|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00273
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 27, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
qn ANNEE, Ne 275
POK l-AU- PRINCE
(uaitt)
JEUDI, 27 FEVRIER 1908.
ABONNEMENTS :
PaR MOIS Une Gourde D’avVaNCE
D&rPaRTRMENTS & ETRANGER :
Prais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
~ A propos des derniers Evénements
a ee ene an ees emits - tettain ee e 2 ct nme tne
A Ane ee ne en a SAO st mma
Dingcraur?}
Clément
————_____
SAINT-MARC
VOIR LES NDEs 25 ET 26 FEVRIER
Il est de fait que l’aspect de la ville!
est plutot misérable et qu’il donne,
pour certains endroits, une véritable
impression de ruine et de détresse.
« L'une des plus jolies cités de lta
Colonie » n’a pasun marché comme
Port-au Prince ni le Cap et cependant
le commerce des vivres et approvi-
sionnements y est permanent et ac-
tif et se pratique en pleine ville, dans
le voisinage du quai ; nous connais-
s0ns d’ailleurs son importance com.
me débouché.
Son église est en ruines; il n’y a
pas de monument public. A part cer-
taines halles du quai recommanda-
bles par leur solide construction, les
maisons de la ville sont la plupart de
triste apparence et j’en ai rencontré
en trés grand nombre qui réclament
Instaminent et en vain d’uliles répara-
tions.
Cela est si vrai que le commerce
des matériaux de construction est nul
4 Saint-Marc; je ne me rappelle avoir
rencontré aucune maison en construc-
ion ni méme en réparation ; cela tient
peut-étre au souvenir des derniers
événements. « Quand un particulier a
Soin de construire ou de réparer,
me dit un ami, il fait importer direc-
‘ement de New-York ses matériaux. »
_atteint par cette place a la fi
elle nous donnera peut-etre, elle nous
donseva stirement fes secrets d’une
Si remarquable décadence.
Chose digne d’attention, ta prospe-
rité et le développement prodigieux
n du AVIIIe
siécle, furent précisément la cause
qui la fit vntéresser, plus que ne l'exi-
geraiont ses propres intéréts, aux
préoccupations politiques et aux péri-
lonie.
Gest a Suint-Mare que, le 23 Mars
1790, VAssemblée coloniale, a laquelle
les assemblées provinciales avaient
délégué la direction des affaires inté-
rieures de la colonie, ss réunit avec
ses Deux-cent-treize membres et sous
la présidence de Bacon de la Cheva-
lerie. C’est dans cette ville que fut vi-
dée lu querelle entre cette Assemblée
et le Gouverneur yénéral Peinier, et
dont l'issue fut la fuite sur le vaisseau
Léopard, le 8 aviit 1790, des membres
de l’Assemblée, dont un peand wom. ;
bre se rendirent en France et interje-
ferent appel auprés de lAssemblice
‘Nationale siégeant a Paris.
Les historiens d’Hailti sont unani-
ines a voir un simple conflit d’attribu-
tions dans cette lutte remarquable et
‘le jugement qu’ils portent sur cet inci-
commerce est 4 Saint-Marc cui dent est généralement favorable a la
qu'il est & peu prea généralement dans
lout le reste du pays : un effort im-
puissant contre la misére des habi-
tants. Lt faut avoir des moyens pour
acheter et consommer beaucoup; c’est
un fait indéniable que la_ situation
commerciale d’une place est en rap-
port direct avec I’état de richesse des
parlculiers.
© crains d'étre téméraire je risque
lout de méme l’affirmation ¢
peut-étre pas d
oa det tribu
e létranger pour la chaussure et
vétement eer Po
Nous allons interroger |’
ail n’v ajlivre, La République d' Haiti,
: ans cette ville d’ate-| cet incident : |
liers industriels installés; elle est a/vention.... dominége par Vinfliuence des '
taire de Port-au-Prince | planteurs, déclara siéger « en vertu.
des pouvoirs de ses cormmettants », '
|conduile tenue 4 cet
‘vernement frangais.
| « L’Assemblée coloniale, écrivent
| MM. Robert Gentil et Henri Chauvet,
| manifesta de telles prétentions que le
;gouverneur de Saint-Domingue, M.
‘de Peinier, dut la dissoudre ». Un
| tranger, M. Edgar La Selve, que l’o-
‘pinion publique haitienne n’a pas mé-
‘nagé lors dela publication de son
dit de
« Cette espece de con-
effet par le ypou-
contrairement a l’avis de la minorité,
‘des séances :
‘
QUOTIDIEN
ae mien
+ etek
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATIUN
45, RUE Roux, 45.
oe ——
a
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux o
décrets de la inéteopole. 9 Elle
le nom d'« Assemblee generale de ha
Partie Poanecaise de Salnt-Domingueo,
et fit écrire sur te rideau de la
« Suint-Domingue, Ja
Loi et le Roi. »Le gouverneur Peinier,
appuyé par lu parlie saine du tiers état
‘Colonial, dissipa cette assemblée in-
surrectionnelle. »
M.J.N. Léger dit de ce conflit :
« Des la convocation des Etats-Géne-
raux, des grands plaateurs braverent
Uautorité coloniale, donnant ainsi
jPexemple de Vinsubordination. En
dépit du Rot, en dépit da Gouverneur
i §énéral, ils notamerent secrétement
)dix-hoit députés qui, en arrivant 3
Versailles, trouverent !’Assemblee Na-
acte dindiscipline en provoqua de
plus graves. Quand la nouvelle de la
prise de la Bastille parvint A Saint-
Domingue, les pretentioas des colons
ne connurent plus de bornes. Us for-
merent des municipalités et nomme-.
rent meme une Assemblée qui, sous
le titre de « Assemblée venérale de
la partie frangaise de Saint-Domin-
gue », Sattribua les pouvoirs les plus
étendus. Cette Assemblée qui sidgeait
“a Saint-Mare vota, le 28 mai 1760, un
décret qui était une déelaration wir-
_dépendunce, ou peut s’en fallait.
« Le gouvernement colonial s‘émnut
nalurellement de Vattitude et des em-
pietements dd» cette Assemblée. I
jen prononea la dissulution. [t il em-
ploya la force pour Vobliger & se dis-
_perser. »
Il est bon d’examiner un peu le der-
igré de légiltimité des prétentions res-
.pectives des planteurs et du youver-
/heur frangais, afin de saisie suc. le
vit lun des vices principaux, fe prin-
cipal vice de ta colonisation qui a
i plus ensanglanté que déveluppé Saint-
Domingue.
et
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale quils ne doivent rien ver-.
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. )’Administrateur
_Priére d’aviser 1’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service aQu«MATIN»
afin qu'il y soit de suite rsmeé-|
histoire et’ qui proposait de dire : « en vertu des! die,
te Se ne
prit
salle
tionale déja cunstituée. Ce†premier:
péties de la vie publique de la co-:
LE NUMERO 4 () CENTIMES,
Les abonnements partent da ier. et du ts de chaque
mois et sunt payables d’avance
Les mauuscrits iusérés ou mon ce sont pas remis.
sere enna
a Bonne-Foi.
Une page Histoire
Le © cas â€â€™ Dessalines
I
De temps en temps, dans la calerie
des hotumes illastees du monde, appa-
raissent cerliines figures qui deéroutent
la sagacité des analystes par leur psy-
‘Chologie compliquee ou les cireoustan-
[ces purticaltéres qui encadrent fleur
existence. Elles sont de véritables pro-
blémes posés a la meditation du cher-
cheur et les moindres particularités de
leat vie ne sauraient ¢tre négligées, si
Von veut que le jugement qu’on formule
enderniére ana'yse sur leurcompte, soit
Vexpression d’uneveérité résaltant dune
étude approfondie des conditions de
leur formation individuelle, des évene-
ents auxquels elles ont pris part, des
tofluences «ui ont déterminé lear mode
activité dans les lettres, les sciences
ef les arts
Cette tendance 4 vouloir tout ramener
aodes causes dsterminaes, a ne ‘vouluir
eneore rien Lissec a Vimperéva dans fa
vee Pun persanaag?: illustre ; a voir
mame Paction de causes obcures, mais
coordounses vers un but of tend Vin-
divifu id comme pir uae foree invi-
sible, est le feruitd’un vigoureax don
Panalyse développé par Piocessant pro-
srés des sciences expérimentales + en
ces deux derniers siécles.
Crest qu’en ellet les sentiments et les
idées évoluent dans Vindividu humain
comme les étres dans ta série animale
et qu'il leur faut pour atteindre leur
‘entier et complet épanouissement un
Hinilieu favorable, La faiblesse relative
de nos moyens Winvestigations ne nous
permet pas sans doute de découvrir et
de préciser Vinfinité d’intluences qui
concourent & former une individualité
remarquable ; mais uous comprenons
quelle nest pas une création sponta-
uée, une sorte de miracle réalisée par
lt ualure, en sa force productrice, Elle
est done la sésultante de forces indéter-
‘mninées, agissantes pourtant, d’actions
et de pensses incomplétes d'une lon-
gue série de yénérations qui ont congu,
pergu, senti, agi dans un sens ou daus
!un autre,
Cette méthode compréhensive a deja
fuurni a la eriique gineer da ses meil-
leurs succes. Que de personnages tits-
toriques ont pu ainsi trouver des cit-
° ay ,
constances altenuantes, parce quune
analyse plus profomde a jeté un jour
particulier sur les points obscurs de
leur existence. Pour nous, Néron nest
plus cet horrible monstre voué a lexe-
eration par Phistoire ; mnais un malade,
un patient qui pren dl natarellement sa
place dans de cadre de la pathologie
nerveuse, Crest Pextréime produit dane
socreté en ddmenee blasees sur lesspec-
tacles ordinaires de la vie. a layacle
@ailleurs il fallait des impressious tor-
tes — telle la vue du sang coulé a flot—
pour apaiser ses nerfs déginerés et per-
vertis.
Les exégétes allemands, amateurs
WVanalyses subtiles de vecherches m-Ati-
Culeuses, s’aorefent avec complaisancs
SUP Ces curiosii ts psvehologigiaes puvon
appelle des cis.
Sans doute ids poussent cette metho
de jus quit lao mane, exoosent fap vo-
lontiers A Davide curiosite dar decteur
cerluines particularite de dao vie d’un
personnage, quails pourrarent laisser a
la seule connaissance de son valet de
chambre. Poor oremdee un exemple
dans le domaine de Vart. nous eiterous
les cas « Wasner et Shakspecivee. 1
Depuis des années lao reveuse Alfe-
Intgoe sv’exeite sur le ocrand diame ure:
anglais. Les moindres pensées du poate
eachent pour baecritepae tadesue on
sens incomopris put reveleta peat-ltve
Wn nouvel aspect dao monde. On a vou-
lu tirer de Vepuvre duo erand Will tout
uusystéme de phlilosophie, tout unm co-
ile de morale et
avee une patience de vivisecteur de-
vrait donner tous les secrets de Ja for-
tnation et de Péevulution de ce pirodi-
mieux cerveau.
Nous) signilons en toute humiliteé,
Pexageruation duo systeme, cepen dant
Vesten suivant une semnblable metho
de que nous allons essiver d’étudier,
dans ses grandes liznes, la figure si in-
téressunte en sa brutale exoression dua
fondateur de notre Indépendance.
Vabourd une utile remarque est a lai-
re a Pégard de PEmpereur Dessalines.
De tous les personnages qui ont joué
un role capital dans la guerre de notre
indépendunce et dans les événements
qui l’ont précédée, Dessalines est peutl-
étre le moins sympathiyue alt presse
etrangere. Tandis qu’Auguste Conte fait
a Louverture une place dans son calen-
drier des hommes auxquels Vhumuanité
doit un culte ; que Philipps lui consa-
cre des pages d’une éloquence enflam-
mée et le met au-dessus de Brutus, de
Hampden etde Washington, on voit sou-
vent revenir sous une plume élrangére |
lenom du Vieux-Néyre de Cormiers,
accompagné de certaines épithétes qui
ne traduisent guére fidélement la vérite
historique.— I! nous appartient donc
de reviser ce mauvais jugement en pla-'
cant le monarque Noir dans son cadre!
naturel.....
Le milieu social, les évén ments co--
ditionnent inéluctablement le réle d’un :
personnage historique. Comme un ani-
mal, il est subordonné aux chances
bonnes ou mauvaises dece milieu, et
4 moins de lui préter une géniale per-
ception des hommes et des choses qui '
lentuurent, il ne saurait échapper a ce
déterninisme qui l’enserre de ces mil-|
le liens invisibles et forts. Les grands
acteurs qui, sur la scéne du monde sa-
vent ordonner les événements, les diri-
ger vers un but voulu par leur action
personnelle, sans prendre Jes sugges-
tions du dehors pour le résultat dinti-
mes dlibsrations, sont en definitive des
exemples trés rares. Aussi nous voulons
suivre l’évolution dun homme dans les
différents milieux quail aeu at traverser
ec non cttaloguer des faits d'histoire,
des récits de bitsilles et entlammer
Pimagination du lecteur par le souvenir
des prouesses uccomplies par le fonda-
teur de notre Indépendance. Crest. si
Poy veut la psychologie de Dessalines
que tous osons tentee de faire. Sans
doute cettelnurdiesse de eonceplion peut
avoir pour résultat un foudroyant in-
succes, mais elle aura pour excuse
notre profund amour du personnage.
DJ. C. Dore atxvirn
ee
Les informations
DU « PETIT JOURNAL»)
lo
we
Nous avons sous les vouN Petit Jour-
nal du samedi 25 Janvier 1908, gui con-
tlent ies informations les plus fantaisistes
sur laventure de ces jours derniers.
Dans un article intitule la situation sa-
gree en Marntr, ee journal frangiis public
des dépéches mensonvéres datées de Port-
au-Prince. On y lit des choses stupe-
antes que des correspondants de mauvaise
fol Oat transmises, dans le but de donner
le change sur les véritables intentions
du pays et sur la ligne de conduite du
2ouvern ment.
Une des dépsches expedice le 24 Jan-
vier dit que « le Cap-Haitien vient de se
declarer en tiveur des insurgés ». annon-
ce « Varrestation du consul des rats Unis
A Saint-Mare et 4 Harti (!), > actirme
« qu'une vive effervescence se munifeste A
Jacmel, » ete. c
Ti mest pas neécessaire
la veracité de ces nouvelles sensationnel-
les. Lesgtaits que tour le monde connait
parent pour nous.
Nous nous conatentons de mettre notre
confrere parisien en garde contre les in-
formations de ses étranges correspon dants
qui soat counus 3 Port-au Prince.
PAIOS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
de s’étendre sur
Observatoire
DU
| EMUNATRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 26 FévRiER
Garométre A midi 761,7/™1
= (minimum 19°,8
1 ema Per aluremaximom 32° 2
Moyenne diurnede la température 25°,4
Ciel clair toute la journée, couvert aprés
7h. du soir.
| Le barométre en baisse, continue depuis
plusieurs jours a ralenti sa marche pen-
dant la nuit.
R. BALTENWECK
Conseil Communal
Dans sa séance du mardi 25 Février cou-
rant, le Conseil a accepté la démission de
MM. St Léger Fortin et Dr Cassy.
Ont été, 4 la méme séance, nommeés
suppléants du Magistrat Communal et dans
‘ordre suivant : MM. Manassé St Fort Co-
‘lin, Cyrille Liautaud et Dr D. Domond.
Nous ne connaissons pas encore les cau-
sesdela démission de MM. Fortin et Cassy.
Dés que nous compléterons nos intorma-
tious, nos lecteurs seront renseignes.
Fiangaliiles
Nous avons regu, de Jacmel, la
fiangailles de Mlle Aucusra Roc
Oscvr LEeMOoINE. ;
Compliments aux heureux fiances.
Steamer attendu
Le steamer Alleghany est attendu ici de-
main 28 courant. Il partira probablement
'dans la soirée pour Petit-Goave, Caves, fac-
mel et Santa-Marca. prenant la matle, tree
et passagers. '
Les animaux disparus
Beaucoup de races animales, qui peu-
plaient autretois ditférentes régions du glo
be, y sont aujourd’hui eteint.s. Phénome-
ple curteux, ce sont celles qui offraient le
| plus Wintdérét dont on cherehe maintenant
jen vain la trace dans leurs anciens habitats,
! Seraitce par suite dune hostilité de la na-
ture Agissant tmpitovablement cn muatratre
Ou Lien trut-il attribuer cette disparition
simplement 4 Vhomme ? L’une et i’autre
hypothése sont admissibles. Citons guel-
qués cxemples :
Sur quatorze esptces de fauves gue comp-
tait Vile Saint-Thomas i} nen a survécu
que huit. Des autres on ne posséde plus
que la description gu’es ont donnée que!-
ques Vovageurs.
I’ Atrique fut la plus depouillée, sous ce
rapport, des cing parties duo monde. Les
sanglantes representations du Colisée ro-
mainen paruculer contribucrent au dépeu-
plement de la faune du continent noir.
L’Aste a été plus épargnée. Elle n’a per-
du guune seule espéce animale : un che-
val sauvaze de couleur isabelle.
En Angie:erre depuis Charles [* on ne
voit plus de sanglier et en Ecosse, depuis
1860, gn n’a plus apergu tuggin loup. Ily
a trente ans que l’on a signalé le dernier
en Irlande.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
edudicnce du mercredi, 26 Février ryo8.
Presidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend siége a dix heures e¢:
demie du matinget prononce larrés suivant:
Celui qui rejette comme mat fondee,
Yopposition formée par le Commissaire du
Gouvernement ores le Tribunal civil de
Petit-Goave 4 Pordonnance de non-lieu,
rendue le 27 Janvier ccoulé par la Cham-
bre du Conseil de l'Instruction criminell-
du méme tribunal, en faveur de Mr Dési-
ré Michel, ex-payeur de |’ Arrondissement
de Petit-Goive;—dit que l’ordonnance
sortira son plein et entier etter.
Plus rien, le siége est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 25 Février 1908
Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du juge St Ro
me.
carte de
avec Mr
Jugement prononce.
Celui qui condamne Me Léonce Viard 3
communiquer 4 Me Michel ses conclusions
dans I’affaire des époux Joseph Saint-Fort
Colin ( Nouvelle loi. )
Affaires entendues
1° — Dr Louis Gilles contre Léon Ar-
chin.
2° — Dorvil Brinvil contre Ivert Du-
pervil.
' 3° — Eugénie Laiutaud
Wesner Ménos.
viene. Elie Ménos contre Jean Loui
contre le Dr
Affaire entamée
John D. Metzger contre E. Mathon
Puis le siége est levé,
4
a
Audience civile du 26 Féuriey i98
Le ‘Vribunal prend si¢ve a dix heaps:
matin sous la présidence du juge
Les jugements suivants ont &té pee
cés.
1° —Celui qui accorde un day
quatre mois au sieur Edmond Desser
se libérer envers le sicur Racine aing.
2° — Celui qui ordonne le pa
succession et communauté de feu D
Jean Louis.
3° — Celui qui réclame du Deg
Annoual la preuve qu’il a été le de
medecin traitant de teu le Général
rius EHyppolite A qui ila fourni peg
plus d'une année des soins profes
ete... 2e : qu7il n'a jamais été payé par
client aujourd'hui décéded.
4° — Celui gui ordonne une engal
dans une action introduite par Mme
Eugene Rémy contre la P. C. S. )
Athiires entendues
r= — C. Quillaugui contre Dr
Scjourns,
29 — Julie Lurousse
Coby.
Puts le sieve cot leve.
Lcterie de !’Ecole des Sciens
appliqueées
Nous rappelons au public que c'est
manche, rer Mars, 4 huit heures de
mn qu’aura ticu le tirage de la loterie
[Beole des Sciences appliquces.
Cette loterie a été eredée dans le. bet
permettre a Ecole de completer lem
ricl indispensable pour son prog
instruction. Le public tout en ayam
chance de vagner le pros lot, conea
la réalisation d'une ccuvre vraiment
d’encouragement.
Il reste enzore queiques billets en ve
jaux bureaux du Matin.
Nouvelles Btranger
Dernieres Dépécht
Paris 25.— Le gouvernement a regs
jourd’hui une dépéche du général df
de commandant des troupes frangaise
~Maroc annongant qu'il reprendrait les
‘rations contre les tribus jeudi. En ré
‘le gonvernement lui a envoyé une
che lui demandant de communiquer &
plan de campagne et d’indiquer sil .
dére qu’ila assez de troupes pour les
ter.
MM. Clemenceau, Président du
des ministres, Pichon, ministre des d
Etrangéres, le Général Picquart, mips
la Guerre, Thomson, ministre de
et Regnault, ministre de France 4@.'
roc ont eu ce soir une longue conte
sur Ja situation marocaine. .
Paris 26.—Le Journal officiel pabigy
nomination du vice-amiral Touch@y
l’ambassade de Russie en remplacet
M. Bompard. J
M. Bompard a été nommeé grando®
de la Légion d’Honneur cn_recona
des services rendus en Russie.
RoME 25. — Plus de cent dépe
nateurs ont Signé une pétition d@
au roi la grace de M. Nasi. i
WASHINGTON 26,-—- La flotille aes
pilleurs américains quitta Talcahus
se rendant au Callao ou ils arriveroa®
ques jours aprés le départ des cusagy
La Have. — La reine Wilhelmine g
rince Henry, son muri, échappéseg
jourd’hui 4 un accident qui aurais
trés sérieux. La reine et le prince
se trouvaient dans une voiture qa#.4
ce conduisait lorsqu’un tramwsy ;
que allant a toute vitesse vint ef
avec la voiture qui fut brisée. Le
Geo
eoNire
r
le prince ne regurent heureusement aucu-
ne blessure et rentrerent au palais d’ou la
reine sortait quelques instants apres pour
ller rassurer sa mere.
° L’empereur Guillaume Quite:
orfon
BERLIN.—
ra Berlin le 21 mars se rendant 4
ov il habitera
te par la reine
en 1907-
LspoNNE. — Le conseil des ministres a
par l’ex- premier ministre M. Franco qui
dissolvaient la Chambre et réformaient la
chambre des pairs. Les élections législati-
yes auront lieule 5 Avril.
ee
Tribune du “ Matin â€
_
Discours prononcé par le G* Justin
SirapHin, Commandant de la Place «t
de la Commune de Léogdne et Président
de la Déléyation chargée de remettre a
S. Ec. le Président de la République
une adresse de félicitalions d-s habuants
de UArrondissement de Léoyane :
Président,
Cing ans se sont dcfinitivement enploutis
dans le youtire du temps depuis que, ap-
pelé par le Decret de la Providence 2 la
tee des destindes du Pays, Vous avez juré
¢ nous procurer non pas
aix particlle, mais une paix totale, entic-
re et durable.
La Nation, se contiant en vos viecilles ex-
‘riences, a sentide ce jour revivre en elle
entes de toutes sortes, avaient naguére
branlée.
Laferme et in¢branlable résolution de
otre Excellence devant T’Europe entiére
ur maintenir cette Paix au péril de vos
ours si précieux pour le bonheur d’Haiti
t conserver l’autonomie du Pays, est le
rand Procés de la Consolidation. — Mais,
andis que tous lesesprits étaient définitive-
ment fixes sur cette paix, dont ils avaient
outé tous les bienfaits, des fils dératurés}
es ennemis de l’ordre, interprétant 4 leur
acon la modéra‘ion de votre sage Gouver-
ement avaient levé au mois a
ernier, aux Gonaives l’étendard de la ré-
olte.— Alors ou le Pays était dans la plus
tande quidtude d’esprit, ayant foi dans la
romesse que votre Excellence lui a don-
ée, des brigands, conduits par le pseudo
aténor Firmin, avaient débarqué a La-
lerre,tout prés des Gonaives et, encouragés
ar Vexécution de leur infame projet, ils
ctaient dirigés sur cette derniére ville ou
ls n’avaient rien négligé pour consommer
€s crimes d’assassinat sur vos principaux
fficiers militaires, de pillage et d'incendie
watt le pays ne manquera pas de s’en res-
ntir.
Aprés qu’ila été reconnu que |’engage-
ent que vous avez pris envers le pays de
ui donner la Paix est solennel, Dieu, Prési-
nt, bénissant vos armes, a doané un dé-
henti formel aux fauteurs de troubles ci-
ils de ce mois dernier.
Ainsi, un tel événement aussi considé-
€ sera toujours nécessaire pour étre
ppelé par I'Histoire qui est un instrument
¢ precision, afin de donner aux_haitiens
¢ souvenir des faits 4 jamais mémorables
im allaig accomplir un homme qui se re-
mait du monopole de patriotisme.
nce moment, Président, l’ardeur des
ssions, la soif du Pouvoir sont dissipées
mme balayées par le vent du temps ; car
istrat d, vous a placé comme premier Ma-
plus hes a République. vous réserve
pas ures destinées afin de permettre 2!
€ ptendre place définitivement au
ve e la civilisation.
OUs niavez jamais ceseé de travailler,
|
{
une somnie '
c de | vernement
Votre ploricux nom 4 la postérité et exau-
a foi ardente que les vicissitudes, les tour- |
e Janvier
Président, avec persévérance et courage
aux destinées de ce pays ; c’est A la race
infortundée 4 laquelle nous appartenons gue
vous consacrez tous vos noblesefforts ; c vst
montrer au monde civilisé que nous som-
mes douds des aptitudes qui font la gloire
la magnifique villa construi- | et ’honneur des grandes Nations que votre
d’Autriche et qu'il achera | Excellence n’a jamais cesssé de travailler ;
c est au ratlermissement de cette paix dont
Haiti a joui durant cing années consécu-
décidé d’annuler les décrets promulgués | tives, grace a votre Excellence que vous
avez consacré tous vos moments,
_ En reconnaissance de si grands bienfai's
signalés remportés par vos armes, le com- |
mandant de |’Arrondissement de Léogine,
Vhonorable Général Labissiére, exprimant |
les vceux des populations de cette ville, a
fixé son choix sur moi pour étre Président |
de la Délégation chargée de vous apporter |
et de vous remettre une adresse spontanée ; §
de ces populations dont je prie votre Ex-
cellence de me permettre de lui donner
lecture. |
Ces populations sont si adonnées aux,
travaux des champs que je prie votre Ex-—
cellence de croire que cette manifestation |
de leur pare est sincere et qu'il n’en pour-: |
raitcé:re autrement, lorsque votre Excel- |
lence se rappelera que Haiti ne poarra pros: !
réerer qu’a lombre de la paix et du travail |
bien organise.
Devanr de telles réalités qui sont l’ex-
pression de la plus franche et loyale nde-
lité au serment que j'ai juré i votre Gou-
de te servir, Dieu) conservera!
|
1
cera les vowux de ces populations, car étant |
leur organe, ils partent du coeur d'un sol- |
dat qui n’a jamais révé que la gloire et la!
Manufacture de Tabacs
S.T.L.
'
1
DEN TIFRIGCES
Célebres des RR. PP. Bénédictins
DE L’ABBAYE DE SOULAC (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
bE LA MAISON A. SEGUIN pre BORDEAUX
SEOUL CONCESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GRoOS
9 . e e e ®
L’ Incomparable Elixir Dentifrice
des RR. PP. Bénédictins par son usage journalier assu-
re la santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sui-
le de la solidité yu’il conserve aim dents jusqu’a lage le
plus uvancé, il facilite le travail de la digestion eu per-
mettant la mustication compléte des aliments.
Le tlacon se vend: Gourdes 2.00
La Poudre Dentifrice des RR. PP.
est le préecieux auxiliaire de PELixir, La
Roite se vend: Goutdes 1.25
La Pate Dentifrice des RR.
PP. Béenédictins’™ employee sete ou
concurreminent avec TE-
lixiv. La Boiie petit modéle se vend Gourdes 1.50
erase seids sacn) la Boite Grand Modéle se vend Gourdes 2.09
Les autres Produits Hygiéniques de la Maison SEGUIN sunt
© adhérente extra-fine « La MaDONE » ; la Boite Grand
Poudre de Riz Modéele: Gourdes 3.00; Modéle moyen,: G. 2.00.
ee récieuse pour stimuler Je cuir-chevelu et
Eau de Quinine, Enlever les pellicules.— Le flacon : G. 2.00.
Glycérine anglaise contre les gercures et la dureté de la peau,
Eau de Cologne léniti
Bénédictins
le flacon : G. 1.00.
ve extra-tine; le flacon petit Modéle : 1.50
le flacon moyen: « 2.50)
le flacon : 1/2 litre oo
5.
Américuins en paquets de 10 cigares ' Pour les commandes en gros: s’adresser 4 l’Agence Générale
4 l’abri des poussiéres et Pureté ga-
rentie
VENDUS COMME SUIT:
Format N° 14 0 25cts. les tO cigares
2 0.30 « « 10 ra
Soit en déteil
Format Ne1 0.05cts. pour2cigares
« «2 OQO3cts. par piece
Pourles ach atsen gros, les dé-
bitants obtiendront l’escompte
usuelle.
Dépot :
PLACE GEFFRARD, Ne 138.
qe
Occasion exceptionnelle
Liquidation d’Articles
ET
OUTILS POUR LA CORDONNERIE
Diversessortes de peaux, élasliques,
tirants, ceillets, clous, etc; un grand
assortiment de formes: spécialement
des formes Américaines dont la com-
modité est incuntestable, et tout au-
tre acccssoire pour la cordonnerie.
Port-au Prince, 4 Février 1908.
G. A. BERTOLINI
147, Rue Républicaine, 147.
A Vendre
A Uimprimernice C. MAGLOIRE
Des reproductions du grand tableau
historique de A. Madiou: Un épisode
de la bataille de Vertiéres.
Prix: P. 2
‘\
chez Catinat Fouchard
et dépét pour la République d’Haiti
fey la Métropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de V’Etat, 93
eee eee
VINS DE BORDEAUX
Médoc vieux, !e Gallon . !
St Estephe ( du tuxe ), le Gallon
Champagne, par caisse et en détail.
Chez G. Cordaseco
GRAND’RUE, ( Ouest ), 134.
Port-au-Prince (Haiti )
ee OT
KOLA .
LA MAISON
Dessens & Maugey
10, Rue des Piliers-de-Turelle
BornpDgaux ( FRANCE )
Offre & ses nombreux clients d’Hai-
ti un stock considérable de marchan-
dises de preinier choix, 4 un prix dé-
fiant toute concurrence.
Pour tous les renseignements s’‘a-
dresser 4 Mr Henri Bonheur ( Acgvr )
Port-au-Priace.
E
KINGSTON
MACNISH’S «KOLA PURE »
MACNISH’S «IRON BREW »
En Vente
Rue du Centre
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
: . . i
‘Avise ses nombreux clienta qu7il a:
transféré son établissement dans la
Rue Tiremasse, facade Nord de la
Place de ta Crolx-aes-bossales.
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
EF’ranchement
A L’ELEGANCE
a) a> 1
D. FERRARY,
Fabricant de chaussures,
Porte a la connaissance du public,
particuliérement de ses nombreux cli-
ents de Ia Céts et de la Capitale, que
établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous cenres,
et que, tmalzré Voffre de cing pour ceul
sur lachat en gros (50/0 ) fait un ra-
bais exceptionnel sur les prix.
L’établissement sa charge da faire
preudre des mesures 2 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualite
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
SS SS a rn es
Chapeaux |
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d’un chapelier remarquable,
M. Jaimz TESTAR, d’installer une,
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godts et pour toutes
les bourses.
(eRe
Ei dstel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
a la carte. — cuisine excellente.
PROPRIBTAIRE : Joseph DESRIVIERE
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’Ouvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel
SE
Changement d adresse
| Maison F. BRUNES.
| 195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
=)
L. HODELIN
aC oe an eos) Sn;
Ancien menibre de la Societé Philan-
| thropique des mattres tailieurs de Paris
Vient de recevoir un grand chcix d’é
toffes diaugonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Frangaise, Anglais2 et
Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. etc atc, cea tous grades.
i)
| Francisco DESUSE |
Fabricant de chaussures
‘
!
I
| La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
jen gros et détail,— de chaussures en
;tous genres pour
HOMMES, FEMMES, ENPANTS
Les commandes des commeicants
de lintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
1
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
|
|
| 143, GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
i
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes a4 hommes; éléyantes et
rationelles.
Chaussures de dames ( Derniére
mode de Faris ) et le pluscommode:
chaussures pour entants confection-
nées avec des Peaua: de toutes nuances
d'une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageux.
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
aA De + a, eat ON
LA PHARMACIE
Emmanuel Alexandre
88, RUE DES MIRACLES, 8&8,
Se recommande pour |’exécution
prompte et exacte des ordonnances a
n’importe qu’elle heure du jour et de
la nuit.
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement frafches.
Prix COnsCcIRNCIRUX.
rr cre
OTEL
ET
KESTA URANT
H
BELLEVUE
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
M»e Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et confortable. Vue —sur la mer. — Tempére
douce et réguliére. — Les Tramways desservent l' Hétel-Bellevue toutes les 7
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. — Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’ Hote
%
tous les jours, de midi a 2 heures,
@s 728 heures du soir
TANNERIE CONTINENTALE
DE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEUB
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Diz
« « Recommandée 10 (Diz
« Recommandée 12 (douse
woe 6 six (
Vérni et couleurs:'.« «
Pour ENFANTS: .
‘le plus léger,
= - wt ‘ : - a ‘ie LV J , az
ON TROUVERA
ON T ROU ww ERA
A l’'Imprimerie C. Magloire
Les Billets de la Loterie
DE L’ECOLE DES SCIENCES
APPLIQUEES
Tirage du 5 Janvier 1908, définitive-
ment fixé au ter Mars prochain.
Prix du Billet : 4 gourdes
Un Quart de Billet : 1 Gourde.
LISTE DES LOTS GAGNANTS :
1 gros lot de G. 1.000
2 lots de 500 4 00
» lots de 100 300
40 lots de 50 500
50 lots de 20 1.000
100 lots de 10 4 000
LA
Meilleure Farine
du Monde:
Celle qui donne le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le
C'est la Pillsbury’s Best de la
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Représen:ant
ye
pain le plus blanc et
:
EN VENTE A L’ pu &
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,— : A L IMPRIMERIE :
7~ Voulst-rons parti
As GRATUITEMER,
AU PROCHAIN TIAA
de 10 N BONS a LOTS PANAMS,
500.08)
100.0%
Envoyezce BON-PRIMB ..
& MM. L. DUGARDLS, Direct &'
Crédit Financier de F
19, rue Rochechowart, Pasi ,
Nom
Liss
Advesse. aie
Da i
Rédaction du “ Matff
Offre a ses lecteurs les Trois Vol
DE }
EDMOND DEMOLINS
A-t-on intérét .
a s’emparer du Pouvoly
A quoi tient la supérios™ '
des Anglo-Saxons.— ;j
L’Education Nouve
x
Au prix de Librairie %
Francs 9.50 ou P. 0.70 Ofez
|
Full Text |
qn ANNEE, Ne 275
POK l-AU- PRINCE
(uaitt)
JEUDI, 27 FEVRIER 1908.
ABONNEMENTS :
PaR MOIS Une Gourde D’avVaNCE
D&rPaRTRMENTS & ETRANGER :
Prais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
~ A propos des derniers Evénements
a ee ene an ees emits - tettain ee e 2 ct nme tne
A Ane ee ne en a SAO st mma
Dingcraur?}
Clément
————_____
SAINT-MARC
VOIR LES NDEs 25 ET 26 FEVRIER
Il est de fait que l’aspect de la ville!
est plutot misérable et qu’il donne,
pour certains endroits, une véritable
impression de ruine et de détresse.
« L'une des plus jolies cités de lta
Colonie » n’a pasun marché comme
Port-au Prince ni le Cap et cependant
le commerce des vivres et approvi-
sionnements y est permanent et ac-
tif et se pratique en pleine ville, dans
le voisinage du quai ; nous connais-
s0ns d’ailleurs son importance com.
me débouché.
Son église est en ruines; il n’y a
pas de monument public. A part cer-
taines halles du quai recommanda-
bles par leur solide construction, les
maisons de la ville sont la plupart de
triste apparence et j’en ai rencontré
en trés grand nombre qui réclament
Instaminent et en vain d’uliles répara-
tions.
Cela est si vrai que le commerce
des matériaux de construction est nul
4 Saint-Marc; je ne me rappelle avoir
rencontré aucune maison en construc-
ion ni méme en réparation ; cela tient
peut-étre au souvenir des derniers
événements. « Quand un particulier a
Soin de construire ou de réparer,
me dit un ami, il fait importer direc-
‘ement de New-York ses matériaux. »
_atteint par cette place a la fi
elle nous donnera peut-etre, elle nous
donseva stirement fes secrets d’une
Si remarquable décadence.
Chose digne d’attention, ta prospe-
rité et le développement prodigieux
n du AVIIIe
siécle, furent précisément la cause
qui la fit vntéresser, plus que ne l'exi-
geraiont ses propres intéréts, aux
préoccupations politiques et aux péri-
lonie.
Gest a Suint-Mare que, le 23 Mars
1790, VAssemblée coloniale, a laquelle
les assemblées provinciales avaient
délégué la direction des affaires inté-
rieures de la colonie, ss réunit avec
ses Deux-cent-treize membres et sous
la présidence de Bacon de la Cheva-
lerie. C’est dans cette ville que fut vi-
dée lu querelle entre cette Assemblée
et le Gouverneur yénéral Peinier, et
dont l'issue fut la fuite sur le vaisseau
Léopard, le 8 aviit 1790, des membres
de l’Assemblée, dont un peand wom. ;
bre se rendirent en France et interje-
ferent appel auprés de lAssemblice
‘Nationale siégeant a Paris.
Les historiens d’Hailti sont unani-
ines a voir un simple conflit d’attribu-
tions dans cette lutte remarquable et
‘le jugement qu’ils portent sur cet inci-
commerce est 4 Saint-Marc cui dent est généralement favorable a la
qu'il est & peu prea généralement dans
lout le reste du pays : un effort im-
puissant contre la misére des habi-
tants. Lt faut avoir des moyens pour
acheter et consommer beaucoup; c’est
un fait indéniable que la_ situation
commerciale d’une place est en rap-
port direct avec I’état de richesse des
parlculiers.
© crains d'étre téméraire je risque
lout de méme l’affirmation ¢
peut-étre pas d
oa det tribu
e létranger pour la chaussure et
vétement eer Po
Nous allons interroger |’
ail n’v ajlivre, La République d' Haiti,
: ans cette ville d’ate-| cet incident : |
liers industriels installés; elle est a/vention.... dominége par Vinfliuence des '
taire de Port-au-Prince | planteurs, déclara siéger « en vertu.
des pouvoirs de ses cormmettants », '
|conduile tenue 4 cet
‘vernement frangais.
| « L’Assemblée coloniale, écrivent
| MM. Robert Gentil et Henri Chauvet,
| manifesta de telles prétentions que le
;gouverneur de Saint-Domingue, M.
‘de Peinier, dut la dissoudre ». Un
| tranger, M. Edgar La Selve, que l’o-
‘pinion publique haitienne n’a pas mé-
‘nagé lors dela publication de son
dit de
« Cette espece de con-
effet par le ypou-
contrairement a l’avis de la minorité,
‘des séances :
‘
QUOTIDIEN
ae mien
+ etek
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATIUN
45, RUE Roux, 45.
oe ——
a
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux o
décrets de la inéteopole. 9 Elle
le nom d'« Assemblee generale de ha
Partie Poanecaise de Salnt-Domingueo,
et fit écrire sur te rideau de la
« Suint-Domingue, Ja
Loi et le Roi. »Le gouverneur Peinier,
appuyé par lu parlie saine du tiers état
‘Colonial, dissipa cette assemblée in-
surrectionnelle. »
M.J.N. Léger dit de ce conflit :
« Des la convocation des Etats-Géne-
raux, des grands plaateurs braverent
Uautorité coloniale, donnant ainsi
jPexemple de Vinsubordination. En
dépit du Rot, en dépit da Gouverneur
i §énéral, ils notamerent secrétement
)dix-hoit députés qui, en arrivant 3
Versailles, trouverent !’Assemblee Na-
acte dindiscipline en provoqua de
plus graves. Quand la nouvelle de la
prise de la Bastille parvint A Saint-
Domingue, les pretentioas des colons
ne connurent plus de bornes. Us for-
merent des municipalités et nomme-.
rent meme une Assemblée qui, sous
le titre de « Assemblée venérale de
la partie frangaise de Saint-Domin-
gue », Sattribua les pouvoirs les plus
étendus. Cette Assemblée qui sidgeait
“a Saint-Mare vota, le 28 mai 1760, un
décret qui était une déelaration wir-
_dépendunce, ou peut s’en fallait.
« Le gouvernement colonial s‘émnut
nalurellement de Vattitude et des em-
pietements dd» cette Assemblée. I
jen prononea la dissulution. [t il em-
ploya la force pour Vobliger & se dis-
_perser. »
Il est bon d’examiner un peu le der-
igré de légiltimité des prétentions res-
.pectives des planteurs et du youver-
/heur frangais, afin de saisie suc. le
vit lun des vices principaux, fe prin-
cipal vice de ta colonisation qui a
i plus ensanglanté que déveluppé Saint-
Domingue.
et
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale quils ne doivent rien ver-.
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. )’Administrateur
_Priére d’aviser 1’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service aQu«MATIN»
afin qu'il y soit de suite rsmeé-|
histoire et’ qui proposait de dire : « en vertu des! die,
te Se ne
prit
salle
tionale déja cunstituée. Ce†premier:
péties de la vie publique de la co-:
LE NUMERO 4 () CENTIMES,
Les abonnements partent da ier. et du ts de chaque
mois et sunt payables d’avance
Les mauuscrits iusérés ou mon ce sont pas remis.
sere enna
a Bonne-Foi.
Une page Histoire
Le © cas â€â€™ Dessalines
I
De temps en temps, dans la calerie
des hotumes illastees du monde, appa-
raissent cerliines figures qui deéroutent
la sagacité des analystes par leur psy-
‘Chologie compliquee ou les cireoustan-
[ces purticaltéres qui encadrent fleur
existence. Elles sont de véritables pro-
blémes posés a la meditation du cher-
cheur et les moindres particularités de
leat vie ne sauraient ¢tre négligées, si
Von veut que le jugement qu’on formule
enderniére ana'yse sur leurcompte, soit
Vexpression d’uneveérité résaltant dune
étude approfondie des conditions de
leur formation individuelle, des évene-
ents auxquels elles ont pris part, des
tofluences «ui ont déterminé lear mode
activité dans les lettres, les sciences
ef les arts
Cette tendance 4 vouloir tout ramener
aodes causes dsterminaes, a ne ‘vouluir
eneore rien Lissec a Vimperéva dans fa
vee Pun persanaag?: illustre ; a voir
mame Paction de causes obcures, mais
coordounses vers un but of tend Vin-
divifu id comme pir uae foree invi-
sible, est le feruitd’un vigoureax don
Panalyse développé par Piocessant pro-
srés des sciences expérimentales + en
ces deux derniers siécles.
Crest qu’en ellet les sentiments et les
idées évoluent dans Vindividu humain
comme les étres dans ta série animale
et qu'il leur faut pour atteindre leur
‘entier et complet épanouissement un
Hinilieu favorable, La faiblesse relative
de nos moyens Winvestigations ne nous
permet pas sans doute de découvrir et
de préciser Vinfinité d’intluences qui
concourent & former une individualité
remarquable ; mais uous comprenons
quelle nest pas une création sponta-
uée, une sorte de miracle réalisée par
lt ualure, en sa force productrice, Elle
est done la sésultante de forces indéter-
‘mninées, agissantes pourtant, d’actions
et de pensses incomplétes d'une lon-
gue série de yénérations qui ont congu,
pergu, senti, agi dans un sens ou daus
!un autre,
Cette méthode compréhensive a deja
fuurni a la eriique gineer da ses meil-
leurs succes. Que de personnages tits-
toriques ont pu ainsi trouver des cit-
° ay ,
constances altenuantes, parce quune
analyse plus profomde a jeté un jour
particulier sur les points obscurs de
leur existence. Pour nous, Néron nest
plus cet horrible monstre voué a lexe-
eration par Phistoire ; mnais un malade,
un patient qui pren dl natarellement sa
place dans de cadre de la pathologie
nerveuse, Crest Pextréime produit dane
socreté en ddmenee blasees sur lesspec-
tacles ordinaires de la vie. a layacle
@ailleurs il fallait des impressious tor-
tes — telle la vue du sang coulé a flot—
pour apaiser ses nerfs déginerés et per-
vertis.
Les exégétes allemands, amateurs
WVanalyses subtiles de vecherches m-Ati-
Culeuses, s’aorefent avec complaisancs
SUP Ces curiosii ts psvehologigiaes puvon
appelle des cis.
Sans doute ids poussent cette metho
de jus quit lao mane, exoosent fap vo-
lontiers A Davide curiosite dar decteur
cerluines particularite de dao vie d’un
personnage, quails pourrarent laisser a
la seule connaissance de son valet de
chambre. Poor oremdee un exemple
dans le domaine de Vart. nous eiterous
les cas « Wasner et Shakspecivee. 1
Depuis des années lao reveuse Alfe-
Intgoe sv’exeite sur le ocrand diame ure:
anglais. Les moindres pensées du poate
eachent pour baecritepae tadesue on
sens incomopris put reveleta peat-ltve
Wn nouvel aspect dao monde. On a vou-
lu tirer de Vepuvre duo erand Will tout
uusystéme de phlilosophie, tout unm co-
ile de morale et
avee une patience de vivisecteur de-
vrait donner tous les secrets de Ja for-
tnation et de Péevulution de ce pirodi-
mieux cerveau.
Nous) signilons en toute humiliteé,
Pexageruation duo systeme, cepen dant
Vesten suivant une semnblable metho
de que nous allons essiver d’étudier,
dans ses grandes liznes, la figure si in-
téressunte en sa brutale exoression dua
fondateur de notre Indépendance.
Vabourd une utile remarque est a lai-
re a Pégard de PEmpereur Dessalines.
De tous les personnages qui ont joué
un role capital dans la guerre de notre
indépendunce et dans les événements
qui l’ont précédée, Dessalines est peutl-
étre le moins sympathiyue alt presse
etrangere. Tandis qu’Auguste Conte fait
a Louverture une place dans son calen-
drier des hommes auxquels Vhumuanité
doit un culte ; que Philipps lui consa-
cre des pages d’une éloquence enflam-
mée et le met au-dessus de Brutus, de
Hampden etde Washington, on voit sou-
vent revenir sous une plume élrangére |
lenom du Vieux-Néyre de Cormiers,
accompagné de certaines épithétes qui
ne traduisent guére fidélement la vérite
historique.— I! nous appartient donc
de reviser ce mauvais jugement en pla-'
cant le monarque Noir dans son cadre!
naturel.....
Le milieu social, les évén ments co--
ditionnent inéluctablement le réle d’un :
personnage historique. Comme un ani-
mal, il est subordonné aux chances
bonnes ou mauvaises dece milieu, et
4 moins de lui préter une géniale per-
ception des hommes et des choses qui '
lentuurent, il ne saurait échapper a ce
déterninisme qui l’enserre de ces mil-|
le liens invisibles et forts. Les grands
acteurs qui, sur la scéne du monde sa-
vent ordonner les événements, les diri-
ger vers un but voulu par leur action
personnelle, sans prendre Jes sugges-
tions du dehors pour le résultat dinti-
mes dlibsrations, sont en definitive des
exemples trés rares. Aussi nous voulons
suivre l’évolution dun homme dans les
différents milieux quail aeu at traverser
ec non cttaloguer des faits d'histoire,
des récits de bitsilles et entlammer
Pimagination du lecteur par le souvenir
des prouesses uccomplies par le fonda-
teur de notre Indépendance. Crest. si
Poy veut la psychologie de Dessalines
que tous osons tentee de faire. Sans
doute cettelnurdiesse de eonceplion peut
avoir pour résultat un foudroyant in-
succes, mais elle aura pour excuse
notre profund amour du personnage.
DJ. C. Dore atxvirn
ee
Les informations
DU « PETIT JOURNAL»)
lo
we
Nous avons sous les vouN Petit Jour-
nal du samedi 25 Janvier 1908, gui con-
tlent ies informations les plus fantaisistes
sur laventure de ces jours derniers.
Dans un article intitule la situation sa-
gree en Marntr, ee journal frangiis public
des dépéches mensonvéres datées de Port-
au-Prince. On y lit des choses stupe-
antes que des correspondants de mauvaise
fol Oat transmises, dans le but de donner
le change sur les véritables intentions
du pays et sur la ligne de conduite du
2ouvern ment.
Une des dépsches expedice le 24 Jan-
vier dit que « le Cap-Haitien vient de se
declarer en tiveur des insurgés ». annon-
ce « Varrestation du consul des rats Unis
A Saint-Mare et 4 Harti (!), > actirme
« qu'une vive effervescence se munifeste A
Jacmel, » ete. c
Ti mest pas neécessaire
la veracité de ces nouvelles sensationnel-
les. Lesgtaits que tour le monde connait
parent pour nous.
Nous nous conatentons de mettre notre
confrere parisien en garde contre les in-
formations de ses étranges correspon dants
qui soat counus 3 Port-au Prince.
PAIOS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
de s’étendre sur
Observatoire
DU
| EMUNATRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 26 FévRiER
Garométre A midi 761,7/™1
= (minimum 19°,8
1 ema Per aluremaximom 32° 2
Moyenne diurnede la température 25°,4
Ciel clair toute la journée, couvert aprés
7h. du soir.
| Le barométre en baisse, continue depuis
plusieurs jours a ralenti sa marche pen-
dant la nuit.
R. BALTENWECK
Conseil Communal
Dans sa séance du mardi 25 Février cou-
rant, le Conseil a accepté la démission de
MM. St Léger Fortin et Dr Cassy.
Ont été, 4 la méme séance, nommeés
suppléants du Magistrat Communal et dans
‘ordre suivant : MM. Manassé St Fort Co-
‘lin, Cyrille Liautaud et Dr D. Domond.
Nous ne connaissons pas encore les cau-
sesdela démission de MM. Fortin et Cassy.
Dés que nous compléterons nos intorma-
tious, nos lecteurs seront renseignes.
Fiangaliiles
Nous avons regu, de Jacmel, la
fiangailles de Mlle Aucusra Roc
Oscvr LEeMOoINE. ;
Compliments aux heureux fiances.
Steamer attendu
Le steamer Alleghany est attendu ici de-
main 28 courant. Il partira probablement
'dans la soirée pour Petit-Goave, Caves, fac-
mel et Santa-Marca. prenant la matle, tree
et passagers. '
Les animaux disparus
Beaucoup de races animales, qui peu-
plaient autretois ditférentes régions du glo
be, y sont aujourd’hui eteint.s. Phénome-
ple curteux, ce sont celles qui offraient le
| plus Wintdérét dont on cherehe maintenant
jen vain la trace dans leurs anciens habitats,
! Seraitce par suite dune hostilité de la na-
ture Agissant tmpitovablement cn muatratre
Ou Lien trut-il attribuer cette disparition
simplement 4 Vhomme ? L’une et i’autre
hypothése sont admissibles. Citons guel-
qués cxemples :
Sur quatorze esptces de fauves gue comp-
tait Vile Saint-Thomas i} nen a survécu
que huit. Des autres on ne posséde plus
que la description gu’es ont donnée que!-
ques Vovageurs.
I’ Atrique fut la plus depouillée, sous ce
rapport, des cing parties duo monde. Les
sanglantes representations du Colisée ro-
mainen paruculer contribucrent au dépeu-
plement de la faune du continent noir.
L’Aste a été plus épargnée. Elle n’a per-
du guune seule espéce animale : un che-
val sauvaze de couleur isabelle.
En Angie:erre depuis Charles [* on ne
voit plus de sanglier et en Ecosse, depuis
1860, gn n’a plus apergu tuggin loup. Ily
a trente ans que l’on a signalé le dernier
en Irlande.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
edudicnce du mercredi, 26 Février ryo8.
Presidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend siége a dix heures e¢:
demie du matinget prononce larrés suivant:
Celui qui rejette comme mat fondee,
Yopposition formée par le Commissaire du
Gouvernement ores le Tribunal civil de
Petit-Goave 4 Pordonnance de non-lieu,
rendue le 27 Janvier ccoulé par la Cham-
bre du Conseil de l'Instruction criminell-
du méme tribunal, en faveur de Mr Dési-
ré Michel, ex-payeur de |’ Arrondissement
de Petit-Goive;—dit que l’ordonnance
sortira son plein et entier etter.
Plus rien, le siége est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 25 Février 1908
Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du juge St Ro
me.
carte de
avec Mr
Jugement prononce.
Celui qui condamne Me Léonce Viard 3
communiquer 4 Me Michel ses conclusions
dans I’affaire des époux Joseph Saint-Fort
Colin ( Nouvelle loi. )
Affaires entendues
1° — Dr Louis Gilles contre Léon Ar-
chin.
2° — Dorvil Brinvil contre Ivert Du-
pervil.
' 3° — Eugénie Laiutaud
Wesner Ménos.
viene. Elie Ménos contre Jean Loui
contre le Dr
Affaire entamée
John D. Metzger contre E. Mathon
Puis le siége est levé,
4
a
Audience civile du 26 Féuriey i98
Le ‘Vribunal prend si¢ve a dix heaps:
matin sous la présidence du juge
Les jugements suivants ont &té pee
cés.
1° —Celui qui accorde un day
quatre mois au sieur Edmond Desser
se libérer envers le sicur Racine aing.
2° — Celui qui ordonne le pa
succession et communauté de feu D
Jean Louis.
3° — Celui qui réclame du Deg
Annoual la preuve qu’il a été le de
medecin traitant de teu le Général
rius EHyppolite A qui ila fourni peg
plus d'une année des soins profes
ete... 2e : qu7il n'a jamais été payé par
client aujourd'hui décéded.
4° — Celui gui ordonne une engal
dans une action introduite par Mme
Eugene Rémy contre la P. C. S. )
Athiires entendues
r= — C. Quillaugui contre Dr
Scjourns,
29 — Julie Lurousse
Coby.
Puts le sieve cot leve.
Lcterie de !’Ecole des Sciens
appliqueées
Nous rappelons au public que c'est
manche, rer Mars, 4 huit heures de
mn qu’aura ticu le tirage de la loterie
[Beole des Sciences appliquces.
Cette loterie a été eredée dans le. bet
permettre a Ecole de completer lem
ricl indispensable pour son prog
instruction. Le public tout en ayam
chance de vagner le pros lot, conea
la réalisation d'une ccuvre vraiment
d’encouragement.
Il reste enzore queiques billets en ve
jaux bureaux du Matin.
Nouvelles Btranger
Dernieres Dépécht
Paris 25.— Le gouvernement a regs
jourd’hui une dépéche du général df
de commandant des troupes frangaise
~Maroc annongant qu'il reprendrait les
‘rations contre les tribus jeudi. En ré
‘le gonvernement lui a envoyé une
che lui demandant de communiquer &
plan de campagne et d’indiquer sil .
dére qu’ila assez de troupes pour les
ter.
MM. Clemenceau, Président du
des ministres, Pichon, ministre des d
Etrangéres, le Général Picquart, mips
la Guerre, Thomson, ministre de
et Regnault, ministre de France 4@.'
roc ont eu ce soir une longue conte
sur Ja situation marocaine. .
Paris 26.—Le Journal officiel pabigy
nomination du vice-amiral Touch@y
l’ambassade de Russie en remplacet
M. Bompard. J
M. Bompard a été nommeé grando®
de la Légion d’Honneur cn_recona
des services rendus en Russie.
RoME 25. — Plus de cent dépe
nateurs ont Signé une pétition d@
au roi la grace de M. Nasi. i
WASHINGTON 26,-—- La flotille aes
pilleurs américains quitta Talcahus
se rendant au Callao ou ils arriveroa®
ques jours aprés le départ des cusagy
La Have. — La reine Wilhelmine g
rince Henry, son muri, échappéseg
jourd’hui 4 un accident qui aurais
trés sérieux. La reine et le prince
se trouvaient dans une voiture qa#.4
ce conduisait lorsqu’un tramwsy ;
que allant a toute vitesse vint ef
avec la voiture qui fut brisée. Le
Geo
eoNire
r
le prince ne regurent heureusement aucu-
ne blessure et rentrerent au palais d’ou la
reine sortait quelques instants apres pour
ller rassurer sa mere.
° L’empereur Guillaume Quite:
orfon
BERLIN.—
ra Berlin le 21 mars se rendant 4
ov il habitera
te par la reine
en 1907-
LspoNNE. — Le conseil des ministres a
par l’ex- premier ministre M. Franco qui
dissolvaient la Chambre et réformaient la
chambre des pairs. Les élections législati-
yes auront lieule 5 Avril.
ee
Tribune du “ Matin â€
_
Discours prononcé par le G* Justin
SirapHin, Commandant de la Place «t
de la Commune de Léogdne et Président
de la Déléyation chargée de remettre a
S. Ec. le Président de la République
une adresse de félicitalions d-s habuants
de UArrondissement de Léoyane :
Président,
Cing ans se sont dcfinitivement enploutis
dans le youtire du temps depuis que, ap-
pelé par le Decret de la Providence 2 la
tee des destindes du Pays, Vous avez juré
¢ nous procurer non pas
aix particlle, mais une paix totale, entic-
re et durable.
La Nation, se contiant en vos viecilles ex-
‘riences, a sentide ce jour revivre en elle
entes de toutes sortes, avaient naguére
branlée.
Laferme et in¢branlable résolution de
otre Excellence devant T’Europe entiére
ur maintenir cette Paix au péril de vos
ours si précieux pour le bonheur d’Haiti
t conserver l’autonomie du Pays, est le
rand Procés de la Consolidation. — Mais,
andis que tous lesesprits étaient définitive-
ment fixes sur cette paix, dont ils avaient
outé tous les bienfaits, des fils dératurés}
es ennemis de l’ordre, interprétant 4 leur
acon la modéra‘ion de votre sage Gouver-
ement avaient levé au mois a
ernier, aux Gonaives l’étendard de la ré-
olte.— Alors ou le Pays était dans la plus
tande quidtude d’esprit, ayant foi dans la
romesse que votre Excellence lui a don-
ée, des brigands, conduits par le pseudo
aténor Firmin, avaient débarqué a La-
lerre,tout prés des Gonaives et, encouragés
ar Vexécution de leur infame projet, ils
ctaient dirigés sur cette derniére ville ou
ls n’avaient rien négligé pour consommer
€s crimes d’assassinat sur vos principaux
fficiers militaires, de pillage et d'incendie
watt le pays ne manquera pas de s’en res-
ntir.
Aprés qu’ila été reconnu que |’engage-
ent que vous avez pris envers le pays de
ui donner la Paix est solennel, Dieu, Prési-
nt, bénissant vos armes, a doané un dé-
henti formel aux fauteurs de troubles ci-
ils de ce mois dernier.
Ainsi, un tel événement aussi considé-
€ sera toujours nécessaire pour étre
ppelé par I'Histoire qui est un instrument
¢ precision, afin de donner aux_haitiens
¢ souvenir des faits 4 jamais mémorables
im allaig accomplir un homme qui se re-
mait du monopole de patriotisme.
nce moment, Président, l’ardeur des
ssions, la soif du Pouvoir sont dissipées
mme balayées par le vent du temps ; car
istrat d, vous a placé comme premier Ma-
plus hes a République. vous réserve
pas ures destinées afin de permettre 2!
€ ptendre place définitivement au
ve e la civilisation.
OUs niavez jamais ceseé de travailler,
|
{
une somnie '
c de | vernement
Votre ploricux nom 4 la postérité et exau-
a foi ardente que les vicissitudes, les tour- |
e Janvier
Président, avec persévérance et courage
aux destinées de ce pays ; c’est A la race
infortundée 4 laquelle nous appartenons gue
vous consacrez tous vos noblesefforts ; c vst
montrer au monde civilisé que nous som-
mes douds des aptitudes qui font la gloire
la magnifique villa construi- | et ’honneur des grandes Nations que votre
d’Autriche et qu'il achera | Excellence n’a jamais cesssé de travailler ;
c est au ratlermissement de cette paix dont
Haiti a joui durant cing années consécu-
décidé d’annuler les décrets promulgués | tives, grace a votre Excellence que vous
avez consacré tous vos moments,
_ En reconnaissance de si grands bienfai's
signalés remportés par vos armes, le com- |
mandant de |’Arrondissement de Léogine,
Vhonorable Général Labissiére, exprimant |
les vceux des populations de cette ville, a
fixé son choix sur moi pour étre Président |
de la Délégation chargée de vous apporter |
et de vous remettre une adresse spontanée ; §
de ces populations dont je prie votre Ex-
cellence de me permettre de lui donner
lecture. |
Ces populations sont si adonnées aux,
travaux des champs que je prie votre Ex-—
cellence de croire que cette manifestation |
de leur pare est sincere et qu'il n’en pour-: |
raitcé:re autrement, lorsque votre Excel- |
lence se rappelera que Haiti ne poarra pros: !
réerer qu’a lombre de la paix et du travail |
bien organise.
Devanr de telles réalités qui sont l’ex-
pression de la plus franche et loyale nde-
lité au serment que j'ai juré i votre Gou-
de te servir, Dieu) conservera!
|
1
cera les vowux de ces populations, car étant |
leur organe, ils partent du coeur d'un sol- |
dat qui n’a jamais révé que la gloire et la!
Manufacture de Tabacs
S.T.L.
'
1
DEN TIFRIGCES
Célebres des RR. PP. Bénédictins
DE L’ABBAYE DE SOULAC (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
bE LA MAISON A. SEGUIN pre BORDEAUX
SEOUL CONCESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GRoOS
9 . e e e ®
L’ Incomparable Elixir Dentifrice
des RR. PP. Bénédictins par son usage journalier assu-
re la santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sui-
le de la solidité yu’il conserve aim dents jusqu’a lage le
plus uvancé, il facilite le travail de la digestion eu per-
mettant la mustication compléte des aliments.
Le tlacon se vend: Gourdes 2.00
La Poudre Dentifrice des RR. PP.
est le préecieux auxiliaire de PELixir, La
Roite se vend: Goutdes 1.25
La Pate Dentifrice des RR.
PP. Béenédictins’™ employee sete ou
concurreminent avec TE-
lixiv. La Boiie petit modéle se vend Gourdes 1.50
erase seids sacn) la Boite Grand Modéle se vend Gourdes 2.09
Les autres Produits Hygiéniques de la Maison SEGUIN sunt
© adhérente extra-fine « La MaDONE » ; la Boite Grand
Poudre de Riz Modéele: Gourdes 3.00; Modéle moyen,: G. 2.00.
ee récieuse pour stimuler Je cuir-chevelu et
Eau de Quinine, Enlever les pellicules.— Le flacon : G. 2.00.
Glycérine anglaise contre les gercures et la dureté de la peau,
Eau de Cologne léniti
Bénédictins
le flacon : G. 1.00.
ve extra-tine; le flacon petit Modéle : 1.50
le flacon moyen: « 2.50)
le flacon : 1/2 litre oo
5.
Américuins en paquets de 10 cigares ' Pour les commandes en gros: s’adresser 4 l’Agence Générale
4 l’abri des poussiéres et Pureté ga-
rentie
VENDUS COMME SUIT:
Format N° 14 0 25cts. les tO cigares
2 0.30 « « 10 ra
Soit en déteil
Format Ne1 0.05cts. pour2cigares
« «2 OQO3cts. par piece
Pourles ach atsen gros, les dé-
bitants obtiendront l’escompte
usuelle.
Dépot :
PLACE GEFFRARD, Ne 138.
qe
Occasion exceptionnelle
Liquidation d’Articles
ET
OUTILS POUR LA CORDONNERIE
Diversessortes de peaux, élasliques,
tirants, ceillets, clous, etc; un grand
assortiment de formes: spécialement
des formes Américaines dont la com-
modité est incuntestable, et tout au-
tre acccssoire pour la cordonnerie.
Port-au Prince, 4 Février 1908.
G. A. BERTOLINI
147, Rue Républicaine, 147.
A Vendre
A Uimprimernice C. MAGLOIRE
Des reproductions du grand tableau
historique de A. Madiou: Un épisode
de la bataille de Vertiéres.
Prix: P. 2
‘\
chez Catinat Fouchard
et dépét pour la République d’Haiti
fey la Métropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de V’Etat, 93
eee eee
VINS DE BORDEAUX
Médoc vieux, !e Gallon . !
St Estephe ( du tuxe ), le Gallon
Champagne, par caisse et en détail.
Chez G. Cordaseco
GRAND’RUE, ( Ouest ), 134.
Port-au-Prince (Haiti )
ee OT
KOLA .
LA MAISON
Dessens & Maugey
10, Rue des Piliers-de-Turelle
BornpDgaux ( FRANCE )
Offre & ses nombreux clients d’Hai-
ti un stock considérable de marchan-
dises de preinier choix, 4 un prix dé-
fiant toute concurrence.
Pour tous les renseignements s’‘a-
dresser 4 Mr Henri Bonheur ( Acgvr )
Port-au-Priace.
E
KINGSTON
MACNISH’S «KOLA PURE »
MACNISH’S «IRON BREW »
En Vente
Rue du Centre
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
: . . i
‘Avise ses nombreux clienta qu7il a:
transféré son établissement dans la
Rue Tiremasse, facade Nord de la
Place de ta Crolx-aes-bossales.
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
EF’ranchement
A L’ELEGANCE
a) a> 1
D. FERRARY,
Fabricant de chaussures,
Porte a la connaissance du public,
particuliérement de ses nombreux cli-
ents de Ia Céts et de la Capitale, que
établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous cenres,
et que, tmalzré Voffre de cing pour ceul
sur lachat en gros (50/0 ) fait un ra-
bais exceptionnel sur les prix.
L’établissement sa charge da faire
preudre des mesures 2 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualite
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
SS SS a rn es
Chapeaux |
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d’un chapelier remarquable,
M. Jaimz TESTAR, d’installer une,
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godts et pour toutes
les bourses.
(eRe
Ei dstel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
a la carte. — cuisine excellente.
PROPRIBTAIRE : Joseph DESRIVIERE
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’Ouvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel
SE
Changement d adresse
| Maison F. BRUNES.
| 195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
=)
L. HODELIN
aC oe an eos) Sn;
Ancien menibre de la Societé Philan-
| thropique des mattres tailieurs de Paris
Vient de recevoir un grand chcix d’é
toffes diaugonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Frangaise, Anglais2 et
Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. etc atc, cea tous grades.
i)
| Francisco DESUSE |
Fabricant de chaussures
‘
!
I
| La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
jen gros et détail,— de chaussures en
;tous genres pour
HOMMES, FEMMES, ENPANTS
Les commandes des commeicants
de lintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
1
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
|
|
| 143, GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
i
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’en
Province.
Formes a4 hommes; éléyantes et
rationelles.
Chaussures de dames ( Derniére
mode de Faris ) et le pluscommode:
chaussures pour entants confection-
nées avec des Peaua: de toutes nuances
d'une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageux.
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
aA De + a, eat ON
LA PHARMACIE
Emmanuel Alexandre
88, RUE DES MIRACLES, 8&8,
Se recommande pour |’exécution
prompte et exacte des ordonnances a
n’importe qu’elle heure du jour et de
la nuit.
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement frafches.
Prix COnsCcIRNCIRUX.
rr cre
OTEL
ET
KESTA URANT
H
BELLEVUE
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
M»e Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et confortable. Vue —sur la mer. — Tempére
douce et réguliére. — Les Tramways desservent l' Hétel-Bellevue toutes les 7
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. — Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’ Hote
%
tous les jours, de midi a 2 heures,
@s 728 heures du soir
TANNERIE CONTINENTALE
DE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEUB
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Diz
« « Recommandée 10 (Diz
« Recommandée 12 (douse
woe 6 six (
Vérni et couleurs:'.« «
Pour ENFANTS: .
‘le plus léger,
= - wt ‘ : - a ‘ie LV J , az
ON TROUVERA
ON T ROU ww ERA
A l’'Imprimerie C. Magloire
Les Billets de la Loterie
DE L’ECOLE DES SCIENCES
APPLIQUEES
Tirage du 5 Janvier 1908, définitive-
ment fixé au ter Mars prochain.
Prix du Billet : 4 gourdes
Un Quart de Billet : 1 Gourde.
LISTE DES LOTS GAGNANTS :
1 gros lot de G. 1.000
2 lots de 500 4 00
» lots de 100 300
40 lots de 50 500
50 lots de 20 1.000
100 lots de 10 4 000
LA
Meilleure Farine
du Monde:
Celle qui donne le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le
C'est la Pillsbury’s Best de la
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Représen:ant
ye
pain le plus blanc et
:
EN VENTE A L’ pu &
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,— : A L IMPRIMERIE :
7~ Voulst-rons parti
As GRATUITEMER,
AU PROCHAIN TIAA
de 10 N BONS a LOTS PANAMS,
500.08)
100.0%
Envoyezce BON-PRIMB ..
& MM. L. DUGARDLS, Direct &'
Crédit Financier de F
19, rue Rochechowart, Pasi ,
Nom
Liss
Advesse. aie
Da i
Rédaction du “ Matff
Offre a ses lecteurs les Trois Vol
DE }
EDMOND DEMOLINS
A-t-on intérét .
a s’emparer du Pouvoly
A quoi tient la supérios™ '
des Anglo-Saxons.— ;j
L’Education Nouve
x
Au prix de Librairie %
Francs 9.50 ou P. 0.70 Ofez
|
|