Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 28, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qn ANNEE, N? 301




NS Aree
ee
a

PORT-AU-PRINCE (uairr)

SAMEDI, 28 MARS 1908.



Le Matin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

yan “ors Une Gourde D’avaNnce

D&PARTEMENTS & ETRANGER ;

Frais de poste en sus.

—————

‘Pour tout ce qui concerne |’Administration





DIRECTEUR?

Clément



A PRUPOS DES DERNIERS EVENEMENTS

—

NPE DEVO IUT
INGE REVOLUT



«A peine les révolutionnaires étaieat-
is devenus les maitres du pouvoir
oils tournérent le dos aux princi-

























m.)
PN Tetalson passe d'aniuses te lev-
aret de changer de ton sur un sujet
igrave, je lui aurais proposé, en ma
were de charade, de deviner a quelle
érie de révolutionnaires s’applique
pjugement. Il faut reconnaitre qu’il
at été profondément embarrassé
ar celaa pu étre dit de tous nos
embeurs de gouvernement.
Dans lecas qui nous occupe, ce
gement est porté par MM. Windsor
Bellegarde et Justin Lhérisson sur
ares Heérard ainé, dit Riviére.
Hérard Dumesle, ajoutent ils, hom-
me de réelle valeur, cousin du Prési-
bent et membre du cabinet, avait la
haute direction des affaires. Député
Ndevendant sous Boyer, il avait été
lime de Varbitraire du gouverne-
ment déchu qui l’avait fait seandaleu-
ement expulser dela Chambre. On
laitdonc en droit d’attendre de fui
ma respect absolu des libertés publi-
ees. West pourtant lui-méme qui ins-
era au chef de l’Etat une série de
wesures aussi infames que celle qu’a-
w fougue il blamait naguére a la
mbune de la Chambre. » :
pani ac un autre écrivain et je lis
ee sot Vadministration de Ri-
ow principaux hommes po-
in
oy de 1843 firent preuve de Fa
masquare ee quences, lesquelles
be qu'il ent aux yeux du peuple ‘tout
Htorme y avait de salutaire dans les
iti ted ortees a l’organisation
ig cee du pays. David Suint-Preux,
as silent mesle et d’autres n’avaient
Wis ¢ ouché a la coupe du pouvoir
te furent grisés. Quoique im-
over, én den de omnipotence de
ei en d hon¢ant le systeme mili-
*efablare i‘ lirades enflammées, ils
stent d’épaulettes et, sous ce






—_—

1
(
I
mB

tcaveslissement, prirent un air d’im-
portance, montrérent une superbe de
nature 4a scandaliser tout le monde. »

Je consuite J. N. Léger et je com-

WwmGioy & apurovrulis Buy vaurevgte od
malaise: « Ges éléments divers qui
avaient contribué au succes de la ré-
volution de 1843 n’avaient ni ls mémes
tendances ni le méme bul. » Et pour-
tant, au méme moment, il proclame :
« La jeunesse ardente s’était levée au
nom de la ,liberté. » Les voila, fixés
par lhistorien d’une faeon fligrante,
le danger et le caractere funeste des
théories de toutes les révolu'ions!

«Lon avait mis, poursuit lécri- |
vain, Vespérance au coeur des pay- |
sans. Pour les entrainer, on leur
avait promis d’améliorer leur sort, de!
mettre fin aux entraves qui genaient
leur liberté el empéchaient leur déve-;



du Journal, s'adresser a Monsieur



;de choses, déclara par un

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.



}te disconvenance, nous
ce que l’on peut constater

produisons
dans tout

|riance: une avgravalion du mal.
| Une année apreés l’avénement d’Heé-
‘rard, mouvementinsurrectionnel dans

,;nement, des
jours dans le Sud,
de Salomon pére et fi's, puis d’Acaau
Sur ces entrefaites, Riviere était allé
guerroyecr dans Est contre les Domi-

nie ing Pp eASLTNA mt I 72.4. Wlbliceaa
be frouvait done état dinsurrec-

tion, sauf Je Nord, lorsque celui-ci,
dans le but de mettre fin a cet état
nanifeste
daté du 25 Avril 1844,
la cau-e commune et proclama Guer-
rier Présicent du département. Port-.
uu-Prince dut d’éviter cette nouvelle.

Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonre-Foi.

ileur organisation sociale
jla vie privée.
se séparer de‘. P

list qui se détach* définitivement de, ouoad"e
inou.. Dans année méme de cet ave-:
troubles éclatent, tou-|
sous la direction,

LE NUMERO 10 CENTIMES,

Les abonnements partent de ter. et dais de chaque

mois et sont payables d’avance

i

Les manuscrits insérés ow non Be sont pas remis.







a Vappliquer quaud méme malgré cet-}4 se faufiler peu a peu sur la scéne
|B
|

,organisme soumis asi facheuse expé- |

Olitique.
Tels sont cependant les solides ef-
fets de sa formation que le got de
lx vie publique ne s’aftlirmera chez
lui que peu & peu et comme a regret.
L sera élevé uth pouvoir,
puis chassé, sans son intervention.
Cette intervention, il faut le recon-
naftre. aura établi un peu plus de sta-
bilité politique dans le pays, soit a
cause de l’aflaiblissernent des autres
points débilités par trop de crises
successives, soit a cause du puissant
quent entre enx les hommes du Nord,
et quiest, nous l’avons va, un effet de
fondée sur

Mais cette prépondérance politique,
est-elle, pour les bénéficiaires, un
bien ou un mal ?-— C’est ce yue je



scission par son adhésion au gouver-
nement de Guerrier. Quant au Sud, !
Acaau le maintint en armes quelque
temps encore et il amena Guerrier a
composition avant de se soumettre.

Le lendemain de la mort de Guer-
rier, Pierrot, commandant du Nord, ,
fat élu Président de la République.
Le caractére de ce vieillard nous offre’

‘un coté particuli¢rement intéressant :



loppement. Toutes les couches sociales
attendaient un changement. » Il y a la,,
il me semble, assez de causes expli- |
catives des c.mplications survenues;
dans la suite, pour que Vhistorien ett
pus’abstenir de concentrer les respon- ;
sabilités sur la chétive personnalité |
de Riviere: « Lyhomme que les cir: |
constances avaient mis en évidence,
dit-il, n’avait malheureusement aucu-
ne d-s qualités pouvant en faire le
chef.d’un, graad;mouvement liberal. »

‘Tl est certain qu’a la veille de toute
révolution, les promoteurs sont parés
de toutes les qual |
sibles et imaginables, — quitte 4 les
perdre le lendemain du triomphe re
volutionnaire. |

Le cas des révolutionnaires de 1843,
n’est qu’une conficmation de cette vé-
rité, aussi bien d’ailleurs que pres-,
que tous les autres cas, pout ne pas”
dire tous. Le lecteur salt, maintenant
aussi bien que moi, que le mal hat- |
tien est social et qué, par conséq ent, ;
le reméde révolutionnaire ne saurait
lui convenir; et alors, en persistant

ités publiques pos-|p

iché. Le vieux Pierrot retourna, com-
me Cincinnatus, 4 ses champs et pas-

c'est son attachementa la vie privée si rare
Collection des poetes francuis de Tétranger,

‘vient d’enrichir celle-ci de deux nouveaux
volumes dus ala plume d’Etzer Vilaire,
‘un jeune poéte haitien, hier encore in-
"a la politique: connu du grand public et qui est en pas-
r aux affaires. .se, aujourd’hui,
té de ses, bourgeoisie dans le monde
iterres, il transporta provisoirement lettres.

et son indéracinable propension pour
les occupations agricoles. « Le génc-
ral Pierrot, écrivent MM. Bellegarde
et Lhérisson, était beaucoup plus at-
taché 4 ses champs qu
il vivait presque étrange
Pour étre plus a proximi

le sige du gouverement au Cap. »
Mais Port-au-Prince et Saint-Marc,
étaient devenus les foyers de la nou-|
velle révolution; ils
our proclamer un jour
de Pierrot et pour lui

sa tranquillement le reste de ses jours
sur son habitation de «Camp-Louise».
Je n’ai pas ’intentiond’éteadre mon ,

‘

coup d’ceil plus avant dans Vhistoire bert
rin,

de nos troubles politiques. Nous som-

mes arrivés jusqu’en 1846 et C'est a
partir de cette époque que le Nord,
gagné peu a peu par la contagion des
idées révolutionnaires, a commencé

POE

vais essaver d’examiner.
NL

UN
ETZER VILAIRE



M. Georges Barral, qui dirige avec une
compétense et un zéle si éclaire la

de conqnérir le droit de
des_ belles

Nous n’avons pas a présenter aux lec-
teurs de la Dépé&he, la Collection des poétes

francais de Vétranger. Créée ily a dix ans

s’entendirent |dans le
la déchéance sembler et de répandre les
substituer Ri-/| tous pays qui,
‘be de Racine et de Victor Hugo pour tra-
duire leurs réves et leurs pens¢es, cette
' Collection n’a pas tardé A conquérir la sym-
‘pathie et la réputation qu'elle

but hautement louable de_ ras-
écrivains de
chez eux, ont adopté le ver-

méritait.

André Van Hasselt, Iwan Gilkin, Al-
Giraud, Vallére Gille, Fernand Sévé-
Paulin Brogneaux, et, l'an dernier, le
délicieux barde valaisan Jules Gross, l’ont
enrichie d’ceuvres précieuses qui lui valu-

rent les éloges les plus vifs et les plus

autorisés.



Les Annees tendres, le blitustier, “Page
d'Amour, et Poémes de la mort, (1), d’Et-
zer Vilaire, ajoutent un important apport
Ala collectlon sélectionnée par M. Georges
Barral. Et il convient de feéliciter autant
le nouvel élu que celui qui l’a découvert.

Etzer Vilaire, en effet, ne compose pas
précisément ses poémes aux portes de Paris.
C’est en plein pays noir, dans la jeu-
Ne et vivante Républipue d’Haiu, qu'il
chante sa chanson, recucille ses souvenirs,
et fixe, sous la forme solide et séduisante
du vers, ses regrets, ses réves et ses espé-
rances.

Né en 1872, ajérémie, Vilaire commen-
¢a son instruction sous la direction de son
pére, un magistrat de haute valeur. Apres
d’excellentes études faites 4 Port-au-Prince
il fut proclamé, en 1894, licencié en droit
et il partage, depuis son temps, concur-
remment entre la pratique de la juruspru-
dence et l’enseignement. Mais ‘scs bonnes
heures, ses heures de predilection, il les
consacre i Ja culture des lettres, et rien
ne lui parait plus délicieux que de se réfu-
gier dans Je petit coin vert, dont je parlais
récemment, dans ce petit coin vert, ou
poussent le fleurs de imagination qui par-
fument la vie ct qui VPembellissent.

C’est Ji, dans lombre tranquille, odo-
rnte et fraiche, que de, 1885 4 1905.
Vilaire a crit, sins hate au jour le Jour,
les po¢mes que M. Georges Barral nous
revéle aujourd’hui, en deux forts volumes
de texte compact.

Un des hommes les plus considérables
de la République haitienne, M. Georges
Sylvain, professeur 4 l’Ecole de Droit et
juge au Tribunal de Cassation, a_ fait, a
propos des wuvres de Vilaire, I’histoire
morale d’une vie, d’un esprit et en méme
temps d’une nation toute neuve. On lira
avec plus vif intérét cette étude historique

et littéraire que M. George Barral a eu

VP nse. n- srr at ba 3 , Lote

au premier tome: Les années tendres.
Quant aux recueils eux-mémes, _ j’ai la

conviction qu’aucun Iecteur ne regrettera
de les avoir acquis

Le premier, les .Aunées tendres se présen-
te plutét comme unc ample moisson, odo-
rante et fraiche, de podsies fugitives. Le
second, les Poémes de la Mort témoigne
d’une inpiration plus large, d’un_ souffle
plus puissant : ce sont comme les aventu-
res d’un cceur A la conquéte de la vériié,
i travers mille obstacles.

je n’entreprendrai point de les annalyser:
ce n’est pas en lespace restreint d'une co-
lonne de journal, qu’il est possible de fai-
re une étude quelque peu séricuse dz deux
ceuvres aussi importantes.

( Extrait dela « Depéche »

PAIS DIVERS

Revue du Marché

Nous n’avons rien d’intéressant & vous
signaler concernant les affaires de notre
marché. Le méme calme continue 4
ner. Avec le départ des réfugiés des
ivers consulats, la propagande si funeste
pour le commerce cessers et les affaires
reprendront un peu.

Nous avons enregis:ré des affaires 4 543,
/45/47 et 50°/9 durant le cours de la der-
niére semaine. Ce mitin nous sonines un
peu faible 4 5480/0.

Les titres du Couvernement sont tou-





AL,
.

jours bien cétés et les possesseurs ne son- |



(1) Toutes ces ceuvres poétiques sont com-
rises en deux volumes, parus dans la « Col-
ection des poétes francais de lEtranger »

=

MUTI

See

gent pas A s’en deéfaire pour le moment.

Les Traites sur France sont toujours 4
2 1/4 2 1/2 9/0 d’escompte suivant, valeur
et signature.

Les Chéques sur ‘New-
né lieu 4 aucune transaction.
te nominal.

Le Café d Haiti est un peuidelaissé ; on
cote en France : Francs 41/42, tandis que
le Cacav a _gagné quelques points, les der-
niers envois étaient meilleurs ; on est fer-
me a Francs 85.

Port-au-Prince, 28 Mars 1908.

Tribunal Civil
Audjence civile extraordinaire du Vendredi,
27 Mars 1908.

Présidence du juge Janvier
Ministére Public : L. C. Innocent Michel
Pierre.

York n’ont don-
1 °/9 escomp-

Jugement rendu :
Celui qui dit que la compagnie générale

ry ! : : ;
Vransatlantique des biteaux frangais nest)

pas responsable du quasi délit du capitaine
du «St-Domingue,» admet la validité de la
demande reconventioanelle formée par la
dite compagnie contre Rodolphe Roney,
mais rejette les dommages-intéréts reécla-
més contre lui par la dite compagnie et
condamne le dit sieur Rodolphe Roney aux
dépens.
Affaire toujours en continuation.

FE. Hermann contre Victor Gentil et les!

héritiers Munier.

Puis le siége est levé

Deépart

Hicr est parti le sts Alleghany avec les
passagers suivants pour :

Petit-Godve : Mr F. N. Jeanton,
Vve Becker, Falaiseau.

Cayes : Mr A. Ledan.

Avis Important

J'ai Phonneur d’aviser le public qua par-
wo tees Dee Le oo een et bent Aa ds
cordonnerie A i Eftcance, 42, Rue des
Fronts-Forts.

L’étahlissement promet les soins les plus
prompts aux commandes qui lui seront
confides.

Mme

>

E. SEPE.
Sept terroristes condamnes
a mort

Un conseil de guerre siégeant a la forte-
resse Pierre et-Paul a jugé les terroristes
arré.ds récemment. Sept d’entre eux y com-
pris deux femmes, et I’Italien Calvino, ont
été condamneés 4 mort.

Exeécutes

Les sept révolutionnaires condamnés a
mort 4 Ja suitede Vattentat contrele grand-
duc Nicolas, ont été pendus le rer mars a
la forteresse des Saints-Pierre-et- Paul.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

CI bservatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 26 Mars

Barométre a midi 764,7/"1
minimum 20°,0
Temperatures mtimam 3197

\

Moyenne diurne de la température 24°,2

Ciel assez clair jusqu’A 3 h. du_ soir ;
| couvert aprés 6 h.

| Pluie et arc en ciel au N E. a 5 het de-
mie. A 7 h 30 pluie et orage jusque dans
la nuit ; total : 2,7â„¢/â„¢.

| Couronne lunaire 4 5 h. du matin ( 28
; Mars )

sous la dicection littéraire de M. Georges ; Le barométre reste stationnaire.

Barral, chez l’éditeur Fischbacher, rue de
la Seine, 33, & Paris. Prix du volume, 3 frs 50.

R. BALTENWECK

L

i kech, plusieurs Al
| des espionsy ont cte



|
|

ATE

Ce





In réponse 4 une demande de rome
ments, Pamiral Sah a déclaré ay ont
nement que les ports de Chefog 4
Woosung sont ceux qui offrent Je oh:
commodités pour la réception des pes
américains, presque tous les autres

Algériens fusillés a Marakech

D’aprés les dernmicres nouvelles de Mara-
gériens soupconnés d'étre
arrétés et fusillés sur-

i le-chainp



Inauguration chinois sont occupés par des puis
de 1 Egltse du Sucré-Caur & Turgeau étrangéres. _. “
| Dimanche. 29 courant, 4 huit heures ote MAN? a ba SurrexXcitatiog |
| précises, S. G. Monseigneur VArchevéque | TS2€ pe population cause de pg

inguiétudes, dans le monde officig4
autorités sont incapables de ramener kg
me. Tout indique que le peuple ests
fondémeut indigné de la pusillanimigg

bénira la nouvelle Eglise de Turgeau, de-

digée au Sacré-coeur.

Monseigneur prie toutes les personnes



“4 es ! . . * .

ui s’intéressent 4 cette Eglise et en pat “ nh

ticolier celles qui lui ont donné leur dé-| a fait preuve le gouvernement de'§
| de | dans l’affaire du « Tastu’ Maru », ©

voué concour s pour sa construction, 4
Vexcuser s'il ne leur envoie pas une Invi-
tation personnelle ; leur trop grand nom-
bre en est labcause. oo.

Aprés la bénédiction de l’Eglise,
aura messe, dite par Monseigneut.

On nous prie de publier :

DISCOURS prononcé par le Capitaine
Joseph Dupouc, sur la tombe du Ca
pitaine Dominique Laforest de Ja nvtst-
‘que militaire de Jérémie.

Les deux provinces du Kioang-
cent de se soulever, on craint qu'un
cottage franchement declaré ne founigg
Japon Voccasion d intervenir activemeg
ses protestations n’aboutissent pas...

Wa HINGTON.— Le départemnt @f
annoneé aujourd’hui que le procs:
dommages et intéréts intenté par les}
nais contre la ville de San Franciscoy
les dégats don: ils ont eu 3 sonfftir y
dant Vémeute du 6 Septembre 19079
reglé par le payement d'une somme g
de 450 dollars aux plaignants.

Paris 26.— En Vabsence de nony
officielles de Bertin et de Washington,
David Jayne Hill s’est réfusé aujour
de discuter le rapport que le gouvernem
allemand refuse de l’accepter comme g
bassadeur, la seule information regueg
la journée est une dépéche de Berlin
sant que le Secrétaire des affaires Err
res a formellement déclaré qu’aucune &
sion officielle n’a encore été prise.

PanaMa.— On vient de recevoir |
rapports inyuidtants sur la propagatey
la peste bubonique dans la ville de.Q
(Equateur).Soixante treize cas sont ¢Q!
tementa Il’hdpital et bon nombre dea
suut Wisodiuinds dans les divers qe
de la ville. La propagation _ s’accentue!
rapporte que le chargé d’affaires de by
lombie et deux domestiques du con
d’Angleterre sont parmi les victimes.

SHANGHAI 27. -- On apprend de Td
| jue depuisle commencement de cemos
mars une dizaine de banques et un ga
nombre de maisons de commerce oaif
: taillite au japon.

Paris 27.— Rente 97,10.

Hier la chambre apres discussion ft
ya Vinterpellation de M. Georges bem
la commission du suffrage universelle.
Chambre discute ensuite |interpellatioa

i

M. Cecealdi concernant les conseils @
ministration des sociétés financicres OF
tementales. Aprés la réponse de M

la chambre vota l’ordre du jour par!

il y



|
'
1
!

Au nom de la musique militaire de Jé-
Irémie, j‘ai Uhonneur de deposer cette cou-
| otne comme gage supréme de nos graa-
ides douleurs et de nos éternels regrets.

| Me.dames, Messieurs.

Parfois devant un2 si incomparable dou-
-leur la bouche se tait ct laisse le coeur su-
/blime 2 action, le devoir d’exprimer sur
| un papier la morne tristesse peinte sur la
| figure de ceux qui pleurent la mort d'un
i fils de la Patrie, tout jeune, tout plein d’es-
i pérance, jeune dis-je, car a Tage de vingt-
huit ans, le voila ce pauvre infortuné, Do-
minique Laforest qui tombe pour ne plus
se relever, pour ne plus prodiguer A ses

chers parents des soins dignes de sa con-
cention er nanr one. nlus adancir les cha-
grinsé e ses pere et mere, ge ses soeurs et

de ses fréres.

Dominique Laforest était la note gale du
‘corps auquel il appartenait, aussi est-ce
| pour nous qui vivons encore de cette vie
| d’amertumes, d’abnégition ce douloureux
devoir de l’accompagner en sa dernitre de-
meure et de ne plus le voir a cété de nous.

Cet adieu que je fais 4 ta mémoire au
nom de tes chers amis contient toute I’é-
,tendue des uminimes regrets que ta mort
| leur inspire.— Nous te pleurons toujours,
, 0 pauvre Dominique ;— tes souvenirs res-
| terons toujours vivaces en notre esprit et
| le vide qui s’est produit sera toujours l’ob-
|jet denos pleurs et de nos sincéres regrets.

Pére, Mére, sceurs, frcres et parents je
vois combien est die pour vous cette sépa-
ration ‘mais, placez-vous sous la protec-
{tion de ce grand Dieu de qui vous vient
| cette terribte épreuve ; -~ laissez couler nos
| pleurs ;— car ceux qui sont morts et qui
meurent sont plus heureux que nous autres
i puisque le ciel devient leur belle Patrie,

| étant toujours la premiére.

Adieu, 6 pauvre Dominique ; encore
adieu jusqu’au jour du supréme rendez-
vous.

Nouvelles Etrangeres

| _
| Derniéres Dépéches

|



|
:
|






ple accepté par le gouvernement. LUM

=
GIN es.

bre commence aujourd'hui la
des crédits snpplémentairss demain
les opérations au Maroc Au début
ce M.Pichen déposa un projet porta
verture de crédit extraordinaire,
yage du président de la Républige
dres.
Le Sénat continue la discuss
dévolution des biens écclest:
Barthou présida hier le banquet
dicat de la Battellerie frangaise-
s'est rendu dans les garnisons
les fournisseurs étaient accuse
la viande de mauvaise qualité a0%
ila suite de cette visite M. C ers
une plainte. Un fournisseur est dé
Mexico 27. — La ville de C
de Guerrero a été complétement
nuit derniére par un trem ements
Subséquemment la secousse, U8

















€

=.

Paris 26.— Favorisé par un temps
splendide, la féte de la mi caréme a obte-
nu aujourd'hui un plein succés, les boule-
vards étaient bondés et la battaille de con-
fetti s'est prolongée jusqu’aprés-miauit. éclata. La ville entiére est ¢f am

Pékin 26.— Le Gouvernement chinois | la population est frappée de PaPiae
a déji commencé ses préparatifs pour la| nombre des morts et des, blessts..

réception de la flotte américaine. encore été estimé. Chilapa. avait

a enn
tn




























~_

oo babitants. Elle est si
te 4 115 milles de Mexico.
ey asuINGTON:— Deux sérieuses secous-
: vemiques farent enregistrées hier soir
Wecither bureau. La premicre beau-
y olus forte que la seconde se produi-
" Pe g™ 22 secondes et la seconde 4 ro°
VG i
fn 93 secondes. ; ,
For PETERSBOURG. ~ La Commission mit-
‘aire speciale présidée par le grand duc
C demandé leurs démissions aux
. !
Reiss qui furent accuscs
de fa reddition



polation de 15

* on!

HOS, 4
pénéraux Fook et
complicité 4 l'occasion

de Port-Arthur. a,
i §pTuomas. Une tres sérieuse secous-
ede tremblement de terre a été ressenule
cet causa une grande alarme quoiqu elle

mait occasionné aucun dégat.

fe Tabaes

§.T. L.

Américains en paquets de 10 cigares
fabri des poussieres et Pureté ga-
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itants obtiendront lescompte

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uSudetde ‘St-Marc, sera ici cet
pres-midi a 3 heures et repartira a5
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Port-au-Prince, le 28 Mars 1900.
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fiance, les mémes soins et la meme
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dans l’exécution des commandes.

Port-au-Prince, 23 Mars 1908.
DE

MACNISH’S «KOLA PURE »
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NPE DEVO IUT
INGE REVOLUT



«A peine les révolutionnaires étaieat-
is devenus les maitres du pouvoir
oils tournérent le dos aux princi-

























m.)
PN Tetalson passe d'aniuses te lev-
aret de changer de ton sur un sujet
igrave, je lui aurais proposé, en ma
were de charade, de deviner a quelle
érie de révolutionnaires s’applique
pjugement. Il faut reconnaitre qu’il
at été profondément embarrassé
ar celaa pu étre dit de tous nos
embeurs de gouvernement.
Dans lecas qui nous occupe, ce
gement est porté par MM. Windsor
Bellegarde et Justin Lhérisson sur
ares Heérard ainé, dit Riviére.
Hérard Dumesle, ajoutent ils, hom-
me de réelle valeur, cousin du Prési-
bent et membre du cabinet, avait la
haute direction des affaires. Député
Ndevendant sous Boyer, il avait été
lime de Varbitraire du gouverne-
ment déchu qui l’avait fait seandaleu-
ement expulser dela Chambre. On
laitdonc en droit d’attendre de fui
ma respect absolu des libertés publi-
ees. West pourtant lui-méme qui ins-
era au chef de l’Etat une série de
wesures aussi infames que celle qu’a-
w fougue il blamait naguére a la
mbune de la Chambre. » :
pani ac un autre écrivain et je lis
ee sot Vadministration de Ri-
ow principaux hommes po-
in
oy de 1843 firent preuve de Fa
masquare ee quences, lesquelles
be qu'il ent aux yeux du peuple ‘tout
Htorme y avait de salutaire dans les
iti ted ortees a l’organisation
ig cee du pays. David Suint-Preux,
as silent mesle et d’autres n’avaient
Wis ¢ ouché a la coupe du pouvoir
te furent grisés. Quoique im-
over, én den de omnipotence de
ei en d hon¢ant le systeme mili-
*efablare i‘ lirades enflammées, ils
stent d’épaulettes et, sous ce






—_—

1
(
I
mB

tcaveslissement, prirent un air d’im-
portance, montrérent une superbe de
nature 4a scandaliser tout le monde. »

Je consuite J. N. Léger et je com-

WwmGioy & apurovrulis Buy vaurevgte od
malaise: « Ges éléments divers qui
avaient contribué au succes de la ré-
volution de 1843 n’avaient ni ls mémes
tendances ni le méme bul. » Et pour-
tant, au méme moment, il proclame :
« La jeunesse ardente s’était levée au
nom de la ,liberté. » Les voila, fixés
par lhistorien d’une faeon fligrante,
le danger et le caractere funeste des
théories de toutes les révolu'ions!

«Lon avait mis, poursuit lécri- |
vain, Vespérance au coeur des pay- |
sans. Pour les entrainer, on leur
avait promis d’améliorer leur sort, de!
mettre fin aux entraves qui genaient
leur liberté el empéchaient leur déve-;



du Journal, s'adresser a Monsieur



;de choses, déclara par un

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.



}te disconvenance, nous
ce que l’on peut constater

produisons
dans tout

|riance: une avgravalion du mal.
| Une année apreés l’avénement d’Heé-
‘rard, mouvementinsurrectionnel dans

,;nement, des
jours dans le Sud,
de Salomon pére et fi's, puis d’Acaau
Sur ces entrefaites, Riviere était allé
guerroyecr dans Est contre les Domi-

nie ing Pp eASLTNA mt I 72.4. Wlbliceaa
be frouvait done état dinsurrec-

tion, sauf Je Nord, lorsque celui-ci,
dans le but de mettre fin a cet état
nanifeste
daté du 25 Avril 1844,
la cau-e commune et proclama Guer-
rier Présicent du département. Port-.
uu-Prince dut d’éviter cette nouvelle.

Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonre-Foi.

ileur organisation sociale
jla vie privée.
se séparer de‘. P

list qui se détach* définitivement de, ouoad"e
inou.. Dans année méme de cet ave-:
troubles éclatent, tou-|
sous la direction,

LE NUMERO 10 CENTIMES,

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mois et sont payables d’avance

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a Vappliquer quaud méme malgré cet-}4 se faufiler peu a peu sur la scéne
|B
|

,organisme soumis asi facheuse expé- |

Olitique.
Tels sont cependant les solides ef-
fets de sa formation que le got de
lx vie publique ne s’aftlirmera chez
lui que peu & peu et comme a regret.
L sera élevé uth pouvoir,
puis chassé, sans son intervention.
Cette intervention, il faut le recon-
naftre. aura établi un peu plus de sta-
bilité politique dans le pays, soit a
cause de l’aflaiblissernent des autres
points débilités par trop de crises
successives, soit a cause du puissant
quent entre enx les hommes du Nord,
et quiest, nous l’avons va, un effet de
fondée sur

Mais cette prépondérance politique,
est-elle, pour les bénéficiaires, un
bien ou un mal ?-— C’est ce yue je



scission par son adhésion au gouver-
nement de Guerrier. Quant au Sud, !
Acaau le maintint en armes quelque
temps encore et il amena Guerrier a
composition avant de se soumettre.

Le lendemain de la mort de Guer-
rier, Pierrot, commandant du Nord, ,
fat élu Président de la République.
Le caractére de ce vieillard nous offre’

‘un coté particuli¢rement intéressant :



loppement. Toutes les couches sociales
attendaient un changement. » Il y a la,,
il me semble, assez de causes expli- |
catives des c.mplications survenues;
dans la suite, pour que Vhistorien ett
pus’abstenir de concentrer les respon- ;
sabilités sur la chétive personnalité |
de Riviere: « Lyhomme que les cir: |
constances avaient mis en évidence,
dit-il, n’avait malheureusement aucu-
ne d-s qualités pouvant en faire le
chef.d’un, graad;mouvement liberal. »

‘Tl est certain qu’a la veille de toute
révolution, les promoteurs sont parés
de toutes les qual |
sibles et imaginables, — quitte 4 les
perdre le lendemain du triomphe re
volutionnaire. |

Le cas des révolutionnaires de 1843,
n’est qu’une conficmation de cette vé-
rité, aussi bien d’ailleurs que pres-,
que tous les autres cas, pout ne pas”
dire tous. Le lecteur salt, maintenant
aussi bien que moi, que le mal hat- |
tien est social et qué, par conséq ent, ;
le reméde révolutionnaire ne saurait
lui convenir; et alors, en persistant

ités publiques pos-|p

iché. Le vieux Pierrot retourna, com-
me Cincinnatus, 4 ses champs et pas-

c'est son attachementa la vie privée si rare
Collection des poetes francuis de Tétranger,

‘vient d’enrichir celle-ci de deux nouveaux
volumes dus ala plume d’Etzer Vilaire,
‘un jeune poéte haitien, hier encore in-
"a la politique: connu du grand public et qui est en pas-
r aux affaires. .se, aujourd’hui,
té de ses, bourgeoisie dans le monde
iterres, il transporta provisoirement lettres.

et son indéracinable propension pour
les occupations agricoles. « Le génc-
ral Pierrot, écrivent MM. Bellegarde
et Lhérisson, était beaucoup plus at-
taché 4 ses champs qu
il vivait presque étrange
Pour étre plus a proximi

le sige du gouverement au Cap. »
Mais Port-au-Prince et Saint-Marc,
étaient devenus les foyers de la nou-|
velle révolution; ils
our proclamer un jour
de Pierrot et pour lui

sa tranquillement le reste de ses jours
sur son habitation de «Camp-Louise».
Je n’ai pas ’intentiond’éteadre mon ,

‘

coup d’ceil plus avant dans Vhistoire bert
rin,

de nos troubles politiques. Nous som-

mes arrivés jusqu’en 1846 et C'est a
partir de cette époque que le Nord,
gagné peu a peu par la contagion des
idées révolutionnaires, a commencé

POE

vais essaver d’examiner.
NL

UN
ETZER VILAIRE



M. Georges Barral, qui dirige avec une
compétense et un zéle si éclaire la

de conqnérir le droit de
des_ belles

Nous n’avons pas a présenter aux lec-
teurs de la Dépé&he, la Collection des poétes

francais de Vétranger. Créée ily a dix ans

s’entendirent |dans le
la déchéance sembler et de répandre les
substituer Ri-/| tous pays qui,
‘be de Racine et de Victor Hugo pour tra-
duire leurs réves et leurs pens¢es, cette
' Collection n’a pas tardé A conquérir la sym-
‘pathie et la réputation qu'elle

but hautement louable de_ ras-
écrivains de
chez eux, ont adopté le ver-

méritait.

André Van Hasselt, Iwan Gilkin, Al-
Giraud, Vallére Gille, Fernand Sévé-
Paulin Brogneaux, et, l'an dernier, le
délicieux barde valaisan Jules Gross, l’ont
enrichie d’ceuvres précieuses qui lui valu-

rent les éloges les plus vifs et les plus

autorisés.
Les Annees tendres, le blitustier, “Page
d'Amour, et Poémes de la mort, (1), d’Et-
zer Vilaire, ajoutent un important apport
Ala collectlon sélectionnée par M. Georges
Barral. Et il convient de feéliciter autant
le nouvel élu que celui qui l’a découvert.

Etzer Vilaire, en effet, ne compose pas
précisément ses poémes aux portes de Paris.
C’est en plein pays noir, dans la jeu-
Ne et vivante Républipue d’Haiu, qu'il
chante sa chanson, recucille ses souvenirs,
et fixe, sous la forme solide et séduisante
du vers, ses regrets, ses réves et ses espé-
rances.

Né en 1872, ajérémie, Vilaire commen-
¢a son instruction sous la direction de son
pére, un magistrat de haute valeur. Apres
d’excellentes études faites 4 Port-au-Prince
il fut proclamé, en 1894, licencié en droit
et il partage, depuis son temps, concur-
remment entre la pratique de la juruspru-
dence et l’enseignement. Mais ‘scs bonnes
heures, ses heures de predilection, il les
consacre i Ja culture des lettres, et rien
ne lui parait plus délicieux que de se réfu-
gier dans Je petit coin vert, dont je parlais
récemment, dans ce petit coin vert, ou
poussent le fleurs de imagination qui par-
fument la vie ct qui VPembellissent.

C’est Ji, dans lombre tranquille, odo-
rnte et fraiche, que de, 1885 4 1905.
Vilaire a crit, sins hate au jour le Jour,
les po¢mes que M. Georges Barral nous
revéle aujourd’hui, en deux forts volumes
de texte compact.

Un des hommes les plus considérables
de la République haitienne, M. Georges
Sylvain, professeur 4 l’Ecole de Droit et
juge au Tribunal de Cassation, a_ fait, a
propos des wuvres de Vilaire, I’histoire
morale d’une vie, d’un esprit et en méme
temps d’une nation toute neuve. On lira
avec plus vif intérét cette étude historique

et littéraire que M. George Barral a eu

VP nse. n- srr at ba 3 , Lote

au premier tome: Les années tendres.
Quant aux recueils eux-mémes, _ j’ai la

conviction qu’aucun Iecteur ne regrettera
de les avoir acquis

Le premier, les .Aunées tendres se présen-
te plutét comme unc ample moisson, odo-
rante et fraiche, de podsies fugitives. Le
second, les Poémes de la Mort témoigne
d’une inpiration plus large, d’un_ souffle
plus puissant : ce sont comme les aventu-
res d’un cceur A la conquéte de la vériié,
i travers mille obstacles.

je n’entreprendrai point de les annalyser:
ce n’est pas en lespace restreint d'une co-
lonne de journal, qu’il est possible de fai-
re une étude quelque peu séricuse dz deux
ceuvres aussi importantes.

( Extrait dela « Depéche »

PAIS DIVERS

Revue du Marché

Nous n’avons rien d’intéressant & vous
signaler concernant les affaires de notre
marché. Le méme calme continue 4
ner. Avec le départ des réfugiés des
ivers consulats, la propagande si funeste
pour le commerce cessers et les affaires
reprendront un peu.

Nous avons enregis:ré des affaires 4 543,
/45/47 et 50°/9 durant le cours de la der-
niére semaine. Ce mitin nous sonines un
peu faible 4 5480/0.

Les titres du Couvernement sont tou-





AL,
.

jours bien cétés et les possesseurs ne son- |



(1) Toutes ces ceuvres poétiques sont com-
rises en deux volumes, parus dans la « Col-
ection des poétes francais de lEtranger »

=

MUTI

See

gent pas A s’en deéfaire pour le moment.

Les Traites sur France sont toujours 4
2 1/4 2 1/2 9/0 d’escompte suivant, valeur
et signature.

Les Chéques sur ‘New-
né lieu 4 aucune transaction.
te nominal.

Le Café d Haiti est un peuidelaissé ; on
cote en France : Francs 41/42, tandis que
le Cacav a _gagné quelques points, les der-
niers envois étaient meilleurs ; on est fer-
me a Francs 85.

Port-au-Prince, 28 Mars 1908.

Tribunal Civil
Audjence civile extraordinaire du Vendredi,
27 Mars 1908.

Présidence du juge Janvier
Ministére Public : L. C. Innocent Michel
Pierre.

York n’ont don-
1 °/9 escomp-

Jugement rendu :
Celui qui dit que la compagnie générale

ry ! : : ;
Vransatlantique des biteaux frangais nest)

pas responsable du quasi délit du capitaine
du «St-Domingue,» admet la validité de la
demande reconventioanelle formée par la
dite compagnie contre Rodolphe Roney,
mais rejette les dommages-intéréts reécla-
més contre lui par la dite compagnie et
condamne le dit sieur Rodolphe Roney aux
dépens.
Affaire toujours en continuation.

FE. Hermann contre Victor Gentil et les!

héritiers Munier.

Puis le siége est levé

Deépart

Hicr est parti le sts Alleghany avec les
passagers suivants pour :

Petit-Godve : Mr F. N. Jeanton,
Vve Becker, Falaiseau.

Cayes : Mr A. Ledan.

Avis Important

J'ai Phonneur d’aviser le public qua par-
wo tees Dee Le oo een et bent Aa ds
cordonnerie A i Eftcance, 42, Rue des
Fronts-Forts.

L’étahlissement promet les soins les plus
prompts aux commandes qui lui seront
confides.

Mme

>

E. SEPE.
Sept terroristes condamnes
a mort

Un conseil de guerre siégeant a la forte-
resse Pierre et-Paul a jugé les terroristes
arré.ds récemment. Sept d’entre eux y com-
pris deux femmes, et I’Italien Calvino, ont
été condamneés 4 mort.

Exeécutes

Les sept révolutionnaires condamnés a
mort 4 Ja suitede Vattentat contrele grand-
duc Nicolas, ont été pendus le rer mars a
la forteresse des Saints-Pierre-et- Paul.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

CI bservatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 26 Mars

Barométre a midi 764,7/"1
minimum 20°,0
Temperatures mtimam 3197

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Moyenne diurne de la température 24°,2

Ciel assez clair jusqu’A 3 h. du_ soir ;
| couvert aprés 6 h.

| Pluie et arc en ciel au N E. a 5 het de-
mie. A 7 h 30 pluie et orage jusque dans
la nuit ; total : 2,7â„¢/â„¢.

| Couronne lunaire 4 5 h. du matin ( 28
; Mars )

sous la dicection littéraire de M. Georges ; Le barométre reste stationnaire.

Barral, chez l’éditeur Fischbacher, rue de
la Seine, 33, & Paris. Prix du volume, 3 frs 50.

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i kech, plusieurs Al
| des espionsy ont cte



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Ce





In réponse 4 une demande de rome
ments, Pamiral Sah a déclaré ay ont
nement que les ports de Chefog 4
Woosung sont ceux qui offrent Je oh:
commodités pour la réception des pes
américains, presque tous les autres

Algériens fusillés a Marakech

D’aprés les dernmicres nouvelles de Mara-
gériens soupconnés d'étre
arrétés et fusillés sur-

i le-chainp



Inauguration chinois sont occupés par des puis
de 1 Egltse du Sucré-Caur & Turgeau étrangéres. _. “
| Dimanche. 29 courant, 4 huit heures ote MAN? a ba SurrexXcitatiog |
| précises, S. G. Monseigneur VArchevéque | TS2€ pe population cause de pg

inguiétudes, dans le monde officig4
autorités sont incapables de ramener kg
me. Tout indique que le peuple ests
fondémeut indigné de la pusillanimigg

bénira la nouvelle Eglise de Turgeau, de-

digée au Sacré-coeur.

Monseigneur prie toutes les personnes



“4 es ! . . * .

ui s’intéressent 4 cette Eglise et en pat “ nh

ticolier celles qui lui ont donné leur dé-| a fait preuve le gouvernement de'§
| de | dans l’affaire du « Tastu’ Maru », ©

voué concour s pour sa construction, 4
Vexcuser s'il ne leur envoie pas une Invi-
tation personnelle ; leur trop grand nom-
bre en est labcause. oo.

Aprés la bénédiction de l’Eglise,
aura messe, dite par Monseigneut.

On nous prie de publier :

DISCOURS prononcé par le Capitaine
Joseph Dupouc, sur la tombe du Ca
pitaine Dominique Laforest de Ja nvtst-
‘que militaire de Jérémie.

Les deux provinces du Kioang-
cent de se soulever, on craint qu'un
cottage franchement declaré ne founigg
Japon Voccasion d intervenir activemeg
ses protestations n’aboutissent pas...

Wa HINGTON.— Le départemnt @f
annoneé aujourd’hui que le procs:
dommages et intéréts intenté par les}
nais contre la ville de San Franciscoy
les dégats don: ils ont eu 3 sonfftir y
dant Vémeute du 6 Septembre 19079
reglé par le payement d'une somme g
de 450 dollars aux plaignants.

Paris 26.— En Vabsence de nony
officielles de Bertin et de Washington,
David Jayne Hill s’est réfusé aujour
de discuter le rapport que le gouvernem
allemand refuse de l’accepter comme g
bassadeur, la seule information regueg
la journée est une dépéche de Berlin
sant que le Secrétaire des affaires Err
res a formellement déclaré qu’aucune &
sion officielle n’a encore été prise.

PanaMa.— On vient de recevoir |
rapports inyuidtants sur la propagatey
la peste bubonique dans la ville de.Q
(Equateur).Soixante treize cas sont ¢Q!
tementa Il’hdpital et bon nombre dea
suut Wisodiuinds dans les divers qe
de la ville. La propagation _ s’accentue!
rapporte que le chargé d’affaires de by
lombie et deux domestiques du con
d’Angleterre sont parmi les victimes.

SHANGHAI 27. -- On apprend de Td
| jue depuisle commencement de cemos
mars une dizaine de banques et un ga
nombre de maisons de commerce oaif
: taillite au japon.

Paris 27.— Rente 97,10.

Hier la chambre apres discussion ft
ya Vinterpellation de M. Georges bem
la commission du suffrage universelle.
Chambre discute ensuite |interpellatioa

i

M. Cecealdi concernant les conseils @
ministration des sociétés financicres OF
tementales. Aprés la réponse de M

la chambre vota l’ordre du jour par!

il y



|
'
1
!

Au nom de la musique militaire de Jé-
Irémie, j‘ai Uhonneur de deposer cette cou-
| otne comme gage supréme de nos graa-
ides douleurs et de nos éternels regrets.

| Me.dames, Messieurs.

Parfois devant un2 si incomparable dou-
-leur la bouche se tait ct laisse le coeur su-
/blime 2 action, le devoir d’exprimer sur
| un papier la morne tristesse peinte sur la
| figure de ceux qui pleurent la mort d'un
i fils de la Patrie, tout jeune, tout plein d’es-
i pérance, jeune dis-je, car a Tage de vingt-
huit ans, le voila ce pauvre infortuné, Do-
minique Laforest qui tombe pour ne plus
se relever, pour ne plus prodiguer A ses

chers parents des soins dignes de sa con-
cention er nanr one. nlus adancir les cha-
grinsé e ses pere et mere, ge ses soeurs et

de ses fréres.

Dominique Laforest était la note gale du
‘corps auquel il appartenait, aussi est-ce
| pour nous qui vivons encore de cette vie
| d’amertumes, d’abnégition ce douloureux
devoir de l’accompagner en sa dernitre de-
meure et de ne plus le voir a cété de nous.

Cet adieu que je fais 4 ta mémoire au
nom de tes chers amis contient toute I’é-
,tendue des uminimes regrets que ta mort
| leur inspire.— Nous te pleurons toujours,
, 0 pauvre Dominique ;— tes souvenirs res-
| terons toujours vivaces en notre esprit et
| le vide qui s’est produit sera toujours l’ob-
|jet denos pleurs et de nos sincéres regrets.

Pére, Mére, sceurs, frcres et parents je
vois combien est die pour vous cette sépa-
ration ‘mais, placez-vous sous la protec-
{tion de ce grand Dieu de qui vous vient
| cette terribte épreuve ; -~ laissez couler nos
| pleurs ;— car ceux qui sont morts et qui
meurent sont plus heureux que nous autres
i puisque le ciel devient leur belle Patrie,

| étant toujours la premiére.

Adieu, 6 pauvre Dominique ; encore
adieu jusqu’au jour du supréme rendez-
vous.

Nouvelles Etrangeres

| _
| Derniéres Dépéches

|



|
:
|






ple accepté par le gouvernement. LUM

=
GIN es.

bre commence aujourd'hui la
des crédits snpplémentairss demain
les opérations au Maroc Au début
ce M.Pichen déposa un projet porta
verture de crédit extraordinaire,
yage du président de la Républige
dres.
Le Sénat continue la discuss
dévolution des biens écclest:
Barthou présida hier le banquet
dicat de la Battellerie frangaise-
s'est rendu dans les garnisons
les fournisseurs étaient accuse
la viande de mauvaise qualité a0%
ila suite de cette visite M. C ers
une plainte. Un fournisseur est dé
Mexico 27. — La ville de C
de Guerrero a été complétement
nuit derniére par un trem ements
Subséquemment la secousse, U8

















€

=.

Paris 26.— Favorisé par un temps
splendide, la féte de la mi caréme a obte-
nu aujourd'hui un plein succés, les boule-
vards étaient bondés et la battaille de con-
fetti s'est prolongée jusqu’aprés-miauit. éclata. La ville entiére est ¢f am

Pékin 26.— Le Gouvernement chinois | la population est frappée de PaPiae
a déji commencé ses préparatifs pour la| nombre des morts et des, blessts..

réception de la flotte américaine. encore été estimé. Chilapa. avait

a enn
tn

























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oo babitants. Elle est si
te 4 115 milles de Mexico.
ey asuINGTON:— Deux sérieuses secous-
: vemiques farent enregistrées hier soir
Wecither bureau. La premicre beau-
y olus forte que la seconde se produi-
" Pe g™ 22 secondes et la seconde 4 ro°
VG i
fn 93 secondes. ; ,
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‘aire speciale présidée par le grand duc
C demandé leurs démissions aux
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Reiss qui furent accuscs
de fa reddition



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rue du Magasin de |’Etat, au Ne 153 de
la Grand’Rue, presqu’en face de l’Ad-
ministration des Postes.

Comme par le passé, la Maison pro-
met ases clients, ainsi qu’atous ceux
qui voudront Vhonorer de leur con-
fiance, les mémes soins et la meme
poncluahlté qu’elea toujours apportés
dans l’exécution des commandes.

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