Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 26, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
POKT-AU-PRINCE (Hi)

JEUDI 26 MARS 1908.



Le Watin





ee ee

ABORNEMENTS :
2x wis Une Gourde D’'avancre

DaranTeMEnt= & ETRANOER ;

Clément

AS, RUE ROUX, 45.

rraie de poste en sus.

a





anges —_

LE G" JULES ALEXIS COICOU
Etaita la téte du mouvement !..

Il avait fourni des armes a Massillon Coicou

Le role de Madame Galette

Général Nérette fait des révélations au « Matin » sur la der-
niére prise d’armes.,, ”

— —-

Nous avons voulu faire la lumicre surj/comprometire et de Jules Goicou,
demiers événements ct nous avons favec quij’étais en d’excellents ter-
-avant-hier vers les 4 heures, A la Lé-}mes. Je parlai de ma situatin de
tion de France, nous renseigner pres de ; commergant, de mon genre de travail
qu'un, le Général Nérette gui nous{qui m'empéchaient de prendre part
mblait tout désigné pour nous aider dans{a aucun Mouvement armé et Jajoulai
ere enquéte. que je ne voulais pas risquer ma vie

at : : inulilement.
Voici le résultat de notre interview. Massillon me rassura en ine disant
Général, le Matin, voulant faire l!a]que mes craintes étaient sans fonde-
miére sur les derniers événements |innnt, parce qu'il répondait de Jules
naturellament pensé a vous que |l’on|( Coicou ) dont !e concours a la pri-
lonjours connu un paisible travail-{se d’armes était assuré.— Malgré ce-
» Pour savoir & la suite de quelles|la, je ne vouluS pas encore donner

oastances vous vous étes trouvé} ma parole.
a cette affaire. — Voulez-vous| Massillon vint me voir une seconde,

ner quelques renseignements | une troisi¢me fois, m’invitant toujours
Os cajet?... A m’engager dans |l’affaire. Comme je

Yeelles étaient donc les garanties|lui refusais constamment, il me de-
lent ces messieurs, pour hasar- | manda de lui désigner un chef capa-
“a coup de main si périlleux ?|ble. Je lui parlai du général Grimard,
ils savaient le Gouvernement] ancien chargé de la Place de Ja Mar-
tees ses lieutenants disposés ale|melade pendant les événements. |
me 49 péril de leur vie. Dites la, s'entendit dans la suite avec ce Gé-
fe vous prie. oéral.
Massillon Coicou qui me de-| [La semaine d’aprés, Madame Galet-
le premier mon coucours versjte vint me vuir dela part de Jules
weencement dece mois de|( Coicou ), me disant que le Comman-
ran grand mouvement a|dant de l’Arrondissement avait besoin
*», dans le but de renverser|de moi pour m'entretenir de certai-
Vernement du Général Nord|nes choses importantes touchant la
of prise d’armes. Je lui répondis que
©. bai fis des objections en fui di- {j'élais a sa disposition. |
m WOO c’était tras imprudent, qu’a| A 71/2 heures du soir, Jules vint
avis, il ne fallait pas bruaquer|chez moi au Morne-a-Tuf Je n’étais
pat 16
ay

a
“es
c+

nef

: id
,
7

et que le Gouvernement pas la. ll m’attendi! quelques minu-
Mois encore a faire, il était|ies. A mon arrivée, il me dit en gros
re.— Je parlai aussi|créole naturellement : « Mon ché Ne-
de mon inotimité avec|retie, Président so‘t’' dim préparé'm
Qe je ne voudrais pas | pour’m goumain avec b’ané...... Com-

a te



REDACTION-ADMI?

Pour tout ce qui concerne lAdpoinistration du Journal, s’adressor a

QUOTIDIEN

J



—
on

Dingcreur! | LE

Miagloixse,

ISTRATION

men! Od tronees ca? (est ane chase
MupOsstble 5 cussr par erveve tee fet-
tre de Panerede quia prepondi en
ine dopnant rendez-vous ditties tia
mason privée demas taatin a Y heu-
res M ta elé oa la prow ow assist,
Je veux avoir son tnet, car est un
homme preéecieux..... Toute bagqaille
fi’ gate. . Noyes Helve pour tai dire
un mot, parce que moi fe ne suis pres
en de bons termes avec tui. 2» Pome
parla du Général Nord 2 a Cé zorange
pourri... Quant a zarmes m’gain
compte zarme moin
me désarmer, i's ve trotapent
Coup.... »

«Tl nous faut firapper toul de suite,
ear on veut me remplacer. Je rp peux
pas non plus me lesser commander
par des entants. » Je lul partai de ta
Garde du Gouvernement. Ii meré.on
dit que toutest arraunee et quvil allait
contérer avec Horace et) Massillon
pour prendre les dermieres dispiasi-
tions. Ceci se passait vers te LO ou le
I2 Mars...

Je tislacommission pres d’Helve qui

‘ine répondit que Jutes devrait lui par-
ler personnciement. I ne voulut pas
me répondre. « Poutquot ne vient i
pas lui meme ’» me dit-il,

Le lendemain, je tus exact au oren-
'dez-vous, «dans la maison privée de
Jules. Tancrede était déja di. Jules
Vint Oo Minutes apres et dit: « Ah,
mon ché compe. toute hagaiile
fini. Président n’a pas dix honmaines
dans la cour du Palais. Ga ou dim’
cé ca... »

, Tancréde répondit: « Je ne peux
,prendre aucune disposition contre un
{gouvernement qui m’a toujours pro-
'tégé. » Jules insista en cisant a fan-
ciéde le grand rdéle qu’il aurait 4 rem-
plir. It dit & Tancréde que c’est a lui
que serait laissé le choix des
‘bres du Gouvernement provisoire. I

wees

De au

'ajouta qu’il avait des armes a la dis-

_position de Tancréde. Celui-ci refusa
‘encore en lui disant qui! élait préfé-
rable d’attendre. « Ne complez pas
sur moi. J’ai de. raisons pour ne
prendre aucune position coutre le gou-
vernement du G" Noid. Pailleurs ce
sontdes bétises. » Jules répondit:

.« Cou ga a, cé pas bétise non.»
Jintervins alors, énervé par ia résis-_

‘tance de Tancréde 4 qui je dis gu’1l
‘avait tort de douter du sérieux de I’af-

Fen ae cena eentnetper naeenemumnnngahenanapupen-diteuepeaeeeeberte
ee

I's ont ecru:

meim-:



NUNERO 10 CRNTIMES,

Tes abcnnements partent do rer. et du 1s de chaque

mo-s et sont payables d’avance

Les marvecrits insérés cu non Be sont pas remis.





‘feire. quand Jules lui:méeme, comman,
dant d’arrondissement, disuit que c’é
hat Une altaire bien arrangée... Jules
meditators: «eJe sas qu'il finira par
decemer. Ne vous mettez pas en co-
ere. >» Taneréde répondit que c’était
inutile, qu il était convaincu dans ses
dispositions et quwil mavait pas deux
paroles. Jeme retirai alors les lais-
sant cnseimble. .
Dans Vapres-midi, Jules me fit dire
par Mroe Galette, que malyeé tout ce
qu il avail fait, ‘fancréde n’avait pas
accepla, TH fal ait le mettre de cdté et
se hater, car sa vie était eu danger,
ayant été dénoncé au Gouvernement
par plusieurs personnes et notam-
ment parNadereau, chargé de la Place.
—Muis yni fournissait tes fonds
nécessaires ? .
--Jules m’avait demandé quel était
I> banquier chargé de distribuer de
Pargent. Je loiavais répondu de voir
Massillon qui in’en avait offert. Je ne
poux VOus dire qui fournissait les Vva-
leurs a Massillon.
—Mme Galette, dans
joueé un certain role ?
- Mme Galette a été agent princi-
pil de Jules. Elle est vivante.’Si vous
pouvez ta voir, elle vous donnera des
reuselgnements gui vous édifieront.
Tenez, Monsieur, je suis prét a tout
dire, en présencede Jules lui-méme si
elait possible. Car c’est lui qui m’a
entiuine duns cette conspiration. Du
res’e, it m’a fait dire dimanche qu'il
tna protégé le jour of l'on avait don-
né Vordre de m/’arréter. Il était ailé
2apres a Thor, pour me protéger, —
-tn’a-t-il fait dire par Lamercie, une
amie & moi qu'on avait arrétée et qui
‘a 616 libérée
| La vérité, Monsieur, la voici Ju-
jles Coicou était a4 la téte du
mouvement ; c’était lui l’orga-
nisateur, c’était lui qui par sa
situation, donnait con‘iance en
fa’sant raccoler des partisans
par Massillon a qui il avait
donné des armes. KHrusquement,
par peur, ayant vu l’appui de Tancréde
jui manquer et craignant d’étre ar-
reté, il a été effravé de son couene et
a pris les devunts. Je le lui dirais a
sa face, si je pouvais me trouver. eu
8a présence ; je lui poserais des ques-
;tions. Jules me disait soavent it
Otait fatigué avec les p'tit Camille, lee

tout cela, a



— -_—



plist Montveutl, des enfants qui Phu-
milaient et le fuisaient surveiller tout
le temps. Sa vie se passuit dans de

continuelles alarmes. Pour avoir le
rendez-vous avec Tancréde chez lui,
Jules, illui a fallu’ mentir et dire

qu'il rentrait dans sa maison privée,
parce que sa temme était malade,tant
ilavait eu peur de ta surveillance de
ces gens-la. Je le répete, auteur
principal dela derni¢re prise d’armes,
c'est Jules Coicou lui-méme...

Si le Ministre de France vouluit me
faire accompagner par quelqu’u: de
la Légation, je dirais toutes ces cho-
ses devant qui de droit.

— Et que comptez-vous-faire ?

— Ma vie, vous le vuyez, est en
danger avec cet homme qui m’avait
entrainé dans le mouvement contre le
Gouvernement, moi qui ai tout & per-
dre dans les yuerres civiles. Mais je
ne voulais pas men aller sans dive fa
vérité que je savais et que personae
au monde ne peut se perinettre de dé.
mentir, pas meme Jules, pas meme
Vaneréde... Je vais travailles AGolona,
et si je n’y trouve rien a faire, j’irai a
la Guadeloupe oft la vie est & meilleur
marché. Mats je pars tranquille, vous
avant dit la complete vérité.»



PAGS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

SEMINAIKE COLLEGE St-MARTIAL

MercreEpDi 25 Mars

Barométre 4 midi 764 7/6
\minimum 180,8
Température). azimum 33°.9

Moyenne diurne de la température 25°.7

Ciel clair le matin, et nuageux l’aprés-
midi

Dans la nuit halo ct couronne lunaires.
Le barométre reste 4 peu pres stationnaire.,
Un peu dagitation sismique entre 6 h. et
g h. du soiret de yh. d 6h. du matin
( 26 mars )

R. BALTENWECK
Tribunal de Cassaticn
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 24 Nars 1908

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

1° — Georges Lhérisson, contre Mada-
me Eug. Ferdinand et consorts.

Le Rapporteur, Mr le juge Chancy,"don-
ne lecture de son rapport.

Le Mhnistére Public, Mr Luc Domi-
nique, eonclut au rejet du pourvoi.

2° — Milord Bienaimé contre Locéan
Jean-Baptiste et consorts.

Mr le juge P. Laraque, Rapporteur, lit
son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut a la cassation du jugement dénoncé
sur les séme et 3¢me branches du rer mo-
yen du pourvoi.

Vu Vheare avancée, le sidge est levé.

Sprevion CriIMINELLE
Audience du Mercredi, 25 Mars ryo8

Présidence de Mr le Président HI. Le-
chaud.

Le Tribunal prend sitge a dix heures et

;demie du matin et entend lalfaire de
Mucius Molicre et Aimé Toussaint contre
une ordonnance de la Chambre du Con-
seil de Port-au Prince.

Mr le juge Jérémie, Rapporteur, lit son
rapport.

Me Léger Cauvin par une superbe plai-
doirie sur le droit criminel, épuise toute
audience,

Vu I heuse avancée le Tribunal renvoie
la continuation de l’attaire 4 l’audience de
lundi.

Le siege est leve.

Exequatur

Le 16 Mars courant, son

Excellence

Président de la République a bien voulu ,

délivié Exeguacur en faveur de :

I’. Monucur WH Gharminnes, nommne
‘Consul général du rovaume de Belgique
| dans la Republique d Haiti ;
| 2°. Monsieur Edouard Kohn, vice-Con-
sul de PEmpire Allemand 4 la résidence de
Jérémie.

Port-au-Prince, le 16 Mars 1908.

Inauguration
de PE yeltse du Sacré-Caur a Turgeau

Dimanche. 2g courant, a huit heures
/precises, S.G. Monseigneur l’Archevéque
,bemira Ia nouvelle Felise de Turgeau, deé-
dige au Sacré-cceur.

| Monscigneur prie toutes
{



les personnes

; qui s intéressent a cette Eglise et en par-
leur de-
voud concours pour sa construction, de

excuser sil ne leut envoie pas une invi-
tation personnelle ; leur trop grand nom-
bre en est la cause. ~

Apres la bénediction de VEglise, il
aura messe, dite par Monseigneur.

Avis Important

Vv

Jai Vhonneur d’aviser le publicqu’s par- |

ur de cette date, je suis popriétaire de la
cordonnerie 4 Rue des
Fronts-Forts.

L’établissement promet les soins les plus

commandes gui lui seront

l’Elégance, 42,

proinpts aux
contices.
E. SEFPE.
Adresses

Le journal officiel publie les adresses de
le President de la
l’Anse-

tclicitations 3S. Ex.
République des populations de
Hainault et de Tiburon.

Les coachsen Angleterre

M. A. Vanderbilt va prochainement dé-
barguer en Angleterre avec 89 chevaux.
Cette cavalerie est destinge a un service
quotidien de coachs entre Londres et
Brighton. Le but de cette entreprise est
moins commercial que sportif. Ayant ap-
pris qu’en 1340, un nommé Quicksilver,

ticulier celles qui lui ont donned

avait, avec son coach battu le record de le.

vitesse entre ces deux villes, M. Vander-
bilt s'est mis en téte de la surpasser. Pour
cela, il n’a pas craint de payer ses chevaux
50.000 €t 75.000 francs par téte.
Steamer at'endu
Le steamer « Alleghany » est attendu
ict vendredi 27 courant. Il partira proba-
blement dans la soirée pour Petit-Goave,
Cayes, Jacmel et Santa-Marta, prenant la
malle, frét et passagers.



Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite ramé.

le!

Tribune du “ Matin ”

Au public npartial

| Un aimirateur du « Matin », Moa-
sieur Anilus Clermont, ex-juge-de-
paix de Saint-Louis du Sud, nous prie
de publier les deux picces suivantes
alin d’asseoir, une fois pour toutes
la conviction de tous sur les perséca-
tions auxquellesil est toujours en but-
le, par rapport a la rectitude dé sa
conduite, 4 Pindépendarce de son ca-
ractére, 4 Vimpartialité avec laquelle
i distribuait la justice et, enfin et sur-
‘tout pac rapport & une question com-
; Merciale :
! Liber ¢ Eyalité Fraternité
KEPUBLIQUE D HAITI
a iixtrart dey minutes du
« Grefpe duo Tribunal de
@ Cassatton dela Reépubli-

a Ge. »
AU NOM DE LA RPEPUBLIQUE
Le Tribunal de Cassation, section. er!

]
!
|
'
|
|
|
jiminelle, a rendu larrét suivant

| Sur la dénoneiation tormée par la dame
t a vps pe 4 :

| Retile TPrézile, proprictaire, demeurant et
|

de oda Petite Bale

}de Saint Louis du Sud, contre le citoyen

; Anilus Clermont. Juge de paix de la dite_
‘Commune, qu'elie accuse d’avoir cxereé | publique d’y préter main forte,
lou fait exercer sur son fils Trézius Séide , en seront légalement requis.

des tortures corporelles qui avaient occas
sionne [a motit.

Baits :— Le vingt-six Octubre mil neuf ; Cornmis-greffier. #

cent sept, le citoyen D. B. Martel, accu-

sant, réception dune lettre du) Comman- | Denis, Jérémie,

dant de la Commune de SSaint-Louis-du-
Sud, disait 4 ce tonctionnaire qu'il avaitre-
tiré une carabine non chargce des mains
| du Juge de paix Anilus Clermont. A la
| meme date, le citoven Brunet,
}¢egalement reception d'une lettre du me-
'me fonctionnaire, certifiant avoir vu Denis
| Martel arracher la carabine 4 Clermont.

Mais il ne sait pas si cetre arme = ctait
| chargée. — Un proces verbal dressed le vingt
et un octobre par les autorites loca'es re-
late qu’aprés avoir fait martyriser horrible-
mentun individu qu’on lui avait amené
dans son tribunal, le Juge de Paix s'est ar-
mé d’une carabine de seize.

Il résulte d’un acte dress¢ par le notaire
Jean-Jacques Denys Sanvillon Compére, de
Saint-Louis, que la dime Refile Trézile au-
rait déclars en [étude du dit notaire que
son fi's Trézius Séide a été maltraité le
vendredi dix-huit octobre.

Réfile Trézile achéve ainsi
tion :

« Apres avoir lapidé ou tait lapider mon
fils, le Juge de Paix me I’'a remis avec un
certificat prétextant qu’il est attent de cer-
taine maladie contagieuse.

Monsieur le Secré.aire d'Etat de la Justi-
ce a transinis, a telles fins quede droit, ces
pictces au Commissaire du Gouvernement
pres le tribunal de Cassation.

Vous déciderez, Messieurs, conformé-
ment 4 la loi.

Oui en la Chambre du Conseil le qua-
tre Décembre courant, Monsieur le Juge Jé-
rémie en son rapport, ainsi que Moeioar
Eugene Deécatrel, Substitut du Commissaire

sa déclara-

|du Gouvernement, en son réquisitoire.

nn

_ Vu la demande sus--mentionnée et les
piéces qui l'accompagnent, transmises au
tribunal de Cassation par dépéche du Se-
crétaire d’Etat de la Justice, en date du
vingt-trois Novembre expiré, No. 30

Aitendu que la dame Réfile razile,



|
|
|

‘



|
|

accusant |

ee



pour dénoncer le Juge de paix de
du Sud qui aurait, prétend-clle, M4
fait exercer sur son fils des tortures
rellesayont occasinnésa mort, ay lew
conformer aux Prescriptions des an;
38 et 50 Instruction criminelle s'est
tée chezle notaire qui a dressé acte §
déclarations concernant le fait incre
_ Attendu que pour tenir lieu de
tiation, la dite damea expedié au Seq
ce d'Erat de la Justice qui I'a transmy
Tribunal de Cassation une copie de |
Notarié sus-mentionnée, écrite sar
bre, non collationné et ne contenang
gnature ni apposition du sceau du w
rédacteur qui I’a délivrde ; q

Attendu que cette copie informe gg
vant faire foi des déclarations y Contel
ne saurait donc étre prise en considdy
et alors, c’est Je cas pour le tribunal &
clarer purement et simplement non4y
ble quant a présent la GénonciatiorS
par la dame Réfile Treézile contre le|
de paix de la Commune de Sainte
du Sud, le citoyen Anilus Cocrmon,

Donné de nous H. Lechaud, présd
Georges Sylvain, L. Denis. Jérémie g
Rither Domond, Juges, en audieng:
blique du onze Décembre mil neuf;
sept, en presence de Monsicur Eugen!
catrel, Substitut du Commissaire duG
vernement, et assisté de Monsieur C.]
sables, commis-greffier.

Il est ordonné 3 tous huissiers surg

domicilige dans la deuxiéme section rurale | quis, de mettre le présentarrét 4 cxéuy
Dumeste, Commune! 2ux officiers du Ministére public pri

tribunaux civils d’y tenir la maia;
commandants et autres officiers de





En foi de quoi, la minute dey
arrét est signédu Président, des Jugal

( S) H. Lechaud, Georges 8}
V. Rither Dos
Dessables.— Un renvoi bon.

Pour expédition conforme

Collationné .
C. Dessanumy’

Commis- ate

Enregistré a Port-au-Prince, be.
décembre mil neul cent sept, ;
334 case 2605 du Repistre U No.4
tes judiciaires. Pergu : Droit fixe Des
des et demie. Un renvoi bon.—

Le Direteur principal de 1"E
ment.



C. F. Carvaiitg
Par autorisatiou du Contéless, “¥4
Cyrus Savsiigg
Par devant Me Pierre —Bossaetv™
notaire public de la commune |
voyageant dans la commune de Sunt
du Sud, en présence des citoyens 100)
Germain, ancien conseiller come
Etienne Lafleur, ex-juge-sa pléant
bunal de Paix de cette vil c ct,
son collégue Joseph Michal Nie
compara la civoyenne RAS wis
tivatrice de p ion, prot ceahie
rant et domicilide en la dauxit@@®
de cette ville ; laquelle nows 4
présence des témoins et motaires Se
se désister de toutes les mani
nations et procédés dont La plop#
tadins de la dite ville semblent & &
accabler honorable juge mis y
contre lequel elle n'a aucun (Co is
I’égard de son fils, Théréstus veal
décédé depuis le onz: Nowa oe
«Attenda que ce digne -
conduite et la conscience 9p ©
qu’ici immaculées, n'est Pas ‘a
reprochab'e d'aucune cause © To














i
non fils Thérésias, qui aa Go0ht
avoir été amarré injustememt







































tparde faux rapr0 > qivon fic contre
é rad gmené au devant de ce respeeta-
rs e.— lequel, je ne cesse de le répé-
ye pndamne aux travaux forcés pour
. sande égale a sa pein’, aprés avoir rem-
F les formalités de Ia lor ex, pendant que
Therésivs, mon fils, subissait sa dite
Padsmnation aux travaux publices, une
siadie le réclame s-rieuscment. — Crest
ors que le commandait de la commune
ne fit appeler pour all.r voir si le juge
nuvaii commUer sd peine, et me livrer
our le faire traiter, lequel quoique =m’a-
For déclaré qu’il lui crate impossible de le
ire, exaat donne que le condamné a é:é

« Au dernier eri. {t!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A Phonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et) de ta
province quilvient dese transtérer de
la Kue des Fronts Forts, avec son mé'ne
stock de chaussures, d@ la Grand’ lie
wt N? lo3uvec Vinscription ci-dessu-.

Les chents seront toujours servis
dans les mémes conditions ; ec’est-a-
dire avec les 5 °/, d’escompte sur la
onn . . vente en gros ; sans oublier Iles mé-
ja lived Ala justice, ma ¢:pendant délivee meg soine et la méme exactitude.

n certifeat,me permettant de l’emmener, 1,4 Maison se charge toujours de fai-
hezmoi apres qu'un procts-verbal conserva- ‘re prendre les mesures 4 domicile

hire eat été dument dressé A cet effet par, Port Pri wage
juge ; malheurcusement la maladie avait ' ort-au-Prince ( Haiti ).
‘4 pris son cours sur le jeune homme,
pi, huit joursaprés est mort.
«De sorte que, ho ares et témoins,je n'ai
psatrmoud le tort au dit Magi.trac qui, en
Sronstaice n'a fait que son devoir.
En conséquence de tout ce qui précéde,
le declare protester ct comme de fait elle
otevte dnergiquement a la tice de Dieu
des) mmes contre toutes mlaintes et dé-
aravoas géneralement faites pour elle les
clarant. toutes fausces, nulles et
Wenues.







LA MAISON

J. CORDASCO

9

particulier, quvelle aootransféré son
Ktablissement de cordonnerie, de la
rue du Magasin de Il’Etat, au Ne 153 de
non, la Grand’ Rue, presqu’en face de PAd-
Ininistration des Postes,

DONT ACTE Comme par le passe, fa Maison pro-

. pt * simcet a ses chents, ainsi qu’atous ceux
Pour vexdeution daquel fa compartate, qui voudrout Chonorer de leur con-
Biemoase: notaires ont eludomicile en fignee, les memes soins et la meme
B demure de la comparante, sus-d fe. poocluahté qwellea loujours apportleés
Fare: passéen lt deuxi¢me section de dans lexécution des commandes.
mntLouis du Sad. le dix du mois de Mars
neuf cent huit cn présence des témoins - Por'-au-Prince, 23 Mars 1908.
squalifiés, lesquels apres lecture, ont sir,
avec les notaires, non ja comparante-
i requis de le faire. a déclaré ne le savoir





A. Germain, H.M'chac! Nicolas, notaire |
t B. Dupont, notaire dépositaire de la
minute.
@ Au bas de Vacte cst écrit ainsi : Eure-
wire 4 Aquin le douze Mars mil neuf cent
pai au No 1433 folio 16g du registre'
rec roe maaan Se selalVENDUS Cone usr
dans I'ac et - Format N° 1 O 2octs. les 10 cigares
ns l'acte et deux renvois en Mirge pt- | °
raphés bons. | « « 2 0.30 « « 10 «
i

Directeur principal (signé)Lass. Henry Soit en détail

cVu:le contréleur, ( signé ) Laneau.| Format Ne 1 0.05cts. pour 2cigares

Collutionné conforme a la minute « «2 0.03cts. par pitce
(Signe ) B. DUPONT, notaire.| Pourles achaitsen gres, les dé-

mc — jbitants obtiendront l’escompte
A LF “A LAAIAr iusuelle.
. ELEGANGE
‘ CORDONNERIE.
Ee. SE PE

42, Rue des Fronts-Forts.
AAUSSURES EN Di:POT,POUR LA VENTE

Promptitude et soin aux comman-
tant ici qu’en province.

e seurea de Dama forme et tra-

euboars tout ce qu'il y a de plus

ST.L. |

Américains en paquets de 10 cigares
a l’abri des poussiéres et Pureté ga-
rentie







Dépot :

PLACKI GEFFRARD, Ne 138.



ee

rns
Cordonnerie Nouvelle

G. B. PETOIA

143, GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
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JEUDI 26 MARS 1908.



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LE G" JULES ALEXIS COICOU
Etaita la téte du mouvement !..

Il avait fourni des armes a Massillon Coicou

Le role de Madame Galette

Général Nérette fait des révélations au « Matin » sur la der-
niére prise d’armes.,, ”

— —-

Nous avons voulu faire la lumicre surj/comprometire et de Jules Goicou,
demiers événements ct nous avons favec quij’étais en d’excellents ter-
-avant-hier vers les 4 heures, A la Lé-}mes. Je parlai de ma situatin de
tion de France, nous renseigner pres de ; commergant, de mon genre de travail
qu'un, le Général Nérette gui nous{qui m'empéchaient de prendre part
mblait tout désigné pour nous aider dans{a aucun Mouvement armé et Jajoulai
ere enquéte. que je ne voulais pas risquer ma vie

at : : inulilement.
Voici le résultat de notre interview. Massillon me rassura en ine disant
Général, le Matin, voulant faire l!a]que mes craintes étaient sans fonde-
miére sur les derniers événements |innnt, parce qu'il répondait de Jules
naturellament pensé a vous que |l’on|( Coicou ) dont !e concours a la pri-
lonjours connu un paisible travail-{se d’armes était assuré.— Malgré ce-
» Pour savoir & la suite de quelles|la, je ne vouluS pas encore donner

oastances vous vous étes trouvé} ma parole.
a cette affaire. — Voulez-vous| Massillon vint me voir une seconde,

ner quelques renseignements | une troisi¢me fois, m’invitant toujours
Os cajet?... A m’engager dans |l’affaire. Comme je

Yeelles étaient donc les garanties|lui refusais constamment, il me de-
lent ces messieurs, pour hasar- | manda de lui désigner un chef capa-
“a coup de main si périlleux ?|ble. Je lui parlai du général Grimard,
ils savaient le Gouvernement] ancien chargé de la Place de Ja Mar-
tees ses lieutenants disposés ale|melade pendant les événements. |
me 49 péril de leur vie. Dites la, s'entendit dans la suite avec ce Gé-
fe vous prie. oéral.
Massillon Coicou qui me de-| [La semaine d’aprés, Madame Galet-
le premier mon coucours versjte vint me vuir dela part de Jules
weencement dece mois de|( Coicou ), me disant que le Comman-
ran grand mouvement a|dant de l’Arrondissement avait besoin
*», dans le but de renverser|de moi pour m'entretenir de certai-
Vernement du Général Nord|nes choses importantes touchant la
of prise d’armes. Je lui répondis que
©. bai fis des objections en fui di- {j'élais a sa disposition. |
m WOO c’était tras imprudent, qu’a| A 71/2 heures du soir, Jules vint
avis, il ne fallait pas bruaquer|chez moi au Morne-a-Tuf Je n’étais
pat 16
ay

a
“es
c+

nef

: id
,
7

et que le Gouvernement pas la. ll m’attendi! quelques minu-
Mois encore a faire, il était|ies. A mon arrivée, il me dit en gros
re.— Je parlai aussi|créole naturellement : « Mon ché Ne-
de mon inotimité avec|retie, Président so‘t’' dim préparé'm
Qe je ne voudrais pas | pour’m goumain avec b’ané...... Com-

a te



REDACTION-ADMI?

Pour tout ce qui concerne lAdpoinistration du Journal, s’adressor a

QUOTIDIEN

J



—
on

Dingcreur! | LE

Miagloixse,

ISTRATION

men! Od tronees ca? (est ane chase
MupOsstble 5 cussr par erveve tee fet-
tre de Panerede quia prepondi en
ine dopnant rendez-vous ditties tia
mason privée demas taatin a Y heu-
res M ta elé oa la prow ow assist,
Je veux avoir son tnet, car est un
homme preéecieux..... Toute bagqaille
fi’ gate. . Noyes Helve pour tai dire
un mot, parce que moi fe ne suis pres
en de bons termes avec tui. 2» Pome
parla du Général Nord 2 a Cé zorange
pourri... Quant a zarmes m’gain
compte zarme moin
me désarmer, i's ve trotapent
Coup.... »

«Tl nous faut firapper toul de suite,
ear on veut me remplacer. Je rp peux
pas non plus me lesser commander
par des entants. » Je lul partai de ta
Garde du Gouvernement. Ii meré.on
dit que toutest arraunee et quvil allait
contérer avec Horace et) Massillon
pour prendre les dermieres dispiasi-
tions. Ceci se passait vers te LO ou le
I2 Mars...

Je tislacommission pres d’Helve qui

‘ine répondit que Jutes devrait lui par-
ler personnciement. I ne voulut pas
me répondre. « Poutquot ne vient i
pas lui meme ’» me dit-il,

Le lendemain, je tus exact au oren-
'dez-vous, «dans la maison privée de
Jules. Tancrede était déja di. Jules
Vint Oo Minutes apres et dit: « Ah,
mon ché compe. toute hagaiile
fini. Président n’a pas dix honmaines
dans la cour du Palais. Ga ou dim’
cé ca... »

, Tancréde répondit: « Je ne peux
,prendre aucune disposition contre un
{gouvernement qui m’a toujours pro-
'tégé. » Jules insista en cisant a fan-
ciéde le grand rdéle qu’il aurait 4 rem-
plir. It dit & Tancréde que c’est a lui
que serait laissé le choix des
‘bres du Gouvernement provisoire. I

wees

De au

'ajouta qu’il avait des armes a la dis-

_position de Tancréde. Celui-ci refusa
‘encore en lui disant qui! élait préfé-
rable d’attendre. « Ne complez pas
sur moi. J’ai de. raisons pour ne
prendre aucune position coutre le gou-
vernement du G" Noid. Pailleurs ce
sontdes bétises. » Jules répondit:

.« Cou ga a, cé pas bétise non.»
Jintervins alors, énervé par ia résis-_

‘tance de Tancréde 4 qui je dis gu’1l
‘avait tort de douter du sérieux de I’af-

Fen ae cena eentnetper naeenemumnnngahenanapupen-diteuepeaeeeeberte
ee

I's ont ecru:

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mo-s et sont payables d’avance

Les marvecrits insérés cu non Be sont pas remis.





‘feire. quand Jules lui:méeme, comman,
dant d’arrondissement, disuit que c’é
hat Une altaire bien arrangée... Jules
meditators: «eJe sas qu'il finira par
decemer. Ne vous mettez pas en co-
ere. >» Taneréde répondit que c’était
inutile, qu il était convaincu dans ses
dispositions et quwil mavait pas deux
paroles. Jeme retirai alors les lais-
sant cnseimble. .
Dans Vapres-midi, Jules me fit dire
par Mroe Galette, que malyeé tout ce
qu il avail fait, ‘fancréde n’avait pas
accepla, TH fal ait le mettre de cdté et
se hater, car sa vie était eu danger,
ayant été dénoncé au Gouvernement
par plusieurs personnes et notam-
ment parNadereau, chargé de la Place.
—Muis yni fournissait tes fonds
nécessaires ? .
--Jules m’avait demandé quel était
I> banquier chargé de distribuer de
Pargent. Je loiavais répondu de voir
Massillon qui in’en avait offert. Je ne
poux VOus dire qui fournissait les Vva-
leurs a Massillon.
—Mme Galette, dans
joueé un certain role ?
- Mme Galette a été agent princi-
pil de Jules. Elle est vivante.’Si vous
pouvez ta voir, elle vous donnera des
reuselgnements gui vous édifieront.
Tenez, Monsieur, je suis prét a tout
dire, en présencede Jules lui-méme si
elait possible. Car c’est lui qui m’a
entiuine duns cette conspiration. Du
res’e, it m’a fait dire dimanche qu'il
tna protégé le jour of l'on avait don-
né Vordre de m/’arréter. Il était ailé
2apres a Thor, pour me protéger, —
-tn’a-t-il fait dire par Lamercie, une
amie & moi qu'on avait arrétée et qui
‘a 616 libérée
| La vérité, Monsieur, la voici Ju-
jles Coicou était a4 la téte du
mouvement ; c’était lui l’orga-
nisateur, c’était lui qui par sa
situation, donnait con‘iance en
fa’sant raccoler des partisans
par Massillon a qui il avait
donné des armes. KHrusquement,
par peur, ayant vu l’appui de Tancréde
jui manquer et craignant d’étre ar-
reté, il a été effravé de son couene et
a pris les devunts. Je le lui dirais a
sa face, si je pouvais me trouver. eu
8a présence ; je lui poserais des ques-
;tions. Jules me disait soavent it
Otait fatigué avec les p'tit Camille, lee

tout cela, a
— -_—



plist Montveutl, des enfants qui Phu-
milaient et le fuisaient surveiller tout
le temps. Sa vie se passuit dans de

continuelles alarmes. Pour avoir le
rendez-vous avec Tancréde chez lui,
Jules, illui a fallu’ mentir et dire

qu'il rentrait dans sa maison privée,
parce que sa temme était malade,tant
ilavait eu peur de ta surveillance de
ces gens-la. Je le répete, auteur
principal dela derni¢re prise d’armes,
c'est Jules Coicou lui-méme...

Si le Ministre de France vouluit me
faire accompagner par quelqu’u: de
la Légation, je dirais toutes ces cho-
ses devant qui de droit.

— Et que comptez-vous-faire ?

— Ma vie, vous le vuyez, est en
danger avec cet homme qui m’avait
entrainé dans le mouvement contre le
Gouvernement, moi qui ai tout & per-
dre dans les yuerres civiles. Mais je
ne voulais pas men aller sans dive fa
vérité que je savais et que personae
au monde ne peut se perinettre de dé.
mentir, pas meme Jules, pas meme
Vaneréde... Je vais travailles AGolona,
et si je n’y trouve rien a faire, j’irai a
la Guadeloupe oft la vie est & meilleur
marché. Mats je pars tranquille, vous
avant dit la complete vérité.»



PAGS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

SEMINAIKE COLLEGE St-MARTIAL

MercreEpDi 25 Mars

Barométre 4 midi 764 7/6
\minimum 180,8
Température). azimum 33°.9

Moyenne diurne de la température 25°.7

Ciel clair le matin, et nuageux l’aprés-
midi

Dans la nuit halo ct couronne lunaires.
Le barométre reste 4 peu pres stationnaire.,
Un peu dagitation sismique entre 6 h. et
g h. du soiret de yh. d 6h. du matin
( 26 mars )

R. BALTENWECK
Tribunal de Cassaticn
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 24 Nars 1908

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

1° — Georges Lhérisson, contre Mada-
me Eug. Ferdinand et consorts.

Le Rapporteur, Mr le juge Chancy,"don-
ne lecture de son rapport.

Le Mhnistére Public, Mr Luc Domi-
nique, eonclut au rejet du pourvoi.

2° — Milord Bienaimé contre Locéan
Jean-Baptiste et consorts.

Mr le juge P. Laraque, Rapporteur, lit
son rapport.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut a la cassation du jugement dénoncé
sur les séme et 3¢me branches du rer mo-
yen du pourvoi.

Vu Vheare avancée, le sidge est levé.

Sprevion CriIMINELLE
Audience du Mercredi, 25 Mars ryo8

Présidence de Mr le Président HI. Le-
chaud.

Le Tribunal prend sitge a dix heures et

;demie du matin et entend lalfaire de
Mucius Molicre et Aimé Toussaint contre
une ordonnance de la Chambre du Con-
seil de Port-au Prince.

Mr le juge Jérémie, Rapporteur, lit son
rapport.

Me Léger Cauvin par une superbe plai-
doirie sur le droit criminel, épuise toute
audience,

Vu I heuse avancée le Tribunal renvoie
la continuation de l’attaire 4 l’audience de
lundi.

Le siege est leve.

Exequatur

Le 16 Mars courant, son

Excellence

Président de la République a bien voulu ,

délivié Exeguacur en faveur de :

I’. Monucur WH Gharminnes, nommne
‘Consul général du rovaume de Belgique
| dans la Republique d Haiti ;
| 2°. Monsieur Edouard Kohn, vice-Con-
sul de PEmpire Allemand 4 la résidence de
Jérémie.

Port-au-Prince, le 16 Mars 1908.

Inauguration
de PE yeltse du Sacré-Caur a Turgeau

Dimanche. 2g courant, a huit heures
/precises, S.G. Monseigneur l’Archevéque
,bemira Ia nouvelle Felise de Turgeau, deé-
dige au Sacré-cceur.

| Monscigneur prie toutes
{



les personnes

; qui s intéressent a cette Eglise et en par-
leur de-
voud concours pour sa construction, de

excuser sil ne leut envoie pas une invi-
tation personnelle ; leur trop grand nom-
bre en est la cause. ~

Apres la bénediction de VEglise, il
aura messe, dite par Monseigneur.

Avis Important

Vv

Jai Vhonneur d’aviser le publicqu’s par- |

ur de cette date, je suis popriétaire de la
cordonnerie 4 Rue des
Fronts-Forts.

L’établissement promet les soins les plus

commandes gui lui seront

l’Elégance, 42,

proinpts aux
contices.
E. SEFPE.
Adresses

Le journal officiel publie les adresses de
le President de la
l’Anse-

tclicitations 3S. Ex.
République des populations de
Hainault et de Tiburon.

Les coachsen Angleterre

M. A. Vanderbilt va prochainement dé-
barguer en Angleterre avec 89 chevaux.
Cette cavalerie est destinge a un service
quotidien de coachs entre Londres et
Brighton. Le but de cette entreprise est
moins commercial que sportif. Ayant ap-
pris qu’en 1340, un nommé Quicksilver,

ticulier celles qui lui ont donned

avait, avec son coach battu le record de le.

vitesse entre ces deux villes, M. Vander-
bilt s'est mis en téte de la surpasser. Pour
cela, il n’a pas craint de payer ses chevaux
50.000 €t 75.000 francs par téte.
Steamer at'endu
Le steamer « Alleghany » est attendu
ict vendredi 27 courant. Il partira proba-
blement dans la soirée pour Petit-Goave,
Cayes, Jacmel et Santa-Marta, prenant la
malle, frét et passagers.



Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite ramé.

le!

Tribune du “ Matin ”

Au public npartial

| Un aimirateur du « Matin », Moa-
sieur Anilus Clermont, ex-juge-de-
paix de Saint-Louis du Sud, nous prie
de publier les deux picces suivantes
alin d’asseoir, une fois pour toutes
la conviction de tous sur les perséca-
tions auxquellesil est toujours en but-
le, par rapport a la rectitude dé sa
conduite, 4 Pindépendarce de son ca-
ractére, 4 Vimpartialité avec laquelle
i distribuait la justice et, enfin et sur-
‘tout pac rapport & une question com-
; Merciale :
! Liber ¢ Eyalité Fraternité
KEPUBLIQUE D HAITI
a iixtrart dey minutes du
« Grefpe duo Tribunal de
@ Cassatton dela Reépubli-

a Ge. »
AU NOM DE LA RPEPUBLIQUE
Le Tribunal de Cassation, section. er!

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jiminelle, a rendu larrét suivant

| Sur la dénoneiation tormée par la dame
t a vps pe 4 :

| Retile TPrézile, proprictaire, demeurant et
|

de oda Petite Bale

}de Saint Louis du Sud, contre le citoyen

; Anilus Clermont. Juge de paix de la dite_
‘Commune, qu'elie accuse d’avoir cxereé | publique d’y préter main forte,
lou fait exercer sur son fils Trézius Séide , en seront légalement requis.

des tortures corporelles qui avaient occas
sionne [a motit.

Baits :— Le vingt-six Octubre mil neuf ; Cornmis-greffier. #

cent sept, le citoyen D. B. Martel, accu-

sant, réception dune lettre du) Comman- | Denis, Jérémie,

dant de la Commune de SSaint-Louis-du-
Sud, disait 4 ce tonctionnaire qu'il avaitre-
tiré une carabine non chargce des mains
| du Juge de paix Anilus Clermont. A la
| meme date, le citoven Brunet,
}¢egalement reception d'une lettre du me-
'me fonctionnaire, certifiant avoir vu Denis
| Martel arracher la carabine 4 Clermont.

Mais il ne sait pas si cetre arme = ctait
| chargée. — Un proces verbal dressed le vingt
et un octobre par les autorites loca'es re-
late qu’aprés avoir fait martyriser horrible-
mentun individu qu’on lui avait amené
dans son tribunal, le Juge de Paix s'est ar-
mé d’une carabine de seize.

Il résulte d’un acte dress¢ par le notaire
Jean-Jacques Denys Sanvillon Compére, de
Saint-Louis, que la dime Refile Trézile au-
rait déclars en [étude du dit notaire que
son fi's Trézius Séide a été maltraité le
vendredi dix-huit octobre.

Réfile Trézile achéve ainsi
tion :

« Apres avoir lapidé ou tait lapider mon
fils, le Juge de Paix me I’'a remis avec un
certificat prétextant qu’il est attent de cer-
taine maladie contagieuse.

Monsieur le Secré.aire d'Etat de la Justi-
ce a transinis, a telles fins quede droit, ces
pictces au Commissaire du Gouvernement
pres le tribunal de Cassation.

Vous déciderez, Messieurs, conformé-
ment 4 la loi.

Oui en la Chambre du Conseil le qua-
tre Décembre courant, Monsieur le Juge Jé-
rémie en son rapport, ainsi que Moeioar
Eugene Deécatrel, Substitut du Commissaire

sa déclara-

|du Gouvernement, en son réquisitoire.

nn

_ Vu la demande sus--mentionnée et les
piéces qui l'accompagnent, transmises au
tribunal de Cassation par dépéche du Se-
crétaire d’Etat de la Justice, en date du
vingt-trois Novembre expiré, No. 30

Aitendu que la dame Réfile razile,



|
|
|

‘



|
|

accusant |

ee



pour dénoncer le Juge de paix de
du Sud qui aurait, prétend-clle, M4
fait exercer sur son fils des tortures
rellesayont occasinnésa mort, ay lew
conformer aux Prescriptions des an;
38 et 50 Instruction criminelle s'est
tée chezle notaire qui a dressé acte §
déclarations concernant le fait incre
_ Attendu que pour tenir lieu de
tiation, la dite damea expedié au Seq
ce d'Erat de la Justice qui I'a transmy
Tribunal de Cassation une copie de |
Notarié sus-mentionnée, écrite sar
bre, non collationné et ne contenang
gnature ni apposition du sceau du w
rédacteur qui I’a délivrde ; q

Attendu que cette copie informe gg
vant faire foi des déclarations y Contel
ne saurait donc étre prise en considdy
et alors, c’est Je cas pour le tribunal &
clarer purement et simplement non4y
ble quant a présent la GénonciatiorS
par la dame Réfile Treézile contre le|
de paix de la Commune de Sainte
du Sud, le citoyen Anilus Cocrmon,

Donné de nous H. Lechaud, présd
Georges Sylvain, L. Denis. Jérémie g
Rither Domond, Juges, en audieng:
blique du onze Décembre mil neuf;
sept, en presence de Monsicur Eugen!
catrel, Substitut du Commissaire duG
vernement, et assisté de Monsieur C.]
sables, commis-greffier.

Il est ordonné 3 tous huissiers surg

domicilige dans la deuxiéme section rurale | quis, de mettre le présentarrét 4 cxéuy
Dumeste, Commune! 2ux officiers du Ministére public pri

tribunaux civils d’y tenir la maia;
commandants et autres officiers de





En foi de quoi, la minute dey
arrét est signédu Président, des Jugal

( S) H. Lechaud, Georges 8}
V. Rither Dos
Dessables.— Un renvoi bon.

Pour expédition conforme

Collationné .
C. Dessanumy’

Commis- ate

Enregistré a Port-au-Prince, be.
décembre mil neul cent sept, ;
334 case 2605 du Repistre U No.4
tes judiciaires. Pergu : Droit fixe Des
des et demie. Un renvoi bon.—

Le Direteur principal de 1"E
ment.



C. F. Carvaiitg
Par autorisatiou du Contéless, “¥4
Cyrus Savsiigg
Par devant Me Pierre —Bossaetv™
notaire public de la commune |
voyageant dans la commune de Sunt
du Sud, en présence des citoyens 100)
Germain, ancien conseiller come
Etienne Lafleur, ex-juge-sa pléant
bunal de Paix de cette vil c ct,
son collégue Joseph Michal Nie
compara la civoyenne RAS wis
tivatrice de p ion, prot ceahie
rant et domicilide en la dauxit@@®
de cette ville ; laquelle nows 4
présence des témoins et motaires Se
se désister de toutes les mani
nations et procédés dont La plop#
tadins de la dite ville semblent & &
accabler honorable juge mis y
contre lequel elle n'a aucun (Co is
I’égard de son fils, Théréstus veal
décédé depuis le onz: Nowa oe
«Attenda que ce digne -
conduite et la conscience 9p ©
qu’ici immaculées, n'est Pas ‘a
reprochab'e d'aucune cause © To














i
non fils Thérésias, qui aa Go0ht
avoir été amarré injustememt




































tparde faux rapr0 > qivon fic contre
é rad gmené au devant de ce respeeta-
rs e.— lequel, je ne cesse de le répé-
ye pndamne aux travaux forcés pour
. sande égale a sa pein’, aprés avoir rem-
F les formalités de Ia lor ex, pendant que
Therésivs, mon fils, subissait sa dite
Padsmnation aux travaux publices, une
siadie le réclame s-rieuscment. — Crest
ors que le commandait de la commune
ne fit appeler pour all.r voir si le juge
nuvaii commUer sd peine, et me livrer
our le faire traiter, lequel quoique =m’a-
For déclaré qu’il lui crate impossible de le
ire, exaat donne que le condamné a é:é

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ja lived Ala justice, ma ¢:pendant délivee meg soine et la méme exactitude.

n certifeat,me permettant de l’emmener, 1,4 Maison se charge toujours de fai-
hezmoi apres qu'un procts-verbal conserva- ‘re prendre les mesures 4 domicile

hire eat été dument dressé A cet effet par, Port Pri wage
juge ; malheurcusement la maladie avait ' ort-au-Prince ( Haiti ).
‘4 pris son cours sur le jeune homme,
pi, huit joursaprés est mort.
«De sorte que, ho ares et témoins,je n'ai
psatrmoud le tort au dit Magi.trac qui, en
Sronstaice n'a fait que son devoir.
En conséquence de tout ce qui précéde,
le declare protester ct comme de fait elle
otevte dnergiquement a la tice de Dieu
des) mmes contre toutes mlaintes et dé-
aravoas géneralement faites pour elle les
clarant. toutes fausces, nulles et
Wenues.







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Biemoase: notaires ont eludomicile en fignee, les memes soins et la meme
B demure de la comparante, sus-d fe. poocluahté qwellea loujours apportleés
Fare: passéen lt deuxi¢me section de dans lexécution des commandes.
mntLouis du Sad. le dix du mois de Mars
neuf cent huit cn présence des témoins - Por'-au-Prince, 23 Mars 1908.
squalifiés, lesquels apres lecture, ont sir,
avec les notaires, non ja comparante-
i requis de le faire. a déclaré ne le savoir





A. Germain, H.M'chac! Nicolas, notaire |
t B. Dupont, notaire dépositaire de la
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