Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 7, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4° ANNEE. Ne 283 FORT-AU. PRINCE (waits) SAMEDI, 7 MARS 1908.

ee

—_——

Le Matin

QUOTIDIEN

ee



TT
_——-



ee eee ere geen eee os eo oe
a ee cee ne ae ea ee ee

ABONNEMENTS : Dieecravn!
24k MO18 Une Gourde D’avaNce Clément Magloire,

D&PARTREMENT® & ETRANGRER ;



LE NUMERO { () CENTIMAS.

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

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mois et sont payables d’avance



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<= Tse t ND

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

~ A propos des demners Bvénements.
SAIN T-M ARC

IX

Prais de poste an sus.









‘passés par devant notaires avant leur;ase concentrer dans lintérieur de
départde France,» | Tile de Saint-Domingue. »
_« Desorte que Ja cu.oni3 naissante' C’est le spectacle de cette lutte si
etait Composé», dit Charlevoix, de‘apparemment inégale, mais que les
quatre sortes de personnes: de Bou-)»nrogrés contemporains des études
caniers qui s occupaient de la chasse ; | sociales nous expliquent amplement,
de llibustiers quicourraient les mers; quia suggéré a Charlevoix les ré-
oe pitants, cq cuttivaient la terre; flexions suivantes : « La colonie fran-
e “ngagés, qui pour ta plupar -' cai
La seience sociale a nettement éta-'culariste a pris naissance et d’oit elle meuraient aver les Habitants et Tog: S2ise pouvait oaete eens ae boume
i que le degré de prospérité d’ad.a, en quelque sorte, rayonné sur les Boucaniers.. .. Ils vivaient entre eux | terre on il a Pig racine et ot: il croft
bays est en raison directe du déve- | autres points du monde touchés, par en fort bonne intelligence, et ils: et se fortifie do jour on iour, d'une
pppement des intéréts privés et en ‘la suite, pac cette formation. -avaient établi une soite de gouver | maniére sensible ; au leu ‘que la colo-
is et de fa pulgaance admiuictract,, £4,maniere de coutre-épreuve, j'ai gement democratique 5, claque, per- nie espagnole était comme un arbre,
s: c'est la part différentefaite aux! WOUlre que notre constitution comme tique dans son habftatton, et chaquelde. crepe eee ot ne prend los
occupations de la vie publique op. hetat a été viciée, ves l’origine, par! a itaine éiait souxerain sar son a Je nourriture. L accroissement de
bla vie privée qui permet d'ex ii C&L? circonstance défavorable | que: rautt wil en avait ‘le command ont - qe et ‘a decadence oe ae ene
ner la constitution scciale des divers! nous avous eu a organisar nos‘ pou- 40" 4 ait le lui oler oe des progrés d’autant plus rapides, que
SOCl es Sivoirs publics, sans que la vie privée '2!S On pouvall fe ful Oler. » dont eee navait guére pour le soutenir

pays et qui autorise de les classer en Le sot ombrage des Espagnoly,
ociétés parlicularisies et en sociétés
pemmunaulaires, selon que initiative
privée y est plus ou moins dévelop-
pee et l’action des Pouvoirs publics
lus ou moins restreinte. Nous sa-
ons déja que les sociétés anglo-sa-
‘nhes doivent leur supériorité préci-
ment Ala prépondérance de la vie
privée sur la vie publique et leur seu!
pe cle nous dispense da plus am-
démonstrations.
abi avor affirmé et établi que
#00 septentrionale de notre pays
ser les autres points une incontesta-
€ fupériorité, grace A laque'le elle
mM de pouvoir exercer une action
ee brepondérante, il m’incom-
verifier, dans ce cas spécial
exetlitude de la loi que je Pvien-
r et qui met la prospérité

ait pu au préalabe s’organiser soli-
dairement et sans meme qu'elle exis-
tat pour Ja plus grande partie (des
faturs citovens de Etat repré-entés
par la masse des esclaves.

Or, le département du Nord, quia
été, upres Vile de la Tortue, le point
d’atterrissement de nos premiers co-
lons, représentés 4 des degrés diffé-
rents, par les Boucaniers, les Flibus-
tiers ct les preiniers émigrants four-
nis 2la Tortue par Vile de Saint-
Christophe, a, en trés grande partie,
échappé 4 cette fatalité.

Vers le milieu du dix-septiéme sié-
cle, la petite ile de la Tortue fut occu-
pée par ces aventuriers gui, par leurs
idées d’in jépendance, mériterent que
le nom de République fat donnée a
leur bande. Il est inutils de redire le

ces aventuriers, de cette

les revenus nationaux semblent avoir

eu entin raison, causa hien des en-
nuis a la Républigue aventuri¢re, mais
sans pouvoir arréeter lo développe-
ment de la Tortue qui en moins de
vingt années, se peupla si extraordi-

Nous pouvons nous arréter ici un
moment pour considérer la force de-
résistance el la prodigieuse vitalité de
catte poignés d’hommes qui, durant:
pres d’up siecle, ont pu si énergique-
ment résister aux assauts répétés de
la plus grande monarchie qui fut alors,
possesseur elle-méme des deux tiers
de Vile et dépossédée sans retour, par

‘Dairement que l'on pensa, en 1653, a
déverser son trop-plein sur
améme de Saint-Domingue.

la cote’

ile de Ja.

que ses propres forces presqu’entié-
rament épuisées, au lieu qne celle-la
était soutenue de deux Corps (1) qui,
avec ses Habitants, composaient cette
Republique formidab‘e d’aventuriers,
laquelle donnait déja bien de la jalou-
sie aux Espagnols des Indes et fit bien-
lot trembler les provinces les plus
reculées de ce vaste empire. »

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

, Tortue dont ils firent leur quartier- - Bee
caractérisait les citoyens de cette sor-| général et comme leur métropole. SEMINAIRE COLLSGE St-MARTIAL
te de République recrutée au nombre; C’est la un des effets le: plus saisis- | -—

des sujets des plus grandes monar-jsants de I’initiative privée et de la vi- |

© sous la dé endance du déve.|Ccaractére entreprenant et hardi qui

wpement de linitiative privée. C'est
de pareilies constatations que s’af-
sla science et qu'elle se dégage

VENDRED!I 6 Mars

i > de plus en plus de |’obs- |Chies qui separtageaient alors le mon-| gueur du tempérament que commu- | . 4: n/a
Ré des notions imprclees et va- |de: celles de la France, de l’Espagne | nique le sol A l’individu qui s’en em. | Baromire A midi 763,"/"8
Tei et de l’Angleterce. pare et qui entend le féconder. ' Température) em 18¢,4
M4 easayé, dans ma courte étude} Bien que la traite maritime fat déja; La colonisation ospagnole. pure-: mazimons 30° 3

ur les chemins de fer, de démontrer
excellence de la constitution sociale
vie eaten la vie privée a préexisté a
te pavlique et od, par conséquent,
an @ eu a naitre ct Ase develop-

’ Ten gré des nécessités de cel-
cité l’exemple de l’Angle-

Site es Etats-Unis, pays essen-
omni, Patticularistes, et aussi
a ‘le Psimordial de la Norvdge
bays of la formation parti-

largement pratiquée par les Hollan- ment administrative et outranciére- | .
dag et reads alretinssent avec 'ment fonctionnariste, dut se reconnat-' Moyenae diurne de la température 23°, 3 .
eux, dés leur établissemant 4 !a Tor- tre impuissante devant l'intrépidité; Ciel trés clair toute la matinée ; un

tue, un commerce des plus actifs, ces individuelle des citoyens dela Répu- "uageux l'aprés-midi ; tres clair 49 h. da
bizarres républicains ne songérent. blique aventuriére. Au fait, la colo-, S°!r.

pas & se donner des esclaves négres ; nie espsgnole de Saint-Domingue: Barométre en hausse.

ils s’'accommodeérent, pour leurs plan- , ¢ était 4 ce moment, dit M. Léger, en , Quelques moavements sismiqaes dans
tations et cultures, d’ongagés volontai-, pleine décadence ». Ddja! et méme !'aprés-midi et dans la quit.

res que des Francais de Dieppe lear, « la nécessité de se mattre & Vabri' R.. BAL FENWECK.
amenaieot, « en vertu de bons con-|des déprédations de leurs _terribles ; , ns
trats, que ces malheureux avaient adversaires avait porté les Eepagnois! (1) Boucaniers et Fiubustiers.

é



Les Allemands a Haiti

Une commission a été nommee par le
geuvernement hatticu pour faire une en-
quéte sur les relations financiéres que les
révolutionnaires ont cues avec des person:
nes de Gonaives et de Saint-Marc.

M. Lilavois, président de la commission.
a des preuves qui confirment la déclaration
faite par le président Nord Alexis d'apres
laquelle des dtrangers ont tourni de Par-
gent au véendral Firmin, chet du mouve-
ment révolutionnaire, ec principalement la
maison Herrmann et Cie, qui a été con-
damnée en 1906 par les tribunaux haitiensa
rembourser au gouvernement environ
P. 344,000 en tonds d'Etat et P. 150,000
comptant, 4 la suite des scandales de la
Banque nationale.

Ia situation devient par ce fait plus com-
pliquée, car Herrmann et Cie ont ma'nte-
nant Pappui diplomatique de [Allemagne
contre le gouvernement haiuen.

M. Donner ainé, principal représentant
de Herimann et Cie 4 Gonaives, est en
méme temps agent consulaire dans cette lo-
calité, ce qui fait de Ja question de la
complicité de la maison une affaire tres deé-
lieate.

( Courrier des Etats-Unis )

Nomination
Nous saluons avee plaisir la nomination
de notre ami J. R. Chenet comme admi-
nistrateur des Finances des Gonaives, en
zemplacement de M. A Sergile.
Toutes nos félicitations.
Revue du Marché

Cette semaine n’a pas été bien brillance
con athaires ;) la) morte saison approche.
Nous navons enregistré que quelques pe-
tites transactions sans importance.

Le Change est resté pour ainsi dire sta-
tionnaire entre 525530 °/’. Depuis hier
nous sommesun peu plus taibte i 526/27 °.

Trattes sur France 1 °/° et 3/4 9 ese
compte contre or.

Chéjue sur “Nyrw- York 14° escom pte.

Les Titres du Gouvernement sont tou-
jours bien cotés, par suite de la répartition
que lon est en train de paver.

Le Cacav a ygavné quatre Frances On co'-
t¢ Frs. 74, — et Cufé. Frs. 43/44.

Correspondance
Gonaives 1! Mars rgo08.
A Son Excellence le G" Norp ALEXIS,

Président d’ Haiti

Port-au-Prince.
Président,

Vous venez d’oitrir au passé, au présent,
\ Vavenir, un acte grand, géneireux, im-
mortel, un de ceux qui caractérisent Vo-
tre Pouvoir, qui couronneront Votre au-
guste mémoire.

Cet acte est la magnanime clémence
dont Vous avez cru devoir combler les po-
pulations insurgées, apres les regrettables
événements du 15 Janvier.

Le genre humain, tel que la nature de
Dieu l’a créé, est faig purement de l’erreur
et de son cortége. Les peuples en général
ont traversé mille et une vicissitudes dans
le cours de leur existence. Ce n'est qu’a la
suite de bien désastreuses tempétes qu’ils
voient dans leur cerveau luire la divine lu-
micre qui les conduit comme un_ phare
providentiel vers le chemin radieux et bien-
faisant de la vérité.

Président, Vous ne faites que jeter la ba-
se de l’éducation de ce peuple ; c’était a
Vous qu’incombait cette mission Ala fois
douce et austére. Vous avez 4 relever ses
torts, A réprimer ses abus. Aussi, Dieu qui
a remis entre vos mains sa destinée, Vous
bénira, Excellence, de couvrir de votre gra-
ce inépuisable Vos fils de l’Artibonite,
qui en garderont & jamais et emporteront

= er
eS
a

|
|

|

|

crira en lettres brillantes ct incffagables ces
nouvelles marques de gloire !

C'est au nom de Votre peuple, au nom
de la partie laborieuse de Ja population
gonaivienne, de cette partie qui par le tra -
travail opiniatre collabore avec vous 4 Va-

grandissement mat¢ériel de notre chére Na-

tion, de cette partie qui s’intéresse le plus
directement 4 Votre ccuvre de régénération
et quicn jouit encore des bienfaits ; de
cette partie qui a toujours admiré Votre
randeur et Votre sapesse, c'est au nom
e Vos braves artisans et de vos bons cul-
tivateurs que j’ose, seul, mats avee une foi
sinctre, Vous adresser ces homumnages et
ces voeux pleins d’un pur et profond res-
pect.
Daignez agréer, Président, mon salut en
la Patrie.
BEAUHARNAIS JN-FRANGOIS,

Déiputé des Gonaives,

Naufrage

Le steamer « Beta » a fait niutrage sor-
tant de Bermudes pour Kingston.
L’équipage est sain et saut.
Tribunal Civil
Audience civile extraordinatre
di 6 Mars 1go8.
Présidencede I. Nau.
Attaires entamces
1 > — Paul Perraud contre Pierre Hu -
dicourt.
2° — d’Aubigny contre W. W. Webs-
ter et Becker.
Puis le siége est levé.

Is Caledoni2

Est entré hier avec les passagers
vants venant de
Petit Godve
Chériez, Julie Monosier,
Claire Lochard. Jh. Blaise.
Miragodne : Mme Becker et enfant, Mme
Barthelemy.
*

Il est reparti dans la soirée avant 1 son
bord 4 destimation de

Gondives >Edmond Roumain,H W. Lvn-
doll, Mme Justin Poitevien.

St-Mirc : Antoine Berret.

Port-de-Paix + Josias Gauthier.

Cap Haitien : Rodolphe Blanchet, Mme
Paul Emile Journel, Mme Edgard Bois-
sonnicre, Solon Mompoint, Joseph Tous-
saint, Francis Errié.

Arrivage

Hier est entré le sts ‘Prins Maurits avec

les passagers suivants venant de

Noew- York : Marcel Castian.

St-Mare : S. B. Wolff, P. R. de Meza
3 enfants et 2 servants. Claire Pinard, Mr
Bailly, F. Wierss André Cameau, Louise
Cameau, Alexis Dérac, Mr Kénol, L. Jean-
ty, M David, Charles Fontin, G. R. Mar-
chand, Beauharnais Boisrond, Dominique
Boisrond, Heléne Coban, Elias Habib,
Jean Joseph, Joachim Joseph, M. Baltha-
zar, Hector Paultre, A. Antoine, A. Du-
piton.

Cayes : Amilcar Louis.

Echo des Gonaives

L’exploitation du « National Railroads a
cessé depuis hier.

On ne sait encore quand sera repris le
trafic.

du Veni ce

sui-

M. Monosier,

Nouvelle Brochure

Nous avons recu du Dr El. H. Jackson
sa brochure intitulée Le Guide aveugle et
qui est une réponse 4 un passage du ‘Bul-
letin Paroisstal du Cap-Haitien.

Remerciments a l’auteur pour son gra-
cieux envoi.

Décés

Nous avons regu le faire-part de la mort

le souvenir dans leur &me. L’Avenir ins- | de Jaamre Maate Roszg Cherta Rovanez,

Vve Luxtwon Guittoun, décédée hier soir,

"a 6 heures, AVage de 76 ans. | a,
Ses funérailles auront lieu aujourd’hui a

3 heures précises,en VEglise Ste Anne.

i” Nos sincéres condoléances aux pare.its

ide la regrettée defunte.

ae a



ee a eS



Nouvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches



Lonpres 5.— Le roi Edouard a quite
Londres aujourd’hui pour se rendre 3 Biar-
‘ritz (France ) ot il restera un mois.
| 1 tera ensuite en compagnie de la reine
! Alexandra une croisiére dans la Méditer-

‘rannée. og
i Parts. — Le roi Edouard est) arrive ict
ce soir. Hoa été regu ala gare par sir

Francis Bertie, l'ambassadeur d’Argleterre.
'Quviqu’elle voyage sous le nom de due
Ide Lancaster, Sa Majesté rendra visite au
Président Fallicres samedi, avant de partir
| pour Biarri z.

| Ele assiste ce soir la représentation
-de « Divorce », La pitce de Paul Bour-
| pet.

— En raison de Vactivité peu ordinaire
idont font preuve en ce moment. les anar-
‘chistes du monde entier, des ;mesures de
| précaution exceptionnelles ont été prises
‘pour protéger le roi.

' Bruxectes.— Le texte du nouveau trai-
ité d’annexion a été lu aujourd’hui au par-
/lement, par le premier minisire M Schol-
‘laert. Il contirme ce quia été dit hier
[dans les dépéches, que.le roi consent 4 V’a-

: J. Cave, Lise Chériez, Mri bandon du domaine de la couronne et du

fonds spécial A li Belgique 4 la condition
toutefois que celle-ci assume, toutes les
obligations du Congo et qu’elle abandon-
ne au souverain et cela jusqu’A sa mort ;
les reyenus du dit domaine.

Si Te parlement refuse fRaintenant de
ratifier le traité, il est probable qu’afin de
prévenir une intervention ctrangere, le
roi offrira le Congo a la France gui posse-
de un droit préférentiel sur cette coronie,
si la Belgique se refuse 4 se Vannexer.

Loxpris.— Le « Times » demande la
lecture au parlement dune lettre que
VEmpereur Guillaume aurait adressée a
lord Tweentogth, premier lord de Vami-
rauté assurant que cette Icttre constitue
une ingérance injustifiable dans les atfai-
res de la marine anglaise

MERNINGER. — (duché de Saxe ). Le

theatre de la cour 4 été complétement dé-_

truit cet aprés-midi par un neendie. II

n'y a pas eu de victimes.

Rio pz Jantiro. — La Bingue du com- ,

merce de cette ville,dont la ‘clientéle se

composait surtout de petits commergants a |

suspendu ses payements aujourd’hui.

On croit que plusicurs autres établisse-
ments financiéres seront affectés par cette
déconfiture.

KuHerson ( Russie ) 6,— A la suite d’u-
ne rencontre entre la police et les révolu-
tionnaires, deux agents de police et deux
gendarmes furent tués ; les 1évolutionnai-
res furent arrétés ; l'un d’entre eux est bles-

s.

Moscou 6.—Denx prisonniers politiques
dont Faltavatsky quis en janvier dernier
attenta Ala vie du général Tretotf ont été
condamnés 4 mort aujourd’hui pour tenta-
tive d’évasion.

Bertin 6.— Une tres grande sensation a
été caus¢e ici par les allégatious publices
dans le Times de Londres au sujet de la
Jettre de l’Empereur Guillanme a Lord
Tixcédtouth, premier lord del’amirauté. Les
journaux berlinois observent la plus grande
circonstance en traitant de cette affaire.

Dans les cercles officiels on ne weed
de raison pouvant empécher |, publicad
de cette lettre, quoiqu’il ne ‘agian g
dune question personnelle — entre
reur et Lord Tuxcedtouth. >

Tokio 6.— Un incendie détruisz 4
des milles maisons formant la ville ded
da Say voisine de Tokio. a
| Hox- Kon 6.—Le steamer japonais ¢ 9
| su est toujours sous saisie 1 Whame
vicre de Canton. Le vice-roi est dé
désobeir aux oreres de Pékin plutéee
rendre‘le navire. La population est cog
cue que le Japon essaie de |’intimidgd
maisne réussira pas, attenduque lee Te
faisait indiscutablement de la contphf
de guerre. "i

Paris. Hier la Chambre apres l’integ
tion de MM. Viviani et Millerand vou %

dre du jour suivant accepté par le ‘ge
nement : .

La Chambre confiante dans le gouve
ment pour obtenir du Sénat au cons

ceite année un vote favorable qui perm
tras fa promulgation avantla fin de k
eistature de la loi sur les retruttes ouvn
‘et repoussant toute addition, passa a P
dre du jour.

' Aujourd hui elle discute I’interpellat
‘de M. Nouaner, sur la suite qui a été dy
jnce a Vingonction de la Cour des Coms
relative aux avances faites 2 la Misi
i Blanche.

| Hier le Sénat discuta linterpellation

M. Cicéron relative au gouvernement

la Guadeloupe. Au cours de la discuss
M. Ciccron fit ressortir que M. &
était un administrateur habile, que dé
artivee a la Guadeloupe son action ss
d’une fagon heureuse et qu'il avait été
pelé pour gu’il ne soit pas 4 la Guade
!pe au moment ou auront lieu les élec
municipales.

M. Milli¢s Lacroix répondit qu'il
rappelé M. Ballot sur la demande de
sident de In Commission des Douanes

/la Chambre et que si la Commission a
retient pas, il retourneza 4 son poste
les élections.

Le Sénat vota ensnite Vordre da }
pur et simple accepié par Mr Milliés
croix.

Le Président de la République e
Kalliéres ont donné hier soit le p
wrand bal de la saison.

Le roi d’Angleterre est arrive hier
d Paris. .

On signale une épidémie de grippe
fectucuse dans les garnisons de Saint-O®
‘de Verdun.

Les nouvel'es de Hollande disent ¢
nouveau cabinet anti-libéral a retiré kf
jet de révision de la constitution
' par le precedent gouvernement proge












1
!















Association an

CENTENAIRES

; PE. ‘
L’ Arrondissement de



vw

Séance du ier dimanche de Janvier bi

La majorité étant régutiérement
tée par l’appel nominal des mem
urbains que ruraux, la présente §
déclarée ouverte.

Le Secrétaire a donné lecture ¢
verbal de la derniére séance, leques Sim
're sanctionné. —

Le membre Justin Séraphio,—
commandant cette commayne, tt |
4 l’Association de plusieurs obse
| planteurs concernant les rec

od



ser 4 Vissociation un rapport exact, le rer ‘
dimanche de chaque mois, du nombre des |
plants de cacao, de café, de cotonnicr et
de vivres alimentaires p'antéschaque si on!
~~ a son adresse ; il demande. 4 Vasso- dass leur section, !
ce quiil doit faire en Voceurence.| [ll y aune mauvaise fiévre qui fait beau-:
bre Labissicre, général, commian- | coup de ravages 4 P.tit Boucan, dit un con-
~ cet afrondissement, ayant ob enu seiller d: Pendroit. Suivant diverses ques-
parole, s'est exprimé comme suit ‘| tions qui lui sont posces par le président,
sieurs, quand en 1902, tandis que lesjil est reconau que c'est Pune des fievres
ads planteurs restaient tranquillement tropic iles dui vennent périodiquement in-
oy eux, SUCcUPpPANnt plu:dt a entretenir les} quicter les familles de leurs ravayves,
‘ficaltés que les campagn trds et nous _Aveua membre n’ayant manifesté le
A erchons i combatire, je ne wisais d au-{désir d’avoir la pavole 3 — la séance est
= intérets que ceux de la co'ectivité cn! levée.
peecurant une société d'te agricole, Pour| Le Président
mer iaacien systéme d’arrosage du nt,
ACHILLE BENEDICT, plantexr.

saps de la colonie, je ne visais point la
ilité de mes intéréts personnels, venanty wei Gartsens, trésorier ; Justin SéRA-
PuIN, — Exous. arpenteur pnblic.— M M.

arriver sur les lieux et n’étant point pro-
Las:sstire, 1. N Garryen:, B. ALFRED, S,

‘dtaire. Je m’en rappelle 4 votre bon
yavenir ; 1 mon avénement au comman:|7 enaty, — A. Louis DEMESMIN, — Lissa _
ment de la Commune de Léogane, je
puvais que tout ciait a faire, les droits
; campagnirds qui, cependant, portent
ss lourdes chirges des cisadins — étaient
sonnus, pour ne pis Mier enticrement
ar admission, tand's ques) podaue ramener
tranguillité au foyer domestique, la paix,
antage de tous, ils abandonnaient iurs
mps et leur fam ile, pour aller loin de
hez eux, combatire fa folie des ambiticux
o leur absence, pavais pero A cux ety al
stitue la socicté agricole et rétabli au be-
fice de la collectivité le systéme d’arro-
ge des anciens cotoas; depuis lors, lt so-
agricoleen dépit de la chicane de
sins grands planteurs egoistes qui ne
gaseai qua leurs propres interets, a very,
certes, nous pouvons dire avcir factlité
encourager 11 culture chez nous, témoin
rendement heureux des plantauions, 4
heure actuelle, puisgae chicun est joyeux
Ee ae eetne | petits VENDUS COMME SUIT :
ip: 3 qug Cooiriiremeat < atit .
apteuts qui payen: ré aligremen leur Format Nef O 25 cts. les 10 cigares
gorité, Mousieur Joseph Lacombe qui a « e203) « «10 «
vin dz leau plus que persoine, tant suit en détail
bur ses habitations que pour ses usines,/ Format Ned 0.05cts. pour2cigares
aussi_ mieux piace pour reconnaitre les « «2 O.03cts. par piece
nits de Passoctarion agricole, Vuttiite
son existence au profit d: l'agiiculture,| Pourles achitsen gros, les dé-
moutre le p'us difficile quand ils'agit de | bitants obtiendroat l'escompte
prserune modizte quoti.g, et qui chaque | USuelle.
ange ne paye, que comm: une personne
bi sous I’empire des contraintes paye en-
M pour avoir satranquillite.
Si Monsieur Joseph Lacomb: fait tant
femon:rance pou. payer si peu de chose
estquiiln’a point besoin de cctte eau,
propose donc, si toutefois il continue
Be pus voulvir payer, ce jusqu'au 15 de
mois, de couper son embranchement,
ainsi supprimer l’eau au service de ses
mations et usnes, car si pour tunc-
baer, l'association ne pense point aux
palités -pécuniairn.s des pouvoirs pu-

il signale la covduite de
ombe, qui s’est- mon-

noa seulement récalcitrant, mais irre
, ux 2 son éyard, Ala réception du

aoe droits d'eau ;
wsieur Juseph Lac



p sor,

. Le mem







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Bon vin de Bordeaux

chez Alexis Benoit
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aed



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t;— elle doit trouve: bon accueil au- En Vente

bs de tous ceux dont ses offices facilitent
ie on des revenus.

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mois et sont payables d’avance



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<= Tse t ND

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

~ A propos des demners Bvénements.
SAIN T-M ARC

IX

Prais de poste an sus.









‘passés par devant notaires avant leur;ase concentrer dans lintérieur de
départde France,» | Tile de Saint-Domingue. »
_« Desorte que Ja cu.oni3 naissante' C’est le spectacle de cette lutte si
etait Composé», dit Charlevoix, de‘apparemment inégale, mais que les
quatre sortes de personnes: de Bou-)»nrogrés contemporains des études
caniers qui s occupaient de la chasse ; | sociales nous expliquent amplement,
de llibustiers quicourraient les mers; quia suggéré a Charlevoix les ré-
oe pitants, cq cuttivaient la terre; flexions suivantes : « La colonie fran-
e “ngagés, qui pour ta plupar -' cai
La seience sociale a nettement éta-'culariste a pris naissance et d’oit elle meuraient aver les Habitants et Tog: S2ise pouvait oaete eens ae boume
i que le degré de prospérité d’ad.a, en quelque sorte, rayonné sur les Boucaniers.. .. Ils vivaient entre eux | terre on il a Pig racine et ot: il croft
bays est en raison directe du déve- | autres points du monde touchés, par en fort bonne intelligence, et ils: et se fortifie do jour on iour, d'une
pppement des intéréts privés et en ‘la suite, pac cette formation. -avaient établi une soite de gouver | maniére sensible ; au leu ‘que la colo-
is et de fa pulgaance admiuictract,, £4,maniere de coutre-épreuve, j'ai gement democratique 5, claque, per- nie espagnole était comme un arbre,
s: c'est la part différentefaite aux! WOUlre que notre constitution comme tique dans son habftatton, et chaquelde. crepe eee ot ne prend los
occupations de la vie publique op. hetat a été viciée, ves l’origine, par! a itaine éiait souxerain sar son a Je nourriture. L accroissement de
bla vie privée qui permet d'ex ii C&L? circonstance défavorable | que: rautt wil en avait ‘le command ont - qe et ‘a decadence oe ae ene
ner la constitution scciale des divers! nous avous eu a organisar nos‘ pou- 40" 4 ait le lui oler oe des progrés d’autant plus rapides, que
SOCl es Sivoirs publics, sans que la vie privée '2!S On pouvall fe ful Oler. » dont eee navait guére pour le soutenir

pays et qui autorise de les classer en Le sot ombrage des Espagnoly,
ociétés parlicularisies et en sociétés
pemmunaulaires, selon que initiative
privée y est plus ou moins dévelop-
pee et l’action des Pouvoirs publics
lus ou moins restreinte. Nous sa-
ons déja que les sociétés anglo-sa-
‘nhes doivent leur supériorité préci-
ment Ala prépondérance de la vie
privée sur la vie publique et leur seu!
pe cle nous dispense da plus am-
démonstrations.
abi avor affirmé et établi que
#00 septentrionale de notre pays
ser les autres points une incontesta-
€ fupériorité, grace A laque'le elle
mM de pouvoir exercer une action
ee brepondérante, il m’incom-
verifier, dans ce cas spécial
exetlitude de la loi que je Pvien-
r et qui met la prospérité

ait pu au préalabe s’organiser soli-
dairement et sans meme qu'elle exis-
tat pour Ja plus grande partie (des
faturs citovens de Etat repré-entés
par la masse des esclaves.

Or, le département du Nord, quia
été, upres Vile de la Tortue, le point
d’atterrissement de nos premiers co-
lons, représentés 4 des degrés diffé-
rents, par les Boucaniers, les Flibus-
tiers ct les preiniers émigrants four-
nis 2la Tortue par Vile de Saint-
Christophe, a, en trés grande partie,
échappé 4 cette fatalité.

Vers le milieu du dix-septiéme sié-
cle, la petite ile de la Tortue fut occu-
pée par ces aventuriers gui, par leurs
idées d’in jépendance, mériterent que
le nom de République fat donnée a
leur bande. Il est inutils de redire le

ces aventuriers, de cette

les revenus nationaux semblent avoir

eu entin raison, causa hien des en-
nuis a la Républigue aventuri¢re, mais
sans pouvoir arréeter lo développe-
ment de la Tortue qui en moins de
vingt années, se peupla si extraordi-

Nous pouvons nous arréter ici un
moment pour considérer la force de-
résistance el la prodigieuse vitalité de
catte poignés d’hommes qui, durant:
pres d’up siecle, ont pu si énergique-
ment résister aux assauts répétés de
la plus grande monarchie qui fut alors,
possesseur elle-méme des deux tiers
de Vile et dépossédée sans retour, par

‘Dairement que l'on pensa, en 1653, a
déverser son trop-plein sur
améme de Saint-Domingue.

la cote’

ile de Ja.

que ses propres forces presqu’entié-
rament épuisées, au lieu qne celle-la
était soutenue de deux Corps (1) qui,
avec ses Habitants, composaient cette
Republique formidab‘e d’aventuriers,
laquelle donnait déja bien de la jalou-
sie aux Espagnols des Indes et fit bien-
lot trembler les provinces les plus
reculées de ce vaste empire. »

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

, Tortue dont ils firent leur quartier- - Bee
caractérisait les citoyens de cette sor-| général et comme leur métropole. SEMINAIRE COLLSGE St-MARTIAL
te de République recrutée au nombre; C’est la un des effets le: plus saisis- | -—

des sujets des plus grandes monar-jsants de I’initiative privée et de la vi- |

© sous la dé endance du déve.|Ccaractére entreprenant et hardi qui

wpement de linitiative privée. C'est
de pareilies constatations que s’af-
sla science et qu'elle se dégage

VENDRED!I 6 Mars

i > de plus en plus de |’obs- |Chies qui separtageaient alors le mon-| gueur du tempérament que commu- | . 4: n/a
Ré des notions imprclees et va- |de: celles de la France, de l’Espagne | nique le sol A l’individu qui s’en em. | Baromire A midi 763,"/"8
Tei et de l’Angleterce. pare et qui entend le féconder. ' Température) em 18¢,4
M4 easayé, dans ma courte étude} Bien que la traite maritime fat déja; La colonisation ospagnole. pure-: mazimons 30° 3

ur les chemins de fer, de démontrer
excellence de la constitution sociale
vie eaten la vie privée a préexisté a
te pavlique et od, par conséquent,
an @ eu a naitre ct Ase develop-

’ Ten gré des nécessités de cel-
cité l’exemple de l’Angle-

Site es Etats-Unis, pays essen-
omni, Patticularistes, et aussi
a ‘le Psimordial de la Norvdge
bays of la formation parti-

largement pratiquée par les Hollan- ment administrative et outranciére- | .
dag et reads alretinssent avec 'ment fonctionnariste, dut se reconnat-' Moyenae diurne de la température 23°, 3 .
eux, dés leur établissemant 4 !a Tor- tre impuissante devant l'intrépidité; Ciel trés clair toute la matinée ; un

tue, un commerce des plus actifs, ces individuelle des citoyens dela Répu- "uageux l'aprés-midi ; tres clair 49 h. da
bizarres républicains ne songérent. blique aventuriére. Au fait, la colo-, S°!r.

pas & se donner des esclaves négres ; nie espsgnole de Saint-Domingue: Barométre en hausse.

ils s’'accommodeérent, pour leurs plan- , ¢ était 4 ce moment, dit M. Léger, en , Quelques moavements sismiqaes dans
tations et cultures, d’ongagés volontai-, pleine décadence ». Ddja! et méme !'aprés-midi et dans la quit.

res que des Francais de Dieppe lear, « la nécessité de se mattre & Vabri' R.. BAL FENWECK.
amenaieot, « en vertu de bons con-|des déprédations de leurs _terribles ; , ns
trats, que ces malheureux avaient adversaires avait porté les Eepagnois! (1) Boucaniers et Fiubustiers.

é
Les Allemands a Haiti

Une commission a été nommee par le
geuvernement hatticu pour faire une en-
quéte sur les relations financiéres que les
révolutionnaires ont cues avec des person:
nes de Gonaives et de Saint-Marc.

M. Lilavois, président de la commission.
a des preuves qui confirment la déclaration
faite par le président Nord Alexis d'apres
laquelle des dtrangers ont tourni de Par-
gent au véendral Firmin, chet du mouve-
ment révolutionnaire, ec principalement la
maison Herrmann et Cie, qui a été con-
damnée en 1906 par les tribunaux haitiensa
rembourser au gouvernement environ
P. 344,000 en tonds d'Etat et P. 150,000
comptant, 4 la suite des scandales de la
Banque nationale.

Ia situation devient par ce fait plus com-
pliquée, car Herrmann et Cie ont ma'nte-
nant Pappui diplomatique de [Allemagne
contre le gouvernement haiuen.

M. Donner ainé, principal représentant
de Herimann et Cie 4 Gonaives, est en
méme temps agent consulaire dans cette lo-
calité, ce qui fait de Ja question de la
complicité de la maison une affaire tres deé-
lieate.

( Courrier des Etats-Unis )

Nomination
Nous saluons avee plaisir la nomination
de notre ami J. R. Chenet comme admi-
nistrateur des Finances des Gonaives, en
zemplacement de M. A Sergile.
Toutes nos félicitations.
Revue du Marché

Cette semaine n’a pas été bien brillance
con athaires ;) la) morte saison approche.
Nous navons enregistré que quelques pe-
tites transactions sans importance.

Le Change est resté pour ainsi dire sta-
tionnaire entre 525530 °/’. Depuis hier
nous sommesun peu plus taibte i 526/27 °.

Trattes sur France 1 °/° et 3/4 9 ese
compte contre or.

Chéjue sur “Nyrw- York 14° escom pte.

Les Titres du Gouvernement sont tou-
jours bien cotés, par suite de la répartition
que lon est en train de paver.

Le Cacav a ygavné quatre Frances On co'-
t¢ Frs. 74, — et Cufé. Frs. 43/44.

Correspondance
Gonaives 1! Mars rgo08.
A Son Excellence le G" Norp ALEXIS,

Président d’ Haiti

Port-au-Prince.
Président,

Vous venez d’oitrir au passé, au présent,
\ Vavenir, un acte grand, géneireux, im-
mortel, un de ceux qui caractérisent Vo-
tre Pouvoir, qui couronneront Votre au-
guste mémoire.

Cet acte est la magnanime clémence
dont Vous avez cru devoir combler les po-
pulations insurgées, apres les regrettables
événements du 15 Janvier.

Le genre humain, tel que la nature de
Dieu l’a créé, est faig purement de l’erreur
et de son cortége. Les peuples en général
ont traversé mille et une vicissitudes dans
le cours de leur existence. Ce n'est qu’a la
suite de bien désastreuses tempétes qu’ils
voient dans leur cerveau luire la divine lu-
micre qui les conduit comme un_ phare
providentiel vers le chemin radieux et bien-
faisant de la vérité.

Président, Vous ne faites que jeter la ba-
se de l’éducation de ce peuple ; c’était a
Vous qu’incombait cette mission Ala fois
douce et austére. Vous avez 4 relever ses
torts, A réprimer ses abus. Aussi, Dieu qui
a remis entre vos mains sa destinée, Vous
bénira, Excellence, de couvrir de votre gra-
ce inépuisable Vos fils de l’Artibonite,
qui en garderont & jamais et emporteront

= er
eS
a

|
|

|

|

crira en lettres brillantes ct incffagables ces
nouvelles marques de gloire !

C'est au nom de Votre peuple, au nom
de la partie laborieuse de Ja population
gonaivienne, de cette partie qui par le tra -
travail opiniatre collabore avec vous 4 Va-

grandissement mat¢ériel de notre chére Na-

tion, de cette partie qui s’intéresse le plus
directement 4 Votre ccuvre de régénération
et quicn jouit encore des bienfaits ; de
cette partie qui a toujours admiré Votre
randeur et Votre sapesse, c'est au nom
e Vos braves artisans et de vos bons cul-
tivateurs que j’ose, seul, mats avee une foi
sinctre, Vous adresser ces homumnages et
ces voeux pleins d’un pur et profond res-
pect.
Daignez agréer, Président, mon salut en
la Patrie.
BEAUHARNAIS JN-FRANGOIS,

Déiputé des Gonaives,

Naufrage

Le steamer « Beta » a fait niutrage sor-
tant de Bermudes pour Kingston.
L’équipage est sain et saut.
Tribunal Civil
Audience civile extraordinatre
di 6 Mars 1go8.
Présidencede I. Nau.
Attaires entamces
1 > — Paul Perraud contre Pierre Hu -
dicourt.
2° — d’Aubigny contre W. W. Webs-
ter et Becker.
Puis le siége est levé.

Is Caledoni2

Est entré hier avec les passagers
vants venant de
Petit Godve
Chériez, Julie Monosier,
Claire Lochard. Jh. Blaise.
Miragodne : Mme Becker et enfant, Mme
Barthelemy.
*

Il est reparti dans la soirée avant 1 son
bord 4 destimation de

Gondives >Edmond Roumain,H W. Lvn-
doll, Mme Justin Poitevien.

St-Mirc : Antoine Berret.

Port-de-Paix + Josias Gauthier.

Cap Haitien : Rodolphe Blanchet, Mme
Paul Emile Journel, Mme Edgard Bois-
sonnicre, Solon Mompoint, Joseph Tous-
saint, Francis Errié.

Arrivage

Hier est entré le sts ‘Prins Maurits avec

les passagers suivants venant de

Noew- York : Marcel Castian.

St-Mare : S. B. Wolff, P. R. de Meza
3 enfants et 2 servants. Claire Pinard, Mr
Bailly, F. Wierss André Cameau, Louise
Cameau, Alexis Dérac, Mr Kénol, L. Jean-
ty, M David, Charles Fontin, G. R. Mar-
chand, Beauharnais Boisrond, Dominique
Boisrond, Heléne Coban, Elias Habib,
Jean Joseph, Joachim Joseph, M. Baltha-
zar, Hector Paultre, A. Antoine, A. Du-
piton.

Cayes : Amilcar Louis.

Echo des Gonaives

L’exploitation du « National Railroads a
cessé depuis hier.

On ne sait encore quand sera repris le
trafic.

du Veni ce

sui-

M. Monosier,

Nouvelle Brochure

Nous avons recu du Dr El. H. Jackson
sa brochure intitulée Le Guide aveugle et
qui est une réponse 4 un passage du ‘Bul-
letin Paroisstal du Cap-Haitien.

Remerciments a l’auteur pour son gra-
cieux envoi.

Décés

Nous avons regu le faire-part de la mort

le souvenir dans leur &me. L’Avenir ins- | de Jaamre Maate Roszg Cherta Rovanez,

Vve Luxtwon Guittoun, décédée hier soir,

"a 6 heures, AVage de 76 ans. | a,
Ses funérailles auront lieu aujourd’hui a

3 heures précises,en VEglise Ste Anne.

i” Nos sincéres condoléances aux pare.its

ide la regrettée defunte.

ae a



ee a eS



Nouvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches



Lonpres 5.— Le roi Edouard a quite
Londres aujourd’hui pour se rendre 3 Biar-
‘ritz (France ) ot il restera un mois.
| 1 tera ensuite en compagnie de la reine
! Alexandra une croisiére dans la Méditer-

‘rannée. og
i Parts. — Le roi Edouard est) arrive ict
ce soir. Hoa été regu ala gare par sir

Francis Bertie, l'ambassadeur d’Argleterre.
'Quviqu’elle voyage sous le nom de due
Ide Lancaster, Sa Majesté rendra visite au
Président Fallicres samedi, avant de partir
| pour Biarri z.

| Ele assiste ce soir la représentation
-de « Divorce », La pitce de Paul Bour-
| pet.

— En raison de Vactivité peu ordinaire
idont font preuve en ce moment. les anar-
‘chistes du monde entier, des ;mesures de
| précaution exceptionnelles ont été prises
‘pour protéger le roi.

' Bruxectes.— Le texte du nouveau trai-
ité d’annexion a été lu aujourd’hui au par-
/lement, par le premier minisire M Schol-
‘laert. Il contirme ce quia été dit hier
[dans les dépéches, que.le roi consent 4 V’a-

: J. Cave, Lise Chériez, Mri bandon du domaine de la couronne et du

fonds spécial A li Belgique 4 la condition
toutefois que celle-ci assume, toutes les
obligations du Congo et qu’elle abandon-
ne au souverain et cela jusqu’A sa mort ;
les reyenus du dit domaine.

Si Te parlement refuse fRaintenant de
ratifier le traité, il est probable qu’afin de
prévenir une intervention ctrangere, le
roi offrira le Congo a la France gui posse-
de un droit préférentiel sur cette coronie,
si la Belgique se refuse 4 se Vannexer.

Loxpris.— Le « Times » demande la
lecture au parlement dune lettre que
VEmpereur Guillaume aurait adressée a
lord Tweentogth, premier lord de Vami-
rauté assurant que cette Icttre constitue
une ingérance injustifiable dans les atfai-
res de la marine anglaise

MERNINGER. — (duché de Saxe ). Le

theatre de la cour 4 été complétement dé-_

truit cet aprés-midi par un neendie. II

n'y a pas eu de victimes.

Rio pz Jantiro. — La Bingue du com- ,

merce de cette ville,dont la ‘clientéle se

composait surtout de petits commergants a |

suspendu ses payements aujourd’hui.

On croit que plusicurs autres établisse-
ments financiéres seront affectés par cette
déconfiture.

KuHerson ( Russie ) 6,— A la suite d’u-
ne rencontre entre la police et les révolu-
tionnaires, deux agents de police et deux
gendarmes furent tués ; les 1évolutionnai-
res furent arrétés ; l'un d’entre eux est bles-

s.

Moscou 6.—Denx prisonniers politiques
dont Faltavatsky quis en janvier dernier
attenta Ala vie du général Tretotf ont été
condamnés 4 mort aujourd’hui pour tenta-
tive d’évasion.

Bertin 6.— Une tres grande sensation a
été caus¢e ici par les allégatious publices
dans le Times de Londres au sujet de la
Jettre de l’Empereur Guillanme a Lord
Tixcédtouth, premier lord del’amirauté. Les
journaux berlinois observent la plus grande
circonstance en traitant de cette affaire.

Dans les cercles officiels on ne weed
de raison pouvant empécher |, publicad
de cette lettre, quoiqu’il ne ‘agian g
dune question personnelle — entre
reur et Lord Tuxcedtouth. >

Tokio 6.— Un incendie détruisz 4
des milles maisons formant la ville ded
da Say voisine de Tokio. a
| Hox- Kon 6.—Le steamer japonais ¢ 9
| su est toujours sous saisie 1 Whame
vicre de Canton. Le vice-roi est dé
désobeir aux oreres de Pékin plutéee
rendre‘le navire. La population est cog
cue que le Japon essaie de |’intimidgd
maisne réussira pas, attenduque lee Te
faisait indiscutablement de la contphf
de guerre. "i

Paris. Hier la Chambre apres l’integ
tion de MM. Viviani et Millerand vou %

dre du jour suivant accepté par le ‘ge
nement : .

La Chambre confiante dans le gouve
ment pour obtenir du Sénat au cons

ceite année un vote favorable qui perm
tras fa promulgation avantla fin de k
eistature de la loi sur les retruttes ouvn
‘et repoussant toute addition, passa a P
dre du jour.

' Aujourd hui elle discute I’interpellat
‘de M. Nouaner, sur la suite qui a été dy
jnce a Vingonction de la Cour des Coms
relative aux avances faites 2 la Misi
i Blanche.

| Hier le Sénat discuta linterpellation

M. Cicéron relative au gouvernement

la Guadeloupe. Au cours de la discuss
M. Ciccron fit ressortir que M. &
était un administrateur habile, que dé
artivee a la Guadeloupe son action ss
d’une fagon heureuse et qu'il avait été
pelé pour gu’il ne soit pas 4 la Guade
!pe au moment ou auront lieu les élec
municipales.

M. Milli¢s Lacroix répondit qu'il
rappelé M. Ballot sur la demande de
sident de In Commission des Douanes

/la Chambre et que si la Commission a
retient pas, il retourneza 4 son poste
les élections.

Le Sénat vota ensnite Vordre da }
pur et simple accepié par Mr Milliés
croix.

Le Président de la République e
Kalliéres ont donné hier soit le p
wrand bal de la saison.

Le roi d’Angleterre est arrive hier
d Paris. .

On signale une épidémie de grippe
fectucuse dans les garnisons de Saint-O®
‘de Verdun.

Les nouvel'es de Hollande disent ¢
nouveau cabinet anti-libéral a retiré kf
jet de révision de la constitution
' par le precedent gouvernement proge












1
!















Association an

CENTENAIRES

; PE. ‘
L’ Arrondissement de



vw

Séance du ier dimanche de Janvier bi

La majorité étant régutiérement
tée par l’appel nominal des mem
urbains que ruraux, la présente §
déclarée ouverte.

Le Secrétaire a donné lecture ¢
verbal de la derniére séance, leques Sim
're sanctionné. —

Le membre Justin Séraphio,—
commandant cette commayne, tt |
4 l’Association de plusieurs obse
| planteurs concernant les rec

od
ser 4 Vissociation un rapport exact, le rer ‘
dimanche de chaque mois, du nombre des |
plants de cacao, de café, de cotonnicr et
de vivres alimentaires p'antéschaque si on!
~~ a son adresse ; il demande. 4 Vasso- dass leur section, !
ce quiil doit faire en Voceurence.| [ll y aune mauvaise fiévre qui fait beau-:
bre Labissicre, général, commian- | coup de ravages 4 P.tit Boucan, dit un con-
~ cet afrondissement, ayant ob enu seiller d: Pendroit. Suivant diverses ques-
parole, s'est exprimé comme suit ‘| tions qui lui sont posces par le président,
sieurs, quand en 1902, tandis que lesjil est reconau que c'est Pune des fievres
ads planteurs restaient tranquillement tropic iles dui vennent périodiquement in-
oy eux, SUCcUPpPANnt plu:dt a entretenir les} quicter les familles de leurs ravayves,
‘ficaltés que les campagn trds et nous _Aveua membre n’ayant manifesté le
A erchons i combatire, je ne wisais d au-{désir d’avoir la pavole 3 — la séance est
= intérets que ceux de la co'ectivité cn! levée.
peecurant une société d'te agricole, Pour| Le Président
mer iaacien systéme d’arrosage du nt,
ACHILLE BENEDICT, plantexr.

saps de la colonie, je ne visais point la
ilité de mes intéréts personnels, venanty wei Gartsens, trésorier ; Justin SéRA-
PuIN, — Exous. arpenteur pnblic.— M M.

arriver sur les lieux et n’étant point pro-
Las:sstire, 1. N Garryen:, B. ALFRED, S,

‘dtaire. Je m’en rappelle 4 votre bon
yavenir ; 1 mon avénement au comman:|7 enaty, — A. Louis DEMESMIN, — Lissa _
ment de la Commune de Léogane, je
puvais que tout ciait a faire, les droits
; campagnirds qui, cependant, portent
ss lourdes chirges des cisadins — étaient
sonnus, pour ne pis Mier enticrement
ar admission, tand's ques) podaue ramener
tranguillité au foyer domestique, la paix,
antage de tous, ils abandonnaient iurs
mps et leur fam ile, pour aller loin de
hez eux, combatire fa folie des ambiticux
o leur absence, pavais pero A cux ety al
stitue la socicté agricole et rétabli au be-
fice de la collectivité le systéme d’arro-
ge des anciens cotoas; depuis lors, lt so-
agricoleen dépit de la chicane de
sins grands planteurs egoistes qui ne
gaseai qua leurs propres interets, a very,
certes, nous pouvons dire avcir factlité
encourager 11 culture chez nous, témoin
rendement heureux des plantauions, 4
heure actuelle, puisgae chicun est joyeux
Ee ae eetne | petits VENDUS COMME SUIT :
ip: 3 qug Cooiriiremeat < atit .
apteuts qui payen: ré aligremen leur Format Nef O 25 cts. les 10 cigares
gorité, Mousieur Joseph Lacombe qui a « e203) « «10 «
vin dz leau plus que persoine, tant suit en détail
bur ses habitations que pour ses usines,/ Format Ned 0.05cts. pour2cigares
aussi_ mieux piace pour reconnaitre les « «2 O.03cts. par piece
nits de Passoctarion agricole, Vuttiite
son existence au profit d: l'agiiculture,| Pourles achitsen gros, les dé-
moutre le p'us difficile quand ils'agit de | bitants obtiendroat l'escompte
prserune modizte quoti.g, et qui chaque | USuelle.
ange ne paye, que comm: une personne
bi sous I’empire des contraintes paye en-
M pour avoir satranquillite.
Si Monsieur Joseph Lacomb: fait tant
femon:rance pou. payer si peu de chose
estquiiln’a point besoin de cctte eau,
propose donc, si toutefois il continue
Be pus voulvir payer, ce jusqu'au 15 de
mois, de couper son embranchement,
ainsi supprimer l’eau au service de ses
mations et usnes, car si pour tunc-
baer, l'association ne pense point aux
palités -pécuniairn.s des pouvoirs pu-

il signale la covduite de
ombe, qui s’est- mon-

noa seulement récalcitrant, mais irre
, ux 2 son éyard, Ala réception du

aoe droits d'eau ;
wsieur Juseph Lac



p sor,

. Le mem







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mce le Général Nord, son grand protec- MACNISH’S «IRON BREW »
t;— elle doit trouve: bon accueil au- En Vente

bs de tous ceux dont ses offices facilitent
ie on des revenus.

eehéance du paiement des quotités é:ant
‘. _membres p ont,

, hs mains du trésorier le momtant de

ehez Catinat Fouchard
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le steamer « QUEBEC » est at-
tendu Dimanche 8 courant et parlira
le méme jour a 5 heures du suir pout
Petit-Godve, Saint-Mare et Gonaives.

‘9B fappor: oral des membves ruraux, il
a re tout va trés bien dans les plan-
ous, la récolte se poursuit.

maison est incenlige prés de Gres-

membre Labissitre a demande au
section de Dessources combien
aye -oyers a-t-il fait planter dans sa

tépond que divers essais de-
infructueux: démontrent que le} Pout-au-Prince, le 7 Mars 1908
ES Dessources ne peut pas se préter L’ Agent
le F. M. ALTIERI

de ‘wections sontinvités a adres:

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