et de la nent ef de ceux qui aes la premiere
la plus ardente, apporter sa con- heure nous encouragérent, pas un n’a
bution a l'veuvre de notre améliora retiré sa main de la notre, pas un
pa sociale. /n’a cessé de nous dire : «Je vous Sou-
ke point of nous sommes du_ che- 'tiens de ma foi; mon coeur et mon es-
ia, nous nous arréeterons et nous ;Prit sont avec vous
retouroerons pour considérer ‘&édifierons et con oliderons le salut de

vet bien a germé des semailles que [a Patrie. >» » °

bus avons lancées avec un esprit et: A action ! 4 laction !
ne persévérance jusqu'ici jamais dé- Déja les oiseaux de Paube lancent
entis. aux quatre vents leurs claironnées vi-

Certes, nous avons le droit, ‘ves pour convier au labeur homme

geant combien notre étape a évadé du sommeil.
A Vaection, & Vaction !

envi-
été

borieuse et fructueuse d'ouvrir no Si ~ rencontrey, le succes
e Ame grande 3 Vorgueil et conto: tds | mt VOUS rencon tez fe succes, mie
reavous soit un encouragement pour

Nee ponvonne des restitals aequts, tendre a des buts uwouseaux

r amplitude saretae de hos. aoe | Si vous rencontrez un fhe, que ce
bas etreculer les horizons auxquels vous soit un avertissement de vous
udaieot nos premiers efforts. fortittor pour emporer Pobstacls et
RH TM, te Maton pavaissa ¢ PUSsUE anand, mee.

is des apparenees tres mio destes. | ae Neon

Kwavait de grand que... be foi de: Voila le rappel qainceessament tro p-

srédacteurs dans [utilité de leur; Pot! ls le Maton. .
Mrepriss, d+ grand. | A Paction, Mais que celle action,

qne les espae- , :
otes, que des amis { ' chacun Vaccomplisse dans son domal-

‘ restés fideles
Squaujourd’ hui concevaient de-r-
8 pour son avenir.
. als, le Matin dés sanaissance avait
in regard autour de lui, dans la
ee et dans la vie sociale, pour
vet de grands exemples a suivre,
Mot dortire de marche.
SBoovrit que tout le monde vou-
Side ‘a. de quelle vie, grand
; “8 Me stérile, inactive et



orale-

et Ja Collectivité en sera forte et ¢

de.

L’action ne doit étre que suciale.

A l’action ! C’est le mot @ordre etce
isera toujours tout notre programme.

eo ee DEUXIEME ANNEE

D «Veavre nati erte._
macait ne neon » périclitait et} Avec ca numéro, le Matin entre dans
eaveiers perir par insuffisance|sa deuxiéme année. a Aci
Le Matin Il ne lui appartient pas d’apprécier
mea résolut de vivre, lui, de :
Re vig a dela viede lutte, de ‘ru, mais il s’en voudrait fort de ne pas
bime les'te; tourmentée, retournée , reconnaitre et prociamer ta juste part
e donner de labour, est obli-| qui en revient 4 ses a
t ce qu’ell out ce qu’elle peut et teurs.
Nous avon e doit de produits. ‘Crest, en effet, "
i de vay Vhonncur et la sa- leur assiduité qai,en s'affirmant cha-
B Ot 0 @ voir se lever aA notre' que jourdavantage, l'on efficacement
: Us notre
' ble arTmée





poussée une in- | soutenu par le lémoignage, exprimé
recrues dési-'sous diverses formes, - de lintérét

DIRECTEUR:





~quwils prennent

de notoires profes-.

et. ensemble, nous |

ne individuel, ce domaine prosperera |

lui-méme le chemin jusgu’ici parcou- |
{pas loin. Ce pas fut vite franchi,

| Matin naqu't apres des essais
bonnés et lac- ; daires polinques éphémeres que

leur canstance et jsai de jour



Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 54.

&’ notre gquotidienne
publication.

Aussi bien, nous sommes dispensés
de renouveler aucune déclaration de
principe et nous ne dévierons jamais
de la voie suivie jusquici par le jour-
nal an triple point de vue:

fo De VInformat on : renselyner
le plus rapidement etle plus comple-
tement possible,sans chercher a lés'-
ner sur nos peines ni sur nos sacri.
fices ;
| 2 De notre campagne sociale:
poursuivre avec la pins grande con-
“science notre ceuv@e de vulgarisation
‘et de propagande en ue reculant ja-
'mais devant l’expression de ce que
nous croyons etre la vérilé @ociale,
meme quand nos propositions ris-
quent deheurterles idées acquises ou
Petre hamiliantes pour notre amour-
propre;

3° Dela politique :
foules nos forees armen Videe revo
lutionnaire basée sur les movers Vio-
lents et susceptibles de condurre Ta
société hattienne a Varéantisscment
convainere chacun de Finamilé et du
danger de taus meyo ns autres (ue
eeux qui ftendoata la réforme social:
prciique jen un nal, nous PISpirert
eooustaniiment de Vesprit ¢ sce vatth ar
fenoameme temps q Vvirréductiblement

progressis te.

econtribuer de






~ Journalistes Haillens

|

| —_——

| _. M. Clément Magloire est un de nos
iplus’ grands journalistes. Je crois méme
‘que c’en est le premier. C’est tres simple.
Entré tot dans la carriére, cet « Emile de
Girardin » du jounalisme haitien, comme
Ite dénomme quelqu’an, a su tres vite ju-
| ger la mentalité ambianze, et de lia sa-
lvoir quelle forme et quelle limre il de-

'devait donner a son journal, il n'y avait
et le

d’hebdoma-
tout le
monde se rappelle : l’Effort, le premier es-
nal « geare parisien » que nous
ayons eu chez nous, en collaboration avec
M. le maire du jour, Sténio Vincent, la
Réaction, le Courrier, et le Moment, essai
fructueux



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Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45. R

d'un professionnel qui cherchait! on connait déja les noms.

Mercredi, 1°" Avril 1908






NUMERO 10 CENTIMES

Les abonn.ments partent du if et du ry de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés on non ne seront pas rendus



ve Roux ev Ronre-Fr



Cneore sa voie trouvee, et heurensement
avee le Matin dont il développe de jour en
jour Je cadre etle programme, comme
vous avez di le constater,— avec la pre-
cieuse collaboration de M. Auguste Ma-
eloire, son distinguc frere.(1)

w
*

Le talent des journalistes est trés dith-
ce A définir. Qa a bien dit quelque part
que «celui qui en a luun, alu les autres.
Le journalisme politique surtout est, dans
son ensemble, admirable d’inutilité et par-
fois de niaiserie. » Certes la pensée de cette



M. Clément Magloire

derniére phrase est tout ce qu'il ya de
plus vrai. On inclinerait 4 croire que ce-
lui qui la pensée et écrite a visité notre
pays et parle de notre journalisme. .. po-
litique.

Heureusement qu'il y a des exceptions
parmi les journalistes ; et je ne m’occupe
que d’elles. M. Clément Magloire est une
exception. J'ai essayé de le saisiret de le
ramasser. Il est vrai que c’est un pea diffi-
cile, carj’aidd aller en tatonnant et en me
reprenant 4 chaque minute.

Et j'ai constaté que malgré son allure
d‘aventurier d’autrefois qui se bat souvent
et quia des duels trés retentissants, ( ce
ee

1) Et des autres membres du Matin dont




qui wWartive pas atout le monde ), dans
lesquels il a cu toujours la partie belle
(ce qui arrive encore plus rarement ),
maleré tout cela, il reste l'esprit le plus
facile, le plus adroit, le plus prét sur
toutes choses. C’est un excellent assimila-
teur. Il n’ignore rien de ce qu’ont pensé
et écrit les plus originaux de ce siécle et
des siccles précédents. .

On sent aussi qn’il est un homme d’ac-
tion. Donnez au mot toute sa force. Cela
n’empéche que ce soit un épicurien Voild

ui est tres complexe. Ecrivain, homme
deaction, épicurien, je ne sais réellemenr
comment me tirer de Ji, ct en voulant
vous l’expliquer, il me semble que je le
complique,— pas avec dessein heureuse-
ment.... Ce seraitun Petrone au reéyne de
Néron, et il aurait certainement le méme
courage hautain devant les toules ameu-
tées, certain jour de trouble, 4 pacifier. Je
me figure aussi qu'il serait capable de mou-
rir aussi impasstblement que lui devant un
ordre impérial, barbare et inepte.

Je ne sais trop s‘il aime Vamour et la
femme et s'il serait capable d'étre |'Alci-
biade du journalisme port-au-princien.

Je n’ai voulu que montrer le cdté inteé-
ressant de cette intelligente figure haisien-
ne, en attendant Pocuvre maitresse qui vien-
dra, croyons-le, couronner sa carricre I’é-
crivain ou de politique....

Marceau LECORPS.

Extra t dune @tude publiée par les « Na-
riétés »

PADS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Maroi 31 Mars

Barométre 4 midi 764,7/™5
minimum 18°,0
Température} oximum 30° 5

Moyenne diurne de la température 23°, 4
Ciel tres clair le marin ; couvert apres
4h. du soir.

De 7 h. 45 48 h. 50. pluie
Rosée ce matin ( ter avril ).

Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

Tribunal de Cassation

SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 31 mars 1908.

rr â„¢,

Présidence de Mr le vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et

demie du matin et entend les affaires sui-
vantes .

1° Pierre Régis, demandeur en prise A
partie contre le Tribunal civil des Cayes.

Mr le juge P. Laraque, Rapporteur, don-
ne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Elie Curiel, con-
clur a Virrecevabilité de la demande en
prise 4 partie.

2° Desauguste Pierre fils, contre Augus-
tin Pierrevil. ( Affaire reproduite )

Le Rapporteur. Mr le juge P. Laraque,
lit son rapport.

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut a la cassation du jugement dénon-
cé

Le Tribunal, audience tenante, prononce
Narrét qui caese et annule le jugement du

tribunal civil du Cap-Haiien, duo 17 jan:
vier 1907, contradictoirement rendu entre
Deésauguste Pierre fils et Augustin Pierre-
vil ;— renvoie l’affaire au Tribunal civil
de Port-de Paix. . .

3° Fragéline Alexandre, contre Souftrance
Louis Charles. ( Atfa're reproduite ) ;

Mr le juge P. Laraque, Rapporseur, lit
son rapport.

Me Constantin Benoit est entendu en ses
observations

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement attaqué.

Le ‘Tribunal décide de prononcer, au-
dience renante, l'arrét qui casse et annule
le jupement du Tribunal civil de Petit-
Goave, du y novembre 1907, rendu con-
tradictoirement et sur appel entre Fragéli-
ne Alexandre et Souffrance Louis Charles ;
renvoie l’affaire an Tribunal civil de Port-
au-Prince.

Vu Vheure avancée, le siege est leve.

Tribunal Civil

Audience civile duo 31 Mars 1908
Présidence du juge A. St Rome.

Ministéere Public : A. Thibault.
Jugements prononcces

1° — Celui qni déclare va'abte le com-
mandement du dix huit Mai mil neuf cent
sept fait la requéte de Midame Veuve Elie
Ménos, née Régina Nelson au citoyen Jean
Louis Verité, et condamne: ce d’rnier aux
dépens.

2° — Celui qui condamne le sieur Sa-
mnuel H. Jacobs et la dame Eva A. Trager
i verser au grette de ce Tribunal une cau-
tion judicatum § solvi de soixante gourdes
d’Haii dans les trois jours de la signitica-
tion de ce jugement.

3° — Celui gui rejette une demande
de communication de placard faite aux con-
sorts Dorsainvil, ordgnne aux parties de
plaider le fond, condamne le sieur Octave
Brice aux dépens.

Atf.'re délinttivement entendue :
Horatius Volcy contre Mtne J. St Fort
Colin.
Nominations

Nous enregistrons avec plaisir la nou-
velle de la nomination de M. Turennr Cark-
RIE comme ingénieur électricien attaché au
Département de la Marine.

Notre jeune compatriote, on le sait, est
revenu récemment de France, porteur d'un
dipléme régulier de l’Institut technique de
Roubaix.

Nous ne sommes gutre idolatres du par-
chemin, nos lecteurs le savent bien ; mais
s'ils ne conférent pas par eux-meémes les ca-
pacités, ils peuvent au moins les garantir ;
et A ce titre, nous avons pleine confiance
dans les étudcs réelles accomplies par M.
Turenne Carrié en France.

®
es

Le Gal Thermo Mondésir a été nommé
Commandant de la commune des Coteaux.
— Nos compliments.

Le vrai et le faux Calvino

On_sait maintenant que le vrai _profes-
seur Calvino s’est tv par crainte de se
compromettre. Il a dit qu’on lui avait volé
son passeport, mais la vérité est qu’il l’a-
vait donné au Russe Lebedentzeff. qui fut
son collégue 4 la rédaction du Lavoro, de
Génes.

Du reste, la rédaction de ce journal,
aiasi gue plusieurs journalistes romains,
Savaient que cet anarchiste russe était a

nt-Pétersbourg, sous le faux nom de

alvino. Ils disent aujourd’hai qu’ils se

sont tus, espérant que la prolongation de
I’équivoque sauverait Lebedentzeff de la
potence.

La lettre de Guillaume II

Au p:semier lord de l’'Amirauté

Les dépéches nous ont relate der-

nierement Vincident auquel avait don-
né liew une lettre de Pemmpereur d’Al-
lemeyne a Lord Tweedmouth.
Voici an compte-rendu que nous
exteavuns d'un grand journal pari-
sien, de cette affaire qui a été portée
a la Chambre des Lords.

La salle est maynifique : le prince de
Galles siéze au banc de ‘traverse, face au
président, le lord chancelier Loreburn ; :¢:
pairesses, les ambassadeurs remplissent les
galeries ; en foulc, les députés, mécon-
tents du maigre discous de M. Asquith,
se pressent dla barre ; ceux d’entre cux
qui sont conseillers privés se sont assis sur
les marches du trone. Lord “Pweedmouth,
quelque peu emu dapparence. s'exprime
ainsi :

« Japprend que plusicurs membres de
« cette assembide ont Vintention de me
« questionner au sujet de Pattitude ex raor-
«

« Je préviens ces questions cn exposant les
« fats suivants :

« Tl est exact que mardi, ro tecrier, jat
«regu une lettre de Sa Majesté imperiale
Vempereur allemand. Cette lettre mest
parvenue par le courrier ordinaire. C’é-
taitune lettre privée et personnelle ;
elle était congue en termes tres amicaux
et sans tagon. Apres Vavoir regue, je lai
communiguée a sir Edward) Grev, qui
convint avec moi qu’elle devait étre con-
sidérée comme une lettre privée et non
officielle. En conséquence, jeudi 20 fe-
vrier, j'ai répondu JSa Majesté impé-
liale Pempereur d’Allemagne, dans le
meéme esprit, c’est-4 dire en termes ami-
caux et sans fagon. Tout ce que je puis
ajduter, c'est l’assurance a Vos Sei-
gneurics que je crois que l’a:titude adop-
tce par moi était la bonne et qu'elle
teadait vers ce but que nous i

a A no
RRR

Re m&H KRRKREKR

entre empire allemand et nous-mé-

mes. »
Cetre derniére phrase était attendue de
M. Asquith, mais le chancelier a faissé 4
lord Tweedmouth le soin d’approuver sa
propre conduite.

Lord Linsdowne ne laisse pas passer cet-
te approbation ; son discours est un chet-

d’ceuvre de diplomatie. Onne pouvair plus |

habilement séparer la cause de lord Tweed-

mouth de celle de lempereur, afin que
les critiques adress¢es aux ministres ne
portassent pas jusqu’au souverain ; on ne

pouvait plus élégamment joindre aux cri-
tiques une lecon sur les droits et les de-

voirs des ministres en correspondance avec |

les sOuverains étrangers :

« Des faits regrettables, bien plus que |

certains journaux, sont responsible; de
incident auquel lord Fweedmouth a fait
allusion », déclare-t-1l tout d’abord. rappe-
pelant aux réalités le premier lord de |’A-
mirauté, et il continue ainsi :

«Tl apparait a chacun qu'une lettre de
ce genre est la contre-partie des commu-
nications que peuvent échanger verbale -
ment un grand souverain étranger et un
ministre anglais, mais nul ne me coniredi-
ra quand je dirai que 2s correspondances
ne doivent se produire que dans des cir-
constances tout a fait exceptionnelles.

» Hl serait intolérable que des lettres
officielles dament enregistrées et accessi-
bles 4 qui de droit se sup=rposissent 3
des documents extra-officiels inaccessibles,
non enregisirés, enfouis din; les archives
secrétes d'un minisire. Je ne désire pas sug-
géter quedes exceptions ne suient permises.

inaire adoptce par la presse ces joars-<'. |

pOursul- |
vons de provoquer une bonne enterte.

Si done des confidences ont &e ¢
sont des intentions amicales quilt
tées et jesuis loin de dire que de
seen résister; mais je tiens 4 poser
cipe t des communications de cetye
ne doivent pas créer une Situatiog
matique différente de la Sittatiog
tique que créent les documents

» Je suis heureux de voir logd T
mouth signifier son assentiment te
cipe. Je passe done pour accordgy
lettre en question n’a pase
ol suggeré,

« Ce genre de correspondance
peu cn dehors alesla réghey j ;
devoirs. Si ces correspondancé sag
siddrcées d'un carac:ére privé, elles
cure traitées comme elles. Je
qu'd ceite occasion le noble te
son propre secret ou n’ait laised legg
le trahir pour lui. Le caractére
conservé 1a corespondance échangée
le celui du vernissage.

« Le résultat était des plus r
,tousceux qui deésirent voir de bong
tions dtablies entre PAngleterre a
| Magne doivent regretter que I’i
soit. produit.»

sur cette legon de diplomatie, Ie
cut du se terminer, et la discipline
lement tout enticr ett été admindj
mais lord Rosebery, l’enfant perdu dé
ui tibéral, alors que les considérations
térét national dominaient tout le ma
asaist occasion de satisfaire une
rancune, ravi de frapper sur le Time,
ennemi,l’ancien premier ministre,
cuiant pour un jour avec le parti
chalheureusement épous¢ la cause é
‘’weedmouth. Lord Rosebery a @
lentente cordiale les paroles éqei
ituxquelles 11 nous a accoutumés:,

« Nos amis d’aujourd'hui peavwa
nus ennemis de demain. L’gr
de, c'est la nation allemande.
nez pas la nation allemande conue
le gouvernement de _ Berlin ne
plus résis er 4 la pression de son

L’ineident est clos.

Nouvelles Eta

Derniéres Dépéct

Loxprrs 30. - Dans son article del
de ce matin, le « Times » com
changement remarquable qui ses
dans latti:ude des partis politq
ricains a l’épard du Président
er de st politique. Ce journal dit
récompense de ce dernier pour mw
tenu sa politiqne contre tous ss
res est la victoire personnelle la pq
marquable qu'un homme public #
mais remportée.

BERLIN 30 — La « Gezerte @;
| publie aujourd'hui une expl
| par une personne autorisée des Sh
soulevées dans les cercles officiel’ ft

mination de M. Hill, comme
| des E-ats Unis a Berlin. Ces
concernaient en rien la 5
| Hill, dit ce journal ; elles veaees
lement de ce que selon toe’ &
ce diplomate ne posséde pas
pouvant lui permettre de
gnement les Etats-Unis. L
le était que le prestigede 8 %
{ pourrait sooffrir si lear am basealest
| lin n'etait pas 4 méme de rowel t
| levé qos

i train de maison le rang é

: pent parmi Jes autres nations.
i tentions de l’empereur proven:







































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