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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00284
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- March 12, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
| gre ANNEE, N° 287
PORT-AU-PRINCE (sain)
JEUDI, 12 MARS 1908,
ne oe a ee
EE A
aes --
ABONNEMENTS :
ar uois Une Gourde DavaNckE
AQ
; REDACTION-ADMiNISTRATION
D&PaRTEMENT= & ETRANGRER
prale de poste en sus.
~ A propos des derniers Evénements ss
SAINT.
XII
Quant aux Flibustiers, leur trans-'
rmation en Habi’ants fut plus labo-'
ieuse, 4 causa de leur plus grand;'
ndurance et de la nature da lear in-
ustrie qu’on peut, sans malice, clas-
( au nombre ds travaux de = sim-
leréolle. D'ailleurs, aprés la dieper-!
ion des Boucaniers, ua grand nom- !
pre, en vertu de la loi sociale expri- !
née plus haut, restant réfractaires a
Cullure, aimérent mieux aller ren-
orcer la classe des Flibustiers.
lln’aura pas fallu moins de quatre-
ingt ans avant que les agissements
ela France elle-méme, plus que
bux de l’Espague, puissent venir a
pout de « cette fameuse flibuste d3
paint-Domingue, a laquelle on peut
ire qu'il ne manqua que de la disci-
pine et des chefs qui euzsent de>
Ues¢et fussent capables de les sui-
re, pour conquérir l'une et lautre
mérique , mais qui, toute tuluultuai-
quelle fat, sans ordre, sans projet,
aus dépendance, sanssubordination,
/Ourtant 6té ’étonnement du mon-
Gntler, et a fait des choses, que la
ostérilé ne croira point. »
C'est au commencem ant du 18*sié -
®, lors de la nomination du comte
‘enac en qualité de Gouverueur
*8 Iles sous le Vent, vers 1744, que!
scfernier flibustier, A la fecon du
seneur n débenuckan
Plaine saxonne, a abeadeond les
. et ae renvoyé da piad sa bar-
Pp
Alérieure .>
i ——————
, les moyen3 que le Nord doit employer
jles prenaient pour de3 dieux ;
.la lutte de dour nationalitéss également |
(dans te fat instructive, c'est bien ceile-ia !
Hatin
QUOTIDIEN
ae
DIRECTEUR?
45, RUE ROUX, 45.
es me
Ee nat a ae ee
Saient
MARC
Cette cause une fois démélée, nous
verrons comment, au fur et A measure
qu'elle d.sparalt, cette supériorité elle-
méme s’alténue et baisse, et enfin
pour conserver et faire revivre cette |
supériorité dlavelilede lui échapper, ou |
au contraire et ce qui revient au mé-
me, les m>yens que tes autres paints
du pays doiv8nt mettre en ceuvre, au
lieu de violences et decoups de force,
pour combattre cette supériorité ou
méme la faire passer da leur cété.
fue,
« Gest une curieuse histoire, et qui Parlor le
serait bien digaa Warréter anjour hui
attention de la France, que celle de
la colonisation d2 la partie frang vise
de Saint-Domingu3! écri,M. R. Le-
pelletier de Saint-Remy. Ell+ offre. en.
effet, un sujet d'étude unique dans
histoire de ce XVII[¢ siécle qui en-
re. »
monie nouveau que lillustre Genois établisscnt incontestad!lemeat la puis-
avait ouvert & l'Europe.
« La, co n’était pas fa lutte dhon-
/mes bardés de fer, et lancant fa fon- }
dre contre de pauvres sauvag?s qui premiers
fortes, disposant des mém:3 moyen;!
de destruction, et dont l'une deman.
dait place 4 autre. Ah! si jamais tut-!
si jamats te passé a tégné un événe-|
roent a l'avenir, en lui disant : Voi a:
beer ater net ame ante —— re for--legvatereapea re eainare apes vaneweenee a Te ee enema
a ae ee ee
Clément Magloire,
~~ gee = +
(étesdue de pays pour le colon ser en-
suite. lls sétablissaient par groupes
le plus pres de ta mor possible, dres-
lear bouca
leur convenait, et, armés jusqu’aux
dents, défendaient tant qu’ils pou-
Vaient cette possesion de fait. »
Déja dans ces seules lignes, le lec-
teur peut apercevoir
nous cherchons : @abord celle de la:
prospérité coloniale de Saint-Domin-
gue. En effet, nous vy voyons que
-colonisation francaise, dans ses débuts,
n’a pas été administrative, inais libre
et uniquemoant inspirée par lVinilsads- .
‘ve privée. — Ensuite, calle dela supé-
‘riorité du Nord : »& la goutte @huile.
qui s’étend lentament, mais
blement », déposée d’abord a la Tor-!
s‘est propagdea ea
sur la céte Nord et il davient ainsi fa- décition de leurs Représentants et du con-
cile d)s’exp!iquer commant, pour sul espagnol aux Gonaives, de demander
Mais Manticipons pas sur nos con-
‘clusions ct citons, conforinément a ta
linen le défrichement civilisateur du, Méthode expérimentale, des fuits qui
.sance de Vlinittative pcivée dans
coionisation frang iis? naissante. Nous
-avons vu da quell
e’était: Frayés la batts avec
monarchies ;
maintenant face a fice ave:
tionnaires dela métropole.
L’administration du « Matin » how
. bonnés de la Ca- d l i
8'e.foncer te ing | a? . | rappelle Qux adc nera do nouveau toute la question.
> dans ies terres comme il faut faire! c’est bien celut pitale quils ne doivent rien ver-
ee Re ere, I oe eee
ee ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. ec du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
! Les maruscriis {nsérés ou BOD Be sont pas remis.
-— er ese mm ne
oe ee ee
Yonsiear Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.
aan
~‘Tp Président d Haiti
lieu) qui ; . .
Maintient son attitude.
dans le
Il déclare qu'il préfére périr plu-
tot que de permettre aux
les Causes que réfugiés de s’echapper.
LA SITUATION EST SERIEUSE
la
‘La France et Allemagne refu-
sent encore de remettre les
revolutionnaires abrités
dans les consulats.
invinci-|
Port-au-Prince, 22 Février.— La France
premier lieu et PAllemagne appuient énergiquement la
langage de M. da Préville, quil soit permis aux révolutionnaires réfu-
« ’ancienne domination des planteurs fugiés dans les consulats de laisser le pays ;
‘francais a laissé, dans les arrandiss.- parce qu'il est de tradition en Haiti que
ments du nord, une trace persistante, ‘les consulats servent d’asiles pendant les
une creuse empreinte qui dure enco- révolutions. C-tre tralition pourrait étre
modifi¢e A Vavenir par traité entre Haiti et
‘les puissinces étrangéres.
Malgré les réclamations du gouverne-
meat haitien, I: France et l’Allemagne ont
Positivement refusé aujourd’hui de re-
‘mettre les réfugiés comme prisonniers, met-
tant en avant des raisons d’humanité. Tou-
tremp2 sont les itefors, le ministre d’Haiti 4 Paris a cablé
plantears qua n'a pas ef- \ onze heures A. M, 4 son gouvernement
de formidables quil a eu une importante conférence avec
allons les voir /M. Pichon, le ministre des Affaires Etran-
les fone- eres, quia dit que la France n’avait pas
-autorisé son Représentant de protester con-
Itre l'action du Gouvernement Haitien ;
la
nous
VE 2is iui aviit envoyé pour instraction
yer de faire sortir tes da
M. Pichon, ajoute le cAble, exami-
On considére cette situation comme
abonnements ou autres|ttés grave pour le Président Nord Alexis,
int- ser, ; :
la cote Saint 4 moins qu’il ne maintienne énergiquement
« L’occupation de
‘ p descendance que sur REGUSIMPRIMES et
A ce Moment, Saint-Domingve ne
D i ar Vhéroique : :
Mpte j , D. mingue par lh 1 } i a ises droits con ne Chef du Pouvoir Exéca-
ong Voie lat vie prinee tears, Nowa ‘de la rays c est la | COLONISATION signésde M. l'Administrateur tif d'une Nation Indépendante et qu'il ne
T ces patticularist ‘ MODELE a int tigen. ' parvienne a faire remettre les réfugiés aex
. “ 8 < ‘ : * 5 - ** : . . . e
OX prises avec la vie ubligus reece: doit etre toute colonisation intelligan * | tribunaux haitiens. Le Président Alexis a
0 \ vie publique repré-' tte: la goulte d’huile qui s’étend lente-
je vais le fonctionnarisme frangais, ‘ment, maic invinciblement. Ges gens i
at cu lecterye | de faire toucher du de la fi:buste ne s‘étaient point avisés' tion de la moindre irrégularite
: 4 véritable cause de ouloir conquérir une iinmense , 3s le service du
Prospérité co'oniale de Saint-Do-|°° 4 dan
in ene et de la supério i
ettement du Nord rité sociale du
Prigre daviser Vadministra- | déclaré aujourd’hui au correspondant du
| Hera
| «Je vous donne ma parole d’honneur
«MATIN». ; “rai iamai i .
| que je ne céderai jamais sur ce point, mé
;afin qu'il y soit de suite ramé- me au péril de ma vie. »
ia ( Nusw- York Horald )
EES A LL
i (1) Ces mots sont ainsi soulignés par
‘Vauteur.
LA | Ainsi d’ailleurs que le tout est explique
pet déiaillé aux plans ct devis acceptés par
j les parties.
Ne [ d E | Messicurs Perraup ct Dumas seront te-
nus de seconformeren tous points 4 ces
‘plans et devis ct ne pourront sous aucun
Une lettre de Mr Perraud.—_ prétexte s’en ccarter.
Texte du Contrat.
oo . 1°? que tous tes muts, les tours, les
Port-au-Prince, le 12 Mars 1908. ares, les voutes, seront exdécutés, en béton
Monsieur le Directeur du journal le Matin | de ciment armé ou en pierres _artificielles,
EV suivant les besoins du sys'¢me des cons-
; ; tructeurs ;
Monsieur le Directeur, 2° que tous les encadrements des por-
Dans la note quia précéddé la lettre de | tes et tenéires, toutes les colonnes inté-
Mr Pierre Hudicourt, publi¢e hier dins lcs | tieures avec leurs bases et leurs chapiteaux
colonnes du Matin, vous témoignez le dé- | ainsi que la fagade ptincipa'e seront revétus
sir d’avoir, sur le proces qui existe entre | en stuc ;
mon ancien mandataire et moi, quelques 3° que toutes les parois intérieures et
explications. les votites seront plafonndes en stuc ;
e dois vous déclarer que je ne crois pas 4° que toutes les murs extéricurs seront
d propos de porter dans Ja Presse une cause | revetus d'un enduit Ala chaux hydrauli-
UW demeure done entendua ;
qui se plaide actuellement devant le Tri- | que pulvcrisée ;
bunal de cette ville. 5 que toutes les pertes qui seront en bois
Pour ce qui est de l’exécution de mes | seront peintes ct que la serrurerie en sera
engagements vis vis de VEtat) Haitien, {en rapport avec importance des picces et
leur destination, que les chassis serort en
fer et peints 1 trots couches ;
G6? que la toiture qui s2ra formée par
une charpente en fer sera couverte en ar-
doises ou en tuiles belges, 4 la volonté de
Parchitecte dirigeant ;
7° que les vitraux seront en verre blanc;
8° que les murs, piliers, etc, seront
pleins suivant les plans remis ;
9° que l’entreprise sera complétée par
un dallave général.
seuls Messieurs les Membres du Gouverne-
nent ont cu cn main les cléments pour en
juger, ct pour repretter les difficultés que
l'on semble, & plais'r, semer sous mes
pas.
Aussitot que tout sera aplani, je repren-
drai les travaux de la Cathédrate er je
conduirai 4 bonne fin l’Entreprise qui m’a
été coufide,
Veuillez agréer, Monsicur le Directeur,
mes saluts empresses.
P. PERRAUD. Les travaux devront étre commencés
-— trois mois aprés la signature des présentes
CONTRAT pour ctre entiérement achevés trente mois
. apres.
Par devant Me Exit EmmManxcer Scuirap
Ce marché consiitue un forfiit dont il y
a lieu de déduire les fondaticns et les ter-
rassements qui n’ont pas été comptés.
En outre, ce marché est aussi fait mo-
veanant la somme de 300 ooo dollars or
ameéricain qui seront paves en 5 annuiids
de Go. evo dollars et cn 6 paiements de
10.006 dollars chaque année. lesquels paie-
ments seront espacés de 6o jours.
Le paicment du rer terme de 10 000
dollars sera cttectué dans le mois qui sui-
vra l’arrivée A Port-au-Prince des entre-
preneurs avee leur matériel et leurs maté-
fiaux pour commencer leurs travaux.
Les travaux devant ¢tre exécutés en 30
mois et les paicments devant é re effectucs
en 60 mois, il résultera de ce fait que la
1/2seulement des travaux sera payée comp-
tant apres exécution et que l'autre moité
sera payée 30 mois plus tard.
En conséquence, lors de chaque paie-
ment, il sera remis aux entrepreneurs ou
4 leur tondé de pouvoir désignd a cet cffet,
par le Ministre, en plusdu mandat de
10.000 dollars pour le paiement comptant
un mandat de 10.000 dollars payable en
30 moisde date Ala Banque Nationale
d’Haiti ou 4 défaut, 4 Paris, 4 un domicrle
4 fixer.
Pour assurer et garantir le paiement des
300 Ooo dollars or américain, le Gouver-
nement de la République d’Haiti affecte 8
centimes or américain sur les droits d'ex-
portation par cent livres de café.
Si pour une cause quelconge, 1a garan-
tie donnée n’était pas suffisante pour as-
surer le paiement des 60.000 dollars qui
seront dus chaque année, sur la demande
des entrepreneurs, il sera pourvu au com-
plément de la dite garantie.
Il est en outre, convenu que si, avant
expiration des cing années prévues pour
le paiement intégral des 300,000 dollars
lars, le Gouvernement se trouvait en me-
sure d'acquitter le solde resté da, les entre-
preneurs promettent de lui faire un es-
VILLARD et son collégue, notaires 4 Port-
au-Prince. Département de ‘l’OQuest sous-
sivneés.
Ont comparu
Monsicur PirrrE FUDICOURT, avocat,
demeurant et domicilié a Port-au-Prince, |
ayissant au nom ect comme mandataire de
Messieurs Perkato et Dumas, Ingénieuts
civils demeurant, 6, rue Wattew, a Bru-
xelles, ( Belgique ) suivant leur procura-
tion sous seing-privé en date du cing Juil-
let de la présente annce, dont loriginal
daument Pégalisé et enregistré A Port-au-
Prince le 30 Aowit courant au folio 385
Rro 386 case 1522 du registre N. No 3
des actes civile est demeuré annexd, apres
avoir été certifié véritable par le comparant,
d'une part :
Et Monsieur F. N. LARAQUE, Seeré-
taire d’Etat des Travaux publics, représen-
tant le Gouvernement d’Haiti, suivant au-
torisation du Conseil des Secrétaires d'Etat
en date du six Septembre de la présente
année, d’autre part :
Lesquels ont par ces présentes, fait et ar-
rété entre eux le marché suivant, sous la
réserve de la loi permettant les présentes :
Monsieur PierrE HUDICOURT oblige
sesmacdants envers le Gouvernement de la
République d Haiti 4 faire, fournir, exécu-
ter suivantlesrégles de l’art et en bons ma-
tériaux, tous les travaux et Ouvrages néces-
saires pour la construction enti¢re et par-
faite de la nouvelle Cathédrale de Port-au-
Prince
Cet édifice qui devra_ revé:ir toutes les
caractéristiques monolithiques, c’est-d-dire
avoir tous les caractéres d'un monument
taillé dans une carriére de vierres des plus
belles essences et sans solution de conti- |
nuité, aura environ 84 metres de longueur
intérieare sur 29 métres de largeur 4 la
nef, 49 mérres au transept dans ceuvres,
24 métres de hautcur sous voite 4 la nef,
et 26 métres ac transept.
rr remem
eR NN SN ee
compte raisonnable qui serait, débrttu par
avance.
L’exemption comp!cte de droits de toutes
sortes existant ou A créer sera accordée
pour tous Iles objets quelconques et pour
tout le matériel et les matériaux qu'il y
aura licu d introduire en vue de Ia cons-
iruction de la Cathédrale.
Pour I’exccution des piésentes, les pat-
ties élisent domicile: les entrepreneurs,
en la demeure du mandataire et le Gouver-
nement d’Haitiau Minis:ére des Travaux
public. Dont acte.
Fait et passé 4 Port-au-Prince, cn notre
étude, pour le mandataire et pour M. le
Secrétaire d’Etat des Travaux publics, en
VHotel du département des Travaux pu-
blics, ce jour, le 12 Ssptembre 1904. Et
aprés lecture les parties ont signé avec nous,
notaires. Suivent les signatures Enregistré,
etc.
Pour copie conforme :
Le chef de division au Département des Tra-
vaux publics.
Camitte LATORTUE.
--———— -- =
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMIRAIRE COLLEGE St-MARTIAIL
MercREDI 11 Mars
Baromctre a midi 764.0/"1
inimum 20°,
Température waximure 32° i
Moyenne diurne de la température 25°.4
Ciel trés clair jusqu’’ 2 h. de l’aprés-mi-
di ;ecouvert entre 3 h et § h. du soir.
Couronne lunaire irisée.
Le barométre a baissé légérement.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civile du 11 Mars 1908
Présidence Juge Janvier
Les jugements suivants ont cic pronon-
cés. e
1° Celui qui renvoie Mme Ve Fontanges
devant le juge Mondestin pour, l’enguéte
faite et rapporiée, étre par les parties conclu
et par le Tribuna! statué ce qu’il appar-
tiendra.
2° Celui qui condamne Monsieur Astrel
Victor A signifier au demandeur dans la
personne de son avocat les conclusions po-
séesen son nom 3 I audience du cing Fé.
vrier dernier et condamne Astrel Victor
aux dépens.
3° Celui qui permet au sieur Démosthé-
ne Sam de citer son épouse.
Affaire entendue
Osias Elysée Milien contre Vve Elyse
Millien. .
Affaires entamées
1° Cauvin ainé contre Mme Amélie
Faubert.
2° Fleurville Chérubin contre Fleuranti-
ne Souffrant.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 11 Mars 1908.
Présidence de Mr le Président, H. Le-
chaud.
Le ‘lribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce l’arrét suivant :
Celui pui dit qa’il n’y a pas lieu 4 pour.
suivre le siewr A. Heriveau a, egg
Paix de Kanquitte.
Plus rien le si€ge cst levé,
Arrivage
Voici la liste des passagers appiyds
¢ President » et venant de :
Santo Domingo
K. A. Drow.
Jacmel > F. Nicolas.
Cayes : O Portes,
Bermingham,
: Louis Burno ¢
Vital Délor
Ernest Douyon,,
er
+
Par le « Québec sont arrives
Gonaives : Mme E. Chery, Melle Y.
main, B. Romain, H: W. Lyndjlf.â€
Séard, Enfant Violette, L. Kampa:
Elias Bresh, Auguste Delaquis,
Nortz et enfant, Pére Richard, Melle
thida Hibert, M. Bonnevi'le, Paul Ju
Mme V. Louis Désir, V. Benoit, C,
cas. .
Arrété d'eapulsion
Par un arrété en date du it Mars;
de la Secrétairerie d'Ecat de l"Intériegr
de la Police générale, le sieur via Nis
sujet anglais, résidan: 4 Port-de-Paiy
expulsé du territoire de la Reépubligne
sera embarqué jd bord du premier bf
en partance pour UEtranver.
Remerciements
Les époux Memnon, leurs enfantsetk
autres parents remercient bien cordialg
tous ceux qui leur ont envovedes télég
mes de condoléances ainsi que ceux qu
ont aidés 4 conduire \ sa derniére dem
leur regretiée Luce Esitie Germaine.
Ils les prient de croire 4 leur invan
gratitude.
Port-au-Prince, le 12 Mars 1908.
Asile Francais
Pour répondre aux désirs exprimés
plusieurs personnes pour les bals pa
par la Société Frangaise de Secours
tuels et de Bienfaisance, un seul bal
donné, celui des grandes personnes. I
lieu le 19 Mars, commencera A 9 he
du soir pour finir a l’aurore. Le travest
sera pas de rigueur.
' On trovvera des caries chez les D
; Patronnesses qui veulent bien aider ke
. seil dans l’organisation de ce bal: —
| Pierre Carteron, Ed. Héraux, Pauléus
non, J Borno, Michel Oreste, Jules La
Jérémie, Emile Rouzicr, Ph. Kieffer,
Chériez,— et chez MM. Felix Cha
président, 80 rue Courbe, et A.
irésoricr, 63 rue Courbe.
Soci‘té Franga se de
Mutuels et de Bien faisam
MM. les membres de Ja Société some
vogues pour l’Assembi¢e Général
qui sera tenue a lAsile, salle “.
le dimanehe 15 Mars, i so hemres tt
cises du matin, et voudront bien &
pe'er les termes de I’article 68 des St
Ordre du jour:
Discussion da rapport du Trésoriltg
Discussion du rapport du Présides
Discussion des propositions dépos
le Bureau. 4
Le président de la Société, ¥. Cuinst- |
N. B.— Article 68: Sont seuls &
ont droit de prendre part aux 4
les Membres qui font partie de la Sougy
puis 6 mois au moins, ct qui ne seat
retard de plus d’ua mois pour le J
leurs cotisations.
La Revue ,
Sommaire du No du 15 Féviet.“%
ment furent composés les mémem
enfant, par Gabrielle Monod.—
miére confession, M*™* Jules
La facilité des mours malgaches, Ae
Cant
Caan
ae 9
sant les fonctions du premier ministre a
affine une fois de plus, que le gouvernc- |
mrnat avait intention de maintenir d'une
* ; 1"? t les
Ce que bivent et mangen
dour katvains et arlisles, ent Angleterre.
savants,
“age ), - La Guerre a opium, A.
( Bases ill, — Rudyard Kipting, Ni- fagon incontestable la suprématic navale de |
e ségur.— La Mentalité —_ portugaise | l'Angleterre.
col npastiDe, Joto de Baros-~ Nos ar-| BaRcrnone 10. — A la fin de la repré-
a ven vent, Guitet-Vaulequin.— La] sentation, vers minuir, le consul de France |
entre instituteurs ct institutrices en) a présenté au coi le ministre des Affaires '
ren Albert Schinz.-- Le mouve-j Etrangéres du Maroc, Mohammed Sidi EI |
ériqueé: .
An lrdeaire en Italie, Maurice Muret.—
mouvement dramatique, Xavier Roux. -
mouvement intellectuel en France, par
; te.
Jes collaborateurs, e'c, € ;
s bureaux du Matin
—On s'abonne aux J
sabonnés recoivent réguli¢rement et a
ine pracieux le Roman et Vie.
Administration Postale.
“Let res recommandeées en sonffrance
SERVICE INTERIEUR
Mme Adélina Lamy, Mondestine Louis,
le Julia Monuma, Elsane Joseph, Alidas
ayant, Mrs. This Mhimotée Roland, Jo-
eph Laroche, Léonce Bellong.
Une catastrophe 4 Saint-
Domingue
Une catastrophe, dans laquelle une qua-
ntaine de personnes ont été gtavement
esses, s'est produite 4 Cotui.
Un grand nombre de personnes s’é:aicnt
tunies chez le généra! Guayubin, délégaé
du gouvernement ct gouverneur de Ma-
oris, pour féter le biptéme d'un enfant.
u moment ou la fere battait son plein,
moe certaine quanti*é de coton-poudre fit
xplosion. Secouée dans ses fondations, la
aison »’ccroula sur les invités. Une qua-
antaine de ccux-ci furent b'essés et l'en-
nten | hoaneur duquel était donnée cette
fre tut tué.
Parmi les personnes les plus griévement
plessées se trouventle général Guayubin
tlegsniral Louis Tejera, gouverneur de
int-Do:ningue.
pres. le roiest entré en automobile au pa-
ais da caipitaine général. Ita été acclamé
par la foule dans l’aprés-midi. Le roi Al-
phonse a eu une conversation par télépho-
ne avec la reine et la reine mére et leur
a exprimé combien il était heureux de la
‘Ispiendide réception qui luia été faite,
Biarritz 10. Leroi Edouard s’est ren-
il a pris le thé avec M Edmond Rostand,
le poéte bien connu.
ARCELONE 10. — La réception qui a été
faite au roi en cette ville a dépassé les
espérances des royalistes. Il n'y a pas eu
le moindre désordre ; le bruit couri que le
roi profitera de la circonstance pour ac
corder l'amnistie 4 plusieurs condamnés
politiques, y compris ceux qui avaient re-
cueilli individu qui a essayé d’assassiner
le roi et la reine le jour de leur mariage.
Paris 11. — Rente 95.57.
On annonce officiellement que Mr Fal-
liéres se rendra 4 Londres dans la seconde
guinzaine de Mai. Il sera accompagné de
P. Pichon.
Hier apres discussio: la Chambre déci-
da de substituer au projet de réintégration
de Mr Joseph Reinach le projet compor-
tant la réintégration des officiers et fonc-
tionnaires frappés pour des raisons politi-
ues. Le projet a éi¢ voté A mains levées.
Elle continue ensuite la discussion de l’im-
pot sur le revenu et s'ajourna au jeudi.
Le Sénat vota hier aprés quelques modifi-
cations la loi du divorce. Sur la proposi-
tion de M. Cicéron,il décida que !a loi se-
rait applicable en Algérie et aux colonies.
Au début de lp séance, M. Brager de la vil-
le Moysan avait posé la question aux mi-
nistres des colonies au sujet du transport
des marins et employ¢s de la péche 4 Ter-
re-Neuve.
joureles Etrangeres
Derniéres Dépéches
arrive hier 4 Tanger.
Loxpktsti.— Ou a appris ici avec laplus .
Le gén ral Lyautey est arrivé 4 Mar-
ive satistaction la nouvelle qu’a la suite
¢ laviste du roi Edouard en France, une
ristce otticielle du Président Falliéres 3
ndres au mois de Mai prochain avait
té decide en principe. Oa arrétera les
etails de cette visite quand le roi passera
nouveau 4 Paris 4 son retour.
On prétend que la visite du Président
alli¢res sera une visite d'état correspon-
int dans son ensemble 4 la visite du Pré-
ent Loubet en 1903
Baxcetown 10. - Le roi Alphonse qui
quite Madrid hier soir a 6 heures est
quebot « Ville d'Alger ».
d@hui par un incendie 4 Sam Patoc.
bourg de Manille. 18 000 personnes sont
sans abri.
Hamsurc. — Le steamer anglais «Cres-
swell », capitaine Appleton, fullant de New-
de Gluckatadt 4 la suite d/une collision
avec un steamer inconnu. L’équipage a été
mmivé i Barcelone ce matin & dix heures, | sauvé. .
‘compagné du premier ministre Maura et} Washincton. — La flotte ameéricaine
une nombreuse suite : il a été regu avec | commandée par le contre aniral Evans arri-
vera A San Francisco le 5 mai.
foale énorme. Ii
est rendw en voiture escorté par la ca-| St-Pérerssours. — Un
i ion Russe a
alerie 4 la demeure du capi ne-gtoéral | élevant la légatio
il logera. Dans l'aptds—nid ‘it asdiste-
Adu bilcoa au défilé des troupes de la
Fmison et secevra les officiers de l’esca-
sont autrichieane actuellement dans ce
othousiasme par une
okio ay rang
de la Douma.
KOLA
. Panis 10.— Lee tribus continuent a se DE
Ssembler en grand nombre le long de la
Tontiére algérienne. kK INC iS O N
Lonpres to, - La question de la_ torce
MACNISH’S « KOLA PURE »
MACNISH’S «IRON BREW »
En Vente
emparce des marines anglaise et alleman-
quia déja occupé tant de temps a la
m0 bid euelle du parlement a de nou-
bainb remise 4 jour cet aprés-midi 4 la
- i des com nunes. Au cours du dé-
t les désenses maritimes et 3 cette
cation, M. He be
rbert H. Asquith remplis- Rue du Centre
Mokhri qui se rend 4 Madrid. Aussitét a- |
du aujourd’hui en automobile 4 Cambo ot |
M. Regnault, ministre de France, est:
seille ce matin pour s'embarquer sur le pa- |
Mani Le ( Philippines ) Dzux mille ha- .
bitations de natifs ont été détruites aujour- |
au-
York A Hamburg a coulé dans l'Elbe prés-
rojet de loi |
d' Ambassade a été déposé sur les bureaux |
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| gre ANNEE, N° 287
PORT-AU-PRINCE (sain)
JEUDI, 12 MARS 1908,
ne oe a ee
EE A
aes --
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AQ
; REDACTION-ADMiNISTRATION
D&PaRTEMENT= & ETRANGRER
prale de poste en sus.
~ A propos des derniers Evénements ss
SAINT.
XII
Quant aux Flibustiers, leur trans-'
rmation en Habi’ants fut plus labo-'
ieuse, 4 causa de leur plus grand;'
ndurance et de la nature da lear in-
ustrie qu’on peut, sans malice, clas-
( au nombre ds travaux de = sim-
leréolle. D'ailleurs, aprés la dieper-!
ion des Boucaniers, ua grand nom- !
pre, en vertu de la loi sociale expri- !
née plus haut, restant réfractaires a
Cullure, aimérent mieux aller ren-
orcer la classe des Flibustiers.
lln’aura pas fallu moins de quatre-
ingt ans avant que les agissements
ela France elle-méme, plus que
bux de l’Espague, puissent venir a
pout de « cette fameuse flibuste d3
paint-Domingue, a laquelle on peut
ire qu'il ne manqua que de la disci-
pine et des chefs qui euzsent de>
Ues¢et fussent capables de les sui-
re, pour conquérir l'une et lautre
mérique , mais qui, toute tuluultuai-
quelle fat, sans ordre, sans projet,
aus dépendance, sanssubordination,
/Ourtant 6té ’étonnement du mon-
Gntler, et a fait des choses, que la
ostérilé ne croira point. »
C'est au commencem ant du 18*sié -
®, lors de la nomination du comte
‘enac en qualité de Gouverueur
*8 Iles sous le Vent, vers 1744, que!
scfernier flibustier, A la fecon du
seneur n débenuckan
Plaine saxonne, a abeadeond les
. et ae renvoyé da piad sa bar-
Pp
Alérieure .>
i ——————
, les moyen3 que le Nord doit employer
jles prenaient pour de3 dieux ;
.la lutte de dour nationalitéss également |
(dans te fat instructive, c'est bien ceile-ia !
Hatin
QUOTIDIEN
ae
DIRECTEUR?
45, RUE ROUX, 45.
es me
Ee nat a ae ee
Saient
MARC
Cette cause une fois démélée, nous
verrons comment, au fur et A measure
qu'elle d.sparalt, cette supériorité elle-
méme s’alténue et baisse, et enfin
pour conserver et faire revivre cette |
supériorité dlavelilede lui échapper, ou |
au contraire et ce qui revient au mé-
me, les m>yens que tes autres paints
du pays doiv8nt mettre en ceuvre, au
lieu de violences et decoups de force,
pour combattre cette supériorité ou
méme la faire passer da leur cété.
fue,
« Gest une curieuse histoire, et qui Parlor le
serait bien digaa Warréter anjour hui
attention de la France, que celle de
la colonisation d2 la partie frang vise
de Saint-Domingu3! écri,M. R. Le-
pelletier de Saint-Remy. Ell+ offre. en.
effet, un sujet d'étude unique dans
histoire de ce XVII[¢ siécle qui en-
re. »
monie nouveau que lillustre Genois établisscnt incontestad!lemeat la puis-
avait ouvert & l'Europe.
« La, co n’était pas fa lutte dhon-
/mes bardés de fer, et lancant fa fon- }
dre contre de pauvres sauvag?s qui premiers
fortes, disposant des mém:3 moyen;!
de destruction, et dont l'une deman.
dait place 4 autre. Ah! si jamais tut-!
si jamats te passé a tégné un événe-|
roent a l'avenir, en lui disant : Voi a:
beer ater net ame ante —— re for--legvatereapea re eainare apes vaneweenee a Te ee enema
a ae ee ee
Clément Magloire,
~~ gee = +
(étesdue de pays pour le colon ser en-
suite. lls sétablissaient par groupes
le plus pres de ta mor possible, dres-
lear bouca
leur convenait, et, armés jusqu’aux
dents, défendaient tant qu’ils pou-
Vaient cette possesion de fait. »
Déja dans ces seules lignes, le lec-
teur peut apercevoir
nous cherchons : @abord celle de la:
prospérité coloniale de Saint-Domin-
gue. En effet, nous vy voyons que
-colonisation francaise, dans ses débuts,
n’a pas été administrative, inais libre
et uniquemoant inspirée par lVinilsads- .
‘ve privée. — Ensuite, calle dela supé-
‘riorité du Nord : »& la goutte @huile.
qui s’étend lentament, mais
blement », déposée d’abord a la Tor-!
s‘est propagdea ea
sur la céte Nord et il davient ainsi fa- décition de leurs Représentants et du con-
cile d)s’exp!iquer commant, pour sul espagnol aux Gonaives, de demander
Mais Manticipons pas sur nos con-
‘clusions ct citons, conforinément a ta
linen le défrichement civilisateur du, Méthode expérimentale, des fuits qui
.sance de Vlinittative pcivée dans
coionisation frang iis? naissante. Nous
-avons vu da quell
e’était: Frayés la batts avec
monarchies ;
maintenant face a fice ave:
tionnaires dela métropole.
L’administration du « Matin » how
. bonnés de la Ca- d l i
8'e.foncer te ing | a? . | rappelle Qux adc nera do nouveau toute la question.
> dans ies terres comme il faut faire! c’est bien celut pitale quils ne doivent rien ver-
ee Re ere, I oe eee
ee ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. ec du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
! Les maruscriis {nsérés ou BOD Be sont pas remis.
-— er ese mm ne
oe ee ee
Yonsiear Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.
aan
~‘Tp Président d Haiti
lieu) qui ; . .
Maintient son attitude.
dans le
Il déclare qu'il préfére périr plu-
tot que de permettre aux
les Causes que réfugiés de s’echapper.
LA SITUATION EST SERIEUSE
la
‘La France et Allemagne refu-
sent encore de remettre les
revolutionnaires abrités
dans les consulats.
invinci-|
Port-au-Prince, 22 Février.— La France
premier lieu et PAllemagne appuient énergiquement la
langage de M. da Préville, quil soit permis aux révolutionnaires réfu-
« ’ancienne domination des planteurs fugiés dans les consulats de laisser le pays ;
‘francais a laissé, dans les arrandiss.- parce qu'il est de tradition en Haiti que
ments du nord, une trace persistante, ‘les consulats servent d’asiles pendant les
une creuse empreinte qui dure enco- révolutions. C-tre tralition pourrait étre
modifi¢e A Vavenir par traité entre Haiti et
‘les puissinces étrangéres.
Malgré les réclamations du gouverne-
meat haitien, I: France et l’Allemagne ont
Positivement refusé aujourd’hui de re-
‘mettre les réfugiés comme prisonniers, met-
tant en avant des raisons d’humanité. Tou-
tremp2 sont les itefors, le ministre d’Haiti 4 Paris a cablé
plantears qua n'a pas ef- \ onze heures A. M, 4 son gouvernement
de formidables quil a eu une importante conférence avec
allons les voir /M. Pichon, le ministre des Affaires Etran-
les fone- eres, quia dit que la France n’avait pas
-autorisé son Représentant de protester con-
Itre l'action du Gouvernement Haitien ;
la
nous
VE 2is iui aviit envoyé pour instraction
yer de faire sortir tes da
M. Pichon, ajoute le cAble, exami-
On considére cette situation comme
abonnements ou autres|ttés grave pour le Président Nord Alexis,
int- ser, ; :
la cote Saint 4 moins qu’il ne maintienne énergiquement
« L’occupation de
‘ p descendance que sur REGUSIMPRIMES et
A ce Moment, Saint-Domingve ne
D i ar Vhéroique : :
Mpte j , D. mingue par lh 1 } i a ises droits con ne Chef du Pouvoir Exéca-
ong Voie lat vie prinee tears, Nowa ‘de la rays c est la | COLONISATION signésde M. l'Administrateur tif d'une Nation Indépendante et qu'il ne
T ces patticularist ‘ MODELE a int tigen. ' parvienne a faire remettre les réfugiés aex
. “ 8 < ‘ : * 5 - ** : . . . e
OX prises avec la vie ubligus reece: doit etre toute colonisation intelligan * | tribunaux haitiens. Le Président Alexis a
0 \ vie publique repré-' tte: la goulte d’huile qui s’étend lente-
je vais le fonctionnarisme frangais, ‘ment, maic invinciblement. Ges gens i
at cu lecterye | de faire toucher du de la fi:buste ne s‘étaient point avisés' tion de la moindre irrégularite
: 4 véritable cause de ouloir conquérir une iinmense , 3s le service du
Prospérité co'oniale de Saint-Do-|°° 4 dan
in ene et de la supério i
ettement du Nord rité sociale du
Prigre daviser Vadministra- | déclaré aujourd’hui au correspondant du
| Hera
| «Je vous donne ma parole d’honneur
«MATIN». ; “rai iamai i .
| que je ne céderai jamais sur ce point, mé
;afin qu'il y soit de suite ramé- me au péril de ma vie. »
ia ( Nusw- York Horald )
EES A LL
i (1) Ces mots sont ainsi soulignés par
‘Vauteur.
LA | Ainsi d’ailleurs que le tout est explique
pet déiaillé aux plans ct devis acceptés par
j les parties.
Ne [ d E | Messicurs Perraup ct Dumas seront te-
nus de seconformeren tous points 4 ces
‘plans et devis ct ne pourront sous aucun
Une lettre de Mr Perraud.—_ prétexte s’en ccarter.
Texte du Contrat.
oo . 1°? que tous tes muts, les tours, les
Port-au-Prince, le 12 Mars 1908. ares, les voutes, seront exdécutés, en béton
Monsieur le Directeur du journal le Matin | de ciment armé ou en pierres _artificielles,
EV suivant les besoins du sys'¢me des cons-
; ; tructeurs ;
Monsieur le Directeur, 2° que tous les encadrements des por-
Dans la note quia précéddé la lettre de | tes et tenéires, toutes les colonnes inté-
Mr Pierre Hudicourt, publi¢e hier dins lcs | tieures avec leurs bases et leurs chapiteaux
colonnes du Matin, vous témoignez le dé- | ainsi que la fagade ptincipa'e seront revétus
sir d’avoir, sur le proces qui existe entre | en stuc ;
mon ancien mandataire et moi, quelques 3° que toutes les parois intérieures et
explications. les votites seront plafonndes en stuc ;
e dois vous déclarer que je ne crois pas 4° que toutes les murs extéricurs seront
d propos de porter dans Ja Presse une cause | revetus d'un enduit Ala chaux hydrauli-
UW demeure done entendua ;
qui se plaide actuellement devant le Tri- | que pulvcrisée ;
bunal de cette ville. 5 que toutes les pertes qui seront en bois
Pour ce qui est de l’exécution de mes | seront peintes ct que la serrurerie en sera
engagements vis vis de VEtat) Haitien, {en rapport avec importance des picces et
leur destination, que les chassis serort en
fer et peints 1 trots couches ;
G6? que la toiture qui s2ra formée par
une charpente en fer sera couverte en ar-
doises ou en tuiles belges, 4 la volonté de
Parchitecte dirigeant ;
7° que les vitraux seront en verre blanc;
8° que les murs, piliers, etc, seront
pleins suivant les plans remis ;
9° que l’entreprise sera complétée par
un dallave général.
seuls Messieurs les Membres du Gouverne-
nent ont cu cn main les cléments pour en
juger, ct pour repretter les difficultés que
l'on semble, & plais'r, semer sous mes
pas.
Aussitot que tout sera aplani, je repren-
drai les travaux de la Cathédrate er je
conduirai 4 bonne fin l’Entreprise qui m’a
été coufide,
Veuillez agréer, Monsicur le Directeur,
mes saluts empresses.
P. PERRAUD. Les travaux devront étre commencés
-— trois mois aprés la signature des présentes
CONTRAT pour ctre entiérement achevés trente mois
. apres.
Par devant Me Exit EmmManxcer Scuirap
Ce marché consiitue un forfiit dont il y
a lieu de déduire les fondaticns et les ter-
rassements qui n’ont pas été comptés.
En outre, ce marché est aussi fait mo-
veanant la somme de 300 ooo dollars or
ameéricain qui seront paves en 5 annuiids
de Go. evo dollars et cn 6 paiements de
10.006 dollars chaque année. lesquels paie-
ments seront espacés de 6o jours.
Le paicment du rer terme de 10 000
dollars sera cttectué dans le mois qui sui-
vra l’arrivée A Port-au-Prince des entre-
preneurs avee leur matériel et leurs maté-
fiaux pour commencer leurs travaux.
Les travaux devant ¢tre exécutés en 30
mois et les paicments devant é re effectucs
en 60 mois, il résultera de ce fait que la
1/2seulement des travaux sera payée comp-
tant apres exécution et que l'autre moité
sera payée 30 mois plus tard.
En conséquence, lors de chaque paie-
ment, il sera remis aux entrepreneurs ou
4 leur tondé de pouvoir désignd a cet cffet,
par le Ministre, en plusdu mandat de
10.000 dollars pour le paiement comptant
un mandat de 10.000 dollars payable en
30 moisde date Ala Banque Nationale
d’Haiti ou 4 défaut, 4 Paris, 4 un domicrle
4 fixer.
Pour assurer et garantir le paiement des
300 Ooo dollars or américain, le Gouver-
nement de la République d’Haiti affecte 8
centimes or américain sur les droits d'ex-
portation par cent livres de café.
Si pour une cause quelconge, 1a garan-
tie donnée n’était pas suffisante pour as-
surer le paiement des 60.000 dollars qui
seront dus chaque année, sur la demande
des entrepreneurs, il sera pourvu au com-
plément de la dite garantie.
Il est en outre, convenu que si, avant
expiration des cing années prévues pour
le paiement intégral des 300,000 dollars
lars, le Gouvernement se trouvait en me-
sure d'acquitter le solde resté da, les entre-
preneurs promettent de lui faire un es-
VILLARD et son collégue, notaires 4 Port-
au-Prince. Département de ‘l’OQuest sous-
sivneés.
Ont comparu
Monsicur PirrrE FUDICOURT, avocat,
demeurant et domicilié a Port-au-Prince, |
ayissant au nom ect comme mandataire de
Messieurs Perkato et Dumas, Ingénieuts
civils demeurant, 6, rue Wattew, a Bru-
xelles, ( Belgique ) suivant leur procura-
tion sous seing-privé en date du cing Juil-
let de la présente annce, dont loriginal
daument Pégalisé et enregistré A Port-au-
Prince le 30 Aowit courant au folio 385
Rro 386 case 1522 du registre N. No 3
des actes civile est demeuré annexd, apres
avoir été certifié véritable par le comparant,
d'une part :
Et Monsieur F. N. LARAQUE, Seeré-
taire d’Etat des Travaux publics, représen-
tant le Gouvernement d’Haiti, suivant au-
torisation du Conseil des Secrétaires d'Etat
en date du six Septembre de la présente
année, d’autre part :
Lesquels ont par ces présentes, fait et ar-
rété entre eux le marché suivant, sous la
réserve de la loi permettant les présentes :
Monsieur PierrE HUDICOURT oblige
sesmacdants envers le Gouvernement de la
République d Haiti 4 faire, fournir, exécu-
ter suivantlesrégles de l’art et en bons ma-
tériaux, tous les travaux et Ouvrages néces-
saires pour la construction enti¢re et par-
faite de la nouvelle Cathédrale de Port-au-
Prince
Cet édifice qui devra_ revé:ir toutes les
caractéristiques monolithiques, c’est-d-dire
avoir tous les caractéres d'un monument
taillé dans une carriére de vierres des plus
belles essences et sans solution de conti- |
nuité, aura environ 84 metres de longueur
intérieare sur 29 métres de largeur 4 la
nef, 49 mérres au transept dans ceuvres,
24 métres de hautcur sous voite 4 la nef,
et 26 métres ac transept.
rr remem
eR NN SN ee
compte raisonnable qui serait, débrttu par
avance.
L’exemption comp!cte de droits de toutes
sortes existant ou A créer sera accordée
pour tous Iles objets quelconques et pour
tout le matériel et les matériaux qu'il y
aura licu d introduire en vue de Ia cons-
iruction de la Cathédrale.
Pour I’exccution des piésentes, les pat-
ties élisent domicile: les entrepreneurs,
en la demeure du mandataire et le Gouver-
nement d’Haitiau Minis:ére des Travaux
public. Dont acte.
Fait et passé 4 Port-au-Prince, cn notre
étude, pour le mandataire et pour M. le
Secrétaire d’Etat des Travaux publics, en
VHotel du département des Travaux pu-
blics, ce jour, le 12 Ssptembre 1904. Et
aprés lecture les parties ont signé avec nous,
notaires. Suivent les signatures Enregistré,
etc.
Pour copie conforme :
Le chef de division au Département des Tra-
vaux publics.
Camitte LATORTUE.
--———— -- =
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMIRAIRE COLLEGE St-MARTIAIL
MercREDI 11 Mars
Baromctre a midi 764.0/"1
inimum 20°,
Température waximure 32° i
Moyenne diurne de la température 25°.4
Ciel trés clair jusqu’’ 2 h. de l’aprés-mi-
di ;ecouvert entre 3 h et § h. du soir.
Couronne lunaire irisée.
Le barométre a baissé légérement.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civile du 11 Mars 1908
Présidence Juge Janvier
Les jugements suivants ont cic pronon-
cés. e
1° Celui qui renvoie Mme Ve Fontanges
devant le juge Mondestin pour, l’enguéte
faite et rapporiée, étre par les parties conclu
et par le Tribuna! statué ce qu’il appar-
tiendra.
2° Celui qui condamne Monsieur Astrel
Victor A signifier au demandeur dans la
personne de son avocat les conclusions po-
séesen son nom 3 I audience du cing Fé.
vrier dernier et condamne Astrel Victor
aux dépens.
3° Celui qui permet au sieur Démosthé-
ne Sam de citer son épouse.
Affaire entendue
Osias Elysée Milien contre Vve Elyse
Millien. .
Affaires entamées
1° Cauvin ainé contre Mme Amélie
Faubert.
2° Fleurville Chérubin contre Fleuranti-
ne Souffrant.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 11 Mars 1908.
Présidence de Mr le Président, H. Le-
chaud.
Le ‘lribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce l’arrét suivant :
Celui pui dit qa’il n’y a pas lieu 4 pour.
suivre le siewr A. Heriveau a, egg
Paix de Kanquitte.
Plus rien le si€ge cst levé,
Arrivage
Voici la liste des passagers appiyds
¢ President » et venant de :
Santo Domingo
K. A. Drow.
Jacmel > F. Nicolas.
Cayes : O Portes,
Bermingham,
: Louis Burno ¢
Vital Délor
Ernest Douyon,,
er
+
Par le « Québec sont arrives
Gonaives : Mme E. Chery, Melle Y.
main, B. Romain, H: W. Lyndjlf.â€
Séard, Enfant Violette, L. Kampa:
Elias Bresh, Auguste Delaquis,
Nortz et enfant, Pére Richard, Melle
thida Hibert, M. Bonnevi'le, Paul Ju
Mme V. Louis Désir, V. Benoit, C,
cas. .
Arrété d'eapulsion
Par un arrété en date du it Mars;
de la Secrétairerie d'Ecat de l"Intériegr
de la Police générale, le sieur via Nis
sujet anglais, résidan: 4 Port-de-Paiy
expulsé du territoire de la Reépubligne
sera embarqué jd bord du premier bf
en partance pour UEtranver.
Remerciements
Les époux Memnon, leurs enfantsetk
autres parents remercient bien cordialg
tous ceux qui leur ont envovedes télég
mes de condoléances ainsi que ceux qu
ont aidés 4 conduire \ sa derniére dem
leur regretiée Luce Esitie Germaine.
Ils les prient de croire 4 leur invan
gratitude.
Port-au-Prince, le 12 Mars 1908.
Asile Francais
Pour répondre aux désirs exprimés
plusieurs personnes pour les bals pa
par la Société Frangaise de Secours
tuels et de Bienfaisance, un seul bal
donné, celui des grandes personnes. I
lieu le 19 Mars, commencera A 9 he
du soir pour finir a l’aurore. Le travest
sera pas de rigueur.
' On trovvera des caries chez les D
; Patronnesses qui veulent bien aider ke
. seil dans l’organisation de ce bal: —
| Pierre Carteron, Ed. Héraux, Pauléus
non, J Borno, Michel Oreste, Jules La
Jérémie, Emile Rouzicr, Ph. Kieffer,
Chériez,— et chez MM. Felix Cha
président, 80 rue Courbe, et A.
irésoricr, 63 rue Courbe.
Soci‘té Franga se de
Mutuels et de Bien faisam
MM. les membres de Ja Société some
vogues pour l’Assembi¢e Général
qui sera tenue a lAsile, salle “.
le dimanehe 15 Mars, i so hemres tt
cises du matin, et voudront bien &
pe'er les termes de I’article 68 des St
Ordre du jour:
Discussion da rapport du Trésoriltg
Discussion du rapport du Présides
Discussion des propositions dépos
le Bureau. 4
Le président de la Société, ¥. Cuinst- |
N. B.— Article 68: Sont seuls &
ont droit de prendre part aux 4
les Membres qui font partie de la Sougy
puis 6 mois au moins, ct qui ne seat
retard de plus d’ua mois pour le J
leurs cotisations.
La Revue ,
Sommaire du No du 15 Féviet.“%
ment furent composés les mémem
enfant, par Gabrielle Monod.—
miére confession, M*™* Jules
La facilité des mours malgaches, Ae
Cant
Caan
ae 9
sant les fonctions du premier ministre a
affine une fois de plus, que le gouvernc- |
mrnat avait intention de maintenir d'une
* ; 1"? t les
Ce que bivent et mangen
dour katvains et arlisles, ent Angleterre.
savants,
“age ), - La Guerre a opium, A.
( Bases ill, — Rudyard Kipting, Ni- fagon incontestable la suprématic navale de |
e ségur.— La Mentalité —_ portugaise | l'Angleterre.
col npastiDe, Joto de Baros-~ Nos ar-| BaRcrnone 10. — A la fin de la repré-
a ven vent, Guitet-Vaulequin.— La] sentation, vers minuir, le consul de France |
entre instituteurs ct institutrices en) a présenté au coi le ministre des Affaires '
ren Albert Schinz.-- Le mouve-j Etrangéres du Maroc, Mohammed Sidi EI |
ériqueé: .
An lrdeaire en Italie, Maurice Muret.—
mouvement dramatique, Xavier Roux. -
mouvement intellectuel en France, par
; te.
Jes collaborateurs, e'c, € ;
s bureaux du Matin
—On s'abonne aux J
sabonnés recoivent réguli¢rement et a
ine pracieux le Roman et Vie.
Administration Postale.
“Let res recommandeées en sonffrance
SERVICE INTERIEUR
Mme Adélina Lamy, Mondestine Louis,
le Julia Monuma, Elsane Joseph, Alidas
ayant, Mrs. This Mhimotée Roland, Jo-
eph Laroche, Léonce Bellong.
Une catastrophe 4 Saint-
Domingue
Une catastrophe, dans laquelle une qua-
ntaine de personnes ont été gtavement
esses, s'est produite 4 Cotui.
Un grand nombre de personnes s’é:aicnt
tunies chez le généra! Guayubin, délégaé
du gouvernement ct gouverneur de Ma-
oris, pour féter le biptéme d'un enfant.
u moment ou la fere battait son plein,
moe certaine quanti*é de coton-poudre fit
xplosion. Secouée dans ses fondations, la
aison »’ccroula sur les invités. Une qua-
antaine de ccux-ci furent b'essés et l'en-
nten | hoaneur duquel était donnée cette
fre tut tué.
Parmi les personnes les plus griévement
plessées se trouventle général Guayubin
tlegsniral Louis Tejera, gouverneur de
int-Do:ningue.
pres. le roiest entré en automobile au pa-
ais da caipitaine général. Ita été acclamé
par la foule dans l’aprés-midi. Le roi Al-
phonse a eu une conversation par télépho-
ne avec la reine et la reine mére et leur
a exprimé combien il était heureux de la
‘Ispiendide réception qui luia été faite,
Biarritz 10. Leroi Edouard s’est ren-
il a pris le thé avec M Edmond Rostand,
le poéte bien connu.
ARCELONE 10. — La réception qui a été
faite au roi en cette ville a dépassé les
espérances des royalistes. Il n'y a pas eu
le moindre désordre ; le bruit couri que le
roi profitera de la circonstance pour ac
corder l'amnistie 4 plusieurs condamnés
politiques, y compris ceux qui avaient re-
cueilli individu qui a essayé d’assassiner
le roi et la reine le jour de leur mariage.
Paris 11. — Rente 95.57.
On annonce officiellement que Mr Fal-
liéres se rendra 4 Londres dans la seconde
guinzaine de Mai. Il sera accompagné de
P. Pichon.
Hier apres discussio: la Chambre déci-
da de substituer au projet de réintégration
de Mr Joseph Reinach le projet compor-
tant la réintégration des officiers et fonc-
tionnaires frappés pour des raisons politi-
ues. Le projet a éi¢ voté A mains levées.
Elle continue ensuite la discussion de l’im-
pot sur le revenu et s'ajourna au jeudi.
Le Sénat vota hier aprés quelques modifi-
cations la loi du divorce. Sur la proposi-
tion de M. Cicéron,il décida que !a loi se-
rait applicable en Algérie et aux colonies.
Au début de lp séance, M. Brager de la vil-
le Moysan avait posé la question aux mi-
nistres des colonies au sujet du transport
des marins et employ¢s de la péche 4 Ter-
re-Neuve.
joureles Etrangeres
Derniéres Dépéches
arrive hier 4 Tanger.
Loxpktsti.— Ou a appris ici avec laplus .
Le gén ral Lyautey est arrivé 4 Mar-
ive satistaction la nouvelle qu’a la suite
¢ laviste du roi Edouard en France, une
ristce otticielle du Président Falliéres 3
ndres au mois de Mai prochain avait
té decide en principe. Oa arrétera les
etails de cette visite quand le roi passera
nouveau 4 Paris 4 son retour.
On prétend que la visite du Président
alli¢res sera une visite d'état correspon-
int dans son ensemble 4 la visite du Pré-
ent Loubet en 1903
Baxcetown 10. - Le roi Alphonse qui
quite Madrid hier soir a 6 heures est
quebot « Ville d'Alger ».
d@hui par un incendie 4 Sam Patoc.
bourg de Manille. 18 000 personnes sont
sans abri.
Hamsurc. — Le steamer anglais «Cres-
swell », capitaine Appleton, fullant de New-
de Gluckatadt 4 la suite d/une collision
avec un steamer inconnu. L’équipage a été
mmivé i Barcelone ce matin & dix heures, | sauvé. .
‘compagné du premier ministre Maura et} Washincton. — La flotte ameéricaine
une nombreuse suite : il a été regu avec | commandée par le contre aniral Evans arri-
vera A San Francisco le 5 mai.
foale énorme. Ii
est rendw en voiture escorté par la ca-| St-Pérerssours. — Un
i ion Russe a
alerie 4 la demeure du capi ne-gtoéral | élevant la légatio
il logera. Dans l'aptds—nid ‘it asdiste-
Adu bilcoa au défilé des troupes de la
Fmison et secevra les officiers de l’esca-
sont autrichieane actuellement dans ce
othousiasme par une
okio ay rang
de la Douma.
KOLA
. Panis 10.— Lee tribus continuent a se DE
Ssembler en grand nombre le long de la
Tontiére algérienne. kK INC iS O N
Lonpres to, - La question de la_ torce
MACNISH’S « KOLA PURE »
MACNISH’S «IRON BREW »
En Vente
emparce des marines anglaise et alleman-
quia déja occupé tant de temps a la
m0 bid euelle du parlement a de nou-
bainb remise 4 jour cet aprés-midi 4 la
- i des com nunes. Au cours du dé-
t les désenses maritimes et 3 cette
cation, M. He be
rbert H. Asquith remplis- Rue du Centre
Mokhri qui se rend 4 Madrid. Aussitét a- |
du aujourd’hui en automobile 4 Cambo ot |
M. Regnault, ministre de France, est:
seille ce matin pour s'embarquer sur le pa- |
Mani Le ( Philippines ) Dzux mille ha- .
bitations de natifs ont été détruites aujour- |
au-
York A Hamburg a coulé dans l'Elbe prés-
rojet de loi |
d' Ambassade a été déposé sur les bureaux |
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