Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 4, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
e

qn ANNEE, N° 280 PORT-AU-PRINCE (watt) MERCREDT, 4 MARS 1908,



nee . ... QUOTIDIEN ....-- - - +

oe
Se ee SSeS aaa

en

ABONREMERTS : DiaacrEun! | LE NUMERO { () CENTDUS.
paR MOIS Une Gourde DavaNCE Clément Magloire,

D&raRTEMENT® & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

-Re@ ~ Bew 6 e





Les abonnements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance





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Frais de poste en sus.
—— OS — eee on ea ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi_ :;





sont et diverses autres. N'osant pas

. a” ° 1 . . . +a: *
seursdu President aetueld Haiti, Cette | sant
L piece du Patras ress: nble Ala viele deébarquer le premier en Haiti, i en-
Valerie dee pottraibs des anebas Gou- vova son lieutenant, Jean-Jumeau,

autrvefois qui aborda aux Gonaives et se cacha

é S 3 i ; i Vernenrs de Ciro deo. ant
Dénonce les Reéevolutionnaires qui le Palais de da Havane. dans une maison ¢trangéere. Le 15
troublentla paix d’Haiti alins- Lesiembres di cabinet. et les ofti- Janvier, Jean-Jumeau et ses compa,

i 1 evs de la girde du palais, présents 4 Su0us darmes sarprirent fe genera
tigation des Etrangers. la reception: sont cle beta tpeimens Jadoite, commandant — militaire des

— de la vigueur intelectuelfe et physi- Gonaives, lequel se réfugia dans us

consulat étranger.

« Apres ‘cela, Jean-Jumeanu s’empa-
ra dela station téléyraphique pour
propre Moyen pour miaintenic la paix Wenvoyer une dépeche signee Jadotte,
-dans la République. “ovannongant qu'un terrible tremble-

.Ment de terre venait d’avoir lieu aux

F | R M | N EST CO N DA M N E Le Président s’adressaut au Corres - | Gonaives, et me demandant assistan-

que de leur race ; ce qui indique que
le Peésident Nord Alexis et som vou-
vernement mont besoin que de leur

Il recoit le correspondant du « Herald » au Palais Natio-
nalet lui expos3 ses vues sur le mouvement révolu-
tionnaire.

pondant da Herald Ini dit ce et des provisions. Ce n’était qu’un
On dit q'ila été l’instrument des merzeanaires qui dési? «Je ne puis trouver Mexpressious piége qai m’était tendu. . ;
peuple hatter, qui repGutissa les suu- pressai ‘de les envover au secours

__ vestions de Firmin a lao révolte. Go gles victimes du pretendu tremblement

EXPOSE DE LA REVOLTE peuple conboit Dien son ambitiou de terre. Heureusement qu’a larrivée
__ personneille ch micnore pas quat ne des navires & Saint-Mare, on apprit

Porait qae deéteuire tes conditions duocue les habitants de cette localité

Apies une longue description de li derniére bataille, 12 developpemect matecel da pays, et ctaient en armes, ¢t aussi que le gé&
Presijent loue la « gsn3reuse entreprise » du hivrer Haiti sux mains @etiingers eral Prguion, an loyal soldat, avait
« Herald » peuoserupuleux qual tui out avanee ¢té assassine, et qua son. tits faillit

—_—— ” de Pargent nécessaire a sa propagan- avoir le meme sort.
. ; ob. de. « Le Général Célestin, Mioistre de
Dépéche spécinle a ead Po tau-Prince, Frat’, «Ces Ghaners Waiment pos Hat, la Guerre qui commandait mon expé-
. ef pour attemmadre feae propre buto-t dition, retourma un des navires pour
Le Président Nord Alexis ‘ol te i sséde te plugart dex quacites ué- trouve das Firtaio cc dustium ate iv apporter des nouvelles, Les rebel-
conve la decision sei ** CXIS: prote ste POSSE te he py ie ae he i la ctabi- eile. les colmmandeés par un nommé Du-
Cis Prise pat les heaps t-}CeSsalfes Pour fe UNA Cen ade ta slap a En juin 1007, je recas de Firmin ‘on et trois autres, furent faits pri-

ment angeres ol general relctive- tite: du Gouveraement dans un pays une letire de Saint-Phomas datée du sonniers par unde mes officiers en-
tHe décision vicourage iy révelt- 1 sontoure ‘de j tunes hhaitions pare Pu VD. Peatlen de Now York, es Sai Ho Is, le “euverperment ploqua
hire s a autorité ; parce que ceux {ini les plus intelligeats, ct écoute “#Ytnt de Virduire & organiser une Sain cmare ef Gonaives. ta certain
ui Yprennent part ' lek eur leurs « pr ‘Is: mais il ne leur cede PCVolte. Firmin ajoutait que larumenur Monsieur Weirss, procurateur a Saint-
ouver sécurité dan : les 6 CSp 10 de CUTS COUSEL ae sth. au sujet du Président Koosevelt et de Mare de la maison allemande F. Herr-
consulats. en cas do dame ou ee en au or st composé de gers 82" Secrétaire diitatl projetant ove mann & Ce de Port-au-Prince, se ren-
is, le Président a ex rimé 3: hau. Struits, nai ‘comprennent la néces- !vi (Firmin) ie reaversement du Gou- ‘dit a bord du navire 0 se troavait le
© 88tisfaction de latitude ris ‘par sité d'établir un ordie de chose nou-;Yerement haitien, était fausse Jo’ général Célestin, ites that aos sad.
% représentant.. owae PEISe par) si ; icai- ;COMpris que ceci n’élait qu'une tuse, !es agents Consulaires. Il dit au géné-
Presentants amésivains a ce so- veau, dans lequel les idées américai ide la part de Firmin ; car je n’avais tal: « Nous autres + évolutionnatres,
nes, le progeés et la Civilisation |). besoin de son avis. Lo président durant ces six derniers mois, nous
Le 8énéral Firmin et queiyues uns | Prendraient la place des vieilles in-poo a e est incapable d’un t:l pro-.0us sommes bien préparés ur
hospitesans jouissent encore de | fluences curopéennes. ides jeunes jet. Mais en me dénougant la faussete | trapper ce coup.» A cela le général Cé-
t GonaivestS, consulats étrangers| Les membres du part Nernent deg de Cette ruincur, son but était de por. lestin répondit :
eur asi; s refusent de sorlir haitiens veulen he dev pes ate oa te ter les gens du pays Ay ajouter toi, « Et nous, du Gouvernement, nous
unaux, peo” Cire jugés par les|richesses he i vilisati P ei ae dag Bepuis la réception de cette lettre, nous sommes bien préparés poor le
gun ieger t Guon leur ait pro-}mot, de la civilisation p { Firmin n’a fait que conspirer. Il org .- coupjdurantces'cing derniéres années.»
egement impartial. Les con- | américains. nisait des comités révolutionnaires: It notifia aussi a Monsieur Weirss

ls . , oo: ‘ : ; :
Cux-mémes ne veulent pas cé& Le Président a rega aujourd’ hui dans le puys ; mais ne réussit pas & et aux autres agents consulaires, d’a-

0 los Liye andes du Gouvernement | avec bonté et courtoisie un corres- (obtenirla sympathie des gens d'ou- voir a évacuer la v.lle dans un délei
Le er. pondant spécial du Herald. La récep- tre-mer. Une maison allemande = loi CO OE"
Président Nord Alexis est un|tion eut lieu dans le grand salon du donna dix mille dollars. Fivinin signa’ @) Cest probablement une erreur de trans:
li’ digne de remarque pour son} Palais. Les panneaux de ce salon sont | des bons, émit du_ papier inonnale, Hulan qui, envoyé a torre, fut fait prison-
*™ @st robuste at intelligent. It'couverts de portraits des prédéces- ‘et tout cela fut accepté par cette mai-'nier.— %. D. Lh



des vingt quatre heures ; parce qu'il se
proposait de la bombarder le dix-neuf.
Le jour du bombardement quatre
boulets atteignirent les forteresses, en
passant au dessus de la ville 3 car le
général Célestin eut soin de nintliger
aucun dommage aux non-combuat-
tants.

« Sur ces entrefaites, des troupes
du Gouvernement, commandées par le
général Montreuil Guillaume,

furent| fait que la Révolution a été financée

Alexis, tnais qui tient en outre le por-(4 Mlle Laporte qui, avec sa bonne grice
tefeuille des Kelations Extérieures, | habituelle mit au service de cette fete de
quavait Monsieur Pauléus Sannon ac- bienfaisance, le loca! de sa nouvelle Ecole
tuellement au consulat dit:— « Le|d’Enscignement pratique ; — aux dévouces
« Hérald » peut’ annoncer au monde | Zélatrices gui organiscrent, au profit des
que nous pouvons garantir d'une fa-; Pauvres de St Vincent de Paul ces joyeux
, von absolue la paix dans le pays. » festivals.

|; Pes documents importants furent Au marché du Poste Marchand cclairé a
présentés au correspondant du « Hé-/ l’électricité, le bon peup!e aux sons d’une
rald ». Ces documents établissent le; musigue entrainante, _ laissait éclater ses
joies, en des danses libres et suggestives

débarquées a la Source-Salée prés de} par des allemands et des frangais ;| sous les regards protonds — quel merveil-
Saint-Marc. Apres dix heures de com- | Mais ici surtout par des allemands, | leux roman de mocurs nous prépare-t-il ! —

bat, Saint-Marc fut pris d‘assaat et les | qui ont perdu leur suprématie
révolutionnaires incenditrent la par- | ciere en 1904, apres que leurs procé-

ie nagd de la ville. _ , |
y « Pendant que ces événements se
produisaient, Charles Miot, qui avait été
consul américain, mais fut révoqueé |
par le Département d’Etat pour avoir
manifesté ses sympathies envers les
révolutionnaires, donnoason aide aux
évolations du steamer Norveévien
« Vorligern » déclaré offi-iellement pi-
rate, avant eu ison bord Firmin et
plusieurs autres exilés. Firmin acait
pu, néaninoins, s’échapper en débar-,
quant le dix neuf, a Anse Rovge, aux
environs des Gonaives.

« Les révolutionnaires avaient or-
gainiseé un Gouvernement Provisoire |
4UX Gonaives. Les troupes du Gouver-
nement, taarcherent de Saint-Mare
sur Dessalines of elles rencontrérent
les révolutionmaires dans la matinee
du vingt-quatre. Les révolutionnaires,
commandés pac Jean-Jumeau, farent
attaques par les soldats du Gouverne-
ment, et apres cing heures de com-
bat, les révolutionnaires étaient en
dévoute, et fean-Jumeau fait prison. |
nler. Comme il avait 6tS condamneé it
mort, en 1902, tl fut fusillé. Firmin se
réfugia au consulat francais, la ville
des Gonaives fit sa soumission, le blo- ;
cus fut levé, et des négociations coimn- .
mencerent avec les consuls pour la
remise des révolutionnaires, qui sont
des criminels de droit commun pour,
avoir manifestement commis des ac-
tes de violence contre la propriét?
nationale et la vie humaine.

« L’ugent consulaire francais me fit

finan- | du prestigieux auteur des Thazur.
Aujourd’ hui, cléture du) Carnaval. On
dés véreux, en compagnie des fonc- | lui prépare de superbes fundrarlles.
tionnaires du Gouvernement, furent dé- , Haiti Littéraire et Socials
masqués par les tribunaux. En appa- .

rence, ces documents semblent aus-| Voici le sommaire de cette
si prouver que Giordani, qui fut arié- }revue qui paraic demain :

té a Brooklyn pour violation des lois; La Vengeance de I'Exclave, J. V. + Poe-
de la neutralité, était le trait’ d'union | sics: L’exilé Haitien revovant sa patrie,
entre Firmin et le général Jimenez,’ A Pile de la ‘amaique, Génée 1 Eaubert ;
autrefois de la Dominicanie, mais ac-: Clairs Horizons. F. Burr-‘Raynard , Loin
tuellement a Porto-Rico ; et aussi que) de toi, pres de toi, Etzer Velaire » Reéeits
si Firmin arrivait a la Présidence, il! Historiques suite, C. Vigoureux ; Louis Ta-
se proposail daider Jimenez a organi-| nis et Septimus Rameau, ‘R ; Ce qui fair
ser une révolution en DPDominicanie ; | les mariages heureux, Ellen Acy . Notre
et que plus tard les deux Présideats | deuil : Madame Fredéric Fevbre, Antoote
expulseraient tous les américains des Loforest ; Le « Times 0. L. &. ; Gourte-
deux Républiques. | fruit

pointes, Liforet Noire ; La fécule du
=o es

[opinion du Herald» se

phie, Francois Xavier.
Les suffragettes font du tapage
Nous publicrons demain du
ty tevricer duo « New-York Herald » con-

Les proces intentés dces femmes avides

de notoriété qui portent le nom de suttra-
|
sacre 4 ]a situation en Haiti. |
Pout le monde sait que ce premier jour- |

wettes se poursuivent avec entrain, don-
nant lieu partois a de petits incidents trés
nal du monde dirige lopinion universelle
et que ses appreciations sont des plus auto-

interessante



%

Péditorial,

curicux,
risees.

A Mansion House comparaissait hier,
Le \atin s'cn voudrait de ne pas mettre

au bane des accusés. une femm? inculpée
Wivresse et de désordres. L’interrozatoire

sous les yeux de ses lecteurs l’opinion du

a@ Herald » sur une @affaire qul interesse

allait commencer, lorsque miss Pearson,
déléguce par la Ligue des femmes libres,
se dressa, tr¢s longue et tres étique, au
tond de la salle, pour affirmer que « des
tous les haitiens. lois fiaborées et promulgué® par des hom-
mes ne sauraicnt étre appliguées dans un
cas comme celui-ci ».
Des imprécations suivirent a tel point
\ gue le lord-maire dut abdiguer si séréni
té : « Sicette femme tait encore du bruit,



‘ eo serit Dar Pip) mettez ia i la porte ! »

oe date hel line te eduel ey RENSEIGNEMENTS Des suffragettes protestérent avec la meé-

Haiti. vee la promesse de he. pas y METEOROLOGIQUES | me insolence 4 Marlborough street, mais
ener ; O and: ais” _— on neut pis trop de peine ad les congédicr.

jo tetusnt durant socnetire de ents : Observatoire Ailleurs, elle# troublent « la paix auguste

rer d’embarras sous de telles condi- | DU du tribunal », ou selévent contre le sexe

tions. Le consul n’avait pas le droit’ SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL . °

d'agir de cette facon.
«J’envoeyai au consul une lettre écri-

« Les sutfragettes sont-elles si terribles,
dit Mrs Duval, que vous soyez obligés de

Makp! 3 Mars

te par Firmin lui-meéme, en 1890, alors :

qu'il était ministre d'Etat ; et par ta- | Barométre 4 midi 761,"/"6
quelle dans un cas semblable il refu-' minimum 180,3
saitde reconnaitre le droit aux con-' Femapérature) ion 28°,6

sulats de servir d’asile aux révolution- | .
naires. | Moyenne diurne de la température 23°,3
« Je ne connais pas de crime plus| Ciel couvert jusqu’’ 9h du matin ; un
grand que celui de lancer un pays: peu nuageux le restd de la journée.
comme celui-ci dans les horreurs de; A7zh. 30 du scir, petite pluie : 0,27)".
la guerre Civil} au moment ow il est! Le barométre a légcrement monté pen-
paisiblement engagé a développer SCS | dant la journée et la nuit.
ressources. Nous marchons mainte- R. BALTENWECK
nant sur la voie de la civilisation ef- '
fective, et avons besoin de paix et de Carnaval !...
crédit. Nous ne pouvons abandonner ,_ Brillante journée que celle d’hier qui
tous Ces avantages pour satisfaire | s’estterminée par de nombreux bals traves-
ambition personnelle d’un homme | tisoftrant leurs distractions bruyantes 4 tou-
trainant 4 la remorque de _ cupides'! tes les classes de la société.
étrangers. J’insiste sur ces points, par- Magoifique bal travesti d’enfants dans
ce que c’est la clef de toute la situa-' les aopartements de Mlle Laporte, rue
tion. Je suis bien satisfait de la « yéné- | Roux Succés complet, monde fou de mio-
reuse entreprise » du «Hérald », envo- | ches tourbillonnant en leurs costumes dré-
yant quelqu’un pour déméler le viai les et amusants. On doit des félicitations
du faux ». a Drossaint Lilavois qui décora les vastes
Monsieur Frédéric Marcelin, aupa-| piéces éclairées par les globes de feu de la
ravant Secrétaire d’Etat des Finances poste et les lampes a §azoline aux lumiéres
dans le Cabinet du Général Nord 'douces et blanches d’Auguste Magloire ;



vous enfermer pour juger ? fe croyais que
les hommes étatent des héros, mais vous
n’étes que des couards. p

Un peu partout, les mayistrats invitent
ces personnes importunes 4 se taire.

Avis important

Monsicur Edouard Ferére, licencié en
droit de l'Ecole Nationale de Port-au-Prin-
ce, a décidé de publier, en un fort volume
d’i peu prés trois cents pages, les cours
sténographiés de droit constitutionnel hai-
tien, professés en chaire par son ancien et
éminent maitre Elie Curiel, Substitut du
Commissaire du gouvernement au Tribu-
nal de Cassation de la République, ancien
professeur 4 l’Ecole Nationale de droit de
cette ville, avocat.

Les souscriptions seront recues
du rer Avril prochain,
chez l’auteur, 43 chemin des Dalles ; au

Cap-Haitien, chez M. Nathan Hector.
Le volume : trois gourdes.

Vive la Pologne !

_ Liillustre pianiste Paderewski venait de
jouer, 4 Saint Pétersbourg, devant un au-

ditoire composé des plus hautes personna-

a partir
4 Port-au-Prince,

ar ~A a r cgp

lités de la cour ¢ lenthousiasme
mense.

A l’issue du concert, le tsar fe
dans sa loge le virtuose, désirant le
ter lui méme : « Monsieur, lui dit a.
étes un admirable artiste, et la Russ
nore de vous compter au nombre ap
enfants ! »

Padereswky se redressa et, re
les yeux lempereur de toutes les R
« Pardon, sire, dit il, je ne suis pas Ry
je suis Polonais! » :

Le lendemain, Paderewski étair
duit A la frontiére allemande...

Nominations -
- Par.commission de. S. Ex, le
de la République, Mr Auguste Rg
eté nommé Commissaire Spécial
vernement prés la Canque Nationale a
en rem placement de Thimoclee
élu député.

M. Fernand Dennis remplace R
comme chef de bureau. Ce
lents choix.

Nos meilleurs compliments,

A Vendre

Une Balance avec Chaines, de
marque H. Eades.
S’adresser aux bureaux du

Nouvelles Ftrangen

Derniéres Dépéch

sont de



Paris 2. — A la sui-e de la victoire;
les troupes frangaises viennent de rem
sur les Medakna, la Kasbah Ber, Red a
étre fortifiée pour servir de base aug@
res operations. Cette place domine &
gion des Chaouia et comple:e la
Marrakech 4 Casablanca via Settat eg
de Mazagan a Fez. ;

Le passage par les montagnes étaat |
du impossible par Il’hosti'iré des ;
pucrri€res qui ne reconnaissent Tag
d’aucun sultan, la construction d’uneé
de chemin de fer 4 voie étroite entre §
rstblanca et la Kasbah Ber Rechil ese af
tude.

Panis 2. — Les dépéches regues
d’hui du général d’Amade annoncent @
pics leur récent engagement avec les
dakna, les troupes trangaises ont cont
leur marche en avant et qu’elles ont ‘¢
plérement traversé le territoire de cette
bu. Elles sont méme allées quelqae
au dela sans rencontrer de résistance.

BRUXELLES 2. — Un bruit qui seg
vouloir prendre consis‘ance dit ,
gouvernement s’est mis d'accord s@§

roi Léopold en ce qui concerne les
tions de l’annexion de | Etat libre daf
go. Ces conditions seront publiées
jour ou deux.

Lonpres 2. — Sir Henry Campbal
nerman,le chef du Cabinet a eu use @
te due, dit-on, Ace qu'il voulais .@
mettre trop rapidement aux affai

cins disent que la faiblesse.
est le symptéme le plus grave de le]
die de cet homme d’Etat. ;

Guayacuit ( Equateur )2.— &
existence de la peste bubonique deagy
ville n’ait pas été officiellemenr
chacun sait que cette ternble a
des victimes dans tous les quartiess.
apparition du fl‘au on a constaté |
et 12 décés. ,

Une commission sanitaire spécom
composée de médecins de renom &

anisée ponr combuttre le mal ; booq
re_de familles, quittent la ville.

WasHINGTON 2. — M. Burton
représentant de New-York a

we

2
wo

th

et

mr

fs

ag
ae



qe
rhambre une proposition de loi aux ter-
nes de laquelle le 12 Octobre, anniversai-
de la découverte de l’Amérique par
“hristo he Colomb deviendrait ure féte
A BMUXELLES 3.— La nouvelle publide hier
da'ive a l’accord entre le roi Léopold et
, gouvernement en ce qui concerne les
onditions de l’annexton de l’Etat libre’du
ongo sur les bases de la convention 1890
st tondée. oo.
CuicaGo. — Par suite d’nne attaque con-
eM Chippy, chef de la police, par un
urchiste la police a fait une descente
yez les principaux anarchistes de cette vil-
ret adécouvert un complot formé par
rm pour assassiner le chef de la police, le
ref de la sureté et le maire de Chicago.
Toxio.— Par suite de la nouvelle loi
: conscription l’enrolement de l'infanterie
ponaise se trouvera augmentée cette an-
le de 2 oooo0 hommes.
Tokio — La situation entre le Japon et
chine est considérée comme étant trés
rieuse. La réponse Ala demande du Ja-
m que le vapeur « Tautou » récemment
isi par le gouvernement chinois soit re-
shé et qu’une indemnité soit accordée par
Chine est restée sans réponse bien que
29 février avait cté fixé comme derniére
te pour donner réparation au lapon.
Paris. —Le paguebots Prins Willem II »
arrive
La Bourse de commerce est termee.
Rente . 30.0. 97.65.
Le conseil des ministres ce matin réuni
Elysée sous la présidence de M. Fallié
} Sest occupé des affaires du Maroc et
prouva les mesures prises pour rentorcer
corps expedi:iounuaire consistant : 3 l’en-
ide deux bataillons de tirailleurs sou-
pais, 3 bataillons pris dans les garnisons
Turnisie et de Constantine, un escadron
'avalerie, une section de mitrailleuses et
ie batterie d’artillerie.
Veffectif des renforts s’éléve 4 environ
000 hommes. Le général Lyautey et M.
‘gnault sont en outre envoyés en mis-
m 4 Casablanca et A Oyda, |. +s:
Le conseil aprés avis favorable du minis-
‘des Finances autorise la demande aux
lambres d'un nouveau crédit de deux
Mions 1,2 en faveur des départements
ragés par les inondations.
Le Président de la République offrit
‘T soir un diner aux membres du Sénat
de la Chambre ainsi qu’aux membres du
uvernement.

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Full Text
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qn ANNEE, N° 280 PORT-AU-PRINCE (watt) MERCREDT, 4 MARS 1908,



nee . ... QUOTIDIEN ....-- - - +

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Se ee SSeS aaa

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ABONREMERTS : DiaacrEun! | LE NUMERO { () CENTDUS.
paR MOIS Une Gourde DavaNCE Clément Magloire,

D&raRTEMENT® & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

-Re@ ~ Bew 6 e





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Frais de poste en sus.
—— OS — eee on ea ee
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi_ :;





sont et diverses autres. N'osant pas

. a” ° 1 . . . +a: *
seursdu President aetueld Haiti, Cette | sant
L piece du Patras ress: nble Ala viele deébarquer le premier en Haiti, i en-
Valerie dee pottraibs des anebas Gou- vova son lieutenant, Jean-Jumeau,

autrvefois qui aborda aux Gonaives et se cacha

é S 3 i ; i Vernenrs de Ciro deo. ant
Dénonce les Reéevolutionnaires qui le Palais de da Havane. dans une maison ¢trangéere. Le 15
troublentla paix d’Haiti alins- Lesiembres di cabinet. et les ofti- Janvier, Jean-Jumeau et ses compa,

i 1 evs de la girde du palais, présents 4 Su0us darmes sarprirent fe genera
tigation des Etrangers. la reception: sont cle beta tpeimens Jadoite, commandant — militaire des

— de la vigueur intelectuelfe et physi- Gonaives, lequel se réfugia dans us

consulat étranger.

« Apres ‘cela, Jean-Jumeanu s’empa-
ra dela station téléyraphique pour
propre Moyen pour miaintenic la paix Wenvoyer une dépeche signee Jadotte,
-dans la République. “ovannongant qu'un terrible tremble-

.Ment de terre venait d’avoir lieu aux

F | R M | N EST CO N DA M N E Le Président s’adressaut au Corres - | Gonaives, et me demandant assistan-

que de leur race ; ce qui indique que
le Peésident Nord Alexis et som vou-
vernement mont besoin que de leur

Il recoit le correspondant du « Herald » au Palais Natio-
nalet lui expos3 ses vues sur le mouvement révolu-
tionnaire.

pondant da Herald Ini dit ce et des provisions. Ce n’était qu’un
On dit q'ila été l’instrument des merzeanaires qui dési? «Je ne puis trouver Mexpressious piége qai m’était tendu. . ;
peuple hatter, qui repGutissa les suu- pressai ‘de les envover au secours

__ vestions de Firmin a lao révolte. Go gles victimes du pretendu tremblement

EXPOSE DE LA REVOLTE peuple conboit Dien son ambitiou de terre. Heureusement qu’a larrivée
__ personneille ch micnore pas quat ne des navires & Saint-Mare, on apprit

Porait qae deéteuire tes conditions duocue les habitants de cette localité

Apies une longue description de li derniére bataille, 12 developpemect matecel da pays, et ctaient en armes, ¢t aussi que le gé&
Presijent loue la « gsn3reuse entreprise » du hivrer Haiti sux mains @etiingers eral Prguion, an loyal soldat, avait
« Herald » peuoserupuleux qual tui out avanee ¢té assassine, et qua son. tits faillit

—_—— ” de Pargent nécessaire a sa propagan- avoir le meme sort.
. ; ob. de. « Le Général Célestin, Mioistre de
Dépéche spécinle a ead Po tau-Prince, Frat’, «Ces Ghaners Waiment pos Hat, la Guerre qui commandait mon expé-
. ef pour attemmadre feae propre buto-t dition, retourma un des navires pour
Le Président Nord Alexis ‘ol te i sséde te plugart dex quacites ué- trouve das Firtaio cc dustium ate iv apporter des nouvelles, Les rebel-
conve la decision sei ** CXIS: prote ste POSSE te he py ie ae he i la ctabi- eile. les colmmandeés par un nommé Du-
Cis Prise pat les heaps t-}CeSsalfes Pour fe UNA Cen ade ta slap a En juin 1007, je recas de Firmin ‘on et trois autres, furent faits pri-

ment angeres ol general relctive- tite: du Gouveraement dans un pays une letire de Saint-Phomas datée du sonniers par unde mes officiers en-
tHe décision vicourage iy révelt- 1 sontoure ‘de j tunes hhaitions pare Pu VD. Peatlen de Now York, es Sai Ho Is, le “euverperment ploqua
hire s a autorité ; parce que ceux {ini les plus intelligeats, ct écoute “#Ytnt de Virduire & organiser une Sain cmare ef Gonaives. ta certain
ui Yprennent part ' lek eur leurs « pr ‘Is: mais il ne leur cede PCVolte. Firmin ajoutait que larumenur Monsieur Weirss, procurateur a Saint-
ouver sécurité dan : les 6 CSp 10 de CUTS COUSEL ae sth. au sujet du Président Koosevelt et de Mare de la maison allemande F. Herr-
consulats. en cas do dame ou ee en au or st composé de gers 82" Secrétaire diitatl projetant ove mann & Ce de Port-au-Prince, se ren-
is, le Président a ex rimé 3: hau. Struits, nai ‘comprennent la néces- !vi (Firmin) ie reaversement du Gou- ‘dit a bord du navire 0 se troavait le
© 88tisfaction de latitude ris ‘par sité d'établir un ordie de chose nou-;Yerement haitien, était fausse Jo’ général Célestin, ites that aos sad.
% représentant.. owae PEISe par) si ; icai- ;COMpris que ceci n’élait qu'une tuse, !es agents Consulaires. Il dit au géné-
Presentants amésivains a ce so- veau, dans lequel les idées américai ide la part de Firmin ; car je n’avais tal: « Nous autres + évolutionnatres,
nes, le progeés et la Civilisation |). besoin de son avis. Lo président durant ces six derniers mois, nous
Le 8énéral Firmin et queiyues uns | Prendraient la place des vieilles in-poo a e est incapable d’un t:l pro-.0us sommes bien préparés ur
hospitesans jouissent encore de | fluences curopéennes. ides jeunes jet. Mais en me dénougant la faussete | trapper ce coup.» A cela le général Cé-
t GonaivestS, consulats étrangers| Les membres du part Nernent deg de Cette ruincur, son but était de por. lestin répondit :
eur asi; s refusent de sorlir haitiens veulen he dev pes ate oa te ter les gens du pays Ay ajouter toi, « Et nous, du Gouvernement, nous
unaux, peo” Cire jugés par les|richesses he i vilisati P ei ae dag Bepuis la réception de cette lettre, nous sommes bien préparés poor le
gun ieger t Guon leur ait pro-}mot, de la civilisation p { Firmin n’a fait que conspirer. Il org .- coupjdurantces'cing derniéres années.»
egement impartial. Les con- | américains. nisait des comités révolutionnaires: It notifia aussi a Monsieur Weirss

ls . , oo: ‘ : ; :
Cux-mémes ne veulent pas cé& Le Président a rega aujourd’ hui dans le puys ; mais ne réussit pas & et aux autres agents consulaires, d’a-

0 los Liye andes du Gouvernement | avec bonté et courtoisie un corres- (obtenirla sympathie des gens d'ou- voir a évacuer la v.lle dans un délei
Le er. pondant spécial du Herald. La récep- tre-mer. Une maison allemande = loi CO OE"
Président Nord Alexis est un|tion eut lieu dans le grand salon du donna dix mille dollars. Fivinin signa’ @) Cest probablement une erreur de trans:
li’ digne de remarque pour son} Palais. Les panneaux de ce salon sont | des bons, émit du_ papier inonnale, Hulan qui, envoyé a torre, fut fait prison-
*™ @st robuste at intelligent. It'couverts de portraits des prédéces- ‘et tout cela fut accepté par cette mai-'nier.— %. D. Lh
des vingt quatre heures ; parce qu'il se
proposait de la bombarder le dix-neuf.
Le jour du bombardement quatre
boulets atteignirent les forteresses, en
passant au dessus de la ville 3 car le
général Célestin eut soin de nintliger
aucun dommage aux non-combuat-
tants.

« Sur ces entrefaites, des troupes
du Gouvernement, commandées par le
général Montreuil Guillaume,

furent| fait que la Révolution a été financée

Alexis, tnais qui tient en outre le por-(4 Mlle Laporte qui, avec sa bonne grice
tefeuille des Kelations Extérieures, | habituelle mit au service de cette fete de
quavait Monsieur Pauléus Sannon ac- bienfaisance, le loca! de sa nouvelle Ecole
tuellement au consulat dit:— « Le|d’Enscignement pratique ; — aux dévouces
« Hérald » peut’ annoncer au monde | Zélatrices gui organiscrent, au profit des
que nous pouvons garantir d'une fa-; Pauvres de St Vincent de Paul ces joyeux
, von absolue la paix dans le pays. » festivals.

|; Pes documents importants furent Au marché du Poste Marchand cclairé a
présentés au correspondant du « Hé-/ l’électricité, le bon peup!e aux sons d’une
rald ». Ces documents établissent le; musigue entrainante, _ laissait éclater ses
joies, en des danses libres et suggestives

débarquées a la Source-Salée prés de} par des allemands et des frangais ;| sous les regards protonds — quel merveil-
Saint-Marc. Apres dix heures de com- | Mais ici surtout par des allemands, | leux roman de mocurs nous prépare-t-il ! —

bat, Saint-Marc fut pris d‘assaat et les | qui ont perdu leur suprématie
révolutionnaires incenditrent la par- | ciere en 1904, apres que leurs procé-

ie nagd de la ville. _ , |
y « Pendant que ces événements se
produisaient, Charles Miot, qui avait été
consul américain, mais fut révoqueé |
par le Département d’Etat pour avoir
manifesté ses sympathies envers les
révolutionnaires, donnoason aide aux
évolations du steamer Norveévien
« Vorligern » déclaré offi-iellement pi-
rate, avant eu ison bord Firmin et
plusieurs autres exilés. Firmin acait
pu, néaninoins, s’échapper en débar-,
quant le dix neuf, a Anse Rovge, aux
environs des Gonaives.

« Les révolutionnaires avaient or-
gainiseé un Gouvernement Provisoire |
4UX Gonaives. Les troupes du Gouver-
nement, taarcherent de Saint-Mare
sur Dessalines of elles rencontrérent
les révolutionmaires dans la matinee
du vingt-quatre. Les révolutionnaires,
commandés pac Jean-Jumeau, farent
attaques par les soldats du Gouverne-
ment, et apres cing heures de com-
bat, les révolutionnaires étaient en
dévoute, et fean-Jumeau fait prison. |
nler. Comme il avait 6tS condamneé it
mort, en 1902, tl fut fusillé. Firmin se
réfugia au consulat francais, la ville
des Gonaives fit sa soumission, le blo- ;
cus fut levé, et des négociations coimn- .
mencerent avec les consuls pour la
remise des révolutionnaires, qui sont
des criminels de droit commun pour,
avoir manifestement commis des ac-
tes de violence contre la propriét?
nationale et la vie humaine.

« L’ugent consulaire francais me fit

finan- | du prestigieux auteur des Thazur.
Aujourd’ hui, cléture du) Carnaval. On
dés véreux, en compagnie des fonc- | lui prépare de superbes fundrarlles.
tionnaires du Gouvernement, furent dé- , Haiti Littéraire et Socials
masqués par les tribunaux. En appa- .

rence, ces documents semblent aus-| Voici le sommaire de cette
si prouver que Giordani, qui fut arié- }revue qui paraic demain :

té a Brooklyn pour violation des lois; La Vengeance de I'Exclave, J. V. + Poe-
de la neutralité, était le trait’ d'union | sics: L’exilé Haitien revovant sa patrie,
entre Firmin et le général Jimenez,’ A Pile de la ‘amaique, Génée 1 Eaubert ;
autrefois de la Dominicanie, mais ac-: Clairs Horizons. F. Burr-‘Raynard , Loin
tuellement a Porto-Rico ; et aussi que) de toi, pres de toi, Etzer Velaire » Reéeits
si Firmin arrivait a la Présidence, il! Historiques suite, C. Vigoureux ; Louis Ta-
se proposail daider Jimenez a organi-| nis et Septimus Rameau, ‘R ; Ce qui fair
ser une révolution en DPDominicanie ; | les mariages heureux, Ellen Acy . Notre
et que plus tard les deux Présideats | deuil : Madame Fredéric Fevbre, Antoote
expulseraient tous les américains des Loforest ; Le « Times 0. L. &. ; Gourte-
deux Républiques. | fruit

pointes, Liforet Noire ; La fécule du
=o es

[opinion du Herald» se

phie, Francois Xavier.
Les suffragettes font du tapage
Nous publicrons demain du
ty tevricer duo « New-York Herald » con-

Les proces intentés dces femmes avides

de notoriété qui portent le nom de suttra-
|
sacre 4 ]a situation en Haiti. |
Pout le monde sait que ce premier jour- |

wettes se poursuivent avec entrain, don-
nant lieu partois a de petits incidents trés
nal du monde dirige lopinion universelle
et que ses appreciations sont des plus auto-

interessante



%

Péditorial,

curicux,
risees.

A Mansion House comparaissait hier,
Le \atin s'cn voudrait de ne pas mettre

au bane des accusés. une femm? inculpée
Wivresse et de désordres. L’interrozatoire

sous les yeux de ses lecteurs l’opinion du

a@ Herald » sur une @affaire qul interesse

allait commencer, lorsque miss Pearson,
déléguce par la Ligue des femmes libres,
se dressa, tr¢s longue et tres étique, au
tond de la salle, pour affirmer que « des
tous les haitiens. lois fiaborées et promulgué® par des hom-
mes ne sauraicnt étre appliguées dans un
cas comme celui-ci ».
Des imprécations suivirent a tel point
\ gue le lord-maire dut abdiguer si séréni
té : « Sicette femme tait encore du bruit,



‘ eo serit Dar Pip) mettez ia i la porte ! »

oe date hel line te eduel ey RENSEIGNEMENTS Des suffragettes protestérent avec la meé-

Haiti. vee la promesse de he. pas y METEOROLOGIQUES | me insolence 4 Marlborough street, mais
ener ; O and: ais” _— on neut pis trop de peine ad les congédicr.

jo tetusnt durant socnetire de ents : Observatoire Ailleurs, elle# troublent « la paix auguste

rer d’embarras sous de telles condi- | DU du tribunal », ou selévent contre le sexe

tions. Le consul n’avait pas le droit’ SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL . °

d'agir de cette facon.
«J’envoeyai au consul une lettre écri-

« Les sutfragettes sont-elles si terribles,
dit Mrs Duval, que vous soyez obligés de

Makp! 3 Mars

te par Firmin lui-meéme, en 1890, alors :

qu'il était ministre d'Etat ; et par ta- | Barométre 4 midi 761,"/"6
quelle dans un cas semblable il refu-' minimum 180,3
saitde reconnaitre le droit aux con-' Femapérature) ion 28°,6

sulats de servir d’asile aux révolution- | .
naires. | Moyenne diurne de la température 23°,3
« Je ne connais pas de crime plus| Ciel couvert jusqu’’ 9h du matin ; un
grand que celui de lancer un pays: peu nuageux le restd de la journée.
comme celui-ci dans les horreurs de; A7zh. 30 du scir, petite pluie : 0,27)".
la guerre Civil} au moment ow il est! Le barométre a légcrement monté pen-
paisiblement engagé a développer SCS | dant la journée et la nuit.
ressources. Nous marchons mainte- R. BALTENWECK
nant sur la voie de la civilisation ef- '
fective, et avons besoin de paix et de Carnaval !...
crédit. Nous ne pouvons abandonner ,_ Brillante journée que celle d’hier qui
tous Ces avantages pour satisfaire | s’estterminée par de nombreux bals traves-
ambition personnelle d’un homme | tisoftrant leurs distractions bruyantes 4 tou-
trainant 4 la remorque de _ cupides'! tes les classes de la société.
étrangers. J’insiste sur ces points, par- Magoifique bal travesti d’enfants dans
ce que c’est la clef de toute la situa-' les aopartements de Mlle Laporte, rue
tion. Je suis bien satisfait de la « yéné- | Roux Succés complet, monde fou de mio-
reuse entreprise » du «Hérald », envo- | ches tourbillonnant en leurs costumes dré-
yant quelqu’un pour déméler le viai les et amusants. On doit des félicitations
du faux ». a Drossaint Lilavois qui décora les vastes
Monsieur Frédéric Marcelin, aupa-| piéces éclairées par les globes de feu de la
ravant Secrétaire d’Etat des Finances poste et les lampes a §azoline aux lumiéres
dans le Cabinet du Général Nord 'douces et blanches d’Auguste Magloire ;



vous enfermer pour juger ? fe croyais que
les hommes étatent des héros, mais vous
n’étes que des couards. p

Un peu partout, les mayistrats invitent
ces personnes importunes 4 se taire.

Avis important

Monsicur Edouard Ferére, licencié en
droit de l'Ecole Nationale de Port-au-Prin-
ce, a décidé de publier, en un fort volume
d’i peu prés trois cents pages, les cours
sténographiés de droit constitutionnel hai-
tien, professés en chaire par son ancien et
éminent maitre Elie Curiel, Substitut du
Commissaire du gouvernement au Tribu-
nal de Cassation de la République, ancien
professeur 4 l’Ecole Nationale de droit de
cette ville, avocat.

Les souscriptions seront recues
du rer Avril prochain,
chez l’auteur, 43 chemin des Dalles ; au

Cap-Haitien, chez M. Nathan Hector.
Le volume : trois gourdes.

Vive la Pologne !

_ Liillustre pianiste Paderewski venait de
jouer, 4 Saint Pétersbourg, devant un au-

ditoire composé des plus hautes personna-

a partir
4 Port-au-Prince,

ar ~A a r cgp

lités de la cour ¢ lenthousiasme
mense.

A l’issue du concert, le tsar fe
dans sa loge le virtuose, désirant le
ter lui méme : « Monsieur, lui dit a.
étes un admirable artiste, et la Russ
nore de vous compter au nombre ap
enfants ! »

Padereswky se redressa et, re
les yeux lempereur de toutes les R
« Pardon, sire, dit il, je ne suis pas Ry
je suis Polonais! » :

Le lendemain, Paderewski étair
duit A la frontiére allemande...

Nominations -
- Par.commission de. S. Ex, le
de la République, Mr Auguste Rg
eté nommé Commissaire Spécial
vernement prés la Canque Nationale a
en rem placement de Thimoclee
élu député.

M. Fernand Dennis remplace R
comme chef de bureau. Ce
lents choix.

Nos meilleurs compliments,

A Vendre

Une Balance avec Chaines, de
marque H. Eades.
S’adresser aux bureaux du

Nouvelles Ftrangen

Derniéres Dépéch

sont de



Paris 2. — A la sui-e de la victoire;
les troupes frangaises viennent de rem
sur les Medakna, la Kasbah Ber, Red a
étre fortifiée pour servir de base aug@
res operations. Cette place domine &
gion des Chaouia et comple:e la
Marrakech 4 Casablanca via Settat eg
de Mazagan a Fez. ;

Le passage par les montagnes étaat |
du impossible par Il’hosti'iré des ;
pucrri€res qui ne reconnaissent Tag
d’aucun sultan, la construction d’uneé
de chemin de fer 4 voie étroite entre §
rstblanca et la Kasbah Ber Rechil ese af
tude.

Panis 2. — Les dépéches regues
d’hui du général d’Amade annoncent @
pics leur récent engagement avec les
dakna, les troupes trangaises ont cont
leur marche en avant et qu’elles ont ‘¢
plérement traversé le territoire de cette
bu. Elles sont méme allées quelqae
au dela sans rencontrer de résistance.

BRUXELLES 2. — Un bruit qui seg
vouloir prendre consis‘ance dit ,
gouvernement s’est mis d'accord s@§

roi Léopold en ce qui concerne les
tions de l’annexion de | Etat libre daf
go. Ces conditions seront publiées
jour ou deux.

Lonpres 2. — Sir Henry Campbal
nerman,le chef du Cabinet a eu use @
te due, dit-on, Ace qu'il voulais .@
mettre trop rapidement aux affai

cins disent que la faiblesse.
est le symptéme le plus grave de le]
die de cet homme d’Etat. ;

Guayacuit ( Equateur )2.— &
existence de la peste bubonique deagy
ville n’ait pas été officiellemenr
chacun sait que cette ternble a
des victimes dans tous les quartiess.
apparition du fl‘au on a constaté |
et 12 décés. ,

Une commission sanitaire spécom
composée de médecins de renom &

anisée ponr combuttre le mal ; booq
re_de familles, quittent la ville.

WasHINGTON 2. — M. Burton
représentant de New-York a

we

2
wo

th

et

mr

fs

ag
ae
qe
rhambre une proposition de loi aux ter-
nes de laquelle le 12 Octobre, anniversai-
de la découverte de l’Amérique par
“hristo he Colomb deviendrait ure féte
A BMUXELLES 3.— La nouvelle publide hier
da'ive a l’accord entre le roi Léopold et
, gouvernement en ce qui concerne les
onditions de l’annexton de l’Etat libre’du
ongo sur les bases de la convention 1890
st tondée. oo.
CuicaGo. — Par suite d’nne attaque con-
eM Chippy, chef de la police, par un
urchiste la police a fait une descente
yez les principaux anarchistes de cette vil-
ret adécouvert un complot formé par
rm pour assassiner le chef de la police, le
ref de la sureté et le maire de Chicago.
Toxio.— Par suite de la nouvelle loi
: conscription l’enrolement de l'infanterie
ponaise se trouvera augmentée cette an-
le de 2 oooo0 hommes.
Tokio — La situation entre le Japon et
chine est considérée comme étant trés
rieuse. La réponse Ala demande du Ja-
m que le vapeur « Tautou » récemment
isi par le gouvernement chinois soit re-
shé et qu’une indemnité soit accordée par
Chine est restée sans réponse bien que
29 février avait cté fixé comme derniére
te pour donner réparation au lapon.
Paris. —Le paguebots Prins Willem II »
arrive
La Bourse de commerce est termee.
Rente . 30.0. 97.65.
Le conseil des ministres ce matin réuni
Elysée sous la présidence de M. Fallié
} Sest occupé des affaires du Maroc et
prouva les mesures prises pour rentorcer
corps expedi:iounuaire consistant : 3 l’en-
ide deux bataillons de tirailleurs sou-
pais, 3 bataillons pris dans les garnisons
Turnisie et de Constantine, un escadron
'avalerie, une section de mitrailleuses et
ie batterie d’artillerie.
Veffectif des renforts s’éléve 4 environ
000 hommes. Le général Lyautey et M.
‘gnault sont en outre envoyés en mis-
m 4 Casablanca et A Oyda, |. +s:
Le conseil aprés avis favorable du minis-
‘des Finances autorise la demande aux
lambres d'un nouveau crédit de deux
Mions 1,2 en faveur des départements
ragés par les inondations.
Le Président de la République offrit
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