Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 5, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE (uaitt) JEUDI, 5 MARS 1908.

qn ANNEE. N° 281



QUOTIDIEN

Dieacrzur?
Clément Magloire,

ee .

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUT, 45.



ee

NNEMERNTS :

pest cma

ABO

paR Mois Une Gourde D’aVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER ;

LE NUMERO 4 () CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 1s de chnque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés c= nem Be sent pas remis.



vrais de poste en sus.



ee en ee ee

resser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Rouz os Bonne-Foi.



















Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser aA
!dans notve dépeehe de ce matin, lais- | Saline ou al abattoir. Il prépare d’abord
sent espérer de fa part du Gouverne-/la plaque de bois qui doit servic de

I CLAIRCISSEMENTS Inent tue politique ferme et progres- | forme 4 sa brosse, puis cette forme est

: ’ : sive. Ace sujet, le peuple de la « Ré- ‘raclée avee nn morceau de verre 4 bou-
oncernant la Révolution et Avenir de la Ree ili gue Neite > morte des. félicita- . teille, polie avec le papier sablé, ensni-
publique

tions. Les Etats-Unis qui seraient obli-: te percée des multitu les de petits trous

gés dintervenir en cas de troubles | destinés 4 loger les crins. Pour cette o-

~ successifs, mais no !e désirent pas, péralion, l’ouvrier se sert d'une petite
souhaitent bien au contraire, et ardem-: vrille ; le plus souvent d’une pointe de
ment, aux haitiens la paix et la pros-' métal maintenue chaude sur un feu de
érité, comme citoyens d’une Répu-j bois 4 proximite. ; as |
lique indépendante. | La forme étant faite vient aprés le

« crinage » qui est l’opération princt-

pale de la « brosserie ». L’ouvrier ar-

i range les crins en écheveaut et les cou-

sident de la Répnblique, et des per-
sonnes en position de connaitre:
exate vérité. Les résultats de cette:
investigation, sont donnés dans une!
dépéche spéciale au « Herald » datée |
de Port-au-Prince, ce matin 19 Fé- |

Le Président Nord Alexis
au « Herald »

« Nous muarchons maintenant sur la
ue de la civilisation éffective, et avons
in de puix et de crédit. Nous ne
ons abandonuer fous ces avanta-



ee _emeeemees |
|

vrier.

Le Président Nord Alexis a fajt au!
« Herald » wh récit explicite conte-
nant une vive description du mouve-
ment révolutionnaire, et d2 la fagon
énergiqie dont il a été Cc mprimé.
L’esprit dont il était animé est claire-
mnent expriné dans les observations
Iimprim tes plus haut en italiqie. &
tout ce quil adit, il a été sjoute

spout salisfaire Vantbition personnel-
edun homme trainant d la remorqu:

cupides étrangers. Jinsiste sur ces
Mnls, parc? que c'est la clef de toule la
itualion. »

ta Herald » peul annoneer au mon le
enlier que nous pouvons quran ir
dune facun absolue la pai
dans le pays
Monsieur FreveRiC MARCELIN,
ommeé hier Secrétaire d'Etat des Relations
Extérieures dans le cabinet haitien.

un
supplement d'explications fournies pat
Monsieur Frédéric Marcelja, un hom-
Mme d'une haule intelligence, qui a été
auparavant ministre des Finances,
dans le cabinet du Président Nord
Alexis, et qui, hier, selon que nous
Vapprenons par notre cable spécial, a
accepté fe portefeuille des Retations
iextérieures.

les récits publiés jusqa'a présent
sujetde la révolution de peu de
uré3, qui vient de s'accomplir en

aaiti, ne contenaient ni lexactitude

ls déta.l ep | Monsieur Marceiin est Vauteur d’un
ace du Sajete comportait l’impor- livre tres intéressant dont nous avous

fait lacrilique dans nos colonnes, il
y a déja quelque temps. Dans cet ou-
vrage, if demande avec instance a ses
concitoyens dabattre les barriéres
qui empécheat immigration blanche,
laquelle aiderait aa développement.
des richesses naturelles etincompara-_
bles de ce pays. Illeur consville en,
Outre de se mettre au niveau du j-ro-|
grés du siécle, de rechercher l’ami- '
tié et l’assistance des Etats-Unis. I
les avertit qu’étant directement dane.
notre sphere diinfluence, il leur est
nécessaire de maintenir un gonverne-
ment stable, de réaliser quelque pro-
gres, s’ils ne veulent pas risquer la
perte définitive de leur indépendance.

Tous les incidents se rapportant au
mouvement mort-néet machiné par
Firmin et Jean-Jumeau, indiquent que.
la population n’était pas disposée a Ia!

Placée entre Porto Rico, qui nous
ariient, et Cuba, que nous gou-
Dons, la République d’Haitiest u e
prel@ inlégrante de ile de Saint-Do-
mwne sur laquelle nous exergon:
Sieent =‘e protectorat. Cette
pat ave n'est pas seulement dans
e-*Phcre dinfluence sur ila mer
mAMlilles ; maia sa stabil'té touche
yr alalement aux intéréts des Etats-









Cette révolution eut lieu le mois
fe da et les causes qui ont moti-
meal ent dépeintes d’une facgon plus
ns obscure. Il manquait aussi
laplications aulorisées, mémes
daient hes spéciales qui nous
Pervenues de cette fle. Le

«> expédia sur les lieux un
bad ant d’une expérience bien
t ‘ afla d’étudier la situation
Obtenir les appréciations du Pré-




LA BROSSERIE

'pe en fils de longueur égale ; il sépare
‘ensuite la masse en petits paquets de
-méme volume presque. I! prend un pe-

Nos soldats et hommes de polive sem-'tit paguet de crins qu'il plie en deux

le

blent vouloir montrer au pays que

moment de tourier les regards vers Pine.

dustrie est pres de sonner et que si les
esprits collives ne veulent pour de bon
lecomprendre, ils se chargent eux de
tracer Pexemyde et de monutrerque lhal-
tiea le plus ignorant est capable dinven-
ler ef de produive,

Lvupparttion daas le peaple, de pe-
tiles iudustries ne demrindant aucune
Instaliaion, aucun outil perfectionneé
tient non seulement a la misére écono-
mique, & Ja lutte de plus en plus diffi
cile pouc P xistence, mais pent-étre a

la necessité pourle peuple tieitien, de.

se reveiller de son long sommail, dun
siecle, @une puresseuse indépendance.
La brosserie port-au-princienne, n'est

pas encore une industrie nationals, car.

elle est seul ment exereée pac une
Vingtaine de gens, qui Ja font jusqu’ici

comme pour dissiper les longues heu-,

res d’iniction que laisse le service mi-
litaire.

Nous pouvons ensemble faire une
petite excursion dans un des postes de

‘police, of: la Drosserie parait’ la plus
‘importante 4 Port-au-Prince, au poste}
Poste-Marchaod. Assis | forme.
u’un | maintenue

de Liatue et au
sur son bane, sans autres oulils q
couleau bien effilé, une pelote da ficelle,
un pot @ culle et une feuille de papier
a poiir, Vhomme de :
ordinaire travaille assiddment,

‘afin d’obtenir une surface la
| possible, It étend alors sur

‘

' placage qui
police on tenue'légance, de solidité et préserve la main
en sif-, qui diffsremment ri
flant un air gai ou monotone, sun front par I’écoulement de

@, qu'il fait pénétrer par la partie arron-
‘lie dans ua trou de la forme ; il passe
la ficelle préalablement mouillée dans
de l'empois clair d’amidon ou de gom-

ne arabique et umarre solidement le
erin.
La quantité de crin doit remplr

partuilement le trou, atin de conserver
la brosse la rigidité qui lui sera né-
cessalre pour le brossage. Las bresses
souples sont obtenues avec des crins 4
seculon plus tine et qu’on coupe plus
longs. Les trous ne sont pas percés in-
différemment Jans la forme; ils sont
équidistants et bien paralléles, de ma-
uliére que la brosse faite ne présente
wucun oapace vide quand on f'examine
du coté des crins. Les trous aux deux
extrémités de la forme sont en arc de
(Cercle; le tout présente un rectangle
tux extrémités arrondies.
! Le « crinage » fini, l’ouvrier frotte la
brosse du coté od s'est fait le >
plus plane
cette sur-
ace, Une Couche d’empois d’amidon et
| 30lidstie Pamarage par une pique trés
mince de Lois de méme surfase que ta
Cette plaque est défiaitivement
au moyen de petits clous 4
_(éle perdue. Cette opéralion constitue te
donne 4 labrosse plu. d'Â¥-

erait de se r
‘Texcés de cirage et

est ruissellant de sueur et tout maculé' d'eau.

de poussiére. Dans une macoute, il a
disposé dans un certain ordre des cri-

|

révolte. Les explications fournies par ‘niéres qu'il a recueillies soit en feisant |
des haitiens éminents, et contenues '!a toilette du cheval de son chef oo & la’

La brosse est alors complétement
achevée et peat étre livrée au conte
merce.

Certains fabricants, poar doaner pilus



*

_ mn a ee

ee eee

We prix ateur travail dont apres cela un
nonveau réesdage, um peli cipe ct appli
quent le Nehari

Le bros.e, cleo dryers evn
pendant quelques tibatteschitis aie dee

{re dpi

eoctiog de Campeche ct see bees wil see
lesbavanl le verniesace. Go. dermeres
vpératious se font satiout pour les

brosses a habits qui se vondent mieux
que des autres ordinatres eb a pres-
queers dite de fetaps eb ds iebenias rope
pottent use plas cabae

Les bois juequiici employes dans 10 -|

tre petite dadusteie meissante sont: de
pilchepin (caisse de khéerosine ) Te sapie
( cai--e de mantéegre ) et les tonds des
barriques, Hoserait)a sonuhailer que tos
lngémieux fabriguants de brosses e¢im-
plovent Pacojou, le ficuier ela chene,

surtout pour les brosses de vax: bros-
ses habits eb de toilette q ails mont
eneore préeparees, Thme deur sera pas
difficile de se procurer de nombreases
et clesantes formes de ees hors aha
seterie Melzeci oat edles qe cotterarent

qavun prix tout ct tartinsienitiant. Notas
conseitlons atssl Peiapaed ul

len bdotes de
t
e COuO at Corso. tes tiles de

pite et
Vagaves quit doume nt des brasses ef des
dessots le pieds une sou plesse dune
blhencheur et une soli dite toute
epreuve

Nuus be pouvens qudanpleidin a cata
jaedees petites dmdustetes develop ices
Ubitermment Cheez moods. par gos Comprt-
Hirotes ef dear souhoaiter une vie lone
et surloat prospere. Fa tevagiiaut mous
retuitionds de va de Volt reparaitte
encore a Port-au-Prince Pin lastite des
ribiges quit dott miieher cote a cole et
poospecer avec celle de be brosserie.



DVinga a ID b Pa) &

WALES Dd Tas

RENSEIGNEMENTS
METEROROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINA?TRE COLLEGE St-MAKTIAL

Mikcthipbt y Mars



Barometre } midi

\Minimum

Température), imum

4
-

>

~

wi we

oO
ye?

5

Moyenne diurne dela tempdrature 2 4,3

Ciel clair ie matin, un hudgeux Pas
pres-midi,
Barometre on bausse.

R. BALTENWECK
Un meurtreal’Hotel de France

peu

Hier soir a la suite dune bagarre surve-
nue entre un groupe de masques et des
gargons de | Hotel de Frinee. un de ces
derniers duo nom = de Georges Pierre-
Paul a été atteinte d'une bule d2: revolver
que lui langa M. Duroc Momplaisir.L1 mort
a été instantanée.

L’état de Mr Momplaisir est aussi des
plus graves, ayant regu, dit-on, quatre
coupsde stylet de son adversaire.

D'un autre cé:¢, un gargon du nom de
David a été également blessé 4 Pavant-bras

La police arrivée sur les licux a fait pro-
céder aux constatations légales au milieu
d’une foule considérab!e te passants a‘ti-
rés par les bruits de cette tragiyue rixe que
nous déplorons.

Les funérailles de l’intortuné barman au-
ront lieu cet aprés-midi.

Nous ne connaissons pas encore les ar-
restations qui ont été faites.

A bientér, d’autres détails _

Coque'in cadet dans un asile
Galienes

M. denest--Mesandre-Honoré Coguelin,
plus connu sous le nom de Coguelin ca-
det, un des mertlours coinedicns de notre
Epoque, a été cminené fe re Feéwricn cou-

hiant dans un ate dalienés des environs de
| Parts. Un des amis intimes de Villustre ar-
liste, a declare au correspondant d'un jour
nal americain, qu’il croit que sa carricre
bthdéatrale est termine,

Dejanis plusicurs semaines, M. Coquelin
cadet soufle dun ramollissement duo cer-
[veau, les niddccins croyaient tout d’abord
Pque le mai ue serait que temporaire, mais
;comme malyré tous leurs efforts il n’a fait
‘quwempirer, i's ont jugé que linternement
dans un sanitarium était neécessaire,

Qa atlirme que amour n'est pas étran-
ver ala foie du cétébre comique. Le mal-
heur qui le trappe est particuli¢rement re-
aretté par les cleves americains de leécole
odes beaux aris, dontal encourae ait les ct-
torts cn ach tant leurs tableaux.

Fermeture de la malle

Po depoehes poor Inague, New-York et
Phurope (vid N-Y ) par le sys « ALLE-
GHANY 9 ct celles pour Miragotae ot Je-
rémie par le sj. « VENETIA » seront ter-

Mees ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince 5 Mars rgo8

Edouard VII etson automobile

he Angleterre, ibest détendu aux autos
de dépasser une vitesse de dix milles a
theure Pautomobile duo roi d’ Angleterre
Va avec une telle rapidité gu’il cst impossi-
ole aus policemen A breveletre de le sui-
vie.

Pvia quelques jours, Edouard VIE, par-
courant Eivde Park a un train exagéré, un
policeman fur fait signe darrérer ec, pre-
nane son calepin ct son cravon, se prépare
A tur dresser un proces-verba! de contra-
vention, lorsqu’un haut dignitaire de la
cour, cuiaccompagn ft Sa Majesté, lui dit :

“Ne vovez-vous pas que c’est le roi ?

-— Jen suis bien tache, dit le poheeman,
Mus sf vous Ne promettez pas de réduire
votre ailure, je vats vous dresser un proces-
verbal,

Hcaif Vaurait: tait comme ti

A Vendre



Pavait dit...

Une Balanee avee chaines, de la
marque Tf. Hades.
Nadresser aux bureaux du Matlin.





Nouvelles Flrangeres

Derniéres Dépéches

Mapxip 3.— On s’inquicte beaucoup
dans cette ville de la sécurité du roi Al-

phonse et de la reine Victoria pendant leur

prochain voyage 4 Barcelona qui a été fixé
an 12 Mars.
Les jOurnaux considérent ce voyage

comme imprudent 4 cause de l’agitation
‘créée rar kes récents attentats révolution-
“naires‘de cette ville et blament M. Maura,
président du conseil de ne pas trouver un
preiexte pour empécher le voyage projeté.

Bruxettes — Le trésor consent 4 payer
au roi Léopold pendant quinze ans une an-
nuité; de 600 000 dollars, qui sera exclu-
sivement consacrée 4 l’extension des tra-
vaux publics au Congo, ila construction
Whopitaux et de sanatorium.

Le roi céde 4 la Belgique sa propricté du
Cap-Ferrat, située en France ainsi que la
villa Polonais, mais il en conserve busu-
fruit pendant sa vie.

| Lonpres. —- Une dépéche de la Haye
par le « Globe » dit que le professeur

7 —— ee

Kammerlin Onnes, de (Université de Ley
ded ligactic | Helium qui ctait le seul
corps gazeux qu’on Wavalt pas encore
réussi A condenser.

Loxpeis.— On annonce gue le prince
de Gatics, probablument: accoupagee dela
princesse de Galles ita au Canada cet te
sur un navie de guerre escorté d UNC pe tl
te escadre, réprésenter le roi Ala cdlébra-
tion du iricentenaire de la fondation de
Québee par Champlain, On svattend A ce
que le prince aprés sa visite 4 Quebec
visite aussi d'autres villes canadiennes.

Bertin. La dicte prussienne a vote au
jourd’hui la loi d’expropriauion du sol de
la Pologne sans y apporter aucun change
ment tlle qu’elle a é:é adoptée par la
Chambre des seigneurs.

Washincrox, — L’aimbassade Brésilien-
ned Walhington a ae intormee pir une

dépéche de Rio de Janciro que pendant les
deux dernicres semaines le president dao
B:ésil a inauguré 432 kitomctres de) che-
min fer constituant une patie du vaste ree
eau que posscde PEtat.

Corompcs ( Ohio ) La convention repas!

vlicaine de létatd’Ohio s’est reunte aujour-
Chui, Elle a pour mission de choisir les
dédeuds « at large » a) la convention na-

tionale republicamme gui se tiendra a Chie:

cavo cn juin prochain.

La convention républicaine de VEtat
@Ohio se prononce pour la candidature

présidentiellg de Mr Tatt, secrétuire de la
guerre.

Cinvernasp (Ohio ) 4.-— L’école pu
blique de Collinwood, baniieue de Cleve-
fand a été completement deétruite par un
incendie; so xanie-quinze entants, dit-on,
ont peri, de nombreux autres ont ete bles-
ses plus ou moins pri¢vement.

BakceLoxr 4.-+ De nombreun placards
collés sur les murs de la ville annongant
qu’un attentat sur la vie du roi Alphonse
sera commis au cours de sa prochaine vi-
site le 12 mars ont été détruits par la po-
lice.@ e

Cuicaco 4. — Les arrestations d’anarchis-
tes continuent 4 Chicago.

SAINT-PLTERSBOURG 4. — Le journal « Ros-
sit » met en varde les emigrants russes
contre les déceptions gui les attendent au
Mexique.

Loxprrs 4.—- Le roi Mdouard a passe
une demi-heure avec le premier muinis‘re
sir Henry Campbell Banerman qui se rend
de nouveau # Biarritz pour v terminer sa
convalescence.

SAINT-PETERSBOURG. — Deux bombes ont.
été jetées dans la salle d'un concert donne |

4 Pintention des enfants des écoles. Une

panique s’ensuivit au cours de laquelle plu- |
sénieusement :

sicurs d’entre eux furent
blessés.

Paris.— Rente frangaises 97 55.

Hier apres la réunion du conseil des mi-
nistres, M. Pichon teléegraphia aux ambas-
sadeurs cet aux ministres accrédités auprés
des puissances signataires de l’acte d’Algési
ras de porter 4 la connaissance des gouver-
nements respectifs que le gouvernement
francais avait décidé denvover des renforts
de quatre mille hommes 4 Casablanca afin
de hater la pacification et permettre déta-
blir aussitét que possible la volice 4 Casa-
blanca. Les représentants sont chargés d’ex-
pliquer que cet envoi de renforts n’impli-
que aucun changement au programme que
le gouvernement de la République s‘est
trace.

Le général Lyautey et M. Regnault se
rendent 4 Casablanca pour étudier l’orga-
nisation de la police.

Gee |
ee ————<<

Priére @’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-




CONSTANCE PERS Evéal
Port-au-Prince, le 5 Mas@t

Pompicrs Libreg

pe Pont-aAu-PRinca


























LE CONSEIL D'ADMINISTRATS

Considérant que la caissede
créée dans la Compagnie rene
reels services aux confréres
par le matheur ;

Considérant que tuut le dégig
nouvelle administration est dg
ter cette caisse de secours, chy
ses Membres prenant |'engad
d’y contribuer, selon ses mo

Vu l'art: 19 des staluts régig
Compagnie ;
A voié dans sa séance du 3{
|v-er expiré la Résolution suivagéis
| Art. 4%. — Il sera désormais
|

I

ve sur les Recettes de la Come
9 °/o en faveur de la caisse de seg

Art 2. — Les revenus de la @W@
de secours seront +mployés a g
en aide aux confieres malades ¢
cus de iéceés, a contribuer 3 leugal
neraliles.— Les wutres cas néce
(des sorties de fouds sont leigg
| Pappréciation du Commandant @
jfera rapport au Conseil d’Admiatg
|

|
|
\

tion.
Art 4. — Les m=mbres hone
'voudront bien verser une coti
Imensuelle p'Une GoURDE au profi
-de la Caisse de secours.
|; Ar: 5. — La caisse de secourg:
'contiée a la garde du Cuaissier @
Compagnie qui tiendra un livre
cial pour les opérations.
Ce livre sera soumis chaque
a examen du Conseil d'adiniag
lion. ae
Art 6. — Aucune sortie de foal
sera fui e par la caiss2 de secoursg
un ordre écrit du Commandant.
Fait a la Station centrale les;
mois et an que dessus. 4

‘

Le Commandant,

Ls. ETH

Les Memntoes du Conseil :
G. JAcoB, V. HAra, A. ISIDORR
if. Mevs, kp. ALERTE, S. DBE
ANT. METELLUS, A. BLANC, ED.
H. Pierre Louis.

A Vendre

ak
A L’IMPRIMERIE C. MAGLOS

; Des reproductions du grand§
historique de A. Madiou: Us
de la bataille de Vertiéres.

Prix: P. 2

.

















ma oy

‘]

|

Conformément aux instrag
Secrétaire d’Etat des Finaned
| que Nationaled’Hait: a honm
former les intéressés qu’ile §
a partir de ce jour, se préseny
guichets pour une seiziéme
, Sur les emprunts suivants :
' Emprunts du. Gouvernem
6+)>,— Unpour cent (4 °/*h
de Janvier au 29 Février 198%
Emprunts du Gouvernes
_ 3 °/0.— Demi pour cent ( 4/M
réts du fer Janvier au 3%
, 1908 ; contre recu et sur prey
| des bons. =

Port-au-Prince, 24 Fé

ad



oe

'

ATTENTION.

ps sont avisées que nous
cevoir un nouveau stock
s duve Mmcomparable

+ Las famill
yenous de rec
de mou hands -2

fraicheur. .
' | Savoir :

Maquereau (prix divers )
Saumon P. 1.20 la liv.

morue Sans OS en pa-
guet P. 0.65
orue ordinaire P. 0.70

Na livre.
Pommes de terre la li-
e 0.40 cts.
Fromage de Gruyére
ip, 2 la livre.
A. PEpicerie dirig¢e par CADET
LUNDI, rue des Fronts-forts Ne 75.
Port-au Prince, 3 Mars 1508.

ee ee

Tabacs





S.T. L.

Amérieains en paquets de 10 cigares ,

aVabri des pottssieres ct Purete ga-

renlie
VENDUS COMME SUIT :
Formal Nv ft 0 25cts. les 10 cigares
« « 2 VO30 « « 10 «
Soit en détail
Format Ne J
« « 2 Q.083cts. par piece
Pourles achatsen gros, les dé-
bitants obtiendroat l’escompte
usuelle.

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PLACE GEEFRARD, Ne 138,

Qa >= /e eS a eee

Aux Cayes, 5 Février 1908.
Monsieur

JOSEPH von JENNEY

Fabricant, .Accordeur ie
d'orgues,

. Nous certitions que vous avez ré-!
notre!

peré et accordé nos pianos a
parfaite satisfaction.
lis étaient mangés par les vers et le
mecanisme était dans un Mauvais état
maand vous avez pris l’engagement
les réparer.
p Aprés la réparation ils étaient com-
me des Pianos neufs.
swomme c'est une bonne occasion
Ms fous |-s possesseurs do Piano,
ws Vous recommandons 4 eux pour
e cParation ct ’accordage des leurs.
ees vous fuisons nos compliments
Feconnaissons que vous étes artiste.
- L’avis que vous nous avez envoyé
Sait Viaiet c’est ungerand avantage
ee Public de profiterde votre présen-

me Malherbe Pressoir,P. t.abastille, |

» Mallebranche, Mme Ledan, Mlle A.
Baad, Seilder, Strohm, Jh Neptune,
“4 i ver Vve Benyer, Vve Edouard

car 1 V0.4. Brown, Sceurs de St Jo-

eeea de Cluny j
tab astille. ny, Antoine Ferrer, Luc



PO atns Pea perreace el de pratiyue



0.05cts. pour 2cigares pianos, d’orgues etc, bénificieront d'une reduction de 10%) sur les



‘Pianos bt!





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<> ap om

AU PUBLIC!

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“i vous voulez jouer da votre piano avec plaisir et guale son de lins-
irument soit aqréable et dour, appelez

Mr.Joseph von JENNEY
DE NEW-YORK

Le spécialiste populaire et bien connu, le renommé accordenar, réparatenr cet
fabricant de Pianos et d'Orgues du New-York et de la Havane, qui, sur la de- (a
mande de plusieurs per-onnes s'est décidé a visiter Vintéressante population ee 7g
Port-au-Prince cla tui offrir les services de sa profession. b

Gn le trouvera a PHotel Bellevue on il ne séjournera quel: temps

ne cessaive a livrer les travaux qui lui seront contiés. S- “4
Ge spécialiste, expert en son art, étabii a N w York, Nes 85, 8&7, 8&9 lie
{2Q5éine rue, depuis 1888 ; et a la Havane au Prado, Nos 95, 97 depuis (b. a
(880, a une pratique de beaucoup d’années c2 qui gariuntitet recomman-. 72

de son travail.

Mr. Joseph von JENNEY dispose dun matériel pour
accorderet réparer les pianos qui vaut au moins F. 2 O00
dollars.

Il est Punique spéciatiste réparateur et fabrieant de
pienos a ctuellement en Tait.








Tous les (ravaue garants pour cing ans.

pianos aecorddés qgarantis pour an an,

Les
—~—i
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PORT-AU-PRINCE (uaitt) JEUDI, 5 MARS 1908.

qn ANNEE. N° 281



QUOTIDIEN

Dieacrzur?
Clément Magloire,

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REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUT, 45.



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NNEMERNTS :

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paR Mois Une Gourde D’aVANCE
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LE NUMERO 4 () CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 1s de chnque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés c= nem Be sent pas remis.



vrais de poste en sus.



ee en ee ee

resser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Rouz os Bonne-Foi.



















Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser aA
!dans notve dépeehe de ce matin, lais- | Saline ou al abattoir. Il prépare d’abord
sent espérer de fa part du Gouverne-/la plaque de bois qui doit servic de

I CLAIRCISSEMENTS Inent tue politique ferme et progres- | forme 4 sa brosse, puis cette forme est

: ’ : sive. Ace sujet, le peuple de la « Ré- ‘raclée avee nn morceau de verre 4 bou-
oncernant la Révolution et Avenir de la Ree ili gue Neite > morte des. félicita- . teille, polie avec le papier sablé, ensni-
publique

tions. Les Etats-Unis qui seraient obli-: te percée des multitu les de petits trous

gés dintervenir en cas de troubles | destinés 4 loger les crins. Pour cette o-

~ successifs, mais no !e désirent pas, péralion, l’ouvrier se sert d'une petite
souhaitent bien au contraire, et ardem-: vrille ; le plus souvent d’une pointe de
ment, aux haitiens la paix et la pros-' métal maintenue chaude sur un feu de
érité, comme citoyens d’une Répu-j bois 4 proximite. ; as |
lique indépendante. | La forme étant faite vient aprés le

« crinage » qui est l’opération princt-

pale de la « brosserie ». L’ouvrier ar-

i range les crins en écheveaut et les cou-

sident de la Répnblique, et des per-
sonnes en position de connaitre:
exate vérité. Les résultats de cette:
investigation, sont donnés dans une!
dépéche spéciale au « Herald » datée |
de Port-au-Prince, ce matin 19 Fé- |

Le Président Nord Alexis
au « Herald »

« Nous muarchons maintenant sur la
ue de la civilisation éffective, et avons
in de puix et de crédit. Nous ne
ons abandonuer fous ces avanta-



ee _emeeemees |
|

vrier.

Le Président Nord Alexis a fajt au!
« Herald » wh récit explicite conte-
nant une vive description du mouve-
ment révolutionnaire, et d2 la fagon
énergiqie dont il a été Cc mprimé.
L’esprit dont il était animé est claire-
mnent expriné dans les observations
Iimprim tes plus haut en italiqie. &
tout ce quil adit, il a été sjoute

spout salisfaire Vantbition personnel-
edun homme trainant d la remorqu:

cupides étrangers. Jinsiste sur ces
Mnls, parc? que c'est la clef de toule la
itualion. »

ta Herald » peul annoneer au mon le
enlier que nous pouvons quran ir
dune facun absolue la pai
dans le pays
Monsieur FreveRiC MARCELIN,
ommeé hier Secrétaire d'Etat des Relations
Extérieures dans le cabinet haitien.

un
supplement d'explications fournies pat
Monsieur Frédéric Marcelja, un hom-
Mme d'une haule intelligence, qui a été
auparavant ministre des Finances,
dans le cabinet du Président Nord
Alexis, et qui, hier, selon que nous
Vapprenons par notre cable spécial, a
accepté fe portefeuille des Retations
iextérieures.

les récits publiés jusqa'a présent
sujetde la révolution de peu de
uré3, qui vient de s'accomplir en

aaiti, ne contenaient ni lexactitude

ls déta.l ep | Monsieur Marceiin est Vauteur d’un
ace du Sajete comportait l’impor- livre tres intéressant dont nous avous

fait lacrilique dans nos colonnes, il
y a déja quelque temps. Dans cet ou-
vrage, if demande avec instance a ses
concitoyens dabattre les barriéres
qui empécheat immigration blanche,
laquelle aiderait aa développement.
des richesses naturelles etincompara-_
bles de ce pays. Illeur consville en,
Outre de se mettre au niveau du j-ro-|
grés du siécle, de rechercher l’ami- '
tié et l’assistance des Etats-Unis. I
les avertit qu’étant directement dane.
notre sphere diinfluence, il leur est
nécessaire de maintenir un gonverne-
ment stable, de réaliser quelque pro-
gres, s’ils ne veulent pas risquer la
perte définitive de leur indépendance.

Tous les incidents se rapportant au
mouvement mort-néet machiné par
Firmin et Jean-Jumeau, indiquent que.
la population n’était pas disposée a Ia!

Placée entre Porto Rico, qui nous
ariient, et Cuba, que nous gou-
Dons, la République d’Haitiest u e
prel@ inlégrante de ile de Saint-Do-
mwne sur laquelle nous exergon:
Sieent =‘e protectorat. Cette
pat ave n'est pas seulement dans
e-*Phcre dinfluence sur ila mer
mAMlilles ; maia sa stabil'té touche
yr alalement aux intéréts des Etats-









Cette révolution eut lieu le mois
fe da et les causes qui ont moti-
meal ent dépeintes d’une facgon plus
ns obscure. Il manquait aussi
laplications aulorisées, mémes
daient hes spéciales qui nous
Pervenues de cette fle. Le

«> expédia sur les lieux un
bad ant d’une expérience bien
t ‘ afla d’étudier la situation
Obtenir les appréciations du Pré-




LA BROSSERIE

'pe en fils de longueur égale ; il sépare
‘ensuite la masse en petits paquets de
-méme volume presque. I! prend un pe-

Nos soldats et hommes de polive sem-'tit paguet de crins qu'il plie en deux

le

blent vouloir montrer au pays que

moment de tourier les regards vers Pine.

dustrie est pres de sonner et que si les
esprits collives ne veulent pour de bon
lecomprendre, ils se chargent eux de
tracer Pexemyde et de monutrerque lhal-
tiea le plus ignorant est capable dinven-
ler ef de produive,

Lvupparttion daas le peaple, de pe-
tiles iudustries ne demrindant aucune
Instaliaion, aucun outil perfectionneé
tient non seulement a la misére écono-
mique, & Ja lutte de plus en plus diffi
cile pouc P xistence, mais pent-étre a

la necessité pourle peuple tieitien, de.

se reveiller de son long sommail, dun
siecle, @une puresseuse indépendance.
La brosserie port-au-princienne, n'est

pas encore une industrie nationals, car.

elle est seul ment exereée pac une
Vingtaine de gens, qui Ja font jusqu’ici

comme pour dissiper les longues heu-,

res d’iniction que laisse le service mi-
litaire.

Nous pouvons ensemble faire une
petite excursion dans un des postes de

‘police, of: la Drosserie parait’ la plus
‘importante 4 Port-au-Prince, au poste}
Poste-Marchaod. Assis | forme.
u’un | maintenue

de Liatue et au
sur son bane, sans autres oulils q
couleau bien effilé, une pelote da ficelle,
un pot @ culle et une feuille de papier
a poiir, Vhomme de :
ordinaire travaille assiddment,

‘afin d’obtenir une surface la
| possible, It étend alors sur

‘

' placage qui
police on tenue'légance, de solidité et préserve la main
en sif-, qui diffsremment ri
flant un air gai ou monotone, sun front par I’écoulement de

@, qu'il fait pénétrer par la partie arron-
‘lie dans ua trou de la forme ; il passe
la ficelle préalablement mouillée dans
de l'empois clair d’amidon ou de gom-

ne arabique et umarre solidement le
erin.
La quantité de crin doit remplr

partuilement le trou, atin de conserver
la brosse la rigidité qui lui sera né-
cessalre pour le brossage. Las bresses
souples sont obtenues avec des crins 4
seculon plus tine et qu’on coupe plus
longs. Les trous ne sont pas percés in-
différemment Jans la forme; ils sont
équidistants et bien paralléles, de ma-
uliére que la brosse faite ne présente
wucun oapace vide quand on f'examine
du coté des crins. Les trous aux deux
extrémités de la forme sont en arc de
(Cercle; le tout présente un rectangle
tux extrémités arrondies.
! Le « crinage » fini, l’ouvrier frotte la
brosse du coté od s'est fait le >
plus plane
cette sur-
ace, Une Couche d’empois d’amidon et
| 30lidstie Pamarage par une pique trés
mince de Lois de méme surfase que ta
Cette plaque est défiaitivement
au moyen de petits clous 4
_(éle perdue. Cette opéralion constitue te
donne 4 labrosse plu. d'Â¥-

erait de se r
‘Texcés de cirage et

est ruissellant de sueur et tout maculé' d'eau.

de poussiére. Dans une macoute, il a
disposé dans un certain ordre des cri-

|

révolte. Les explications fournies par ‘niéres qu'il a recueillies soit en feisant |
des haitiens éminents, et contenues '!a toilette du cheval de son chef oo & la’

La brosse est alors complétement
achevée et peat étre livrée au conte
merce.

Certains fabricants, poar doaner pilus
*

_ mn a ee

ee eee

We prix ateur travail dont apres cela un
nonveau réesdage, um peli cipe ct appli
quent le Nehari

Le bros.e, cleo dryers evn
pendant quelques tibatteschitis aie dee

{re dpi

eoctiog de Campeche ct see bees wil see
lesbavanl le verniesace. Go. dermeres
vpératious se font satiout pour les

brosses a habits qui se vondent mieux
que des autres ordinatres eb a pres-
queers dite de fetaps eb ds iebenias rope
pottent use plas cabae

Les bois juequiici employes dans 10 -|

tre petite dadusteie meissante sont: de
pilchepin (caisse de khéerosine ) Te sapie
( cai--e de mantéegre ) et les tonds des
barriques, Hoserait)a sonuhailer que tos
lngémieux fabriguants de brosses e¢im-
plovent Pacojou, le ficuier ela chene,

surtout pour les brosses de vax: bros-
ses habits eb de toilette q ails mont
eneore préeparees, Thme deur sera pas
difficile de se procurer de nombreases
et clesantes formes de ees hors aha
seterie Melzeci oat edles qe cotterarent

qavun prix tout ct tartinsienitiant. Notas
conseitlons atssl Peiapaed ul

len bdotes de
t
e COuO at Corso. tes tiles de

pite et
Vagaves quit doume nt des brasses ef des
dessots le pieds une sou plesse dune
blhencheur et une soli dite toute
epreuve

Nuus be pouvens qudanpleidin a cata
jaedees petites dmdustetes develop ices
Ubitermment Cheez moods. par gos Comprt-
Hirotes ef dear souhoaiter une vie lone
et surloat prospere. Fa tevagiiaut mous
retuitionds de va de Volt reparaitte
encore a Port-au-Prince Pin lastite des
ribiges quit dott miieher cote a cole et
poospecer avec celle de be brosserie.



DVinga a ID b Pa) &

WALES Dd Tas

RENSEIGNEMENTS
METEROROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINA?TRE COLLEGE St-MAKTIAL

Mikcthipbt y Mars



Barometre } midi

\Minimum

Température), imum

4
-

>

~

wi we

oO
ye?

5

Moyenne diurne dela tempdrature 2 4,3

Ciel clair ie matin, un hudgeux Pas
pres-midi,
Barometre on bausse.

R. BALTENWECK
Un meurtreal’Hotel de France

peu

Hier soir a la suite dune bagarre surve-
nue entre un groupe de masques et des
gargons de | Hotel de Frinee. un de ces
derniers duo nom = de Georges Pierre-
Paul a été atteinte d'une bule d2: revolver
que lui langa M. Duroc Momplaisir.L1 mort
a été instantanée.

L’état de Mr Momplaisir est aussi des
plus graves, ayant regu, dit-on, quatre
coupsde stylet de son adversaire.

D'un autre cé:¢, un gargon du nom de
David a été également blessé 4 Pavant-bras

La police arrivée sur les licux a fait pro-
céder aux constatations légales au milieu
d’une foule considérab!e te passants a‘ti-
rés par les bruits de cette tragiyue rixe que
nous déplorons.

Les funérailles de l’intortuné barman au-
ront lieu cet aprés-midi.

Nous ne connaissons pas encore les ar-
restations qui ont été faites.

A bientér, d’autres détails _

Coque'in cadet dans un asile
Galienes

M. denest--Mesandre-Honoré Coguelin,
plus connu sous le nom de Coguelin ca-
det, un des mertlours coinedicns de notre
Epoque, a été cminené fe re Feéwricn cou-

hiant dans un ate dalienés des environs de
| Parts. Un des amis intimes de Villustre ar-
liste, a declare au correspondant d'un jour
nal americain, qu’il croit que sa carricre
bthdéatrale est termine,

Dejanis plusicurs semaines, M. Coquelin
cadet soufle dun ramollissement duo cer-
[veau, les niddccins croyaient tout d’abord
Pque le mai ue serait que temporaire, mais
;comme malyré tous leurs efforts il n’a fait
‘quwempirer, i's ont jugé que linternement
dans un sanitarium était neécessaire,

Qa atlirme que amour n'est pas étran-
ver ala foie du cétébre comique. Le mal-
heur qui le trappe est particuli¢rement re-
aretté par les cleves americains de leécole
odes beaux aris, dontal encourae ait les ct-
torts cn ach tant leurs tableaux.

Fermeture de la malle

Po depoehes poor Inague, New-York et
Phurope (vid N-Y ) par le sys « ALLE-
GHANY 9 ct celles pour Miragotae ot Je-
rémie par le sj. « VENETIA » seront ter-

Mees ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince 5 Mars rgo8

Edouard VII etson automobile

he Angleterre, ibest détendu aux autos
de dépasser une vitesse de dix milles a
theure Pautomobile duo roi d’ Angleterre
Va avec une telle rapidité gu’il cst impossi-
ole aus policemen A breveletre de le sui-
vie.

Pvia quelques jours, Edouard VIE, par-
courant Eivde Park a un train exagéré, un
policeman fur fait signe darrérer ec, pre-
nane son calepin ct son cravon, se prépare
A tur dresser un proces-verba! de contra-
vention, lorsqu’un haut dignitaire de la
cour, cuiaccompagn ft Sa Majesté, lui dit :

“Ne vovez-vous pas que c’est le roi ?

-— Jen suis bien tache, dit le poheeman,
Mus sf vous Ne promettez pas de réduire
votre ailure, je vats vous dresser un proces-
verbal,

Hcaif Vaurait: tait comme ti

A Vendre



Pavait dit...

Une Balanee avee chaines, de la
marque Tf. Hades.
Nadresser aux bureaux du Matlin.





Nouvelles Flrangeres

Derniéres Dépéches

Mapxip 3.— On s’inquicte beaucoup
dans cette ville de la sécurité du roi Al-

phonse et de la reine Victoria pendant leur

prochain voyage 4 Barcelona qui a été fixé
an 12 Mars.
Les jOurnaux considérent ce voyage

comme imprudent 4 cause de l’agitation
‘créée rar kes récents attentats révolution-
“naires‘de cette ville et blament M. Maura,
président du conseil de ne pas trouver un
preiexte pour empécher le voyage projeté.

Bruxettes — Le trésor consent 4 payer
au roi Léopold pendant quinze ans une an-
nuité; de 600 000 dollars, qui sera exclu-
sivement consacrée 4 l’extension des tra-
vaux publics au Congo, ila construction
Whopitaux et de sanatorium.

Le roi céde 4 la Belgique sa propricté du
Cap-Ferrat, située en France ainsi que la
villa Polonais, mais il en conserve busu-
fruit pendant sa vie.

| Lonpres. —- Une dépéche de la Haye
par le « Globe » dit que le professeur

7 —— ee

Kammerlin Onnes, de (Université de Ley
ded ligactic | Helium qui ctait le seul
corps gazeux qu’on Wavalt pas encore
réussi A condenser.

Loxpeis.— On annonce gue le prince
de Gatics, probablument: accoupagee dela
princesse de Galles ita au Canada cet te
sur un navie de guerre escorté d UNC pe tl
te escadre, réprésenter le roi Ala cdlébra-
tion du iricentenaire de la fondation de
Québee par Champlain, On svattend A ce
que le prince aprés sa visite 4 Quebec
visite aussi d'autres villes canadiennes.

Bertin. La dicte prussienne a vote au
jourd’hui la loi d’expropriauion du sol de
la Pologne sans y apporter aucun change
ment tlle qu’elle a é:é adoptée par la
Chambre des seigneurs.

Washincrox, — L’aimbassade Brésilien-
ned Walhington a ae intormee pir une

dépéche de Rio de Janciro que pendant les
deux dernicres semaines le president dao
B:ésil a inauguré 432 kitomctres de) che-
min fer constituant une patie du vaste ree
eau que posscde PEtat.

Corompcs ( Ohio ) La convention repas!

vlicaine de létatd’Ohio s’est reunte aujour-
Chui, Elle a pour mission de choisir les
dédeuds « at large » a) la convention na-

tionale republicamme gui se tiendra a Chie:

cavo cn juin prochain.

La convention républicaine de VEtat
@Ohio se prononce pour la candidature

présidentiellg de Mr Tatt, secrétuire de la
guerre.

Cinvernasp (Ohio ) 4.-— L’école pu
blique de Collinwood, baniieue de Cleve-
fand a été completement deétruite par un
incendie; so xanie-quinze entants, dit-on,
ont peri, de nombreux autres ont ete bles-
ses plus ou moins pri¢vement.

BakceLoxr 4.-+ De nombreun placards
collés sur les murs de la ville annongant
qu’un attentat sur la vie du roi Alphonse
sera commis au cours de sa prochaine vi-
site le 12 mars ont été détruits par la po-
lice.@ e

Cuicaco 4. — Les arrestations d’anarchis-
tes continuent 4 Chicago.

SAINT-PLTERSBOURG 4. — Le journal « Ros-
sit » met en varde les emigrants russes
contre les déceptions gui les attendent au
Mexique.

Loxprrs 4.—- Le roi Mdouard a passe
une demi-heure avec le premier muinis‘re
sir Henry Campbell Banerman qui se rend
de nouveau # Biarritz pour v terminer sa
convalescence.

SAINT-PETERSBOURG. — Deux bombes ont.
été jetées dans la salle d'un concert donne |

4 Pintention des enfants des écoles. Une

panique s’ensuivit au cours de laquelle plu- |
sénieusement :

sicurs d’entre eux furent
blessés.

Paris.— Rente frangaises 97 55.

Hier apres la réunion du conseil des mi-
nistres, M. Pichon teléegraphia aux ambas-
sadeurs cet aux ministres accrédités auprés
des puissances signataires de l’acte d’Algési
ras de porter 4 la connaissance des gouver-
nements respectifs que le gouvernement
francais avait décidé denvover des renforts
de quatre mille hommes 4 Casablanca afin
de hater la pacification et permettre déta-
blir aussitét que possible la volice 4 Casa-
blanca. Les représentants sont chargés d’ex-
pliquer que cet envoi de renforts n’impli-
que aucun changement au programme que
le gouvernement de la République s‘est
trace.

Le général Lyautey et M. Regnault se
rendent 4 Casablanca pour étudier l’orga-
nisation de la police.

Gee |
ee ————<<

Priére @’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-




CONSTANCE PERS Evéal
Port-au-Prince, le 5 Mas@t

Pompicrs Libreg

pe Pont-aAu-PRinca


























LE CONSEIL D'ADMINISTRATS

Considérant que la caissede
créée dans la Compagnie rene
reels services aux confréres
par le matheur ;

Considérant que tuut le dégig
nouvelle administration est dg
ter cette caisse de secours, chy
ses Membres prenant |'engad
d’y contribuer, selon ses mo

Vu l'art: 19 des staluts régig
Compagnie ;
A voié dans sa séance du 3{
|v-er expiré la Résolution suivagéis
| Art. 4%. — Il sera désormais
|

I

ve sur les Recettes de la Come
9 °/o en faveur de la caisse de seg

Art 2. — Les revenus de la @W@
de secours seront +mployés a g
en aide aux confieres malades ¢
cus de iéceés, a contribuer 3 leugal
neraliles.— Les wutres cas néce
(des sorties de fouds sont leigg
| Pappréciation du Commandant @
jfera rapport au Conseil d’Admiatg
|

|
|
\

tion.
Art 4. — Les m=mbres hone
'voudront bien verser une coti
Imensuelle p'Une GoURDE au profi
-de la Caisse de secours.
|; Ar: 5. — La caisse de secourg:
'contiée a la garde du Cuaissier @
Compagnie qui tiendra un livre
cial pour les opérations.
Ce livre sera soumis chaque
a examen du Conseil d'adiniag
lion. ae
Art 6. — Aucune sortie de foal
sera fui e par la caiss2 de secoursg
un ordre écrit du Commandant.
Fait a la Station centrale les;
mois et an que dessus. 4

‘

Le Commandant,

Ls. ETH

Les Memntoes du Conseil :
G. JAcoB, V. HAra, A. ISIDORR
if. Mevs, kp. ALERTE, S. DBE
ANT. METELLUS, A. BLANC, ED.
H. Pierre Louis.

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Secrétaire d’Etat des Finaned
| que Nationaled’Hait: a honm
former les intéressés qu’ile §
a partir de ce jour, se préseny
guichets pour une seiziéme
, Sur les emprunts suivants :
' Emprunts du. Gouvernem
6+)>,— Unpour cent (4 °/*h
de Janvier au 29 Février 198%
Emprunts du Gouvernes
_ 3 °/0.— Demi pour cent ( 4/M
réts du fer Janvier au 3%
, 1908 ; contre recu et sur prey
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