Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 22, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
yn ANNEE, Nv 274 PORT-AU- PRINCE (sain) SAMEDI, 22 FEVRIER 1908.








ervocsepeaeigeme ons 2 aEgciree aso

ABONNEMERTS :

pan mois Une Gourde D’'avaNcE

DkpakTeEMENts: & ETRANGRR :

Lk NUMERO 4 () CENTIMES.

Clément biaglioire,
Les abonnements partent du ter. et da:s5 de chaque

REDACTION-AD MINISTRATION mois et sont payables d’avance

4§, RUE BOUX, 45. Les manuscrits insérés ou mon De sont pas remis.



rrais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne Y

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ae ORES sans vee oo am
Se eee ee Ca mes OF,











Ee oe Oe 0 OEE rte wae rere 2 are eae ee pe wn.
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2 eeenatad
——— nee

Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arihur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LD















fq ryy 9 4 SILE France et Haiti et qui, comme j'ai eu Chargé d’Affaires. Et cependant il est
LE DROI 1 D i all Vhonneur de fob-erver dans ma peé- Zt remarquer que tous les Gouverne-
cédente lettre, met les deux pays sous Ments qui se sont succédés dans le
Pempire du droit international pour pays ont eu intéret 4 le maintenir. »
tous Ics cas non prévus. Dans ce trai- _ I est possible, en effet, que ce soit
ini i j té aucun privilege unilatéral n’a été pur ignorance du droit des gens, soit
Opinion de M. A. Firmin. concédé en faveur de la France. be pecuncalculd intéret malentendu, soit
7“ quel droit pouvez-vous done avoit le pur tous autres sentiments erronés,

privilege que vous réclamnez de pouvoir des Gouvernements haitiens aient to-

d'autoriser daus sa demeure la re- soustraire des haitiens ala poursuite loré an fait absolument contraire a
cherchs du fugitif. » Voici la note des tribunaux rien qu’en leur don-: usage internstional ; mais s'eneuitedl
qui accompagne Varticle! (Voir p's | nant réfuge dans votre Légation” Vous yee ces cireurs puissent Changer les
haut, art. 77). Un ministre espagnol, répondez, Monsieur ! >: ¢ hargé WAffai- vegles qui dirigent les pulssances in-



Voici de quelle figan, M. A. Firmin ré- «
clamait A la Légation de France, des pre-
venus de droit commun qui sy = etaient

réfugiés. ) stre, 3 , !

jamais piece ne fut plus ¢loquente et le duc de Ripperda, svetait réfugié res, que c’estau nom de l'humaniteé, dépendantes daus leurs relations ex-

peux asgumentee. en 1726 dans Vhotel de I aimbas-' que vous exercez ce privilege. Je con-, térieures. Nullement, pour ma part,

- sadeur d’Angleterre 4 Madrid. L’am- viens que c’est ne belle chose qua'je vous uvoue, Monsieur le Chargé
No 342 | | : ; ,

il ne ful pas tenu compte de ce re-'ne comprend pas qu'il soit’ permis téret de mon Gouvernement dans I’a-

Du 23 Mars 189).
A Monsieur V. HutTriNoTt.
Monsieur le Charge d'affaires,
Fai Vhonneur de yous aceuser vé- « ployés; mais quant au fond, !

fus on eut recoursa ta violence de pousser humanitarisme,si loin’ bus que voudrait faire une Légation
pour arréter le fugitif. L’Angleterre qu'on puisse en tirer un wiolif vala- ctcangere du. principe de Vexterrito-
avait bien le droit de protéger con- ble de mépriser tous es principes tialité, j’y vois platot la cause premie-
tre les formes et les procédés em- consacrés par le droit des yens. re de l'instabilité de ordre dans mon
‘Espa- Votre expérience de plus de trenfe pays. Tout le temps quedes délin-
ception de votre lettre du2l de ce « gne avait raison. PHILIMORE If, 20%, ans a Port-au-Prince «t toujours ala quants seront. stirs de limpunité en
mois responsive a la mienne portant « Martens ( Erzoehlunyed, 1, AX 247) Légation vous a démoutre, observez, recourant seulement a la protection
la date du 18. a rapporte fa tentation du uninistre vous judiciéusement, que vous vaveg abusive d'une Légation étrangére l’au-

Sans_réfuter d’une fagon formelle « d’Angleterre aStock holm de sauver, jamais eu A user de ce b4nélice a Vé- torité du Gouvernement haitien ne se-
et explicite les arguments que je vous « en1747,le marchand Springer, pour-- gard a’un seul de vos nationaux, mais 1a jamais respectée de maniére a por-
ai présentés en faveur de la décision « Suivi pour crime de haute trahison toujours en faveur des hailiens. Cela ter chacun a se conformer a Vordre
prise par le Gouvernement de ne pas « et qui s’était réfugié dans Vhotel de peut-étre vray, mais ce West pas bal.La bgation étrangére deviendrait
tolérer qus des haitiens, poursuivis « la Légation anglaise. f hdtel fut en- moins un fait qui renverse du tout au de fa sorte un juge souverain de Pop-
pour crime de droit commun, puais- « touré par les troupes suddoises ei tout les premiéres dounées et les plas. portunité qu’t! y a de punir ou dene
sent échapper ala Justice, vous pa « le fugitif dut étre livré ; mais VYAn- claires da droit international: une L4- pas punir, et Vhaitien en ilaiti serait
«
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« a
« bassadenr refuse de livrer le duc ;'d’agir au nom de Mhumanité ; mais je Affaires, qu’au lieu de tourner Tin--
«

«

«

«

«

raissez purement et simplement sou- « gleterre dut rappeler son envoyé,. gation étrangere ne doit donner ré- plus soucieux de la bonne grace d'un
tenir votre opinion personanelle abso- « parce qu’l avait outre-passé ses fuge qu’a ses seuls nationaux, dans consul on d'un ministre étranger que
lument contraire au droit des gens, 4 « droits. » i, ‘le cas of elle les croit en danger , var'de la protection de son propre gou-
savoir que 4° un haitien, en Haiti,” Tous les faits de Vhistoire diploma- c'est a eux seuts quelle doit une pro- vernement méritée par sa_ conduite
casilé sous un pavillon étranger se lique, tous les pubiiuistes du droit in- tection [égitime. Quant, au liu de régulicre et de son amour de l’ordre.
«trouve suc une terve étrangere él ternational, sans auctne exception, ses nationaux, il sarrog + te droit de, Pensez-vous, Monsicar le Chargé
«par conaéquent hors du pays», 2°que sont d'accord sur ce principe. | Vous protéyer contre la loi, tes régnicoles d'Affaires, que tels errements sont de
«vous étes les seuls juges ( vous &t voyez donc, Monsivur ie Chargé d’Af- du pays ot il est accréditeé, envoys nature 4 contribaer au développement
* votre Gouvernement sans doute) de faires, que si vous acqulescez X ma’ diplomatique ne fait autre chose qu’af-|de la prospérit4 et de la civiheation
« la situation ode trouve notre pays.» | demande, je ne pourrais avoir de vous | faiblir 'autorité souveraine dece pays, 'du pays par le régane de Vordre et de
« Veuillez me permettre, Monsieur; que l’opinion le plus Mae, enien se mettant au dessus d’elle. Aussi!la loi ?
« le Secrétaire d’Etat, devous deman- trouvant dans vos procédés respect | est-ce 4 remarqu:r que Blunschli, en| Mais, pour vous autoriser a agir
« der opinion que vous aurez de moi | du droit des gens et la conduite d'un annotant article 200, de son droit comme vous persistez a le faire, vous

si j'acquiescais A votre demande ? » | diplomate qu! travaille sincérement a ioteruational codifié renvoiea J’artic.e|semblez vous appuyer sur un précé-
Cest ainsi que vous m’interpelez. établir de bonnes relations entre son|77 traitant du principa de stabilité. Si|dent tiré du temps du Général Salo-

ry répondre, vous mepermettrez, | pays et celui ot il est envoyé, pour; Haiti reconnaissait 4 une Légation|mon. Le Gouvernement ayant récla-
fear’ | ‘ s Pest liens d’amitié ct de com- quelconque d’un Gouvernement 6tran- | iné da vice coasulat de Fraace a Jac-

Monsieur le Chargé d’Affai de! res

aires, de resserer les / Ci

vous citer simploment Varticle 200 dui m-rce qui ne s» maintiennent qe par ger le droit de soustraire des haitiens,/ me, les soi-disant assassins da géné-
it international codifié : « Il n’est; une complete réciprocité de droits et aux poursuites de Yautorité judiciaire , ral Vériquain qui s’y trouvaient asilde,

pas attaché du droit d’asile A la de-, de devoirs internationaux. haitienne, elle se recoanaitrait par le afin quils fussent jogés conf e
meure « de l’envoyé, dit Bluntschii.; « Vous n'.gnorezpas, ajoutez-vous fait ‘méme la vassale du pays repré-;ment au droit commun. « Moneiear
Ce dernier eat au contraire tenu de li-;« que ce privilég?. que hous uvnit, senté par cetie Légation. il vaudrait) Jules Ferry, alors ministre(des affaires
Vrer «aux autorités compétentes la|« nous l’exercons qu’au nom de l’hu-: bien mieux disparaitre comine Etat | étran eres do France vous enjoignit

: OO les he po pa ! ité. » Permettez-moi tout d’abord indépendant plutot que d’admettre un derefuser. Poarm’en convaincre. vous
. Bie oer sa paye, de vous ‘rappeler qu'il existe un trai- ‘tel principe. P 4 avez bien voula me commusiquer an:
* &¢ qui se serait réfugiée ches lai, pu! té de commerce et d’amitié entre la. « Vous éviterez encore, Monsieur le’ extrait de sa lettre ded 18 Jafilet 164,



ge

Je vousen remercie bien sincerement;
toutefois, qu'il me soit permis de
vous faire les observations suivantes :

En droit, des instructions ministe-
rielles que la Légation Francaise aura
pu recueillir daus certaines circons-
tances, ne sauraient suftire pour creer
arbitrairementdes regles quisont con-
trairesaux principes du droit internati-
nal eta Vesprit d'un traité signe entre
Haiti et la France, lesoblgeant doJo-
RER ANC rien admettre Puneenve rs Pau-
tre en dehors des stipulations écrites
qui échappent ala récipro ite de teat
tement formantia basede la tractation
Ces instructions ministéertelles | ont
un caractére cCirconstancie ef passaeee
qui ne leur laisse pas meme Pautorite
d’une jurisprudence, tant donne que
les Opinions qu’elles affirment sont

ubsolument personnelles, au ministre |

qui les a transmises.

En fait, je pense, Monsieur le Char.

vé d’Atlaires, qu’on ne saurail ss: pla-

cer au point de vue of se mottiait Jue:

les Ferry en 1834 pour conte ster ac-
tuellement au Gouvernement le doit
imperceptible qu'il a dene pois pore
inettre que le réfuge A une Legation
étrangere puisse soustraire des huitiens
ala poursuite des autorités yudiciat-
res. « fl nous serait impossible ds
« souscrire de telles restrictions dun
usage dont les derniers événements
suffiraient @ justifier le maintien....
C'est surtout au lendemain dune
insurrection et alors que les) efforts
du Corps diplomatique ont protége
non sans peine, les vaineus contre
les répresailles excessives de vain-
queurs, qu'il peut paruitre ctrange
de réclamer l’application du droit
commun en mati¢re dasile. »

Je ne veux pas rémémorer les Cir-
constances de notre histoire avec ¢les
taits pénibles arrivés & Jacimel. a Port-
au-Prince et ailleurs sous Vempire
desyuels, Mr Ferry considérait com-
me une irronie qu’on ait pu réclumer
Vapplication du droit des yvens upres
avoir si ouvertement outrag soi-me-
me. Vous les connaissez aussi bien
que moi puisque vous avez a votre
actif «une expérience de plus Ge tren-
te ans a Port-au-Prince ». Eh bien.
peut-on dire que les mémes motifs
qui ont puporter honorable Monsieut
Ferry a déclarer avec exagération
sans doute qu’il est superflu dinvo-
quer ici les régles générales du droit
international » existent encore § an-
jourd’bui ? Ce serait calomnier lc
Gouvernement du Général Hyppolite
et j’ostime trop votre caractére, Mou-
sieur le Chargé d’Affaires, pour) vous
préter une telle pensée.

En effet pendant et aprés une guer-
re civile, qui a duré onze mois, per-
sonne ne peut dire que le Genera!
Hyppolite aii donné ou laisse faire au-
cun acte de représaiiles qui mérite
d’étre qualifié aussi sévérement que
V’a fait le Ministre des affaires Etran-
geres de France parlant des événe-
ments db 1883 4 1884.

Au contraire, considérant avec une
modération et un respect du droit des
gens rares dans notre histoire. les in-
téréts de la cause politique dont la
défense lui a été confiée, ila mérité
le triomphe autant par son énergie et
la Justice de cette cause que par I’ob-
servance incessante de tous les de-
voirs imposés par la civilisation 4
ceux gui font la guerre. C'est ainsi que
le Chef de |’Etat actue! est entré 4 la
Capitale ch l’on redoutait les actes
des plus terribles représailles, en con-
eéqaence des évéhements du 28 Sep-

ma ARAMA AR LF A

placée ni un cheveu arraché de la tete
Jun homme.

Geite conduite a été la plus grande
surprise des haitiens et des étrangers
qui n’ont jumais entendu parler a’un
tel précédent en mansuctude et de
respect du droit dans notre histoire
nationale. Pour vous rappeler ce fail,
jai Phonneur de vous adresser Ci-
joint le AConileur du Ne ot vous tran-

oo sins qu'une picrre ait été dé-

verez lattestation de tout le Corps Di-.

plomitique et consulaire de Port-an-
Princes, notamment une lettre de Mon-
sieur le Comte de Sesmaisons suv la-
quelle jose attiver votre attention.
Depuis cela, il y a sept mois, le Gé-
néral Hyppolite nommeé constitution -
necHement & Punanimité Président de
la République, Wa jamais recherch”
ni puni personne pour fait) polilique.
Une emnaistie véneérale a été aceordes
a’ ceux qui, redovtant ia punition de
Hlenr conduile politique, s’etalent rete:
rrés. &VEtaneer. Pius Wuoe centaine
ide citovens ont pusiblemendnt reggae
leurs penates, et Vivent sans boquié-
tude. Mais durant ces derniers evene-
Ments Certaines gens ont en deiiurs
des nécvessités de Ia guerre et de la
politique, cominis des crimes qui tom.
bent sous le coup du code pénal et!
relevant du droit commun, N’est-il pa<
juste que ce Gouvernement qui s'est
inuntreé si strict dans Pobservance du
droit des gens, fasse respecter la vo-
lonté des lois du Pays ? Ne lui appar-
tient-il pas dy travailler a la moralisa-
tion de nus meaeuts en favorisant Pac-
tiou des tribunaux contre tous Geux
qui ont profité de la guerre civile pour
assouvir Jcurs instincts de destruc-
tion et de meurtre en incendiant, en
pillant, en assassinant au mecpris me-
me des lois de la cucrre ? Une nation
Clringére qui antorisgrait sa Légation
a contraiier en Ce seus fa jusie actoii
du Gouvernement prouverait au pay.
qu'elle conspire contre sa paix interieu-
ire et contre sa civilisation. C’est pour-
quoi j’ose aflirmer que le Gouverne-
| ment krangais ne saurait prendre une
ltelle attitude vis-d-vis du Gouverne-
lin-nt haitien lorsyue je connais si
;bien son désir de voir notre pays pros-
pérer ct se civiliser. Ge sePuit une iro-
nie plus révoltante que celle contre
laquelle se récriait M. Ferry, en 188%
“Mn poussant son indignation au point
de vous prescrire une conduite ab:o-
lument opposée «aux régles généra-
les en droit international »,
En vous priant de réfléchir sur mes
| nouvelles observ.tions, je saisis hocca-
i sion de vous renouveler, Monsieur le
Chargé d’Aflaires, Vassurance de ma
considération tres distinguée.
(Signé: ) A. FERMIN.



LA SITUATION

| Aux Gonaives

a ee eR eo



Iapres les derniers renseignements
qui nous sont parvenus de cette ville,
itn’y a plus que 70 réfugiés politi-
ques 30 Consulat franqgais, 24 au Con-
sulat Espaguol, et deux au Consulat
\lemand.

Tous ceux qui n’étaient qu’égarés
par la propagande et qui n’ont été
qu’entrainés daos le mouvement Fir-
ministe sont sortis des Consulats et
vaquent paisiblement a leurs affaires,
sans étre nullement inquiétés. Beau-
coup d@’autres gui hésitent encore en
face dela grande clémence du Prési-

dent Adeur écard, ne tarderont pas a
‘se convainers de ba singerité des sen-
‘timents de Son Excellence, qui veut par-
donnera tous ceux qui n’ontipas étéles
promo!cursda mouvement, qui ont été
entraines par la séduction ou par 1a
cratote.

Au Consulat Frangais, les loups se
Manvent cntre eux; en vain Firmin
essive de se disculper de Paccusa-
‘tion qui pese suc fui d’avoir conduit
ses amis dans une eutreprise insen-
sée, et de les avoir enc re ubandon-
uds dans le danger, ne pensant qu’
se sauver avec son fils, en vain veut-
ii se défendre, il na peutarrsver a
persuader ses anciens uimis, devenus
ses udversaires lesplus décidé:, apres
Péepreuve quits viennent de subir.

Nous avons appris) que Monsieur
Donner, ne s’est pas sauve, comme
on nous Pavait apnoace, mais est par-
fi pour raison de santé; Monsieul
Cords est aux Gonaives.

Lindi, nous compreterons ces ren-
seignements par de nouveaux dctails.
+ en PG a IT ER

PALES DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU



oe
CIJhlserwvatoire

DU
EF CULLEGFE St-MARTUAL
VENDREDI 21 FEVRIER

semi ad:

Bareme tre dau 764 7/4

Ter peratur \minimum 20° oO
Y any > .

Cu perature -pasimum 32°, 4

Moycone diurnede la température 24°.8

Ciel Jégérement nuageux de toh. du
matina 6h. du soir.

Barométre cn baisse.

Quelques mouvements sismiques dans
‘a journce.

R. BALTENWECK

Fiangailles
Nous avons regu de Jérémie la carte de
fiangtilles de Melle CArnerine LApLaine
avec Mr Louis Marce in.
' Nos meilleurs compliments aux heu-
reux fiancds.

Revue du Marchs

t
' Durant la derniére huitaine nous n’a-
| vons presque pas eu d'affaires. Le marché a
été calme. Seulement quelques petites
itransactions sur le Change pour l’or amé-
iricain pour couvrir sans doute les besoins
‘immediats de gourdes:
| Le taux pour l’or a varié entre 515/25.
Les Traites sur France se négocient dif-
‘ficilement, on peut en trouver 3 2/12 °°
| d’escompte tandis que, les chéques sur
/New-York se vendent 4 1/2 °/° escompte.
' Les arrivages montent 4 2000 sacs en-
viron.

t

| Cacao : L’article a baissé encore en Euro-
ipe et nous sommes 4 70 Francs, — Le Ca-
'7é: 4 43 Francs, ce qui contribue 4 don-
‘ner un peu de fermeté aux cours actuels ;
on a payed dit-on 27/28 centimes pour |’or-
dinaire. .
| Le Sucre brut débiié en ville est tombé
\ yo'38, par suite de Pabondance du « ra-
ipadou »,

Port-au-Prince, le 22 Février 1908.

| Bulletin Religieux

| Nous avons regu le N° de février du Bul-
letin ‘Religieux d’Haiti qui vient de paraitre
avec le sommaire suivant : lettre de S E.
le cardinal Merry‘del Val ; Avis du clergé ;



Diocése du Cap-Haitien : Nomination,
départ des missionnaires ; Letire circutsy
pour la mort du pére Guihard ; Diog,
des Cayes: Lettre circulaire pour la my
des péres Laigo et Houeix + Nécrolosie.
compte-rendu des fétes jubilaires de Mp
’Archevégue ; Féte patronale et béned;.
tion de l’Eglise des Angtais ; La caus: i
véndrable Jean Marie de la Mennais.

Le propriétaire
de la « Colombine »

Beaucoup de nos lecteurs nous ayant d.
mandé des renseignements 1 propos «
propriétaire du navire appelé 1a Colomby
dont le gouvernement est en train de fig
Vacquisition, nous extrayons pour le:
faire claisir, la nove suivante que nox:
avons consacrée A Mr Meyer dans nor,
No du ry février courant :

« Mr Meyer est un ingenieur civil distin
gene qui remplit a’ Bermudes les fonction
de 2¢ magistrat communal. Il dinge de
puis vinge ans environ, les agence. conse.
laires dA lemagne, d Tealie cc d’Autriche,
jouissant de li considération et de [a co
fiance de ces truis gouvernements,

Le propridtaire de la «¢ Colombine ve
Directeur de li Banque de Bermudes, J:
recteur de li Compagnie d’assurances com
tre les incendieset les accidents maritimes
directeur de la Compagnie des te! cptioag
et Président de la Compagnie des Hareb,

Outre ces titres qui font de M. Meve
un pcrsonnage respecte, il lui a éte accord
par le gouverneur, une importante concer
sion pour nettoyer la rade au moven &
dragues pertectionnées dont il atair l’acqu:
sition ; — et une autre concession poura
construction des rues.

Commodore du club des Bateaux av
peur, M. Meyer est le chei et le propne-
taire de la grande maison Meyer & Cie.

Le Général Nord a tout de suite inspe
la plus vive aftection au Commodore
le tient pour un des plus grands Ch
d'Etat et un patriote convaincu, travails
sans relache 4 la prospérité de sou pays
ne négligeant aucun de ses grands devois
et conservant toujours son calme fier. §
iér nité souriante, M. Meyer était dispot
i offrir ses services au Gouvernement per

lant les derniers événements.

N’oublions pas le Capitaine Schester qe
pendant le court voyage de !a semaine der
nicre s'est fait aimer par tousles passiges
\ cause de ses bonnes manicéres et de §
gentillesse.

En présentant ‘nos compliments 4
Meyer, nous lui souhaitons un heureux
jour parmi nous. »

Messe de Requiem
A la mémoire de Mr Ch. van Wijck

La Banque Nationale d’Haiti vient 4 tt
cruellement frappée par la perte de
Directeur, MrCh. van Wijck, qui a succo®
bé a Paris aux suites de la douiouress®
opération que nécessitait son état de saa

D'une courtoisie parfaite jointe 1 om
trés haute honorabilité, Mr van Wid

ui jouissait A juste titre de toute |a oF
fiance du Conseil d’Administration 0¢
se que d’unanimes regrets. .

Pour rendre un dernier hommage + *
mémoire de cet homme de bien, un 5
vice solennel sera célébré le landi 24
vrier, 47 heures trés précises du mata, 4
l’Eglise Cathédrale.

Comme il ne sera pas lancé de ett?
de convacation, on est prié de cons!
le présent avis comme une invitation.

Le Directeur par interim,
P. SANTALLUER.

Fermeture de la mallé






Les dépéches pour Petit-Godve, Jere
Cayes, Jacmel et Curacao per be sam
« Prins Willem I » seront ce





a
peures. precises.
New-York et

le steamer « Altai » serort République argentine 4 Paris a protes:¢ au-

fermées ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince, 22 Février 1908.
Décés

Me et Mme Charles Dehoux ont la dou
lear de vous
décedée hier Art heures du soir

¢
e vous prient d’assister 4 ses funéraille

yui avront lieu demain matin, 4 8 hewe

L ‘convoi partira de la maison mortvai-
alité, prés de la barricre

¢ sise rue de IE .
er, pour se rendre A la Cathédrale.

- Aucune invitati

wésent comme en tenant lieu.
Asile Francais

Grand Bal masqué, paré, travesti pour
snts,— dimanche Gras, rer Mars pro-|d

n. *. e e
Le Conseil d’Administration donnera ||

onc cette distraction aux enfants bien sages.

jue les'méres de famille se préparent pour
tire leurs gentils bebés danser aux sons

"yne musique entrainante. —
Enirée générale : Une Gourde.
Les cartes se vendent 4 lEntrée.

Arrivage
Ce matin est entree le steamer « Prius
fillem I » avec les passagers suivants ve-

ide :

New York : Walter Stecher.

St Marc : Melles Mercte Vaudreuil, Clé-

»Nozier, Euphuse Nozicr, Henri La

passe. A. Mayloire, Auguste Martcl-

, Mile Marianne Martelly, William An-

s Régina Arcenval, Télémaque Edouard,
Walestrandt. Diogéne Narcisse,
Ogé, Gracia Lefévre, Me Pinchi-

, Helléne Toban, Albert Labrousse.

| Woadestrandt.



Nouvelles Etrangeres

Parts 20-— Les nouvelles annongant de
Dlents combats au Maroc ont donne leu
jourd’ hui au Sénat dane longue discus-
dn surles affaires marocaines.

Cette Chambre a finalement vote un or-
e du jour de confiance approuvant les
rsures prises par le Gouvernement.
Pendant les débats M. Gaudende Vil-
nea déclaré que les attaques contre les
upes frangaises indiquent qu'il est n¢-
lsaire de renforcer tc corps d’occupation
ade mettre rapidement fin a l’anarchie
luitégné au Marcc.

Tancrr.— Mohammed cl Torrcs, mi-
tre des atfaires étrangércs du Sultan Ab-
| Aziz a protesté au nom de celui-ci
ntre occupation de Marchica par les
ree espagnoles.

Espagne dit que cette occupation n’est
Ftemporaire et qu’elle est nccessitée par
sécurité résultant de I’évacuation de cette
'¢ par les troupes du Maghzen.
LONDRES:— La nouvelle annongant la
ification dn traité d’arbitrage franco-

nicain par Je Sénat de Washingion
Ppele Vattention du pirlement anglais

es négociations engagées entre les ca-
Cts anglais et américain au sujet d’un
t¢ de méme genre. Questionné, le Se-
laire des Affaires Etrangéres, sir Edward
y 3 est borné 4 dire que les négocia-

Suivaient leur cours et que tout fai-
¢spérer qu’elles se i¢. mineraient d'une

ote.

satistaisa

Celles pour Inagues, '
l'Europe par le steamer journal argentin « Ja Prensa » @ commu-
Geacia » seront fermées ce soir 4 4 hrs. niqué une dépéche qu'il arecue de Barna- |
priciest celles pour Jérémie, Kingston et sa res disant que M. Bouch, ministre dec ‘a
w- York

faire part de la mort de leur
Maste JEANNE MarGuerite A-'

on spécialen‘ayant été |
tke, les amis sont priés de considerer le |

- | Japon.





Te ete oe ee nee :

DENTIFRICES
Celebres des RR. PP. Bénédictins

DE L‘ABBAYE DE SOUuLAC (GIRONDE )

SPE‘IALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES

) .
Parrs. —- Le corespondant a Pau. du.

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51 vention qui les concerne.
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da Japon a ew lien cet aprés-midi 4 2hrs 45
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pagné de Madame ct de Mademoiselle Fa!-
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Hier la Chambre continua la discussion
¢ Vimpét sur le revenu. Aujourd’hui elle |
droit discuter diverses interpellations. Hier |
e¢ Sénat vora Fordve du jour suivant: Le

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j Nos troupes et sa confiance dans le gou-
i vernement pour assurer au. Maroc lr deé-
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fq ryy 9 4 SILE France et Haiti et qui, comme j'ai eu Chargé d’Affaires. Et cependant il est
LE DROI 1 D i all Vhonneur de fob-erver dans ma peé- Zt remarquer que tous les Gouverne-
cédente lettre, met les deux pays sous Ments qui se sont succédés dans le
Pempire du droit international pour pays ont eu intéret 4 le maintenir. »
tous Ics cas non prévus. Dans ce trai- _ I est possible, en effet, que ce soit
ini i j té aucun privilege unilatéral n’a été pur ignorance du droit des gens, soit
Opinion de M. A. Firmin. concédé en faveur de la France. be pecuncalculd intéret malentendu, soit
7“ quel droit pouvez-vous done avoit le pur tous autres sentiments erronés,

privilege que vous réclamnez de pouvoir des Gouvernements haitiens aient to-

d'autoriser daus sa demeure la re- soustraire des haitiens ala poursuite loré an fait absolument contraire a
cherchs du fugitif. » Voici la note des tribunaux rien qu’en leur don-: usage internstional ; mais s'eneuitedl
qui accompagne Varticle! (Voir p's | nant réfuge dans votre Légation” Vous yee ces cireurs puissent Changer les
haut, art. 77). Un ministre espagnol, répondez, Monsieur ! >: ¢ hargé WAffai- vegles qui dirigent les pulssances in-



Voici de quelle figan, M. A. Firmin ré- «
clamait A la Légation de France, des pre-
venus de droit commun qui sy = etaient

réfugiés. ) stre, 3 , !

jamais piece ne fut plus ¢loquente et le duc de Ripperda, svetait réfugié res, que c’estau nom de l'humaniteé, dépendantes daus leurs relations ex-

peux asgumentee. en 1726 dans Vhotel de I aimbas-' que vous exercez ce privilege. Je con-, térieures. Nullement, pour ma part,

- sadeur d’Angleterre 4 Madrid. L’am- viens que c’est ne belle chose qua'je vous uvoue, Monsieur le Chargé
No 342 | | : ; ,

il ne ful pas tenu compte de ce re-'ne comprend pas qu'il soit’ permis téret de mon Gouvernement dans I’a-

Du 23 Mars 189).
A Monsieur V. HutTriNoTt.
Monsieur le Charge d'affaires,
Fai Vhonneur de yous aceuser vé- « ployés; mais quant au fond, !

fus on eut recoursa ta violence de pousser humanitarisme,si loin’ bus que voudrait faire une Légation
pour arréter le fugitif. L’Angleterre qu'on puisse en tirer un wiolif vala- ctcangere du. principe de Vexterrito-
avait bien le droit de protéger con- ble de mépriser tous es principes tialité, j’y vois platot la cause premie-
tre les formes et les procédés em- consacrés par le droit des yens. re de l'instabilité de ordre dans mon
‘Espa- Votre expérience de plus de trenfe pays. Tout le temps quedes délin-
ception de votre lettre du2l de ce « gne avait raison. PHILIMORE If, 20%, ans a Port-au-Prince «t toujours ala quants seront. stirs de limpunité en
mois responsive a la mienne portant « Martens ( Erzoehlunyed, 1, AX 247) Légation vous a démoutre, observez, recourant seulement a la protection
la date du 18. a rapporte fa tentation du uninistre vous judiciéusement, que vous vaveg abusive d'une Légation étrangére l’au-

Sans_réfuter d’une fagon formelle « d’Angleterre aStock holm de sauver, jamais eu A user de ce b4nélice a Vé- torité du Gouvernement haitien ne se-
et explicite les arguments que je vous « en1747,le marchand Springer, pour-- gard a’un seul de vos nationaux, mais 1a jamais respectée de maniére a por-
ai présentés en faveur de la décision « Suivi pour crime de haute trahison toujours en faveur des hailiens. Cela ter chacun a se conformer a Vordre
prise par le Gouvernement de ne pas « et qui s’était réfugié dans Vhotel de peut-étre vray, mais ce West pas bal.La bgation étrangére deviendrait
tolérer qus des haitiens, poursuivis « la Légation anglaise. f hdtel fut en- moins un fait qui renverse du tout au de fa sorte un juge souverain de Pop-
pour crime de droit commun, puais- « touré par les troupes suddoises ei tout les premiéres dounées et les plas. portunité qu’t! y a de punir ou dene
sent échapper ala Justice, vous pa « le fugitif dut étre livré ; mais VYAn- claires da droit international: une L4- pas punir, et Vhaitien en ilaiti serait
«
«
«

¢

«

«

«

«

« a
« bassadenr refuse de livrer le duc ;'d’agir au nom de Mhumanité ; mais je Affaires, qu’au lieu de tourner Tin--
«

«

«

«

«

raissez purement et simplement sou- « gleterre dut rappeler son envoyé,. gation étrangere ne doit donner ré- plus soucieux de la bonne grace d'un
tenir votre opinion personanelle abso- « parce qu’l avait outre-passé ses fuge qu’a ses seuls nationaux, dans consul on d'un ministre étranger que
lument contraire au droit des gens, 4 « droits. » i, ‘le cas of elle les croit en danger , var'de la protection de son propre gou-
savoir que 4° un haitien, en Haiti,” Tous les faits de Vhistoire diploma- c'est a eux seuts quelle doit une pro- vernement méritée par sa_ conduite
casilé sous un pavillon étranger se lique, tous les pubiiuistes du droit in- tection [égitime. Quant, au liu de régulicre et de son amour de l’ordre.
«trouve suc une terve étrangere él ternational, sans auctne exception, ses nationaux, il sarrog + te droit de, Pensez-vous, Monsicar le Chargé
«par conaéquent hors du pays», 2°que sont d'accord sur ce principe. | Vous protéyer contre la loi, tes régnicoles d'Affaires, que tels errements sont de
«vous étes les seuls juges ( vous &t voyez donc, Monsivur ie Chargé d’Af- du pays ot il est accréditeé, envoys nature 4 contribaer au développement
* votre Gouvernement sans doute) de faires, que si vous acqulescez X ma’ diplomatique ne fait autre chose qu’af-|de la prospérit4 et de la civiheation
« la situation ode trouve notre pays.» | demande, je ne pourrais avoir de vous | faiblir 'autorité souveraine dece pays, 'du pays par le régane de Vordre et de
« Veuillez me permettre, Monsieur; que l’opinion le plus Mae, enien se mettant au dessus d’elle. Aussi!la loi ?
« le Secrétaire d’Etat, devous deman- trouvant dans vos procédés respect | est-ce 4 remarqu:r que Blunschli, en| Mais, pour vous autoriser a agir
« der opinion que vous aurez de moi | du droit des gens et la conduite d'un annotant article 200, de son droit comme vous persistez a le faire, vous

si j'acquiescais A votre demande ? » | diplomate qu! travaille sincérement a ioteruational codifié renvoiea J’artic.e|semblez vous appuyer sur un précé-
Cest ainsi que vous m’interpelez. établir de bonnes relations entre son|77 traitant du principa de stabilité. Si|dent tiré du temps du Général Salo-

ry répondre, vous mepermettrez, | pays et celui ot il est envoyé, pour; Haiti reconnaissait 4 une Légation|mon. Le Gouvernement ayant récla-
fear’ | ‘ s Pest liens d’amitié ct de com- quelconque d’un Gouvernement 6tran- | iné da vice coasulat de Fraace a Jac-

Monsieur le Chargé d’Affai de! res

aires, de resserer les / Ci

vous citer simploment Varticle 200 dui m-rce qui ne s» maintiennent qe par ger le droit de soustraire des haitiens,/ me, les soi-disant assassins da géné-
it international codifié : « Il n’est; une complete réciprocité de droits et aux poursuites de Yautorité judiciaire , ral Vériquain qui s’y trouvaient asilde,

pas attaché du droit d’asile A la de-, de devoirs internationaux. haitienne, elle se recoanaitrait par le afin quils fussent jogés conf e
meure « de l’envoyé, dit Bluntschii.; « Vous n'.gnorezpas, ajoutez-vous fait ‘méme la vassale du pays repré-;ment au droit commun. « Moneiear
Ce dernier eat au contraire tenu de li-;« que ce privilég?. que hous uvnit, senté par cetie Légation. il vaudrait) Jules Ferry, alors ministre(des affaires
Vrer «aux autorités compétentes la|« nous l’exercons qu’au nom de l’hu-: bien mieux disparaitre comine Etat | étran eres do France vous enjoignit

: OO les he po pa ! ité. » Permettez-moi tout d’abord indépendant plutot que d’admettre un derefuser. Poarm’en convaincre. vous
. Bie oer sa paye, de vous ‘rappeler qu'il existe un trai- ‘tel principe. P 4 avez bien voula me commusiquer an:
* &¢ qui se serait réfugiée ches lai, pu! té de commerce et d’amitié entre la. « Vous éviterez encore, Monsieur le’ extrait de sa lettre ded 18 Jafilet 164,
ge

Je vousen remercie bien sincerement;
toutefois, qu'il me soit permis de
vous faire les observations suivantes :

En droit, des instructions ministe-
rielles que la Légation Francaise aura
pu recueillir daus certaines circons-
tances, ne sauraient suftire pour creer
arbitrairementdes regles quisont con-
trairesaux principes du droit internati-
nal eta Vesprit d'un traité signe entre
Haiti et la France, lesoblgeant doJo-
RER ANC rien admettre Puneenve rs Pau-
tre en dehors des stipulations écrites
qui échappent ala récipro ite de teat
tement formantia basede la tractation
Ces instructions ministéertelles | ont
un caractére cCirconstancie ef passaeee
qui ne leur laisse pas meme Pautorite
d’une jurisprudence, tant donne que
les Opinions qu’elles affirment sont

ubsolument personnelles, au ministre |

qui les a transmises.

En fait, je pense, Monsieur le Char.

vé d’Atlaires, qu’on ne saurail ss: pla-

cer au point de vue of se mottiait Jue:

les Ferry en 1834 pour conte ster ac-
tuellement au Gouvernement le doit
imperceptible qu'il a dene pois pore
inettre que le réfuge A une Legation
étrangere puisse soustraire des huitiens
ala poursuite des autorités yudiciat-
res. « fl nous serait impossible ds
« souscrire de telles restrictions dun
usage dont les derniers événements
suffiraient @ justifier le maintien....
C'est surtout au lendemain dune
insurrection et alors que les) efforts
du Corps diplomatique ont protége
non sans peine, les vaineus contre
les répresailles excessives de vain-
queurs, qu'il peut paruitre ctrange
de réclamer l’application du droit
commun en mati¢re dasile. »

Je ne veux pas rémémorer les Cir-
constances de notre histoire avec ¢les
taits pénibles arrivés & Jacimel. a Port-
au-Prince et ailleurs sous Vempire
desyuels, Mr Ferry considérait com-
me une irronie qu’on ait pu réclumer
Vapplication du droit des yvens upres
avoir si ouvertement outrag soi-me-
me. Vous les connaissez aussi bien
que moi puisque vous avez a votre
actif «une expérience de plus Ge tren-
te ans a Port-au-Prince ». Eh bien.
peut-on dire que les mémes motifs
qui ont puporter honorable Monsieut
Ferry a déclarer avec exagération
sans doute qu’il est superflu dinvo-
quer ici les régles générales du droit
international » existent encore § an-
jourd’bui ? Ce serait calomnier lc
Gouvernement du Général Hyppolite
et j’ostime trop votre caractére, Mou-
sieur le Chargé d’Affaires, pour) vous
préter une telle pensée.

En effet pendant et aprés une guer-
re civile, qui a duré onze mois, per-
sonne ne peut dire que le Genera!
Hyppolite aii donné ou laisse faire au-
cun acte de représaiiles qui mérite
d’étre qualifié aussi sévérement que
V’a fait le Ministre des affaires Etran-
geres de France parlant des événe-
ments db 1883 4 1884.

Au contraire, considérant avec une
modération et un respect du droit des
gens rares dans notre histoire. les in-
téréts de la cause politique dont la
défense lui a été confiée, ila mérité
le triomphe autant par son énergie et
la Justice de cette cause que par I’ob-
servance incessante de tous les de-
voirs imposés par la civilisation 4
ceux gui font la guerre. C'est ainsi que
le Chef de |’Etat actue! est entré 4 la
Capitale ch l’on redoutait les actes
des plus terribles représailles, en con-
eéqaence des évéhements du 28 Sep-

ma ARAMA AR LF A

placée ni un cheveu arraché de la tete
Jun homme.

Geite conduite a été la plus grande
surprise des haitiens et des étrangers
qui n’ont jumais entendu parler a’un
tel précédent en mansuctude et de
respect du droit dans notre histoire
nationale. Pour vous rappeler ce fail,
jai Phonneur de vous adresser Ci-
joint le AConileur du Ne ot vous tran-

oo sins qu'une picrre ait été dé-

verez lattestation de tout le Corps Di-.

plomitique et consulaire de Port-an-
Princes, notamment une lettre de Mon-
sieur le Comte de Sesmaisons suv la-
quelle jose attiver votre attention.
Depuis cela, il y a sept mois, le Gé-
néral Hyppolite nommeé constitution -
necHement & Punanimité Président de
la République, Wa jamais recherch”
ni puni personne pour fait) polilique.
Une emnaistie véneérale a été aceordes
a’ ceux qui, redovtant ia punition de
Hlenr conduile politique, s’etalent rete:
rrés. &VEtaneer. Pius Wuoe centaine
ide citovens ont pusiblemendnt reggae
leurs penates, et Vivent sans boquié-
tude. Mais durant ces derniers evene-
Ments Certaines gens ont en deiiurs
des nécvessités de Ia guerre et de la
politique, cominis des crimes qui tom.
bent sous le coup du code pénal et!
relevant du droit commun, N’est-il pa<
juste que ce Gouvernement qui s'est
inuntreé si strict dans Pobservance du
droit des gens, fasse respecter la vo-
lonté des lois du Pays ? Ne lui appar-
tient-il pas dy travailler a la moralisa-
tion de nus meaeuts en favorisant Pac-
tiou des tribunaux contre tous Geux
qui ont profité de la guerre civile pour
assouvir Jcurs instincts de destruc-
tion et de meurtre en incendiant, en
pillant, en assassinant au mecpris me-
me des lois de la cucrre ? Une nation
Clringére qui antorisgrait sa Légation
a contraiier en Ce seus fa jusie actoii
du Gouvernement prouverait au pay.
qu'elle conspire contre sa paix interieu-
ire et contre sa civilisation. C’est pour-
quoi j’ose aflirmer que le Gouverne-
| ment krangais ne saurait prendre une
ltelle attitude vis-d-vis du Gouverne-
lin-nt haitien lorsyue je connais si
;bien son désir de voir notre pays pros-
pérer ct se civiliser. Ge sePuit une iro-
nie plus révoltante que celle contre
laquelle se récriait M. Ferry, en 188%
“Mn poussant son indignation au point
de vous prescrire une conduite ab:o-
lument opposée «aux régles généra-
les en droit international »,
En vous priant de réfléchir sur mes
| nouvelles observ.tions, je saisis hocca-
i sion de vous renouveler, Monsieur le
Chargé d’Aflaires, Vassurance de ma
considération tres distinguée.
(Signé: ) A. FERMIN.



LA SITUATION

| Aux Gonaives

a ee eR eo



Iapres les derniers renseignements
qui nous sont parvenus de cette ville,
itn’y a plus que 70 réfugiés politi-
ques 30 Consulat franqgais, 24 au Con-
sulat Espaguol, et deux au Consulat
\lemand.

Tous ceux qui n’étaient qu’égarés
par la propagande et qui n’ont été
qu’entrainés daos le mouvement Fir-
ministe sont sortis des Consulats et
vaquent paisiblement a leurs affaires,
sans étre nullement inquiétés. Beau-
coup d@’autres gui hésitent encore en
face dela grande clémence du Prési-

dent Adeur écard, ne tarderont pas a
‘se convainers de ba singerité des sen-
‘timents de Son Excellence, qui veut par-
donnera tous ceux qui n’ontipas étéles
promo!cursda mouvement, qui ont été
entraines par la séduction ou par 1a
cratote.

Au Consulat Frangais, les loups se
Manvent cntre eux; en vain Firmin
essive de se disculper de Paccusa-
‘tion qui pese suc fui d’avoir conduit
ses amis dans une eutreprise insen-
sée, et de les avoir enc re ubandon-
uds dans le danger, ne pensant qu’
se sauver avec son fils, en vain veut-
ii se défendre, il na peutarrsver a
persuader ses anciens uimis, devenus
ses udversaires lesplus décidé:, apres
Péepreuve quits viennent de subir.

Nous avons appris) que Monsieur
Donner, ne s’est pas sauve, comme
on nous Pavait apnoace, mais est par-
fi pour raison de santé; Monsieul
Cords est aux Gonaives.

Lindi, nous compreterons ces ren-
seignements par de nouveaux dctails.
+ en PG a IT ER

PALES DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU



oe
CIJhlserwvatoire

DU
EF CULLEGFE St-MARTUAL
VENDREDI 21 FEVRIER

semi ad:

Bareme tre dau 764 7/4

Ter peratur \minimum 20° oO
Y any > .

Cu perature -pasimum 32°, 4

Moycone diurnede la température 24°.8

Ciel Jégérement nuageux de toh. du
matina 6h. du soir.

Barométre cn baisse.

Quelques mouvements sismiques dans
‘a journce.

R. BALTENWECK

Fiangailles
Nous avons regu de Jérémie la carte de
fiangtilles de Melle CArnerine LApLaine
avec Mr Louis Marce in.
' Nos meilleurs compliments aux heu-
reux fiancds.

Revue du Marchs

t
' Durant la derniére huitaine nous n’a-
| vons presque pas eu d'affaires. Le marché a
été calme. Seulement quelques petites
itransactions sur le Change pour l’or amé-
iricain pour couvrir sans doute les besoins
‘immediats de gourdes:
| Le taux pour l’or a varié entre 515/25.
Les Traites sur France se négocient dif-
‘ficilement, on peut en trouver 3 2/12 °°
| d’escompte tandis que, les chéques sur
/New-York se vendent 4 1/2 °/° escompte.
' Les arrivages montent 4 2000 sacs en-
viron.

t

| Cacao : L’article a baissé encore en Euro-
ipe et nous sommes 4 70 Francs, — Le Ca-
'7é: 4 43 Francs, ce qui contribue 4 don-
‘ner un peu de fermeté aux cours actuels ;
on a payed dit-on 27/28 centimes pour |’or-
dinaire. .
| Le Sucre brut débiié en ville est tombé
\ yo'38, par suite de Pabondance du « ra-
ipadou »,

Port-au-Prince, le 22 Février 1908.

| Bulletin Religieux

| Nous avons regu le N° de février du Bul-
letin ‘Religieux d’Haiti qui vient de paraitre
avec le sommaire suivant : lettre de S E.
le cardinal Merry‘del Val ; Avis du clergé ;



Diocése du Cap-Haitien : Nomination,
départ des missionnaires ; Letire circutsy
pour la mort du pére Guihard ; Diog,
des Cayes: Lettre circulaire pour la my
des péres Laigo et Houeix + Nécrolosie.
compte-rendu des fétes jubilaires de Mp
’Archevégue ; Féte patronale et béned;.
tion de l’Eglise des Angtais ; La caus: i
véndrable Jean Marie de la Mennais.

Le propriétaire
de la « Colombine »

Beaucoup de nos lecteurs nous ayant d.
mandé des renseignements 1 propos «
propriétaire du navire appelé 1a Colomby
dont le gouvernement est en train de fig
Vacquisition, nous extrayons pour le:
faire claisir, la nove suivante que nox:
avons consacrée A Mr Meyer dans nor,
No du ry février courant :

« Mr Meyer est un ingenieur civil distin
gene qui remplit a’ Bermudes les fonction
de 2¢ magistrat communal. Il dinge de
puis vinge ans environ, les agence. conse.
laires dA lemagne, d Tealie cc d’Autriche,
jouissant de li considération et de [a co
fiance de ces truis gouvernements,

Le propridtaire de la «¢ Colombine ve
Directeur de li Banque de Bermudes, J:
recteur de li Compagnie d’assurances com
tre les incendieset les accidents maritimes
directeur de la Compagnie des te! cptioag
et Président de la Compagnie des Hareb,

Outre ces titres qui font de M. Meve
un pcrsonnage respecte, il lui a éte accord
par le gouverneur, une importante concer
sion pour nettoyer la rade au moven &
dragues pertectionnées dont il atair l’acqu:
sition ; — et une autre concession poura
construction des rues.

Commodore du club des Bateaux av
peur, M. Meyer est le chei et le propne-
taire de la grande maison Meyer & Cie.

Le Général Nord a tout de suite inspe
la plus vive aftection au Commodore
le tient pour un des plus grands Ch
d'Etat et un patriote convaincu, travails
sans relache 4 la prospérité de sou pays
ne négligeant aucun de ses grands devois
et conservant toujours son calme fier. §
iér nité souriante, M. Meyer était dispot
i offrir ses services au Gouvernement per

lant les derniers événements.

N’oublions pas le Capitaine Schester qe
pendant le court voyage de !a semaine der
nicre s'est fait aimer par tousles passiges
\ cause de ses bonnes manicéres et de §
gentillesse.

En présentant ‘nos compliments 4
Meyer, nous lui souhaitons un heureux
jour parmi nous. »

Messe de Requiem
A la mémoire de Mr Ch. van Wijck

La Banque Nationale d’Haiti vient 4 tt
cruellement frappée par la perte de
Directeur, MrCh. van Wijck, qui a succo®
bé a Paris aux suites de la douiouress®
opération que nécessitait son état de saa

D'une courtoisie parfaite jointe 1 om
trés haute honorabilité, Mr van Wid

ui jouissait A juste titre de toute |a oF
fiance du Conseil d’Administration 0¢
se que d’unanimes regrets. .

Pour rendre un dernier hommage + *
mémoire de cet homme de bien, un 5
vice solennel sera célébré le landi 24
vrier, 47 heures trés précises du mata, 4
l’Eglise Cathédrale.

Comme il ne sera pas lancé de ett?
de convacation, on est prié de cons!
le présent avis comme une invitation.

Le Directeur par interim,
P. SANTALLUER.

Fermeture de la mallé






Les dépéches pour Petit-Godve, Jere
Cayes, Jacmel et Curacao per be sam
« Prins Willem I » seront ce


a
peures. precises.
New-York et

le steamer « Altai » serort République argentine 4 Paris a protes:¢ au-

fermées ce soir a 4 heures précises.
Port-au-Prince, 22 Février 1908.
Décés

Me et Mme Charles Dehoux ont la dou
lear de vous
décedée hier Art heures du soir

¢
e vous prient d’assister 4 ses funéraille

yui avront lieu demain matin, 4 8 hewe

L ‘convoi partira de la maison mortvai-
alité, prés de la barricre

¢ sise rue de IE .
er, pour se rendre A la Cathédrale.

- Aucune invitati

wésent comme en tenant lieu.
Asile Francais

Grand Bal masqué, paré, travesti pour
snts,— dimanche Gras, rer Mars pro-|d

n. *. e e
Le Conseil d’Administration donnera ||

onc cette distraction aux enfants bien sages.

jue les'méres de famille se préparent pour
tire leurs gentils bebés danser aux sons

"yne musique entrainante. —
Enirée générale : Une Gourde.
Les cartes se vendent 4 lEntrée.

Arrivage
Ce matin est entree le steamer « Prius
fillem I » avec les passagers suivants ve-

ide :

New York : Walter Stecher.

St Marc : Melles Mercte Vaudreuil, Clé-

»Nozier, Euphuse Nozicr, Henri La

passe. A. Mayloire, Auguste Martcl-

, Mile Marianne Martelly, William An-

s Régina Arcenval, Télémaque Edouard,
Walestrandt. Diogéne Narcisse,
Ogé, Gracia Lefévre, Me Pinchi-

, Helléne Toban, Albert Labrousse.

| Woadestrandt.



Nouvelles Etrangeres

Parts 20-— Les nouvelles annongant de
Dlents combats au Maroc ont donne leu
jourd’ hui au Sénat dane longue discus-
dn surles affaires marocaines.

Cette Chambre a finalement vote un or-
e du jour de confiance approuvant les
rsures prises par le Gouvernement.
Pendant les débats M. Gaudende Vil-
nea déclaré que les attaques contre les
upes frangaises indiquent qu'il est n¢-
lsaire de renforcer tc corps d’occupation
ade mettre rapidement fin a l’anarchie
luitégné au Marcc.

Tancrr.— Mohammed cl Torrcs, mi-
tre des atfaires étrangércs du Sultan Ab-
| Aziz a protesté au nom de celui-ci
ntre occupation de Marchica par les
ree espagnoles.

Espagne dit que cette occupation n’est
Ftemporaire et qu’elle est nccessitée par
sécurité résultant de I’évacuation de cette
'¢ par les troupes du Maghzen.
LONDRES:— La nouvelle annongant la
ification dn traité d’arbitrage franco-

nicain par Je Sénat de Washingion
Ppele Vattention du pirlement anglais

es négociations engagées entre les ca-
Cts anglais et américain au sujet d’un
t¢ de méme genre. Questionné, le Se-
laire des Affaires Etrangéres, sir Edward
y 3 est borné 4 dire que les négocia-

Suivaient leur cours et que tout fai-
¢spérer qu’elles se i¢. mineraient d'une

ote.

satistaisa

Celles pour Inagues, '
l'Europe par le steamer journal argentin « Ja Prensa » @ commu-
Geacia » seront fermées ce soir 4 4 hrs. niqué une dépéche qu'il arecue de Barna- |
priciest celles pour Jérémie, Kingston et sa res disant que M. Bouch, ministre dec ‘a
w- York

faire part de la mort de leur
Maste JEANNE MarGuerite A-'

on spécialen‘ayant été |
tke, les amis sont priés de considerer le |

- | Japon.





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DE L‘ABBAYE DE SOUuLAC (GIRONDE )

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Parrs. —- Le corespondant a Pau. du.

pres du Gouvern:ment frangais contre la
nouvelle convention postale de Rome dans
| laquelle les iles Fa-kland sont consideérces |
| comme colonie anglaise. .
| L1 république argentine prétend que ccs
tes lui appartiennent. Bile refuse en
; conséquence d’accepter la clause de la con-
51 vention qui les concerne.
; Wasnincton. - La réceptisn officielle
da baron Takahire; le nouvel ambassadeur
da Japon a ew lien cet aprés-midi 4 2hrs 45
a la Maison Blanche.

Paris.— Rente francaise 97.05.

Le Président de la République accom-
pagné de Madame ct de Mademoiselle Fa!-
lidres inargurérent: ce matin l’exposition
de peinture sculpture.et arts précieux 4
l’Automobile Club.

Hier la Chambre continua la discussion
¢ Vimpét sur le revenu. Aujourd’hui elle |
droit discuter diverses interpellations. Hier |
e¢ Sénat vora Fordve du jour suivant: Le

Sinrt rendant hommage 4 la vaillance du
j Nos troupes et sa confiance dans le gou-
i vernement pour assurer au. Maroc lr deé-
'fense des droits ct des intéréts de la Fran- ;
ce conformément 4 Vacted’Alyesiras, ct passe ,
4 Vordre du jour. i sl?

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