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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00285
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- March 13, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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jn ANNEE, Ne 268 PORT-AU-PRINCE (mast) VENDKEDI, 13 MARS 1008.
ABONNEMENTS : Dinacravn! LE NUMERO 4 () GENTIMAS.
an uors Une Gourde D’'avanoEe Clément Magloire.
Les abonnensents partent du rer. et du 15 de chaque
D&raRTEMENT® & ETRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
vrais de poste on sus.
==
4$, RUE ROUEZ, 4§. Les manuscrite ineérée ou Ben Be sont pas remis.
Rae Roux ou Bonne-F oi.
s’'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45,
Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal,
'h’est peut-etre pas étrangere ace fait 'entiere serait passés sous la duminatian
h i (IS (les (ermlers Fyenements que celle-ci, quoique créée pour 40 ans franguise, Sion eit laisse faire cette
s’est dissoute apres dix années seu- brave et entreprenante population co-
lement d’existence. ‘loniale. »
— ' Jene veux pourtant pas lasser la ee
SA | N T- Mi A R Cc patience du lecteur, a
Disons, pour nous résumer, que
XIII les colons de Il’époque que nous 6étu-
dions, constituaient une classe d’hom-
iT
Eat
J'ai rapporté plus haut qu’en 1665, ment avec la Compagnie des Iades ; mes exclusiuement dominés par les
ors de linstallation de M. d’Ugeron, cette entente fut jimmitée i un droit, intéréts privés et autquels la aon
es Flibustiers s'étaient soumis a la d’entrée et de sortie decing pour cent. tion sur les autres offrait peud’attrait., .
olonté du roi de France, 4 la condi { J'ai passé 4 pieds joints sur les pé. Ils n’ont jamais fait la guerre que | Les derniers événements
ion formelle, entre autres, qu’on ne ripéties de cette premiére révolte dont| pour cette sorte d'intérets, et quand, | ~~
interdit point le commerce avec'on peut lire les détails dans les ré-)abandonnant leur vie aventuriére, ils; A la spite des derniers événements qui
es élrangers et particulitrement avec cits des historiens pour comprendre; se sont implantés sur le sul de Saint- ont éclaté dans |’Artibonite, juste au mo-
~ Hollandais et j'ai ajouté que le !a puissance formidable dout la vie; Domingue, ils n’cnt pas cherché a, ment ou tous les vrais patriotes auguraicne
wemier gouverneur francais dut, par’ privée avait armé les Habitants. Enco-!en avoir le gouvernement politique une fin a cette crise économique qui nous
mpuissance et atin de pouvoir prendre , re ceux-ci n’ont-ils souscrit a l’arran-, et se sont contentés de fonctionnai-'ctreint depuis trop lontemps déja, chacun
possession de son gouvernement,'yement ‘ie je viens de dire que sous res venus de la métropole fryngaise. se demandait jusqgu’ou irait la colere du
voir air de concéder ce point ca-}la sugy stion de leurs intéréts. Cette | Mais a cause meme de cette ten- Premier Magistrat de la République qui,
pital. insurrection avait amené dans tes dance, ilsacceptaientdifficilement tou- attaqu¢, a su vaincre ou plutot ctouffer en
Ur, le roi de France avait, une an- | ports de |ile une certaine quantité dy! te intrusion administrative dans leurs douze jours cette prise d’armes 4 laquelle
'
née auparavant, concédé a la Compa-]| vaisseaux du roi de France et les plan-'intéréts privés, soit qu'il s’agit de on ne s’attendait pas.
pnie des Indes occidentales le privi-|teurs avaient sagemeot fait réflexion, taxer trop lourdement les produits Il faut étre juste : quand on fait la puer-
ége exclusif du commerce de la colo-, (jue « tant qu’on enverrait des navi- de leur sol, (ils ont laissé pour cette re on doit s'attendre 4 toutes ses consdé-
nie ; 4ce moment, celle-ci produisait|res du roi sur leurs cotes, les mar- cause péricliter la culture du tabae ), quences, et les conséquences d'une guerre
principalement le tabac et c’est de{chands étrangers n’en agprooheraient: soit qn’il s’agit d’entraver la liberté sont toujours trés déplorables
Pette Monnaie «jue les Habitants pa-'point. » de leur commerce. Comme ces Ger- — Vainqueur, on peut imposer ses condi-
aient les provisions et les vétements| A cOoté de ce fait, je peux en citer mains dont parle Tacite,, toute attein- tions ; mais vaincu, on subit la loi du
que leur apportait le commerce hol-{d’autres, tel que le boycottage des né-:te 4 lears intéréts les trouvail « tou- vainqueur : Vie victis |
ndais. « On assure, dit Charlevoix, [gres dont la Compagnie du Sénégal‘ jours préts & prendre les aimeas, et Cepeudant, lorsgue celui-ci, —prenant en
uve la Compagnie leur vendait soixan {avait le monopole de la traite; 4 un,méme a former une armée, si VPatYai considération les doléances de celui-la
¢ livres de tabac une aune de toile,| moment donnée, aucun navire négrier re le demande. » veut bien pardouner et pardonne, al n’est
Aue les Hollandais leur donnaient!appartenanta la compagnie ne pouvait De plus, comme le particulariste pas sans intéret de proclamer hautement fa
pour vingt sols; 730 livres de tabac|séjourner sur les cotes de l'ile ; — tel franc ou saxon, ils colonisaient en noblesse des sentiments de son grand ccur.
wg baril de lard, qu’ils avaieut desjencore que le refus d’accepter dans « s’insinuant ». M. Lepelletier de St-; Avant tout, nous tenons a faire ressor-
s6mes Hollanduis pour deux pistoles, ‘la colomie la réduction de valeur des Remy nous a déja, pour caractériser tir deux ictes qui, peut-étre, passent ina-
mu deux cents livres du tabac, et le‘especes munétaires et la décision ro- le procédé de ces colons, offert l'iina- pergus, mais pourtant dénotent visible-
Me 4 proportion. » | yale de ne les compter qu’au poids : ge de « la goulle d’huite qui s’étend ment toute la sagesse et toute la bomed
Votta run des premiers actes a c’était 4 I’époque du sy teme finan- leutement et invinciblement »; il pré- paternelle du Chef de l’Etar.
Baint-Domingue de l’administration'cier de Law; plusieurs Habitants cise et compléte comme suit son ex; Dans le but de ne pas inquiéter les ta-
ran¢aise ! avaient acheté en billets de banque, posé de leur forme d'expansion : | milles et de constater si réellement 1! pou-
Deux vaisseaux flessinguais s’étant{de fortes quantités de denrées quils; « On défrichait par dlage. Les pre- vait compter sur les amis de la Paix, le
résentés, en 1670, aux ports de Ba-!apportaient en France pour la vente|miéres plantations se firent sur le’ Président s'est abstenu de faire battre l’As-
aha et dc Port-de-Paix pour y faire|et contre lesquelles ils ne recurent! bord de ja mer, pour étre plus a por-'semblée générale et de donner Valarme a3
s commerce, un commis de la Com-|qu’une monnaie dépréciée ; c'est cet-'tée du commerce et moins a la portée la Capitale. C’est un fait unique dans nos
ene des Indes s'y opposa. Les Ha- |te dépréciation qu’une ordonnance ro- | des Espagools. Ruis loccupation se‘ anuales politiques.
lants réclamérent alors les armes a'yale tenta d’étendre jusqu’d Saint-Do- consolidant et les nouveaux arrivants’ [En dehors du théatre de la guerre, on
, trouvaat le littoral occupé,— se_ ris-: vaquait 4 ses athaires comine si de rien n’é-
e Main, Vexécution de engagement! mingue et contre jaquelle les Habitants | Vaquai
rs enveis eux et bientot l’insurrec-' protestérent avec succés ;— tel enfia quaient plus avant dans les terres, un tait. Et les quelques citoyens qui ont erté
©" 8@ prepagea dans toute l'ile. Ellene que le refus de laisser séjourner dans peu au-dessus dela premiére ligne. arrétés— parmi lesquels j’ai compté — ont
“Calma que parl’atrangement suivant I'fle les troiz Directeurs de la Compa- Puis une troisiéme ligne franchissait pu recouvrer leur liberté sans égratignure
“Cepté, bien qu’a contre-coeur, par’ gnie des Indes et destinés, lun pour ensuitela seconde ; et cette marée mon- Il y a plus: Le Gouvernement n’a_ pas
8 Habitants, a favoir que tout com- le Cap; le second pour Saint-Louis du tatt, moatail toujours, avec cette for- tenu a faire d’exilés, 1 telle enseigne
e Festerait interdit & des navi- Sud, et le troisi¢me pour Léogane. ‘ce que Dieu a donnée aux races CONn- que quatorze compatrtotes yenant de Jac-
angers, mais que tout navire| Je pourrais enfin supposer que : quérantes eomine au flot de la mer. ; mel et en route pour la terre d’exil ont re-
18 aurait la liberté de trefiquer , Ihostilité des Habitants contre le mo-} « Ii oe faut qu'ouvrir celle curieuse, ¢u-— arrivés en rade de Port-au-Prince, -
lle, sauf a e’enteaodre directe-'nopole commercial de la Compagnie histoire, pour se coovaincre gue i'fle sur Vintercession du Général Marc Dere-
—
La Science Sociale a |’étranger
« Nous transcrivons avec un légitime or-
gueil appreciation suivante de notre cew-
vre de propagande sociale, faite par un des
écrivains les plus autorisés de la science
sociale, et publiée dans le Bulletin de fe
vrier de la « Société Internotionale de
Science Sociale » :
nuncourt, chef des mouvements de ce
port, — Vautorisation d’y descendre en tou-
te sécurité.
Sept d’entre eux ont accepte
veur.
D’autre part, presque tous ceux qui avai-
ent gagné les consulats 4 la Capitale circu-
lent en ce moment sans aucune inquidtade.
Nous croyons donc fermement que Ia gran-
de mansuétude du Général Nord Alexis
n’aura point de bornes, et alors il serait
souverainement injuste de ne pas reconnai-
tre gu’Il posséde des qualités qui tranchent
u vuigaire ct Lui permettent d’étre sourd
a la malveillance.
Déptorons ces derniers événements, et
rendons au Chef de I’Etar, tout l’homma-
ge qui lui revient !
D' J. J. Dessatines HIPPOLYTE.
CL’ Aegriculteur )
OO EC
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—-
cette fa-
«A. Haiti, les idées et les conclusions de
la Science sociale sont vigoureusement pro-
pagées dans le Matin de Port-au-Prince
Ce journal, dirigé par deux dc nos mem-
bres, MM. Clément et Auguste Magloire,
consacre chaque jour un article intéressant
sur les études qui nous sont chéres. Nous
citerons entre autres, Ja Femme hnitienne,
la Crise américaine, des Idées collectives, etc. .
Il y ald un exemple, auquel nous ne pou-
vons qu’applaudir, d’un quotidien sachant
s’élever au-dessus du fait-divers banal, tout
en restant A la portée du grand pubd’ic. Les
rédacteurs de ce journal ont compris quelle
force ils pourraient tirer en vulgarisant les
résultats d'une science nouvellement cons-
tituce. Ils ont, en outre, compris qu’en
faisant ainsi, i!s faisaient une ceuvre bonne
pour leur pays.
«Sans doute, ce n’est pas le premier
journal propageant nos idées, mais je crois.
. pouvoir afirmer que c'est le premier qui le
Observatoire | fiasse d'une facon ausst sutvie et aussi énergt-
DU i gte. le premier également a ne craigme pas
de fle proclamer tout haut, est souhal-
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | ter ne ce procédé se répande de plus en
plus et que nous ne voyions plns nos idées
_propagées par des hommes qui feignent de
Jecpi 12 Mars
Barométre 4 midi 763,"/"8 Nous ignorer. Nous n’oublierons pas que
minimum aro: festa Haiti que ce nouveau sillon aété creusé.»
Température} minimum 33° 3 Pau. Descamps.
M diurne de! 4 ; 3. La Tribune
Oyenne crane We & temperatare 25°9 | vet est le titre d’un journal hebdomadai-
re. politique et littéraire qui vient de pa-
raitre, A [Imprimerie Héraux, sous la di-
rection de M. Theoxéne Bouzon.
En retour du cordial et fraternel salut
dela Tribune, nous lui faisons nos meil-
leurs voeux de succes.
| Nominations Militaires
; Les nominations suivantes ont été faites
Ciel tres clair le matin ; légérement nua-
peux l’aprés-midi.
Brume trés forte ce matin 13 ; — Rosde.
Nombreux mouvements sismiques 4 par-
ur de ro h. 30 m. du matin, pendant la
journée et Ja nuit.
R. BALTENWECK
Deélégation
Parle steamer frangais Su/vador est arri- au Borgne :
vee mercredi une délégation chargée par; Le Général Thimagéne Rameau com-
les populations de la Grande-Anse de re- mandant d’arrondissement et le Général
metire une adresse de félicitations au chef Bouzi Mondésir, commandant de la Place.
de Etat. .; Tribunal de Cassation
Cette délégation est composée de MM.
Normil Laurent Granfort. président. Ar-
tur Rameau, | Ona (hassagne, Henri Audience du Jeudi, 12 Murs 1908.
ouzier, . M. Merceron, Henri Labos- ' : .
siére, Augustin Thomas, Joseph Cheron-| Pirdsidence de M. le Vice-Président, Er-
Fernand Bernard, ‘Térisfort Belfort, Jo, ; "°°! onhomme.
seph Malbranche, Lucien Nicolas et Saint- Le Tribunal prend siége a dix heures
Louis et demie du matin et entend les affaires
; | Suivantes :
La «Colombine » 1°, — Francois Jean-Charles, contre Au-
Le joli et rapide Yacht du Commodore guste A. Heéraux. ;
Meyer appartient maintenant au gouverne-| Le rapporteur M. le juge P. Laraque,
ment haitien qui en a faitjl’acquisition. | donne lecture de son apport.
Au moment de la reprise."du bateau, M.| Le Ministére Public, M. Luc Domini-
Laleau, chargé du Département de la ma- | que conclut 4 la cassation du jugement dé-
ape a prononcé un discours qui a é.¢ fort, noncé.
q
SECTION CIVILE
applaudi. 2° P Désau uste Pierre-fils, contre Au-
. i guste Pierreville.
Audacieux voleur oem. le juge S. Marius,
La police a mis la main sur un nommé son rapport. .
Napoléon Bréva, surpris en flagrand délit! Le Ministére Public, M. Luc Dominique
de vol, la nuit, chez un honnéte Syrien, ' conclut 4 la cassation du jugement dénon-
du nom de Joseph, rue des Césars, prés de | cé.
la Pharmacie F. Delva. | 3°,— Richema Christalin & C®* contre
Ce Bréva est un récidiviste qui, l'année Altiméda Kins.
derniére, prévenu d’un vol important com-° Le rapporteur, M. le juge Baron, lit son
mis au préjudice de Gerlach& Co avait été rapport.
jugé et acquitté. | Me J. L. Dominique, pour les deman-
Cette fois, il aura 4 rendre compte de deurs est entendu en ses observations.
son nouveau coup de main qui lui a rap-| Le Ministére Public, M. Eugéne Déca-
porté 1.400 gourdes environ. | reel, conclut a la
Un bon point a la police. attagaé. - -
rapporteur, lit
4°. ~ Simeon Pierre
tre Georges Pierre.
M. le juge Edmond Héraux, rapporteur,
présente son rapport.
Me Arrault jeune, l'un des avocats des
demaudeurs, est entendu en ses observa-
tions.
Le Ministére Public, M. Eug. Deécatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
5°. — Fragéline Alexandre, contre la da-
me Souffrance Louis Charles.
M. le juge S. Marius, rapporteur,
eon r pport.
M¢ Constantin Benoit est entendu en ses
observations.
Le Minis‘ére Public, M. Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement deé-
noncé,
Vu Vheure avancée le siége est levé.
Tribunal civil
Le Tribunal, hier, sous la présidence du
Juge St Rome, a entendu l’affiire Ferdi-
nand Duroseau contre son épouse.
Une nouvelle composition présidée par
le juge Mondestin a entendu Me J. B. W.
Francis contre Fernand Riboul et J. Ri
oul.
lit
Arrivage
Par le steamer Griecia entré ce matin,
sont arrivés venant de:
‘Naw -York : L.* Candert. y
Cap-Haitien : Mile D. Netusor.
‘Port-de Paix : Julia St Eloi et enfant,
R. Liforest, A. Michel et enfant, A. Ga-
yor.
Gonaives :J. Dubois, J. Martelly, Dé-
sert, J. Hasboune.
Palais du Sénat
Compleétement restaurée, la Maison Na-
tionale a pris le caractére imposant qui
convient a I’édifice ou doivent se tenir les
grands délibérations des péres conscrits.
On se rappelle que c'est provisoirement
que les deux Chambres tenaient leurs séan-
ces dans le méme local.
Le, gouvernement met fin A cet état de
choses pour la prochaine session Iégisla-
tion, en donnant aux Sénateurs un Palais
bien installé et amenagé avec soin.
CONSTANCE PERSEVERANCE
Com pagniedes Pompiers libres;
de ‘Port-au-Prince.
Port au-Prince, le to Mars 1908,
an 34™° de la Fondation
Le ConseIL p’ ADMINISTRATION
Considérant que la seule réunion men-
suelle prévue par les Statuts géndraux
pour les exercices d’application, de marche
et d’assouplissement, ne saurait suffire
pour l’inscruction théorique et pratique
des pompiers ; considérant que ceux qui
font partie de la Compagnie sont, assuré-
ment, guidés par la nob'e ambition de
contribuer 4 son évolution, en continuant
leur exemple de dévoucment a la Popula-
tion ;
Vu l'article 19 des dits Statuts ;
A voté, dans sa séance du 9 Mars cou-
rant, la Résolution suivante :
Art reF,—= jl est institué dans la Com-
pagnie des Pompiers libres un Cours d ins-
truction théorique et pratique de marche,
de gymnastique et de manceuvre.
Art. 2.— Est et demeure obligatoire
pour chaque pompier : 1°le Manuel Roret, —
héorie des apeurs-Pompiers ; 2° le Ma-
nuel d’Instruction de marche et de Gym-
nast'que préparé spécialement.
tt 3.—- Les jours et heures fixes pour
ce Cours sont : Lundi, Mercredi et Ven-
dredi de 647 1/2 heares du matin.—A
cet effet, les noms des pompiers de service
chaque semaine seront affichés 4 la Station
Centrale.
Axt. 4. ~ Un concours aura lieu par se-
Solice & C° con-)mestre pour constater les progris
‘cises du matin, et voudront bien se-
et pour bien distinguer ceux ogy; .
ront signalés. ™
Art. 5.— Les pénalitdés édictées 24
40 des Statuts régissant la Conte
ront appliquées a tout pompier
treviendra aux dispositions de |a
Résolution. ©
Fait dla Sta ion Centrale les dates.
et an que dessus.
Le Commandant,
L*. tri
Les Conseillers: V. Haic, Efe
G. H. Jacos, A. Métextus, H. Bas
Louis, F. Cx . Mevs, A. L. B ¢g
‘ova, A. Isipore. ms
Asile Francais
Les personnes désireuses d'assisteyâ€
grand Bal organisé par la Sociét! Fryad
de Secours Mutuels et de Bienfaisags
vront, le 19 Mars, se dépécher de pga
leurs cartes—le nombre étant limite
s’enlévent rapidement.
Inutile de rappeler que les invités
Veront comme toujours, tout ce qa'ilg
pour égayer le cozur et les yeux. §
ons en passant qu’d part les dames
tronnesses qui veulent bien aider le
en plagant des cartes d’entrée 4 ce |
onen trouve dés maintenant chez
Chériez, président, 80, Rue Courbe.
A. Allien, résorier, 63, Rue Cour
Ferdinand Fatton, 103, Rue du Qe
M. J. C. Guiteau
Le sympathique directeur de |’Ecok
Arts et Metiers, M. J. C. Guiteau est
frant depuis quelques jours des suites
surmenage journalier au poste délicat
occupe.
Nous formons des soul tits pour le
plet rétablissement de ce laborieux et
néte homme.
Soci‘'té Franga se de
Mutuels et de Bienfai
MM. les membres de la Société sone
voqués pour l’Assemblée Générale
qui sera tenue a l’Asile, salle M
le dimanehe 15 Mars, 3 10 heures tets
peler les termes de l'article 68 des
Ordre du jour:
Discussion du rapport du Trésoner}
Discussion du rapport du President;
Discussion des propositions dé
le Bureau.
Election du Président ;
« du vice-président et de sz
seillers sortants.
Le président de la Société, F. Cubist.
N. B.— Article 68: Sont seuls.
ont droit de prendre part aux déliba
les Membres qui font partie de la Sec
puis 6 mois au moins, et qui ne soat ¥
retard de plus d’un mois pour le p
leurs cotisations.
Houvelles Etrang
_ Parts r1:— Les nouvelles qe
vernement a regues aujourd'hui &
indiquent que I’étoile de Moulsi &
sultan du sud baisse rapidement. §
toires répetées des troupes
tées a l’attitude inditférente du f
au tréne qui peadant cin =
absenté du camp de Mechraechamg
créé un grand mécontentement FY
partisans. =
On dit que deux des plus po
Glaoni e: Mtorgi sont sur icpo
I iserier la bannicre de Moulat Ha id
: gemendre avec le sultan Abdel Aziz. On
eétend aussi que le shénf el Kitani qui
ye maitre de la situation A Fez est décou-
nee de ce que Moulai Hafid n’a_ pu réus-
ie 4 venir dans cette capitale. On croit
aintenant qne si les troupes du cail Bag-
tem chef de larmée d Abd et Aziz mar-
‘ent sur Fez,elles s’en empareralent sans
oe eT NE. - La deuxi¢me journce de
gisite d Alphonse XIII 4 Barcelone s'est
le gassi heureurement quela prem Cre,
¢ emps était magnifique et le rol a e1€ ac-
ome par ia foule chaque fois qu’ils s'est
etre dans les rues; il my a pis eu de
benedre et par consequent pas d’accidents
aprés-midi le roi a pass¢ en revue les
, de ls garnison et il a visité la ca-
sei Tarazanas. ;
La lation a profité de chaque ap-
ion d Alphonse pour lui témoigner ses
mpathies. Sa Majesté pariira pour Mn1-
fid ce soir 1.7 heures 45.
Maprio.— La police suisse a notifié 2
police Espagnoie le départ de plusieu’s
marchistes de Genes.
Drespe ( Saxe ) — La question du suf-
e univerel a cté vivement discutée au-
pord’hui d la deuxi¢me chambre de la
ite ; au cours de la s¢ance les socialistes
atété rappelés plusieurs fois a Vordre.
San fuas Portro-Rico. - La Chambre
es délégués avoré A une grande majorite
ne loiautorisantla trésorerie insulaire 4 or-
aniser une loterie i tirages mensuels dont
s prix stleveront 4 40.000 dollars pour
hacue tirage.
Rome. — En répondant aujourd hui 4 une
terpellation sur la question des voies
mées dans les Balkans le ministre des af-
ines ctrangeres M. Tittoni adit a la cham-
edes députds gu’il n’y a rien d’exact
gas -les nouvelles annongant une friction
eles membres de la triple alliance,
MuxicH.— Le gouvernement Bavarois a
rdonné expulsion immeédiate des mis-
gonaires Mormons dont la présence est
pasidérée dangercuse pour l’ord-e public.
CasaBtanca 12. — Le général d’Amade
regu une requete du sultan du Sud Mou-
i Hafid a Vetter dobtenir une suspension
hostilités préparatoire A un arrangement
n vue de la paix. .
Maprip 12 L: rot Alphonse ren-
ant de Barcelone est arrivé ici of il a été
gu avec enthousiasme par la population.
es deux reines et les autres membres de
p famille royale lattendaient A la gare, la
ine Victoria pleurait de joie en embras-
ant le roi.
Biaraitz 12. — Li croisi¢re que le roi
douard devait faire dans la Me literrandée
¢é€ abandonnd, le roi rentrera 4 Londres
eg le mois d’Avril.
ASAINGTON 12, — La flotte amdricaine
arivée 4 Migea'ena Bay M:xique.
Toxic 12. — Les négociations conti-
went entre Ics gouvernements japonais et
aisois au sujet du steamer Japonais Tatsu
BAYRE. — Caté Haiti Cap 42 50, cam-
mM Fanti Cap buches hosp ,
5. a if Conseil des ministres s’est
FOR. tinal
& M. Falligres
taistre de la guerre communiqua
| dépeche du général d'Amade rendant
ri de Veffet considsrable produit par
Mees combat
Beneral fait savoir que le prétendant
bowla: Hafid Lui tic des ouvertures pour
ysée sous la présiden-
int} sonnes condamnces
eti les troubles Occasionnés
ticole, par la crise vi
Le ministre des Finances fut autori ¢ 4
dé poser un projet ayant pour but d'cin-
péecher les traudes en maticre de droit de
Succession. Ce projet fut déposé sur le bu-
reau de la Chambre.
_ Aujourd’hui la Chambre valida lélec
tion de M. Bougues élu député a Saint-
Gaudens. Eile continua la discussion de
limpot sur le revenu.
Le Sénat commence la discussion de la
Proposition de loi modifiant la loi de 1903
sur la réhabilitation des faillis.
A_Voccasion de la quinziéme éleetion
présidentielle 4 la Chambre de Mr Brisson,
plus de quatre cents députés et sénateurs
offrirent hier un banquet et une médailte
commemorative 1M Brisson. MM. An-
toine Dubost, Combes, Couraut, Clémen§
ceau. Etienne, et M. Brisson prononceérent
des discours.
Le général de brigade de Lineau passe
dans le cadre de réserve.
Docteur RIGAUD
CONSULTATIONS: 24 %h. ap. midi. |
Spécialité: Maladies : énériennes
to, RUE DES CESAKRS, 45.
Service Hydraulique
L’ Administration du Service Hydcau-
lique info ine ses uboanés que l’eau
de la source de Plaisance sera arretée
Lundi 16 courant seulement pour cau-
se urgente.
Port-au-Prince, le 13 Mars 1908.
La Direction.
Cie des Pompiers libres
DE PORT-AU-PRINCE
, AVIS
Le Commandant dela Com-
pagnie des Pompiers Libres
lotorme les inté:ressés que le cadre
de la Gompagauie est ouvert, en met-
tant suus leurs yeux les dispositions
des tev et 2†alinéas de Vart. 35 des
Statuts régissant la Compaguie :
«La Compagnie des Pomprers libres
n’accepte dans son sein que des hom-
mes désintéressés, ddvoués et de
bons ciloyens qui dounent exemple
du patriotisme, en veillant 4 la chose
publique. a
« Aucune demande d’admission ne
sera agrédse si elle n'est appuyée de
trois conseillers et si le postulant
nest Agé de ZI ans accomplis. EH doit
etre dune fo te complexion, d’une
grande probilé et munt d'un certili-
cat de bonne vie et moeurs, délivre,
pour les haitiens,par le Conseil Com-
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s’est dissoute apres dix années seu- brave et entreprenante population co-
lement d’existence. ‘loniale. »
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SA | N T- Mi A R Cc patience du lecteur, a
Disons, pour nous résumer, que
XIII les colons de Il’époque que nous 6étu-
dions, constituaient une classe d’hom-
iT
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J'ai rapporté plus haut qu’en 1665, ment avec la Compagnie des Iades ; mes exclusiuement dominés par les
ors de linstallation de M. d’Ugeron, cette entente fut jimmitée i un droit, intéréts privés et autquels la aon
es Flibustiers s'étaient soumis a la d’entrée et de sortie decing pour cent. tion sur les autres offrait peud’attrait., .
olonté du roi de France, 4 la condi { J'ai passé 4 pieds joints sur les pé. Ils n’ont jamais fait la guerre que | Les derniers événements
ion formelle, entre autres, qu’on ne ripéties de cette premiére révolte dont| pour cette sorte d'intérets, et quand, | ~~
interdit point le commerce avec'on peut lire les détails dans les ré-)abandonnant leur vie aventuriére, ils; A la spite des derniers événements qui
es élrangers et particulitrement avec cits des historiens pour comprendre; se sont implantés sur le sul de Saint- ont éclaté dans |’Artibonite, juste au mo-
~ Hollandais et j'ai ajouté que le !a puissance formidable dout la vie; Domingue, ils n’cnt pas cherché a, ment ou tous les vrais patriotes auguraicne
wemier gouverneur francais dut, par’ privée avait armé les Habitants. Enco-!en avoir le gouvernement politique une fin a cette crise économique qui nous
mpuissance et atin de pouvoir prendre , re ceux-ci n’ont-ils souscrit a l’arran-, et se sont contentés de fonctionnai-'ctreint depuis trop lontemps déja, chacun
possession de son gouvernement,'yement ‘ie je viens de dire que sous res venus de la métropole fryngaise. se demandait jusqgu’ou irait la colere du
voir air de concéder ce point ca-}la sugy stion de leurs intéréts. Cette | Mais a cause meme de cette ten- Premier Magistrat de la République qui,
pital. insurrection avait amené dans tes dance, ilsacceptaientdifficilement tou- attaqu¢, a su vaincre ou plutot ctouffer en
Ur, le roi de France avait, une an- | ports de |ile une certaine quantité dy! te intrusion administrative dans leurs douze jours cette prise d’armes 4 laquelle
'
née auparavant, concédé a la Compa-]| vaisseaux du roi de France et les plan-'intéréts privés, soit qu'il s’agit de on ne s’attendait pas.
pnie des Indes occidentales le privi-|teurs avaient sagemeot fait réflexion, taxer trop lourdement les produits Il faut étre juste : quand on fait la puer-
ége exclusif du commerce de la colo-, (jue « tant qu’on enverrait des navi- de leur sol, (ils ont laissé pour cette re on doit s'attendre 4 toutes ses consdé-
nie ; 4ce moment, celle-ci produisait|res du roi sur leurs cotes, les mar- cause péricliter la culture du tabae ), quences, et les conséquences d'une guerre
principalement le tabac et c’est de{chands étrangers n’en agprooheraient: soit qn’il s’agit d’entraver la liberté sont toujours trés déplorables
Pette Monnaie «jue les Habitants pa-'point. » de leur commerce. Comme ces Ger- — Vainqueur, on peut imposer ses condi-
aient les provisions et les vétements| A cOoté de ce fait, je peux en citer mains dont parle Tacite,, toute attein- tions ; mais vaincu, on subit la loi du
que leur apportait le commerce hol-{d’autres, tel que le boycottage des né-:te 4 lears intéréts les trouvail « tou- vainqueur : Vie victis |
ndais. « On assure, dit Charlevoix, [gres dont la Compagnie du Sénégal‘ jours préts & prendre les aimeas, et Cepeudant, lorsgue celui-ci, —prenant en
uve la Compagnie leur vendait soixan {avait le monopole de la traite; 4 un,méme a former une armée, si VPatYai considération les doléances de celui-la
¢ livres de tabac une aune de toile,| moment donnée, aucun navire négrier re le demande. » veut bien pardouner et pardonne, al n’est
Aue les Hollandais leur donnaient!appartenanta la compagnie ne pouvait De plus, comme le particulariste pas sans intéret de proclamer hautement fa
pour vingt sols; 730 livres de tabac|séjourner sur les cotes de l'ile ; — tel franc ou saxon, ils colonisaient en noblesse des sentiments de son grand ccur.
wg baril de lard, qu’ils avaieut desjencore que le refus d’accepter dans « s’insinuant ». M. Lepelletier de St-; Avant tout, nous tenons a faire ressor-
s6mes Hollanduis pour deux pistoles, ‘la colomie la réduction de valeur des Remy nous a déja, pour caractériser tir deux ictes qui, peut-étre, passent ina-
mu deux cents livres du tabac, et le‘especes munétaires et la décision ro- le procédé de ces colons, offert l'iina- pergus, mais pourtant dénotent visible-
Me 4 proportion. » | yale de ne les compter qu’au poids : ge de « la goulle d’huite qui s’étend ment toute la sagesse et toute la bomed
Votta run des premiers actes a c’était 4 I’époque du sy teme finan- leutement et invinciblement »; il pré- paternelle du Chef de l’Etar.
Baint-Domingue de l’administration'cier de Law; plusieurs Habitants cise et compléte comme suit son ex; Dans le but de ne pas inquiéter les ta-
ran¢aise ! avaient acheté en billets de banque, posé de leur forme d'expansion : | milles et de constater si réellement 1! pou-
Deux vaisseaux flessinguais s’étant{de fortes quantités de denrées quils; « On défrichait par dlage. Les pre- vait compter sur les amis de la Paix, le
résentés, en 1670, aux ports de Ba-!apportaient en France pour la vente|miéres plantations se firent sur le’ Président s'est abstenu de faire battre l’As-
aha et dc Port-de-Paix pour y faire|et contre lesquelles ils ne recurent! bord de ja mer, pour étre plus a por-'semblée générale et de donner Valarme a3
s commerce, un commis de la Com-|qu’une monnaie dépréciée ; c'est cet-'tée du commerce et moins a la portée la Capitale. C’est un fait unique dans nos
ene des Indes s'y opposa. Les Ha- |te dépréciation qu’une ordonnance ro- | des Espagools. Ruis loccupation se‘ anuales politiques.
lants réclamérent alors les armes a'yale tenta d’étendre jusqu’d Saint-Do- consolidant et les nouveaux arrivants’ [En dehors du théatre de la guerre, on
, trouvaat le littoral occupé,— se_ ris-: vaquait 4 ses athaires comine si de rien n’é-
e Main, Vexécution de engagement! mingue et contre jaquelle les Habitants | Vaquai
rs enveis eux et bientot l’insurrec-' protestérent avec succés ;— tel enfia quaient plus avant dans les terres, un tait. Et les quelques citoyens qui ont erté
©" 8@ prepagea dans toute l'ile. Ellene que le refus de laisser séjourner dans peu au-dessus dela premiére ligne. arrétés— parmi lesquels j’ai compté — ont
“Calma que parl’atrangement suivant I'fle les troiz Directeurs de la Compa- Puis une troisiéme ligne franchissait pu recouvrer leur liberté sans égratignure
“Cepté, bien qu’a contre-coeur, par’ gnie des Indes et destinés, lun pour ensuitela seconde ; et cette marée mon- Il y a plus: Le Gouvernement n’a_ pas
8 Habitants, a favoir que tout com- le Cap; le second pour Saint-Louis du tatt, moatail toujours, avec cette for- tenu a faire d’exilés, 1 telle enseigne
e Festerait interdit & des navi- Sud, et le troisi¢me pour Léogane. ‘ce que Dieu a donnée aux races CONn- que quatorze compatrtotes yenant de Jac-
angers, mais que tout navire| Je pourrais enfin supposer que : quérantes eomine au flot de la mer. ; mel et en route pour la terre d’exil ont re-
18 aurait la liberté de trefiquer , Ihostilité des Habitants contre le mo-} « Ii oe faut qu'ouvrir celle curieuse, ¢u-— arrivés en rade de Port-au-Prince, -
lle, sauf a e’enteaodre directe-'nopole commercial de la Compagnie histoire, pour se coovaincre gue i'fle sur Vintercession du Général Marc Dere-
—
La Science Sociale a |’étranger
« Nous transcrivons avec un légitime or-
gueil appreciation suivante de notre cew-
vre de propagande sociale, faite par un des
écrivains les plus autorisés de la science
sociale, et publiée dans le Bulletin de fe
vrier de la « Société Internotionale de
Science Sociale » :
nuncourt, chef des mouvements de ce
port, — Vautorisation d’y descendre en tou-
te sécurité.
Sept d’entre eux ont accepte
veur.
D’autre part, presque tous ceux qui avai-
ent gagné les consulats 4 la Capitale circu-
lent en ce moment sans aucune inquidtade.
Nous croyons donc fermement que Ia gran-
de mansuétude du Général Nord Alexis
n’aura point de bornes, et alors il serait
souverainement injuste de ne pas reconnai-
tre gu’Il posséde des qualités qui tranchent
u vuigaire ct Lui permettent d’étre sourd
a la malveillance.
Déptorons ces derniers événements, et
rendons au Chef de I’Etar, tout l’homma-
ge qui lui revient !
D' J. J. Dessatines HIPPOLYTE.
CL’ Aegriculteur )
OO EC
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—-
cette fa-
«A. Haiti, les idées et les conclusions de
la Science sociale sont vigoureusement pro-
pagées dans le Matin de Port-au-Prince
Ce journal, dirigé par deux dc nos mem-
bres, MM. Clément et Auguste Magloire,
consacre chaque jour un article intéressant
sur les études qui nous sont chéres. Nous
citerons entre autres, Ja Femme hnitienne,
la Crise américaine, des Idées collectives, etc. .
Il y ald un exemple, auquel nous ne pou-
vons qu’applaudir, d’un quotidien sachant
s’élever au-dessus du fait-divers banal, tout
en restant A la portée du grand pubd’ic. Les
rédacteurs de ce journal ont compris quelle
force ils pourraient tirer en vulgarisant les
résultats d'une science nouvellement cons-
tituce. Ils ont, en outre, compris qu’en
faisant ainsi, i!s faisaient une ceuvre bonne
pour leur pays.
«Sans doute, ce n’est pas le premier
journal propageant nos idées, mais je crois.
. pouvoir afirmer que c'est le premier qui le
Observatoire | fiasse d'une facon ausst sutvie et aussi énergt-
DU i gte. le premier également a ne craigme pas
de fle proclamer tout haut, est souhal-
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | ter ne ce procédé se répande de plus en
plus et que nous ne voyions plns nos idées
_propagées par des hommes qui feignent de
Jecpi 12 Mars
Barométre 4 midi 763,"/"8 Nous ignorer. Nous n’oublierons pas que
minimum aro: festa Haiti que ce nouveau sillon aété creusé.»
Température} minimum 33° 3 Pau. Descamps.
M diurne de! 4 ; 3. La Tribune
Oyenne crane We & temperatare 25°9 | vet est le titre d’un journal hebdomadai-
re. politique et littéraire qui vient de pa-
raitre, A [Imprimerie Héraux, sous la di-
rection de M. Theoxéne Bouzon.
En retour du cordial et fraternel salut
dela Tribune, nous lui faisons nos meil-
leurs voeux de succes.
| Nominations Militaires
; Les nominations suivantes ont été faites
Ciel tres clair le matin ; légérement nua-
peux l’aprés-midi.
Brume trés forte ce matin 13 ; — Rosde.
Nombreux mouvements sismiques 4 par-
ur de ro h. 30 m. du matin, pendant la
journée et Ja nuit.
R. BALTENWECK
Deélégation
Parle steamer frangais Su/vador est arri- au Borgne :
vee mercredi une délégation chargée par; Le Général Thimagéne Rameau com-
les populations de la Grande-Anse de re- mandant d’arrondissement et le Général
metire une adresse de félicitations au chef Bouzi Mondésir, commandant de la Place.
de Etat. .; Tribunal de Cassation
Cette délégation est composée de MM.
Normil Laurent Granfort. président. Ar-
tur Rameau, | Ona (hassagne, Henri Audience du Jeudi, 12 Murs 1908.
ouzier, . M. Merceron, Henri Labos- ' : .
siére, Augustin Thomas, Joseph Cheron-| Pirdsidence de M. le Vice-Président, Er-
Fernand Bernard, ‘Térisfort Belfort, Jo, ; "°°! onhomme.
seph Malbranche, Lucien Nicolas et Saint- Le Tribunal prend siége a dix heures
Louis et demie du matin et entend les affaires
; | Suivantes :
La «Colombine » 1°, — Francois Jean-Charles, contre Au-
Le joli et rapide Yacht du Commodore guste A. Heéraux. ;
Meyer appartient maintenant au gouverne-| Le rapporteur M. le juge P. Laraque,
ment haitien qui en a faitjl’acquisition. | donne lecture de son apport.
Au moment de la reprise."du bateau, M.| Le Ministére Public, M. Luc Domini-
Laleau, chargé du Département de la ma- | que conclut 4 la cassation du jugement dé-
ape a prononcé un discours qui a é.¢ fort, noncé.
q
SECTION CIVILE
applaudi. 2° P Désau uste Pierre-fils, contre Au-
. i guste Pierreville.
Audacieux voleur oem. le juge S. Marius,
La police a mis la main sur un nommé son rapport. .
Napoléon Bréva, surpris en flagrand délit! Le Ministére Public, M. Luc Dominique
de vol, la nuit, chez un honnéte Syrien, ' conclut 4 la cassation du jugement dénon-
du nom de Joseph, rue des Césars, prés de | cé.
la Pharmacie F. Delva. | 3°,— Richema Christalin & C®* contre
Ce Bréva est un récidiviste qui, l'année Altiméda Kins.
derniére, prévenu d’un vol important com-° Le rapporteur, M. le juge Baron, lit son
mis au préjudice de Gerlach& Co avait été rapport.
jugé et acquitté. | Me J. L. Dominique, pour les deman-
Cette fois, il aura 4 rendre compte de deurs est entendu en ses observations.
son nouveau coup de main qui lui a rap-| Le Ministére Public, M. Eugéne Déca-
porté 1.400 gourdes environ. | reel, conclut a la
Un bon point a la police. attagaé. - -
rapporteur, lit
4°. ~ Simeon Pierre
tre Georges Pierre.
M. le juge Edmond Héraux, rapporteur,
présente son rapport.
Me Arrault jeune, l'un des avocats des
demaudeurs, est entendu en ses observa-
tions.
Le Ministére Public, M. Eug. Deécatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
5°. — Fragéline Alexandre, contre la da-
me Souffrance Louis Charles.
M. le juge S. Marius, rapporteur,
eon r pport.
M¢ Constantin Benoit est entendu en ses
observations.
Le Minis‘ére Public, M. Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement deé-
noncé,
Vu Vheure avancée le siége est levé.
Tribunal civil
Le Tribunal, hier, sous la présidence du
Juge St Rome, a entendu l’affiire Ferdi-
nand Duroseau contre son épouse.
Une nouvelle composition présidée par
le juge Mondestin a entendu Me J. B. W.
Francis contre Fernand Riboul et J. Ri
oul.
lit
Arrivage
Par le steamer Griecia entré ce matin,
sont arrivés venant de:
‘Naw -York : L.* Candert. y
Cap-Haitien : Mile D. Netusor.
‘Port-de Paix : Julia St Eloi et enfant,
R. Liforest, A. Michel et enfant, A. Ga-
yor.
Gonaives :J. Dubois, J. Martelly, Dé-
sert, J. Hasboune.
Palais du Sénat
Compleétement restaurée, la Maison Na-
tionale a pris le caractére imposant qui
convient a I’édifice ou doivent se tenir les
grands délibérations des péres conscrits.
On se rappelle que c'est provisoirement
que les deux Chambres tenaient leurs séan-
ces dans le méme local.
Le, gouvernement met fin A cet état de
choses pour la prochaine session Iégisla-
tion, en donnant aux Sénateurs un Palais
bien installé et amenagé avec soin.
CONSTANCE PERSEVERANCE
Com pagniedes Pompiers libres;
de ‘Port-au-Prince.
Port au-Prince, le to Mars 1908,
an 34™° de la Fondation
Le ConseIL p’ ADMINISTRATION
Considérant que la seule réunion men-
suelle prévue par les Statuts géndraux
pour les exercices d’application, de marche
et d’assouplissement, ne saurait suffire
pour l’inscruction théorique et pratique
des pompiers ; considérant que ceux qui
font partie de la Compagnie sont, assuré-
ment, guidés par la nob'e ambition de
contribuer 4 son évolution, en continuant
leur exemple de dévoucment a la Popula-
tion ;
Vu l'article 19 des dits Statuts ;
A voté, dans sa séance du 9 Mars cou-
rant, la Résolution suivante :
Art reF,—= jl est institué dans la Com-
pagnie des Pompiers libres un Cours d ins-
truction théorique et pratique de marche,
de gymnastique et de manceuvre.
Art. 2.— Est et demeure obligatoire
pour chaque pompier : 1°le Manuel Roret, —
héorie des apeurs-Pompiers ; 2° le Ma-
nuel d’Instruction de marche et de Gym-
nast'que préparé spécialement.
tt 3.—- Les jours et heures fixes pour
ce Cours sont : Lundi, Mercredi et Ven-
dredi de 647 1/2 heares du matin.—A
cet effet, les noms des pompiers de service
chaque semaine seront affichés 4 la Station
Centrale.
Axt. 4. ~ Un concours aura lieu par se-
Solice & C° con-)mestre pour constater les progris
‘cises du matin, et voudront bien se-
et pour bien distinguer ceux ogy; .
ront signalés. ™
Art. 5.— Les pénalitdés édictées 24
40 des Statuts régissant la Conte
ront appliquées a tout pompier
treviendra aux dispositions de |a
Résolution. ©
Fait dla Sta ion Centrale les dates.
et an que dessus.
Le Commandant,
L*. tri
Les Conseillers: V. Haic, Efe
G. H. Jacos, A. Métextus, H. Bas
Louis, F. Cx . Mevs, A. L. B ¢g
‘ova, A. Isipore. ms
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vront, le 19 Mars, se dépécher de pga
leurs cartes—le nombre étant limite
s’enlévent rapidement.
Inutile de rappeler que les invités
Veront comme toujours, tout ce qa'ilg
pour égayer le cozur et les yeux. §
ons en passant qu’d part les dames
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en plagant des cartes d’entrée 4 ce |
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Arts et Metiers, M. J. C. Guiteau est
frant depuis quelques jours des suites
surmenage journalier au poste délicat
occupe.
Nous formons des soul tits pour le
plet rétablissement de ce laborieux et
néte homme.
Soci‘'té Franga se de
Mutuels et de Bienfai
MM. les membres de la Société sone
voqués pour l’Assemblée Générale
qui sera tenue a l’Asile, salle M
le dimanehe 15 Mars, 3 10 heures tets
peler les termes de l'article 68 des
Ordre du jour:
Discussion du rapport du Trésoner}
Discussion du rapport du President;
Discussion des propositions dé
le Bureau.
Election du Président ;
« du vice-président et de sz
seillers sortants.
Le président de la Société, F. Cubist.
N. B.— Article 68: Sont seuls.
ont droit de prendre part aux déliba
les Membres qui font partie de la Sec
puis 6 mois au moins, et qui ne soat ¥
retard de plus d’un mois pour le p
leurs cotisations.
Houvelles Etrang
_ Parts r1:— Les nouvelles qe
vernement a regues aujourd'hui &
indiquent que I’étoile de Moulsi &
sultan du sud baisse rapidement. §
toires répetées des troupes
tées a l’attitude inditférente du f
au tréne qui peadant cin =
absenté du camp de Mechraechamg
créé un grand mécontentement FY
partisans. =
On dit que deux des plus po
Glaoni e: Mtorgi sont sur icpo
I iserier la bannicre de Moulat Ha id
: gemendre avec le sultan Abdel Aziz. On
eétend aussi que le shénf el Kitani qui
ye maitre de la situation A Fez est décou-
nee de ce que Moulai Hafid n’a_ pu réus-
ie 4 venir dans cette capitale. On croit
aintenant qne si les troupes du cail Bag-
tem chef de larmée d Abd et Aziz mar-
‘ent sur Fez,elles s’en empareralent sans
oe eT NE. - La deuxi¢me journce de
gisite d Alphonse XIII 4 Barcelone s'est
le gassi heureurement quela prem Cre,
¢ emps était magnifique et le rol a e1€ ac-
ome par ia foule chaque fois qu’ils s'est
etre dans les rues; il my a pis eu de
benedre et par consequent pas d’accidents
aprés-midi le roi a pass¢ en revue les
, de ls garnison et il a visité la ca-
sei Tarazanas. ;
La lation a profité de chaque ap-
ion d Alphonse pour lui témoigner ses
mpathies. Sa Majesté pariira pour Mn1-
fid ce soir 1.7 heures 45.
Maprio.— La police suisse a notifié 2
police Espagnoie le départ de plusieu’s
marchistes de Genes.
Drespe ( Saxe ) — La question du suf-
e univerel a cté vivement discutée au-
pord’hui d la deuxi¢me chambre de la
ite ; au cours de la s¢ance les socialistes
atété rappelés plusieurs fois a Vordre.
San fuas Portro-Rico. - La Chambre
es délégués avoré A une grande majorite
ne loiautorisantla trésorerie insulaire 4 or-
aniser une loterie i tirages mensuels dont
s prix stleveront 4 40.000 dollars pour
hacue tirage.
Rome. — En répondant aujourd hui 4 une
terpellation sur la question des voies
mées dans les Balkans le ministre des af-
ines ctrangeres M. Tittoni adit a la cham-
edes députds gu’il n’y a rien d’exact
gas -les nouvelles annongant une friction
eles membres de la triple alliance,
MuxicH.— Le gouvernement Bavarois a
rdonné expulsion immeédiate des mis-
gonaires Mormons dont la présence est
pasidérée dangercuse pour l’ord-e public.
CasaBtanca 12. — Le général d’Amade
regu une requete du sultan du Sud Mou-
i Hafid a Vetter dobtenir une suspension
hostilités préparatoire A un arrangement
n vue de la paix. .
Maprip 12 L: rot Alphonse ren-
ant de Barcelone est arrivé ici of il a été
gu avec enthousiasme par la population.
es deux reines et les autres membres de
p famille royale lattendaient A la gare, la
ine Victoria pleurait de joie en embras-
ant le roi.
Biaraitz 12. — Li croisi¢re que le roi
douard devait faire dans la Me literrandée
¢é€ abandonnd, le roi rentrera 4 Londres
eg le mois d’Avril.
ASAINGTON 12, — La flotte amdricaine
arivée 4 Migea'ena Bay M:xique.
Toxic 12. — Les négociations conti-
went entre Ics gouvernements japonais et
aisois au sujet du steamer Japonais Tatsu
BAYRE. — Caté Haiti Cap 42 50, cam-
mM Fanti Cap buches hosp ,
5. a if Conseil des ministres s’est
FOR. tinal
& M. Falligres
taistre de la guerre communiqua
| dépeche du général d'Amade rendant
ri de Veffet considsrable produit par
Mees combat
Beneral fait savoir que le prétendant
bowla: Hafid Lui tic des ouvertures pour
ysée sous la présiden-
int} sonnes condamnces
eti les troubles Occasionnés
ticole, par la crise vi
Le ministre des Finances fut autori ¢ 4
dé poser un projet ayant pour but d'cin-
péecher les traudes en maticre de droit de
Succession. Ce projet fut déposé sur le bu-
reau de la Chambre.
_ Aujourd’hui la Chambre valida lélec
tion de M. Bougues élu député a Saint-
Gaudens. Eile continua la discussion de
limpot sur le revenu.
Le Sénat commence la discussion de la
Proposition de loi modifiant la loi de 1903
sur la réhabilitation des faillis.
A_Voccasion de la quinziéme éleetion
présidentielle 4 la Chambre de Mr Brisson,
plus de quatre cents députés et sénateurs
offrirent hier un banquet et une médailte
commemorative 1M Brisson. MM. An-
toine Dubost, Combes, Couraut, Clémen§
ceau. Etienne, et M. Brisson prononceérent
des discours.
Le général de brigade de Lineau passe
dans le cadre de réserve.
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L’ Administration du Service Hydcau-
lique info ine ses uboanés que l’eau
de la source de Plaisance sera arretée
Lundi 16 courant seulement pour cau-
se urgente.
Port-au-Prince, le 13 Mars 1908.
La Direction.
Cie des Pompiers libres
DE PORT-AU-PRINCE
, AVIS
Le Commandant dela Com-
pagnie des Pompiers Libres
lotorme les inté:ressés que le cadre
de la Gompagauie est ouvert, en met-
tant suus leurs yeux les dispositions
des tev et 2†alinéas de Vart. 35 des
Statuts régissant la Compaguie :
«La Compagnie des Pomprers libres
n’accepte dans son sein que des hom-
mes désintéressés, ddvoués et de
bons ciloyens qui dounent exemple
du patriotisme, en veillant 4 la chose
publique. a
« Aucune demande d’admission ne
sera agrédse si elle n'est appuyée de
trois conseillers et si le postulant
nest Agé de ZI ans accomplis. EH doit
etre dune fo te complexion, d’une
grande probilé et munt d'un certili-
cat de bonne vie et moeurs, délivre,
pour les haitiens,par le Conseil Com-
munal de Purt-au-Prince, pour les
itrangers, parle représentant de leur
pays en Halli. »~
Louis ETHEART.
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MACNISH’S « KOLA PURE »
Senclusion d'un armistice en vue de la| MACNISH’S «IRON BREW »
le général transmit les propositions 4
Le ent diplomatique.
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