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ANNEE, N° 293 PORT-AU-PRINCE (natn) JEUDI, 19 MARS 1908.
a ew balielliteeliacentietee aa 8 ee —
c ABOnRES sO cl e veunt 1 LE NUMERO 10) CENTIMES.
MOIS Une e Les abonnements partent du rer. et dary de chaque
DéraRTEMENTS & EYRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
4§$, RUE ROUX, 45. Lee manuscrite insérée ou mom Be sont pas remis.
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.
lalate Revélatrce
Dans l’ordre du jourde lundi, concer-
la conspiration du 15 mars, on pou-
lise ceci : “« Des citoyens notables et
nties, qui resurent les propositions des
la conspiration, vinrent témoi-
aa gouvernement leur indignation en
at de leur dévouement 4 la paix
iqoe, et lui remirenc des lettres de
pm qui, du consulat des Gonaives, en-
it a'nsi la révolte au sein des -
Mision et latrahison parmi les officiers
Tarmée. »
Le Matin public aujourd’hui la lettre sui-
de Firmin adressée 4 un honnéte
ercant de cette place, lettre qui jus-
ce passage de l’ordre du jour du Gou-
nent.
rain maitre et directeur de ses desti- ils n’ont pas le droit d’user de fiction: ‘le disait l'autre jour un de nos amis,
nées, ait jainais aimis une tradition juridique ou autre, pour le soustraire tremblait devant le Corps diplo:uaati-
suivant laquelie des avants diplomali. a4 la justice. ; que, fut, semble-t-il, contraint: par le
ques, et moins «que cela, des agents « La justice, dit fF. Laurent, tient a sentiment public, @adresser aux léyga-
consulaires, sans attributions politi- la souverainété dont elie est une des tions et consulats, la belle leltre que
ques, peuvent soustraire des crimi- manifestations les plus éclatantes: une nous ne pouvons nous cinpecher de
nels aux poursuiles oe 42 justice ‘ nation peut-elle renoncer a sa puis- reproduire, in eatenso.
st-il veai qu'il y ait dans notre his- sance souveraine La question, a . an, Oe Ateai ,
toire des précédents sciemment ac-' mon avis n’a point de sens, » Port-au-Prine ie x “t Mal feat ,
ceptés par nous formant une juris- « Les ofliciers de justice, poursuit an 8 @ EsHdependance,
pradenc3 insolite pour cetts énormi- le inéme auteur ont le droit de pé- SALOMON,
té: les ctabiissements légationnaires -nétrer dans les palais de nos rois; com-. PRESIDENT Db’ Hair
ou pis encore, consulaires disputant ,ment la majest4 royale serait-elle bles- , .
et ravissant les criminels 4 nos lois et} sée quand an huissier entre dansVho-| 4% Membres (a Corps Diplo-
& nos tribunaux ? tel d'un ambassadeur ? La justice a . malique et Gonsu'aire.
Non, cela n’est pas veai,crions-nous! empire sur tous ; ce qu’elle fait n’est! Messieurs,
de toutes nos forces, histoire et docu- | pas violence, c’est elt loi armée qui: «Ala suite des événements du 22
ments en mains. Quelque vif désir agit, et personne n'est au-dessus de, Septembre, j'ai dd appeler votre atten-
qu’en aient pu avoir d2s parsonnes ta loi. Les prétentions des ambassa-' tion sur les dangers qui résultaient de
intéressées, jamais nous ne I'avons deurs se _ ressentent du bon, vieux ;i’extension abusive de ancien droit
voulu, jamais nous ne avons adinis. temps, ou le moindre hobereau rece- d’asile qui, Maintenant, ne peut etre
Nous ne l’avons pas voulu, nous ne vait les huissiers a coups de fusil GOnsidéré que comme une simple to-
avons pas admis,non seulement pour quand ils osaient s’approcher de son lérance.
les violateurs de laloi commune, mais castel. Toutes ces majestés ont été « L’extension dece drot au profit
méme a lencontre d'individus qui, réduites au droit commun ; ilen sera d’agents qui, par leur rang et la natu-
ayant commis leurs méfaits ala ta- de meme des majestés diplomatiques: re de leurs fonctions, ne sont pas ap-
veur de troubles politiques, ont pen-.disons mieux, les diplomates n’y son- pelés acn bénéficier ; leurs exigences
sé s’assurer l’impunité ep tentant de gent plus. » uussi peu fondées que blessantes pour
chercher un abri sous un pavillon Ora aucune époque, dans un pa- | amour-propre national ; l'ingérence
étranger. reil cas, Haiti n’a renoncé asa puis- diplomatique et consulaire dans tou-
Et ils le faisaient dans la pensée,' sance souveraine. tes les questious d'intéréts privés au
d’ailleurs partagée par nous, que pen-! 1883 !.... t’année terrible.Vers ce mépris de la loi des contrats, de la ju-
dant la guerre civile, effervescence temps ou en « un jour de sainte co- ridiction da nostribunaux, et au profit
des passions antagonistes ne permet: lére, mais de mauvais conseil », Ja de spéculutions basées sur notre fai-
as Ordinairement d’assigoner sa place’ partie noble de la Képublique commit blesse, constituent autant d’atteintes
t la vérilé, au bon droit, ni méme 4 Vinabsolvable erreur de se vouer au Aa notre souveraineté.,
Vautorité. -martyre pour la réalisation des plus’ « En présence d'une telle situation,
Mais la saine raison pariant dans le hautes aspirations pationales — au il importe de rappeler ici les droits et
calme de la paix,avec la sdreté de la: milieu des larmes et du san , il arri-'les devoirs du Gouvernement, ceux
réflexion,proclame que devantun gou-| va qu’un grand fait se produisit. Et! des Agents étrangers et les moyens
>| vernement établi,veillant 4 la sécurité ‘ce fait est apporté au crédit de Mr Sa-'que le Droit international met aux
1° Mars
Mon cher concitoyen et ami,
sais que vous ne restez pas in-
rent ala triste situation du pays
que vous éles,au contraire, un da
qai sont prets 4 se donner dans
la mesure du possible pour ai-
les patriotes & changer cette situa-
- Aussi bien, je fais appel tanta
moi qu’a vos sentiments de pa-
lotisme éclairé pour vous demander
e donner tout votre précieux con-
burs matériel et moral aux amis qui
sayent de nous tirer de t’abime od
mis a jetés le régime tyrannique el
Opa gui pése depuis plus de
Com ple sur vous et je voue presse! publique, & 1a protection de la vie hu-| lomon. Mains de Il’Etat dont on l
tue & mein. - ee cet dele iété, n’importe; ia cépression égitime, mais crpelle, | venigic méconnaltre la souvereloata
= oak are a 68 Gens i» paead ; genguiaaite, inhamaine, mais forvée, | et Vindépendance, Et je suis d’avan-
Ree BS, ou cordonnier, quail ait 6té un|avaih iaissé Ia République veuve de|ce persuadé que, sur tous ces points,
savant ethnologiste ou un paysan cor-| ses soutiens les pilus fermesot les plus | Messieurs, .vous serez en complete
véeble, qu’il veuille de telle ou telle conscients. communion d’idées avec moi, puis.
autre direction économique pour son} Desa puissances, nos grandes et} qu’ils découlent des principes quai for-
pays, celai-l& ne peat impunément loyales amies, avaient ici des repré-| ment la base du code international,
voler, tuer et incendier, sous prétexte|sentants mal avertis qoi infligérent; « il ya, a la patience et a l’esp:it
). LEO Tae
DROIT D'ASILE
ly II qu'il n’est qu'un insurgd ( ? ). _., | Mors ala République les plus dou-!de conciliation d'une nation, méme
re Vétalt pas tout a fait inutile de] Celui-la est un voleur, un incendiai- loureuses humiliations. Les frasques | faible, des bornes que la sagesse et la
;*PPeler va les Prétentions inouies [re et un meurtrier !... aussi odieuses qu’inconscientes des prudence ja plus “ulgaire, comman-
@N pr
a bien t actuellemeut. Aussi on
28 les e de parler de priocipes
lavoc anes soulevées. Ce qu'on
ua. veditis Coutume, c’est une
on.
| Weed que I’Etas haitien, souve- 'ieu
Des agents étrangers — ma fui, le) Burdela de ce temps-l& sont encore! dent de ne pas franchir ; il est, d’au-
coeur humain a tant de replis etde se-| dans toutes les mémoires. Une dipto-| tre part, du devoir strict de ceux qui
crets mobiles - peuvent accordera ce| matie sans scrapule et ignorante s’in- dirigent, d'indiquer & temps les dau-
voleur, 4 ce meurtrier, & cet iacen-|sinusit dans toutes les affaires du | gers et de prévenir des conflita tou-
diaire toutes leurs syrapathies, toutes! pays. ours facheux pour les intéréts réci-
re amitiés, teus leurs vosux,...mais © Général Salomon, qui, ainsi que proques des parties en présence.
Ota
« J’extrais de
vre fail autoriteé
saves suivants sur des droits et fes
dovoirs des Ministres étrangers :
4°— « Undes premiers devoirs des
« Ministres et Consuls étrangers est de
« respecter le Gouvernement sur le
« territoire duquel ils s? trouvent ;
« pour ¢viter les occasions de contlit
«ou de meésintelligence, is doivent
« éviter de s’iinmiscer dans les atfai-
«res que leurs nationaux peuvent
« avoir pour leurs intérets privés aver
« d’autres particuliers, ou méme avec
«ie Gouvernement du Puys. » ( para-
« graphe 401, page 54. )
Qo— « Aucun Gouvernement n’a l’o-
bligation absolue de recevoir des Con-
suls étrar pers (paragraphe 453 et pa
ragraphe 405 ) par cela meme que
Vadmission des Consuls est subor-
ILest évident que le souverarn teri
torial est absoluiment maitre de re-
a
=
VAgent pouc lequel al est) sollieite,
lui paraissent offfir Certalos mcon-
vénients. ( paragraphe 455 ) Le
droit de retirer PExéquatur n'est
pas moins
sul, manquant uux devoits de
Charge, a compromis sa position, en
S'immisgant dans tes atfaltes du
Pays, en prenant part aux intrigues
des partis politiques, en un mot,
en sortant du rele qui luli est) pres-
crit. »
«fl est inutile de multiplier les ci-
tations pour appuyer des droits aussi
clairs, aussi incontestables.
« J'ai maintenant a attirer votre
attention, Messieurs, sur le coté dé-
AManecaRamnne &EMRKA
sastreux pour les intérets élrangers
eux-méemes, dans les cas visés plus
haut. Par la conduite et les uagisse-
ments coupables de bon nombre
d@’étrangers en Haiti, ceux-ci ont fini
par disposer Hattien a ne voit dans
PEtranger qu’un élément dangereux
qui est loin de compenser, par te:
avantages qu'il est ceuseé nous appor-
ter, les embarras de toutes sourtes
quail) nous suscite et les dommaves
qu'il nous cause : et on maintient aim-
si notre défiance contre ceux que nous
considérons disposés a ne respecter
ni nos droits ni notre orgueil natio-
nale.
« Dans un moment ott tout nous in-
vite A Ouvrir nos pores troup ion,-
temps fermmées, 00 NOS ressources na-
turelles sont assez vastes pour satis-
faire tous les intéréts, on nous con-
traint A nous replier sur noOus-meéimMes,
& maintenir un systtme d’exclusiou
dont nous comprenons les) inconve-
nients, mais que nous préférons en-
core, malgré ses déplorables eflets,
aux extorsions, aux humiliations de
chaque moment. Jou ce résultat
contradictoire que, pour satisfaire
les spéculations véreuses de quelques
individus, on compromet l’intérét gé-
néral de ia civilisation, on arréte sur
ce nouveau domaine, l’essor de lin-
dustrie et du commerce des diverses
nations.
« Tout contrat devenant une prime
& des réclamations injustes ou exapé-
rées, 4 des complicilés honteuses,
nous porte ombrage, et nous sommes
contraints dele repousser: il arrive
ainsi que le pire ennemi de |’Etranver
ici, est ’Etranger lui-méme.
« La mission du Corps Diplomati-
que et Consulaire est de maintenir et.
e resserrer de plus en plus les bon-
donnée aune demande dExequatur. |
fuser cet Exequatur si la presence.
dans le pays, ou les antécécents de!
Wimité, lorsque le Con--
sa-
« Calvo » dont Je li-)nes relations existant entre leurs Gou- { te:miner lc ditférend surgi entre
ep la mative, les pas-]vernements et ceux aupres desquels | vernement ct cvtte Pegauon et
Ns sont acerédités.
«Or, Cans ces derniers temps, et
surtout, durant Vinsur;ection que mon
(zouveruement vient devaincre, ayant
pu voir et suivre la conduite des uns
et des autres, ja consi Jére @antimpeé-
attention sur oun étut de chosis fa-
cheux poar les intérets nationaux ct
élrarvers, et c'est dans ce but que je
vous adresse la présen'e dépeche,
espevant quele cera objec de votre
Ps@€ricuse attention et aura dans Vave-
noir, pour elfet, déloigner tout nuage
1et de prévenir tout désaccor 1 entre
mon Gouvernement et le Corps Di-
| plomatique et Consulaire. »
Recevez, Messieurs, l’assurance de
i'ma haute considération.
( Signé ) SALOMON.
—_——
aS
Novbties pas que da fettre porte la:
‘date de 188%. \bo' Messieurs, quel
coup dv pioche ala forteresse de lra-
chez.
Cette lettre qui est da 188%, qui re-
monte dun quart de siécle pres, ad-
inet-elle, comme vous le prétendez
tradition suivant lesquels les cousu-
lats ct Iéegations jouissent de la tole-
rance d’abriter les malfaiteurs que
i¢clawe la Justice ?....
————_— ee —— ee
CORRESPONDANCE
Extrait du « Moni‘eur »
LieGaTION DE FRANCE
EN Hair
REPUBLIQUE FRANCAISE
Port au-Prinee, le rz Mars rg08
Monsieur le Seerétaire d’Eres,
Vai Vhonneur daccuscr reception a Vo- :
tre Exewdlence de sa déptche en date Vhier:
par laguelte Elle me confirme gu’une cons-
piratuion s'est ourdic A Agence consulai-
re de France aux Gonaives ct gue M. Fir-
minct les autres refugiés qui ont trouvé
asic dans coue Agence en ont été les ins-
tleateurs.
Par ce fait, me dites vous, « M. Firmin
et ses complices se sont enlevé toute
possibilité, quelque Iégére fur-elle, d é-
chapper par leur embarquement 4 la jus-
te appiication des lois penales de la Ré-
publiguc. »
« Vous me demandez, en conséguence,
de les remettre 4 lautorité nationale
pour quils soient juyés au plus tot con-
formément a vos lois. »
‘Touten réprouvant les agissements de
MM. Feun'n et consorts qui, sils sont
ctabi, dune fagon irrécusable constitue-
raientoun grave abus d’hospitalité donnée
par notre Agnece consulaire, il ne mest
pas possible, pour les raisors précédem-
ment exposécs, notamment dans ma_ note
verbale du 21 du mois dernier, de déférer
4 la demande que vous me formulez et je
ne puis que vous prier de vouloir
vous rei¢rer aux diverses combinaisons que
«
«
a 2
«
@
=
~
j'ai sugeérées en vue d'arriver A une solu- |
tion ¢quitable de la question qui nous oc- |
cupe. .
Toutes czs combinaisons aboutissent en
definitive, 4 l’embarquement des rétugtés,
dont la présence,—- comme je I’écrivais
deja le 8 Février— en se prolongeant sur
le territoire haitien entretient dans le Pays
‘* un dangereux foyer d'incendie â€â€™.
C’est encore l’embarquement qui me pa-
raic aujourd’hui le seul moyen pratique de
rienx devoir pour moi @appeler votre |
dition dans lagucde Vous Vous retran- ,
actucHlement le fameux précédent, la,
1 gers.
,d'Erat des Relations Extérieures, prit la pa-
le
si jinsiste
une fois de plus pour lobtenir, c'est,
lyez-le bien, Monsicur le Sverdtaire TErat,
! parce que je minspire des intéréts de votre
| Pays pour qui je protesse la plus vive sym-
pathic et que je voudrats tant voir en Tat-
ison de cette svmpathie, sortir au plus vi-
ite des tristessode la guerre civile. ;
Le Gouvernement de la République tran-
gaise,au nom daquel j'ai Phonneur de vous
"parler, apprendrait, soyes-en convaincu,
avec la plus grande satisficuion que ce'te
solution, qui é.ait, je crois, bien pres d’é-
tre acceptée la semaine dernicre par le Gou-
lvernement d’Haiti a été acucilhe apres un
‘nouvel et déGnitif examen par le Conseil
des Secrétaires d'Etat et ratifiée par la hau-
‘te Sagesse et li Géndrosité de S. E
: V’a encore télégraphié hier soir.
| Veuillez, Monsicur le Seerctaire d’Etat, ,
agréer les nouvelles assurances de wea hau-
‘te considération et de mes sentiments bien
sympathiques. — .
CSigne ) PL CART ERON
Son ExcinLenck
Mr Louis Borxno,
Secrelaire Pett
des HR lations bextericurcs.
®
**
Port au-Prince, le 17 Mars raos.
Le Skcrtratke p'Erar prs RELATIONS
E\TrERI-URI S
Monsieur le Ministre,
Pai Vhonneur @accuser reception a4 Vo-
tre Execetlence de sa lottre de ce jour, r -
pondant a da micnne en date Whier.
Je viens porter 4 votre connaissance que
le Gouvernement Hattien, tout en attr-
mant de nouveau, hautement, son droit,
plus net gue jamais depuis Vattentat du 15
Mars courant, de mettre la main sur les
criminels asilés dans les Consulats des
Gonaives, de Saint-Mare et de Port-de-
Paix, voulu cependant, m@ pouvant ac-
-cepter les diverses solutions qui lui ont
été proposecs, donneraux Puissances amies
-intéressées dans le conflit un témotenage
de Vesprit de conciliation qui a toujours
anime jib a decide, en couséquence, de
ne plus s’opposer 4 Vembarguemeon: de ces
criminels contre qui, toutefois, la Justice
continucra a sutvre son cours
Je protite de Voceision pour vous réucd-
rer, Monsieur “le Ministre, Vexpression de»
ma hauie considération.
( Signe ) Lovts BORNO.
Son EXCELLENCE
M. Pierre CARTERON,
Envoyé Extraordinaire et
Mintstre Pléntpotentiaire
dela ‘Republique Francaise
4 Port-au-Prince.
~ Au Pal
D ciaration de M. Louis Borno
~~ =.
Dim
anche dernier, aprés la petite revue
bien | au Palais National, le Président d Haiti, s’a-
| dressant Al’assistance composee d’officiers et
de fonctionnaires publics, attira. vivement
Fatiention sur le grave danger que faisaient
courir 3 l’autonomie nationale les me-
‘nécs révolutionnaires de quelques étran-
Monsieur Louis Borno, Secrétaire
. role ct s’exprima en ces termes: « Pour
'conjurer ce danger, Président. il suffira
d’emptoyer, avec une incbranlable ferme-
te, les a.mes puissantes que nous fournit
la Loi. En continuant & assurer la protec-
Gou-|
cro- |
M. le:
Président de la République. M. P.chon me |
tion la_ plus entiéreaux étrangers hed
et paciliques, qui sont nombreuy
pays, nous devons étre d'une ti
ticuliére A Végard de quelques dae’
qui, abusant indignement de notre |
talitc, seraient convaincus d'avoir
nos concitoyens dans les horrengs
gucrre civile.
; @ Jose affrmer que, dans cette yo
pouvons compter sur le concours
des Légations étrangeres. »
—FAIES DIT
‘ ’ ; } ,
, be
Fermeture de la maa
Les dépéches pour Inague, Neg!
et Europe par le steamer « Gracg
:ront termées vendredi 20 du cours
heures du soir.
Celles pour St-Mare, Gonaives, Pog
Paix, Cap-Haiuen, Puerto-Piata et &
mas par le steamer « Batavia » serogg
mcées 4 3 heures précises du soir,
Port-au-Prince, le 19 Mars 1908,
Tribunal de Cassatioga
SECTION CRIMINELLE
edudicnce du Mercredi, 18 Mars 1
Présidence de Mr le Président
chaud.
Le Tribunal prend siéy: 4 dix he
~demie duo matiaet entend l’affaireda
‘Henry Allen de mandeur en suspied
vitime contre le Tribunal criminel des
naives. “
Le Rapporteur. Mr le juge V.Rithey
mond dit soa rapport.
Le Ministére Public, Mr Luc D
que conclut a l’admission de la ¢
en suspicion lévitime, .
| Plus rien le siége est levé. "
| Tribunal Civil .4
Audience civile du 18 Mars 94
| Présidence du juge Janvier.
i Le siége du parquet est occupé-
'substitut A. Thibault.
|
a
Affaires entendues :
1.— Crivin ain€g contre Mme. d
‘te Faubert.
2°, Les consorts Allen contre
Lasubert.
30. — Vineent Maklouf contre J. lg
Preciotto.
4°. - Ameélise Th
Rose J. an-Bapriste.
5°. -- N. Amady contre Dr F.
Affiire cntamée et renvoyeée a
Dr Danicl Domond contre
Liautaud.
Puis le si¢ye est levd
Navires de guerre |
Avec VIndefatigable et le Bremen qe
ici depuis lundi soir, nous avons
ment dans notre rade 6 navires de
ctrangers. .
En ctlet, ce matin sont entrés 6
riciins le Dubuque et le Desmoines :
de Guantanamo ( Cuba ), on
Gressy venu dz: Bermuda et 14
de Santiago de Caba et Gonsiveng
Le Gressy est un croisear day!
il jauge 12 003 toanes, et-est |
617 hommes, capitaine Jacksons
—
Sonhile coare P
Les funérailles de Marte Fr
Charles Troude, décédé: hier, say
cet aprés-midi. Maison mortuaire 7%
nue de Lalue. a
Condoléances 2 la famille. +4
Arrivage a
Ce matin est entré le steamer
avec les passagers suivants venaat â„¢
Mirogodne : Martens, Guttieres €â€
Petit-Godve : Hortense Domini
fanl, Melle Auguste, Jeanne Mah
ther Poisson, Marguerite Blergts *
Gaéijens, Cléophat Pierre Jacqe®
EIGNEMENTS
ENS ETEOROLOGIQUES
Opservatoire
DU
gINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERcREDE 15 MARS
metre a midi 764, °7 "2
minimum 202.5
wopérature maxim jim 31° 9
Moyenne diurne de la rempérature 26°,
urnée ,le ciel a été couvert
ls jo ; ¢
soar alus ; direction SW Dans l’aprés-
‘di strato-cumulas E et
Enire7 h. et 9h. du soir nombreux
lairs au nord et 3 l’ouest.
Couronne lunaire.
Le birometre est
nsse. — —
Un peu d’agitauion sismique.
R. BALTENWECK
— el
a
fauvelles Elrangeres
Dernieres Dépéches
tres. forte ment «cn
Paris 17.— La nouvelle publige par le
uloise que le gouvernement trangals au-
tdécidé qe dénoncer la convention d’Al-
iris et requis les pulsstnces de convo-
une nouvelic contérence ou de pla-
tla question marccaine devant le tribu-
darbitrage de la Haye est démentie ofti-
llement.
Beas 17.— La population habitant la
ve Fst de Berlin a commémoré = aujour-
ni anniversaire de la mort des révolu-
anaires qui combattaient dans les rues
hk ville en 1848.
Rowe 18. — Le cardinal Casali del Dra-
est mort hier.
St-PkrersBocr 18.— La peine de mort
pnoncée contre le péndral de Stawssel a
commuce en ro ans d’emprisonne-
at dans une furteresse.
Les généraux Fock et Smirnoff, se sont
tesen ducl aujourd hui ; ce dernier a
trés sérieusement blessé. On croit la
sure mortelle.
Panis. Rente francaise 97.20
La Chambre des Deputés continua hier
discussion de l'impot sur le revenu et
yourna 4 jeudi.
¢Sénatcontinue la discussion de la
Opos:tivn deloi relative a la petite pro
¢¢et aux maisons 3 bon marché. MM.
et Fortier aya .t proposé des #fhende-
nts, M. Strauss, rapporteur,de:nande le
Yo. d une Commission. Le renvoi a été
Le Sénat vota ensuite la loi déterminant
conditions dans lesquelles les minutes
actes notariés, les minutes des regis-
Be: des dossiers pourront etre déposées
archives départementales.
M. Regnaalt et le général Liavtey sont
‘S aujourd hui 4 Casablanca, ils con-
Mor a situation comme excellente.
me lard, Secrétaire général de premie-
‘Classe des colonies a été rommé gou-
Meur de troisiéme classe.
¢ méme décret a été mis hors clas-
hommé comm'ssaire résident aux
: velles Hébrides, M. Gaudird, Secré-
général de premiére classe des Colo-
ena de la Martinique.
; désigné pour remplacer par in-
a © BOaverncur du Dahomey pendant
v ce du titalaire.
‘17. Liétac de santé du
contre amiral Evans laiss? beaucoup i dési-
rer depuis que'que temps et dap. ce.
qu'on di: celui-ct a du rester dans sa cabi- |
ne pendant la plus grande partie du ve vive!
de la floue. I! souffre de la goutte cr son!
rappel est considér¢ comme une chess na
turelle vu Ics circonstances.
Beruint7. Le conte Ernest Revenilow,
spécialiste nasa’, a publié dans le « /
gbche Rund chaue une appreciation sur le
voyage de la tlotte américaine autou dei Sardines de Nonrv age
PAmerique du Sud. Le comte Revent'ow
loue Ja décision du gouvernement de Was-
hingion d’envoyer la flotte en Australie di
sant que l’alliance anglaise avec le Japon
est trés impopulaire dans ce pays et que
l’Australie considére les Etats-Unis comme
son supreme protecteur contre les projets} Sardines & Vhuile Lonit freres
japonais.
_Dans les autres milieux maritimes on
n’entend que des compliments sur le contre
amiral Evans ct on admet que larrivée de
tous les navires de guerre en bon état a
Magdak na bay est une véritable surprise.
we)
A LA METROPOLE
Maison JULES LAVILLE
93 RUE DU MAGASIN DE L’ETAT, 93.
Pendant la durée da Gare ae les méres de funille seront heureuses d’y
(trouver anoassertiin et de provisions frai hes quiv tear permettra de variet
les ounenus de leur tide sans plus de deépenses qu’a Vordinaire.
Saumon aunaturel
a Phoite en boites., Huite Wolive, extra
Anchois de Norveége Huitres
Hors d’veuvre exquis
| en petite barillets vexquis) Pommes de terre fraichea
Oignons
Anchois a l'huile Vinaigre de vin
Petits maquereaux a Vhuile « de Mult
Maquereaux au naturel “ de cidre
Excellent Fromage de Gruyere
n s’attendait &ce que quelques navi-; Fromages Camenbert, Portsilut, Gongonzola, Roquefort: P. 2
res arrivent 4 destination et meme eussen:
du ctre remorques par les autres.
ToLiepeE 17.— Le roi Alphonse qui est
arrive aujourd’ hui dans cette ville ao failli
de nouveau étre victime dun accident.
automobile gue conduits it Sa Majesié a
tailli cntrcr en collisiog aves une autre ma-
chine oceupée par des personnes de sa sul-
te. La scconde voiture a été vieuime d'un
accident et les quatre personnes qui s’y
trouvaient ont cie Iégerement blesses.
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blic en général qu'il se tienta leur dis-
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