Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 11, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4n ANNEE. Ne 286 PORT-AD-PRINCE (maitt) MERCREDI, 11 MARS 1908.





ee
See we ee eee oe
———— a

Le Matin

QUOTIDIEN

Dinacreurt
Clément Magloire,

——S Se



ABONNEMERNTS :

par uois Une Gourde D’AVANCE
D&PaARTEMENT® & ETRANGRER ;

vrais de poste en sus.

——————————— ee es ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsi

A propos des derniens Evénement

SAINT-MARC
XI
de la Compagnie des Indes Occiden-

LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite ineérée Cu nem Se sent pas remis.



REDACTION-ADMINISTRATION
RUE ROUX, 45.





A nee a

45, Rue Roux ow Bonne-Foi.



eur Arthur ISIDORE,







faisaient aider dans leurs travaux par!me les buffles et les bisons, s’organi-
la classe aeccessoire des Engagés. Ce-,senten petits groupes composés de
ci se passait en 1632. , plusieurs vaches méres et des jeunes
_ Gette classe des Habitants se ren- animaux maleset femelles, sous le
torgait peu a peu et s’augmentait in- conduile d'un vieuxr mile robuste et
sensiblement de ceux des Boucaniers 'couraygeux. Celui-ci dirige et défend
qui, se sentant peu de gout pour la:sa petite troupe, et, paissant d’ordi-
‘Chasse, abandonnaient cette occu- naire un peu al’écart, fait sentinelle
pation pour ta culture; et aussi de pour la garder. Lorsqu’un autre male



Nous veionus de voir que les deux,
premiers gouverneurs n’avaient été
nommés a leur poste que par le Gou-
verneur Général des Iles du Vent et
que jusqu’ici le gouvernement fran-
ig uavail pas pu accaniter haancoun
fattention & ce qui se passait a Saint-
Domingue. La premiére commission
royale fut donnée au sieur du Raus-
set avec mission de conquérir de nou-
veau la Tortue qui avait été, entre
mps, reprise par les Espagnols. La
conquéte réalisée, due Rausset partit
pour la France en laissant le comman-
dement de Vile 4 son neveu, le sieur
de la Place; mais la Compagnie des
Injes occidentales, concessionnaire
d'une vaste étendue de terres du Nou-
veau-Monde, proposa 4 l'acceptation
du roi de France, M. d’Ugeron com-
Me gouverneur de la Torltue.

Mais avant de lui céder le gouver-
Hhement, La Place convoqua les H sbi-
tants auxquels il lut publiquement
es provisions de M. d’Oyeron, et les
Habitants, ainsi consultés, « le reg.i-
rent pour le Gouverneur, promirent
fui, fidélité et hommage au roi et ala
Compagnie des Indes ». Quant aux

ibastiers, qui étaient la classe la
plus redoutable de cette République.
Us n’acceptérent pas les choses si

















nt jamais
Gee pour iui, s'il venait les go.ver-

her au no.n du roi, il trouverait des} Boucaniers et les Flibustiers, tous,

oe Soumis ; qu'il y avait pourtant
d botnt sur laquel ils ne lui répon-

alent pas d’un
ne souffr
terdit le

als, quine les avaient jamais laissé

‘raient jamais qu’on leur in-

simplement. Il: firent dire au nouveau , noas l’avons vu, ces t
erneur « qu’lls ne se soumet-j{de Saint Christophe qui vinrent sy
4 aucune Compagnie ;{inostaller, dés quils eurent appris la

e grande docilité: qu'ils ,Saint-Christophe qui, les

commerce avec les Hollan- |

tales, adversaire des intéréts du com-
merce hollandais. Car, sans cette sou-
Mission apparente, il
d’état de se rendre a la Tortue et d’y
Prandrea la aAiracrtian Palitiqua Awan
luicommence la périodede domination
francaise.

Jaiassez @it deces Aventuriera pour
établir la préexistence, a Vile de la
Tortue et sur les coétes avoisinantes
de Saint-Dominyue, de la vie privée
par rapport &@ la via publique. Cette
circonstance a donné 4 lorganisation
sociale de ces hommes, toute impar-
faite qu’vile ait été, une supériorite
telle qwils ont pu réduaire a mere!
une puissante monarchig militaire —
la monarchie espagnole — et 3
a composition une seconde monarchie
aussi puissante qui, plus tard, — nous
avons vu dans l’alfaire de lVAssem-
biée générale de Saint-Marce,— étouf-
fera par ses réprouvables procédés
de colonisation, les efforts du pays
vers la prospérité générale.

Nous allons assister mai:stenant a
la liquidation de la situation aventu-
riere de ces hommes, a leur transfor-
mation en plant-urs et 4 leur établis-
sement définitif a Saint Domingue

Les premiers colons de la Tortue,

prise de possession de I'fle par les

deux de souche normande.

Ge furent ces habitants émigrés de
remiers,
je parle, bien entendu,
nisation définitive de I'tleen passant
sous silence les tentatives de cotoni-

eat été hors.

amener,

e la colo-:

ce.x des Fiibustiers que le hasard arrive & surpasser ce chef en furce et

des événements écartait de la vie;en courage, ille hat et le chasse,

-aventuriére.
Si cepend
'sante ne devait com
pealapnr ce seapianamant at Rennia nunn
pere, que sur les dispositions favora-
‘vorables de ceux qui Ccompusaient ces
deux corps d’aventutriers, elle fut
peut-éetre restée indéfini went a l'état
précaire ; car la science sociaky imon-
tre combient il est difficile de trans
former en cultivateurs des individus
adonnés a des travuux plus attrayants,
tels que la chasse ou tout autre tra-
vail de simple récolle ; il faut, pour
que cette transformation s'upeére,
existence d’unecontrainteextérieure.

Or, nous savons que la classe des
Boucaniers et celle des Fiibustiers

ont fini par s‘incorporer a celles des.
Habitants ; il importe donc de recher--

icher les causes de cette incorpora-

‘tion, c’est-a-dire quelle a été cette’

contrainte. D’abord les Boucaniers.
Ceux-ci étaient des chasseurs;_ il
était donc naturel que, pour les ré-
duire, les Espagnols s’en prissent a
Vobjet méme de la chasse qui était,
‘principalement, le boeuf sauvage, et
accessoirement, le cochon marron.
/ La destruction de ce dernier se fit

furent ces habitants;a peu prés sans encombre, aidée| turbateurs de se r ier

d’ailleurs par ida effets mémesa de ta
| chasse que lui livrérent les Bouca-
/Oiers. La destruction des boeufs sau-
vages donna plus de peine aux Espa-
‘gools. Les boaufs vivent en troupes,
itne sufflt pas d’atteindre les sujets
indiféremment pour décimer vite le
troupeau : lessentiel est de le désor-

ganiser, et pour cela, il faut connattre |

son organisation, car il ena une.

le
'vaincu s’enfuit tout honteux. C’est une

: - | . . .
ant cette agriculture nais-! sélection naturelle. Mais si un acci-
pter pour se dé-|
|

dentprive le groupe de son patriarche,

placé dignement, le petit troupeau se
| disperse et meurt. »

Cette observation permit aux Es-
‘pagnols, aprés de fréquentes battues,
ide s’acharner plus particuli¢rement a
ja destruction des vieux males et de
Ahter ainsi la disparition de tout gi-
‘bier. Les Boucaniers durent alors
s’installer agriculteurs.

HAITI

‘Décidée a faire cesser la coutu-
me du droit d’asile dans les
consulats étrangers.

—_———_



Washington, 22 Février.—= Il est dit ici
ouvertement, aujourd’hui, que la situation
‘en Haiti devient plus sérieuse et peut en-
trainer des complications diplomatiques
‘entre l’Angleterre, la France, Pallemagne
et le gouvernement d Haiti. Le Président
‘Nord Alexis est résolu 4 mettre fin, s'il est
i possible, 4 l’usage de permettre aux per-
dans les consulats;
rce cette - etreourzge -
troubles fréquents. Il s’efforcera de faire
juger ces derniers révolutionnaires, afin
d’en faire un exemple et de démonirer que
la protection des consulats ne peut plus
étre recherchée par les individus coupables
de pousser 4 l’insurtection.
| A ce point de vie, ‘la :ésolution du Pré-
sident Alexis est endossée par le Secrétai-
‘re d’Etat Root, qui a insisté pour que les



« L’espéce bovine, comme tous tes|consulats américains ne servent plas d’abri
grands animaux des prairies, dit unjaux réfugi¢s ; mais les autres puissances
écrivain, vit en troupes, lorsqu’elle| ne semblent pas vouloir l’appayer.
est a l'état libre. Elie aussi présente; M. J. N. be er, ministce d'Haiti, a dit :
sa loi sociale immuabltement gravée/|« J’ai l’espoir d’une solution satisfajsante
ar le Ceéateur dans linstinct qu’il/du différend, et crdis que le Zident
ui a donaé. Les-bosufs sauvages,com- | Alesis et tes puistances Evrdptenses par-

MUTILATED _

Manquer de rien dans un temps o# sation indienne, puis espagnole,—

né savail pasen France qwil y eat qui, les premiers, is-je, s’applique-

‘ee. oncais 4 la Tortue, ni dla céts rent a la culture en commencant par
Oe mingue. » ‘celle du tabac.

ron dut faire semblant de se} Ces habitants, nous |l’avons égale-

4 ces conditions, encore ment vu, formaient une classe de la,

Nt ses pouvoirs de l'initiative: République des Aventuriers et ils se





viendront a s’entendre. Des négociations die ' tion et que autre
plomatiques pour atteindre ce but sont! 30 mois plus tard.
INUMtenaNt en cours. L linportance de cette clause

moilé sera payée

son boucher avait saisi ses appointements ?
Agréez, mon cher Magloire, mes saluta-

n’é- | tions les plus cordiales.



«fa coutume de fiire, en Haiti, des, chappera certainement a personne. Pierre HUDICOURT,
consulats un lien de refuge pour les per- Port-au-Prince, le 10 Mars 1908. Aveocat.
turbateurs, existe depuis quelque termes Monsieur Ctéwext MAGLOIRE, .
dans mon pays; mais comme il a fréquem Di i 2 1 le Mari . a
ment encouragé des troubles, nous voulons , irecteur du journal le Ma in ( iv" | \
l’abolir. En Ville eo

« Ceux qui dédaignent nos lois, ou ai- Mon cher Magloire, “=
dent aux entreprises révolutionnaires, $a-| Je viens de lire dans votre livraison ot .
vent qu’en cas de défaite ils peuvent évi- d’aujourd’hui, sous Ja rubrique « La nou- | RENSEIGNEMENTS -_
ter le chdtiment, en se réfugiant dans les velle Cathédrale », que vous croyez savoir METEOROLOGIQUES
consulats; de sorte qu’ils ont souvent me | gue c'est Ala suite d'une saisie-arrét que Observatoire
prisé les lois, en se_persua !ant v ils ne! j'ai faire sur M. Perraud que les travaux pu
seraient pas punis. La coutume de proté-

Ore | de la Cathédrale ont été supendus.
ger les perturbateurs dans les consulats n’exis-

te pas ailleurs et nous sommes anxicux
de nous en défaire en Haiti. Le Gouver-
nement désire, en cette circonstance, faire
juger les révolutionnaires, afin que les lois
uissent tre respectées 4 l'avenir, et que;
les flibustiers sachent quils ne peuvent
plus inci-er a la Révolution, puis en ¢vi-
ter toutes les cons¢quences. Tous les révo- |
lutionnaires seront jugés impartialement)
et seront simplement soumis aux lois _du |
pays of ils sont venus de leur propre ini-
tiative. L’atuicude du Gouvernement des | [¢ prix du
Etats-Unis envers Haiti a é.¢ des plus! que porte ma saisie.
loyales et satisfaisantes. Le Département desi ng
Aftaires Etrangeéres ne s’est pas melee de | somme de 300000 dollars afférente
la terme application des lors haiticanes, et travaux du premier contrat.
il n’y a eu aucun sujet de plainte ou d’in- :
justice.
Les premiers rétugics, qui regurent asile
avant la réception dinstructions de Was-
hington, furent remis aux autorités ; d’au-
tres, Maintenant aux consulats améeticains,
seront traités avec égard.» a
On_ne sait pas encore quelle sera Vatti-
tude des autres puissances. A lambassade
d’Allemagne, on déclare que les Allemands
en Haiti, n’ont pas incizé Ala Revolution | faite >

COnten Vis Cl Aver qenn mE Mae as a] oN ASA _ Td... yee at As Td.0...
tOY tne énquere faite par Te ministre’ al= jees travaux pour lesquels les 300000

lemand des Affiires Etrangéres, démontre | |
qu'il doit y avoir erreur, en attribuant a
plusieurs sujets allemands, résidant 4 Port-
au-Prince, des dispositions révolution-

naires.
C New-York Herald)”
re

répéter dans le public le méme bruit
votre
je suis directement mis en cause, je
crois obligé de vous
Piications.

a a ee



trats avec M. Perraud pour
generale de la Cathedrale : le premie
Vaux determines ; le

second, en 1
pour lcs

travaux d’achévement. C’est

jles piliers intérieurs avec leurs bas
j leurs chapitaux sont achevés ? Est-ce
_e revétement de I’édifice de stuc, 4
-tericur et a la fagade principa'e, de c
i hydrauligue

toiture en fer est posée > Estce que la

1 aa wmetwuee af

voir cependant.
Si vous relisez le contrat de 1907,
portcs, fenéires, Vitraux,

ge, bcilroi, loches,
rosaces, demi-rosaces,





a a

LA neres. Dites-moi, mon cher Magloire, si’ damne fe cemandeur au dépens.
dans Vérat actuel de Veédifice, il est en, duis eniend les affaires de :
, mesure de recevoir ces choses. Eh bien !; 9 re Elipha Kerleprand, demandeur en ré- |
piVve E d f id f ma Saisie ne serait de nature A nuire aux cusation conty le Tribunal desPaix de VAr- |
} travaux de

la Ca:heédrale que s'il

Au reste, la loi permet toujours au
biteur saisi d’obtenir en référd la
sion de disposer du surplus
saisies, les
ctant provisoirement garantis.

Je ne fermerai pas ma lettre sans
exptimer, mon cher Magloire,
nement de lire
thédrale » dans le Matin
d’intelligence et de droi:ure

Que pour une raison ou
M. Perraud suspende Jes travaux de la
thédrale, le public ne doit s’en prendre
M. Perraud, Parce que

Les travaux sont susnandus
Explication de M* Hudi-
court. Que dit M.

En publiant la note concernant les
travaux de la nouvelle Cathédrale sus.
pendus depuis quelques jours, nous
voulions renseigner d’abord le public
sur un fait qui lintéresse, et en cher-
cher ensuite les vraies causes.

Me Hudicourt nous adresse [a lettre
suivante qui perm+t aux lecteurs dy
Matin de porter leur jaugement sur cet
incident. En altendant les explications

rédigé avec
d’esprit.

de M. Perraud, nous demandons sj | détermine. Ce n'est pas un architecte des
I’Etat envers lequel on s’est eugagé | 3 Tavaux publics qui dirige un chantie
par contrat doit patirde la querelle | Etat. M. Perraud n’est pas un emp

de l'entrepreneur avec son avocat, | ¢e l’Etar.
quand surtout la durdéds des travaux

est prévue et limitée.

Nous attirons l’attention
sage suivant du contrat :

« Les travaux devant étre exécuiés en
30 mois et les paiements devant dtre
effectués en GO mois il résultera de ce
fait que la moilié seulement des tra-
Vaux sera payde complant aprée exdcu-

éja arrivé ) les
nécessaires a la construction, le droit
créanciers de saisir arrate; les fonds

sur le pas-

Que diriez vous sj votre
qui vous servez d'avance des appoi
ment, venait vous dire gu’il
$€3 services, parce que son

Il y adéja quelques jours que j’entends
journal s'est fait l’écho ; et puis que

fournir certaines ex-

1904, pour Vexdécut’on dune série de tra-

second contrat, P. ( 98.000 )

Perraud a la libre disposition de la

Les travaux du premier contrat sont-ils
achevés ? Est-ce que les murs, les voures

pulveérisée sur les autre puties '
extérieures est accompli. — Es:-ce que la:

verture en ardoises ou en tuiles belge cst

j Mtrs sont payés ? — Ma saisie ‘n’a rien ay

tant t 98000, vous verrez qu’il s'agit de
verricres, carrela- |
orgues, balustrades,
cadran et paraton-

S'agissait
d'y mettre des vitraux et des paratonnerres! |

permis- |
des valeurs observations.
droits du créancicr saisissant

mon éton- |
la note « La nouvelle Ca- | vére.

pour une autre,

ce M. Perraud est un |
Cntrcpreneur qui s'est obligé 4 construire
un ¢difice pour l’Etat, moyeonant un prix

ciment ' qué sur le ame moyen.
fait est |
matiéres ' Fragélie Gélin et consorts.

lui sont dus serait toujours trés respectable.
imprimeur, 4 / entendus en leurs observations.

vous suspend
boulanger ou

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTiai

dont Marp: 10 MARS

me | Barométre A midi 764,7/"8
| minimum 21°,8
Température maximune 32° 6

Vous savez que l’Erat 4 passé deux con-
lentrepris:

Muvenne diurne de la température 242.5

ren Cicl clair toute la journée ; couvert apres

6h. du soir. A 7h. quelqtns gouttes
907, | d'eau ; de 7 h. 304 8h. 15, petite Pluie |
, 1
sur] 2,2 "7".

Couronne lunaire.

Le baromeé:re assez Cleve
nde reste stationnaire.

Un peu d’agitation sismique daas la
‘journée et dans la nuit.

R. BALTENWECK
Tribunal de Cassation

dans la jour-

aux

,

es ct SECTION CIVILE

que . on

Vin- | Audience du Mardi, ro Mars 1908.
hiux' Présidence de Mr le vice-Président, Er-

nest Bonhomme.

Le ‘lribunal prend siége 4 dix heures et
cou- ‘demie du matin et prononce les arré:s sui-
' vants ,
| 4° Celui qui cass et annule le jugement
1 pres | cesses sua Op puolsiua pas fe Lribunal civil
dol- , des Cayes, le rs janvier 1906, enire le ¢j-
toyeg Frangois fils et la dame Marie-Thé-
| rése Wiitre Legrand ; -- relvoie la cause

mon

quin ; etc.

2° Celui qui déclare irrecevable Ie pour
voi formé — par le citoyen Henry Lanoue
contre la dame Vve Henri blanchet - con-

I

' cahaie.
dé- cy, donne lecture de

son rapport.
Mé Léonce Viard

est entendu en ses

Le Ministére Public, Mr Luc
que, conclut au rejet de la demande en ré-
vous cusation.

2° Narennes Auguste contre Edouard Sé-
tant = Le juge F. Baron, Rapporteur,

lit son
i fapport.

Ca-

conclut a l’irrecevabilité du pourvoi.
qu’a

3° Thomas Maximilien Arty contre
sieurs Duranty fréres & Co,

Le Rapporteur Mr le juge Edmond Hé-
raux fait son rapport.

Ms Enoch Deésert et Camille Latortue
r de; sont entendus en leurs observations.
loyé Le Minis:ére Public, MrLuc Dominique,

;conclut ala cassation du jugement atta-

ee

4° Déméline Démelin et
des | I
qui rapport.

Mes Chérimon César et HH. Voley sont '

ote-| Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel
conclut au rejet du pouvoi. ,

Vu Theure avancée, le sidge est levé. |



| taud.





beent de Paul.

et les parties devant le Tribunal civil d’A- |

lin 5 ;
Gauthier 5 ; B. Dennis 1; C. F,
[Iho 2; Polynice 2 ; Albert Légit
Dominj- | Chs.Perval r ; Monfleury fréres 5 ; oem
Téléphonique 2; G. A. et Reégoier

A. Gabriel 3 ;
ise 5 ; L. Mews & Co q.

Le Ministére Public, Me Elie Curiel, |

les | Nau, ancien inspecteur des écoles@
| conscription de Léogane vient a2
me et installé, chef de division o@
tement de Agriculture, en remg
de Monsieur E

peuple. a

consorts. contre :

Cuba, Cayes, Jacmel, Santo-Doming
Mr le juge Chancy donne lecture de son | yaguez et St Thomas rar l’Annexe&

| fermées ce soir & 3 heures






Tribunal Civi)
Audience civile du ro Mars +
Présidence du juge A Sx Rome

Affaires entendues :

J L Picciotto contre Vincent
Jugement rendu audience tenante
nant Maklouf d répondre au fond
tant
solvi.

Léon Riviére contre C, Lyon
Jugement rendu aussi séance tenante
dant \ Riviére le délai de 3 Mois pee
yer 2.225 20 montant d'une obj}

Jean Louis Vérité contre Vyc
nus.

. a
sa demande de caution j







Jugements rendus
Celui gui déclare Virrecevabiliré
pel d'un jugement du Tribunal de
section nord de cette ville, rendy
fit de Wesner Ménos contre Amélie

Celui qui declare irrecevable up
interjeté contre le jugement du 26
1906, rend en faveur d’Emilia Rinvil g
tre Louissaint Ferdinand.

Celui qui annu'e un jugemen: du T,
nal de paix de Saut d Eau, en date
juin 1905, rendu au profit d’Ivert D
vil contre Corvil Prinvil.

Liste de souscription

En faveur des pauvres de l’hospice St
( Mois de Janvier )

J. Dejardin Th. Lnders P.to ; Aug,
rendts ro ; Gerlach & Corto; C
Hall & Co ro ; G. Keitel & Co 19:
Herrmann & Co ro ; Otto Bieber &G
L. Langendonck ro ; Simmonds fréges
Bangee Nationale 25 ; Louis Low
Gaston Revest & Co 5 ; J. Laville 5,
L. Frédérique 3 ; Paul Painson 5;
Hepple & Co5 ; F. Coupet; ;%
& Co 5 ,S. M.Picric >> W. Pohiz
A.Lagojannis 5; E F.Mews &Co 5;&
Matteis 5 ; Philip Carls roem 53
Nadal & Co 5 ; Henri Brisson 2 ; 0
Cutts & Co P. 5 ; Mme Clavier 3 ;
Maitre 5 ; Kictfer 3 ; St Aubin Bélizag
Ernest Dalencourt 5 ; A Villejoint 5;@
Patton 2; Le « Nouvelliste » 5; Le
Dominicaine ro ; Roberts Nortz &
Mine Lagoiansis 15> Un ami ( B.)1;

“Stempel 5 3 Mile Maria Riobé 1: ; Us

Ch
mas 2

M). 1; A. L. Guerin et N.1
Usine Chatcaublond 3 ; L.

_loux &Co 3; L. Jaccoux 2; E. De Ci
Le Rapporteur, Mr le juge Emm. Chan-_

Mme Vve Raoul fn Baptiste 2 5 E.
Pharmacie D. Clermont 1; 6

me Fraenckel 2 Mme Hermance Ale
E. Oriol 2 ; L. d'Esq














Ms: M. BENGOSE
Nomination *
Notre sympathique ami, Monsiegg

rnest Rigaud, él :

Nos meilleurs compliments. '
Fe: meture de la ma '
Les dépéches pour Jérémie, Sant

precise
° , fi
Celles pour New-York ct |'Eag

N-Y ) var le sis « PRINS WILLE
| vendredi 13 du courant a 3 heures pay
| sor. M

Port-au-Prince le 11 Mart 8 “|



Arrivage
Ce matin est entrée Je steamer Salvador
Lvec les passagers suivants venant de :
. ne, Clément et enfant. V.
Cayes Tass pnr 1. S. Sidalon, Mme Be-
eric et enfant, EK Heérard et enfant, B.
Peuil et enfant, M. Sicard, J. Dorcena,
Mierimie - G. Vallade, N. Daniel, G. A.
Whomas, Petit, Heusnes, H. Perceval, Lor-
a etenfint, Carinse, V. Thébaud et
evant. G. Clermont, E. Fouchet, P.
mard, Nicolas, Baguidy, C. Cayemitte,
Cheron, Mme Merlina, F Cayemitte, J.
Mhousse, |. fis, F. Cajon, M. Balmir,
jat-Lovis, Gracdfort, Chassagne, J.
Brepti, M. Lacroix, A. Benoit. G. Merce-
yma, L. Margron, Bellort, A, Adrenhts, B.
. Boncy, Arlet, M. Silla, S. Clond et en-
unt, Jn-Baptiste, IT. Leresque, M. Julien,
Davernais, A. Murtineau, Labossi¢re, A.
meau, Mr et Mm: Kanger, J Armand et
afant, V. Foucher, B. Zcha, I. Garcie, N.
yemitte et enfant, Robert.

Dceés
Nous avons rega Te flire-pire de la mort,
ax Cayes, le dimanche re Mars) dernier
Joseph Mich? Sandiire, ize de ry ans.
funérailles ont eu liea le lendemain.
Condoléances tux parents duo jeane er
pretié defint et particulicrement a notre

mile Sénateur Sindaire.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris 9.— D'aprés des dépéches officiel-
recs aujourd hui, fe général d’Ama-
commandant en chef des troupes fran-
esau Maroc a profiié des avantages
mportés dans ses récents cngagements
our infliger une défaite décisive aux Me-
hra, aux Nzabs et un? partie de l’armée
e Moulai Hatid venue a leur secours. Le
ombat commence le matin 2 6 heures
’a pris fin qu’a sep: heures du soir. L’en-
mia subi dimmens:s pertes Ils s'est
nfui en abandonnant armes ct bagages.
S pores des frangais ont cié insigni-
dates si l’on tient compte de | importance
ece combat et de la nature du terrain.
Mapki>. =e roi Alphonse est _ parti
our Barcelone ce soir un peu apres six
ures. Il ne passera que deux jours dans
tte ville, car au dernier moment il a été
cide qu'il en partirait mercredi aprés mi-
Ba Shouies 30 au lieu de jeudi matin
bmme cela avait été primi ivement fixé.
Mapaio.—- On a appris avjourd hui que
Wicurs membres du cabinet se sont for-
MEN’ Opposés au voyage du roi Alphonse
celon: qu’ils considérent comme dan-

x
Lonpres. — La Chambre des ,lords re-
begeait de monde cet aprés-midi quand

Tweedmouth, premier lord de l’ami-
Â¥e 8 pris la parole pour donner des ex-
pasoas sur l'échange de lettre qav%il a eu
pe ‘enipereur d’Allemagne. Ul est exact

a Tweedmouth que le mardi 18 Fé-
wet} al tecu une lettre de Sa Majesté l’em-
petur, lettre venue par la porceet qui était
ma Ciractére privé et personnel. Elle était
merece €N termes amicaux et n’aviit

Wofticiel. Sitét que je l’eus recue, je
Sontrai 4 sic Edward Grey qui convint
he M01 quelle devait @tre considérée
ne une letire privée. En conséquence

mst 20 Février, je répondis a l’empe-

‘Gans le meme sens qu’it m‘avait écrit,
rm -\-dire d'une maniére amicile non offi-

Baoxectes. — Le ministre d’Etatr, Vr
4%) éiait tout d'abord bien dis-



















Posce en faveur du nouveau traité d’an-‘
ncxion du Congo a la Belgique y est mune
tenant opy osé, 4 cause des clauses relatives |
dla reconnaissance des concessions pris |
vecs et d'une dotation ee 10.000.000 de
dollars au roi Léopold.

St PéTerspourc’-- On apprend dé so-r-
ce officielle que que le Tsar a commué en!
fo ans de détention das une forteresse la!
condamnation 4 mort prononcée contre le !

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On s'attend ace qu’en raison de son !Ouver un assertinye ut de provisions fiai hes qui leur permettra de varier
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vec la commission, le gouvernement de- 3 a’ is

mande de réserver le chipitre 6, la Cham- en Citebweet? exduis ) Pommes de terre fraiches
bre décida l’ajournement de la discussion Pet's Dariilets Oignons

de ce chapitre; elle discute aujourd’hui ; Sardines & Vhuile Lonit freres oo .

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dans les cadres de l’armée territoriale de « de Malt

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nouveau combat a eu lieu le 84 Sidi Aci- | Délicieux Fromage de Munster le quart P. 3.00
avoir subi des pe i - |
voir subi des pertes énormes laissant en ! Morue sans os

de cidre

la. L’ennemi fur mis en déroute apres |
tre nos miuins des caisses de munitions. eu paquet d'une livre P. 0.65
Nous avons eu un tud et 7 blesses.

L’amiral Philibert dont te terme dans le
commandement norinal arrivait le 3 avril
prochain, a éré maintenu a la téte de la |
division en raison des services éminents |
gu’il rend au Maroe.

Le ministre des Affaires Etrangéres et .
Mime Pichon offrirent hier soir un diner | AVOine pout déjeuner
en Phonneur des membres du Corps di-; Oat Meal, quaker oats ke flour ).

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qu'il allait conseiller au Japon de faire ar-
bitrer la question de la saisie du steamer
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eut lieu ict hier soir ; le gouvernement
chinois a été gonscillé de résister aug de-

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mandes du Japon.

Bertin to. Le Secretaire aux Colo- aa . SS SS SSE
nies a déclaré aujourd hui au Reischstag . . r
qne Vordre avair dté rétabli dans PAtrique D: Rober t R. EW A LD “ON DEMA N DE

Allemande du Sud-Ouest.

Lonprus ro. - D’aprées PEvening New, le |
roi Fdouard aurait adressé 4 V'Empereur |
Guillaume une lettre trés cordiale au su-
jet de la correspondance échangée entre ce
fui-ci et lord Tweedmouth. «

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SAINT-MARC
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LE NUMERO 1() CENTIMES.

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mois et sont payables d’avance

Lee manuscrite ineérée Cu nem Se sent pas remis.



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45, Rue Roux ow Bonne-Foi.



eur Arthur ISIDORE,







faisaient aider dans leurs travaux par!me les buffles et les bisons, s’organi-
la classe aeccessoire des Engagés. Ce-,senten petits groupes composés de
ci se passait en 1632. , plusieurs vaches méres et des jeunes
_ Gette classe des Habitants se ren- animaux maleset femelles, sous le
torgait peu a peu et s’augmentait in- conduile d'un vieuxr mile robuste et
sensiblement de ceux des Boucaniers 'couraygeux. Celui-ci dirige et défend
qui, se sentant peu de gout pour la:sa petite troupe, et, paissant d’ordi-
‘Chasse, abandonnaient cette occu- naire un peu al’écart, fait sentinelle
pation pour ta culture; et aussi de pour la garder. Lorsqu’un autre male



Nous veionus de voir que les deux,
premiers gouverneurs n’avaient été
nommés a leur poste que par le Gou-
verneur Général des Iles du Vent et
que jusqu’ici le gouvernement fran-
ig uavail pas pu accaniter haancoun
fattention & ce qui se passait a Saint-
Domingue. La premiére commission
royale fut donnée au sieur du Raus-
set avec mission de conquérir de nou-
veau la Tortue qui avait été, entre
mps, reprise par les Espagnols. La
conquéte réalisée, due Rausset partit
pour la France en laissant le comman-
dement de Vile 4 son neveu, le sieur
de la Place; mais la Compagnie des
Injes occidentales, concessionnaire
d'une vaste étendue de terres du Nou-
veau-Monde, proposa 4 l'acceptation
du roi de France, M. d’Ugeron com-
Me gouverneur de la Torltue.

Mais avant de lui céder le gouver-
Hhement, La Place convoqua les H sbi-
tants auxquels il lut publiquement
es provisions de M. d’Oyeron, et les
Habitants, ainsi consultés, « le reg.i-
rent pour le Gouverneur, promirent
fui, fidélité et hommage au roi et ala
Compagnie des Indes ». Quant aux

ibastiers, qui étaient la classe la
plus redoutable de cette République.
Us n’acceptérent pas les choses si

















nt jamais
Gee pour iui, s'il venait les go.ver-

her au no.n du roi, il trouverait des} Boucaniers et les Flibustiers, tous,

oe Soumis ; qu'il y avait pourtant
d botnt sur laquel ils ne lui répon-

alent pas d’un
ne souffr
terdit le

als, quine les avaient jamais laissé

‘raient jamais qu’on leur in-

simplement. Il: firent dire au nouveau , noas l’avons vu, ces t
erneur « qu’lls ne se soumet-j{de Saint Christophe qui vinrent sy
4 aucune Compagnie ;{inostaller, dés quils eurent appris la

e grande docilité: qu'ils ,Saint-Christophe qui, les

commerce avec les Hollan- |

tales, adversaire des intéréts du com-
merce hollandais. Car, sans cette sou-
Mission apparente, il
d’état de se rendre a la Tortue et d’y
Prandrea la aAiracrtian Palitiqua Awan
luicommence la périodede domination
francaise.

Jaiassez @it deces Aventuriera pour
établir la préexistence, a Vile de la
Tortue et sur les coétes avoisinantes
de Saint-Dominyue, de la vie privée
par rapport &@ la via publique. Cette
circonstance a donné 4 lorganisation
sociale de ces hommes, toute impar-
faite qu’vile ait été, une supériorite
telle qwils ont pu réduaire a mere!
une puissante monarchig militaire —
la monarchie espagnole — et 3
a composition une seconde monarchie
aussi puissante qui, plus tard, — nous
avons vu dans l’alfaire de lVAssem-
biée générale de Saint-Marce,— étouf-
fera par ses réprouvables procédés
de colonisation, les efforts du pays
vers la prospérité générale.

Nous allons assister mai:stenant a
la liquidation de la situation aventu-
riere de ces hommes, a leur transfor-
mation en plant-urs et 4 leur établis-
sement définitif a Saint Domingue

Les premiers colons de la Tortue,

prise de possession de I'fle par les

deux de souche normande.

Ge furent ces habitants émigrés de
remiers,
je parle, bien entendu,
nisation définitive de I'tleen passant
sous silence les tentatives de cotoni-

eat été hors.

amener,

e la colo-:

ce.x des Fiibustiers que le hasard arrive & surpasser ce chef en furce et

des événements écartait de la vie;en courage, ille hat et le chasse,

-aventuriére.
Si cepend
'sante ne devait com
pealapnr ce seapianamant at Rennia nunn
pere, que sur les dispositions favora-
‘vorables de ceux qui Ccompusaient ces
deux corps d’aventutriers, elle fut
peut-éetre restée indéfini went a l'état
précaire ; car la science sociaky imon-
tre combient il est difficile de trans
former en cultivateurs des individus
adonnés a des travuux plus attrayants,
tels que la chasse ou tout autre tra-
vail de simple récolle ; il faut, pour
que cette transformation s'upeére,
existence d’unecontrainteextérieure.

Or, nous savons que la classe des
Boucaniers et celle des Fiibustiers

ont fini par s‘incorporer a celles des.
Habitants ; il importe donc de recher--

icher les causes de cette incorpora-

‘tion, c’est-a-dire quelle a été cette’

contrainte. D’abord les Boucaniers.
Ceux-ci étaient des chasseurs;_ il
était donc naturel que, pour les ré-
duire, les Espagnols s’en prissent a
Vobjet méme de la chasse qui était,
‘principalement, le boeuf sauvage, et
accessoirement, le cochon marron.
/ La destruction de ce dernier se fit

furent ces habitants;a peu prés sans encombre, aidée| turbateurs de se r ier

d’ailleurs par ida effets mémesa de ta
| chasse que lui livrérent les Bouca-
/Oiers. La destruction des boeufs sau-
vages donna plus de peine aux Espa-
‘gools. Les boaufs vivent en troupes,
itne sufflt pas d’atteindre les sujets
indiféremment pour décimer vite le
troupeau : lessentiel est de le désor-

ganiser, et pour cela, il faut connattre |

son organisation, car il ena une.

le
'vaincu s’enfuit tout honteux. C’est une

: - | . . .
ant cette agriculture nais-! sélection naturelle. Mais si un acci-
pter pour se dé-|
|

dentprive le groupe de son patriarche,

placé dignement, le petit troupeau se
| disperse et meurt. »

Cette observation permit aux Es-
‘pagnols, aprés de fréquentes battues,
ide s’acharner plus particuli¢rement a
ja destruction des vieux males et de
Ahter ainsi la disparition de tout gi-
‘bier. Les Boucaniers durent alors
s’installer agriculteurs.

HAITI

‘Décidée a faire cesser la coutu-
me du droit d’asile dans les
consulats étrangers.

—_———_



Washington, 22 Février.—= Il est dit ici
ouvertement, aujourd’hui, que la situation
‘en Haiti devient plus sérieuse et peut en-
trainer des complications diplomatiques
‘entre l’Angleterre, la France, Pallemagne
et le gouvernement d Haiti. Le Président
‘Nord Alexis est résolu 4 mettre fin, s'il est
i possible, 4 l’usage de permettre aux per-
dans les consulats;
rce cette - etreourzge -
troubles fréquents. Il s’efforcera de faire
juger ces derniers révolutionnaires, afin
d’en faire un exemple et de démonirer que
la protection des consulats ne peut plus
étre recherchée par les individus coupables
de pousser 4 l’insurtection.
| A ce point de vie, ‘la :ésolution du Pré-
sident Alexis est endossée par le Secrétai-
‘re d’Etat Root, qui a insisté pour que les



« L’espéce bovine, comme tous tes|consulats américains ne servent plas d’abri
grands animaux des prairies, dit unjaux réfugi¢s ; mais les autres puissances
écrivain, vit en troupes, lorsqu’elle| ne semblent pas vouloir l’appayer.
est a l'état libre. Elie aussi présente; M. J. N. be er, ministce d'Haiti, a dit :
sa loi sociale immuabltement gravée/|« J’ai l’espoir d’une solution satisfajsante
ar le Ceéateur dans linstinct qu’il/du différend, et crdis que le Zident
ui a donaé. Les-bosufs sauvages,com- | Alesis et tes puistances Evrdptenses par-

MUTILATED _

Manquer de rien dans un temps o# sation indienne, puis espagnole,—

né savail pasen France qwil y eat qui, les premiers, is-je, s’applique-

‘ee. oncais 4 la Tortue, ni dla céts rent a la culture en commencant par
Oe mingue. » ‘celle du tabac.

ron dut faire semblant de se} Ces habitants, nous |l’avons égale-

4 ces conditions, encore ment vu, formaient une classe de la,

Nt ses pouvoirs de l'initiative: République des Aventuriers et ils se


viendront a s’entendre. Des négociations die ' tion et que autre
plomatiques pour atteindre ce but sont! 30 mois plus tard.
INUMtenaNt en cours. L linportance de cette clause

moilé sera payée

son boucher avait saisi ses appointements ?
Agréez, mon cher Magloire, mes saluta-

n’é- | tions les plus cordiales.



«fa coutume de fiire, en Haiti, des, chappera certainement a personne. Pierre HUDICOURT,
consulats un lien de refuge pour les per- Port-au-Prince, le 10 Mars 1908. Aveocat.
turbateurs, existe depuis quelque termes Monsieur Ctéwext MAGLOIRE, .
dans mon pays; mais comme il a fréquem Di i 2 1 le Mari . a
ment encouragé des troubles, nous voulons , irecteur du journal le Ma in ( iv" | \
l’abolir. En Ville eo

« Ceux qui dédaignent nos lois, ou ai- Mon cher Magloire, “=
dent aux entreprises révolutionnaires, $a-| Je viens de lire dans votre livraison ot .
vent qu’en cas de défaite ils peuvent évi- d’aujourd’hui, sous Ja rubrique « La nou- | RENSEIGNEMENTS -_
ter le chdtiment, en se réfugiant dans les velle Cathédrale », que vous croyez savoir METEOROLOGIQUES
consulats; de sorte qu’ils ont souvent me | gue c'est Ala suite d'une saisie-arrét que Observatoire
prisé les lois, en se_persua !ant v ils ne! j'ai faire sur M. Perraud que les travaux pu
seraient pas punis. La coutume de proté-

Ore | de la Cathédrale ont été supendus.
ger les perturbateurs dans les consulats n’exis-

te pas ailleurs et nous sommes anxicux
de nous en défaire en Haiti. Le Gouver-
nement désire, en cette circonstance, faire
juger les révolutionnaires, afin que les lois
uissent tre respectées 4 l'avenir, et que;
les flibustiers sachent quils ne peuvent
plus inci-er a la Révolution, puis en ¢vi-
ter toutes les cons¢quences. Tous les révo- |
lutionnaires seront jugés impartialement)
et seront simplement soumis aux lois _du |
pays of ils sont venus de leur propre ini-
tiative. L’atuicude du Gouvernement des | [¢ prix du
Etats-Unis envers Haiti a é.¢ des plus! que porte ma saisie.
loyales et satisfaisantes. Le Département desi ng
Aftaires Etrangeéres ne s’est pas melee de | somme de 300000 dollars afférente
la terme application des lors haiticanes, et travaux du premier contrat.
il n’y a eu aucun sujet de plainte ou d’in- :
justice.
Les premiers rétugics, qui regurent asile
avant la réception dinstructions de Was-
hington, furent remis aux autorités ; d’au-
tres, Maintenant aux consulats améeticains,
seront traités avec égard.» a
On_ne sait pas encore quelle sera Vatti-
tude des autres puissances. A lambassade
d’Allemagne, on déclare que les Allemands
en Haiti, n’ont pas incizé Ala Revolution | faite >

COnten Vis Cl Aver qenn mE Mae as a] oN ASA _ Td... yee at As Td.0...
tOY tne énquere faite par Te ministre’ al= jees travaux pour lesquels les 300000

lemand des Affiires Etrangéres, démontre | |
qu'il doit y avoir erreur, en attribuant a
plusieurs sujets allemands, résidant 4 Port-
au-Prince, des dispositions révolution-

naires.
C New-York Herald)”
re

répéter dans le public le méme bruit
votre
je suis directement mis en cause, je
crois obligé de vous
Piications.

a a ee



trats avec M. Perraud pour
generale de la Cathedrale : le premie
Vaux determines ; le

second, en 1
pour lcs

travaux d’achévement. C’est

jles piliers intérieurs avec leurs bas
j leurs chapitaux sont achevés ? Est-ce
_e revétement de I’édifice de stuc, 4
-tericur et a la fagade principa'e, de c
i hydrauligue

toiture en fer est posée > Estce que la

1 aa wmetwuee af

voir cependant.
Si vous relisez le contrat de 1907,
portcs, fenéires, Vitraux,

ge, bcilroi, loches,
rosaces, demi-rosaces,





a a

LA neres. Dites-moi, mon cher Magloire, si’ damne fe cemandeur au dépens.
dans Vérat actuel de Veédifice, il est en, duis eniend les affaires de :
, mesure de recevoir ces choses. Eh bien !; 9 re Elipha Kerleprand, demandeur en ré- |
piVve E d f id f ma Saisie ne serait de nature A nuire aux cusation conty le Tribunal desPaix de VAr- |
} travaux de

la Ca:heédrale que s'il

Au reste, la loi permet toujours au
biteur saisi d’obtenir en référd la
sion de disposer du surplus
saisies, les
ctant provisoirement garantis.

Je ne fermerai pas ma lettre sans
exptimer, mon cher Magloire,
nement de lire
thédrale » dans le Matin
d’intelligence et de droi:ure

Que pour une raison ou
M. Perraud suspende Jes travaux de la
thédrale, le public ne doit s’en prendre
M. Perraud, Parce que

Les travaux sont susnandus
Explication de M* Hudi-
court. Que dit M.

En publiant la note concernant les
travaux de la nouvelle Cathédrale sus.
pendus depuis quelques jours, nous
voulions renseigner d’abord le public
sur un fait qui lintéresse, et en cher-
cher ensuite les vraies causes.

Me Hudicourt nous adresse [a lettre
suivante qui perm+t aux lecteurs dy
Matin de porter leur jaugement sur cet
incident. En altendant les explications

rédigé avec
d’esprit.

de M. Perraud, nous demandons sj | détermine. Ce n'est pas un architecte des
I’Etat envers lequel on s’est eugagé | 3 Tavaux publics qui dirige un chantie
par contrat doit patirde la querelle | Etat. M. Perraud n’est pas un emp

de l'entrepreneur avec son avocat, | ¢e l’Etar.
quand surtout la durdéds des travaux

est prévue et limitée.

Nous attirons l’attention
sage suivant du contrat :

« Les travaux devant étre exécuiés en
30 mois et les paiements devant dtre
effectués en GO mois il résultera de ce
fait que la moilié seulement des tra-
Vaux sera payde complant aprée exdcu-

éja arrivé ) les
nécessaires a la construction, le droit
créanciers de saisir arrate; les fonds

sur le pas-

Que diriez vous sj votre
qui vous servez d'avance des appoi
ment, venait vous dire gu’il
$€3 services, parce que son

Il y adéja quelques jours que j’entends
journal s'est fait l’écho ; et puis que

fournir certaines ex-

1904, pour Vexdécut’on dune série de tra-

second contrat, P. ( 98.000 )

Perraud a la libre disposition de la

Les travaux du premier contrat sont-ils
achevés ? Est-ce que les murs, les voures

pulveérisée sur les autre puties '
extérieures est accompli. — Es:-ce que la:

verture en ardoises ou en tuiles belge cst

j Mtrs sont payés ? — Ma saisie ‘n’a rien ay

tant t 98000, vous verrez qu’il s'agit de
verricres, carrela- |
orgues, balustrades,
cadran et paraton-

S'agissait
d'y mettre des vitraux et des paratonnerres! |

permis- |
des valeurs observations.
droits du créancicr saisissant

mon éton- |
la note « La nouvelle Ca- | vére.

pour une autre,

ce M. Perraud est un |
Cntrcpreneur qui s'est obligé 4 construire
un ¢difice pour l’Etat, moyeonant un prix

ciment ' qué sur le ame moyen.
fait est |
matiéres ' Fragélie Gélin et consorts.

lui sont dus serait toujours trés respectable.
imprimeur, 4 / entendus en leurs observations.

vous suspend
boulanger ou

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTiai

dont Marp: 10 MARS

me | Barométre A midi 764,7/"8
| minimum 21°,8
Température maximune 32° 6

Vous savez que l’Erat 4 passé deux con-
lentrepris:

Muvenne diurne de la température 242.5

ren Cicl clair toute la journée ; couvert apres

6h. du soir. A 7h. quelqtns gouttes
907, | d'eau ; de 7 h. 304 8h. 15, petite Pluie |
, 1
sur] 2,2 "7".

Couronne lunaire.

Le baromeé:re assez Cleve
nde reste stationnaire.

Un peu d’agitation sismique daas la
‘journée et dans la nuit.

R. BALTENWECK
Tribunal de Cassation

dans la jour-

aux

,

es ct SECTION CIVILE

que . on

Vin- | Audience du Mardi, ro Mars 1908.
hiux' Présidence de Mr le vice-Président, Er-

nest Bonhomme.

Le ‘lribunal prend siége 4 dix heures et
cou- ‘demie du matin et prononce les arré:s sui-
' vants ,
| 4° Celui qui cass et annule le jugement
1 pres | cesses sua Op puolsiua pas fe Lribunal civil
dol- , des Cayes, le rs janvier 1906, enire le ¢j-
toyeg Frangois fils et la dame Marie-Thé-
| rése Wiitre Legrand ; -- relvoie la cause

mon

quin ; etc.

2° Celui qui déclare irrecevable Ie pour
voi formé — par le citoyen Henry Lanoue
contre la dame Vve Henri blanchet - con-

I

' cahaie.
dé- cy, donne lecture de

son rapport.
Mé Léonce Viard

est entendu en ses

Le Ministére Public, Mr Luc
que, conclut au rejet de la demande en ré-
vous cusation.

2° Narennes Auguste contre Edouard Sé-
tant = Le juge F. Baron, Rapporteur,

lit son
i fapport.

Ca-

conclut a l’irrecevabilité du pourvoi.
qu’a

3° Thomas Maximilien Arty contre
sieurs Duranty fréres & Co,

Le Rapporteur Mr le juge Edmond Hé-
raux fait son rapport.

Ms Enoch Deésert et Camille Latortue
r de; sont entendus en leurs observations.
loyé Le Minis:ére Public, MrLuc Dominique,

;conclut ala cassation du jugement atta-

ee

4° Déméline Démelin et
des | I
qui rapport.

Mes Chérimon César et HH. Voley sont '

ote-| Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel
conclut au rejet du pouvoi. ,

Vu Theure avancée, le sidge est levé. |



| taud.





beent de Paul.

et les parties devant le Tribunal civil d’A- |

lin 5 ;
Gauthier 5 ; B. Dennis 1; C. F,
[Iho 2; Polynice 2 ; Albert Légit
Dominj- | Chs.Perval r ; Monfleury fréres 5 ; oem
Téléphonique 2; G. A. et Reégoier

A. Gabriel 3 ;
ise 5 ; L. Mews & Co q.

Le Ministére Public, Me Elie Curiel, |

les | Nau, ancien inspecteur des écoles@
| conscription de Léogane vient a2
me et installé, chef de division o@
tement de Agriculture, en remg
de Monsieur E

peuple. a

consorts. contre :

Cuba, Cayes, Jacmel, Santo-Doming
Mr le juge Chancy donne lecture de son | yaguez et St Thomas rar l’Annexe&

| fermées ce soir & 3 heures






Tribunal Civi)
Audience civile du ro Mars +
Présidence du juge A Sx Rome

Affaires entendues :

J L Picciotto contre Vincent
Jugement rendu audience tenante
nant Maklouf d répondre au fond
tant
solvi.

Léon Riviére contre C, Lyon
Jugement rendu aussi séance tenante
dant \ Riviére le délai de 3 Mois pee
yer 2.225 20 montant d'une obj}

Jean Louis Vérité contre Vyc
nus.

. a
sa demande de caution j







Jugements rendus
Celui gui déclare Virrecevabiliré
pel d'un jugement du Tribunal de
section nord de cette ville, rendy
fit de Wesner Ménos contre Amélie

Celui qui declare irrecevable up
interjeté contre le jugement du 26
1906, rend en faveur d’Emilia Rinvil g
tre Louissaint Ferdinand.

Celui qui annu'e un jugemen: du T,
nal de paix de Saut d Eau, en date
juin 1905, rendu au profit d’Ivert D
vil contre Corvil Prinvil.

Liste de souscription

En faveur des pauvres de l’hospice St
( Mois de Janvier )

J. Dejardin Th. Lnders P.to ; Aug,
rendts ro ; Gerlach & Corto; C
Hall & Co ro ; G. Keitel & Co 19:
Herrmann & Co ro ; Otto Bieber &G
L. Langendonck ro ; Simmonds fréges
Bangee Nationale 25 ; Louis Low
Gaston Revest & Co 5 ; J. Laville 5,
L. Frédérique 3 ; Paul Painson 5;
Hepple & Co5 ; F. Coupet; ;%
& Co 5 ,S. M.Picric >> W. Pohiz
A.Lagojannis 5; E F.Mews &Co 5;&
Matteis 5 ; Philip Carls roem 53
Nadal & Co 5 ; Henri Brisson 2 ; 0
Cutts & Co P. 5 ; Mme Clavier 3 ;
Maitre 5 ; Kictfer 3 ; St Aubin Bélizag
Ernest Dalencourt 5 ; A Villejoint 5;@
Patton 2; Le « Nouvelliste » 5; Le
Dominicaine ro ; Roberts Nortz &
Mine Lagoiansis 15> Un ami ( B.)1;

“Stempel 5 3 Mile Maria Riobé 1: ; Us

Ch
mas 2

M). 1; A. L. Guerin et N.1
Usine Chatcaublond 3 ; L.

_loux &Co 3; L. Jaccoux 2; E. De Ci
Le Rapporteur, Mr le juge Emm. Chan-_

Mme Vve Raoul fn Baptiste 2 5 E.
Pharmacie D. Clermont 1; 6

me Fraenckel 2 Mme Hermance Ale
E. Oriol 2 ; L. d'Esq














Ms: M. BENGOSE
Nomination *
Notre sympathique ami, Monsiegg

rnest Rigaud, él :

Nos meilleurs compliments. '
Fe: meture de la ma '
Les dépéches pour Jérémie, Sant

precise
° , fi
Celles pour New-York ct |'Eag

N-Y ) var le sis « PRINS WILLE
| vendredi 13 du courant a 3 heures pay
| sor. M

Port-au-Prince le 11 Mart 8 “|
Arrivage
Ce matin est entrée Je steamer Salvador
Lvec les passagers suivants venant de :
. ne, Clément et enfant. V.
Cayes Tass pnr 1. S. Sidalon, Mme Be-
eric et enfant, EK Heérard et enfant, B.
Peuil et enfant, M. Sicard, J. Dorcena,
Mierimie - G. Vallade, N. Daniel, G. A.
Whomas, Petit, Heusnes, H. Perceval, Lor-
a etenfint, Carinse, V. Thébaud et
evant. G. Clermont, E. Fouchet, P.
mard, Nicolas, Baguidy, C. Cayemitte,
Cheron, Mme Merlina, F Cayemitte, J.
Mhousse, |. fis, F. Cajon, M. Balmir,
jat-Lovis, Gracdfort, Chassagne, J.
Brepti, M. Lacroix, A. Benoit. G. Merce-
yma, L. Margron, Bellort, A, Adrenhts, B.
. Boncy, Arlet, M. Silla, S. Clond et en-
unt, Jn-Baptiste, IT. Leresque, M. Julien,
Davernais, A. Murtineau, Labossi¢re, A.
meau, Mr et Mm: Kanger, J Armand et
afant, V. Foucher, B. Zcha, I. Garcie, N.
yemitte et enfant, Robert.

Dceés
Nous avons rega Te flire-pire de la mort,
ax Cayes, le dimanche re Mars) dernier
Joseph Mich? Sandiire, ize de ry ans.
funérailles ont eu liea le lendemain.
Condoléances tux parents duo jeane er
pretié defint et particulicrement a notre

mile Sénateur Sindaire.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris 9.— D'aprés des dépéches officiel-
recs aujourd hui, fe général d’Ama-
commandant en chef des troupes fran-
esau Maroc a profiié des avantages
mportés dans ses récents cngagements
our infliger une défaite décisive aux Me-
hra, aux Nzabs et un? partie de l’armée
e Moulai Hatid venue a leur secours. Le
ombat commence le matin 2 6 heures
’a pris fin qu’a sep: heures du soir. L’en-
mia subi dimmens:s pertes Ils s'est
nfui en abandonnant armes ct bagages.
S pores des frangais ont cié insigni-
dates si l’on tient compte de | importance
ece combat et de la nature du terrain.
Mapki>. =e roi Alphonse est _ parti
our Barcelone ce soir un peu apres six
ures. Il ne passera que deux jours dans
tte ville, car au dernier moment il a été
cide qu'il en partirait mercredi aprés mi-
Ba Shouies 30 au lieu de jeudi matin
bmme cela avait été primi ivement fixé.
Mapaio.—- On a appris avjourd hui que
Wicurs membres du cabinet se sont for-
MEN’ Opposés au voyage du roi Alphonse
celon: qu’ils considérent comme dan-

x
Lonpres. — La Chambre des ,lords re-
begeait de monde cet aprés-midi quand

Tweedmouth, premier lord de l’ami-
Â¥e 8 pris la parole pour donner des ex-
pasoas sur l'échange de lettre qav%il a eu
pe ‘enipereur d’Allemagne. Ul est exact

a Tweedmouth que le mardi 18 Fé-
wet} al tecu une lettre de Sa Majesté l’em-
petur, lettre venue par la porceet qui était
ma Ciractére privé et personnel. Elle était
merece €N termes amicaux et n’aviit

Wofticiel. Sitét que je l’eus recue, je
Sontrai 4 sic Edward Grey qui convint
he M01 quelle devait @tre considérée
ne une letire privée. En conséquence

mst 20 Février, je répondis a l’empe-

‘Gans le meme sens qu’it m‘avait écrit,
rm -\-dire d'une maniére amicile non offi-

Baoxectes. — Le ministre d’Etatr, Vr
4%) éiait tout d'abord bien dis-



















Posce en faveur du nouveau traité d’an-‘
ncxion du Congo a la Belgique y est mune
tenant opy osé, 4 cause des clauses relatives |
dla reconnaissance des concessions pris |
vecs et d'une dotation ee 10.000.000 de
dollars au roi Léopold.

St PéTerspourc’-- On apprend dé so-r-
ce officielle que que le Tsar a commué en!
fo ans de détention das une forteresse la!
condamnation 4 mort prononcée contre le !

Gal Stvssel Pendant la durée due CGareme les meres de famille seront heureuses d’y

On s'attend ace qu’en raison de son !Ouver un assertinye ut de provisions fiai hes qui leur permettra de varier
état de san‘'é le malheureux général ob- Jes Menus dt leur table sans plus de d¢ypenses qu’A Vordinaire.

tienne la remise complete de sa peine. .
Paris. Hier la Chambre des Dépucs Sardines de Norvége |Saumon aunaturel
4 Vhuile en boftes. Huile d’olive, extra

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vota les Chapitres 3, 4, 5 et 7 de Vim-!
pd: sur le revenu.



. M. Caillaux ayant déclaré que d’accord 'Anchois de Norvége Huitres

vec la commission, le gouvernement de- 3 a’ is

mande de réserver le chipitre 6, la Cham- en Citebweet? exduis ) Pommes de terre fraiches
bre décida l’ajournement de la discussion Pet's Dariilets Oignons

de ce chapitre; elle discute aujourd’hui ; Sardines & Vhuile Lonit freres oo .

le projet de loi relative a la réintégration | Anchois a V’hulie Vinaigre de vin

dans les cadres de l’armée territoriale de « de Malt

. Pelits maquereaux a VPhuile
M. Joseph Reinach. | mea
| Maquereaux au naturel «

Le général d’Amade télegraphie qu'un |

nouveau combat a eu lieu le 84 Sidi Aci- | Délicieux Fromage de Munster le quart P. 3.00
avoir subi des pe i - |
voir subi des pertes énormes laissant en ! Morue sans os

de cidre

la. L’ennemi fur mis en déroute apres |
tre nos miuins des caisses de munitions. eu paquet d'une livre P. 0.65
Nous avons eu un tud et 7 blesses.

L’amiral Philibert dont te terme dans le
commandement norinal arrivait le 3 avril
prochain, a éré maintenu a la téte de la |
division en raison des services éminents |
gu’il rend au Maroe.

Le ministre des Affaires Etrangéres et .
Mime Pichon offrirent hier soir un diner | AVOine pout déjeuner
en Phonneur des membres du Corps di-; Oat Meal, quaker oats ke flour ).

plomatique acerddités en France.
Lonpres 10° — Le gouvernement dément , CGhocolats! Chocolats !
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Farine spéciale pour Crépes « Penca-

| Hominy Cour Extra

qu'il allait conseiller au Japon de faire ar-
bitrer la question de la saisie du steamer
« Tatsu Maru ».

Canton 10.— Un important meeting
eut lieu ict hier soir ; le gouvernement
chinois a été gonscillé de résister aug de-

Chocolat au lait Suisse,une vraie Merveille

| Une Fublette fait un délicieua Déjeuner dla Minute











mandes du Japon.

Bertin to. Le Secretaire aux Colo- aa . SS SS SSE
nies a déclaré aujourd hui au Reischstag . . r
qne Vordre avair dté rétabli dans PAtrique D: Rober t R. EW A LD “ON DEMA N DE

Allemande du Sud-Ouest.

Lonprus ro. - D’aprées PEvening New, le |
roi Fdouard aurait adressé 4 V'Empereur |
Guillaume une lettre trés cordiale au su-
jet de la correspondance échangée entre ce
fui-ci et lord Tweedmouth. «

CHIRURGIEN-DENTISTE .
Diplémé du « Philadelphia Dental De bons Ouvriers cor-

sees eforal Surgery, (dondiers et piqueurs a
Membre diploms du « Philadelphia la machine.

S‘adresser a la Tanne-

ric Continentale.

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Méme adresse :

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en face M. Fug.de Lespinasse, bun juter.

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Le steamer « VIRGINIA » ve-
nant de Hambourg, Grimsby. St-Tho-
mas, Sanchez, Samana, Puerto-Plata,
Gap-Hoiitien et Gonaives sera ici cet-
apres-midi. .

Il partira ce soir pour Jérénie, Cu-
ragao, Puerto-Cabellio, La Guayca, Ca-

rupano et Trinidad.
Port-au-Prince !l Mars 1908
. i . Amdricaine on s de 10 cigerer
G. KEITEL & © Le steamer « QUEBEC »sera de A abri des pousbiéves ol Purote’ par

retonr jeudi 12 et partira vendredi 13
4411 heures trés précise-s pour Petit
Goave, Port-de-Paix, Cap, cscales et
le EHlavre.

Messieurs les passagers sont priés
d’étre & bord 4 10 heures du matin au
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qu'il trouvera en son dépdét un bon
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