PORT-AU-PRINCE (natn)
MARDI, 26 FEVRIER 1906.
ABONNEMENTS :
ar Mois Une Gourde D’avaNncrk
Clément Magloire,
LE NUMERO 4 () CENTIMES.
Les sbonnements pastent du rer. ot da ts de chaque
DéPaRTeMEntns & Ernancun ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
vrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite (neérée eu men 20 sent pes remis.
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux ou
“A propos des derniers Evénements
SAINT-MARC
Ala fagon d’ua_ intervieweur qui,‘ qu’a consulter une carte pour s’en con-
lendemain dun événement d’im- | vaincre 4 simule parfaitement « un
ttance, va directament recueillir maniére de cul-de-sac. »
»3 informations et impressions; Liiofluence de !’Artibonite sur la
Bla bouche méme du Personnaage | constitution physique de cette partie
ue ies circonstances ont mis en defile s’estp
lief, je me suis payé haftfours dei t mr~ wt- fo
acances afin d’essayer, d’apprendre que la délim@a'ion politique se Goit
e la cité Saint-Marcoise elle-méme |inspirée de cette influence qui rend
uels ont pu étre ses griefs en quel- une grande ¢tendue de terres envi-
ye sorte personnels, dans la récente' romnantes tributaires de ce Houve.
wée de boucliers artibonilienne. ! elui-ci, surnommeé le Ni “Haiti,
J'ai choisi Saint-Marc de préférence prend st source dans un des contre-
Gonaives, parce que danscette der- forts du Cibao, le Monte-Callo , et,
aventure, la premié:e ds ces apres s’étre grossie sur soi parcours
lles a agi moins que la saconde , des eaux de diverses riviéres, telles
Vinspiration des _révolulionnai- que le Libon, le Rio de-Canas, les In-
bs du dehors, c’est-A-dire des exilés, diens, le Guyamuco, le Far-a-Cheval,
}que, par conséquent, elle m’a paru |’Artibonite traverse la plaine de Saint-
pvoir étre plus consciento de sa bel- Marc, et «repliée a chaque instant sur
use détermination. elle-méme pendant soixaote lieues,
lecteur me connaft, j’imsagine, comme un gigantesque serpent aux
bfizamment pour soupconner que. larges squames bleues, lassée de ses
lon enquéte n’a pu étre politique ;' longs détours, heureuse de trouver le
He one toute sociale et 19 suis par-. repos, se Jette sins regret dans lamer,
e idée qu’une société qui se prés de la Grande-Saline. »
Ve sous des prétextes vains fait ap-. A dcoite et 4 gauche du flsuve sont
kremment preuve d’une certaine vi- installé3s les villages iutéressés = par
nid mal oriontée, mais assez intéres- leur situation a1 dernier mouvement
itant est la Petite Riviére de l’Artibo-
nite. On exagére géngralement 'effut
Conformément & la méthode de |a|des inondalions du fleuve ; la seule
sociale, nous farons use som-|qui ait lniseé un souvenir historique,
connaisaance avec le Liev des|& cause de ses ravag-s, est celle qui
‘événements ; nous ne nous ent lie durant rautomne de 800.
rons , Is département de isoas, en passant, que |l'iacorpo-
ite étant généralement l'un|ration des Gonatves dans le départe-
connus da pays. —
teur.
ment de !’Artibonite n’est pas physi-
_|quément jastifiée, quoiqne cette ville
Le fleuve n’a pas toujours donnéd| soit le chef-lieu méme de ce départe-
‘0 00m & ce département et les en-| ment. Gar, bien quo les deux priaci-
ns historiens d’Halti ont le plus | pales villes du département soient si-
luvent confonda la dascription de| tudes & une égale distance du fleuve,
te partie du pays avec celle de lajle parcours de celui-ci n’intéresse
Xe ouest. La plaine da Cul-de-Sac |gaére les Gonalves, ou du moins pas
*s Port au-Princiens doit elle-:méme|au méme litre que |’Arrondissément
20m & une particularité de cette|de Saint-Marc et les territoires qui
gu entre lé Mole Saint- | avoisinent le sud da cours.d’eau.
vt te Cap Tibaron,— cn n'a! véritable chef-lisn dd départenient,
@ plus
a.
eu a peu étendue jusqu’’
on et—it-est fort —probebte
pour attirer les regards de l’ob-' insurrectionnel et dont,le plas impor-,
Bonne-Foi.
‘tel qu’il est désigné par le Lieu, serait
de rréfsrence Saint-Mare.
Rien de particu ier ne caractérise
la population du département de |’Ar-
itibonite ; au point de vue social, elle
se-confond avec la population généra-
le du pays, sauf ce qu'il me sera don-
.né de dire dans la suite de la supé-
‘viorité sociale de nos compatriotes de
la céta du nord.
(tiennent & cetle phrase de Liebig -
« Liengrais ne concourt pas a la pro-
duction du carbone dans les plantes,
et il n’y exerce aucune action directes,
confirmée par cette opinion de Bous-
singault : « J’admets que Ja totalité du
carbone assimilé par les p!antes a le
gaz acide carbonique de lair pour ori-
gine, »
|
|
Au point de vue de la productivité,
S statistiques démontrent que Ia si-
tuation de ce département est moyen-
ne ; comme pour le reste du pays, la
rodaction issé
Be la Saag: Pans les debuts
toire qui nous occupe avait pu se dé-
velopper trés rapidement. « Les quar-
tiers des Gonaives, de l’Artibonive, de
Aux exemples d’absorptions de subs-
tances organiques par les végétaux, les
dualistes répondront com ne il suit :
L’embryon d’une graisse, diront-ils,
i les substances organiques placéss
dans lalbumine qui lentoure, soit. Les
champignons vivent en parasites sur
les animaux et les végétaux, en sapro-
: . ° ‘ hytes sur les substances organiques,
Mirebalais et de Saint-Marc, avait a | Ph s l’admettons. Certains vegeta, a
écrire Charlevoix, sont devenus -\la fois verts et parasites, comme le gui,
puis quelques années trés considéra- | pyisent dessubstances organiques dans
bles, et ont des habitants fort riches.» les tissus «es hdtes sur lesquels ils
Nous ne tarderons pas 4 voir pour-' sont fixéa, c'est incontestable. Mais ja-
quoi il n’en est plus ainsi. mais, au grand jamais, vous ne ferez
|assimiler des substances organique
La Nutrition Animal
i quelconques 4 une plante verte, norma-
DES PL _A NTES
‘le, non parasite, et ses racines refuse-
rontd’absorber les matiéres les plus nu-
, tritives, sucres ou substances azotées
( Suite )
' Autre exemple, plus récent et égal.--
ment démonstratif :
non minérales.
| Alors, c'est bien clair, si ces expé-
riences peuvent se réaliser, il ne sera
plus question du Dualisme ? Kh bien,
maintenant, la cause est entendue. Ii
neme reste plus qu’a dire comment ces
Un jeune porc est nourri pendant
quitre-vint-deux jours exclusivement
avec du riz. Pendant ce temps il a ab-
sorbé 132 kilogrammes de riz et a accu-
mulé dans ses tissus 22 kilogrammes de
graisse. Or, les 133 kilogram nee de riz
‘le
\
expériences ont été entreprises dansces
derniéres années, méme dans ces der-
niers mois, et commen? elles ont réus-
si. Je laisse volontairement de «dté les
expériences par leequelles divers phy-
sidlogistes ont introdujt des sucres
dane des feuiiles cou oa dans des
|
|
{ne contenalebt que 343 grammes de |ramesux sectionnés. On a obtenu, sans
matidres g @ reste étant des subs-|chlorophyle et 4 l’obscurité, Ja transfor-
| mation des sucres en amidon ces
f nts de plantes. Le fait est trés
intéressant, mais ilne suffit pas pour
répondre a Yobjection des dualistes.
Prenons done le probléme tel gu’ils
font 6. Il faut étudier la te en-
tidre ; il faat que les sabstances orga
niques pénéirent par les racines intac-
tes
dea reals
asstion ne sont
contdees 4°15.
tunces féculentes ot albuminoldes,etcom-
m* on n’a pas donnéd’auire uourriture
ace porc pendant ce temps, il a da fa
|briquer 21*8,363 de graisse avec de la
fécale et des su albuminoldes.
ISi la théorie dualistique était exacte,
cet animal o’aurait pa emmagasiner
ue 4 fois moins de graisse. De ples,
|Tanalyse démontre que cette graisse
jn’est pas la matiére grasee du riz: c'est
de la gralsse de porc.
| ste. une deruidre objection faite
Gens du Dusiieme, fle -s’en
téres expéri donnant
ts incon sur eeite
anciesnes. Elles
Lapspat ef n’ont 664
¢
par ise sou
bubli‘es complétement qu’en 1905 et
04.
L’auleur a pris tes précaulions les
plus minutieuses pour cultiver les vé-
gétaux a l’abri de tout organisme ex-
térieur, et ilest le premier expérimen-
tateur qui ait pu obtenir une véyétation
rapide, une grande croissance et une
notable augmentition du _ poids sec,
une « récolte », comme on dit en phy-
siologie végétale, avec des plantes ain-
si maintenues en « cultures pures ».
M. Jules Laurent a dabord montré
ue les graines de Muis, de Blé,de Pois,
de Sarrasin peuvent étre stérilisées
completement par une immersion peu
prolongée dans une solution de subli-
mé, et que ces graines peuvent germer
ow’
jlution nutritive minérale. Mais réussit-
fom a lui
ee eee ee mee
M. Molliard réussit a régler la vie phy-
sidlogique du vegétal par un remarqua-
bled-terminisme., Un exemple suttira
pour faire comprendre Pintérét de ces
expériences.
2e Kadis, a état normal, accumule
une réserve de sucre «ins sa racine
principale et il ne s’y forme pas «’a-,
midon. Tien est d2 meme sion cultive
le Radis en culture pure, avec une so--
absorber du glucose,
Vauteur en question,
faire
comine Pa fait
immeédiatement tout le processus phy:
siologique so modifie dans les tissus du
'
le
‘de St Vincent de Paul, aura licu le mardi
gras, 3 mars courant, au spacieux local de
‘Pinstitution de Mule Isabelle Laporte.
rand entrain. Les musiciens s’exercent et
fa musique en'rainera petits .. ... et grands
pour permettre a tous de s’amuser ; le prix
d’entrée a été fixé:
A cinguante centimes pour les enfants et
Une gourde pour les grandes personnes.
Bal travesti de l’Hospice
St Vincent de Paul.
Nos lecteurs apprendront avec plaisir que
bal travesti annuel des Dames Zélatrices
Que les mamans et les bebés se prépa-
rent, en attendant que nous leur fissions
Radis. Au lieu d’uccumuler du Sucre | oir les conditions d’entrée.
lans sa racine, il y enmmagasine de la-;
midon. Un tel Raidis a done les cellules
ensuite et secultiver a Vabri de toul| te sa racine boarrées de grains de fécu-
germe dans des liquides stdrilisés. Ce
premier résult:t, nécessaire a |i mar-
che deg expériences, éliit trés impor-
tant a obtenir, car om availt,conclu a
tort @une communication faite par
Duclaux en 1885, que tout développe-
ment de ce genre était impossible.
L’expérience de Duclaux, mil interpr’-
tée par divers auteurs, avait fait croire
qu’une jeune plante ne pouviait pas se
développer sans le concours de micro-
bes qui se trouvent dans fe sol. Si cette
ordinaire. C’est ce quia fait dire plai-,
samment que M. Molliard pouvait a
volontéd transformer les Ralis ea Pom- |
me de terre.
a suivre
¢ )
ee ne eee + cere ee
PAlRS DIVER
conclusion avait été exacte, il nent pas REN SEYGNEMENTS
été possible @obtenir le moindre de-
veloppement dun végétal en culture METEOROLOGIQUES
pure,
M. Jules Laurent, apres avoir donné
cette démonstration, composa des I|i-
quides stérilisés renfermant des malic-
res organiques et ctudia par diverses
Observatoire
DU
EMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunpi 24 FEVRIER
metho fes leur action sur les véegétaux | jaromeétre a midi 763.™/"8
ainsi cultivés. Il arriva, de la sorte, a| ,
prouver que les ravines intactes des} fenipérature) ste 20°,0
plantes vertes peuvent puiser directe- maximums 29° 2
ment dans le milieu extérieur un cer-
tain nombre de matiéres organiques ;
les unes, comme le sucre de glucos2,
sont directement ulilisées par fa plan-
te ; d’autres, comme la glycérine, sont
mises ca réserve dans les tissus sous I:
forme d’amidon, lequel est ullérieut ~ dans la nuit.
ment digére par Vorganisme végétal, |
Les agceonomes Wautrefois attribuaient |
alVhumus de la terre, si abondant dans | . j
le terreau, dans 1s engrais, une im | Lesdistricts des Gonaives, de Saint-Mare
portance considerable. Or Vutilitd nu- | et de Port-au-Prince sont encore en état
tritive directe de Vhumus était niée|de siége Les troupes en continuent la pa-
d’une maniére absolue par l2s duali-t+s. |cification. Il existe encore quelques bindes
A les en croire,on se demandait pour | de révolutionnaires armés, mais leur cap-
uoi les agriculteurs avaient la naiveld | ture est considérée comme certaine.
‘engraisser les terres cullivables et} Deux sujets anglais, deux citoyens fran-
pourquoi les jardiniers se donnaient aj sais, dont M. Miot, qui remplissait les
peine de fabriquer du terreau pour leurs | fonctions de coasul des Etats-Unis a Se-
cultures ! Ils en étaient réduils a attri-| Marc, un Cubain et un Dominicain, ont
buer 4 l’humus un effet indirect diffici- |¢té expulsés du pays pour avoir pris part
le a saisir. au récent mouvement insurrectionnel.
M. Jules Laurent a démoniré que Phu-| Le gouvernement haitien a demandé
mus combiné avec la potasse est ubsoi- | que tous cewx de szs nationaux qui se
bé directement par le véestil, et ce jsont réfugiés dins les corsulats des Gonai-
n’est pas un élément négligeable, puis- | ves 'ui soient livrés. Il prétend quails se
que le poids de humus uassimilé peut sont rendus coupables d’otfense contre la
atleindre la dixiéme partiede I’augmen-|loi commune et que pour ce fait ils doi-
tation du poids de la plante. C’est donc; vent étre jugés. Les consuls se refusent 4
Théodore de Saussure, le pére :le la ;accéder 4 cette dzmande. Les autoricés hai-
hysiologie végétale, qui avait raison | tiennes insistent en digant qug les réfugiés
orsqu’en 1804, il afli:mait avoir fait | dOivent se soumettre Ata jur diction de ta
pousser des plantes en les nourrissant {cour supréme et que le général Firmin,
en partie avec de l'eau. sucrée, et gue | chef de linsurrection, ainsi que ses parti-
les racines avuient absorbé jusqu au] Sans, doivent étre jugés 4 Port-au-Prince.
fiers du sucre contenu dans le liquide.| “La canonniére américaine « Ehagle », le
croiseur francais « D’Estrées » et le croi-
secur anglais « Indefatigable » sont en ra-
de. Le croiseur angiais « Scylla » est pro-
chainement attendu.
| ( Courrier des Etats-Unis, 11 Février 1908).
Asile Francais
C’est bien vrai ! Dimanche prochain il y
aura 4 l’Asile Frangais, un grand Bal d’en-
fants. Tous les préparatifs se font avec un
Moyenne diurnede la température 24°,1
Ciel nuageux routege journée. Aprés 9 h.
du soir quelques petites oadées, toval g™J™,5.
Ie barométre est stationnaire. Un peu d’a-
witatio™ microsismigue dans la joarndée et
R. BALTENWECK
La situation a Haiti
Peu de temps apres les recherche:
de Jules Laurent, M. Molliard obtenait
aussi, au laboratoire de la Sorboane, le
développement complet de végétaux
verts en culture pure, et par des mé-
thodes trés simples et élégantes, il les
faisait croitre en les nourrissant avec
telle ou telle substance organique addi-
tionnée de sels minéraux. Bien plus,
pac Duraciné Vaval ; — Le
i Sensitive ; — Conscience contre Empirisme
par Victor Delbeau ; ~ Intermede:,
bus Blot ; - et le premier acte Dp Etapes,
«La Nouvelle Revue »
Voici le sommaire de cette intéressante
les alors qu'il n’en présente pas a l'état; Revue qui parait au Cap ; fascicule de Jan-
vier 1908 :
— L’oeuvre poétique de Ficury Buttier,
message, par
ar Pro-
piece d’Amilcar Duval.
Ce numéro est 4 lire.
Tribunal Civil
Audience civile du 24 Février 1904.
Présidence du juge Champagne.
Jugements rendus :
Celui qui homologue li délibération, du
conseil de famille des mineurs Franck,
Cléante, Francine et Eliza Blain.
Celui qui homologue ladélibératson ducon-
seil de famille des mineurs Ida, Alice, Lu-
cie, Léonie et Valmore Saint-Aude.
Celui qui admet la demande en divorce
de Madame Hector Denis, néz Marie La-
forest contre son époux et ordonne aux
parties de procéder au fond.
Affaire entendue : .
Les consorts Chrispin cqntre Me Ar-
maaM ¥
érion.
Nouvelles Etrangeres
eee a“
Derniéres Dépéches
Parts. 23.— Une dévéche speciale re-
sue de Tanger par la @ Petite Répub'iquee
dit que M. Nier, agent consuiaire allemand
4 Marakech — est allé visiter le camp de
Moulai Hafiden costume arabe eta cu plu-
sieurs longs entretiens avec le sultan) du
Sud. J
BERLIN 23.— Les berlinois attachent une
grande = satisfaction 4 lt visite que deux
es fils de l’empereur, les princes Eitel
Frédéric et Adalbert ont récemment fait a
Paris.
A ces incidents significatifs, s’ajoute
Vhospitalité flatreuse dont M. Jules Cam-
bon, lambassadeur de France a Berlina
été l'objet de la pare de Guillaume II di-
manche dernier. Sa Majesié et l’ambassa-
deur ont, aprés dejeuner, conversé pendant
trois heures. Une telle distinc:ion dit on
n’avait jusqu’ici jamais é:é conférée \ au-
cun diplomate frangais 4 Berlin
La presse allemande cite ces incidents
comme une preuve de la courtoisie de
Allemagne 4a |’égard de la France et de
ses représentants.
Paris 22.—Ullmo a déclaré son intention
de faire appel du jugement. Les médecins
experts consultés sur l’état mental d’Ullmo
ont déclaré que la quantité d’opium pri-
se par celui-ci n'était pas suffisante pour
détruire sa responsabilité morale ou sa san-
té physique.
LONDON 23.— Une dépéche de Berlin
dit que la santé de l’Empereur laisse 4 dé-
1
sirer, Sa Majesté souffre d’insomnie ag
se plaint de maux de tétes obstings,
New-York 23.— Les automobiliste,
ont entrepris le voyage de New-York By
ont quitté New-York il y a douze jou
et ils ne sont pas encore arrivés 4 Chi
Si l’on observe qu’en temps ording
lorsque les routes sont en bon état la §
tance séparant New-York de Chicago
aisément couverte en cing jours, on pou
se faire une idée des difficultés renconty
par les coureurs ; les premiéres ctapes de,
rude voyage ont été dures mais par qd
méme elles permettent de dire que si }
difficulies de Pentreprise ne deépassenr:
les limites des forces humaines, les vi
lants voyageurs atteindront certainement|
but. Actuellement les coureurs sont »
prises avee les mémes difficultés.
En efterla « Thomas », montée par Moy
tegue Roberts et Howard Drinker se
vant hier 4.9 heures du soir 4 deux mill
de Michigan citw ( Indiana ).
Des hommes et des cheveux la fq
avancer, @ voiture ita'ienne Zust mons
par Scirteglio Svo i et Hfaaga est arrivé:
South Dend (Indiana ) hier i 8 hen
du soir.
On est sans nouvelles des trois aum
depuis samedi soir, 4 ce moment la Tédy
montée par Saint Chatfray Hansen etAs
tran ctaiten panne 4 Kendall-ville edi
na. La proteos ¢tait 4 Delta Ohio et lal
tobloc a Toledo.
Paris 24.-- Rente : 96.85.
St-NazalkE.— Le @ Versailles » est x
rivé hier soir.
Paris 24. ~ Aujourd’hui a la Chamb
M. Jaurés pose une question au minis
des Affaires Etrangéres au sujet du Mara
M. Pichon répond. M. Clémenceau s¢
rendu i Chorsy@e-Roi od il présida
cérémonie de la pose d’une plaque
Vhonneur de Danton. M. Viviani _prést
4 Sceaux un banquet organisé par le
t¢ républicain, radicaux et radicaux
listes, en Vhonneur de l’anniversaire
sutfrage universel. M. Caillaux s'est
Ala Ferté Bernard ot il présida la fete
| ganisce par le comité républicain. M.
ty, juge du tribunal de premuére instance!
' Travinh ( Indo-Chine ) est nommé cot
' seiller de la cour d'appel a la Guadeloul
. par mutation avec M. Fruteau. M. &
) vere Robert, adjoint principal des servi
civils de Madagascar, est nomme recevel
municipal spécial 4 Fortede France. M.
chard, radical-socialiste, est élu — sénatet
de la Saone et Loire. MM. Gheus! (
Bourgues, radicaux-socialistes sont 4s
respectivement dépatés de Maret et Sait
Gaudens.
Rome 14.— La Haute Cour compo
d'une centaine de Sénateurs s'est
pour délibérer sur le verdict 4 pronoad
contre ancien ministre de Pinstracul
publique, M. Nasi, accusé de devout
ments aux dépens du Trésor. Les autem
ont pris les mesures militaires oécessiit
pour maintenir l’ordre en Sicile, prys “7
rigine de Nunzio Nasiou il a de noord
partisans.
Lonpres. — Les crédirs demandés p*
V'armée en 1908 s‘élévernt a 15 4.185.13
dollars. 4
Le Havre 22. — Le paquebot «Croat
est arrivé ici. |
h St P&TERsBouRG. “ La Doums a af
ier soir A une grande majorite u
lution condamnent le terrvorisme. Les
mocrates constitutionnels ont presque ! :
voté en faveur de cette résolution. —
Rome. — La manitestation que les *
cléricaux devaient faire hier soir en ei
la Chambre des députés a été inter
’
Des détachements de troupes, occop?
toutes les approches de la Cham
s'est produit quelques
ee ee ee
ce, méis peu d’arrestations ont été opé=
a pags. — Un formidable ou ac-
compagné d'une abondante chute de neige
ez de gréle s'est abattu cet a és-midi sur
fa partic nord -ouest de l’Angleterre et le
‘nord de I'Irlande. Ila semé partout la
mans la Musey, une gotlette a chaviré
et hait hommes de son équipage ont été
30 jours seulement
—_— = —
_———- | a OD. Ge : _
AU PUBLIC!
Si vous voulez jouer de votre piano avec plaisir et que le son de Il’ins-
“asi tits vapeurs sont en détresse | + )
- asiens Slyhead. D-autres ont été je- rument soit agréable et dou, appelez . fe Wy
sats cove | Mr.Joseph von: JENNEY Ub
†Un train a cté enlevé des rails entre Wi
Bortomport et Donega!. Aucun des~ voyas
urs n'a été biesse.
Vinxe. — On apprend que la porte a
ucédé aux demandes des puissances pour
wn renouvellement du mandat des agents
civils ct financiers européens en Macé-
doine et qu'elle a consents 4 prolonger
leur contio'e pour une autre période de
7 ans. oo
La question des r¢formes judiciaires ne
emble donc pas prés d'etre résolue. On
goit savoir que les ambassadeurs des puis-
gances n’ont pu s’entendre pour une action
commune. Ils ont demandé de nouvelles
instructions 4 lears Gouvernements.
Le ministre des Affuires ¢ rangéres ne
croit pas au succés des tentatives des chan-
celleries curopcennes pour obtenir le con-
sentement de la Turquie 4 toute amélio-
ration radicale de l’administration judiciai-
re en Macédoine.
KOLA
KINGSTON
\MAONISH’S « KOLA PURE »
:MACNISH’S «IRON BREW »
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