Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 24, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qr ANNEE, N° 272

PORT-AU-PRINCE (naft:)

LUNDI, 44 FEVRIER 1908.









ABONNEMENTS :
raR MOIS Une Gourde D’'avaNcE
Déranrements & ErRaNncer ;

ee.

prais de poste en sus.





‘LES FOYERS DE NOS BANLIEUES

une somme desti :¢e & lui permettre,
en payant son compte chez un caba-
retier, de renouveler son stock d’al-
cool, etse laissait arracher le reste
par sa compagne.

Ce revenu serait certainement insuf-
fisant si celle-ci ne pourvoyait aussi,
ne pourvovait surtout, a lentretien
de lacommunauté qui, outre ces deux
personnes, comptait deux grandes fil-:
lettes quela maitressede céans tenait.
de deux placages antérieurs et qui,
tout en hugitant ailleurs avec quelque
/parente, venaient presque quotidien-
‘nement présenter leurs hommages a
la mére et passer quelques heures
avec elle, soit dans le compartiment.
maternel, soit en furetant dans les
pieces voisines. L’homme, presque
-continuellement ivre, gardait toujours
la maison et les voyait entrer et sortir.
,avec indifférence.

Mais le plus intéressant de cette
‘scene de moeurs, c’est le coté parti-
culiee dela profession maternelle,
dont je vais dire un mot. |

La femme de ce logis trafiquait de,
la viande de boucherie qu'elle allait, '

Aux divers points de vue que nous
avons parcourus, nos mveurs sociales
se rapprochent, 4 n’en pas douter, de
celles des colored men américains. Je
fais pourtant une réserve large et for-
melle 4 l’égard des tentatives et des
faits de violence lubrique qui, tout en

uvant étre relevés dans les couches
inférieures de notre société comme
dailleurs dans tous les milieux, ne
peavent aucunement servir 4 nous
caraclériser.

Sur le chapitre du mode d’étabis-
‘sement au foyer et des pratiques hy-
giéniques meme les plus imposées
par la nécessité, les bisses spheres
de notre société n’ont rien 4 envier a
nos congénéres des Etats- Unis. Je ne
parle pas seulement des familles les
plus misérables qui s'établissent n’im-
porte comment; je parle encore de
celles qui pourraient s’établir avec
une moyenne de commodité et qui
se dispensent de le faire par Vigno-
rance comp‘éte des prescriptions de
lhygiéne et par l’absence de la notion
méme de confortable.

Dmscraur!
Clément Magloire,



Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a2 Monsie

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



Le Numtno 4 () conracs.

Le Hatin

QUOTIDIEN







Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérés cB BOB Be sent pas remis.

> oer: re





ments voisins tenaient compayuie : il
résultait de cette compagnie, une Pi-
bambelle de petits chiens, et ils s’a-
massaient tous, péres, méres et reje-
tons de tous ayes autour de la_ barri-
que, et des convois interminables de
mouches alluient sans cesse du _ Vi-
save des personnes a ce foyer d’in-
fection et se flixaient au bord de la
barrique comme a celui d’un vase de
ait.

Jem’ai jamais pu comprendre, Si.
bienveillant qu’on et voulu l’étre,;y aura dans sa réponse une
liste, plus ou

cette longanimité des voisins qui ac-
ceptaient si naturellement de vivre
jour et nuit, au milieu de cette atmos-

‘phére de crudités et d’odeurs de sang,

cote a cote avec Ane ineute de chiens

qui logeaient presque avec tout le:

monde, letout agrémenté de latti-
rail sordide et varié de ces Cinq fa-
milles qui, sur un espace si restreint,
exécutaient tous leurs soins de ména-
ge, y comprit la cuisine et la lessive.

J’allais omettre de dire que l'appar-
tement occupé par chaque famille for-
Mait uue piéce unique qui cumulait
toutes les fonctions.

Toutes les banlieues port-au-prin-
ciennes offrent & peu pres le meme
spectacle; sauf ce qu’il y a de par-
ticulier au tratic de viande yue nous
venons de voir, Phabitat est Je meme

ur Arthur ISIDORE, 45,

eque les

Rue Roux ou Bonne-Foi.



‘les trois régnes de Ia nature, elle vous

répondra presqu’infailliblement ceci :
Les minéraux nourrissent les végétaux;
ceux-ci, grace 4 la lumiére du_ soleil,
ont pour role de fabriquer,a l'aide des
inineraux, les substances organiques ,;
les animaux n’ont ensuile y1’a mettre
en place dans leur corps cvs substances
organiques toutes formées, en consom-
mant des végétaux ou des animaux
herbivores:

Quel que soit votre interlocuteur, il
idée tina-
moins dissimulée. Au

foud, le plus souvent, il s’y trouvera

'méme une idée anthropocentrique, fat-

elle inconsciente.

L’homme désire toujours se consideé-
rer comme le roi de Ja Terre ot tout
est disposé en sa faveur. C’est pour lui
lantes assimilent, ec’est pour
lui que les animaux se développent et
il n’a plus qu’a en régler la production
méthodique pour assurer son bien-étre
matériel.

I! voudrait bien aussi pouvoir se re-
garder aujourd’hui comme situéau cen-
ire de Punivercs et de tous les phéno-
ménes cosmiques qui lentourent. A la
vérité, les progrés de l’'astronomie sont
venus ébranlercette conviction, L’>hom-
me alors se trouve humilie d’occuper

J’ai connu dans la banlieue nord de
Port-au-Prince une,agglomération de
Cing familles logécs, chacune al’étroit,
dans un compartiment d’une piéce
unigue et commune dont la longueur
he dépassait certainement pas quaran-
te pieds et la largeur dix pieds envi-
ron. Chaque compartiment mesurait
donc huit pieds 4 peu prés sur dix ; écha
et était séparé du voisin par une | des

une si petite situation dans le Monde.
Il se trouve ridicule de tourner avec
une vitesse énorme, a la surface d’un
‘toton qui est l'un des plus petits astres
-connus !

Mais sil lit, par exemple, le livre de
Poincaré sur La sciencs et Uhypotese et
'g’iln’a pasassez réfiéchi sur les méthodes
_scientiliques pour le bien comprendre,

il renaita l'espoir de reprendre sa place
prépondérante. I! conclnt, en effet, de
cette lecture, que la. science n’a pas
grande solidite et qu’il n’ya pas plus
ide raison pou: que la Terre tourne au-
‘tour du Soleil que le Soleil autour de

“4 \la Terre, car tous les mouvements sont

if} 1 telatifs {
| Etpourtant, cette conception du Dua-
llisme, qui consiste & opposer les végé-

jtaux aux animaux dans toutes leurs

DES PLAN TES ‘fonctions, au point de vue physiologi-
-— _que el chimique, est absolument fausee.

Si vous demandez, non a un savant | ll y a adja longtemps | que Cluvde
proprement dit, mais & une Pao one Berna en avail ait justice. L illusire
instruite et intelligente ce qu’elle pen-| physiologiste frenguis creyait gui
se au sujet de ce qu’on appelle. encore avait & jamais tud lathéerie dusalistique.

deux ou truis fois par semaine, ache-' pour la généralité de la classe pauvre,
ter a l'abattoir. Elle la faisait appor-'au point de vue des incommodités de
ter chez elle et la disposait dans une!linstallation et des observances hy-
‘large barrique installée dans la cour giénique 3.
‘que nous venons de voir et presque a' Voila pour le foyer. Quant a union
‘VPentrée de sa porte. Si bien qu'elle entre hommes et femmes, nous savons |
-essayat de boucher la barvique, il s’en 'd-ja ce qu’elle en est,etle lecteur peut
pait constammentde nauséabon-'relire 4ce sujet mon article sur les
manations qui empestaient, non | familles haitiennes, dans le Malin du
simple cloison ; la cour de tous ces ‘seulement la maison, mais tou; jles/8 Octobre de l’année passée.
compartimeats était commune et con- , appartements voisins et faisaienat se; I! est certain que, 4 ce dernier point
it en un passage qui s’dtendait| boucher le nez Méme aux passants de|de vue aussi, nous ne nous reccom-
sur toute la longueur des facades et la rue. mandons pas plus que les colored men
Qui, comme largeur, pouvait compter; Eh bien, aucur: des voisins n'a ja-|du pays des Yankes.
ax pi ‘mais songé a protester contre cette
obsession persistante dont leur seus
‘olfactif était viclime; dés qu’on met-
lement établis en concubinage.'tait le pied au seuil de la barriere
‘homme ne faisait rien, n’avait au d’entrée commune, on était saisi par,
can emploi de son temps si ce n’est ; cette odeur de viande fraiche et par-.
dalter, certains jours d’arrivage, rem-_ fois de viande pourrie qui ne vous:
blir Voffice de gardien en aous-main | quittait plus, dans quelque apparte- |
es marchandises débarquées sur le: ment que l’on se réfugiat.
Ce diminutif de bouchére était, ea
flanguée de deux chiens aux-_|
chiennes des apparte-



Liane de ces famuilles était compo-
860 de l’homme et de la femme sim-

wherf par les chalands. Cela lui re- |

un jour ou deux de la semaine ; | outre,
sur le montant de la pale, il prélevait quelles deux





Maiselle a toujours reparu sous une
forme on sous uneantre. Et, dailleurs,
elle gardaitencore une forteresse intacte.
On n’avait jamais démontré que les vége-
taux verts, non parasites, pussent absor-
ber parleurs racines autre chose que
des substances minérales. C'est ce der-
nier rempart du Dualisme qui vient
détre pris d’assaut. ;

Mais avant de parler de ces experien-
ces récentes, 4 la plupart desquelles j’al
pu assister, je dirai qnelyues mots dn
Dualisme en général.

Le Dualisme admet que les végélaux
fabriguent de toutes pieces les subs-
tances organiques aux dépens des subs-
tances minérales, tandis que les ant-
maux se nourrissent simplement des
substances organiques fabriquées par
les végétaux.

Dans cette maniére de voir, les végé-
taux seraient incapables d’assimiler les
sucres Ou les diverses substances azo-
tées organiyues. Le fumier v’aurait me-
me qu’une action tout a fait: indirecte,
facilitant seulement Vabsorplon des
mati¢res mineérales ; les animaux se-
raient incapables de ftabriquer les ma-
tiéres unutritives, autrement dit les vé-
gétaux feraient uniquement de la syn-
these et les animaux uniquement de
lanalyse.

Parmi les chimistes ou physiologistes
qui ont développé lidée du Dualisine,
il suftit de citer Liebig en Allemagne,
Tyndall en Angleterre, Dumas et Bous-
singaull en France. Et cette idee est
tellement ancrée dans la science et
dans Jeuseizgnement, yue les nom-
breuses objections expérimentales faites
du Dualisme n’ont pu le faire disparai-
tre. Cela est si vrai que les savants qui
soccupent d’économie rurale recher-
chent si, dans Vlulimentation des bes-
tiaux, on peut trouver toutes les subs-
tances qul constituent leur corps ; on
sefforce de découvrir dans lherbe d’u-
né prairie tous les compos ‘s qui se ren-
contrent dans le lait de la vache.

Il y avait déja cependant des faits dé-
monstratifs montrant que les animaux
fabriquent des maticres orgauiques, au
lieu de les prendre absolument telles
quelles dans leur nourriture. Kappeloas
une ex érience classique de Claude B>-r-
nard et de M. Berihelot. On nourrit un
chien avec de la graisse, mais cette
graisse a été transform ‘e chimiquement,
de fagon a remplacer un certain nom-
bre d’atomes d’hydrogéne par
nombre d’atomes de chlore. Le chien
s’habitue 4 se nourrir avec cette graisse

chlorée, et sila théorie du Dualisme
était exacte,le corps de ce cnien finirait
pac renfermer beaucoup de chlore dans
uel-
e ce

ses tissus. Or si On analyse aprés
ques mois de ce régime la graisse

le méme

min, homme d’un

Haiti.

Ceux qui suivent avee attention le dé-
veloppement progressif d’ Haiti depuis quel-
ques années et particulicrement ceux qui
connaissent de pres les efforts et l’adminis-
tration inteiligente du Gouvernement du
G* Nord Alexis pour relever le crédit de la
République considérent que le mouvement
révolutionnaire qui a cclaté est sous tous
les rapports intempestifs et le peuple sensé
du pays ne lui prétera ni l’appui ni les
sympathies qu’il aurait pu obtenir dans un
autre cas,

Le Président actuel Nord Alexis ache-
vera son terme constitutionnel en Mai 1909
et durant les six ans qu’il a deja pass¢s au
pouvoir il a déployé de remarquables quali-
tés d’énergie et de sérieux pour gouverner
son pays Il asus’entourer en méme temps
des personnes les plus conpétentes et de
prestizve du pays et avec des auviliaires si
choisis, Haiti évidemmenta progresse. L’ins
truction publique a considérablement aug-
menté de nouvelles ccoles et des centres
d’enseignement supdrieur se sont créés dans
les villes et villayes, ou ils faisaient défaut,
Un réseau de chemin de fer se construit
actuellement pour embrasser toute la Ré-
publique, et la concession en est faite avec
la garantie du Trésor public. IL se cons-
truit, pour compte de l’Erat une nouvelle
et superbe Cathedrale pour le culte catho-
liqgue et le commerce intérieur s’est déve-
; loppé d’une tagon notable.
| VA lextérieur Haiti s'est fait estimer des
| nations grandes et petites. A ce résultat a
,contridue le représentant actuel 4 Washing-
,ton, le diplomate distingué et remarqua-
ble écrivain haitien, J. N. Léger. Cet hom-
;me de lettres supéricur vient de publier en
angials et en trangais une qeuvre diyne d’at-
; tention 2 tous les points de vue, intitulée
Haiti, son histoire, ses détracteurs. C’est un
livre, habilement écrit et bien documenté
dans lequel son auteur a su détruire la lé-
vende obscure de l'état arrieré d'Haiti. En
| lisant son livre nous voyuns que Haiti d’au-
jourd’hui est tres loin d’étre le pays que
nous ont peint quelques voyageurs tendan-
cieux. Lafcivilisation moderne est entrée 13
| 2t ses fruits commencent A se recueillir. Si
| dans les temps pass¢és Haiti eut des vénies
| imilitaires comme Toussaint et Dessalines
| auxquels elle rend hommage_ et dévotion,

aujourd hui le peuple haitien fixe ses regards
, sur les hommes de paix, d’ordre et d’intel-
‘ligence qui le conduisent a occuper le ré-
le que la position géographique du pays, ses
'richesses naturelles et son voisinage de la
| confédération americaine lui indiquent dans
ile concert de la civilisation.
| ( Le Figaro )
Fétes Macgonniques

| Hier aprés-midi-a eu lieu installation
du Tol. F.*. Cicéron Francois, comme
i Grand Maitre, Grand Commandeur de !'Or-
|dre Maconnique d'Haiti.

| Cette cérémonie a coincidé avec la célé~

certain prestige en







chien, on devrait ne trouver que de la | bration du 84™e anniversaire de | Indépen-
graisse chlorée. Il nest rien ; le chien, ‘dance Maconnique haitienne
ea se nourrissant, a completement dé-; “ \7,. compliments au nouveau Grand

° ’ . |
composé ta Bre chlorée quon lui . Maitre et nos meilleurs vaeux de succés
oune, el, par u ynthese organique, dins sa nouvelletache:



| sor Bellegarde et Justin Lhérisson, ouvrage
Aprés quelques années de paix sous I’ad- | qui a paru jusqu’a ce jour.

jl a fabriqué de la graisse de chien. Manuel d’Histoire @’Haiti
Cd suivre ) | Nous venons de recevoir le nouveau Ma-
‘adopté par le Département de I'Instruc-
tion publique 4 l’usage des Ecoles de la
République.
ministration experte du Général Norp ALE- | . Nous remercions les auteurs de leur gra-
xus le cAble nous annonce qu’une convul- : S'€8X Nevol. ;
sion révolutionnaire a commencé pour; Le Messager Evangélique

e manuel est un des plus documentés
renverser le gouvernement actuel. Le Chef Le Messager Evangélique,organe de la So-

| nuel d Histoire d’ Hatti,édité par MM. Wind-
Nouvelles @’Haiti |
de la Révolation paras étre le général Fir- ! cidté Biblique et des Livres religieux d’Hat-

ti, vient de paraitre avec le sommaire sui-
vant :

Notre ceuvre et la nouvelle année, La
Direction ; Nouvelles de l’ceuvre, H. B. ;
Semer a tout vent, 24. Jackson ; Le soir
devant l’infini, ( Posie ), 21. Chevallier :
Oraison d’un libre-penseur; Méditation, 4.
] ; La sévérité tendre, G. Fulliguet ; Ras-
surez vous ; c'est moi, ( “Poésie ) ; Le prix
dune Ame, Mme H. Périgord 5 Qa et 1a,
X ; Courtes méditations religieuses ; Notes
de Ja rédaction ; Menus propos, .4.] ; Bul-
letin Bibliographique, A. J.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres récommandées en souffrance

Monsieur Gerinain Angerville, Chibitin
Lucien, Wrick Lanord, Clément Durosier,
Werter Guillon, Thomas Pre Philippe,Mme
Lucia Romulus, Amatte, Vre Romeéus,
Francine Voltaire, Mlle Joséphine Sosthe-
ne, Annérose, Lydia Peisxotto.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Dimancttt: 23 FEVRIER

Barométre a midi 763,77!
minimum 20°,9
Température masimum 30°,0

Moyenne diurnede la température 2.4°,8

Ciel tres nuaveux toute la
couvert apres 6 h. du soir.

Brume dans la matinée.

Petite pluie le matin vers 5 h. : puis 2
6 h. du soir.

Forte averse A roh. 45 et pluie d di-
verses autres reprises pendant la nuit jus-
qu’a 5 h. du matin.

Total de la pluie tombée pendant les
nuits de samedi et dimanche : 46,"/"1,

Baror®étre en baisse.

Agitation sismique conrinue, dans |’a-
prés-midi de dimanche.

R. BALTENWECK
Départs

journce et

Le steamer « Prins Willem I » est parti:

hier avec les passagers suivants pour :
Cayes : Charles Moravia, Mme Numa
Frangois. DU. Coudo! Bazile, Mme Ludovic
Léon, Cator, B. Lalanne, M. Darivave,
Micéfort Georges, Edouard Marsan, J. Clau-
de, Horace Fouron, Etienne Letang. Mlle
Ultiméne Naboya, Mme Edgard Cassis,
Melle Cécile Rousseau, Esope Darbouze,
Melle Florida, Général J. V. Mansuy.
Jérémie : Henri Rouzier, Mme Vve Alex-
andre Boucher, Alexandre Boucher tils
Brézault.
‘Petit-Godve : A. Lafontant, Benoit.

Le steamer Altai a laissé
sagers suivants pour :

Jérémie : Rev. J. Dufeu, Mme Vorbe. E.
Villedrouin, _P. Pressoir.Mr et Mme P.

Bridgman, C. Catze, Mr et Mme Th. Prin.
J. Baboune.

Le Ruban Violet

Le « Journal officiel » publie la liste des
nouveaux officiers de l’instruction publi-
que et d’Académie.

Voici, ace propos, les résultats, assey
curieux, d’un petit travail de Statistique.

Laliste en question occupe 106 colon-
nes du « Journal officiel ». Mises bout a
bour, ces colonnes s’¢laveraient 4 la hau-
teur de 28 metres, c’est-d-dire 4 la moitié
de l’arc de triomphe. Le nombre total des

avec les pas-

nouveaux titulaires da ruban violet est de |

317 Si ces 5,317 Personnes formaient
a chaine, elles couvriraient une distance

de 8.64: métres 20 centimetres, soit &

ec, A RE



vol d'oiseau, de Notre-Dame hile
de Saint Dznis. I basil
Admettons que ces 5,3
d’appelés ont acheté, l’un dans Pautre Ce
quante centimetres de raban violet d
bien! ce cordon irait de V Obélisque |

place de IP’Eroile.
D’un calcul tres solyneusement fui j
résulte que, pour signet ces 55317 diply
heures 37 a

17 élus en
dans Psat

mes, le ministre a mis 4t
Minutes 19 secondes ; et*encore n’a-t-il
rendre aucun repos et ne pas lacher u
Instant son porte-plume.

La superticie totale de ces diplémes “
cure évaluée \ 1.127 mctres Carrés, som}
plac: Vendome.

Roulés et mis bout a bout, ces di
atteindraient Ja hauteur de 2.326
isoit pres de la moitié du Mont Blane.

Sion estime A 60 kilos le poids mova
des nouveaux ofticiers de l’instructiog
Mique et d’Académie ( rosettes et robass
compris), leur poids total atteindgait lt
chitfre de 319,020 kilos. Pour SOuleve
peett: oamascy il taudrair une vrue anim’:
;Par gy 500 chevaux, le cable d'acier auni
june largeur minimum de 45 centimetres

Je pourrais continuer ce petit travail,
mais tant de calculs m’ont donné fa gi
graine,

ee

Nouvelles Btrangere

Derniéres Dépéches

Sr. PErERsBOUKG 21.—Les représentam
de Pamurauté ont soumis aujourd’hui ak
commission parlementaire de la défeng
nationale le nouveau programme naval,a
programme qui doit étre achevé en 19
comprend a construction d’une flotte
culrassés d’escadre ct des travaux hyde
graphyques 4 éffectuer dans plusieurs pod
russes, sa mise en exécution neécessiter
une dépense totale de 1.078.000.000
lars. La commission de la défense national
na encore rien décidé, on croit général
nent qu’aucun programme naval ne sea
“ote jusqui la complete réorganisation &
;) admuraute.
Axvers ; Belgique ) 21.— Le moar
iment d’émigration entre ce port et cea
des Etats-Unis est presque enticrement se
pendu, par suite de la crise commerciak
}yui s¢vit en ce moment en Amérique, k
Compagnie de la «Red Sear Linie vienté
désarmer le paquebot « Gothland » spéie
| lement aménage pour le transport des és
| grants.

VIENNE 21.— Les fdtes qui devraies
avoir lieu au printemps prochain pour ¢
jlébrer le soixantiéme anniversaire de |x
icession au trone de lempereur Fran(os



}



| Joseph, ont été officiellement abandonnéss
;Cette decision a été prise sur les constili
des médecins de lempereur qui consid
rent que la santé du vénérable mooarqut
n’est pas suffisamment rétablie pour !0
permettre de supporter sans danger les
tigues que lui importeraient de telles fi
SaInT-PéTERsBOURG 21.— Par une ##
d’arrestations qu’elle a opérées hier
dans divers quartiers de la ville, la polic!
fait avorter un complot contre la vie de
Personnages ;50 personnes ont été arts
C'est le plus grand nombre d’arrestation
opérées d’un méme coup dans Is capi
La majorité des prisonniers écaient
ment armés ; quelques uns avec des bom
tous ont offert une résistance acharnée, "
agents de police ont été blessés et un
tre tuéd,
| Ces arrestations ont ea lien dao 5
Volsinage du palais du grand doc Ned
Nicolaivitch gui était principalement
par les terroristes.





Sa een eeeeeesnes

mrID 2f.— La reine Amélie, veuve' LA M
wo iefont roi Don Carlos, se propose de | D ; AISON
uitter le Portugal pour aller se fixer 4 Sé- esséens & Maugey
ville ( Espagne ). | 10, Rue des Piliers-de-Turelle
San-JUAN, PUERTO Rico 21 -—Le commis- Borp F
saire américain a ordonné _aujourd hui fa’ One EAUX ( FRANCE )
mise en liberté des 5 dominicains et des ti te ases nombreux clients d’Hai-.
deux portoricains qui ont été arrétés le 13 i un stock considérable de marchan-
Gvrier pour avoir envoyé de la contreban- ' ses de premier choix, 4 un prix dé-
de de guerre 4 Saint Domingue. : fant toute concurrence.
ede g§ . : - | Pour t 1 : ,
Une dépéche spéciale de Lisbonne dir ' dresser ous les renseignements s'a-
ue la plus grande inquiétude régne ici.Le ,G'CSSer a Mc HenriBonheur ( AGENT )
lais est entouré patles troupes et la gar- | Port-au-Prince.
nison toute entiére est consignée dans les:
casernes, des paquets de cartouches ont é:é |

jistribués 4 tous les soldats.
Paris 22.-- Rente: 97.10. OCU LISTES !..
Paris 22. - Au conseil des ministres ce
matin, 1 l’Elysée, sous la présidence de M.| WERRES siancs, BLEus, FuMgs,
Falliéres, M. Pichon expose diverses ques- | JAUNEs, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
ions 4 ordre du jour notamment la ques- ; VERRES BICONCAVES, BICON-
jon des Balkans. M. Pichon donna con- , VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
yaissance d’une lettre de Moulai Hafid de- | RISCOPIQUES CONVEXES.











Célébres des RR. PP. Bénédictins

DE L’ABBAYE DE Souutac (GIRONDE )
SPECIALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES

DE LA MAISON A. SEGUIN pg BORDEAUX
SEUL CONCESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GROS

L’Incomparable Elixir Dentifrice

des RR. PP. Bénédictins par son usage journalier assu-
re la santé de la Gorge, de !a Bouche et de plus, par sui-
te de la solidité qu’il conserve aux dents jusqu’a l’Age le
plus avancé, il facilite le travail de la digestion en per-
mettant la mastication complete des aliments.

Le flacon se vend : Gourdes 2.00



nandant au Gouvernement d'observer la

seutralité entre son frere et lui. Le = mi-:

sisste des Affaires Etrangéres ne répondra

as a cette lettre. M. Pichon tit connaitre !

suite qu'il répondrait lundi a Mr Jau-
és au sujet des affaires du Maroc, notam-
nent au sujet de l’emprunt consenti par
a Banque marocaine 4 Abd El Aziz. Sur
a proposition du ministre des Colonies
econstil accepta la nomination au grade
e Commandcur de la Légion d’Honneur,

4. Gentil admis 4 la retraite sursa deman- |

e. La Chambre discuta hier sur Tinter-
ellation de M. Guerrier sur le nautrage
u« Angler » et Ile transport des = marins
ur les heux de la péche. La Chambre vota

ordre du jour en faveur du Gouverne- |

nent. Prochaine séance lund1.

Le Sénat commenga la discussion de la
roposition adoptée par la Chambre ten-
antala transformation de la séparation
ecorpsen divorce au bout de trois ans.
a suite de la discussion est renvoyée a
tardi.

L’enseigne de vaisseau Ulmo a été con-
amné 4 l’unanimité a la déportation — per-

étuelle dansune enceinte fortifiée, 1 la dé- |

radation militaire et aux frais envers |’E-
ateta la publication du jugemenr dans
Inquante exemplaires. M. Rousson, nom-
r€ trésorier particulier de la Guadeloupe,
on installé, est nommé trésorier payeur
¢ lacéte des Somalis en remplacement
e M. Ponlleau maintenu sur sa demande
Pointe-a-Pitre. Le Gal de Brigade Hustel
asse au cadre de réserve.
Frz 22. — Une lettre du sultan Mou-
Mt Hafid annongant un massacze d’infidéles
été lue aujourd’hui dans les mosquées.
#tte nouvelle a été saluée d’une salve de
eux coups de canon.

LisBonNE 22. — Les plus grandes pré-
autions ont été prises pour assurer le
naintien de l’ordre dans cette ville. Il
Bt evident que le Gouvernement craint
névénement quelconque, mais jusqu’a
risent la tranquillité n’a cessé de ré-

Le duc d’Oporto accompagné d’une forte
Bcorte fait de constantes inspections dans
bs casernes,

Tous les monuments publics y compris
t Banque de Portugal sont occupés par
es détachements de la gacde municipale.
es affaires s¢ ressentent grandement de
Inquiétude générale.

journal « El Seculo » dit aujourd’hui
ue le roi Manuel, le premier ministre

Ouverneur de Lisbonne et le général Lo-
ez commandant de la garnison, ont lon-
vornal conféré hier sur la situation. Ce
On est d’avis que tout indique que le

Overnemnt craint une révolution.

rapporte que la situation est critique

Setubol. La Canonniére « Zaire » a tte

ce port. .

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une somme desti :¢e & lui permettre,
en payant son compte chez un caba-
retier, de renouveler son stock d’al-
cool, etse laissait arracher le reste
par sa compagne.

Ce revenu serait certainement insuf-
fisant si celle-ci ne pourvoyait aussi,
ne pourvovait surtout, a lentretien
de lacommunauté qui, outre ces deux
personnes, comptait deux grandes fil-:
lettes quela maitressede céans tenait.
de deux placages antérieurs et qui,
tout en hugitant ailleurs avec quelque
/parente, venaient presque quotidien-
‘nement présenter leurs hommages a
la mére et passer quelques heures
avec elle, soit dans le compartiment.
maternel, soit en furetant dans les
pieces voisines. L’homme, presque
-continuellement ivre, gardait toujours
la maison et les voyait entrer et sortir.
,avec indifférence.

Mais le plus intéressant de cette
‘scene de moeurs, c’est le coté parti-
culiee dela profession maternelle,
dont je vais dire un mot. |

La femme de ce logis trafiquait de,
la viande de boucherie qu'elle allait, '

Aux divers points de vue que nous
avons parcourus, nos mveurs sociales
se rapprochent, 4 n’en pas douter, de
celles des colored men américains. Je
fais pourtant une réserve large et for-
melle 4 l’égard des tentatives et des
faits de violence lubrique qui, tout en

uvant étre relevés dans les couches
inférieures de notre société comme
dailleurs dans tous les milieux, ne
peavent aucunement servir 4 nous
caraclériser.

Sur le chapitre du mode d’étabis-
‘sement au foyer et des pratiques hy-
giéniques meme les plus imposées
par la nécessité, les bisses spheres
de notre société n’ont rien 4 envier a
nos congénéres des Etats- Unis. Je ne
parle pas seulement des familles les
plus misérables qui s'établissent n’im-
porte comment; je parle encore de
celles qui pourraient s’établir avec
une moyenne de commodité et qui
se dispensent de le faire par Vigno-
rance comp‘éte des prescriptions de
lhygiéne et par l’absence de la notion
méme de confortable.

Dmscraur!
Clément Magloire,



Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a2 Monsie

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



Le Numtno 4 () conracs.

Le Hatin

QUOTIDIEN







Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérés cB BOB Be sent pas remis.

> oer: re





ments voisins tenaient compayuie : il
résultait de cette compagnie, une Pi-
bambelle de petits chiens, et ils s’a-
massaient tous, péres, méres et reje-
tons de tous ayes autour de la_ barri-
que, et des convois interminables de
mouches alluient sans cesse du _ Vi-
save des personnes a ce foyer d’in-
fection et se flixaient au bord de la
barrique comme a celui d’un vase de
ait.

Jem’ai jamais pu comprendre, Si.
bienveillant qu’on et voulu l’étre,;y aura dans sa réponse une
liste, plus ou

cette longanimité des voisins qui ac-
ceptaient si naturellement de vivre
jour et nuit, au milieu de cette atmos-

‘phére de crudités et d’odeurs de sang,

cote a cote avec Ane ineute de chiens

qui logeaient presque avec tout le:

monde, letout agrémenté de latti-
rail sordide et varié de ces Cinq fa-
milles qui, sur un espace si restreint,
exécutaient tous leurs soins de ména-
ge, y comprit la cuisine et la lessive.

J’allais omettre de dire que l'appar-
tement occupé par chaque famille for-
Mait uue piéce unique qui cumulait
toutes les fonctions.

Toutes les banlieues port-au-prin-
ciennes offrent & peu pres le meme
spectacle; sauf ce qu’il y a de par-
ticulier au tratic de viande yue nous
venons de voir, Phabitat est Je meme

ur Arthur ISIDORE, 45,

eque les

Rue Roux ou Bonne-Foi.



‘les trois régnes de Ia nature, elle vous

répondra presqu’infailliblement ceci :
Les minéraux nourrissent les végétaux;
ceux-ci, grace 4 la lumiére du_ soleil,
ont pour role de fabriquer,a l'aide des
inineraux, les substances organiques ,;
les animaux n’ont ensuile y1’a mettre
en place dans leur corps cvs substances
organiques toutes formées, en consom-
mant des végétaux ou des animaux
herbivores:

Quel que soit votre interlocuteur, il
idée tina-
moins dissimulée. Au

foud, le plus souvent, il s’y trouvera

'méme une idée anthropocentrique, fat-

elle inconsciente.

L’homme désire toujours se consideé-
rer comme le roi de Ja Terre ot tout
est disposé en sa faveur. C’est pour lui
lantes assimilent, ec’est pour
lui que les animaux se développent et
il n’a plus qu’a en régler la production
méthodique pour assurer son bien-étre
matériel.

I! voudrait bien aussi pouvoir se re-
garder aujourd’hui comme situéau cen-
ire de Punivercs et de tous les phéno-
ménes cosmiques qui lentourent. A la
vérité, les progrés de l’'astronomie sont
venus ébranlercette conviction, L’>hom-
me alors se trouve humilie d’occuper

J’ai connu dans la banlieue nord de
Port-au-Prince une,agglomération de
Cing familles logécs, chacune al’étroit,
dans un compartiment d’une piéce
unigue et commune dont la longueur
he dépassait certainement pas quaran-
te pieds et la largeur dix pieds envi-
ron. Chaque compartiment mesurait
donc huit pieds 4 peu prés sur dix ; écha
et était séparé du voisin par une | des

une si petite situation dans le Monde.
Il se trouve ridicule de tourner avec
une vitesse énorme, a la surface d’un
‘toton qui est l'un des plus petits astres
-connus !

Mais sil lit, par exemple, le livre de
Poincaré sur La sciencs et Uhypotese et
'g’iln’a pasassez réfiéchi sur les méthodes
_scientiliques pour le bien comprendre,

il renaita l'espoir de reprendre sa place
prépondérante. I! conclnt, en effet, de
cette lecture, que la. science n’a pas
grande solidite et qu’il n’ya pas plus
ide raison pou: que la Terre tourne au-
‘tour du Soleil que le Soleil autour de

“4 \la Terre, car tous les mouvements sont

if} 1 telatifs {
| Etpourtant, cette conception du Dua-
llisme, qui consiste & opposer les végé-

jtaux aux animaux dans toutes leurs

DES PLAN TES ‘fonctions, au point de vue physiologi-
-— _que el chimique, est absolument fausee.

Si vous demandez, non a un savant | ll y a adja longtemps | que Cluvde
proprement dit, mais & une Pao one Berna en avail ait justice. L illusire
instruite et intelligente ce qu’elle pen-| physiologiste frenguis creyait gui
se au sujet de ce qu’on appelle. encore avait & jamais tud lathéerie dusalistique.

deux ou truis fois par semaine, ache-' pour la généralité de la classe pauvre,
ter a l'abattoir. Elle la faisait appor-'au point de vue des incommodités de
ter chez elle et la disposait dans une!linstallation et des observances hy-
‘large barrique installée dans la cour giénique 3.
‘que nous venons de voir et presque a' Voila pour le foyer. Quant a union
‘VPentrée de sa porte. Si bien qu'elle entre hommes et femmes, nous savons |
-essayat de boucher la barvique, il s’en 'd-ja ce qu’elle en est,etle lecteur peut
pait constammentde nauséabon-'relire 4ce sujet mon article sur les
manations qui empestaient, non | familles haitiennes, dans le Malin du
simple cloison ; la cour de tous ces ‘seulement la maison, mais tou; jles/8 Octobre de l’année passée.
compartimeats était commune et con- , appartements voisins et faisaienat se; I! est certain que, 4 ce dernier point
it en un passage qui s’dtendait| boucher le nez Méme aux passants de|de vue aussi, nous ne nous reccom-
sur toute la longueur des facades et la rue. mandons pas plus que les colored men
Qui, comme largeur, pouvait compter; Eh bien, aucur: des voisins n'a ja-|du pays des Yankes.
ax pi ‘mais songé a protester contre cette
obsession persistante dont leur seus
‘olfactif était viclime; dés qu’on met-
lement établis en concubinage.'tait le pied au seuil de la barriere
‘homme ne faisait rien, n’avait au d’entrée commune, on était saisi par,
can emploi de son temps si ce n’est ; cette odeur de viande fraiche et par-.
dalter, certains jours d’arrivage, rem-_ fois de viande pourrie qui ne vous:
blir Voffice de gardien en aous-main | quittait plus, dans quelque apparte- |
es marchandises débarquées sur le: ment que l’on se réfugiat.
Ce diminutif de bouchére était, ea
flanguée de deux chiens aux-_|
chiennes des apparte-



Liane de ces famuilles était compo-
860 de l’homme et de la femme sim-

wherf par les chalands. Cela lui re- |

un jour ou deux de la semaine ; | outre,
sur le montant de la pale, il prélevait quelles deux


Maiselle a toujours reparu sous une
forme on sous uneantre. Et, dailleurs,
elle gardaitencore une forteresse intacte.
On n’avait jamais démontré que les vége-
taux verts, non parasites, pussent absor-
ber parleurs racines autre chose que
des substances minérales. C'est ce der-
nier rempart du Dualisme qui vient
détre pris d’assaut. ;

Mais avant de parler de ces experien-
ces récentes, 4 la plupart desquelles j’al
pu assister, je dirai qnelyues mots dn
Dualisme en général.

Le Dualisme admet que les végélaux
fabriguent de toutes pieces les subs-
tances organiques aux dépens des subs-
tances minérales, tandis que les ant-
maux se nourrissent simplement des
substances organiques fabriquées par
les végétaux.

Dans cette maniére de voir, les végé-
taux seraient incapables d’assimiler les
sucres Ou les diverses substances azo-
tées organiyues. Le fumier v’aurait me-
me qu’une action tout a fait: indirecte,
facilitant seulement Vabsorplon des
mati¢res mineérales ; les animaux se-
raient incapables de ftabriquer les ma-
tiéres unutritives, autrement dit les vé-
gétaux feraient uniquement de la syn-
these et les animaux uniquement de
lanalyse.

Parmi les chimistes ou physiologistes
qui ont développé lidée du Dualisine,
il suftit de citer Liebig en Allemagne,
Tyndall en Angleterre, Dumas et Bous-
singaull en France. Et cette idee est
tellement ancrée dans la science et
dans Jeuseizgnement, yue les nom-
breuses objections expérimentales faites
du Dualisme n’ont pu le faire disparai-
tre. Cela est si vrai que les savants qui
soccupent d’économie rurale recher-
chent si, dans Vlulimentation des bes-
tiaux, on peut trouver toutes les subs-
tances qul constituent leur corps ; on
sefforce de découvrir dans lherbe d’u-
né prairie tous les compos ‘s qui se ren-
contrent dans le lait de la vache.

Il y avait déja cependant des faits dé-
monstratifs montrant que les animaux
fabriquent des maticres orgauiques, au
lieu de les prendre absolument telles
quelles dans leur nourriture. Kappeloas
une ex érience classique de Claude B>-r-
nard et de M. Berihelot. On nourrit un
chien avec de la graisse, mais cette
graisse a été transform ‘e chimiquement,
de fagon a remplacer un certain nom-
bre d’atomes d’hydrogéne par
nombre d’atomes de chlore. Le chien
s’habitue 4 se nourrir avec cette graisse

chlorée, et sila théorie du Dualisme
était exacte,le corps de ce cnien finirait
pac renfermer beaucoup de chlore dans
uel-
e ce

ses tissus. Or si On analyse aprés
ques mois de ce régime la graisse

le méme

min, homme d’un

Haiti.

Ceux qui suivent avee attention le dé-
veloppement progressif d’ Haiti depuis quel-
ques années et particulicrement ceux qui
connaissent de pres les efforts et l’adminis-
tration inteiligente du Gouvernement du
G* Nord Alexis pour relever le crédit de la
République considérent que le mouvement
révolutionnaire qui a cclaté est sous tous
les rapports intempestifs et le peuple sensé
du pays ne lui prétera ni l’appui ni les
sympathies qu’il aurait pu obtenir dans un
autre cas,

Le Président actuel Nord Alexis ache-
vera son terme constitutionnel en Mai 1909
et durant les six ans qu’il a deja pass¢s au
pouvoir il a déployé de remarquables quali-
tés d’énergie et de sérieux pour gouverner
son pays Il asus’entourer en méme temps
des personnes les plus conpétentes et de
prestizve du pays et avec des auviliaires si
choisis, Haiti évidemmenta progresse. L’ins
truction publique a considérablement aug-
menté de nouvelles ccoles et des centres
d’enseignement supdrieur se sont créés dans
les villes et villayes, ou ils faisaient défaut,
Un réseau de chemin de fer se construit
actuellement pour embrasser toute la Ré-
publique, et la concession en est faite avec
la garantie du Trésor public. IL se cons-
truit, pour compte de l’Erat une nouvelle
et superbe Cathedrale pour le culte catho-
liqgue et le commerce intérieur s’est déve-
; loppé d’une tagon notable.
| VA lextérieur Haiti s'est fait estimer des
| nations grandes et petites. A ce résultat a
,contridue le représentant actuel 4 Washing-
,ton, le diplomate distingué et remarqua-
ble écrivain haitien, J. N. Léger. Cet hom-
;me de lettres supéricur vient de publier en
angials et en trangais une qeuvre diyne d’at-
; tention 2 tous les points de vue, intitulée
Haiti, son histoire, ses détracteurs. C’est un
livre, habilement écrit et bien documenté
dans lequel son auteur a su détruire la lé-
vende obscure de l'état arrieré d'Haiti. En
| lisant son livre nous voyuns que Haiti d’au-
jourd’hui est tres loin d’étre le pays que
nous ont peint quelques voyageurs tendan-
cieux. Lafcivilisation moderne est entrée 13
| 2t ses fruits commencent A se recueillir. Si
| dans les temps pass¢és Haiti eut des vénies
| imilitaires comme Toussaint et Dessalines
| auxquels elle rend hommage_ et dévotion,

aujourd hui le peuple haitien fixe ses regards
, sur les hommes de paix, d’ordre et d’intel-
‘ligence qui le conduisent a occuper le ré-
le que la position géographique du pays, ses
'richesses naturelles et son voisinage de la
| confédération americaine lui indiquent dans
ile concert de la civilisation.
| ( Le Figaro )
Fétes Macgonniques

| Hier aprés-midi-a eu lieu installation
du Tol. F.*. Cicéron Francois, comme
i Grand Maitre, Grand Commandeur de !'Or-
|dre Maconnique d'Haiti.

| Cette cérémonie a coincidé avec la célé~

certain prestige en







chien, on devrait ne trouver que de la | bration du 84™e anniversaire de | Indépen-
graisse chlorée. Il nest rien ; le chien, ‘dance Maconnique haitienne
ea se nourrissant, a completement dé-; “ \7,. compliments au nouveau Grand

° ’ . |
composé ta Bre chlorée quon lui . Maitre et nos meilleurs vaeux de succés
oune, el, par u ynthese organique, dins sa nouvelletache:



| sor Bellegarde et Justin Lhérisson, ouvrage
Aprés quelques années de paix sous I’ad- | qui a paru jusqu’a ce jour.

jl a fabriqué de la graisse de chien. Manuel d’Histoire @’Haiti
Cd suivre ) | Nous venons de recevoir le nouveau Ma-
‘adopté par le Département de I'Instruc-
tion publique 4 l’usage des Ecoles de la
République.
ministration experte du Général Norp ALE- | . Nous remercions les auteurs de leur gra-
xus le cAble nous annonce qu’une convul- : S'€8X Nevol. ;
sion révolutionnaire a commencé pour; Le Messager Evangélique

e manuel est un des plus documentés
renverser le gouvernement actuel. Le Chef Le Messager Evangélique,organe de la So-

| nuel d Histoire d’ Hatti,édité par MM. Wind-
Nouvelles @’Haiti |
de la Révolation paras étre le général Fir- ! cidté Biblique et des Livres religieux d’Hat-

ti, vient de paraitre avec le sommaire sui-
vant :

Notre ceuvre et la nouvelle année, La
Direction ; Nouvelles de l’ceuvre, H. B. ;
Semer a tout vent, 24. Jackson ; Le soir
devant l’infini, ( Posie ), 21. Chevallier :
Oraison d’un libre-penseur; Méditation, 4.
] ; La sévérité tendre, G. Fulliguet ; Ras-
surez vous ; c'est moi, ( “Poésie ) ; Le prix
dune Ame, Mme H. Périgord 5 Qa et 1a,
X ; Courtes méditations religieuses ; Notes
de Ja rédaction ; Menus propos, .4.] ; Bul-
letin Bibliographique, A. J.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres récommandées en souffrance

Monsieur Gerinain Angerville, Chibitin
Lucien, Wrick Lanord, Clément Durosier,
Werter Guillon, Thomas Pre Philippe,Mme
Lucia Romulus, Amatte, Vre Romeéus,
Francine Voltaire, Mlle Joséphine Sosthe-
ne, Annérose, Lydia Peisxotto.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Dimancttt: 23 FEVRIER

Barométre a midi 763,77!
minimum 20°,9
Température masimum 30°,0

Moyenne diurnede la température 2.4°,8

Ciel tres nuaveux toute la
couvert apres 6 h. du soir.

Brume dans la matinée.

Petite pluie le matin vers 5 h. : puis 2
6 h. du soir.

Forte averse A roh. 45 et pluie d di-
verses autres reprises pendant la nuit jus-
qu’a 5 h. du matin.

Total de la pluie tombée pendant les
nuits de samedi et dimanche : 46,"/"1,

Baror®étre en baisse.

Agitation sismique conrinue, dans |’a-
prés-midi de dimanche.

R. BALTENWECK
Départs

journce et

Le steamer « Prins Willem I » est parti:

hier avec les passagers suivants pour :
Cayes : Charles Moravia, Mme Numa
Frangois. DU. Coudo! Bazile, Mme Ludovic
Léon, Cator, B. Lalanne, M. Darivave,
Micéfort Georges, Edouard Marsan, J. Clau-
de, Horace Fouron, Etienne Letang. Mlle
Ultiméne Naboya, Mme Edgard Cassis,
Melle Cécile Rousseau, Esope Darbouze,
Melle Florida, Général J. V. Mansuy.
Jérémie : Henri Rouzier, Mme Vve Alex-
andre Boucher, Alexandre Boucher tils
Brézault.
‘Petit-Godve : A. Lafontant, Benoit.

Le steamer Altai a laissé
sagers suivants pour :

Jérémie : Rev. J. Dufeu, Mme Vorbe. E.
Villedrouin, _P. Pressoir.Mr et Mme P.

Bridgman, C. Catze, Mr et Mme Th. Prin.
J. Baboune.

Le Ruban Violet

Le « Journal officiel » publie la liste des
nouveaux officiers de l’instruction publi-
que et d’Académie.

Voici, ace propos, les résultats, assey
curieux, d’un petit travail de Statistique.

Laliste en question occupe 106 colon-
nes du « Journal officiel ». Mises bout a
bour, ces colonnes s’¢laveraient 4 la hau-
teur de 28 metres, c’est-d-dire 4 la moitié
de l’arc de triomphe. Le nombre total des

avec les pas-

nouveaux titulaires da ruban violet est de |

317 Si ces 5,317 Personnes formaient
a chaine, elles couvriraient une distance

de 8.64: métres 20 centimetres, soit &

ec, A RE



vol d'oiseau, de Notre-Dame hile
de Saint Dznis. I basil
Admettons que ces 5,3
d’appelés ont acheté, l’un dans Pautre Ce
quante centimetres de raban violet d
bien! ce cordon irait de V Obélisque |

place de IP’Eroile.
D’un calcul tres solyneusement fui j
résulte que, pour signet ces 55317 diply
heures 37 a

17 élus en
dans Psat

mes, le ministre a mis 4t
Minutes 19 secondes ; et*encore n’a-t-il
rendre aucun repos et ne pas lacher u
Instant son porte-plume.

La superticie totale de ces diplémes “
cure évaluée \ 1.127 mctres Carrés, som}
plac: Vendome.

Roulés et mis bout a bout, ces di
atteindraient Ja hauteur de 2.326
isoit pres de la moitié du Mont Blane.

Sion estime A 60 kilos le poids mova
des nouveaux ofticiers de l’instructiog
Mique et d’Académie ( rosettes et robass
compris), leur poids total atteindgait lt
chitfre de 319,020 kilos. Pour SOuleve
peett: oamascy il taudrair une vrue anim’:
;Par gy 500 chevaux, le cable d'acier auni
june largeur minimum de 45 centimetres

Je pourrais continuer ce petit travail,
mais tant de calculs m’ont donné fa gi
graine,

ee

Nouvelles Btrangere

Derniéres Dépéches

Sr. PErERsBOUKG 21.—Les représentam
de Pamurauté ont soumis aujourd’hui ak
commission parlementaire de la défeng
nationale le nouveau programme naval,a
programme qui doit étre achevé en 19
comprend a construction d’une flotte
culrassés d’escadre ct des travaux hyde
graphyques 4 éffectuer dans plusieurs pod
russes, sa mise en exécution neécessiter
une dépense totale de 1.078.000.000
lars. La commission de la défense national
na encore rien décidé, on croit général
nent qu’aucun programme naval ne sea
“ote jusqui la complete réorganisation &
;) admuraute.
Axvers ; Belgique ) 21.— Le moar
iment d’émigration entre ce port et cea
des Etats-Unis est presque enticrement se
pendu, par suite de la crise commerciak
}yui s¢vit en ce moment en Amérique, k
Compagnie de la «Red Sear Linie vienté
désarmer le paquebot « Gothland » spéie
| lement aménage pour le transport des és
| grants.

VIENNE 21.— Les fdtes qui devraies
avoir lieu au printemps prochain pour ¢
jlébrer le soixantiéme anniversaire de |x
icession au trone de lempereur Fran(os



}



| Joseph, ont été officiellement abandonnéss
;Cette decision a été prise sur les constili
des médecins de lempereur qui consid
rent que la santé du vénérable mooarqut
n’est pas suffisamment rétablie pour !0
permettre de supporter sans danger les
tigues que lui importeraient de telles fi
SaInT-PéTERsBOURG 21.— Par une ##
d’arrestations qu’elle a opérées hier
dans divers quartiers de la ville, la polic!
fait avorter un complot contre la vie de
Personnages ;50 personnes ont été arts
C'est le plus grand nombre d’arrestation
opérées d’un méme coup dans Is capi
La majorité des prisonniers écaient
ment armés ; quelques uns avec des bom
tous ont offert une résistance acharnée, "
agents de police ont été blessés et un
tre tuéd,
| Ces arrestations ont ea lien dao 5
Volsinage du palais du grand doc Ned
Nicolaivitch gui était principalement
par les terroristes.


Sa een eeeeeesnes

mrID 2f.— La reine Amélie, veuve' LA M
wo iefont roi Don Carlos, se propose de | D ; AISON
uitter le Portugal pour aller se fixer 4 Sé- esséens & Maugey
ville ( Espagne ). | 10, Rue des Piliers-de-Turelle
San-JUAN, PUERTO Rico 21 -—Le commis- Borp F
saire américain a ordonné _aujourd hui fa’ One EAUX ( FRANCE )
mise en liberté des 5 dominicains et des ti te ases nombreux clients d’Hai-.
deux portoricains qui ont été arrétés le 13 i un stock considérable de marchan-
Gvrier pour avoir envoyé de la contreban- ' ses de premier choix, 4 un prix dé-
de de guerre 4 Saint Domingue. : fant toute concurrence.
ede g§ . : - | Pour t 1 : ,
Une dépéche spéciale de Lisbonne dir ' dresser ous les renseignements s'a-
ue la plus grande inquiétude régne ici.Le ,G'CSSer a Mc HenriBonheur ( AGENT )
lais est entouré patles troupes et la gar- | Port-au-Prince.
nison toute entiére est consignée dans les:
casernes, des paquets de cartouches ont é:é |

jistribués 4 tous les soldats.
Paris 22.-- Rente: 97.10. OCU LISTES !..
Paris 22. - Au conseil des ministres ce
matin, 1 l’Elysée, sous la présidence de M.| WERRES siancs, BLEus, FuMgs,
Falliéres, M. Pichon expose diverses ques- | JAUNEs, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
ions 4 ordre du jour notamment la ques- ; VERRES BICONCAVES, BICON-
jon des Balkans. M. Pichon donna con- , VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
yaissance d’une lettre de Moulai Hafid de- | RISCOPIQUES CONVEXES.











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mettant la mastication complete des aliments.

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nandant au Gouvernement d'observer la

seutralité entre son frere et lui. Le = mi-:

sisste des Affaires Etrangéres ne répondra

as a cette lettre. M. Pichon tit connaitre !

suite qu'il répondrait lundi a Mr Jau-
és au sujet des affaires du Maroc, notam-
nent au sujet de l’emprunt consenti par
a Banque marocaine 4 Abd El Aziz. Sur
a proposition du ministre des Colonies
econstil accepta la nomination au grade
e Commandcur de la Légion d’Honneur,

4. Gentil admis 4 la retraite sursa deman- |

e. La Chambre discuta hier sur Tinter-
ellation de M. Guerrier sur le nautrage
u« Angler » et Ile transport des = marins
ur les heux de la péche. La Chambre vota

ordre du jour en faveur du Gouverne- |

nent. Prochaine séance lund1.

Le Sénat commenga la discussion de la
roposition adoptée par la Chambre ten-
antala transformation de la séparation
ecorpsen divorce au bout de trois ans.
a suite de la discussion est renvoyée a
tardi.

L’enseigne de vaisseau Ulmo a été con-
amné 4 l’unanimité a la déportation — per-

étuelle dansune enceinte fortifiée, 1 la dé- |

radation militaire et aux frais envers |’E-
ateta la publication du jugemenr dans
Inquante exemplaires. M. Rousson, nom-
r€ trésorier particulier de la Guadeloupe,
on installé, est nommé trésorier payeur
¢ lacéte des Somalis en remplacement
e M. Ponlleau maintenu sur sa demande
Pointe-a-Pitre. Le Gal de Brigade Hustel
asse au cadre de réserve.
Frz 22. — Une lettre du sultan Mou-
Mt Hafid annongant un massacze d’infidéles
été lue aujourd’hui dans les mosquées.
#tte nouvelle a été saluée d’une salve de
eux coups de canon.

LisBonNE 22. — Les plus grandes pré-
autions ont été prises pour assurer le
naintien de l’ordre dans cette ville. Il
Bt evident que le Gouvernement craint
névénement quelconque, mais jusqu’a
risent la tranquillité n’a cessé de ré-

Le duc d’Oporto accompagné d’une forte
Bcorte fait de constantes inspections dans
bs casernes,

Tous les monuments publics y compris
t Banque de Portugal sont occupés par
es détachements de la gacde municipale.
es affaires s¢ ressentent grandement de
Inquiétude générale.

journal « El Seculo » dit aujourd’hui
ue le roi Manuel, le premier ministre

Ouverneur de Lisbonne et le général Lo-
ez commandant de la garnison, ont lon-
vornal conféré hier sur la situation. Ce
On est d’avis que tout indique que le

Overnemnt craint une révolution.

rapporte que la situation est critique

Setubol. La Canonniére « Zaire » a tte

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met ses chapeaux en vente a un prix
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sément de l’Etranger. __

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