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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 20, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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jn ANNEE, N: 269
PORT-AU-PRINCE
(maiti)
JEUDI, 20 FEVRIER 1908
ABORNEMERTS :
“mn MOIS Une Gourde D’'avaNcE
Dépantemunts & ETRANGER ;
vrais de poste on sus.
_ ..QUOTIDIEN
Dimucreur !
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne
LE PRESIDENT NORD ALEXIS
L’ Indépendance Nationale
(Suite tf FiN.— VOiR Les N° DEs 18 Er 19 FEVRIER )
Qui n’a pas frémi & la nouvelle que 'd’avoir voulu le micux que nous n’a- gouvernement symbolise.
ainfMarc et Gonaives étaient en ar-
ies? Quel ami du gouvernement,
uel patriote n’a eu Lame angoisseés -
le voyait-on pas déjata réédition
‘@rénements da 1902, des villes en
dres, des hécatombes humaines,
}commerce tuiné �
Quit n’a pas fréimi, connaissant I’hu-
leur batailleause de notre peuple ?
Mais le peuple nous a donné une
won do.tilfaut que chacan fasse
vu profit ; ila inarqué quail ne ceon
lus aux prophetes menteurs, pro-
letteurs falluci-ux de République
leale, qui arrivés au Pouvoir, seul
Ljet de leur ambition, n’ont rien d-
Ws pressé que de renie: leurs ser-
vous jamais pu avoir le bien. Laissons
douc a d’autres le soin d’examiner et
de compter les taches du solei!, mais moins celui de l'impartiale postérité :
nour, Cuisons notre devoir envers la
Patcies en nous raliiant sincére nent
autour du grand Vieillard que ta Pro-
vidence a sasré el continue de défen-
dre ; ralliens-nous astour de Lui, per-
suadés qu’ll ne veut que le bonheur
du Psy. Le général Nord a donné la
mesure de sou prtriotisme en risquact
son g-ucernement pour le triomphe d'u-
ne ifée, qae nous faut-il de plus pour
que nous Lui accordions toute nore
coufiance ? Le général Nord est uni-
‘quement occupé 4 réver et a réaliser
une aune les grandes etebeiles uu-
nee een ne
een
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
————— =a
ee A
Les abonnements partent dau ter. ec: dary de chaque
mois et sont payables d’avance
roams
Les manuscrits insérés ou non ue sont pas remis.
earn mremeaematel ee ee ee oo ee
a a AE TA ee 8 OA Se em
/borde ; ce v’est point le functionnaire la République et lui sur la question du
qui
citoyen, et je vous le répéte, si le Pré-
parle ici, c’est Yhomme. c’ st le droit d’asile.
Le Gouvernement déclare qu'il n’a_ ja-
aident de la Répblique m’honore de mais existé dans son sein de discussion
'Son estime et de Sa conflance, C est contradictoire au sujet du droit d’asile.
‘parce que je me suis depuis long-
temps montré un partisan fervent,
‘convaincu et désintéressé, des idées
d’avancement et de progrés que Son
Que l’homme de parti pris reste in-
ctédale, mon jugement n’en sera pas
.car,ce n’est pas un vai: discours que
je prononce. c'est une page d’his
foire que je fixe. ~
Ce que je procilame. c'est li grandeur
dane, la bontés de coeur, la droiture
Vesprit du Président Nord Afexis,
est Vexc-Hence da Son gouverne-
mat: c2 que je vous demande, c'est
seulement d’étre justes et reconnais-
sants, c’est de communier avec moi
dias) un sen'iment de vénération et
de dévouement pour le héro3s moder-
ne qui a refait 'Indépendance. pour
Vangnste Viellard qui arajeuni la Pa-
ents, d’oublier leurs promesses etde:vres qui sont les matériaux dont se- tie! Et en professant ces sentiments,
verser les principes dont ils 8’6-
Went fait un moyen d’escalade.
ra faite sastatue idéats dans letemple,
de !’Histoire. Ayons confiance dans
vous ne ferez que votre devoir, et pour
que(vous le sentiez, ilsuffitque chacun
L3 Général Nord Alexis suit donc; celai qae tourmente un tel appétit de’ de vous descende dans son cceur, et
laintenant qu’il est compris, qu’il est; la gloire : c’est par faute de cette no- jibéré de toute passion qui aveug'e, |
imé, et Il peut continuer son ceuvre
lenfaisante.
Je le sais, quelqu’un
trouver cet éloge
armi vous
u Chef de
rique outré, peut trouver mon admi-
On excessive et trop sans restric-
ba; On pourra pen-er que sous ce
bavernement, telie chose est de telle'
equi pourrait étre autrement,
le général Nord Alexis est un
et son gouvernement est une
vre humaiae, ce serait folie que de
mloir 'homme impeccable et le
wvermement sans impertection !
Sm-ce qu'on sait les obstacles que
it ent rencontre, les difficultés
hi éprouve dans l’accomplissement
| 8a tache? La mauvaise foi ne |’en-
ronne-t-elie
ee juste aussi de dire en ma-
mt? itique comme en matiére
S critique est aisée et l’art est
Cartes, Vidéal est une belle chose,
te-e'eet & foree, pendsat un sidcie,
nis
pas de toutes parts ? Et) p
‘ble ambition de se sarvivre que beau-
se demande si le Président Nord
‘coup de nos Chefs d’Etat ont été pe- Al. xis n’a rien fait pour luien ayant:
' tits.
affirmé soleanellement, en face de
| Avant de terminer, je veux expri- |’Etranger, la personnalité Haltienne
exagéré, peut trouver le pané |mer ia crainte que je ressens que presque abolie !
-quelqu’un ne dise que si je parle ain-
igi, c'est parce que je jouis des fa-.
veurs du Gouvernement, parce que je
suis honoré de l’estime et de la hau-
te confiance du Chef de l’Etat! Eh!.,
bien, Messieurs; c’est le contraire qui.
est vrai: si je jouis ds cete haute’
confiance de Son Excellence, c’est/|
parce que j'ai toujours parlé comme:
je parle ; pendant les cing premiéres |
années de ce gouvernement ou je:
n’occupais pas de fonction publique,
j'ai toujours été ardent 4 défendre le
Gouvernement et ses idées ; je n'ai
as 6té l’adorateur du soleil levant, je
n’ai pas été l’'ami de la premiére heu-
re, c est peu A peu, au fur et a mesu-
re que je connaissais Son Excellence |
par ses actes, cest peu a peu, que
j'ai 6té rempli de ces sentiments d’af-|
fectuense vénération et de profond |
dévovement dont aujourd’hal je dé-
Les Caves, 7 Févvier 1903.
CHARLES MORAVI\.
a
LA REVOCATION
M: H. Pauléus Sannon
Le lundi, 17 Février courant, M. Pauléus
Sannon a été relevé de ses fonctions de Se-
créetaire d’Etat des Relations Extérieures et
des Cultes. A la stupéfaction du public, ,
il s'est réfugié 4 la Légation de France.
‘tion de la moindre
Au contraire, M. Pauléus Sarnon a tou-
jours affirmé partager pleinemen: et sans
restuiction tes vugs expruncées par le Gou-
vernement a savoir que le droit d’asile est,
suivant toutes !es autorités du Droit Inter-
national, une ¢xtension abusive d’une fice
tidn juridique que tous les pays rejettent
actuellement et que, étendu aux criminels
de droit commun, cet abus constitue, en
outre, une atteinte grave 3 la Souveraine-
té de la Nation Haitienne, aussi bien dans
le cas actuel que dans tous les autres qui
ont pu le p er.
Ex la seule question qui, au dire de M.
Sannon, occupait le Ministre de France,
c’était celle de la clémence présidentielle a
exercer en faveur des réfugiés, avant méme
tout jugement. (AConiteur officiel).
—Le Matin publiera bientét des do-
cuments importants concernant l’an-
cien Secrélaire d’Etat H. Pauléus San-
non, dont le cas, trds intéressant, est &
tadtfer.
anne
Priére @’aviser )’administra-
ularité
L’ex-Secrétaire d'Etat a fait circuler le’ dans le service du«MATIN»
bruit que sa révocation est motivée
par desiafin qu'il y soit de suite rense-
divergences de vues entre le Président de'dié.
pe ee
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS.
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINA!IRE COLLEGE St-MARTIAL
MERcREDI 19 FEVRIER
Zaromeétre 4 midi 763 mn 8
minimum 192,8
Température} imum 320
Moyenne diurnede la tze:npérature 25°,2
Le ciel a cts conmtinucllement chargé de
clrro-stratus ; direction SW.
Fort vent de ENE. pendant laprés-mi-
di.
Couronne lunaire.
Le barométre stationnaire durant la mati-
née ; s'est relevé pendant Vapres-midi.
Deux vroupesde levers mouvemcnts sis-
miques : a4 h. du soir c: a 6 bh. du ma-
tin ( 20 Feévrier. )
Rk. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civile du 1g Bevrer tyos
Le ‘Tribunal prend sicze a dix heures du
matin sous la présidence du juge Jansier
qui a prononce les jugements suivants :
1°. — Celur gui accorde un délai
4 Mademoiselle Ceécile Durocher pour
s’acquitter du montrant de la ercance des
sieurs E. & F. Mews.
Joe. — Celui gui condamne = les nommeées
Lucile ct Stéphen Allen a payer au sicur
Félix Limberr, le montant d’un bon sous-
crit par feu Richard Allen, lequel se chif-
fre 4 huit cents gourdes.
3¢.—- Celui qui condamne fla dane
Johnson 4 payer $ Madame Veuve Elise
Mews la somme de six cent trente sept
gourdes.
4°.—Celui qui déclare périmeée Vinstan-
ce introduite par les consor:s Allen contre
Sadrac Hyppolite. °
Aflaires entendues :
1°. — Henry Linoue contre la Compa-
gnie P. C. S.
2°.— Demande dz pirtage des succes-
sion et communauté de feu Duleine Jean-
Louis.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 19 Févricr 1908
Présidence de Mr le président, H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matin et prononce l’arrét sui-
vant -
Celui qui déclare le sieur Jean Baptiste
Dupuy déchu du pourvoi par tui exerced
contre le jugement du Tribunal criminel
des Gonaives, en date du 13 Deécembre
1907 rendu contre lui au profit du sieur
John Henry Nathaniel Allen ; etc.
Puis entend l’opposition formée par le
Ministére Public de Petit-Godve 4 l’éxécu-
tion d’une ordonnance, rendue en faveur
de Désiré Michel.
Mr le juge Jérémie,
rapport.
Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
que, conclut 4 la cassation de l’ordonnance
attaqué et au renvoi de Désiré Michel de-
vant un Tribunal de répression.
Le siége est levé.
A coups de millions
Rockefeller finira-t-il par battre Carne-
ie ? Telle est la question qui se pose a
ew-York dans le monde de }’industrie, —
et de la philanthropie.
Rapporteur, lit son
De combien de longueurs, c’est-i-dire
de combien de millions, Vun_ batrra-t-il
Vautre ?
Carnegie a jusqu’ici dépensé pour des
veuvres philanthropiques 136 millions 399,
950 dollars, Rockefeller 106 mi'lions 355,
ooo dollars.
Mais Rockefviler ne désesptre pas de rat-
traper son rival. En 1907, ila depensé
our des ceuvres 40 millions 590,000 dol-
ars, tandis que Carnegie n’en a dépensé
qne 14 millions 375.000.
Ce sont les umversirés qui béndticient
plus de ces largesses. Mais Rockefeller s’in-:
téresse aussi aux institutions medicales,
tandis que Carnegie est spécialisé dans les
ceuvres scolaires.
En derniére heure, nous apprenons que
M. Rockefeller a fait don 4 Vuniversité de
Toronto de ro millions de dollars.
Il gagne sur Carnegie !
Boite aux Lettrss
Port-au-Prince, le ry Fevrier ryo7.
Monsieur LL. d’Esa,
En vicle.
Monsieur,
Je viens de recevoir votre letre Whier
par laquelle vous me demandez de vous
dire par la voie du journal Le Matin :
Quels parents de Victor Hugo sont venus
i St Domingue ;
Son pere ou son grand pere avait-il pas-
s¢ quelques temps dans la colonie fran-
gaise
Il y a eu un cotton frangais du
Victor Hugues gui avait
mipeue.
Je ne sais pas sil ctais purent de Victor
Hugo. Les documents que je posscde ne le
disent pas.
Ce Victor Hugucs était un ennemi
implacable de la liberté des noirs ct des
jaunes. President du tribunal révolution-
naire de Brest en 1794, ii obtint de Pricur
nom de
de la Marne Vautorisati8n de fare apposer
les scellées sur les papicrs des deputies de
Saint Domingue qui venaient de deébar-
qucra [Srient; les représentants comme des
Brissotins, des Fonfredistes. Ib fit: arréter
Boisrond et Castaine qui furent envoyés au
tribunal révolutionnaire.
Victor [fugues ne pardonnait pas 4 Bois-—
rond et a Castaing Vavoir été membres de |
la commission intermédiaire qui avait rem-
place 4 Saint Domingue l’assemblée natio-
nale dissoute par les commisssaires civils.
En Octobre 1795, Victor Hugues, alors
coinmissaire frangais 4 la Guadeloupe,
adressa 4 Saint Domingue 4 Rigaud eta
Beauvais une lettre imprégnée de fiel colo-
nial ; il leur reprochait, comme aux hom-
mes de couleur de Quest et du Sud, la
dépor‘ation des négres suisses.
Voili, Monsieur, les rense‘ynements que
histoire rapporte sur cet homonyme de
Victor Hugo dans la colonie de Saint Do-
mingue.
Si vous en avicz d'autres 4 me fournir
sur son compte et si vous pouviez me di-
re s'ils sont vos parents, je vous en serais
infiniment reconnaissant.
Recevez, Mortsieur, mes salutations tes~
pectueuses.
S. Rouzier.
L’accord Commercial
Franco-Aameéricain
En réponse aux nombreuses demandes
dinformations adressées au département
d’Etat sur la portée et les effets de l’accord
commercial franco-américain annoncé par
le Président Roosevelt, on explique qu’au-
cun traité de réciprocité n’a été signé, que
Pinsuccés du traité de ce genre négocié
avec la France, il y a 7 ans, a démontré
qu'il serait impossible d’obtenir la ratifi-
cation d’une telle convention. On ajoute
cependant que, pour sauvegarder les inté-
habité Saint Do- |
réts dus commerce américain le départe-
ment d'Etat s’est vu obligé d’aceorder
la France une réduction des droits d’en-
trée sur les champagnes, sans cela cette
puissance auraic appliqué son tarit maxi-
mum sur les cafés de Porto-Rico et sur
les pétroles americains. Ces deux articles
étaient principalement menaces par les Ié-
gislateurs trangais. ;
Pour ce qui est des huiles de coton, qui
jovissent deja d’un tarif minimum, le gou-
vernemen: na pu obtenir de réduction et
il s'est contenté de prévenir une augmen-
tation des droits d’entréc sur cet article
Les interdts des commerganis americans
jsont en outre suflisamment stuvegardés
parle récene accord, car il y est) specifie
| que si la France venair a juger bon d’aug:
imenter tes droits denture que pavent ac
tuchement les produiis américains, te Pré-
-sident des Eats Unis aurait le droit d’an-
onuler la réduction accordée aux champa-
ences frangais.
Le département d Erat appelle Vattention
cour Te fait que Paccord qui vient d’éure
sleneé est Un puissant argument en taveur
des tarifs minimums dont) Papphericen
peut servir a obtenir des autres nations des
‘réductions sur les produits americaines. En
(autres mors, an lieu de traiter tous les
pays sur fe meme picd. les Exats-Unis peu-
vent favuriscr leurs amis.
Mr. Donner, repré-
seniant de la) Maison
Herrmannaux Gonaives
et agent consulaire @ Al-
lenjagne, -- ainsi que M.
Ernst Cords, agent con-
ae
i
1
{
!
{
!
i
'
|
sont enfuis furlive:inent
a bord de ** PHispania.â€
| Le Gouvernement, p'-
rait-il, détient des pie-
ces importantes contre
beaucoup = d'étrangers
compromis dans Paven-
ture firministe.
‘Nowvelles Etrangeres
Nouvelles
Derniéres ‘D épéches
Tanc R 19. —Le Général d'Amade, com-
mandant des troupes francgaises au Maroc a
'dézidé de retirer ses troupes de Casablan-
jo ui sera transformé enun dépér d’in-
'tendance ; les troupes seront divisées en-
| tre la Kesbah Ben Rahid et la Kasbah des
| médiounas.
| par
Une dépéche recue de Casablanca
tcl¢graphie sans fil déclare que de vives
| escarmouches ont eu lieu dimanche et lun-
di entre les troupes du général d’Amade
, et la tribu des Debantra ; les détails man-
' quente.
Maprip 18,— Malgré les assurances don-
nées par le marquis Allende Salazar, minis-
tre des Affaires ctrangéres d’Espagne que
occupation du Marchica par les troupes
sulaire de Belgique se!
espagnols ne sera que temporaire, on ag
me que occupation est definitive eg
vra lexemple donndé par la France ®
n’abandonnera jamais.
Ca‘arancA. On_n’a pas regu a Made
la nouvelle que d'autres hostilités avec |,
indigénes aient cu lieu, mais six bataille
@’infinterie sont 1 Algésiras préts a toy
éventualite.
St PeTrrsBourG 18. — Le bruit cog
danscertains milievx politiques que les ty
mes d’une cntente entre la Russie, laFra
ce, PAnyleterre ct PItalie au sujet des By
kans seront publiés sous peu. Cette entey
te ost des inge A contre-carrer l’action agp
tro allemande. On affirme qu’une entemy
exis'e deji et laisse le droit de preads fj
n.tiative de la question des Balkans a [’
gleterre et a la Russie. La presse Reg
approuve 4 l'unanimité une entente com
plete avec Angleterre et exprime |’ amej
que UAutriche sera obligée par ce moyy
Wabandonner l’espoir d’ob:enirc la consttey
tion de 'a ligne de chemin de fer Now
paziyr.
VaLraraiso. —Les ¢évolutions le long &
la cote chilienne du navire japonais ck
sato Maru » ont par suite du voisi
la flotte americaine attiré attention 4
pubhe. Le « Kasato Mara » a quitté Iga
que Ie 23 janvier ct gayné le large. M
ona plus entendu parler de lui, qu'il y:
deux jours seulemenr, 2 son arrivé 4 To
copilla, peut port de la province d’Age
fuyasta situé 4 140 milles d’Iquique. Le ff
que le navire a passé 24 jours entre c
eux ports a fait soungonner qu'il était r
nu Observer la tlotte américaine ou étode
la cote chitienne dans le voisinage de Ts
copilla. Le « Kasato Maru » est mal
d’appareils de tetégraphie sans fil.
Loxprrs.— On declare ici non a
quelque vraisemblance, que le prince é
Galles assistera au mois d’odt au 300m
anniversaire de la fondation de Quebees
les Frangais
SAINT-PETERSBOURG 19. — La Boane
été intluencée par la possibilité de troabl
entre les puissances, 4 cause de la qee
tion macédonienne.
Horra Agores 19 — De légéres secow
'ses sismiques ont été ressenties pendant
trois derniers jours ; aucun dégat.
| _ Le navire école allemand ¢ Charlottes
| 1cl
embarguant du charbon.
Tokio. —Le memorandum du goetert
ment japonais répondant acelai des Bes
Unis a été remis aujourd’hui a’
deur américain. On dit qu’il est d’sctal
avec la plupart des termes du
dum du gouvernement des Etat-Unis. |
BERLIN 19. - Le gouvernement
re la possibilité de faire de la vente &
pétrole un monopole d’Etat.
Sa nt-Pérersuourc 19.— Le verdict
la cour qui jugea les généraox
Fork et Reiss sera rendu demain.
ARIS- — Kente : 96. 90.
Hier la Chambre > continua la déeet
sion de l’impér sur le revenu. M.
aude présenta et défendit le con
4 l'article rer.
_ La suite de la discussion est renvoyel
jeudi. ,
Le Sénat termina la discussion sf
crise des transports et commence Is:
cussion de l’interpellation de M.
de Villaine sur la situation de notre
expéditionnaire au Maroc.
La suite de la discussion a été rew@m
a jeudi.
L’amiral Philibert télégraphie 4
colonel Taupin aprés un combat de
heures le 17, mit en déroute le co
marocain qui attaqua sacolonne de &
Ben Rebaa 4 25 kilométres au
dela nos troupes furent admirsblesZ
marocains subirent des pertes tres Oe
tantes;nous avons eu deux officiets
a
ques hommes tuds et trois olficiers ct vingt
sohdats s. .
Un incendie détruisit le baraquement d
hotographie du service de l’artillerie dan
"arsenal-de Toulon.
Un autre incendie
télépgraphie sans fil de
de ie l'Afrique Occidentale dans les ba-
j s installés au bas de la tour Eiffel.
Mie général de la Foye est décédé. Par dé-
cret de ce jour, M. Roume est place sur sa
demande et pour raisons de santé en dis-
ponibilité sans traitement.M. Malan, secre-
taire général des colonies est nomme gou-
verneur troisicme classe et secrctaire gés-
néral du gouverneur général de l'Afrique
Occidentale M. Bonhoure, g uverneur de
la Cochinchine a é:¢ chargé des fonctions
de gouverneur éneéral par intérim de I'In-
do-Chine pendant I’absence du titulaire.
DISCOURS prononcé par Monsieur
Achile Bénédict, Magistrat communal
de Léogane, «i l'occasion de Vinstal'alion
desm remplagant :
Chers concitoyens,
Aujourd’hui prend fin maitiche de pré-
sider les affaires communales de notre ville,
liche qui m’a été dévolue par vous au col-
tge dlectoral de 1905.
C’est donc avee une vraie satisfiction,
u’d la fin de la Jutre, enfin victorieux, en
lepit de la machination de certains mal-
veillants d'ici qui s’as.ocient aux intrigu ints
He la Capitale, comme eux hosiles aux in-
tentions bicnveillantes du Chef de lEtar,
de travaiilerau bonheur de la collec.iviré
haitienne; - que je viens encore, imbu de
nes bons principes basés sur les lois ac-
juellement en vigueur, remeitre avec di-
pnité et grandeur les rénes de 1’administra-
ion conmunale a vos élus du ro Janvier
1908.
Comme vous le savez, j'avais fui avec la
politique depuis 1889 et m'étais retire avec
na manchette et ma houe, dans mes plan-
ations, aimant micux Ja paisible vie de
Nanteur a l’existence et au bien-étre men-
onger des champignons de la politique.
, Vous n’ignorez point, n’est-ce pas, que
ai constamment néglipé par ma conduite,
lans ma vie privée de faire fortune au detri-
nent de la collectivité en geugeant les cam-
vagnards comme c'est la devise de certains
wit disant honorables.
Qaand le 10 Sep:embre 1904, Son Ex-
illence le Général Nord dans sa sige prévo-
lance m’appela 4 présider la Commission
ommanale de notre ville, j’aurais pu refu-
er sils'agissait de l'appatd'un gain quelcon-
jue, mais m’envisageant la situation pécu-
aire fort difficile de l'administration com-
nunale d’alors, sachant que tout citoyen a
hour devoir de servir son pays suivant ses
acnités et voyant au poste qui m’était assi-
né, mille choses utiles sinon 3 faire en
lerement, mais Atenter au profit de m1
ue, j'ai compris que c’était d'une sage ins-
tration du Chef de la Patrie, et j’ai acc pté
t mission difficile, en prenant du nauton-
uerinhabile le gouvernail de la barque com-
hunale presque navfragée.— Mon préjéces-
rane ana! remis l’administration grevée
ona ette de quatre mille gourdes envi-
ue we Ghisse entiérement vide, si vide
“rune pl urse é1ait ouverte pour ache-
i peu ap ume, une feuitle de papier et
autile do ma pour les premicrs actes,
‘ ac de vous dire st les premiéres
Peases obligatoires pour lamarche de I’ad-
eur asin ont été taites par moi. ( Bon-
ucceseeny) av les désagréments de mon
.rctons un peu en relief ce que j'ai pa
ing malgré les différentes difficultés dont
td de se j’étais en butte, devant la_modi-
Sai pave fevenus commoanavx.
¥¢ intégralement toutes les dettes
t
°
des administrations précédentes de Lafleur-
Wetllington jusqu’é moi, dunc de 18y1 a
e | 1908, s¢élevant au total de trois mille cteg
s|¢ nt une gourdes cing centimes.
J'ai constrvit un peiit pont en Magonne-
détruisit le matériel | ric prés de la loge, sttisfaisane A une pre-
stiné aux pos- | Micre nécessii¢. Jai réparé tous les ponts
en murs qui contournent la ville, en cons-
truisant divers autres en bois.
Accordant mon attention 4 la salubrité'
publique, j'ai emmagasiné l’eau dela sour- 4;
ce qui alimente la population.
J'ai mis fa
murs du cimeti¢re, et jama‘s je n'ai négli-
gé la toiletc8de la ville, mon administra- |
tion s'esttoujours mon:rée bienveillante au-
tant pour les pauvres que je rationnais
hebd«.madairement ; -- que pour vos dif-_
férents actes de bienfaisance.
Cette année-ci, mon administration pen-|
sant 4 mon succes,eur n’a recouvré que le | !
tiers des impdéts, laissant le reste 4 la pro-'
chaine administration. Avec ce tiers recou-|
vré, jai tout soidé. Je laisse des fournitures |
de bureau pour toute l’année.
Je laisse dans) caisse, mille dix-sept gour- |
des quatre vingt-dix centimes en monnaie; |S
nationale liguide et sonnante. En effetsâ€
communaux A recouvrer, outre la ferme de:
la boucherie et quatre mille gourdes de re- |
cettes environ, la valeur noa liquide, mais |
existante la somme de mille cent cinquan- |
te quatre gourdes quinze centimes. |
J'aurais pu m-cux faire si mes prédéces-_
seurs étaicut des hommes soucieux et ja-'
loux de la régalarité dans une administra: |
tion publique, je laisse done 4 mon_ suc-.
cesseur la gloire de poursuaivre l’ceuvre:
commencée. Avec les meubles solides que
je quitte dans l’administration, il sera a
labri des vols 4 notre préjudice, dont le
dernier suivant ce que vous aviez constaté |
s'clevait 4 mille quarante gourdes et quel- |
ques centimes. |
Vous vous demindez n’est-ce pas, pour-
quoi je vous avais si instamment prié de |
ne pas me réllire suivant votre manifesta-
tion le ro Janvier dernier.
La réponse est bien simple. Tandis que |
dfun cété je me sacrifiais au bien-étre de |
ima ville, d'un autre je perdais mes revenas |
personnels. Durant mes tro!s années quatre.
mois 2 l’administration j’ai fait des _pertes'
appréciables, j’ai perdu dans ma_sucrerie
150 barques de vesous, soit 90 milliers de :
sirop environ. J’ai_ perdu .P. 4 520 dans!
ma distillerie, je n’ai plus de jardin, mes’
habitations devant la culture est presque |
nulle ; on a enlevé derniérement le chapi- ,
teau de la chaudiére de ma guldive, peries |
que je ne pourrai pas réparer avant cinq
années de travail sans relache. C’est pour- |
quoi j’ai désiré ma liberté sans cependant ,
regretter mes sacrifices au service de ma_
ville. Je vous remercie d’avoir pensé 4 m’é-
lire quatriéme conseiller au nouveau Con--
seil. ,
Je serai donc au sein de la nouvelle Edil-
lité, comme un guide si on le veux bien, :
tandis que je m’occuperai dz mes champs, :
je viendrai avec satisfaction au jonr:
des séances apporter ma lumiére au_ grand |
flambeau chargé de veiller aux intéréts-
communs, puisque chacun doit penser 4
éire un champion dans la lutte pour les |
rincipes régénérateurs entreprise par Son!
F ccellence le Général Nord. Maintenant
donc chers amis, laissez-moi passer 4 l'ou-
ti comme mes prédécessurs de 1867, jus-,
qua ce jour, lesquels j’avais toujours ten-!
te de dépasser ¢n administration.
Je désire que mon successeur pu'sse sui-
vre ma voie s’appuyant sur la bonne raison
avec la loi pour boussole, comme mol, ib
sortira vainqueur de toute lutte inte mpes-_
tive frisant la jalouse méchance’é pour,
toucher 4 ua résultat plus satisfaisint que.
le mien, le terrain étane mieux préparé. |
Passons maintenant a l'inventaire. i
main dans les travaux des |:
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JEUDI, 20 FEVRIER 1908
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“mn MOIS Une Gourde D’'avaNcE
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vrais de poste on sus.
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Dimucreur !
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Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne
LE PRESIDENT NORD ALEXIS
L’ Indépendance Nationale
(Suite tf FiN.— VOiR Les N° DEs 18 Er 19 FEVRIER )
Qui n’a pas frémi & la nouvelle que 'd’avoir voulu le micux que nous n’a- gouvernement symbolise.
ainfMarc et Gonaives étaient en ar-
ies? Quel ami du gouvernement,
uel patriote n’a eu Lame angoisseés -
le voyait-on pas déjata réédition
‘@rénements da 1902, des villes en
dres, des hécatombes humaines,
}commerce tuiné �
Quit n’a pas fréimi, connaissant I’hu-
leur batailleause de notre peuple ?
Mais le peuple nous a donné une
won do.tilfaut que chacan fasse
vu profit ; ila inarqué quail ne ceon
lus aux prophetes menteurs, pro-
letteurs falluci-ux de République
leale, qui arrivés au Pouvoir, seul
Ljet de leur ambition, n’ont rien d-
Ws pressé que de renie: leurs ser-
vous jamais pu avoir le bien. Laissons
douc a d’autres le soin d’examiner et
de compter les taches du solei!, mais moins celui de l'impartiale postérité :
nour, Cuisons notre devoir envers la
Patcies en nous raliiant sincére nent
autour du grand Vieillard que ta Pro-
vidence a sasré el continue de défen-
dre ; ralliens-nous astour de Lui, per-
suadés qu’ll ne veut que le bonheur
du Psy. Le général Nord a donné la
mesure de sou prtriotisme en risquact
son g-ucernement pour le triomphe d'u-
ne ifée, qae nous faut-il de plus pour
que nous Lui accordions toute nore
coufiance ? Le général Nord est uni-
‘quement occupé 4 réver et a réaliser
une aune les grandes etebeiles uu-
nee een ne
een
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
————— =a
ee A
Les abonnements partent dau ter. ec: dary de chaque
mois et sont payables d’avance
roams
Les manuscrits insérés ou non ue sont pas remis.
earn mremeaematel ee ee ee oo ee
a a AE TA ee 8 OA Se em
/borde ; ce v’est point le functionnaire la République et lui sur la question du
qui
citoyen, et je vous le répéte, si le Pré-
parle ici, c’est Yhomme. c’ st le droit d’asile.
Le Gouvernement déclare qu'il n’a_ ja-
aident de la Répblique m’honore de mais existé dans son sein de discussion
'Son estime et de Sa conflance, C est contradictoire au sujet du droit d’asile.
‘parce que je me suis depuis long-
temps montré un partisan fervent,
‘convaincu et désintéressé, des idées
d’avancement et de progrés que Son
Que l’homme de parti pris reste in-
ctédale, mon jugement n’en sera pas
.car,ce n’est pas un vai: discours que
je prononce. c'est une page d’his
foire que je fixe. ~
Ce que je procilame. c'est li grandeur
dane, la bontés de coeur, la droiture
Vesprit du Président Nord Afexis,
est Vexc-Hence da Son gouverne-
mat: c2 que je vous demande, c'est
seulement d’étre justes et reconnais-
sants, c’est de communier avec moi
dias) un sen'iment de vénération et
de dévouement pour le héro3s moder-
ne qui a refait 'Indépendance. pour
Vangnste Viellard qui arajeuni la Pa-
ents, d’oublier leurs promesses etde:vres qui sont les matériaux dont se- tie! Et en professant ces sentiments,
verser les principes dont ils 8’6-
Went fait un moyen d’escalade.
ra faite sastatue idéats dans letemple,
de !’Histoire. Ayons confiance dans
vous ne ferez que votre devoir, et pour
que(vous le sentiez, ilsuffitque chacun
L3 Général Nord Alexis suit donc; celai qae tourmente un tel appétit de’ de vous descende dans son cceur, et
laintenant qu’il est compris, qu’il est; la gloire : c’est par faute de cette no- jibéré de toute passion qui aveug'e, |
imé, et Il peut continuer son ceuvre
lenfaisante.
Je le sais, quelqu’un
trouver cet éloge
armi vous
u Chef de
rique outré, peut trouver mon admi-
On excessive et trop sans restric-
ba; On pourra pen-er que sous ce
bavernement, telie chose est de telle'
equi pourrait étre autrement,
le général Nord Alexis est un
et son gouvernement est une
vre humaiae, ce serait folie que de
mloir 'homme impeccable et le
wvermement sans impertection !
Sm-ce qu'on sait les obstacles que
it ent rencontre, les difficultés
hi éprouve dans l’accomplissement
| 8a tache? La mauvaise foi ne |’en-
ronne-t-elie
ee juste aussi de dire en ma-
mt? itique comme en matiére
S critique est aisée et l’art est
Cartes, Vidéal est une belle chose,
te-e'eet & foree, pendsat un sidcie,
nis
pas de toutes parts ? Et) p
‘ble ambition de se sarvivre que beau-
se demande si le Président Nord
‘coup de nos Chefs d’Etat ont été pe- Al. xis n’a rien fait pour luien ayant:
' tits.
affirmé soleanellement, en face de
| Avant de terminer, je veux expri- |’Etranger, la personnalité Haltienne
exagéré, peut trouver le pané |mer ia crainte que je ressens que presque abolie !
-quelqu’un ne dise que si je parle ain-
igi, c'est parce que je jouis des fa-.
veurs du Gouvernement, parce que je
suis honoré de l’estime et de la hau-
te confiance du Chef de l’Etat! Eh!.,
bien, Messieurs; c’est le contraire qui.
est vrai: si je jouis ds cete haute’
confiance de Son Excellence, c’est/|
parce que j'ai toujours parlé comme:
je parle ; pendant les cing premiéres |
années de ce gouvernement ou je:
n’occupais pas de fonction publique,
j'ai toujours été ardent 4 défendre le
Gouvernement et ses idées ; je n'ai
as 6té l’adorateur du soleil levant, je
n’ai pas été l’'ami de la premiére heu-
re, c est peu A peu, au fur et a mesu-
re que je connaissais Son Excellence |
par ses actes, cest peu a peu, que
j'ai 6té rempli de ces sentiments d’af-|
fectuense vénération et de profond |
dévovement dont aujourd’hal je dé-
Les Caves, 7 Févvier 1903.
CHARLES MORAVI\.
a
LA REVOCATION
M: H. Pauléus Sannon
Le lundi, 17 Février courant, M. Pauléus
Sannon a été relevé de ses fonctions de Se-
créetaire d’Etat des Relations Extérieures et
des Cultes. A la stupéfaction du public, ,
il s'est réfugié 4 la Légation de France.
‘tion de la moindre
Au contraire, M. Pauléus Sarnon a tou-
jours affirmé partager pleinemen: et sans
restuiction tes vugs expruncées par le Gou-
vernement a savoir que le droit d’asile est,
suivant toutes !es autorités du Droit Inter-
national, une ¢xtension abusive d’une fice
tidn juridique que tous les pays rejettent
actuellement et que, étendu aux criminels
de droit commun, cet abus constitue, en
outre, une atteinte grave 3 la Souveraine-
té de la Nation Haitienne, aussi bien dans
le cas actuel que dans tous les autres qui
ont pu le p er.
Ex la seule question qui, au dire de M.
Sannon, occupait le Ministre de France,
c’était celle de la clémence présidentielle a
exercer en faveur des réfugiés, avant méme
tout jugement. (AConiteur officiel).
—Le Matin publiera bientét des do-
cuments importants concernant l’an-
cien Secrélaire d’Etat H. Pauléus San-
non, dont le cas, trds intéressant, est &
tadtfer.
anne
Priére @’aviser )’administra-
ularité
L’ex-Secrétaire d'Etat a fait circuler le’ dans le service du«MATIN»
bruit que sa révocation est motivée
par desiafin qu'il y soit de suite rense-
divergences de vues entre le Président de'dié.
pe ee
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS.
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINA!IRE COLLEGE St-MARTIAL
MERcREDI 19 FEVRIER
Zaromeétre 4 midi 763 mn 8
minimum 192,8
Température} imum 320
Moyenne diurnede la tze:npérature 25°,2
Le ciel a cts conmtinucllement chargé de
clrro-stratus ; direction SW.
Fort vent de ENE. pendant laprés-mi-
di.
Couronne lunaire.
Le barométre stationnaire durant la mati-
née ; s'est relevé pendant Vapres-midi.
Deux vroupesde levers mouvemcnts sis-
miques : a4 h. du soir c: a 6 bh. du ma-
tin ( 20 Feévrier. )
Rk. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civile du 1g Bevrer tyos
Le ‘Tribunal prend sicze a dix heures du
matin sous la présidence du juge Jansier
qui a prononce les jugements suivants :
1°. — Celur gui accorde un délai
4 Mademoiselle Ceécile Durocher pour
s’acquitter du montrant de la ercance des
sieurs E. & F. Mews.
Joe. — Celui gui condamne = les nommeées
Lucile ct Stéphen Allen a payer au sicur
Félix Limberr, le montant d’un bon sous-
crit par feu Richard Allen, lequel se chif-
fre 4 huit cents gourdes.
3¢.—- Celui qui condamne fla dane
Johnson 4 payer $ Madame Veuve Elise
Mews la somme de six cent trente sept
gourdes.
4°.—Celui qui déclare périmeée Vinstan-
ce introduite par les consor:s Allen contre
Sadrac Hyppolite. °
Aflaires entendues :
1°. — Henry Linoue contre la Compa-
gnie P. C. S.
2°.— Demande dz pirtage des succes-
sion et communauté de feu Duleine Jean-
Louis.
Puis le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 19 Févricr 1908
Présidence de Mr le président, H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matin et prononce l’arrét sui-
vant -
Celui qui déclare le sieur Jean Baptiste
Dupuy déchu du pourvoi par tui exerced
contre le jugement du Tribunal criminel
des Gonaives, en date du 13 Deécembre
1907 rendu contre lui au profit du sieur
John Henry Nathaniel Allen ; etc.
Puis entend l’opposition formée par le
Ministére Public de Petit-Godve 4 l’éxécu-
tion d’une ordonnance, rendue en faveur
de Désiré Michel.
Mr le juge Jérémie,
rapport.
Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
que, conclut 4 la cassation de l’ordonnance
attaqué et au renvoi de Désiré Michel de-
vant un Tribunal de répression.
Le siége est levé.
A coups de millions
Rockefeller finira-t-il par battre Carne-
ie ? Telle est la question qui se pose a
ew-York dans le monde de }’industrie, —
et de la philanthropie.
Rapporteur, lit son
De combien de longueurs, c’est-i-dire
de combien de millions, Vun_ batrra-t-il
Vautre ?
Carnegie a jusqu’ici dépensé pour des
veuvres philanthropiques 136 millions 399,
950 dollars, Rockefeller 106 mi'lions 355,
ooo dollars.
Mais Rockefviler ne désesptre pas de rat-
traper son rival. En 1907, ila depensé
our des ceuvres 40 millions 590,000 dol-
ars, tandis que Carnegie n’en a dépensé
qne 14 millions 375.000.
Ce sont les umversirés qui béndticient
plus de ces largesses. Mais Rockefeller s’in-:
téresse aussi aux institutions medicales,
tandis que Carnegie est spécialisé dans les
ceuvres scolaires.
En derniére heure, nous apprenons que
M. Rockefeller a fait don 4 Vuniversité de
Toronto de ro millions de dollars.
Il gagne sur Carnegie !
Boite aux Lettrss
Port-au-Prince, le ry Fevrier ryo7.
Monsieur LL. d’Esa,
En vicle.
Monsieur,
Je viens de recevoir votre letre Whier
par laquelle vous me demandez de vous
dire par la voie du journal Le Matin :
Quels parents de Victor Hugo sont venus
i St Domingue ;
Son pere ou son grand pere avait-il pas-
s¢ quelques temps dans la colonie fran-
gaise
Il y a eu un cotton frangais du
Victor Hugues gui avait
mipeue.
Je ne sais pas sil ctais purent de Victor
Hugo. Les documents que je posscde ne le
disent pas.
Ce Victor Hugucs était un ennemi
implacable de la liberté des noirs ct des
jaunes. President du tribunal révolution-
naire de Brest en 1794, ii obtint de Pricur
nom de
de la Marne Vautorisati8n de fare apposer
les scellées sur les papicrs des deputies de
Saint Domingue qui venaient de deébar-
qucra [Srient; les représentants comme des
Brissotins, des Fonfredistes. Ib fit: arréter
Boisrond et Castaine qui furent envoyés au
tribunal révolutionnaire.
Victor [fugues ne pardonnait pas 4 Bois-—
rond et a Castaing Vavoir été membres de |
la commission intermédiaire qui avait rem-
place 4 Saint Domingue l’assemblée natio-
nale dissoute par les commisssaires civils.
En Octobre 1795, Victor Hugues, alors
coinmissaire frangais 4 la Guadeloupe,
adressa 4 Saint Domingue 4 Rigaud eta
Beauvais une lettre imprégnée de fiel colo-
nial ; il leur reprochait, comme aux hom-
mes de couleur de Quest et du Sud, la
dépor‘ation des négres suisses.
Voili, Monsieur, les rense‘ynements que
histoire rapporte sur cet homonyme de
Victor Hugo dans la colonie de Saint Do-
mingue.
Si vous en avicz d'autres 4 me fournir
sur son compte et si vous pouviez me di-
re s'ils sont vos parents, je vous en serais
infiniment reconnaissant.
Recevez, Mortsieur, mes salutations tes~
pectueuses.
S. Rouzier.
L’accord Commercial
Franco-Aameéricain
En réponse aux nombreuses demandes
dinformations adressées au département
d’Etat sur la portée et les effets de l’accord
commercial franco-américain annoncé par
le Président Roosevelt, on explique qu’au-
cun traité de réciprocité n’a été signé, que
Pinsuccés du traité de ce genre négocié
avec la France, il y a 7 ans, a démontré
qu'il serait impossible d’obtenir la ratifi-
cation d’une telle convention. On ajoute
cependant que, pour sauvegarder les inté-
habité Saint Do- |
réts dus commerce américain le départe-
ment d'Etat s’est vu obligé d’aceorder
la France une réduction des droits d’en-
trée sur les champagnes, sans cela cette
puissance auraic appliqué son tarit maxi-
mum sur les cafés de Porto-Rico et sur
les pétroles americains. Ces deux articles
étaient principalement menaces par les Ié-
gislateurs trangais. ;
Pour ce qui est des huiles de coton, qui
jovissent deja d’un tarif minimum, le gou-
vernemen: na pu obtenir de réduction et
il s'est contenté de prévenir une augmen-
tation des droits d’entréc sur cet article
Les interdts des commerganis americans
jsont en outre suflisamment stuvegardés
parle récene accord, car il y est) specifie
| que si la France venair a juger bon d’aug:
imenter tes droits denture que pavent ac
tuchement les produiis américains, te Pré-
-sident des Eats Unis aurait le droit d’an-
onuler la réduction accordée aux champa-
ences frangais.
Le département d Erat appelle Vattention
cour Te fait que Paccord qui vient d’éure
sleneé est Un puissant argument en taveur
des tarifs minimums dont) Papphericen
peut servir a obtenir des autres nations des
‘réductions sur les produits americaines. En
(autres mors, an lieu de traiter tous les
pays sur fe meme picd. les Exats-Unis peu-
vent favuriscr leurs amis.
Mr. Donner, repré-
seniant de la) Maison
Herrmannaux Gonaives
et agent consulaire @ Al-
lenjagne, -- ainsi que M.
Ernst Cords, agent con-
ae
i
1
{
!
{
!
i
'
|
sont enfuis furlive:inent
a bord de ** PHispania.â€
| Le Gouvernement, p'-
rait-il, détient des pie-
ces importantes contre
beaucoup = d'étrangers
compromis dans Paven-
ture firministe.
‘Nowvelles Etrangeres
Nouvelles
Derniéres ‘D épéches
Tanc R 19. —Le Général d'Amade, com-
mandant des troupes francgaises au Maroc a
'dézidé de retirer ses troupes de Casablan-
jo ui sera transformé enun dépér d’in-
'tendance ; les troupes seront divisées en-
| tre la Kesbah Ben Rahid et la Kasbah des
| médiounas.
| par
Une dépéche recue de Casablanca
tcl¢graphie sans fil déclare que de vives
| escarmouches ont eu lieu dimanche et lun-
di entre les troupes du général d’Amade
, et la tribu des Debantra ; les détails man-
' quente.
Maprip 18,— Malgré les assurances don-
nées par le marquis Allende Salazar, minis-
tre des Affaires ctrangéres d’Espagne que
occupation du Marchica par les troupes
sulaire de Belgique se!
espagnols ne sera que temporaire, on ag
me que occupation est definitive eg
vra lexemple donndé par la France ®
n’abandonnera jamais.
Ca‘arancA. On_n’a pas regu a Made
la nouvelle que d'autres hostilités avec |,
indigénes aient cu lieu, mais six bataille
@’infinterie sont 1 Algésiras préts a toy
éventualite.
St PeTrrsBourG 18. — Le bruit cog
danscertains milievx politiques que les ty
mes d’une cntente entre la Russie, laFra
ce, PAnyleterre ct PItalie au sujet des By
kans seront publiés sous peu. Cette entey
te ost des inge A contre-carrer l’action agp
tro allemande. On affirme qu’une entemy
exis'e deji et laisse le droit de preads fj
n.tiative de la question des Balkans a [’
gleterre et a la Russie. La presse Reg
approuve 4 l'unanimité une entente com
plete avec Angleterre et exprime |’ amej
que UAutriche sera obligée par ce moyy
Wabandonner l’espoir d’ob:enirc la consttey
tion de 'a ligne de chemin de fer Now
paziyr.
VaLraraiso. —Les ¢évolutions le long &
la cote chilienne du navire japonais ck
sato Maru » ont par suite du voisi
la flotte americaine attiré attention 4
pubhe. Le « Kasato Mara » a quitté Iga
que Ie 23 janvier ct gayné le large. M
ona plus entendu parler de lui, qu'il y:
deux jours seulemenr, 2 son arrivé 4 To
copilla, peut port de la province d’Age
fuyasta situé 4 140 milles d’Iquique. Le ff
que le navire a passé 24 jours entre c
eux ports a fait soungonner qu'il était r
nu Observer la tlotte américaine ou étode
la cote chitienne dans le voisinage de Ts
copilla. Le « Kasato Maru » est mal
d’appareils de tetégraphie sans fil.
Loxprrs.— On declare ici non a
quelque vraisemblance, que le prince é
Galles assistera au mois d’odt au 300m
anniversaire de la fondation de Quebees
les Frangais
SAINT-PETERSBOURG 19. — La Boane
été intluencée par la possibilité de troabl
entre les puissances, 4 cause de la qee
tion macédonienne.
Horra Agores 19 — De légéres secow
'ses sismiques ont été ressenties pendant
trois derniers jours ; aucun dégat.
| _ Le navire école allemand ¢ Charlottes
| 1cl
embarguant du charbon.
Tokio. —Le memorandum du goetert
ment japonais répondant acelai des Bes
Unis a été remis aujourd’hui a’
deur américain. On dit qu’il est d’sctal
avec la plupart des termes du
dum du gouvernement des Etat-Unis. |
BERLIN 19. - Le gouvernement
re la possibilité de faire de la vente &
pétrole un monopole d’Etat.
Sa nt-Pérersuourc 19.— Le verdict
la cour qui jugea les généraox
Fork et Reiss sera rendu demain.
ARIS- — Kente : 96. 90.
Hier la Chambre > continua la déeet
sion de l’impér sur le revenu. M.
aude présenta et défendit le con
4 l'article rer.
_ La suite de la discussion est renvoyel
jeudi. ,
Le Sénat termina la discussion sf
crise des transports et commence Is:
cussion de l’interpellation de M.
de Villaine sur la situation de notre
expéditionnaire au Maroc.
La suite de la discussion a été rew@m
a jeudi.
L’amiral Philibert télégraphie 4
colonel Taupin aprés un combat de
heures le 17, mit en déroute le co
marocain qui attaqua sacolonne de &
Ben Rebaa 4 25 kilométres au
dela nos troupes furent admirsblesZ
marocains subirent des pertes tres Oe
tantes;nous avons eu deux officiets
a
ques hommes tuds et trois olficiers ct vingt
sohdats s. .
Un incendie détruisit le baraquement d
hotographie du service de l’artillerie dan
"arsenal-de Toulon.
Un autre incendie
télépgraphie sans fil de
de ie l'Afrique Occidentale dans les ba-
j s installés au bas de la tour Eiffel.
Mie général de la Foye est décédé. Par dé-
cret de ce jour, M. Roume est place sur sa
demande et pour raisons de santé en dis-
ponibilité sans traitement.M. Malan, secre-
taire général des colonies est nomme gou-
verneur troisicme classe et secrctaire gés-
néral du gouverneur général de l'Afrique
Occidentale M. Bonhoure, g uverneur de
la Cochinchine a é:¢ chargé des fonctions
de gouverneur éneéral par intérim de I'In-
do-Chine pendant I’absence du titulaire.
DISCOURS prononcé par Monsieur
Achile Bénédict, Magistrat communal
de Léogane, «i l'occasion de Vinstal'alion
desm remplagant :
Chers concitoyens,
Aujourd’hui prend fin maitiche de pré-
sider les affaires communales de notre ville,
liche qui m’a été dévolue par vous au col-
tge dlectoral de 1905.
C’est donc avee une vraie satisfiction,
u’d la fin de la Jutre, enfin victorieux, en
lepit de la machination de certains mal-
veillants d'ici qui s’as.ocient aux intrigu ints
He la Capitale, comme eux hosiles aux in-
tentions bicnveillantes du Chef de lEtar,
de travaiilerau bonheur de la collec.iviré
haitienne; - que je viens encore, imbu de
nes bons principes basés sur les lois ac-
juellement en vigueur, remeitre avec di-
pnité et grandeur les rénes de 1’administra-
ion conmunale a vos élus du ro Janvier
1908.
Comme vous le savez, j'avais fui avec la
politique depuis 1889 et m'étais retire avec
na manchette et ma houe, dans mes plan-
ations, aimant micux Ja paisible vie de
Nanteur a l’existence et au bien-étre men-
onger des champignons de la politique.
, Vous n’ignorez point, n’est-ce pas, que
ai constamment néglipé par ma conduite,
lans ma vie privée de faire fortune au detri-
nent de la collectivité en geugeant les cam-
vagnards comme c'est la devise de certains
wit disant honorables.
Qaand le 10 Sep:embre 1904, Son Ex-
illence le Général Nord dans sa sige prévo-
lance m’appela 4 présider la Commission
ommanale de notre ville, j’aurais pu refu-
er sils'agissait de l'appatd'un gain quelcon-
jue, mais m’envisageant la situation pécu-
aire fort difficile de l'administration com-
nunale d’alors, sachant que tout citoyen a
hour devoir de servir son pays suivant ses
acnités et voyant au poste qui m’était assi-
né, mille choses utiles sinon 3 faire en
lerement, mais Atenter au profit de m1
ue, j'ai compris que c’était d'une sage ins-
tration du Chef de la Patrie, et j’ai acc pté
t mission difficile, en prenant du nauton-
uerinhabile le gouvernail de la barque com-
hunale presque navfragée.— Mon préjéces-
rane ana! remis l’administration grevée
ona ette de quatre mille gourdes envi-
ue we Ghisse entiérement vide, si vide
“rune pl urse é1ait ouverte pour ache-
i peu ap ume, une feuitle de papier et
autile do ma pour les premicrs actes,
‘ ac de vous dire st les premiéres
Peases obligatoires pour lamarche de I’ad-
eur asin ont été taites par moi. ( Bon-
ucceseeny) av les désagréments de mon
.rctons un peu en relief ce que j'ai pa
ing malgré les différentes difficultés dont
td de se j’étais en butte, devant la_modi-
Sai pave fevenus commoanavx.
¥¢ intégralement toutes les dettes
t
°
des administrations précédentes de Lafleur-
Wetllington jusqu’é moi, dunc de 18y1 a
e | 1908, s¢élevant au total de trois mille cteg
s|¢ nt une gourdes cing centimes.
J'ai constrvit un peiit pont en Magonne-
détruisit le matériel | ric prés de la loge, sttisfaisane A une pre-
stiné aux pos- | Micre nécessii¢. Jai réparé tous les ponts
en murs qui contournent la ville, en cons-
truisant divers autres en bois.
Accordant mon attention 4 la salubrité'
publique, j'ai emmagasiné l’eau dela sour- 4;
ce qui alimente la population.
J'ai mis fa
murs du cimeti¢re, et jama‘s je n'ai négli-
gé la toiletc8de la ville, mon administra- |
tion s'esttoujours mon:rée bienveillante au-
tant pour les pauvres que je rationnais
hebd«.madairement ; -- que pour vos dif-_
férents actes de bienfaisance.
Cette année-ci, mon administration pen-|
sant 4 mon succes,eur n’a recouvré que le | !
tiers des impdéts, laissant le reste 4 la pro-'
chaine administration. Avec ce tiers recou-|
vré, jai tout soidé. Je laisse des fournitures |
de bureau pour toute l’année.
Je laisse dans) caisse, mille dix-sept gour- |
des quatre vingt-dix centimes en monnaie; |S
nationale liguide et sonnante. En effetsâ€
communaux A recouvrer, outre la ferme de:
la boucherie et quatre mille gourdes de re- |
cettes environ, la valeur noa liquide, mais |
existante la somme de mille cent cinquan- |
te quatre gourdes quinze centimes. |
J'aurais pu m-cux faire si mes prédéces-_
seurs étaicut des hommes soucieux et ja-'
loux de la régalarité dans une administra: |
tion publique, je laisse done 4 mon_ suc-.
cesseur la gloire de poursuaivre l’ceuvre:
commencée. Avec les meubles solides que
je quitte dans l’administration, il sera a
labri des vols 4 notre préjudice, dont le
dernier suivant ce que vous aviez constaté |
s'clevait 4 mille quarante gourdes et quel- |
ques centimes. |
Vous vous demindez n’est-ce pas, pour-
quoi je vous avais si instamment prié de |
ne pas me réllire suivant votre manifesta-
tion le ro Janvier dernier.
La réponse est bien simple. Tandis que |
dfun cété je me sacrifiais au bien-étre de |
ima ville, d'un autre je perdais mes revenas |
personnels. Durant mes tro!s années quatre.
mois 2 l’administration j’ai fait des _pertes'
appréciables, j’ai perdu dans ma_sucrerie
150 barques de vesous, soit 90 milliers de :
sirop environ. J’ai_ perdu .P. 4 520 dans!
ma distillerie, je n’ai plus de jardin, mes’
habitations devant la culture est presque |
nulle ; on a enlevé derniérement le chapi- ,
teau de la chaudiére de ma guldive, peries |
que je ne pourrai pas réparer avant cinq
années de travail sans relache. C’est pour- |
quoi j’ai désiré ma liberté sans cependant ,
regretter mes sacrifices au service de ma_
ville. Je vous remercie d’avoir pensé 4 m’é-
lire quatriéme conseiller au nouveau Con--
seil. ,
Je serai donc au sein de la nouvelle Edil-
lité, comme un guide si on le veux bien, :
tandis que je m’occuperai dz mes champs, :
je viendrai avec satisfaction au jonr:
des séances apporter ma lumiére au_ grand |
flambeau chargé de veiller aux intéréts-
communs, puisque chacun doit penser 4
éire un champion dans la lutte pour les |
rincipes régénérateurs entreprise par Son!
F ccellence le Général Nord. Maintenant
donc chers amis, laissez-moi passer 4 l'ou-
ti comme mes prédécessurs de 1867, jus-,
qua ce jour, lesquels j’avais toujours ten-!
te de dépasser ¢n administration.
Je désire que mon successeur pu'sse sui-
vre ma voie s’appuyant sur la bonne raison
avec la loi pour boussole, comme mol, ib
sortira vainqueur de toute lutte inte mpes-_
tive frisant la jalouse méchance’é pour,
toucher 4 ua résultat plus satisfaisint que.
le mien, le terrain étane mieux préparé. |
Passons maintenant a l'inventaire. i
main dans les travaux des |:
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