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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00272
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 26, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ANNEE, N° 274 PORT-AU-PRINCE
qr
(waizi) MER:
_— EE
REDI, #6 FEVRIER 1908.
Le Matin
QUOTIDIEN
a
ABONNEMENTS :
pak Mois Une Gourde D'aAVANCE
D&PARTEMENT® & ETRANGER ;
Clément
vrais de poste on sus. 4§, RUE
A propos des derniers Evénemens
SAINT-MARC
Voir LE N° p’HIER
Une chose frappe particuli¢rement livres a 650.000 livres environ, et dé-
lorsque, apres avoir parcouru le ca- ja, en 1824, elle se chiftrait a zéro.
nal qui isole la Gonave del'tla, on Bien que l’indigo soit aujourd'hui
nétre dans la baie of débouchent moins employé dans l’industrie qu’au-
es eaux des deux rivicres qui traver- trefois, cette culture est assez impor-
sentla vite - c’est le « croisant » de tante pour conjarer: Pabdication des
montagnes qui ensarre la ville et dont producteurs. En 1899, les Indes an-
les deux extrémités ne s’arrétent qu’a glaises ontexp_rté en Allemague 725.
la mer dans laquelle elles s’avancent U0O kilus de ce produit, les Indes
comme deux sperons. Le contraste néerlandaises 130.000, et l’Amérique
est si apparent que l’on peut dire que. centrale 40.000. En Grande-Bretagne,
ce qui frappe le plus dans l’aspect de les Indes seulesen ont exporté un
Pour tout ce
Dinacravr !
qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur
la ville, c’est sa campagne.
Saint-Marc partage pleinement avec
les autres villes de la République le.
reproche amer de dédaigner les ri-:
chesses naturelles du pays pour s’a-
onner avec excés aux occupations |
Citadines. La configuration du lieu Lé- |
giliine davantage le reprocha a Pégard:
de Saint-Marc, car de ta mer, loeil!
8e détache faciiement de ta viile, il.
refase mé ae de s’y attacher, pour em-
brasser le fond de verdure qui enca-
dre le tableau.
La proximité des campagnes est
dailleurs elle-meme une précieuse in-
dication et les Saint-Marcois sont dif-
ficilement excu
i
{
{
, dit des qualités générales |
naltra tawan._. 2 n'y! eo ua une leue }
og ans cette variété, |
3 . :
Pécialité : "dans | a
Ua atteint |
fv, elle po
quer une
US ne pr
est juste
’Actibonite, dans|
tde l'ia
ans le million de livres
a production de année |
Uuvait, a juste titre, reven-
part sensi
Oluisons Pius
en rendre |’Artibonite
torueable, Car c’est & elle que la
ore writ confié le soin de cette
ia di et elle i’a laissée péricliter,
ton erative. En 1801, cette pro-
tait tombée d’aa million de
|
.
|
|
18
d'étendue que les autres
ments ; il est méme, au dire des his-
toriens, « l'un des plus vastes do la
digo sa; Képublique. »
duit plus de coton que les autres
poin
ble Aujourd’hui , péc
lindigo et le Cap-Haitien qui, a lui seul, produit
autant que tout le département. Mais
Cette supériorité partielle n’offre pas '
softisamment de gages pour consti-' tion de la moindre irr
tuer une véritable force sociale, car dans le service du TWaTit
core double culture n’est pas orga-
niséee,
millioa de kilos.
Dans notre production caféiére, les
deux villes les plus importantes de
VArtibonile, Gonaives et Saint-Mare,
viennent, la premi¢re au 4 rang dans
le tableau de nosonz: centres de pro-
duction, et la seconde, seulement au
@ rang; Saint-Mare ne vient guére
qu’avant Port-de-Paix, Aquin et Mira-
goane ; elle produit moins que Port-
au-Prince, Jacmel, Cap-Haitien, Go-
vuaives, Cayes, Pelit-Godve, Jérémie.
Le café de Saint-Marc rencontre pour-
tant un terroir particuliéremeut favo-
rable, puisque, d’un commun accord,
il est réputé supérieur et l'un des
meilleurs des Antilles.
L’Artibonite produit moins de café
que le seul arrondissement de Poct-
au-Prince, moins encate, et autant
qurnsdieur arrondissement du Cap-
Haitien. Il n’a pas cependant moine
départe-
|
|
ll est vrai que, en revanche, il pro-:
ts du pays et que, pour le cam-.
he, il vient au second rang apres’
I
j
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
ROUX, 45.
ao,
(le courtaperca nous fait) voir que
le mouvement agricole vaen s‘affai-
blissaut de plus en plus dans ce dé-
partement si riche et malgré les con-
tributions actives de |’Artibonite et de
l’Estére. Cette dégénérescence avrico-
le, cause unigue de la misere des ha-
hitants, a-t-elle au moins eu lieu au
profit des villes, et celle de Suaint-
Mare a-t-elle au moins tiré quelque
chose de prospére des préoccupations
de ses citadins ?
Saint-Mare a été fondée en 1716;
,or, un historien véridique que j'ai ci-
:t& pluc haut ot gui a éerrit ses ahsar_.
vations en 1731, disait que, en 172%
déja, c’est-a-dire huit années apres
sa fondation, ce « quartier » é!ail de-
venu «tres considérable » é@t avait
« des habitants fort riches ».
Primitivement constituée par une
«simple agglomération de maisons
sans ordre, séparées et traversées
par des rues élroites et irréguliéres »,
cette ville ne tarda pas a se donner,
igtace aux carriéres envirounantes, des
‘Maisons en pierre de taille construl-
‘fe3 avec alignement et ordre et Ges
rues que l’on peut admirer encore,
Mmesurant quarante-huit ct parfvis
soixante pieds de large, telles que n’en
;aconnues aucune des autres villes
idu pays. Eo i721, écrit un vovayeur,
«c’était une des plus jolies cités de
la colonie. »
Par suite de. quelles circonstances
.la ville et les campagnes, si florissan-
tes ily aun siécle, ont-elles pu_ dé;
‘crot:re jusqu’a al'nisda’a’ chercher a.
prendre pied par des actes de vio-
‘lence et de désespoir, d’ailleurs inu-
[tiles et plutétd3 nature a aggraver le
al :
| C'est ce que j’essaierai de déméler
demain.
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-. so
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et:
signés de M. l’Administrateur
Priére @’aviser lVadministra- |
ularité|
|
{
!
atin qu'il y soit de suite reme-
ISIDORE, 45, Roe Roux va Bonre-Foi.
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et dary de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés cu mon be sont pas remis.
Ld Nutrition Animale
DES PLANTES
C Fin )
kn meme temps que se poursurvent
ces experiences, en voici surgir de nou-
Velles. Dans les recherches de Mr Jules
Laurent et dans les premieres investi-
watiorns de M. Molliard, les matiéres
organiques, formées aux racines des
plantas etaient tates doo cabotan vor
non azoldées,
M. Jules Letévre vient de réuszir a
obtenir un notable développement des
vVegdlaux en les nourrissant avec des
Substances azotées Organiques soit d’o-
rigine veyétale, soit’ d'origine animale.
M. Jules Lefevre opére nou seulement
en Milieu stérilisé, uais en supprimant
le gaz carbonique de Patmospheére on
celui qui pourrait) prove ie du sol. Hl
cultive les plantes «en inanition de gaz
varbonique », selon sou expression. En
somine, il suppritne Vassiusalation chlo-
rophylivane 5 li suppriine doncla seule
cause de syvuithese organique admise par
les dualistes !
Le mélange de substances organiques
uzutées g“uwil donne comme nourri-
lure aux végétaux pour obtenir leur dé-
veloppem@it saus assimilation chloro-
phylienne, renferme de la tyrosine, du
plycocolle,de lu leucine, ete ‘Vorigino
= 3 ’
Cangmala cit coset employe Paspara-
pie) d'origine végélale.
Landis que des plantes semblables
prises comme témuins périssaient en
i quelques jours lorsqu’on les cultivait
sur un sol semblable, dans une atmos-
phéce toujours privée de 624 Lai buutyue,
| mais saus substances organiques, les
| plantesainsi nourries prenvient un grand
développement et accuzaient une aug-
mentation considérable du poids.
La plante ainsi nourrie, et privée de
on mode d’alimentation ordinaire, ar-
itive, en effet jusqu’a reconquérir une
taille dix fois plus grande qu’au début
et l’on y voit déja apparattre, en cer-
tuins ca-, les bourgeons floraux.
Mais on pourrait objecter a crs faits
que ce développement de la planie, se
nourrissant de substances organiques,.
n'vst qu’apparent. Qai n’a va, en effet,
by
des pommes de terre ou des grains de métre de Berthelot, qu'on peut mesurer
blé qu'on laisse germer dans une carve, en calories les quantilés de chaleur dé-
Obscure et humide? On voit se produl- gagées par les végetaux. ;
re de longues tiges jaunatres qui sem-j| Aulrement dit, ily asynthése et ana-
blent prouver que les plantes grandis: | lyse, chez les véyétaux comme chez les
section Nord.
Le juge Anselme,
rapporteur,
lecture de son rapport.
sen: malgré Vabsonce de lumiére. Ce, unimaux ; les étres sans chlorophytle entendus en leurs observations. .
n’est la qu'une apparence, la plante peuvent emprunter la force vive qui Le Ministére Public, M. Luc Dominique
poussant a lobscurité ne fait que con-|leur est nécessaire a la chaleur végetale
somm?r laprovision d'alitn nts mise en ) comme ala chaleur animale. Mais les}la barre et 3 l’admission de la caution qui
réseeve soit dans le tubercule de pom- étres & chlorophylle ont, en outre, la] sera fixée par le Tribunal.
mede terre, soit dans le grain de blé. | possibilité d’accumuler directement les 2°. — Denis Meénélas, contre Lucien
Lia plante atteint une longueur relati- radiations solaires et d’y trouver une | Noel,
vement considérable, mais elle n’a em- ‘nouvelle source de force vive. Rien de
pruaté au sol que de eau. Si, sans te-— plus. | .
nic compte de Veau, on ti pese avanti Etsi on supprimecette derniére fonc-
gs
et aprés ce développement dans la cave; tion chez les plantes vertes, elies ab-
obscure, On constate qu’elle a perdu du sorbent les substances org niques qu’0a
poids ‘fournit a leurs cacines, les digérent, les
|'décomposent et les récomposent, com-
M. Jules Lefévre a démontré que tel, me le fait un animal.
nest pas le cas des plantes expérimen-; |
tées par lui. L’augmentation de leur, En somme,on duit conclure de toutes
poids sec ne peut égaler, en effet, jus- Ces recherches réventes, que lorgauis-
qu’a six fois le poids initiat. L’évolution me est beaucoup plus malléable qu’on
de li plante verte alimentés avec des ne le Supposuit aulrefois, que les foae-
matiéces org snigues,n’est done pas due tons analyse et de syothese, d’ab-
siinplemeoat cune angmentation de ba sovplion et de production d’énergie se
proportion eau ; il y aréellement an melent intimement dans toutes les par-
Ine physiolusiste n’4 Lrouve aUCUN effet qummmmmmsssee—euenea SNS
de nutrition sensible en opérant de la
qu'on fournit & ses racines, une plante’
(organisation sup'‘rieure, doit verdir,
ces, dans des conditions telles que cette
chlorophylle, a la lumicrene pent exer-
sa disposition ! Alors? | . | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
M. Jules Lefevre n’hésite pas a ad-i
truvial Wassimilation et de syntheése. lies des étres vivants, en un mot que
meme manitre, mais sans lumicre.
doit avoir de la chtorophille. Et cepen- RENSEIGNEMENTS
cer son action assimilatrice ordinaire. Observatoire
mottre Poxistoanes d'uns autro§ action
son rap ort.
Le Ministére Public, M. Elie
conclut au rejet du pourvoi.
Veuve H. Blanchet.
M. le juge Baron, rapporteur, fait son
rapport.
Vu Vheure avancée, le Tribunal ren-
vole la continuation de l’affaire 4 l’audien-
ce de jeudi prochain.
Le sicge est leve.
Les mauvais traitements
dans )’armée allemande
Selon la « Deutsche Tages Zeitung , le
maréchal des logis Mielke, de la 8e com-
pagnie du ye régiment de grenadiers, en
varnison 4 Radenburg ( Prusse ), aurait eu
do orépondre ces jours ci, devant le conseil
de guerre siggeant A Insterburg, de mau-
Vals traitements envers ses subordonnés.
L’accusation ne relevait pas moins de 280
cas de miuvais traitements. Ceux ci con-
sistaient en coups de poing, soutHets, coups
de sabre, coups de pieds dans le ventre,
etc. Il aurait également, en rg cas, traité
ses'subordonnés « d'une facgon contraire au
reylement ».
Les debats ont duré deux jours. L’accusé
a été condamné 4 neuf mois de prison.
Loterie de l’Ecole des Sciences
appliquées
Or, voici qui est plus curieux, le mé- c'est bien la fin du Dualisme.
Pout protiter des substances organiques
dant, elle est places, dans ces expérien- METEOROLOGIQUES
puisqu’elle n’a pas de gaz carbonique a: DU
Marni 25 Fivaier
speciale de la matiére verte des feuilles, | Barométre a midi 762,7/'6 NousQappelons au public dle c'est di-
dune nouvelle fonctien chlorophyltienne. “ni —_ manche, rer Mars, 4 huit heures du matin
! ; CIT é mainina ana P 9°97 aura lieu | re de la loteri °E
Chose étrange, l’auteur de ces expé- emp (ature maximum 3101 fu aura teu le tirage de la loterie de l’Eco-
riences qui detruisent, en réalité, tout e des Sciences appliquées.
le Dualisme, arrive insensiblement a le
Cette loterie a été créée dans le but de
rétablir sous une autre forme. Il oppo-
Moyenne diurnede la température 2;°.0
y P >’ | permettre 4’ I'Ecole de compléer le ma-
Ciel nuageux toute la journée, presque
“a lac Stree oe . aii . . tériel indispens
se les étres a chlorophylle aux etres complétement couvert de +h. 48h. du Pinst dispe able pour son programme
sans chlorophylla, en disant que les soir. clair vers gh. tastruction. Le public, tout en ayant la
premiers absorbent de Vénergie tandisâ€
ue les seconds en déyagent, comme le
disait autrefois Tyndall.
Cela prouve 4 quel point cette oppo-.
sition absolue entre deux catévories d’é
tres vivants se trouve au fond de tout
enseignement physiologique et chimi-
que, car celui-la méme qui la détruit’
veut encore essayer de la rétablir. | Présidence de M. le Vice-Président Er-
Sous une forme plus tangible, c’est,
_~ , nest Bonhomme.
si l'on veut, opposer les animaux aux Le Tribunal prend siege 4 dix heures
vigétaux en disant ; les animaux déga-
demie du matin et prononce les :
gent de la chaleur, tandis que les vé- suivants : P ce USS ares
getaux Cu ubssshont C’est la une er- 1.— Celui ui rejette le pourvoi du
ota, f s haut quelques expé-' vement contrfu we Triste, contre le ju-
ieee ee ads montrant que Vorga- ‘Tribunal civil du Petit-Goive en date du
nisme animal fabrique de toutes pié- 20 Février 1907, entre lui et la dame Noé-
ces les substances nutritives qu'il met zile Bazile; etc.
ea réccorvo,tollo la graiauc. Cotte synthése 2.— Celui qui rejette comme mal fon-
produite dans!’animal sefaitavec absorp- dé le pourvoi du citoyen Louison Cyprien
tion de chaleur. Exemple inverse : une contre le jugement u Tribunal Civil de
graine germe, une pomme de terre sou- Jacmel, en date du 4 Mai 1905, rendu en-
terraine se développe, il y a décomposi- |, tre lui et le citoyen Cazeau ; etc.
tion de Ja fécule mise en ré-erve dans| 3°.— Celui qui déclare le sieur Nelson
la graine ou dans la tubercule. Cette Arnoux fils, non __recevable en sOn_ pour-
décomposition produite dans le végétal voi pour défaut d’intérét, etc.
se fait avec degagement de chaleur. = 4°. - Celui qui rejette, comme mal fon-
Une expérience bien connue consiste a dé, le pourvol du sieur Justin Lauture
mettre un thermométre dans la bractée contre le jugement du Tribunal civil de
d’une inflorescence d’Aroidée. Au mo- Jacmel, en date du 17 janvier 1907, rendu
ment de la floraison, on voit le mercu-' entre lui et le sieur Edmond Mégie ; etc.
re s’élever de plusieurs degrés au-dessus Puis entend les affiires des sieurs :
de la température ambiante. J’ai d‘ail-| _10,— Gaston Lehoux, demandeur en
lear démontré, e& employant le calori- prise & partie contre le sieur Pauléma
chance de gagner le gros lot, concourt 4
la réalisation d’une ceuvre vraiment digne
d’encouragements
Il reste encore quelques billets en vente
aux bureaux du Matin.
La Revue
Cette remarquable
Espace dominante des nuages : strato-cu-
ulus ; direction S et S E,
Barométre en baisse.
R. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE revue francyj
Audience du mardi, 25 Féurier 1908. blie dans son numéro du ter Février cou.
rant des notes sur le Tsar,— par le Prince
S. G. R. un excellent article sur les restau-
rants populaires, par Mme Moll-Weiss, —
des pages sur Gréard par M. Gabriel, Com-
payré, —uneétude du directeur M. Jean Fi-
notsurl’Envie,— des articles intéressants de
MM. Gaston Bonnier, Emile Faguet, Paul
d’Enjoy, Dr R. Romme, Fernand Gregh,
Roux, etc? * Vera Starkoff, Xavier
L’abonnement, avec Reman et V te, Coute
28 francs. S’adresser au reauxtto Matin.
Nominations
Par commission de S. E. le Président
de la République, M. Ducasse Dérosier a
été nommé Directeur de I’école rurale de
Diac, commune de Thomazeau.
— Par décision du département de |’Ins-
truction publique, M. Daléus, ancien pto-
fesseur laique a I'école des fréres établie
dans le guartier de Ste-Anne a été installé
comme Directeur de cette école en rem
placement du frére Benoit.
—MM_ Haspil et Justin Dorsainville sont
chargés de remplacer les deux autres fra-
res de I'Instruction chrétienne qui ne doi-
vent plus faire partie de l’établissement.
‘et
.
ate
Jean Jacques, juge de Paix de la Capitale,
donne
Me Valerius Hilaire et J. L. Vérité sont
conclut au rejet d’une exception produite 3
Le rapporteur, M. le juge Jérémie, ‘lit
Curiel,
3°. Henry Lanoux, contre Madime
Nécrologie
Nous lisons dans le Figary
vrier courant la note suivante :
Nous avons appris hier, avec chagrig:’
mort de Mme Frépéric Fesvere, la fegai
de I’éminent comédien. "
« Elle était la fille d’Edouard Bring
qui mourut socidtaire de la Comédie-Rga
gaises. Et, apres un secoud prix de og
die, obtenu en 1857 au Conservatoire,
avait appartenu tour 2 tour A l'Odéon, 'g
Vaudeville, alors place d: la Bourse, af
Gaité ( direction Offenbach — et direcaia
| Vizentini, 4 l'Ambigu et au Chatelet. f
ces divers théaitres, elle avait fait appeal
un talent plein de charme et d’une exgali
sensibilité Elle était modeste et begam
Ses amis l’aimaient tendrement pour ¢
bonte et l’agrément de son commerce,
qui la connaissaient l’admiraient par gq
croit pour son inépuisable charité.
avait cté trés be'le ; sous la couronne
ses cheveux blancs, ses traits étaient resi
dune grice infinie, et aux répétitions gf
néra’es Ou, en ar iste toujours eprise
choses de théitre, elle ne manguait jamg
d’assister cen compagnie de Fréd
Febvre, on avait plaisir 4 saluer cette g
mable et douce physionomie...
Nous presentons 4 I’éminent artiste
crucl’ement éprouvé, nos sincéres com
léances et expression de no:re sympathi
auristée. »
— Mime Frédéric Febvre a été une am
sincere de notre pays qu’elle visits,
y a2 quelques années, accompagnee de
mari, l’artiste de grand talent dont lafieg
tion pour nous est une chose rare et
cieuse. |
Cet « hai.ien honoraire, » comme
s'appelle lui-méme perd la plus chara
et la plus dévoude des compagnes. Sa ¢
leur doit étre profonde, atteignant si ¢
lement sa vieillesse qui souriait au @
tact de cette femme admirable dont la @
tinge était lide 4 la sienne depuis
longtemps. Port-au-Prince ne peut oulgy
avec quelle émotion ces deux artistes
presentérent au cercle, la touchante comb
die, Le Batser, de Maupassant.
Le Matin préseate 4 Mr Frédéric Febe
Vexpression sincere de ses respecte
condoléances.
Nouvelles Ftrangeres
Derniéres Dépéche
Paris 24. — A la fin des débats quté
eu lieu aujourd'hui au sujet de la situa
au Maroc et au cours desquels M. Jauail
le chef du part socialiste, a de now
accusé le gouvernement de poussef:
plus en plus la France dans l’aventare
rocaine; la Chambre vota l’ordre duje
confiance par 366 voix contre 110. |
Dans son discours, M. Pichon, mi
des Aftaires Etrangéres, a déclaré que'd
Pégard des puissaiices ne pousse _
au sérieux tant qu’il préchera la gm
Sainte et qu'il soulévera les tribus queq
été déja pacifides. Il ajoute qu'il
arecevoir les émissaires du Préte
aussitét qu’il aura mis un terme 4 808
tude hostile. .
RoME 24. — Mr Nasi, ancien mm
de I’Instruction publique, a été cong
aujourd’hoi 4 onze mois et vingt
prison pour malversation. Le ve
rendu parle Sénat_ faisant foncs
Haute Cour, aprés dix heures de.
tions. M. Nasi est, en outre, privé 4
droits civils pour une pteiode de 4 4
2 mois. M. Lombardo son ;
acquité faute de preaves.
du teal
’
Loxpon.-- il n’y a rien de vrai dans |
nouvelle que le premier ministre Sir Hen-
ry Campbell Bamermann a offert si dé
mission; rien n’est changé dans le cabinet.
Bruxettes.— La question de l’annexion
du Congo a la Belgique est de
entrée dans une phase aigiie. On
promesses ct quil demande maintenant
que le fonds special qui doit prendre la
place du domaine de
Parlement ainsi que cela avait
entendu. Ii demande, en outre,qu’une som-
me de 50.000.000 dollars soit placée a sa
disposition pour l’exécution de divers pro-
jets. On croit comprendre pue le gouver-
nement résiste énergiquement a ces préten-
ions et quil est résolu si cela devient né-
cessaire de démissionner.
Ieuiave. . Lesofficrers de la flottille amé-
icaine de contre-torpilleurs qui est ici,
epuis le 15 févaier ont été l’objet de |
ombreuses attentions de la part des auto- ,
ités, Des fetes ont ét¢ données en leur!
oneur par l'amiral Perez et les officiers
ela marine chilienne. La Hottille partira |
‘ici demain pour se rendre au Call o|
Pérou ) ou elle arrivera probablement le
remier mars.
BaRcELOXt:. — Une bombe de petites di- !
ensions a cclaré) dans une maison de
tte ville blessant trois femines. |
ST-PETERSBOURG 25.— Le Général Stues-
la adress¢ une pét ton au Czar so lic?-
t sa price entiere.
cet Etat sont ¢troitement surveillés par |,
police, on s’attend a des arrestations as- |
nombreuses.
Lima 25.— Les officiers et les équipa-
de la Hotte ameéricaine continuent
re l'objet de nombreuses fétes.
INNE 25.— La situation politique
toujours peu sire les républicains se
nt joints aux progressistes en vue d'une
magne dont le but est 1’établissement
la République au Portugal.
Rome 25. — Ainsi qu’on s’y_ attendait
troubles locaux se sont produits en Si-
le ala suite de la condamnation de M.
Députés
! assez mouvementé auquel
trent par MM. Constant, Pichon, Etien-
» Ticquait et Clémenceau vota le méme
fre du jour en faveur du gouverne-
€at que celui vo:é par le Sénat.
Elle avait déja adopté au début de la
nce la proposition de loi établissant la
ponsa ilité des conducteurs d’automo-
¢
La Chambre continue aujourd’hui la dis-
ssion de | impot sur le revenu.
nat continue aujourd’hui la discas-
¢ la proposition de loi relative a la
aversion dela séparation de corps en di-
M. Maujan présida aujourd’hui a Nantes
fete Commemorative de la proclamation
a T3208 Wniverce].
ccasion exceptionnelle
iquidation d@’Articles
ET
TILS POUR La CORDONNERIE
inenicaines dont la com-
, -ontestable, et tout au-
®Ccssoirg Pour la cordonnerie.
Ort-an Prince, 4 Février 1908.
A. BERTOLINI
147, Rus Répubdlicaine, 147,
‘Hanae de Tatcs
nouveau
dir |
1
que le roi Léopold est revenu sur ses
acouronne soit pla- |
cé sous son controle et non sous celu: du |
été
| bitants obtiendront l’escompte
la Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de la Société de Médecine
Derwer CoLorapo 25. — Les anarchistes @t d’Hygiéne tropicales.
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A propos des derniers Evénemens
SAINT-MARC
Voir LE N° p’HIER
Une chose frappe particuli¢rement livres a 650.000 livres environ, et dé-
lorsque, apres avoir parcouru le ca- ja, en 1824, elle se chiftrait a zéro.
nal qui isole la Gonave del'tla, on Bien que l’indigo soit aujourd'hui
nétre dans la baie of débouchent moins employé dans l’industrie qu’au-
es eaux des deux rivicres qui traver- trefois, cette culture est assez impor-
sentla vite - c’est le « croisant » de tante pour conjarer: Pabdication des
montagnes qui ensarre la ville et dont producteurs. En 1899, les Indes an-
les deux extrémités ne s’arrétent qu’a glaises ontexp_rté en Allemague 725.
la mer dans laquelle elles s’avancent U0O kilus de ce produit, les Indes
comme deux sperons. Le contraste néerlandaises 130.000, et l’Amérique
est si apparent que l’on peut dire que. centrale 40.000. En Grande-Bretagne,
ce qui frappe le plus dans l’aspect de les Indes seulesen ont exporté un
Pour tout ce
Dinacravr !
qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur
la ville, c’est sa campagne.
Saint-Marc partage pleinement avec
les autres villes de la République le.
reproche amer de dédaigner les ri-:
chesses naturelles du pays pour s’a-
onner avec excés aux occupations |
Citadines. La configuration du lieu Lé- |
giliine davantage le reprocha a Pégard:
de Saint-Marc, car de ta mer, loeil!
8e détache faciiement de ta viile, il.
refase mé ae de s’y attacher, pour em-
brasser le fond de verdure qui enca-
dre le tableau.
La proximité des campagnes est
dailleurs elle-meme une précieuse in-
dication et les Saint-Marcois sont dif-
ficilement excu
i
{
{
, dit des qualités générales |
naltra tawan._. 2 n'y! eo ua une leue }
og ans cette variété, |
3 . :
Pécialité : "dans | a
Ua atteint |
fv, elle po
quer une
US ne pr
est juste
’Actibonite, dans|
tde l'ia
ans le million de livres
a production de année |
Uuvait, a juste titre, reven-
part sensi
Oluisons Pius
en rendre |’Artibonite
torueable, Car c’est & elle que la
ore writ confié le soin de cette
ia di et elle i’a laissée péricliter,
ton erative. En 1801, cette pro-
tait tombée d’aa million de
|
.
|
|
18
d'étendue que les autres
ments ; il est méme, au dire des his-
toriens, « l'un des plus vastes do la
digo sa; Képublique. »
duit plus de coton que les autres
poin
ble Aujourd’hui , péc
lindigo et le Cap-Haitien qui, a lui seul, produit
autant que tout le département. Mais
Cette supériorité partielle n’offre pas '
softisamment de gages pour consti-' tion de la moindre irr
tuer une véritable force sociale, car dans le service du TWaTit
core double culture n’est pas orga-
niséee,
millioa de kilos.
Dans notre production caféiére, les
deux villes les plus importantes de
VArtibonile, Gonaives et Saint-Mare,
viennent, la premi¢re au 4 rang dans
le tableau de nosonz: centres de pro-
duction, et la seconde, seulement au
@ rang; Saint-Mare ne vient guére
qu’avant Port-de-Paix, Aquin et Mira-
goane ; elle produit moins que Port-
au-Prince, Jacmel, Cap-Haitien, Go-
vuaives, Cayes, Pelit-Godve, Jérémie.
Le café de Saint-Marc rencontre pour-
tant un terroir particuliéremeut favo-
rable, puisque, d’un commun accord,
il est réputé supérieur et l'un des
meilleurs des Antilles.
L’Artibonite produit moins de café
que le seul arrondissement de Poct-
au-Prince, moins encate, et autant
qurnsdieur arrondissement du Cap-
Haitien. Il n’a pas cependant moine
départe-
|
|
ll est vrai que, en revanche, il pro-:
ts du pays et que, pour le cam-.
he, il vient au second rang apres’
I
j
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
ROUX, 45.
ao,
(le courtaperca nous fait) voir que
le mouvement agricole vaen s‘affai-
blissaut de plus en plus dans ce dé-
partement si riche et malgré les con-
tributions actives de |’Artibonite et de
l’Estére. Cette dégénérescence avrico-
le, cause unigue de la misere des ha-
hitants, a-t-elle au moins eu lieu au
profit des villes, et celle de Suaint-
Mare a-t-elle au moins tiré quelque
chose de prospére des préoccupations
de ses citadins ?
Saint-Mare a été fondée en 1716;
,or, un historien véridique que j'ai ci-
:t& pluc haut ot gui a éerrit ses ahsar_.
vations en 1731, disait que, en 172%
déja, c’est-a-dire huit années apres
sa fondation, ce « quartier » é!ail de-
venu «tres considérable » é@t avait
« des habitants fort riches ».
Primitivement constituée par une
«simple agglomération de maisons
sans ordre, séparées et traversées
par des rues élroites et irréguliéres »,
cette ville ne tarda pas a se donner,
igtace aux carriéres envirounantes, des
‘Maisons en pierre de taille construl-
‘fe3 avec alignement et ordre et Ges
rues que l’on peut admirer encore,
Mmesurant quarante-huit ct parfvis
soixante pieds de large, telles que n’en
;aconnues aucune des autres villes
idu pays. Eo i721, écrit un vovayeur,
«c’était une des plus jolies cités de
la colonie. »
Par suite de. quelles circonstances
.la ville et les campagnes, si florissan-
tes ily aun siécle, ont-elles pu_ dé;
‘crot:re jusqu’a al'nisda’a’ chercher a.
prendre pied par des actes de vio-
‘lence et de désespoir, d’ailleurs inu-
[tiles et plutétd3 nature a aggraver le
al :
| C'est ce que j’essaierai de déméler
demain.
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-. so
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et:
signés de M. l’Administrateur
Priére @’aviser lVadministra- |
ularité|
|
{
!
atin qu'il y soit de suite reme-
ISIDORE, 45, Roe Roux va Bonre-Foi.
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et dary de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés cu mon be sont pas remis.
Ld Nutrition Animale
DES PLANTES
C Fin )
kn meme temps que se poursurvent
ces experiences, en voici surgir de nou-
Velles. Dans les recherches de Mr Jules
Laurent et dans les premieres investi-
watiorns de M. Molliard, les matiéres
organiques, formées aux racines des
plantas etaient tates doo cabotan vor
non azoldées,
M. Jules Letévre vient de réuszir a
obtenir un notable développement des
vVegdlaux en les nourrissant avec des
Substances azotées Organiques soit d’o-
rigine veyétale, soit’ d'origine animale.
M. Jules Lefevre opére nou seulement
en Milieu stérilisé, uais en supprimant
le gaz carbonique de Patmospheére on
celui qui pourrait) prove ie du sol. Hl
cultive les plantes «en inanition de gaz
varbonique », selon sou expression. En
somine, il suppritne Vassiusalation chlo-
rophylivane 5 li suppriine doncla seule
cause de syvuithese organique admise par
les dualistes !
Le mélange de substances organiques
uzutées g“uwil donne comme nourri-
lure aux végétaux pour obtenir leur dé-
veloppem@it saus assimilation chloro-
phylienne, renferme de la tyrosine, du
plycocolle,de lu leucine, ete ‘Vorigino
= 3 ’
Cangmala cit coset employe Paspara-
pie) d'origine végélale.
Landis que des plantes semblables
prises comme témuins périssaient en
i quelques jours lorsqu’on les cultivait
sur un sol semblable, dans une atmos-
phéce toujours privée de 624 Lai buutyue,
| mais saus substances organiques, les
| plantesainsi nourries prenvient un grand
développement et accuzaient une aug-
mentation considérable du poids.
La plante ainsi nourrie, et privée de
on mode d’alimentation ordinaire, ar-
itive, en effet jusqu’a reconquérir une
taille dix fois plus grande qu’au début
et l’on y voit déja apparattre, en cer-
tuins ca-, les bourgeons floraux.
Mais on pourrait objecter a crs faits
que ce développement de la planie, se
nourrissant de substances organiques,.
n'vst qu’apparent. Qai n’a va, en effet,
by
des pommes de terre ou des grains de métre de Berthelot, qu'on peut mesurer
blé qu'on laisse germer dans une carve, en calories les quantilés de chaleur dé-
Obscure et humide? On voit se produl- gagées par les végetaux. ;
re de longues tiges jaunatres qui sem-j| Aulrement dit, ily asynthése et ana-
blent prouver que les plantes grandis: | lyse, chez les véyétaux comme chez les
section Nord.
Le juge Anselme,
rapporteur,
lecture de son rapport.
sen: malgré Vabsonce de lumiére. Ce, unimaux ; les étres sans chlorophytle entendus en leurs observations. .
n’est la qu'une apparence, la plante peuvent emprunter la force vive qui Le Ministére Public, M. Luc Dominique
poussant a lobscurité ne fait que con-|leur est nécessaire a la chaleur végetale
somm?r laprovision d'alitn nts mise en ) comme ala chaleur animale. Mais les}la barre et 3 l’admission de la caution qui
réseeve soit dans le tubercule de pom- étres & chlorophylle ont, en outre, la] sera fixée par le Tribunal.
mede terre, soit dans le grain de blé. | possibilité d’accumuler directement les 2°. — Denis Meénélas, contre Lucien
Lia plante atteint une longueur relati- radiations solaires et d’y trouver une | Noel,
vement considérable, mais elle n’a em- ‘nouvelle source de force vive. Rien de
pruaté au sol que de eau. Si, sans te-— plus. | .
nic compte de Veau, on ti pese avanti Etsi on supprimecette derniére fonc-
gs
et aprés ce développement dans la cave; tion chez les plantes vertes, elies ab-
obscure, On constate qu’elle a perdu du sorbent les substances org niques qu’0a
poids ‘fournit a leurs cacines, les digérent, les
|'décomposent et les récomposent, com-
M. Jules Lefévre a démontré que tel, me le fait un animal.
nest pas le cas des plantes expérimen-; |
tées par lui. L’augmentation de leur, En somme,on duit conclure de toutes
poids sec ne peut égaler, en effet, jus- Ces recherches réventes, que lorgauis-
qu’a six fois le poids initiat. L’évolution me est beaucoup plus malléable qu’on
de li plante verte alimentés avec des ne le Supposuit aulrefois, que les foae-
matiéces org snigues,n’est done pas due tons analyse et de syothese, d’ab-
siinplemeoat cune angmentation de ba sovplion et de production d’énergie se
proportion eau ; il y aréellement an melent intimement dans toutes les par-
Ine physiolusiste n’4 Lrouve aUCUN effet qummmmmmsssee—euenea SNS
de nutrition sensible en opérant de la
qu'on fournit & ses racines, une plante’
(organisation sup'‘rieure, doit verdir,
ces, dans des conditions telles que cette
chlorophylle, a la lumicrene pent exer-
sa disposition ! Alors? | . | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
M. Jules Lefevre n’hésite pas a ad-i
truvial Wassimilation et de syntheése. lies des étres vivants, en un mot que
meme manitre, mais sans lumicre.
doit avoir de la chtorophille. Et cepen- RENSEIGNEMENTS
cer son action assimilatrice ordinaire. Observatoire
mottre Poxistoanes d'uns autro§ action
son rap ort.
Le Ministére Public, M. Elie
conclut au rejet du pourvoi.
Veuve H. Blanchet.
M. le juge Baron, rapporteur, fait son
rapport.
Vu Vheure avancée, le Tribunal ren-
vole la continuation de l’affaire 4 l’audien-
ce de jeudi prochain.
Le sicge est leve.
Les mauvais traitements
dans )’armée allemande
Selon la « Deutsche Tages Zeitung , le
maréchal des logis Mielke, de la 8e com-
pagnie du ye régiment de grenadiers, en
varnison 4 Radenburg ( Prusse ), aurait eu
do orépondre ces jours ci, devant le conseil
de guerre siggeant A Insterburg, de mau-
Vals traitements envers ses subordonnés.
L’accusation ne relevait pas moins de 280
cas de miuvais traitements. Ceux ci con-
sistaient en coups de poing, soutHets, coups
de sabre, coups de pieds dans le ventre,
etc. Il aurait également, en rg cas, traité
ses'subordonnés « d'une facgon contraire au
reylement ».
Les debats ont duré deux jours. L’accusé
a été condamné 4 neuf mois de prison.
Loterie de l’Ecole des Sciences
appliquées
Or, voici qui est plus curieux, le mé- c'est bien la fin du Dualisme.
Pout protiter des substances organiques
dant, elle est places, dans ces expérien- METEOROLOGIQUES
puisqu’elle n’a pas de gaz carbonique a: DU
Marni 25 Fivaier
speciale de la matiére verte des feuilles, | Barométre a midi 762,7/'6 NousQappelons au public dle c'est di-
dune nouvelle fonctien chlorophyltienne. “ni —_ manche, rer Mars, 4 huit heures du matin
! ; CIT é mainina ana P 9°97 aura lieu | re de la loteri °E
Chose étrange, l’auteur de ces expé- emp (ature maximum 3101 fu aura teu le tirage de la loterie de l’Eco-
riences qui detruisent, en réalité, tout e des Sciences appliquées.
le Dualisme, arrive insensiblement a le
Cette loterie a été créée dans le but de
rétablir sous une autre forme. Il oppo-
Moyenne diurnede la température 2;°.0
y P >’ | permettre 4’ I'Ecole de compléer le ma-
Ciel nuageux toute la journée, presque
“a lac Stree oe . aii . . tériel indispens
se les étres a chlorophylle aux etres complétement couvert de +h. 48h. du Pinst dispe able pour son programme
sans chlorophylla, en disant que les soir. clair vers gh. tastruction. Le public, tout en ayant la
premiers absorbent de Vénergie tandisâ€
ue les seconds en déyagent, comme le
disait autrefois Tyndall.
Cela prouve 4 quel point cette oppo-.
sition absolue entre deux catévories d’é
tres vivants se trouve au fond de tout
enseignement physiologique et chimi-
que, car celui-la méme qui la détruit’
veut encore essayer de la rétablir. | Présidence de M. le Vice-Président Er-
Sous une forme plus tangible, c’est,
_~ , nest Bonhomme.
si l'on veut, opposer les animaux aux Le Tribunal prend siege 4 dix heures
vigétaux en disant ; les animaux déga-
demie du matin et prononce les :
gent de la chaleur, tandis que les vé- suivants : P ce USS ares
getaux Cu ubssshont C’est la une er- 1.— Celui ui rejette le pourvoi du
ota, f s haut quelques expé-' vement contrfu we Triste, contre le ju-
ieee ee ads montrant que Vorga- ‘Tribunal civil du Petit-Goive en date du
nisme animal fabrique de toutes pié- 20 Février 1907, entre lui et la dame Noé-
ces les substances nutritives qu'il met zile Bazile; etc.
ea réccorvo,tollo la graiauc. Cotte synthése 2.— Celui qui rejette comme mal fon-
produite dans!’animal sefaitavec absorp- dé le pourvoi du citoyen Louison Cyprien
tion de chaleur. Exemple inverse : une contre le jugement u Tribunal Civil de
graine germe, une pomme de terre sou- Jacmel, en date du 4 Mai 1905, rendu en-
terraine se développe, il y a décomposi- |, tre lui et le citoyen Cazeau ; etc.
tion de Ja fécule mise en ré-erve dans| 3°.— Celui qui déclare le sieur Nelson
la graine ou dans la tubercule. Cette Arnoux fils, non __recevable en sOn_ pour-
décomposition produite dans le végétal voi pour défaut d’intérét, etc.
se fait avec degagement de chaleur. = 4°. - Celui qui rejette, comme mal fon-
Une expérience bien connue consiste a dé, le pourvol du sieur Justin Lauture
mettre un thermométre dans la bractée contre le jugement du Tribunal civil de
d’une inflorescence d’Aroidée. Au mo- Jacmel, en date du 17 janvier 1907, rendu
ment de la floraison, on voit le mercu-' entre lui et le sieur Edmond Mégie ; etc.
re s’élever de plusieurs degrés au-dessus Puis entend les affiires des sieurs :
de la température ambiante. J’ai d‘ail-| _10,— Gaston Lehoux, demandeur en
lear démontré, e& employant le calori- prise & partie contre le sieur Pauléma
chance de gagner le gros lot, concourt 4
la réalisation d’une ceuvre vraiment digne
d’encouragements
Il reste encore quelques billets en vente
aux bureaux du Matin.
La Revue
Cette remarquable
Espace dominante des nuages : strato-cu-
ulus ; direction S et S E,
Barométre en baisse.
R. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE revue francyj
Audience du mardi, 25 Féurier 1908. blie dans son numéro du ter Février cou.
rant des notes sur le Tsar,— par le Prince
S. G. R. un excellent article sur les restau-
rants populaires, par Mme Moll-Weiss, —
des pages sur Gréard par M. Gabriel, Com-
payré, —uneétude du directeur M. Jean Fi-
notsurl’Envie,— des articles intéressants de
MM. Gaston Bonnier, Emile Faguet, Paul
d’Enjoy, Dr R. Romme, Fernand Gregh,
Roux, etc? * Vera Starkoff, Xavier
L’abonnement, avec Reman et V te, Coute
28 francs. S’adresser au reauxtto Matin.
Nominations
Par commission de S. E. le Président
de la République, M. Ducasse Dérosier a
été nommé Directeur de I’école rurale de
Diac, commune de Thomazeau.
— Par décision du département de |’Ins-
truction publique, M. Daléus, ancien pto-
fesseur laique a I'école des fréres établie
dans le guartier de Ste-Anne a été installé
comme Directeur de cette école en rem
placement du frére Benoit.
—MM_ Haspil et Justin Dorsainville sont
chargés de remplacer les deux autres fra-
res de I'Instruction chrétienne qui ne doi-
vent plus faire partie de l’établissement.
‘et
.
ate
Jean Jacques, juge de Paix de la Capitale,
donne
Me Valerius Hilaire et J. L. Vérité sont
conclut au rejet d’une exception produite 3
Le rapporteur, M. le juge Jérémie, ‘lit
Curiel,
3°. Henry Lanoux, contre Madime
Nécrologie
Nous lisons dans le Figary
vrier courant la note suivante :
Nous avons appris hier, avec chagrig:’
mort de Mme Frépéric Fesvere, la fegai
de I’éminent comédien. "
« Elle était la fille d’Edouard Bring
qui mourut socidtaire de la Comédie-Rga
gaises. Et, apres un secoud prix de og
die, obtenu en 1857 au Conservatoire,
avait appartenu tour 2 tour A l'Odéon, 'g
Vaudeville, alors place d: la Bourse, af
Gaité ( direction Offenbach — et direcaia
| Vizentini, 4 l'Ambigu et au Chatelet. f
ces divers théaitres, elle avait fait appeal
un talent plein de charme et d’une exgali
sensibilité Elle était modeste et begam
Ses amis l’aimaient tendrement pour ¢
bonte et l’agrément de son commerce,
qui la connaissaient l’admiraient par gq
croit pour son inépuisable charité.
avait cté trés be'le ; sous la couronne
ses cheveux blancs, ses traits étaient resi
dune grice infinie, et aux répétitions gf
néra’es Ou, en ar iste toujours eprise
choses de théitre, elle ne manguait jamg
d’assister cen compagnie de Fréd
Febvre, on avait plaisir 4 saluer cette g
mable et douce physionomie...
Nous presentons 4 I’éminent artiste
crucl’ement éprouvé, nos sincéres com
léances et expression de no:re sympathi
auristée. »
— Mime Frédéric Febvre a été une am
sincere de notre pays qu’elle visits,
y a2 quelques années, accompagnee de
mari, l’artiste de grand talent dont lafieg
tion pour nous est une chose rare et
cieuse. |
Cet « hai.ien honoraire, » comme
s'appelle lui-méme perd la plus chara
et la plus dévoude des compagnes. Sa ¢
leur doit étre profonde, atteignant si ¢
lement sa vieillesse qui souriait au @
tact de cette femme admirable dont la @
tinge était lide 4 la sienne depuis
longtemps. Port-au-Prince ne peut oulgy
avec quelle émotion ces deux artistes
presentérent au cercle, la touchante comb
die, Le Batser, de Maupassant.
Le Matin préseate 4 Mr Frédéric Febe
Vexpression sincere de ses respecte
condoléances.
Nouvelles Ftrangeres
Derniéres Dépéche
Paris 24. — A la fin des débats quté
eu lieu aujourd'hui au sujet de la situa
au Maroc et au cours desquels M. Jauail
le chef du part socialiste, a de now
accusé le gouvernement de poussef:
plus en plus la France dans l’aventare
rocaine; la Chambre vota l’ordre duje
confiance par 366 voix contre 110. |
Dans son discours, M. Pichon, mi
des Aftaires Etrangéres, a déclaré que'd
Pégard des puissaiices ne pousse _
au sérieux tant qu’il préchera la gm
Sainte et qu'il soulévera les tribus queq
été déja pacifides. Il ajoute qu'il
arecevoir les émissaires du Préte
aussitét qu’il aura mis un terme 4 808
tude hostile. .
RoME 24. — Mr Nasi, ancien mm
de I’Instruction publique, a été cong
aujourd’hoi 4 onze mois et vingt
prison pour malversation. Le ve
rendu parle Sénat_ faisant foncs
Haute Cour, aprés dix heures de.
tions. M. Nasi est, en outre, privé 4
droits civils pour une pteiode de 4 4
2 mois. M. Lombardo son ;
acquité faute de preaves.
du teal
’
Loxpon.-- il n’y a rien de vrai dans |
nouvelle que le premier ministre Sir Hen-
ry Campbell Bamermann a offert si dé
mission; rien n’est changé dans le cabinet.
Bruxettes.— La question de l’annexion
du Congo a la Belgique est de
entrée dans une phase aigiie. On
promesses ct quil demande maintenant
que le fonds special qui doit prendre la
place du domaine de
Parlement ainsi que cela avait
entendu. Ii demande, en outre,qu’une som-
me de 50.000.000 dollars soit placée a sa
disposition pour l’exécution de divers pro-
jets. On croit comprendre pue le gouver-
nement résiste énergiquement a ces préten-
ions et quil est résolu si cela devient né-
cessaire de démissionner.
Ieuiave. . Lesofficrers de la flottille amé-
icaine de contre-torpilleurs qui est ici,
epuis le 15 févaier ont été l’objet de |
ombreuses attentions de la part des auto- ,
ités, Des fetes ont ét¢ données en leur!
oneur par l'amiral Perez et les officiers
ela marine chilienne. La Hottille partira |
‘ici demain pour se rendre au Call o|
Pérou ) ou elle arrivera probablement le
remier mars.
BaRcELOXt:. — Une bombe de petites di- !
ensions a cclaré) dans une maison de
tte ville blessant trois femines. |
ST-PETERSBOURG 25.— Le Général Stues-
la adress¢ une pét ton au Czar so lic?-
t sa price entiere.
cet Etat sont ¢troitement surveillés par |,
police, on s’attend a des arrestations as- |
nombreuses.
Lima 25.— Les officiers et les équipa-
de la Hotte ameéricaine continuent
re l'objet de nombreuses fétes.
INNE 25.— La situation politique
toujours peu sire les républicains se
nt joints aux progressistes en vue d'une
magne dont le but est 1’établissement
la République au Portugal.
Rome 25. — Ainsi qu’on s’y_ attendait
troubles locaux se sont produits en Si-
le ala suite de la condamnation de M.
Députés
! assez mouvementé auquel
trent par MM. Constant, Pichon, Etien-
» Ticquait et Clémenceau vota le méme
fre du jour en faveur du gouverne-
€at que celui vo:é par le Sénat.
Elle avait déja adopté au début de la
nce la proposition de loi établissant la
ponsa ilité des conducteurs d’automo-
¢
La Chambre continue aujourd’hui la dis-
ssion de | impot sur le revenu.
nat continue aujourd’hui la discas-
¢ la proposition de loi relative a la
aversion dela séparation de corps en di-
M. Maujan présida aujourd’hui a Nantes
fete Commemorative de la proclamation
a T3208 Wniverce].
ccasion exceptionnelle
iquidation d@’Articles
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