Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 29, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qr ANNEE, Ne 277

PORT-AD-PRINCE



ABONNEMENTS :





(Haiti)



LE
rar MOIS Une Gourde D’avaNcE Clément Magloire,
DéPaRTEMENT® & ETRANGRER ; REDACTION-ADMINISTRATION

vrais de poste en sus.



qui concerne l’Administratio

A progos des deniers Evéuements
SAIN T-l MARC

Vv

N me revient maintenant de préci- ! texte, récusable, 4
ser la situation de l’autorité exécutive |
boloniale représentée nominalement :
parun foyctionnaire militaire qui était |
» Gouverneur et unfonetionnaire cis!
Hqui était I'Lntendant ; mais en fait, |
Feet ig fonction militaire qui domi-.

; aussi nenvisagerai-je dans tout
peci que la personne du comte de Pei-
aier, gouverneur de Saint-Domingue.

Quels éléments sociaux, adversai-
8 de l’Assembiée péuérale, avait-il
su rallier dans lu Jutte pour défendre,
bontre lintérét des planteurs, ce qu’il
royait etre plus directernent Vintéret
lela métropole”

Un passage de « l’Appel » des 85 dit
ci du chevalier de Mauduit, colo-
hel du régiment de Port-au-Prince et
8 eTincipal auxiliaire, dans cette lutte,
au comte de Peinier:

« Avec lui étaient débaryués dans

bie malheureuse colonie, les intri-
pues, les inenaces, les projets de ven-
peance. Tous les moyens de séduire

Pour tout ce



ce point de vue,
comme trop intéressé dans la ques-
tion, si le3 indications qu'il comporte
ne se trouvaient confirmées par le
récit d'un écrivain militaire, le colo-
nel H. de Poyen, auteur d'une histoi-
re tres documentée da ta. Révalutien
de Saint-Domingue et qui dit:

« Le chev‘ier de Mauduit, cdlonel
du régiment de Port-au-Prince, hom-
me habile, hardi, entreprenant, cui
avait pris un grand ascendant sur I’es-
prit du nouveau gouverneur, le comte
de Peynier, rallia tous les adversai-
res de cetle Assemblée, et pour aug-
inenter ses moyens d'action, il organi-
saun corps nombreux de volontaires, iié-
yociants, commis, employés dadminis-
tralion. » -

le colonel alla attenter contre
sembliée qui, exaspérée parce coup de
main, invita, continue l’écrivain, (ous
les bons ciloyens a s’armer pour sa dé-
fense. « Ses partisans accoururent a
88 soldats, il les avait essayés. Il avuit Saint-Marc de tous les quartiers voi-
ermé une ligue avec tous les patti- sins, et le Léopard vint mouiller de-
ans de l'ancien régime; avec les com-, vant Saint Mare pour lui offrir ses
sé des bureaux de I'Intendance de- services. Le colonel Mauduit, de son
enus déserts et infructueux depuis coté, avait rassemblé des forees consi-
pee le pillage v était interdit - ave.: | dérubles, et une lutte sanglante était
se SUppols insatiables de la chicane, sur le point de s’engager entre

45, RUE ROUX, 45.



n du Journal, s’adresser

Crest Ala téte de celle armée que.
PAs-.

les.

ee



dans cette lutte, Pintéret agricole de
be Colonie & Pinteicae des cCOmmercants
el des spéculatears et los interets cons-
litués par Coutialive libre et p-ivée des
citoyens & lesprit adimdustracif et fonc-
tionnariste.

Elle ena été punie par la
ineme de la colonie ¢t un amoi
sement considérable de sou empire
colonial. M. de Préville a, dans son
étude sur La colonie de Saint-Domin-
gue, Signalé Vabsentéisine des plan-
teurs comme la cause principale de
|la décadence et de la perte de cette

colonie. Aux derniers temps de la co-
| Beromkretdeses AE AIUMIBe, 10S ptuliceuin, ci

effet, se déchargeszient sur des inten-
dants du soin et de ladininistration
‘de leurs propriétés et de leurs ; teliers
ugticol gs: apres s’¢tre suffisaamment
enrichis, ils quittaient la colonie pour
rentrer dans leurs fovers en se con-
tentant de recevoir Iles revenus de
‘leurs sucreries et habitations.

Il est probable que la plupart des_
exces commis) envers I's esclaves
étaient le fait de ces intenidants parti-
culiers qui avuient fntéret a one rien
iInenager pour anyimmenter ces revenus
et, par voie de conséquenee, leur
truitement personnel ; d’attant plus
“que ces intendan's nctaient attachds
aux habitations qu’a titre temporaire

perte
ndris-

{

‘et wétauient nullement intéressés a
sauvegarder lavenir.
(est bien la la cause ditecte des

évenements de Saint-Domiuvue : mais
cette cause elle-méme est aussi un
elfet d'une cause plus Gloiznée et qui
est le systems frang iis de colonisation
ad ministrative.



a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax ca Bonne-Foi.

SAMEDI, 29 FEVRIER 1908

SES eg re rr

NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lea manuscrite insérés ou men ue sont pas remis.

—s
—-—





Hpour les intéréts agricole: dus pays,
auxquels Saint-Mare deviat son rapide
el prodigieux développement.

Une page d'Histoire

Le “ eas ” Dessalines

III

Pour nous résumer no

, squint Afais °
ANS st a im pulsif.

Cependant si nous avons reconnn que
Dessulines était un étre tout de senti-
inents, elt Vénerpie la e¢lominante de
son lempérament, ces con-tatitions mous
permettent Waflicmer gail avait de
ztandes et soli les qualités.

L’étre impuls'f est domine par amour
oila haine. Si cest VPanour al est
wors un sentiment envahissiut «pai au
besoin ellace tous les autres pour ne
laisser sub-ister que celai arya on
avoue un vulte de foutes les heures.
lien est de méme de be hein. ear on
aime comme on hait. De li prennent
souice La fougueuse passior, be temeé-
rare audace da fomditear le notre
fudépendance. -

Des cetle gpoyue, On constate nette-
ment en Dessalines la fiére et male ré-
solution de se défaire de Velément do-
minateur de Saint-Domingue. Matheu-
reusement la politique de Toussaint,
trop délicate pour étreenti¢remen! coim-
prise pur ses compagnons insuflisam-
nent préparés au role qu’ils jouaie st,
doutes dans leur esprit

us ajouterons

, deux partis, lorsqu’une décision im--

Ge systeme, nous venons de fe voir Jaissait des

nods des réformes que nous opérions
apres la lettre et Yesprit des Décrets !

Assemblée Nationale; avec les
tonnaires, ou spéculatears, ac-

révue de l’Assemblée vint conjurer dans l'alfaire de l’Assemblée géné-2-! qui ne voyait qu’itnmédiatement le but
e danger. Elle se détermina brusque-jle, est nuisible aux véritubles inté-;ajatteindre, sans pouvoir compreadre
ment a s’embarquer sur le Léopard réts d’une colonie et tracassier a 1'é- jgu’on put passer par tant de ,détours

pour aller implorer en France la jus- . er, Liélunnant courage de
| essalines, joint a une ussez large en-

itente des conditions de la guerre avait
développé dans la grande masse des
‘esclaves révoltés, oun cartain degrd
denthousiasme admiratif pour sa per-
soune. On seatait confusément qu’en
Vabsencede Toussaint, il pourrait pren-

Voila histo-iquement la premiére dre en main la cause de la libarte des
partie politique qui s’estjoucée A Saint-| noirs et porter d’assez rues coups a la
Marc et comment les événements,dés | domination frangiise. En un sens, l'va-
,les.débuts, Ont prédesting « l'une des'tente parfaite des différents -yroupes
plus riches cités de la colonie » A; ethoiques qui lultaient contre le colon
‘tre le thédtre d’une scdne désastreuse | pouvait misux se rialiser sous son pir-

pareura des denrées les plus néces-
+ bed. avec ces vampires de la Colo-| tice nationale. » ;
| cantonnés 4 ’ombre du despotis-, La « décision imprévue » s’explique
dans les trois ports dont novus les | bien par importance des _ intéréts
tons débusqués, et désespérés de voir matériels que les colons, nous l’avons
wt, par 'u destruction de léur profit, vu, avaient, exposés, dans Saint-Do-
7 » la source du plus honteux, ,mingue. La France, versée, par sa for-
Plus infame de tous les monopo- mation méme, dans les procédés ré-
avec lle foule de gens sans aveu, prouvables de la colonisation admi-
. eangigue de faire fortune et nistrative auxquels elle a toujours du
ou
ee honnéte,
S'S DOs fle
‘de n’en cr

Conduit trop souvent | ment de ses colonies, perdit de vue,
a cette occasion, cette importance
des intéréts des planteure, et sacrifla,

»
roirais pss tout-d-fait ce

| gard de ses personnages les plus in-

| léressants, qu'il floit par dégouter et

.par éloigner d’autant plus facilement

que ta formation sociale des Fran-

Cais les prédispose déja tiés peu a

poxPansion et a I’'établi-sement au de-
ors.

our y arriver,

t d’exer ér un la perte ou l’arrét de développe-.



tronaze. Sou nom ne Griscit potat ev
Ves aves font dacaite que celui ad

Toussaiat, un passd de tuttes, data

BOIS Nes sociauN dost les privcip was
acteurs étaient encore vivants. beatin
Stl avait lesqautites daa dsee, de rapi

dite daction que assarent souvent. la
Victoire, Ou ne démelait point en lui
cette hibileté politique, cette connais-
Sance de son milieu qui apres la victoi

re donne aux vainqueurs mémes un
maitre. Tl eat été impossible a Dessali-
nes Paccomplir Voeuvee de Toussaint,
car 1a, il ne fallaitpas seulement de la
volontée, de Penergre, da Pandice, mais
une surpreninte habileté, nous alltons
dire génie. Pourtant dans le graud dra

me de la guerre de PIndeépe dunce, il a
joué son role avec éclat, et st par wn

effort de pense», nous prolouseons au-
dela du sombre cachot de Joux, Vexis |
tence de Foussaint, nous heésitons a:
croire quifeut pa conduire cesderniers
épisodes de la tutteavee plus de succes.
A coup stir aves Louverture, on eat ene:
registre une plas geand imaitrise dans
be comfarte des dooimures, plas ale sou;
plesse, une action plus ideale au sens:
strict duomot, la philosophie de lhis-

| .
jmirer la constance avec laquelle cet

cette sorte de courage quail faut pour

affronter saus sourciller las perils dun
Champ de bataille.
lion movale des événements, cette par-
lie de Piouvre devail nécessairement

tui échapper.» Nous avouons quece ju-

gementde la part dun éctivain a Pes-
prit insinuint et souple et qui ne man-
quait surtout dune certaine penétra-
ton nous avait intrigué. Nous nous
deman lions si vraimant il s’était arrété
aétudier scraupuleusement la vie du
persounaga elsile brutal exposé des
fails wavait pas formé ce jugement,
sans quit se donuat la peineed’aller
tu found des choses.

D:' J. C. DoRsaINvit

Ta Presse Cubaine

Nous avons reproduit derni¢rement
un attic e de la revue cubsine El Fi-
gard Consacre 2 notre pays au sujet
des derniers événements. C’est une
veritable satisfaction pour nous d’ad-



torre ¥ tronverait: an meilleur champ ti important Magazine havanais appré-

.

elaner, mats le succes des luitiens n’au-
rait) pas été plus éclatant.

impartialement nos idées et nos
ainsi que les lhautes qualités

cie
actes,

Dessalines a accompli dans savie des: administratives du G Nord Alexis,

actes dhéroisme qui, pris séparément:

~utficaient chacun a immortaliser un
homme. Nous ouvronssans i lee précon-
eue le ,and livre de Vhistoire et nous
nous urretons sur de deévouement de
d’Assas de Leonidas et uous reportons
hos regards sur les événements de la
(irete-it-lerrot, g bs Vvoyous-mogus 7

Au fond Wune vieille bico gue, dém-an-
telée par les canons de bronze
armeée assi¢veante forte de plus de seize

nie . shane OAV Penna fa
gens déguenillés mourant de faim.
milieu delle, un homme est) debout,.

Peeil hagard, exprimant la plus firou-
che résolution, dans sa main: une lore
che allumeée et) suspendue surun
caisson de poudre. IH parle. Saluons et
écoutons ce discours. « Nous serons,
altaques ce matin, ditil, que ceux qui
veulent redevenic esclaves des frangais
sorfent du tort, que ceux au contrai-_
re qal veulent mourir en hommes li-
bres s’arrangent autour de moi. Ni Jes
Frangais pénetrent dans cette forte-,
resse, je vous ferai tous sauter. ».—|
Alors ily eut comme une subite walva- |!
nisation de ces hommes, écrasés par la]
fatigue, la mitraille et Ja faim. Un cri |
unanime : lia mort ou La liberté eépon-,
dit aux énergiques paroles du chef, Ces
mots de Dessalines ne pouvaient étre en
cetltecirconstance,une vaine formule de
parade, car le danger était 11, pressant,
inexorable, représeaté par les seize mil-
le hommes qui enserraient de leurs li-
snes de fer infranchissable, la) minus-
cule forteresse. De minute en minute,
Je canon tonnant par intervalle résulier
foudroyait la petite troupe et diminuail
le faible reste d'espoic qu’on po tvait
encore conserver. On sait d’ailleurs au
prix de quel sacrifice surhumains les
glorieux débris de cette vaillante garni-
son purent se forger une route a tra-
vers les épais battillons de cette armée
qui, comme le dit si bien oan de nos
historiens « avait dompté les mame-
luks sur le sol brilantdel'Egypte.» Une
de nos brillantes intelligences, malheu-
reusement «isparue dejuis, émettail
une fois, presqu’en ces tormes, cette
Opinion en notre présence : « Dess:li-
nes ne fut qu’un bras fort pour la cause
de notre Indépendance. II avait juste

Vune:

iles informations
An haucutases prenve

dont il publia en Mars 1907 un super-
be portrait en pied.

El ligaro que dirige avec tant de
tact et de distinction M. D. Manuel S.
Pichardo, a consacré plusieurs arti-
Cles aux choses haitiennes ; tous ces
articles sont remarquabies par leur

allure, leur indépendance et l’esprit

de vétité qu. les inspire. .
Le Matin se fait un devoir de re-
mercier toute la presse cubaine pour

précises et les com-
iaats qu eile publia

pendant ces dermers événements.
Particuheérement un hommage de gra-
litude a El Fiyaro pour quit nous for-
inons ues Vvirux de succes.

PLITS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 28 FEvrikrr

Barométre a midi 763 ,7/™2
midimam 20°,1
Température maximum 2604

Moyenne diurne de la température 22°,6

Ciel compléetement couvert toute la ma-
tince, terrps sombre et pluvieux I’aprés-
midi jusqu’a & h. du soir.

Stratus et Nimbus, direction N Wr To-
tal de la pluie 1,6â„¢/â„¢,

barométre est monté trés fortement
daus la journée et la auit.

R. BALTENWECK
Revue du Marché

La semaine qui vient de s'écouler a été
piurét calme. Nous avons enregistré quel-
ques petites affaires 4 des taux variant
entre $20/23 et 29 %/° soit quelques points
de biisse sur les taux pratiqués 1a semaine
derniére.

Les Traites sur France n’ont
lieu a des

F s donné
transactions trés actives: on a













(Quant a da direc-











ee ee ee
















Mariage ’
Le mariage de \ He Azima Goual
Mr Greorces O'CAaLcacnan, licencid di
avocat, aeu lieu jeudi i 5 heures deff
midi, dans les salons de Mr et Mme!
Samson. a
Les temoins de la mariée étaieng}
seph Justin, directeur de l’Ecole dg
et Mr Tha'és Samson. 7
Ceux du maric¢ étaient Me Edmosill
pinasse, avocat, et Mr Sampiero G
Me Edmond Lespinasse trouvg
mes heureux pour complimenter @
nes ¢poux et leur indiquer le vraj%4
du bonheur conjugal : Vamour deg
ct Uharmonie des caractéres. 3
Ce ma:in,les jeunes marics ont @&
duits \ lautel, 4 la Cathédrale, pg
T. Laleau et Mr le Dr Destouches
Ont quété au cours de la ¢
Melle Jeanne Gousse avec Mr Lelia #
branche. "
Les invités ont cté ensuite recas
Mme Thalés Samson owt l’accueil be
bienveillant ‘eur a été fait.
Nous renouvelons nos souhaits de
heur aux nouveaux époux.

Funérailles

Monsicur et Mme Carlos Bras et
tants,Mr et Mme Aulu Débrosse, les
Henry Lanoue etleurs enfants, Mme Vy
B. Cavemitte, Mr et Mme Eugene J
Mret Mme Francois Lestage et
Monsieur Nelson Roy et eufants, Me
Ascanio Germain et ses entants, et te
autres parents ont la douleur de vous
part de la mort de JosepH D1oGéne
leurs tils, petit fils, neveu, etc, décédé
i 5 heures du soir i Vage de 12 ams

Les funérailles auront lieu aux f

res ou le cadavre sera transporté.
s

















vendu une centaine de milliers de Francs
a2 ect 21,2 9)" escompte.

Les Cheques sur New-York se matin-
tiennent toujours 2 1/2 °° escompte ct au
pair. ,

Le Café est a Franes 42 1/2 pour l’or-
dinaire ct Francs 44 pour le café du Cap.

Le Cacao est toujours peu prisé a Francs
70. .
Port-au-Prince, le 29 Fevrier 1908

Le Bal de 1]l' Hospice

Nous rappelons que le bal travesti offert
aux ftamilles par les Dames Zélatrices de
Saint- Vincent de Paul aura lieu mardi pro-
chain aw local de Institution de M'le [sa-
belle Laporte. ;

Toutes les dispositions sont prises pour
assurer aux assistants le maximum de ré-
creations.

Les cartes sont de:
pour enfants.

Une gourde pour les Dimes ; et
yourdes pour les cavaliers.

Fiangcailles

Nous avons regu la carte .de frangailles
de Mademoiselle NaTHALIE) MatGNan avec
M Ie Doe cur JuLes FLeury.

Nos meilleurs veeux de
nouveaux fiances.

Tribunal de Commerce
dudience du 27 Février 1908

Présidence de Mr L. Chapoteau, Doyen.

Par décision en date de ce jour rendue
entre le Géneral Jean Joseph, dit Ti Jean,
propri¢taire ct armateurde laGoclette Saint
Mare, et Dicudonneé Vilbon, capitaine de
fa dite Goelette, d’une part ; Maurice et
Joseph Bresh, d’autre pare ; la saisie pra-
tiquce par ces derniers, depuis le 27 Oc-
tobre 1906 de la dite goclette, a été an-
nulée et les Bresh condamnés 1 douze
cents gourdes de dommiages-intéréts.
Trihunal Givil

Audience civile extraordinaire du 28 ké-

cCinguante — centinies

deux














bonheur aux

s
Le capitaine Pierrilus Pierre, com
dant de la canonnitre Centenaire a
Ileus de vous faire de la mort deépe
Juste, décédée hier soir, 4 5 heures.

. q . . 2 e
Urier funérailles auront !ieu aujourd’hai ax
s ‘ . . . . ° 2 7
Cette audience a eu lieu hier sous re ees mud » Matson mor '
la présidence du Juge Doyen Champa- - 43- . .
P Jug - P — Condoléances aux familles éprowl

gne guta_ entendu detinitivement I’atfaire . iculie 4 “1
e I Etat contre Reimbold, les comités. de | ¢t particulicrement notre ami le
dant P. Pierre.

négociants et les ex-Secrétaires d’Etat du 7
Président Sam M* Lespinasse et le substi- Départ
rut du Commissaire du Gouvernement ont ! Par /’ Alleghanny sont partis hier J
té entendus en leurs observations. "es: 7 ;
Le dépot dee picces est ordonné et le Cayes: MM. H. Mee ase, Gaston ‘
set, Hermann Morisset, Simon @

jugement rendu dune prochaine audience. Heydebrand, Douyon, Durantin
Puis le siége est levé. gegen ;

Asile Francais

Nous rappelons a tous, que demain 4
3 heures de l’aprés-midi, la grande salle
des Fétes de l’Asile sera ouverte aux en-
tants pour le Grand Bal paré, travesti don-
née au profit de l’ceuvre pour les petits en-
fants.
Entrée : Grandes personnes P. 1.00
Enfants 0.50
Grande bataille de Confetts.
Carnaval'!...

Nous apprenons avec plaisir que tous les
sOirs, A partir de demain jusqu’a mercredi,
ily aura grand bal au Marché du Poste
Marchand qui sera éclairé 4 l’électricité par
la Compagnie haitienne.

C'est une nouvelle qui sera saluée avec
une veritable joie par la populaion si. avi-
de de ce genre de distractions ou s'épa-
nouissent dans toute leur franchise bruyan-
te, les joies populaires.

Promotion

_S. E. le Président de la Républi
vient d’élever au grade de général de brie
ade notre ami, l’adjudant général Thos
- Vilmenay.
Toutes nos félicitations.

Derniére Heure 3














Nous apprenons que Mr
Sannon s'est décidé 4 quitter la
tion de France pour rentrer ava
sa famille. Nous nous réjoui
fait, car il montre la vanité de
qu’on avait fait courir au momg
la subite et é6quivoque déterm
prise par Mr Sannon de cher
refuge pour se garantir d'on.&
quoi. ‘

Dans la vie privée od il ent
distingué compatriote consacs
loisirs 4 des travaux historig
ciencieux comme ceux qui lal¥
son beaurenom avant qu’ileal
la politique. ¢

Nouvelles Etna

Derniéres Dépé ;

Paris. — Le Matin annonce
néral D’Amade, commandant



eal

ises au Maroc a décidé de demander
renforts avant de reprendre ses Opéra-
tions das les environs de Casablanca.
Rome 27-— Le Cabinet a été victorieux
Liourd’ hui dans son opposition a la sup-
ion du cours d’in-truction religieuse
Bans les écoles. La motion proposce a la
hambre par les députés socialistes et ré-
Jamant cette suppression a été repoussée
3 yoix contre 106 ; seuls, les socia-
istes, les républicains et quelques rares
sonseryateurs ont voté pour. .
Lima 27. — Une réception suivie d'un
Hiner et d'un bal qui a dure jusqu’a mi-
wit a été donnée hier aprés-midi 3 bord
jp navire amiral « Connecticut 9.
Le ministre des Affaires Etrangeres pe-
vien était parmi les invités,le « Connec-
at » avait été brillament décoré A cette
hccasion.
SanT-PETARSBOURG 27. — Le proces des
ux terroristes accuses d'avoir. voulu
ssassiner le prand duc Nicolas Nicolaiesi-
net le ministre de la justice, M. Ch.
Tchplovitott acommeuce c¢e_ matin A ro
heures, 4 la torteresse Saint-Pierre et Saint-
aul. Tous les accusés ayant refusé laide
‘un avocat, le tribunal s’est vu dans V’o-
bligation d’en nommer quatre d‘office.
débats ont cu lieu 4 hnis clos; le fait
ve les accusés ont refusé de dire quoique
fe soit pour leur défense a mis leurs avo-
ts dans l’impossibilité de refuter l’accusa-
on.
Paris 27.-- Le gouuernement frangais a
idé d’envover de 5 4 6000 hommes de
nfort au Maroc. On croit savoir que le;
lommandement des troupes sera conféré |
o général Lvautey.
ASHINGTGN 27.— A la Chambre des |
présentan:s, M. Boutill de VPHillinois a:
annonce que pour la premiére fois il exis-
mit dans les caisses du Trésor des Erats-

nis la somme d’un milliard de dollars pi

pri

m monnaie cten linyots. Il convient d’a-
pater que sur cette somme d’nn_ milliard
poste au tresor des Etats-Unis, le cin-
aiéme seulement est la propriété du gou-
emement ; les quatre autres ¢inquiéme-
onstituent un déport inalic¢nable en garan-
ie d'une somme cpale de gold certificates
ui sont en circulation.
| PetERAN. — Le shah a échappé aujour-
hui A une tentative d’assassinat. Deux
ombesfurent jetces d’une maisonen bordu-
de la voie que l'automobile du = monar-
we traversait. Trois personnes de la suite
nt tudes, mais le shah ne recut aucune
essure. Les coupatles n’ont pu étre arré-

Rome.— Le roi Victor Emmanuel se
endit ce matin au « Forum » ou il visita
$ nouvelles excavations entreprises par M.
siacomo Boni et admira les restes de !’an-
en temple de Jupiter Onxator découverts
bus l'arche de Titus.

Toxio.— La situ ton financi¢re aujour-

hui est critique. —

- San ANTONIOX( Texas ).— A la suite d’u-
explosion, deux cents hommes sont en-
elis dans la mine de charbon de Rosita

ico). On craint de nombreux morts.

Havre 28.— Capéche Haiti Cap Racines

“Waris 28.— Hier dla Chambre M. Ai-
bnd ayant proposé un amendement 4 I’ar-
ele premier de ‘l’impdét sur le revena ;
tvention de MM. Caillaux et Clé-
mceau défendant le projet du gouverne-
ment ct posant la question de confiance,
“ enue fut repoussé par 386 voix
4a Chambre continue aujourd’hui la dis-
on de l'article premier,
; Sénat continue la discussion de la loi
ivorce,
Le Général Ly.utey s'est embarqué d’Al-
fe ‘ues 4 Paris, appelé par le Gou-

30 jours seulement



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trument soit agréable et dous, appelez



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DE NEW-YORK

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accorderet réparer les pianos qui vaut au muins BP. 2 QUV

dollars.



rr, EN A ee

plus
sitern Port-au-Prince une fois par an comme il fait 4 Cuba of il a 800 abonneés.
sur un certain nombre d’abonnés, parce que son temps est trés pris.

que s'il peut compter d’avance
-4 mois ata Havane — Toute année occupée.

4 mois de veyage — 4 mois de séjour a New-York

3 e& ne in
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qui concerne l’Administratio

A progos des deniers Evéuements
SAIN T-l MARC

Vv

N me revient maintenant de préci- ! texte, récusable, 4
ser la situation de l’autorité exécutive |
boloniale représentée nominalement :
parun foyctionnaire militaire qui était |
» Gouverneur et unfonetionnaire cis!
Hqui était I'Lntendant ; mais en fait, |
Feet ig fonction militaire qui domi-.

; aussi nenvisagerai-je dans tout
peci que la personne du comte de Pei-
aier, gouverneur de Saint-Domingue.

Quels éléments sociaux, adversai-
8 de l’Assembiée péuérale, avait-il
su rallier dans lu Jutte pour défendre,
bontre lintérét des planteurs, ce qu’il
royait etre plus directernent Vintéret
lela métropole”

Un passage de « l’Appel » des 85 dit
ci du chevalier de Mauduit, colo-
hel du régiment de Port-au-Prince et
8 eTincipal auxiliaire, dans cette lutte,
au comte de Peinier:

« Avec lui étaient débaryués dans

bie malheureuse colonie, les intri-
pues, les inenaces, les projets de ven-
peance. Tous les moyens de séduire

Pour tout ce



ce point de vue,
comme trop intéressé dans la ques-
tion, si le3 indications qu'il comporte
ne se trouvaient confirmées par le
récit d'un écrivain militaire, le colo-
nel H. de Poyen, auteur d'une histoi-
re tres documentée da ta. Révalutien
de Saint-Domingue et qui dit:

« Le chev‘ier de Mauduit, cdlonel
du régiment de Port-au-Prince, hom-
me habile, hardi, entreprenant, cui
avait pris un grand ascendant sur I’es-
prit du nouveau gouverneur, le comte
de Peynier, rallia tous les adversai-
res de cetle Assemblée, et pour aug-
inenter ses moyens d'action, il organi-
saun corps nombreux de volontaires, iié-
yociants, commis, employés dadminis-
tralion. » -

le colonel alla attenter contre
sembliée qui, exaspérée parce coup de
main, invita, continue l’écrivain, (ous
les bons ciloyens a s’armer pour sa dé-
fense. « Ses partisans accoururent a
88 soldats, il les avait essayés. Il avuit Saint-Marc de tous les quartiers voi-
ermé une ligue avec tous les patti- sins, et le Léopard vint mouiller de-
ans de l'ancien régime; avec les com-, vant Saint Mare pour lui offrir ses
sé des bureaux de I'Intendance de- services. Le colonel Mauduit, de son
enus déserts et infructueux depuis coté, avait rassemblé des forees consi-
pee le pillage v était interdit - ave.: | dérubles, et une lutte sanglante était
se SUppols insatiables de la chicane, sur le point de s’engager entre

45, RUE ROUX, 45.



n du Journal, s’adresser

Crest Ala téte de celle armée que.
PAs-.

les.

ee



dans cette lutte, Pintéret agricole de
be Colonie & Pinteicae des cCOmmercants
el des spéculatears et los interets cons-
litués par Coutialive libre et p-ivée des
citoyens & lesprit adimdustracif et fonc-
tionnariste.

Elle ena été punie par la
ineme de la colonie ¢t un amoi
sement considérable de sou empire
colonial. M. de Préville a, dans son
étude sur La colonie de Saint-Domin-
gue, Signalé Vabsentéisine des plan-
teurs comme la cause principale de
|la décadence et de la perte de cette

colonie. Aux derniers temps de la co-
| Beromkretdeses AE AIUMIBe, 10S ptuliceuin, ci

effet, se déchargeszient sur des inten-
dants du soin et de ladininistration
‘de leurs propriétés et de leurs ; teliers
ugticol gs: apres s’¢tre suffisaamment
enrichis, ils quittaient la colonie pour
rentrer dans leurs fovers en se con-
tentant de recevoir Iles revenus de
‘leurs sucreries et habitations.

Il est probable que la plupart des_
exces commis) envers I's esclaves
étaient le fait de ces intenidants parti-
culiers qui avuient fntéret a one rien
iInenager pour anyimmenter ces revenus
et, par voie de conséquenee, leur
truitement personnel ; d’attant plus
“que ces intendan's nctaient attachds
aux habitations qu’a titre temporaire

perte
ndris-

{

‘et wétauient nullement intéressés a
sauvegarder lavenir.
(est bien la la cause ditecte des

évenements de Saint-Domiuvue : mais
cette cause elle-méme est aussi un
elfet d'une cause plus Gloiznée et qui
est le systems frang iis de colonisation
ad ministrative.



a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax ca Bonne-Foi.

SAMEDI, 29 FEVRIER 1908

SES eg re rr

NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lea manuscrite insérés ou men ue sont pas remis.

—s
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Hpour les intéréts agricole: dus pays,
auxquels Saint-Mare deviat son rapide
el prodigieux développement.

Une page d'Histoire

Le “ eas ” Dessalines

III

Pour nous résumer no

, squint Afais °
ANS st a im pulsif.

Cependant si nous avons reconnn que
Dessulines était un étre tout de senti-
inents, elt Vénerpie la e¢lominante de
son lempérament, ces con-tatitions mous
permettent Waflicmer gail avait de
ztandes et soli les qualités.

L’étre impuls'f est domine par amour
oila haine. Si cest VPanour al est
wors un sentiment envahissiut «pai au
besoin ellace tous les autres pour ne
laisser sub-ister que celai arya on
avoue un vulte de foutes les heures.
lien est de méme de be hein. ear on
aime comme on hait. De li prennent
souice La fougueuse passior, be temeé-
rare audace da fomditear le notre
fudépendance. -

Des cetle gpoyue, On constate nette-
ment en Dessalines la fiére et male ré-
solution de se défaire de Velément do-
minateur de Saint-Domingue. Matheu-
reusement la politique de Toussaint,
trop délicate pour étreenti¢remen! coim-
prise pur ses compagnons insuflisam-
nent préparés au role qu’ils jouaie st,
doutes dans leur esprit

us ajouterons

, deux partis, lorsqu’une décision im--

Ge systeme, nous venons de fe voir Jaissait des

nods des réformes que nous opérions
apres la lettre et Yesprit des Décrets !

Assemblée Nationale; avec les
tonnaires, ou spéculatears, ac-

révue de l’Assemblée vint conjurer dans l'alfaire de l’Assemblée géné-2-! qui ne voyait qu’itnmédiatement le but
e danger. Elle se détermina brusque-jle, est nuisible aux véritubles inté-;ajatteindre, sans pouvoir compreadre
ment a s’embarquer sur le Léopard réts d’une colonie et tracassier a 1'é- jgu’on put passer par tant de ,détours

pour aller implorer en France la jus- . er, Liélunnant courage de
| essalines, joint a une ussez large en-

itente des conditions de la guerre avait
développé dans la grande masse des
‘esclaves révoltés, oun cartain degrd
denthousiasme admiratif pour sa per-
soune. On seatait confusément qu’en
Vabsencede Toussaint, il pourrait pren-

Voila histo-iquement la premiére dre en main la cause de la libarte des
partie politique qui s’estjoucée A Saint-| noirs et porter d’assez rues coups a la
Marc et comment les événements,dés | domination frangiise. En un sens, l'va-
,les.débuts, Ont prédesting « l'une des'tente parfaite des différents -yroupes
plus riches cités de la colonie » A; ethoiques qui lultaient contre le colon
‘tre le thédtre d’une scdne désastreuse | pouvait misux se rialiser sous son pir-

pareura des denrées les plus néces-
+ bed. avec ces vampires de la Colo-| tice nationale. » ;
| cantonnés 4 ’ombre du despotis-, La « décision imprévue » s’explique
dans les trois ports dont novus les | bien par importance des _ intéréts
tons débusqués, et désespérés de voir matériels que les colons, nous l’avons
wt, par 'u destruction de léur profit, vu, avaient, exposés, dans Saint-Do-
7 » la source du plus honteux, ,mingue. La France, versée, par sa for-
Plus infame de tous les monopo- mation méme, dans les procédés ré-
avec lle foule de gens sans aveu, prouvables de la colonisation admi-
. eangigue de faire fortune et nistrative auxquels elle a toujours du
ou
ee honnéte,
S'S DOs fle
‘de n’en cr

Conduit trop souvent | ment de ses colonies, perdit de vue,
a cette occasion, cette importance
des intéréts des planteure, et sacrifla,

»
roirais pss tout-d-fait ce

| gard de ses personnages les plus in-

| léressants, qu'il floit par dégouter et

.par éloigner d’autant plus facilement

que ta formation sociale des Fran-

Cais les prédispose déja tiés peu a

poxPansion et a I’'établi-sement au de-
ors.

our y arriver,

t d’exer ér un la perte ou l’arrét de développe-.
tronaze. Sou nom ne Griscit potat ev
Ves aves font dacaite que celui ad

Toussaiat, un passd de tuttes, data

BOIS Nes sociauN dost les privcip was
acteurs étaient encore vivants. beatin
Stl avait lesqautites daa dsee, de rapi

dite daction que assarent souvent. la
Victoire, Ou ne démelait point en lui
cette hibileté politique, cette connais-
Sance de son milieu qui apres la victoi

re donne aux vainqueurs mémes un
maitre. Tl eat été impossible a Dessali-
nes Paccomplir Voeuvee de Toussaint,
car 1a, il ne fallaitpas seulement de la
volontée, de Penergre, da Pandice, mais
une surpreninte habileté, nous alltons
dire génie. Pourtant dans le graud dra

me de la guerre de PIndeépe dunce, il a
joué son role avec éclat, et st par wn

effort de pense», nous prolouseons au-
dela du sombre cachot de Joux, Vexis |
tence de Foussaint, nous heésitons a:
croire quifeut pa conduire cesderniers
épisodes de la tutteavee plus de succes.
A coup stir aves Louverture, on eat ene:
registre une plas geand imaitrise dans
be comfarte des dooimures, plas ale sou;
plesse, une action plus ideale au sens:
strict duomot, la philosophie de lhis-

| .
jmirer la constance avec laquelle cet

cette sorte de courage quail faut pour

affronter saus sourciller las perils dun
Champ de bataille.
lion movale des événements, cette par-
lie de Piouvre devail nécessairement

tui échapper.» Nous avouons quece ju-

gementde la part dun éctivain a Pes-
prit insinuint et souple et qui ne man-
quait surtout dune certaine penétra-
ton nous avait intrigué. Nous nous
deman lions si vraimant il s’était arrété
aétudier scraupuleusement la vie du
persounaga elsile brutal exposé des
fails wavait pas formé ce jugement,
sans quit se donuat la peineed’aller
tu found des choses.

D:' J. C. DoRsaINvit

Ta Presse Cubaine

Nous avons reproduit derni¢rement
un attic e de la revue cubsine El Fi-
gard Consacre 2 notre pays au sujet
des derniers événements. C’est une
veritable satisfaction pour nous d’ad-



torre ¥ tronverait: an meilleur champ ti important Magazine havanais appré-

.

elaner, mats le succes des luitiens n’au-
rait) pas été plus éclatant.

impartialement nos idées et nos
ainsi que les lhautes qualités

cie
actes,

Dessalines a accompli dans savie des: administratives du G Nord Alexis,

actes dhéroisme qui, pris séparément:

~utficaient chacun a immortaliser un
homme. Nous ouvronssans i lee précon-
eue le ,and livre de Vhistoire et nous
nous urretons sur de deévouement de
d’Assas de Leonidas et uous reportons
hos regards sur les événements de la
(irete-it-lerrot, g bs Vvoyous-mogus 7

Au fond Wune vieille bico gue, dém-an-
telée par les canons de bronze
armeée assi¢veante forte de plus de seize

nie . shane OAV Penna fa
gens déguenillés mourant de faim.
milieu delle, un homme est) debout,.

Peeil hagard, exprimant la plus firou-
che résolution, dans sa main: une lore
che allumeée et) suspendue surun
caisson de poudre. IH parle. Saluons et
écoutons ce discours. « Nous serons,
altaques ce matin, ditil, que ceux qui
veulent redevenic esclaves des frangais
sorfent du tort, que ceux au contrai-_
re qal veulent mourir en hommes li-
bres s’arrangent autour de moi. Ni Jes
Frangais pénetrent dans cette forte-,
resse, je vous ferai tous sauter. ».—|
Alors ily eut comme une subite walva- |!
nisation de ces hommes, écrasés par la]
fatigue, la mitraille et Ja faim. Un cri |
unanime : lia mort ou La liberté eépon-,
dit aux énergiques paroles du chef, Ces
mots de Dessalines ne pouvaient étre en
cetltecirconstance,une vaine formule de
parade, car le danger était 11, pressant,
inexorable, représeaté par les seize mil-
le hommes qui enserraient de leurs li-
snes de fer infranchissable, la) minus-
cule forteresse. De minute en minute,
Je canon tonnant par intervalle résulier
foudroyait la petite troupe et diminuail
le faible reste d'espoic qu’on po tvait
encore conserver. On sait d’ailleurs au
prix de quel sacrifice surhumains les
glorieux débris de cette vaillante garni-
son purent se forger une route a tra-
vers les épais battillons de cette armée
qui, comme le dit si bien oan de nos
historiens « avait dompté les mame-
luks sur le sol brilantdel'Egypte.» Une
de nos brillantes intelligences, malheu-
reusement «isparue dejuis, émettail
une fois, presqu’en ces tormes, cette
Opinion en notre présence : « Dess:li-
nes ne fut qu’un bras fort pour la cause
de notre Indépendance. II avait juste

Vune:

iles informations
An haucutases prenve

dont il publia en Mars 1907 un super-
be portrait en pied.

El ligaro que dirige avec tant de
tact et de distinction M. D. Manuel S.
Pichardo, a consacré plusieurs arti-
Cles aux choses haitiennes ; tous ces
articles sont remarquabies par leur

allure, leur indépendance et l’esprit

de vétité qu. les inspire. .
Le Matin se fait un devoir de re-
mercier toute la presse cubaine pour

précises et les com-
iaats qu eile publia

pendant ces dermers événements.
Particuheérement un hommage de gra-
litude a El Fiyaro pour quit nous for-
inons ues Vvirux de succes.

PLITS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



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DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

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Barométre a midi 763 ,7/™2
midimam 20°,1
Température maximum 2604

Moyenne diurne de la température 22°,6

Ciel compléetement couvert toute la ma-
tince, terrps sombre et pluvieux I’aprés-
midi jusqu’a & h. du soir.

Stratus et Nimbus, direction N Wr To-
tal de la pluie 1,6â„¢/â„¢,

barométre est monté trés fortement
daus la journée et la auit.

R. BALTENWECK
Revue du Marché

La semaine qui vient de s'écouler a été
piurét calme. Nous avons enregistré quel-
ques petites affaires 4 des taux variant
entre $20/23 et 29 %/° soit quelques points
de biisse sur les taux pratiqués 1a semaine
derniére.

Les Traites sur France n’ont
lieu a des

F s donné
transactions trés actives: on a













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Le mariage de \ He Azima Goual
Mr Greorces O'CAaLcacnan, licencid di
avocat, aeu lieu jeudi i 5 heures deff
midi, dans les salons de Mr et Mme!
Samson. a
Les temoins de la mariée étaieng}
seph Justin, directeur de l’Ecole dg
et Mr Tha'és Samson. 7
Ceux du maric¢ étaient Me Edmosill
pinasse, avocat, et Mr Sampiero G
Me Edmond Lespinasse trouvg
mes heureux pour complimenter @
nes ¢poux et leur indiquer le vraj%4
du bonheur conjugal : Vamour deg
ct Uharmonie des caractéres. 3
Ce ma:in,les jeunes marics ont @&
duits \ lautel, 4 la Cathédrale, pg
T. Laleau et Mr le Dr Destouches
Ont quété au cours de la ¢
Melle Jeanne Gousse avec Mr Lelia #
branche. "
Les invités ont cté ensuite recas
Mme Thalés Samson owt l’accueil be
bienveillant ‘eur a été fait.
Nous renouvelons nos souhaits de
heur aux nouveaux époux.

Funérailles

Monsicur et Mme Carlos Bras et
tants,Mr et Mme Aulu Débrosse, les
Henry Lanoue etleurs enfants, Mme Vy
B. Cavemitte, Mr et Mme Eugene J
Mret Mme Francois Lestage et
Monsieur Nelson Roy et eufants, Me
Ascanio Germain et ses entants, et te
autres parents ont la douleur de vous
part de la mort de JosepH D1oGéne
leurs tils, petit fils, neveu, etc, décédé
i 5 heures du soir i Vage de 12 ams

Les funérailles auront lieu aux f

res ou le cadavre sera transporté.
s

















vendu une centaine de milliers de Francs
a2 ect 21,2 9)" escompte.

Les Cheques sur New-York se matin-
tiennent toujours 2 1/2 °° escompte ct au
pair. ,

Le Café est a Franes 42 1/2 pour l’or-
dinaire ct Francs 44 pour le café du Cap.

Le Cacao est toujours peu prisé a Francs
70. .
Port-au-Prince, le 29 Fevrier 1908

Le Bal de 1]l' Hospice

Nous rappelons que le bal travesti offert
aux ftamilles par les Dames Zélatrices de
Saint- Vincent de Paul aura lieu mardi pro-
chain aw local de Institution de M'le [sa-
belle Laporte. ;

Toutes les dispositions sont prises pour
assurer aux assistants le maximum de ré-
creations.

Les cartes sont de:
pour enfants.

Une gourde pour les Dimes ; et
yourdes pour les cavaliers.

Fiangcailles

Nous avons regu la carte .de frangailles
de Mademoiselle NaTHALIE) MatGNan avec
M Ie Doe cur JuLes FLeury.

Nos meilleurs veeux de
nouveaux fiances.

Tribunal de Commerce
dudience du 27 Février 1908

Présidence de Mr L. Chapoteau, Doyen.

Par décision en date de ce jour rendue
entre le Géneral Jean Joseph, dit Ti Jean,
propri¢taire ct armateurde laGoclette Saint
Mare, et Dicudonneé Vilbon, capitaine de
fa dite Goelette, d’une part ; Maurice et
Joseph Bresh, d’autre pare ; la saisie pra-
tiquce par ces derniers, depuis le 27 Oc-
tobre 1906 de la dite goclette, a été an-
nulée et les Bresh condamnés 1 douze
cents gourdes de dommiages-intéréts.
Trihunal Givil

Audience civile extraordinaire du 28 ké-

cCinguante — centinies

deux














bonheur aux

s
Le capitaine Pierrilus Pierre, com
dant de la canonnitre Centenaire a
Ileus de vous faire de la mort deépe
Juste, décédée hier soir, 4 5 heures.

. q . . 2 e
Urier funérailles auront !ieu aujourd’hai ax
s ‘ . . . . ° 2 7
Cette audience a eu lieu hier sous re ees mud » Matson mor '
la présidence du Juge Doyen Champa- - 43- . .
P Jug - P — Condoléances aux familles éprowl

gne guta_ entendu detinitivement I’atfaire . iculie 4 “1
e I Etat contre Reimbold, les comités. de | ¢t particulicrement notre ami le
dant P. Pierre.

négociants et les ex-Secrétaires d’Etat du 7
Président Sam M* Lespinasse et le substi- Départ
rut du Commissaire du Gouvernement ont ! Par /’ Alleghanny sont partis hier J
té entendus en leurs observations. "es: 7 ;
Le dépot dee picces est ordonné et le Cayes: MM. H. Mee ase, Gaston ‘
set, Hermann Morisset, Simon @

jugement rendu dune prochaine audience. Heydebrand, Douyon, Durantin
Puis le siége est levé. gegen ;

Asile Francais

Nous rappelons a tous, que demain 4
3 heures de l’aprés-midi, la grande salle
des Fétes de l’Asile sera ouverte aux en-
tants pour le Grand Bal paré, travesti don-
née au profit de l’ceuvre pour les petits en-
fants.
Entrée : Grandes personnes P. 1.00
Enfants 0.50
Grande bataille de Confetts.
Carnaval'!...

Nous apprenons avec plaisir que tous les
sOirs, A partir de demain jusqu’a mercredi,
ily aura grand bal au Marché du Poste
Marchand qui sera éclairé 4 l’électricité par
la Compagnie haitienne.

C'est une nouvelle qui sera saluée avec
une veritable joie par la populaion si. avi-
de de ce genre de distractions ou s'épa-
nouissent dans toute leur franchise bruyan-
te, les joies populaires.

Promotion

_S. E. le Président de la Républi
vient d’élever au grade de général de brie
ade notre ami, l’adjudant général Thos
- Vilmenay.
Toutes nos félicitations.

Derniére Heure 3














Nous apprenons que Mr
Sannon s'est décidé 4 quitter la
tion de France pour rentrer ava
sa famille. Nous nous réjoui
fait, car il montre la vanité de
qu’on avait fait courir au momg
la subite et é6quivoque déterm
prise par Mr Sannon de cher
refuge pour se garantir d'on.&
quoi. ‘

Dans la vie privée od il ent
distingué compatriote consacs
loisirs 4 des travaux historig
ciencieux comme ceux qui lal¥
son beaurenom avant qu’ileal
la politique. ¢

Nouvelles Etna

Derniéres Dépé ;

Paris. — Le Matin annonce
néral D’Amade, commandant
eal

ises au Maroc a décidé de demander
renforts avant de reprendre ses Opéra-
tions das les environs de Casablanca.
Rome 27-— Le Cabinet a été victorieux
Liourd’ hui dans son opposition a la sup-
ion du cours d’in-truction religieuse
Bans les écoles. La motion proposce a la
hambre par les députés socialistes et ré-
Jamant cette suppression a été repoussée
3 yoix contre 106 ; seuls, les socia-
istes, les républicains et quelques rares
sonseryateurs ont voté pour. .
Lima 27. — Une réception suivie d'un
Hiner et d'un bal qui a dure jusqu’a mi-
wit a été donnée hier aprés-midi 3 bord
jp navire amiral « Connecticut 9.
Le ministre des Affaires Etrangeres pe-
vien était parmi les invités,le « Connec-
at » avait été brillament décoré A cette
hccasion.
SanT-PETARSBOURG 27. — Le proces des
ux terroristes accuses d'avoir. voulu
ssassiner le prand duc Nicolas Nicolaiesi-
net le ministre de la justice, M. Ch.
Tchplovitott acommeuce c¢e_ matin A ro
heures, 4 la torteresse Saint-Pierre et Saint-
aul. Tous les accusés ayant refusé laide
‘un avocat, le tribunal s’est vu dans V’o-
bligation d’en nommer quatre d‘office.
débats ont cu lieu 4 hnis clos; le fait
ve les accusés ont refusé de dire quoique
fe soit pour leur défense a mis leurs avo-
ts dans l’impossibilité de refuter l’accusa-
on.
Paris 27.-- Le gouuernement frangais a
idé d’envover de 5 4 6000 hommes de
nfort au Maroc. On croit savoir que le;
lommandement des troupes sera conféré |
o général Lvautey.
ASHINGTGN 27.— A la Chambre des |
présentan:s, M. Boutill de VPHillinois a:
annonce que pour la premiére fois il exis-
mit dans les caisses du Trésor des Erats-

nis la somme d’un milliard de dollars pi

pri

m monnaie cten linyots. Il convient d’a-
pater que sur cette somme d’nn_ milliard
poste au tresor des Etats-Unis, le cin-
aiéme seulement est la propriété du gou-
emement ; les quatre autres ¢inquiéme-
onstituent un déport inalic¢nable en garan-
ie d'une somme cpale de gold certificates
ui sont en circulation.
| PetERAN. — Le shah a échappé aujour-
hui A une tentative d’assassinat. Deux
ombesfurent jetces d’une maisonen bordu-
de la voie que l'automobile du = monar-
we traversait. Trois personnes de la suite
nt tudes, mais le shah ne recut aucune
essure. Les coupatles n’ont pu étre arré-

Rome.— Le roi Victor Emmanuel se
endit ce matin au « Forum » ou il visita
$ nouvelles excavations entreprises par M.
siacomo Boni et admira les restes de !’an-
en temple de Jupiter Onxator découverts
bus l'arche de Titus.

Toxio.— La situ ton financi¢re aujour-

hui est critique. —

- San ANTONIOX( Texas ).— A la suite d’u-
explosion, deux cents hommes sont en-
elis dans la mine de charbon de Rosita

ico). On craint de nombreux morts.

Havre 28.— Capéche Haiti Cap Racines

“Waris 28.— Hier dla Chambre M. Ai-
bnd ayant proposé un amendement 4 I’ar-
ele premier de ‘l’impdét sur le revena ;
tvention de MM. Caillaux et Clé-
mceau défendant le projet du gouverne-
ment ct posant la question de confiance,
“ enue fut repoussé par 386 voix
4a Chambre continue aujourd’hui la dis-
on de l'article premier,
; Sénat continue la discussion de la loi
ivorce,
Le Général Ly.utey s'est embarqué d’Al-
fe ‘ues 4 Paris, appelé par le Gou-

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