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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 21, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4 ANNEE. N° 270 POOR T-AU-PRINCE (ait) VENDBEDI, 71 FEVRIER 4908.




Le Watin

QUOTIDIEN









(nee a ho ee A EE pe ES OR HS OEE COENEN. | seme eee
Se. SS ee Se one







i wees cee ee ee Ee eB SS SLC nt ee SS ee EEE
ABONNEMENTS : | Dimucraur | Li NUMERO { () CENTIMES.
.o> Es Ctlément Maglcire,
PAR MOIS Une Gourde D'AVANCE ae oe Les abonnements partent da ter. et duis de chaque
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4$, RUE ROUX, 45. Les mauuscrits insérés ou mom Me sont pas remis.
: sok a

rrais de poste o: sus.

we oe oo eve Om Rete fee ome ee ee ee ee .
wer ee : = ee Tew + ee se ———- ee ee ae
- a ape Coe ee eee om ee ae —— —

een a ee ee :
Pour tout ce qui comcerne Administration du J ournal,
vous tes faire pressentirdés mainte- tombés dans les bras d’une popula-

za 4 a | f ‘pee . a. i X " 8
MENSO NG ES | NiE N S ONG ES | nant, afin de dissiper toute confusion ‘tion pacifiée la veille, la fatalité avait
- a a) sseoe IVerereweee Ses dans votre esprit et d’éviter toute ¢- voulu: que nous fussions accueillis,
—_— yuivoque, tout jugement précipité, en débarquant par une fasillade
tant de mes ennemis: personnels, qui:comme celle qui accueillit le général

FIRMIN dénonceé par un de ses partisans. son tres puissants, et qui, je ne le me Boisrond Canal et ses ainis a Saltrou
dissimule ;oint, nemanqueraient pas en Mars 1876, ne serions-nous pas en-



s'iadressec A tonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi.



Alcius Charmant accuse I... de dire «que fat Grahima cause, » que sevels tous dans le méme linveal et
: ; de mes propres corréligionnaires, dans la plus étroite solidarite ’ Pour-
Révélations sensationnelles. yui, Me jugeant a leur image, vou- tant dés que vous fiites hors de danger

_—— draient peut-ctre trouver lexplication et que vous eussiez appris la mort de
Nous avons recu de Monsieur Alcius; N. B. - Veuillez me faire remetire, con- de ma conduite dans linsucces de la Jean-Jumeau, a Marchand, votre pre-
Charmant, un des plus grands) pari fre valeur, par Vintermédiaire de votre agent Revolution, insucces que j'avais pour-: mier soin fut d’aller, vous et votre fils,
tant prévu un mois auparavant, dans .chercher un refuge assuré an consulat

sans de Monsieur A. Firmin, qui a ‘aux Gonaives, un exemplaire du Matin des. it 5 . TEL
ma derniere lettre 4 vous adressée, et: américain, demandant au Consul de

trempé dans sa derniére aventure et 12, 13, 14 et 15 Fevrier 1908, ete. ! Ci
qui setrouve, pour sa cause, au Con-, qui a ima'‘heureusement pour consé- vous faire déposer & bord du navire
sulat 2 Gonaives, les lettres suivantes, | Conculat Franeais. 4 quences immeédiates la ruive et l'as- de guerre de son Gouvernement qal
que, selon son désir, mous nous em-| sussinat d’un tes grand | nombre de étail sur rade, $aus vous préoccuper
pressons de publier Gonaives, le 16 Feévrier 1908. nos amis, puis le raffermissement du aucunement du salut de ceux qui, @
. . . “gs " Gar , : whe ~ Xu ~ fain

Au choz des événements, [a per: A Monsieur A. FIRMIN, gouvernement vermoulu du général l Anse Rouge, étaient résolus a vous fai
sonnalité de Monsieuc Firmin sonne brancai Nord Alexis. enfin augmentation de ?eun rempart de leur poitrine. Une
creux. Au fZoaslal francars, la misere publique, le deuil et !a déso- telle Conduite nest certes pas digne
L que tombe, I'l “este En Viile. lation des famitles. .d’un Chef de parti, et je ne suis nul-
Sette heros 2é Homme ress Mon cher Maitre, Le premier de mes yricls se rap- lement étouné d’avoir trouvé votre si-
Ale heros s‘évanowit - { porte aur propes incongrus que vous gnature— la premicre— au bas de la
Confondu avee vous dans ‘e mtcae MmM’evez tenusa Saint-Thomas, le ven-;supplique du 11 Février courant adres-

Tous ceux qui vivent aupres de Ce,
fantoche de chef de parti reconnais-}cri de i¢probation des populations de dicdi 17 janvier 1908, a dix heures du, sée au Présidentde la République, que

sent, ( bien tard, hélas!) sa /dchetélArtubonite, et accablé sous le poids matin, lorsque vous me ftites appelet, vous m‘avicz demandé de signer.

et son égoisme niachiauéliquec! l des memes malheurs et des memes res- par deux fois, pour nVYsannoncer In Je ne Vai pas sigaée, et savez-vous
Et c'est ainsi que vient fentement, al ponsabilités, j'ecquiersledioitde vous prise d’armes des Gonaives et de pourquoi? - Parce qu'elle est no: -

son heure, le grand écrou‘ement. parler, et de vous parler comms Hoit Saint-Mare par Jean-Jumeau, dont jus- seulement une abdication de droits et

Sil est encore, de par l2 pays, des |ie faire tout homme qui ne releve que qualors «cncore jignorais le départ. de conscience, mais encore une dé-
pour Hailt. chéance morale, une flétrissure, une

Firministes qui croient toujours autde sa conscience, quia le souci de
l.e second grief a trait aux commu- honte— une honte pour vous surtout,

dieu,que leurs yeux soiept dessillés ;]sa dignité ct de son indépendance et Le!
quils comprennent enfin leur égare-{qui n’entend point se dérober aux nications que vous me fites le 19 jun- organisateur de Vexpédition du 7 Jan-
ment ! conséquences de ses acie?, ll par des Vier au soir, & bord du Steamer qui vier, auteur du Manifeste révolution-

Nous publions ces lettres sans atu- arguties ni par des mensonges calcu- nous amensit agx Gonaives, concer- naire du 15 du méme mois et prési-
lre co.umentaire, en nous réservant iés. Aussi, est'ce pourquoi — au mo- rant les armes et munitions que vous'dent du Comité central des nai-
ment ott pous alors reprendre la rou- aviez — me disiez -vous -courmandées ves. Je ne I'ai pas signée, parce qu’elle

d’y revenir.
y " te de lamer exil cto votre parti, & New-York et les difficult4s qui vest encore un mensonge: un men-
Gonaives, 18 Edvrier 1908. comme Vhydre de la Fable,'semble te- avait rencontrées votre azaut, pourjla;songe comme le fut votre lettre du
, . nattre de ses cendres et affirmer d'u-, vérilication des colis. ‘fer Juin 1907 au ‘Président d’Haiti,
troisigme est celui-ci: Partis publiée sur le No du 16 Février con-

Monsieur CLémenr \” GLoiRe, Directeur} ne maniére plus tangible enco.e si; Le

du journal «Le Matin.» force et sa vitalité. (s'il faut en juger: avec vous de Saint-Thomas au uom-;rant du Journal le « Matin ». (A). Elle

Cher Monsi - recte par le grand nombre des réfugiés qui| bre de vingt-cing, sans armes ni mu-jest un mensonge tout comme vous
nsieur le Directeur, . | aatiang b: iez a

Dans l'intérét de la véritd et de U'Histoi remplissent les consulats, ) est-ce nitions, nous avons du a vandonner mentiez 4 Jean-Jumeau, lorsque vous

je prends la libe véritd et de t f1tstoire, | nourquoi, dis-je, } al considéré com- une grande partie de nos effets 4 bord lui disiez, au moment de quitter

rié de vous remettre, SoUSime un devoir, que m’inspirent mes: du paquebot qui nous jeta au hasard | St-Thomas pour les Gonaives: « Tout

r ~. te d'une lettre que jai adress¢e | convictions politiques et mon amour-, dans deuxcanots troués,& deux milles|est prét. Parlez et arrangez-vous de fa-

. 4 irmin, vous priant de vouloir| nropre personnel, de vous faire con- environ des cotes des Gonaives et ila) ———_——_———__—_

chain Ne “de ce publicit dans le pius pro-[naltre mesimpressions sur les doulou- vue du naviredu Gouvernemest:leCen-' (1) Comme Pradel dans le Matin, je dis :

Ce Votre interessant journal. —s Jreux événements qui se sont accom- (lenaire. N’ayant plus eu, dés lors d’au- pauvre, pauvee Firmin et la mulhevrease

. nnaissant vos principes de liberté, j'0-| plis en cette ville, du 15 au 26 janvier tre alternative que la mort, vous nous, Haiti ! — Hélas, il n'est que trop wai ho

pérer que vous publierez ma Jeitre telle} dernier, ainsi que sur la supplique du avez Vus poussant notre dévouement ‘cette lettre de M. Firmin existe, telle qu'elle a

» Vous laissant toute liherté de la cri-[ 44 féviier courant adressée au Prési- a votre persoune jusqu’a la deraiére | été publide par le Matin. J’en connu I'exis-

Jimite du saciifice— aborder coura- tence depuis Juillet 1907, et les conseil -

wer,si cela était nécessaire. dent d’Haili.
permis g2usement la plage de I’ Ansi-Rouge | lers intimes de l'autear Jeannot, Polynice et

vie Ore? Moi, mon cher Magloire, votre En attendant qu'il me soit |
affectionné, de donner un plus large développ2-' sans nous soucier du s:.rt qui pouvait | autres m’en ont méme fait I’éloge plus
A. CHARMANT. ment & mes griefs, je crois utile de nous y étre réservé. Et si, loin d’étre d'une fois.





gon ace que la ville soit en votre posses-
ston le 15 Janvier, alin de pouvoir fa-
voriser Pentrée du navire qaii a deja
laiss6é New-York et qui devral arriver
incessamment aux Gonaives le 16. »
Elle est un mensonge tout comme en
passant devant le Purl-fe Pace, vous
aviez fait corner etaviez dit, pour
déterminer cette ville a stusurger,
que Je navire sur lequel nouns etons
montés appartenait ala Révolution et
qu'il était chargé d’armes et de miiu-
tions. » Elle est un mensong?> comme
le fut Valliance politique survenue en-
tre vous, Fouchard et 8S. M. Pierre,
en 190%; allianve que vous aviesz Cri
devoir rendre publiquesans leur adhe-
sion, dans le but dintéresser leurs
partisans a votre cause. ele est un

mensonge comme lest Ventrefilet du
23 Janvier 1908 du Journal le Nouwuel-

liste et celui du ter Févricr du « Gour-
rier des Etats-Unis, reproduit sur le
Nouve'liste du 11 Février. relativement
4 la saisie en douane de New-York, de
2.000 fusils et de 2.000 000 de curfoa-
ches destinés a la Kévolition. (1) ile
stun mensonge, parce qie des que

e danger imayinaire sousl empire du-
quel vous avez signee sera Compute,
vous serez le premier — sil faut en
juger par votre conduite actuelle — a
violer la foi jurée et a declarer que
vous y aviez été contrat par
sité politique. oe
Savez-vous encore pouryior je mal

pas signé celie suppligue, Cest parce jdeur et J. L. Verité sont entendus en feurs
que je la considére, de mene te Vo- ob ervatiaus.-
1WO7 an Preési-|
dent, comme un acte de dene et jeoncint aa rejet du pourvol,
“t aus

tre lettre du ter Juin
de haute iinmoralité politique. As:
si, quand un chef de parti a ment a
ses partisans pour les envoyer MOUrir,
sans défense, il se rend
toute confiance, et ceux-ci ne peuvent
plus coutinuer a lier leur destinée a la
sienne.

he Case:





rapport.

1903 ; et le condamne 1 une amende éga-
le a dix fois ta valcur du timbre preserit
par ta susdite loi; ete.

2° Ceiut qui casse e: annule Ie juge-
ment du ‘Vribunal civil duo Cap-Hlaitien,
en datz du 13 jailer 1906, rendu entre fa
dame Reéndclise Noé! et tes consorts Petit
Loute Compére Maxime ; renvoie la cause
etles parties devant le Tribunal civil de
Port de-Paix : ete.

3° Celui qui déchare irrecevable et) mal
fondée fa prise A) partie da sieur Joseph
Prenekel, le condamne Aso ‘gourdes d’a-
mente. A 200 gourdes domimagys-in-erets
envers le citoyen Antoine Frangois, Doyen
du Pribunal civil du Cip Haitien 2 ete.

4° Celui qui déclare le citoyen Onési-
me Phanor déchu d2> son pourvoi contre
le jusement du or6 Feévrier ry07) du ‘Tri-
bunal de Paix de ta Grande-Riviére du
Nord ; cte.

5° Celui
ment du ‘Pribanal
en date du 23) Mai

gui casse et annuate le juge-
civil! duo Coro Haiaen,

1907. contradictoire-
ment rendu entre fe sieur Bertrand La-
mothe ct le scar St Vincent foseph : ren-
voit li cause et les parties devant le Tri.
bunal civil de Por:-de-Paix ; ete.

6" Ceiui qui declare sans objet le pour-
vot tormé par le sieur Saint-Louis ‘Timo-
thee contre le Scur Damisea Nelson + ete.

Puts entend les aifaires de

1° Louison Cvpricn contre Cazcau.

Le Juge VF. Baron, Rapporteur, lit son

Mes Camille Latortue pour te deman-

Ministere Public, Mr Elie Curcel,

foe

«’ Frarcols fils, contre la dame Marie
S )

Therese Maitre Legrand.

Le Rapporteur, Mr lejage Baron, donne

indizgne de@jlecture de son rapport. —

Ms Ch. César. pour |: demindenr, est
entendu cn ses observagions,
Ls: Ministere Public, Mr Elie Curiel,

Sans doute, il se trouvera des illu-|conclut ala cassasion du jugement dénon-

minés et des flayorneurs pour

mettre |

au compte de la destinée ou de ta fue |

. - . G
talité toutes ces hécatombes inutiles,
toutes ces villes et ces plaines detrul-
tes, saccagées, incendies.

Mais, lors- ;

que l'avenir, mieux éclairé, aura tix? |

la part des responsabilités, uul cloute
que votre nom ne

~f
ee,

ove
Tribunal Civil
Aaudicice civtl du 20 Feévrier 1908

v
Vu i’heure avanceée, le si est leve.

Le Tribunal prend siege a dix heures du

matin sous la présidence du jug: doyen
vViendra sonaer a} Maignan gui aprononce les jugements, sui-

nos oreilles comme un glas funebie. |vants -

Veuillez agréer, mon cher maitre,

les assurancesde ma parfaite conside- | 64

ration. .
A. CHARMANT.

= *

Monsieur Charmant se trompeé|litigieux entre Yis Germain
da de. |Normil St Fleur, accompagné d'un arpen-

Nous nous faisons le devoir
clarer, que selon les renseignements
ue nous avons recus, la lettre dun
Firministe que nous avons publiée et

ui estsignée S, n’estpas de Mousieur

. Pradel.

ee ee erm eee

PANTS DITRRS

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 20 Février ryo8.

Présidence de Mi le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et



demie du matin et prononce les arréts|

suivants :
1° Celui qui renvoie le sieur Pierre Ré-
gis ase conformer 4 Ia loi du 13 Aout

t) J’a erai la preave de mon asser-
ios Peo brochure.

Ceiui qui homologue Ja délibération du
nscil de famille de la mineure Dieudon-
née Fieury.

2° — Ceiui qui délégne le juge de
Paix de lArcahate afin de visiter um terrain
in Pierre et

teur pour en faire rapport.
Attatres entendues.
Antoine Benoit contre Kléber Vilme-
nay.
2° -— Celanus Tiaversten contre Pam-
philmé Fanfan.

3 9° — Celanus Traversien contre Massé-

°
jna Frangois. .
°

4° — Lorina Pinchinot contre Seide
Etienne et Dégrace Bazile. Défauta été re-
quis contre Seide Etienne.

Puis le siége est levé.

Le G’ Montreuil Guillaume

Depuis dimahche dernier, est rentré 4 la
Cipitale le G" Montreuil Gaillaume qui
avait été délégué par le gouvernement pour
opérer cortre les rebelles de Ll Artibonite.

Nous avons déja_ signalé ici méme com-
ment ce digne officier s’est couvert de gloi
re en déployant une bravoure extraordi-
naire sous les feux meuririers de St-Marc
qu'il a enlevé ainsi que le Borgne.

Le général Montreuil Guillaume a révélé
aussi des qualités d’administrateur en réta-



blissant tout le service public dans les di-
verses villes Ot: it se trouvait suspen lu par
la fuite des emplov’s compromis dans la
rébellion.

Nous sommes heuccux de saluer en Lut
un servircur dévoué, fide!e et convaincu
du gouvernement du géadral Nord Alesis

Mariage

Hicr aprés-midi, Mr Marius Nicolas, of-
fictcr de VEcat civil a célébré le mariage
de Padjedant-major, Laroxrrune Louts du
zoe régiment, avee Madane THbrise PlERRE-

Louts — Reception des plus cordiides
Tous nos compliments aux heureux
époux.

Obse:rvatoira Météorol gique

L’observatoire du Petit Sé.ninaire vient
de prendre Ia decision de pubtier en un
recueil qui aura plus de cent pages, les
onservations horatres de cette année et les
moyennes journaicres therm omirques de
vinet anned.s antdrierrcs.

La souscription fixge pour avoir droit 4
un exemplure, est de Six Gotrprs of un
dollars Un comité de souscviption a éte
tormé a cet etter; il est ainsi comiposd
DrJules Dorrvo,MM. D’Ennery Dejoie. Fre
derie Doret, Chavineau Durocher, Dros
saint Lilavois, Edcaune Mathon, Dir Wess-
ner Mcénos.

Les souseriptions sont recucs au
natre et aux bureaux du Matin.

Nous felicitons Je R. PL Schérer de cette
excellente idee, ec croyons gue le public
encourazera Pocuvre a liguetie ce savant
Vest consicré depuis vingt-cing annces.

RENSEIGNEMENTS
LIETEOROLOGIQUES

Sémi-

CI hservatoire
pu
SEMINAIZE COLLEGE St-MARTIAI

Jecprt 20 Février

Baroweire «= mid: ‘ 765 afm y
{minimum 19°,6

x .
Ten) perature |. simum 32°

Moyer 2 diarncde la température 247.6

Pendant la maiinée, le ciel est resté
chargé de cirro-stratus, qui ont disparu peu
d peu vers midi.

Le soi’, quelques tracto-cumulus ct al-
to-cuimulus notamment vers & h. du soir:
direction ENE £

Un peu de brume le matin.

Hausse assez forte du barométre dans la
journée.

R. BALTENWECK
Constatations de faits

( Haiti Litteraire et Sociale. )

Un vieux parent i moi, tres ferré sur les
affaires de notre pays, m2 disiit touiours :

fait que le prouver surabondamment.

En etiet, le mouvement révolutionnaire,
habilemefit truqué, cut comme appoin:
immediat, Vadhésion de: 6 arrondisse-
ments de l’Artibonite, du N.-Ouest et de
celui du Borgne, dans le Nord. Eh bien,
tout cet effort insurrectionel n’a méme pas
ébranlé, une minute, le gouvernement.

Port-au-Prince, au contraire, a joui d’un
calme sercin, pendant les 13 jours qu’a
duré la partie révolutionnaire qui se jouait
dans l’Artibonite ct quelques localités du
Nord-Oues:. Les autres villes de l'Ouest
du Sud et du Nord, elles aussi, sont res-
tées, comme on dit, calmes et inodores, c’est-
A-dire en pleine tranguillité.

En fait, depuis la chute reten:issante de
Soulouque, aucun gouvernement,
ception de celui de Domingue,

effectivement renversé par les révolutions.





“|
-|
|
\



Getfrard a abdiqué ainsi que Boistogy
Canal ; Nissage n’a faitau Pouvoir, ,

Sa sentencieuse expression : «© nj ug iow
de plus, nian jour de moins » + Jy mal,
die seule a vaineu Salomon 3 Florvilj

Hyppolite est mort au Pouvoir et, meng
apres sit tragique fin, son seul nom ate
lement ct si puissamment mainreny l ovde
et la (ranquillité, que Tiresias Simon San
son successeur, a pu s'asscoir sur le fiuteg]
présidemicl, avec la meme facilité quy
gentleman, en visite de divestion, se cam
surun canipe. Et Sam n’a point éte re,
versé : il fut tout simplement rendu ak
conviction que les adversaires qui lui cog
testuent le droit doat il voulaie s'arr
de « pousser » jasqu’en 1903 étaient
laitemeat d’accord avec la Constitution,
Seulement, il commit la faiblesse de qeit
ter fe pouveir 4 jours avant expiration 4
500. mmandat. Un chef d'Etat ne doit pa
avoir de ces defaillances dime qui ne
vent que comprometre la sécurité publigy
et contribuer A la décadence de la Nation
Re Vou sat qu’ila tilly deux annees y
fuites thatmigues aux neutdizicmesde lak
publique, pour avoir raison da lion qu’e
tat Salnave.
Quant 4 la puissance du gouverneme
acteel, elle se passe de commentaires «a
| plus liréductibles adversiires eux-mém
jhe peuvent s’empbeécher de la constater,
Maintenant, passant un autre ordre ¢:
dées, que cons-aions-nous ? Que lorsay
le Moment n'est pas arrive, ou lorsgua
ine doit pas arriver, les efforts les plus ge
joistants et les plus énergiques, demeure
intructucux. Exemple : Paul, Sourton
‘Morinorency Benjamin Titton Heriss
‘Boyer Bazeiis ct Siin-Surin Manigat, i
ideux dernicrs malgré leur formidible a
pularité.
Il semblerai:t vraiment que l’on nes
sicd sur le fauteuil présidentiel, que lo
qu'on y est prédesting et que Pheure
venue 3 de méme qu’un couvernement
| bli est toujours fort et que le renverset a
'devenu plus ditficile gu’auparavant. aa
‘les movens d'action modernes dont il di

pose :tels que le télégraphe, le ci
sous-muarin, le té éphone, les avisos 4

gucrre les armes perfectionnées et l'apm
naturel de bonne amiti¢ des gouvernemes
étrangers.

Jarpenseé utile de soumettre au lectd
ces consta:auons de faits, que lui-méme.4
’ réfléchiscant un peu, a du faire aussi

Antoine LAFOREST.

20 Février 1908.

A



—
SE

quveles Birangen

: Derniéres Dépéches

« Mon fils, tout gouvernement est fo:t. »
Les évenements de ces jours derniers n’ont |

WASHINGTON 19.—Toutes les questid
jen suspens entre le Japon et les Eratl
i nis et relatives au probléme de limmigl
‘tion japonaise ont été reglées d'une fe
.sarisfaisante pour les deux nations ; tod
lcraintede conflit a maintenant dispar.
|département d’Etat on dit que les derae
avis de ‘Lokio indiquent que le gouvem™
ment japonais est décidé 4 appliquer 4
réglements suggérés par les Etat
pour mettre fin Al’immigration des &
‘japonais sur le continent américaie !
aux iles.

Hawat. - On croit savoir qu’e
i dcs mesures destinges 4 empécher
migration directe aux Etats-Unis, le #
| vernement japonais interdira |’émigs@
'des coolies vers la Colombie anglais €

4 l’ex-|Mexique d’ot un nombre consiéé
na é:é; d’entre eux

énétraient sur le ‘en
P ex

américain en violatian dea eraités







—_—— ee,

2 = ee

Aux Cayes, 5 Février 1908.
|



— a

.— Rente 97- .
pwvoard bu la Chambre continue la

Comme ec’est une bonne occasion

Occasion exceptionnelle

’ » Y Monsieur four tous les possesseurs Jo Piano,
discu Mor de a eatinue son discours Joseru von JENNEY no:s Vous recomMandons a eux pour -_——
M. Magoane! ‘ , von Jk -!: r3paration et Paccordage des leurs. ; ; : ’
nouveay combat a cu lieu le 18 avec la abricant, A cordeur de Piano: etc) reconnaissons que vous tes attiste. ET

OUTILS POUR LA CORDONNERIE
Nous certifions que vous roy poe | Vluit viai et c'est upgrand _ Diversessortes de peaux, élastiques,
paré et nccordé nos pianos Sxotyg {ttt lublic de profiter 1. votre présen- |tirants, azillets, clous, ete; un grand
patfaite salishiction . or, assortiment de formes: spécialement

. fue Malherbe Pressoiv,P. Labastille, {des formes Américaines dont la com-

dorgues. avez envoyé

tribu de Mbakra.
uvantage

L’ennemi a été repousse.
en 4 morts et 27 Dleszes.
Aujourd’hui commence devant le iribu-
gal maritime de Toulon fe proces cn trahi-

Nous avons l’avis que vous nous

son _del’enscigne de Vaisseau Ullmo. mse tient wangés par les vers ect le} () Mallebranche, Mui Ledav, Mile A.{mo ite est incontestable, et tout au-
‘ J . , 2 : “. > * Ole y +e “oye ~ . j i

MM. Cheron s est rendu . Pon ivy an t quand vous avez pris lenga ae cant Artaud, Seilder, Stroh, Jh Neptune, | tre acccssoire pour la cordonnerie.

, il visite les caserne et les S i men : -ue, Vv rer Q : :

Vannes ou i de les réparer. gag Vve F. ye, Vve Beuyer, Vve Edouard Port-au-Prince, 4 Février 1908.

Hall, Vve A. Brown, Sceurs de St Jo-
seph de Cluny, Antoine Ferrer, Luc
Labastille.

hdpitaux.

Agjourd’hui a cu lieu fa réception de
Mr Barboux 3 l’académie frangaise.

Panis.19 — M. Clém neeau a fait vigou-
seusement démentir ce soir les nouvelles
disant que de nouveaux rentorts allaient
partic pour le Maroc, la dernicre dépéche
da contre-amiral Philibert dit que tout est
csalme 4 Casablanca.

Sr-PETERSBO RG 20. - Le général Stoes-
welacié condamné a la peine de met.
Le général Fock a été reprim inde et les gé-
néraux Smyrnott ct Reiss ont été acquit-
iés par la cour martiale qui les jugeait pour

G. A. BERTOLINI

Apiés la réparation ils étaient com-
147, Rue Républicaine, 147.

me des Pianos neuf:.



ee a A al

30 jours seulement
AU PUBLIC!

Les membres de la cour out recomman- Si vous voulez jouer ds votre piano avec plaisir et que le son de Il’ins-













dé que la peine “c more prononeée Koatre trument scit agreeable et dcux, appelez
le général Stoessel soit commued ca dix ans
Pemprisonnement dans une forteresse. | Mr. Joseph von JENNEY
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présenté un projet de loi sur la création
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ce projet sont conformées aux recomman-
dations faites par le directeur général des
Postes dans son dernier rapport annuel.

Le Ctrangéres au Sénata_ entendu

_M. Hare du Maine a demandé l’impres-

on d’un rapport récent de l’amiral con-
verse sur l'état dela marine de guerre. A ce
prosos M. Hare a dit que la nouvelle flotte
es Etats Unis telle qu’el'e existe aujour-
Whui représente une dépense totale d'un
milliard deux cents millions de dollars (soit
plus de six milliards de francs. )

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—_— yuivoque, tout jugement précipité, en débarquant par une fasillade
tant de mes ennemis: personnels, qui:comme celle qui accueillit le général

FIRMIN dénonceé par un de ses partisans. son tres puissants, et qui, je ne le me Boisrond Canal et ses ainis a Saltrou
dissimule ;oint, nemanqueraient pas en Mars 1876, ne serions-nous pas en-



s'iadressec A tonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi.



Alcius Charmant accuse I... de dire «que fat Grahima cause, » que sevels tous dans le méme linveal et
: ; de mes propres corréligionnaires, dans la plus étroite solidarite ’ Pour-
Révélations sensationnelles. yui, Me jugeant a leur image, vou- tant dés que vous fiites hors de danger

_—— draient peut-ctre trouver lexplication et que vous eussiez appris la mort de
Nous avons recu de Monsieur Alcius; N. B. - Veuillez me faire remetire, con- de ma conduite dans linsucces de la Jean-Jumeau, a Marchand, votre pre-
Charmant, un des plus grands) pari fre valeur, par Vintermédiaire de votre agent Revolution, insucces que j'avais pour-: mier soin fut d’aller, vous et votre fils,
tant prévu un mois auparavant, dans .chercher un refuge assuré an consulat

sans de Monsieur A. Firmin, qui a ‘aux Gonaives, un exemplaire du Matin des. it 5 . TEL
ma derniere lettre 4 vous adressée, et: américain, demandant au Consul de

trempé dans sa derniére aventure et 12, 13, 14 et 15 Fevrier 1908, ete. ! Ci
qui setrouve, pour sa cause, au Con-, qui a ima'‘heureusement pour consé- vous faire déposer & bord du navire
sulat 2 Gonaives, les lettres suivantes, | Conculat Franeais. 4 quences immeédiates la ruive et l'as- de guerre de son Gouvernement qal
que, selon son désir, mous nous em-| sussinat d’un tes grand | nombre de étail sur rade, $aus vous préoccuper
pressons de publier Gonaives, le 16 Feévrier 1908. nos amis, puis le raffermissement du aucunement du salut de ceux qui, @
. . . “gs " Gar , : whe ~ Xu ~ fain

Au choz des événements, [a per: A Monsieur A. FIRMIN, gouvernement vermoulu du général l Anse Rouge, étaient résolus a vous fai
sonnalité de Monsieuc Firmin sonne brancai Nord Alexis. enfin augmentation de ?eun rempart de leur poitrine. Une
creux. Au fZoaslal francars, la misere publique, le deuil et !a déso- telle Conduite nest certes pas digne
L que tombe, I'l “este En Viile. lation des famitles. .d’un Chef de parti, et je ne suis nul-
Sette heros 2é Homme ress Mon cher Maitre, Le premier de mes yricls se rap- lement étouné d’avoir trouvé votre si-
Ale heros s‘évanowit - { porte aur propes incongrus que vous gnature— la premicre— au bas de la
Confondu avee vous dans ‘e mtcae MmM’evez tenusa Saint-Thomas, le ven-;supplique du 11 Février courant adres-

Tous ceux qui vivent aupres de Ce,
fantoche de chef de parti reconnais-}cri de i¢probation des populations de dicdi 17 janvier 1908, a dix heures du, sée au Présidentde la République, que

sent, ( bien tard, hélas!) sa /dchetélArtubonite, et accablé sous le poids matin, lorsque vous me ftites appelet, vous m‘avicz demandé de signer.

et son égoisme niachiauéliquec! l des memes malheurs et des memes res- par deux fois, pour nVYsannoncer In Je ne Vai pas sigaée, et savez-vous
Et c'est ainsi que vient fentement, al ponsabilités, j'ecquiersledioitde vous prise d’armes des Gonaives et de pourquoi? - Parce qu'elle est no: -

son heure, le grand écrou‘ement. parler, et de vous parler comms Hoit Saint-Mare par Jean-Jumeau, dont jus- seulement une abdication de droits et

Sil est encore, de par l2 pays, des |ie faire tout homme qui ne releve que qualors «cncore jignorais le départ. de conscience, mais encore une dé-
pour Hailt. chéance morale, une flétrissure, une

Firministes qui croient toujours autde sa conscience, quia le souci de
l.e second grief a trait aux commu- honte— une honte pour vous surtout,

dieu,que leurs yeux soiept dessillés ;]sa dignité ct de son indépendance et Le!
quils comprennent enfin leur égare-{qui n’entend point se dérober aux nications que vous me fites le 19 jun- organisateur de Vexpédition du 7 Jan-
ment ! conséquences de ses acie?, ll par des Vier au soir, & bord du Steamer qui vier, auteur du Manifeste révolution-

Nous publions ces lettres sans atu- arguties ni par des mensonges calcu- nous amensit agx Gonaives, concer- naire du 15 du méme mois et prési-
lre co.umentaire, en nous réservant iés. Aussi, est'ce pourquoi — au mo- rant les armes et munitions que vous'dent du Comité central des nai-
ment ott pous alors reprendre la rou- aviez — me disiez -vous -courmandées ves. Je ne I'ai pas signée, parce qu’elle

d’y revenir.
y " te de lamer exil cto votre parti, & New-York et les difficult4s qui vest encore un mensonge: un men-
Gonaives, 18 Edvrier 1908. comme Vhydre de la Fable,'semble te- avait rencontrées votre azaut, pourjla;songe comme le fut votre lettre du
, . nattre de ses cendres et affirmer d'u-, vérilication des colis. ‘fer Juin 1907 au ‘Président d’Haiti,
troisigme est celui-ci: Partis publiée sur le No du 16 Février con-

Monsieur CLémenr \” GLoiRe, Directeur} ne maniére plus tangible enco.e si; Le

du journal «Le Matin.» force et sa vitalité. (s'il faut en juger: avec vous de Saint-Thomas au uom-;rant du Journal le « Matin ». (A). Elle

Cher Monsi - recte par le grand nombre des réfugiés qui| bre de vingt-cing, sans armes ni mu-jest un mensonge tout comme vous
nsieur le Directeur, . | aatiang b: iez a

Dans l'intérét de la véritd et de U'Histoi remplissent les consulats, ) est-ce nitions, nous avons du a vandonner mentiez 4 Jean-Jumeau, lorsque vous

je prends la libe véritd et de t f1tstoire, | nourquoi, dis-je, } al considéré com- une grande partie de nos effets 4 bord lui disiez, au moment de quitter

rié de vous remettre, SoUSime un devoir, que m’inspirent mes: du paquebot qui nous jeta au hasard | St-Thomas pour les Gonaives: « Tout

r ~. te d'une lettre que jai adress¢e | convictions politiques et mon amour-, dans deuxcanots troués,& deux milles|est prét. Parlez et arrangez-vous de fa-

. 4 irmin, vous priant de vouloir| nropre personnel, de vous faire con- environ des cotes des Gonaives et ila) ———_——_———__—_

chain Ne “de ce publicit dans le pius pro-[naltre mesimpressions sur les doulou- vue du naviredu Gouvernemest:leCen-' (1) Comme Pradel dans le Matin, je dis :

Ce Votre interessant journal. —s Jreux événements qui se sont accom- (lenaire. N’ayant plus eu, dés lors d’au- pauvre, pauvee Firmin et la mulhevrease

. nnaissant vos principes de liberté, j'0-| plis en cette ville, du 15 au 26 janvier tre alternative que la mort, vous nous, Haiti ! — Hélas, il n'est que trop wai ho

pérer que vous publierez ma Jeitre telle} dernier, ainsi que sur la supplique du avez Vus poussant notre dévouement ‘cette lettre de M. Firmin existe, telle qu'elle a

» Vous laissant toute liherté de la cri-[ 44 féviier courant adressée au Prési- a votre persoune jusqu’a la deraiére | été publide par le Matin. J’en connu I'exis-

Jimite du saciifice— aborder coura- tence depuis Juillet 1907, et les conseil -

wer,si cela était nécessaire. dent d’Haili.
permis g2usement la plage de I’ Ansi-Rouge | lers intimes de l'autear Jeannot, Polynice et

vie Ore? Moi, mon cher Magloire, votre En attendant qu'il me soit |
affectionné, de donner un plus large développ2-' sans nous soucier du s:.rt qui pouvait | autres m’en ont méme fait I’éloge plus
A. CHARMANT. ment & mes griefs, je crois utile de nous y étre réservé. Et si, loin d’étre d'une fois.


gon ace que la ville soit en votre posses-
ston le 15 Janvier, alin de pouvoir fa-
voriser Pentrée du navire qaii a deja
laiss6é New-York et qui devral arriver
incessamment aux Gonaives le 16. »
Elle est un mensonge tout comme en
passant devant le Purl-fe Pace, vous
aviez fait corner etaviez dit, pour
déterminer cette ville a stusurger,
que Je navire sur lequel nouns etons
montés appartenait ala Révolution et
qu'il était chargé d’armes et de miiu-
tions. » Elle est un mensong?> comme
le fut Valliance politique survenue en-
tre vous, Fouchard et 8S. M. Pierre,
en 190%; allianve que vous aviesz Cri
devoir rendre publiquesans leur adhe-
sion, dans le but dintéresser leurs
partisans a votre cause. ele est un

mensonge comme lest Ventrefilet du
23 Janvier 1908 du Journal le Nouwuel-

liste et celui du ter Févricr du « Gour-
rier des Etats-Unis, reproduit sur le
Nouve'liste du 11 Février. relativement
4 la saisie en douane de New-York, de
2.000 fusils et de 2.000 000 de curfoa-
ches destinés a la Kévolition. (1) ile
stun mensonge, parce qie des que

e danger imayinaire sousl empire du-
quel vous avez signee sera Compute,
vous serez le premier — sil faut en
juger par votre conduite actuelle — a
violer la foi jurée et a declarer que
vous y aviez été contrat par
sité politique. oe
Savez-vous encore pouryior je mal

pas signé celie suppligue, Cest parce jdeur et J. L. Verité sont entendus en feurs
que je la considére, de mene te Vo- ob ervatiaus.-
1WO7 an Preési-|
dent, comme un acte de dene et jeoncint aa rejet du pourvol,
“t aus

tre lettre du ter Juin
de haute iinmoralité politique. As:
si, quand un chef de parti a ment a
ses partisans pour les envoyer MOUrir,
sans défense, il se rend
toute confiance, et ceux-ci ne peuvent
plus coutinuer a lier leur destinée a la
sienne.

he Case:





rapport.

1903 ; et le condamne 1 une amende éga-
le a dix fois ta valcur du timbre preserit
par ta susdite loi; ete.

2° Ceiut qui casse e: annule Ie juge-
ment du ‘Vribunal civil duo Cap-Hlaitien,
en datz du 13 jailer 1906, rendu entre fa
dame Reéndclise Noé! et tes consorts Petit
Loute Compére Maxime ; renvoie la cause
etles parties devant le Tribunal civil de
Port de-Paix : ete.

3° Celui qui déchare irrecevable et) mal
fondée fa prise A) partie da sieur Joseph
Prenekel, le condamne Aso ‘gourdes d’a-
mente. A 200 gourdes domimagys-in-erets
envers le citoyen Antoine Frangois, Doyen
du Pribunal civil du Cip Haitien 2 ete.

4° Celui qui déclare le citoyen Onési-
me Phanor déchu d2> son pourvoi contre
le jusement du or6 Feévrier ry07) du ‘Tri-
bunal de Paix de ta Grande-Riviére du
Nord ; cte.

5° Celui
ment du ‘Pribanal
en date du 23) Mai

gui casse et annuate le juge-
civil! duo Coro Haiaen,

1907. contradictoire-
ment rendu entre fe sieur Bertrand La-
mothe ct le scar St Vincent foseph : ren-
voit li cause et les parties devant le Tri.
bunal civil de Por:-de-Paix ; ete.

6" Ceiui qui declare sans objet le pour-
vot tormé par le sieur Saint-Louis ‘Timo-
thee contre le Scur Damisea Nelson + ete.

Puts entend les aifaires de

1° Louison Cvpricn contre Cazcau.

Le Juge VF. Baron, Rapporteur, lit son

Mes Camille Latortue pour te deman-

Ministere Public, Mr Elie Curcel,

foe

«’ Frarcols fils, contre la dame Marie
S )

Therese Maitre Legrand.

Le Rapporteur, Mr lejage Baron, donne

indizgne de@jlecture de son rapport. —

Ms Ch. César. pour |: demindenr, est
entendu cn ses observagions,
Ls: Ministere Public, Mr Elie Curiel,

Sans doute, il se trouvera des illu-|conclut ala cassasion du jugement dénon-

minés et des flayorneurs pour

mettre |

au compte de la destinée ou de ta fue |

. - . G
talité toutes ces hécatombes inutiles,
toutes ces villes et ces plaines detrul-
tes, saccagées, incendies.

Mais, lors- ;

que l'avenir, mieux éclairé, aura tix? |

la part des responsabilités, uul cloute
que votre nom ne

~f
ee,

ove
Tribunal Civil
Aaudicice civtl du 20 Feévrier 1908

v
Vu i’heure avanceée, le si est leve.

Le Tribunal prend siege a dix heures du

matin sous la présidence du jug: doyen
vViendra sonaer a} Maignan gui aprononce les jugements, sui-

nos oreilles comme un glas funebie. |vants -

Veuillez agréer, mon cher maitre,

les assurancesde ma parfaite conside- | 64

ration. .
A. CHARMANT.

= *

Monsieur Charmant se trompeé|litigieux entre Yis Germain
da de. |Normil St Fleur, accompagné d'un arpen-

Nous nous faisons le devoir
clarer, que selon les renseignements
ue nous avons recus, la lettre dun
Firministe que nous avons publiée et

ui estsignée S, n’estpas de Mousieur

. Pradel.

ee ee erm eee

PANTS DITRRS

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 20 Février ryo8.

Présidence de Mi le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et



demie du matin et prononce les arréts|

suivants :
1° Celui qui renvoie le sieur Pierre Ré-
gis ase conformer 4 Ia loi du 13 Aout

t) J’a erai la preave de mon asser-
ios Peo brochure.

Ceiui qui homologue Ja délibération du
nscil de famille de la mineure Dieudon-
née Fieury.

2° — Ceiui qui délégne le juge de
Paix de lArcahate afin de visiter um terrain
in Pierre et

teur pour en faire rapport.
Attatres entendues.
Antoine Benoit contre Kléber Vilme-
nay.
2° -— Celanus Tiaversten contre Pam-
philmé Fanfan.

3 9° — Celanus Traversien contre Massé-

°
jna Frangois. .
°

4° — Lorina Pinchinot contre Seide
Etienne et Dégrace Bazile. Défauta été re-
quis contre Seide Etienne.

Puis le siége est levé.

Le G’ Montreuil Guillaume

Depuis dimahche dernier, est rentré 4 la
Cipitale le G" Montreuil Gaillaume qui
avait été délégué par le gouvernement pour
opérer cortre les rebelles de Ll Artibonite.

Nous avons déja_ signalé ici méme com-
ment ce digne officier s’est couvert de gloi
re en déployant une bravoure extraordi-
naire sous les feux meuririers de St-Marc
qu'il a enlevé ainsi que le Borgne.

Le général Montreuil Guillaume a révélé
aussi des qualités d’administrateur en réta-



blissant tout le service public dans les di-
verses villes Ot: it se trouvait suspen lu par
la fuite des emplov’s compromis dans la
rébellion.

Nous sommes heuccux de saluer en Lut
un servircur dévoué, fide!e et convaincu
du gouvernement du géadral Nord Alesis

Mariage

Hicr aprés-midi, Mr Marius Nicolas, of-
fictcr de VEcat civil a célébré le mariage
de Padjedant-major, Laroxrrune Louts du
zoe régiment, avee Madane THbrise PlERRE-

Louts — Reception des plus cordiides
Tous nos compliments aux heureux
époux.

Obse:rvatoira Météorol gique

L’observatoire du Petit Sé.ninaire vient
de prendre Ia decision de pubtier en un
recueil qui aura plus de cent pages, les
onservations horatres de cette année et les
moyennes journaicres therm omirques de
vinet anned.s antdrierrcs.

La souscription fixge pour avoir droit 4
un exemplure, est de Six Gotrprs of un
dollars Un comité de souscviption a éte
tormé a cet etter; il est ainsi comiposd
DrJules Dorrvo,MM. D’Ennery Dejoie. Fre
derie Doret, Chavineau Durocher, Dros
saint Lilavois, Edcaune Mathon, Dir Wess-
ner Mcénos.

Les souseriptions sont recucs au
natre et aux bureaux du Matin.

Nous felicitons Je R. PL Schérer de cette
excellente idee, ec croyons gue le public
encourazera Pocuvre a liguetie ce savant
Vest consicré depuis vingt-cing annces.

RENSEIGNEMENTS
LIETEOROLOGIQUES

Sémi-

CI hservatoire
pu
SEMINAIZE COLLEGE St-MARTIAI

Jecprt 20 Février

Baroweire «= mid: ‘ 765 afm y
{minimum 19°,6

x .
Ten) perature |. simum 32°

Moyer 2 diarncde la température 247.6

Pendant la maiinée, le ciel est resté
chargé de cirro-stratus, qui ont disparu peu
d peu vers midi.

Le soi’, quelques tracto-cumulus ct al-
to-cuimulus notamment vers & h. du soir:
direction ENE £

Un peu de brume le matin.

Hausse assez forte du barométre dans la
journée.

R. BALTENWECK
Constatations de faits

( Haiti Litteraire et Sociale. )

Un vieux parent i moi, tres ferré sur les
affaires de notre pays, m2 disiit touiours :

fait que le prouver surabondamment.

En etiet, le mouvement révolutionnaire,
habilemefit truqué, cut comme appoin:
immediat, Vadhésion de: 6 arrondisse-
ments de l’Artibonite, du N.-Ouest et de
celui du Borgne, dans le Nord. Eh bien,
tout cet effort insurrectionel n’a méme pas
ébranlé, une minute, le gouvernement.

Port-au-Prince, au contraire, a joui d’un
calme sercin, pendant les 13 jours qu’a
duré la partie révolutionnaire qui se jouait
dans l’Artibonite ct quelques localités du
Nord-Oues:. Les autres villes de l'Ouest
du Sud et du Nord, elles aussi, sont res-
tées, comme on dit, calmes et inodores, c’est-
A-dire en pleine tranguillité.

En fait, depuis la chute reten:issante de
Soulouque, aucun gouvernement,
ception de celui de Domingue,

effectivement renversé par les révolutions.





“|
-|
|
\



Getfrard a abdiqué ainsi que Boistogy
Canal ; Nissage n’a faitau Pouvoir, ,

Sa sentencieuse expression : «© nj ug iow
de plus, nian jour de moins » + Jy mal,
die seule a vaineu Salomon 3 Florvilj

Hyppolite est mort au Pouvoir et, meng
apres sit tragique fin, son seul nom ate
lement ct si puissamment mainreny l ovde
et la (ranquillité, que Tiresias Simon San
son successeur, a pu s'asscoir sur le fiuteg]
présidemicl, avec la meme facilité quy
gentleman, en visite de divestion, se cam
surun canipe. Et Sam n’a point éte re,
versé : il fut tout simplement rendu ak
conviction que les adversaires qui lui cog
testuent le droit doat il voulaie s'arr
de « pousser » jasqu’en 1903 étaient
laitemeat d’accord avec la Constitution,
Seulement, il commit la faiblesse de qeit
ter fe pouveir 4 jours avant expiration 4
500. mmandat. Un chef d'Etat ne doit pa
avoir de ces defaillances dime qui ne
vent que comprometre la sécurité publigy
et contribuer A la décadence de la Nation
Re Vou sat qu’ila tilly deux annees y
fuites thatmigues aux neutdizicmesde lak
publique, pour avoir raison da lion qu’e
tat Salnave.
Quant 4 la puissance du gouverneme
acteel, elle se passe de commentaires «a
| plus liréductibles adversiires eux-mém
jhe peuvent s’empbeécher de la constater,
Maintenant, passant un autre ordre ¢:
dées, que cons-aions-nous ? Que lorsay
le Moment n'est pas arrive, ou lorsgua
ine doit pas arriver, les efforts les plus ge
joistants et les plus énergiques, demeure
intructucux. Exemple : Paul, Sourton
‘Morinorency Benjamin Titton Heriss
‘Boyer Bazeiis ct Siin-Surin Manigat, i
ideux dernicrs malgré leur formidible a
pularité.
Il semblerai:t vraiment que l’on nes
sicd sur le fauteuil présidentiel, que lo
qu'on y est prédesting et que Pheure
venue 3 de méme qu’un couvernement
| bli est toujours fort et que le renverset a
'devenu plus ditficile gu’auparavant. aa
‘les movens d'action modernes dont il di

pose :tels que le télégraphe, le ci
sous-muarin, le té éphone, les avisos 4

gucrre les armes perfectionnées et l'apm
naturel de bonne amiti¢ des gouvernemes
étrangers.

Jarpenseé utile de soumettre au lectd
ces consta:auons de faits, que lui-méme.4
’ réfléchiscant un peu, a du faire aussi

Antoine LAFOREST.

20 Février 1908.

A



—
SE

quveles Birangen

: Derniéres Dépéches

« Mon fils, tout gouvernement est fo:t. »
Les évenements de ces jours derniers n’ont |

WASHINGTON 19.—Toutes les questid
jen suspens entre le Japon et les Eratl
i nis et relatives au probléme de limmigl
‘tion japonaise ont été reglées d'une fe
.sarisfaisante pour les deux nations ; tod
lcraintede conflit a maintenant dispar.
|département d’Etat on dit que les derae
avis de ‘Lokio indiquent que le gouvem™
ment japonais est décidé 4 appliquer 4
réglements suggérés par les Etat
pour mettre fin Al’immigration des &
‘japonais sur le continent américaie !
aux iles.

Hawat. - On croit savoir qu’e
i dcs mesures destinges 4 empécher
migration directe aux Etats-Unis, le #
| vernement japonais interdira |’émigs@
'des coolies vers la Colombie anglais €

4 l’ex-|Mexique d’ot un nombre consiéé
na é:é; d’entre eux

énétraient sur le ‘en
P ex

américain en violatian dea eraités




—_—— ee,

2 = ee

Aux Cayes, 5 Février 1908.
|



— a

.— Rente 97- .
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. fue Malherbe Pressoiv,P. Labastille, {des formes Américaines dont la com-

dorgues. avez envoyé

tribu de Mbakra.
uvantage

L’ennemi a été repousse.
en 4 morts et 27 Dleszes.
Aujourd’hui commence devant le iribu-
gal maritime de Toulon fe proces cn trahi-

Nous avons l’avis que vous nous

son _del’enscigne de Vaisseau Ullmo. mse tient wangés par les vers ect le} () Mallebranche, Mui Ledav, Mile A.{mo ite est incontestable, et tout au-
‘ J . , 2 : “. > * Ole y +e “oye ~ . j i

MM. Cheron s est rendu . Pon ivy an t quand vous avez pris lenga ae cant Artaud, Seilder, Stroh, Jh Neptune, | tre acccssoire pour la cordonnerie.

, il visite les caserne et les S i men : -ue, Vv rer Q : :

Vannes ou i de les réparer. gag Vve F. ye, Vve Beuyer, Vve Edouard Port-au-Prince, 4 Février 1908.

Hall, Vve A. Brown, Sceurs de St Jo-
seph de Cluny, Antoine Ferrer, Luc
Labastille.

hdpitaux.

Agjourd’hui a cu lieu fa réception de
Mr Barboux 3 l’académie frangaise.

Panis.19 — M. Clém neeau a fait vigou-
seusement démentir ce soir les nouvelles
disant que de nouveaux rentorts allaient
partic pour le Maroc, la dernicre dépéche
da contre-amiral Philibert dit que tout est
csalme 4 Casablanca.

Sr-PETERSBO RG 20. - Le général Stoes-
welacié condamné a la peine de met.
Le général Fock a été reprim inde et les gé-
néraux Smyrnott ct Reiss ont été acquit-
iés par la cour martiale qui les jugeait pour

G. A. BERTOLINI

Apiés la réparation ils étaient com-
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le général Stoessel soit commued ca dix ans
Pemprisonnement dans une forteresse. | Mr. Joseph von JENNEY
Cattsao.—La Hotte américaine est arrivee | DE NEW-YORK
vematin a 7h. 45. Le croiseur péruvien
t Almirante Gran » lui a fitles honneurs' Le speécialiste poputaire et bien connu, le, renomm accordeur, réparateur et
du porte La population a regu da lotte: Mbricant de Pianos et d@Orgues da New-York et de la Havane, qui, sur la de-
wee enthoustisna:. itmat fe de plusieurs personnes s'est décidé a visiter Pintéressante population fe
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des frcres du cirdinal Seeretire dEcat aa | On le trouvera 4 l Hotel Bellevue ou il ne séjournera quele temps
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Watnincton 19, — La commissiva des | 120@me rue, depuis 1888 ; et 4 la Havana au Prado, Nos 95, 97 depuis

- Root, Secré:aire d’Eta:, qui a donné
explications sur Je nouveau trance. A
suite de la lecture de ce rapport le Sénat
bratifié le traité d’Arvirrage, M. Knox a
présenté un projet de loi sur la création
le caisses d’épargne posta'es; les dcésails de
ce projet sont conformées aux recomman-
dations faites par le directeur général des
Postes dans son dernier rapport annuel.

Le Ctrangéres au Sénata_ entendu

_M. Hare du Maine a demandé l’impres-

on d’un rapport récent de l’amiral con-
verse sur l'état dela marine de guerre. A ce
prosos M. Hare a dit que la nouvelle flotte
es Etats Unis telle qu’el'e existe aujour-
Whui représente une dépense totale d'un
milliard deux cents millions de dollars (soit
plus de six milliards de francs. )

Romr 19. —- De légéres secousses sis-
Migues ont été ressentics hier soir en Ca-

re et en Sicile.

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