Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 19, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4n ANNEE. Ne 268





—————

ABONNEMRNTS :

_

PAR MOIS Une Gourde D’avaNnce

D&raRTEMENTS & ETRANGER ;

prais de poste en sus.

=. eee
~Oenek Oem wh"





a ee ee

owe -

ee ET
— —

Pour tout ce qui conc









LE PRESIDENT NORD ALEXIS

L’' Indépendance Nationale

( Voin LE NY D’HIER )

Or, moi, qui perdu dans la fuule enco-
8 inquicte, tremblante presque devant
a chose inouie qui se faisait dans ce
‘ribunal, au moment ou se trou-
raient sur 'a sellette crimineltle des
Neanes, des étrangers d’importance,
les hommes de qui chacun la veille se
erait honore de recevoir un salat, au
poment ot: le grand Proces commen-
ait, je ne pus m’emnpecher dun feis-
on en remarquant que c’élait le 29
tovembre 1904, c’est-a-dire cent un
as tout juste, et date pour date,
pres la bataille de Vertiéres, un sie-
leapres que Rochambeau avait or-

ooné dincliner le drapeau Francais |

our saluer ’héroisme de Capois-la-
lort, un siecle apres la capitulation

la Cap !
(Cette fois encore, la France ca-
italait, et c’était plus grand peut-

lre que sur le champ de batailie, car
b lutte s’était livrée sur le terrain
oral, et ce n’était pas seulement le
rapeau Francais qui saluait le Prési-
ent Nord Alexis, c'était encore ce-
lide Allemagne, et ceux de toutes
8 Puissances, devant cette affirmo-
on solennelle, au seuil dui siécle
Ouveau, dune Lfudéependance que
pndant cent ans, on avait pu croire
bminale et chimérique.

Nations applaudissaient !
Les rumeurs s’éteignirent, la haine
#me et la mauvaise fui se turent,
servant leurs aboiements pour plus
fd, etce silence recueilli Gtait le si-
” que la gloire radieuse aux ailes
Mpitantes descendait sur un front!
font ai trouvé qu’aucuue autre ma-
gation Maurait été meilleure pour
aaraemorer le grand Centenaire,
leas mM eux valu pour honorer les
hoe endormis dans la gloire, que ce

8 qui vengeait un siécle a’humi-

Ons, de vols et de forfaits gans'nemis nés de ce pays, aven
rmait solenne'lement l'In- graite-sous,

bm, et affi
QOce Haitienne.

de la Consolidation est le
de notre Indépendance

Cond Jalon



Lo oS SS eee

et

erne |l’Administration du Journal,

PORT-AU-PRINCE (nati) MERCREDI, 19 FEVRIER 1908.



Le Watin



QUOTIDIEN .

aE eter A atm 2
——-— 7 7

a a SEE
om ow cen net amen we Sane = Se eeenmennan eR
— Se a a ee ee ee

LE NUMERO 10 CENTIMES.



—— ene

Clément Magloire,

Les abonnements partent da ier. et duis de chaque
mcis et sont payables d’avance

* Les manuscrits insérés ou non ae ecrt pos remis.



REDACTION-AD MINISTRATION
4$, RUB ROUX, 45.









an PE 8
emer a eT A AS AO 9 eS A ES e-em -
° —— ee oS a ED OO Ce ee oe ee

s’adresser a2 Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Kue Roar ou Bonne-Foi.
a A A A AS AC A AE

Se ene oe eee a





de danes PoOuUVeErPNeHLents lubnitains et Voila quvane die tirbecthdg ftormida-
trop eredutes, ble, en possession de pla-ieurs villes
Aujourd tug, I2 j-uest decou vert et et de tout un Departem ont, a été ré-
dénoneé 5 aucune Poissanee ue veut duite & néant dans espace de onze
se déshonorer a protéger des voleurs jours ; c'est un fait unique dans notre
et des eens douteux, ct vest ainsi que Histoire : aveugle qui ny voit pas tla
ee qui, aux yeux de beaucoup, devait main de Dieu! J’ai dit) une insurrec-
causer la perte dau Pays, a été au con- tion formidable, car quoiquiil u’y eut
traire le moyen de son satul. quwune poiznée dhommes de débar-
Ne devons-nous pis, Messieurs, une qués, cette étincelle aurait sufli pour
infinie au Général embraser la République si la popula-
se mcttra a étudier l’Histoire Nationa- Nord Alexis pourunesi grandevcuvre? rité du Président Nord n’était bien as-
le, apres s’étre incliné devant la gran: Ge Chef @’Etat a incarné, en taisant sise, si le peuple voulait mordre en-
de fisure de Dessalines, son second son geste sublime, toute la Nation core au fruit empoisonné de la guerre
salut scra pour la puissante et origi- Huitienne, tous les Aieux de 1804, civile. °
nule personnalité duo Général Nord tous nos péres qui ont vécu depuis
Alexis. “ « cent ans, et nous tous, les vivants de
Seul, Ila fait la grande chose qu’on cett2 heure, et tous nos fils encore a
croyuit impossible; seul, il a fait d’un puitre, oui, tous ceux qui ont e#, ont
geste s’¢vanouir le faustome obsédant. et auront dans leur caeur, comme uD
de lintervention étrangere; c’est pour- Instinct irrésistible, la volonté de vivre
quoi, comme nous sommes a yenoux indépendants surce sol «ue les Aieux
devant Jean-Jacques Dessalines, nous ont payé de leur sang.
devons aussi nousincliner bien bas de- | Diles vous bien, Messieurs, que
vant sou conlinuateur ; c’est pourquoi cest une gloit, pour le plus Hrand
i glo:re doit auréoler 4 jamais ce et le pius humble varmi nous, dap- Oey ee late
front oil il semble que tonta limedes poser sa signature au bas de cet acte, “ULPecHon que a récemment éclate
Aieux vit encore. car quand la Postérité qui naura pas [38 = Oa ome
Le Général Nord nous a sauvés, ré- assez de louanges pour le Géneral ame
wendrds, lavés d’une honte séculaire ; Nord s’étonnera quun tel homme uit
vest grace & Lui que nous sommes eu fant dennemis, vos fils s’enor-
vraiment les maitres chez vous; cest gueilliront de savoir que vous nu
writca it Lui que Pere des récluma- GlieZ pas, el que parma les avet wles,
tions diplomutiqgues est fermée ; et vous frites des clairvoyuants.
quand [one sera plus, Son exemple Le proces de la Consolid.ttou, aver
demettera encore comine ull ensei- tes conséquences qui sy rattachent,
vacment pour Ses successeurs , est stdlit pour ta ploire di General Nord;
ware A Lut qua cette heure oft je iaais ce avest pas Ta toute son aeuvere,
parte notre pays est honored ct respec" ce Wenest que de point caluainanl
to? au dehors compe jamais ibne te Son Exe: Hence ne cesse de travailter
fut ; c’est grace a lui que état d’es- au bouheur et &Vavancement du Peu-
prit. des Gouverpements étrangers ople qui! aime veritablement, Elle en-
‘inieux éulaird, est devenu sympathie | COUT le teeval, Vin dasteie, donne
qriea a notre endroit, et que la Repu- son alflention aux Ghemins-de-fer, et
biique ne comple aujourd hui que des 4 toutes les cauvres de progres. Son:
Amies sinceres et bienveillantes par- CQeur est inegoanime et ge éreux,
mi tes Grandes Pui Car, ila été rendu manifeste que ce projets, mais que de fuis wa-t-tl pas |

‘pest pas Al Frranger que le Général exprimé,avec une profonde amertume, | ES - wel

Nord faisait Ja guerre, systémutique- son regres delve absorbé pac la poti-
‘ment, comme ses ennemis ont e:- lique, et de perdre dans cette voie le .
’ M' J. N. Léger,
‘seulement 4 une certaine classe d’¢- lu dépenser plus utilement pour l'a- — E. et Ministre Pléenipoten-

| trangers malsains, aux éftrangets en- vancement du Pays !
et que son egpril est droit que la pro-, sur le territoite de cette république
tection de Dieu se montre +i manifes- est maintenant terminée. Le
\pinfluence s’employait sans ces 6 & tement sur Sa personne et Son Gou-,
lnous décrier odieusement aux yeux vernement. te que le blocus établi devant les

sur ia voie des Ages. Quand dans les
temps futurs, un de nos descendants reconnalssance

CHARLES MORAVIA.
( La fin d demain )



Fin de l'Insurreetior
A HAITI

Daprés une dépéeche adressée au
dépattement d’Etat) par M. Furniss,
tIninistre des Etats-Unis a& Haiti, Vin-







sayé de l’insinuer au dehors, ais temps et argent qu'il auraittant v“u-

turiere, C'est parce que son cceur est grand, tiaire d’Haiti a Washington

corbeaux jamais repus,

ivivantde noa guerres civiles, dont a seme:
‘nement haitien a informé ce diploma-





ports de Saint-Marc et des Gone |
est maintenant levé et que le général
Firmin, chef du mouvement insurrec-
tionnel, s'est réfugié au consulat de
France. .

M. Léger, ministre d@Haiu a Was:
hington, a informé ce matin te dépar-
tement d’Etat que insurrection a dt
réprimée et que les affaires ont main-

tenant repris leur cours normal.
( Courrier des Elats- Unis)




SD A coe

H. Paulés Sannon

ALA
Légation de France

L’ancien Ministre souffre d’u-

ne affection contagicuse. -- Sa
gestion. |
tL nous est revenu que M. Pauléus |

Sannon, ala Légation de France, ot
ila cru nécessaire d’établir son do-
micile, a fait des déclarations tendant
4 donner le chanvesur tes vraies cau-
ses de sa révocation.

L’étrange diplomate affirme, nous
dit on, qu’ila démissionné (sic) a
cause de divergences d’opinions en-
tre S. E. le Président de la République
et lui.

Nous serions curieux de savoir ¢n
quelles circonstances, M. Sannon a
afiirmé une opinion qui, par sa Va-
leur, pourrait étre de quelque poids,
dans les affaires du Gouvernement.
ll est facile de reconnaitre dans cette
posture les gestes d’éclatante vanite
desintellectuels de ces derniers temps.

Le Matin se propose de démontrer

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Margpr 18 Février

Barométre 4 midi 764 7/4
_ e Bo
Température maximugs, 32° 3

Moyenne diurnede la température 24° 8

PAIGS DIVERS |

RENSEIGNEMENTS .

Haiti Littéraire et Sociale
Lintéressante revue parait) demain
le sOmmiaire suivant :

Ie mairchand de sourire, Frédérie Febvre; dit

Poésics : Mes Réves, Otho ; Le Ouinza-

Népresse. A, Fleury Battier ; Récits histo-

riques ( Suite ), C. Vigowreux ; Une im-

| portante arrestation ;:la Banque et le Gou-

vernement ; Ordre du Jour, C. Ceélestin ;
Un nouveau triomphe de notre grand vir-
tuose Justin Elie, E. L. ; Un haitien cons-
pirateur, R. ; Courtepointes : le comble,
Laforét NLoire : Intérieur : Constatations
de faits, Antoine Laforest; Extérieur, A. L
Petites Notes, A. L.
, * " 1 Déceés © ,

Nous apprenons la mort de Jeanne Eléo-|tuyau de



Paris. — La commission envoyé
avec | Etats-Unis par le Gouvernement Fraagy
pour y faire une enquéte sur les:

miniers, vient de faire son rapport, II
que les précautions prises pour prévve
les exp'osions de griscu et les autres ag;
dents sont moins effectives aux Etits-[)
qu’en France. .
Paris.— Le bruit a couru ce sois ope
rci d’Espagne avait été assassiné,
dant on ne peut obtenir ni confirmatiy
ni démenii au ministére des Affaires Ena,
géres oud 'Ambassade d’Espagne. Aug
détail n’accompagne d’ailleurs cette ag
velle qui probablement est fausse.
Paris. — Grave accident 4 bosd da,
tépé «eDescaries» par suite de crevaioa gy

vapeur. I! y a eu § morts
ig y 5 et

Ciel clair toute lajournée ; couvert aprés | nore Marie Meugéne “Doudouche, déccdée | sieurs blessés.

7 h. du soir.
A 8h. 30 pluie au SE.
Rosée trés abondante ce matin 19.
Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 17 Février 1908.
Présidence de Mr le Président H. Le-

chaud.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures

i hier aprés-midi a 2 heures, 4 lage de 4t

ans, munie des sacrements de |’Eglise.

L’enterrement aura lieu cet aprés-midi, [nonce que Ia flotte se
'4 3 heures précises.

Le convoi partira de la maison mortu-

Lima.—Un aérogramme recu icia
d’un des batiments de I'amiral Evanc’
| troavait 3 ce x
ment 3 380 inilles du Callao.

StT-PETERSBOURG.— La nomination {

aire, sise Rue Répubiicaine, pour se ren- | général Von Boeckman au gouvernens

dre 4 l’Eglise Sainte-Anne.
Nos condoléances.

Messe de Requiem
A la mémoire de Mr Ch. van Wijck
La Banque Nationale d’Haiti vient d’étre

de Finlande a produit une geande -émot
parmi les révolu:ionnaires et les terrorig
qui avaient fait de Finlande la base de le
opérations. Beaucoup d’entre eux guina
le pays se refugiant en Suéde.
Mapriv. — Le_ bruit de l’assassing {

et demie du m tin et entend laffaire suiz
vante :
| John Henry Nathaniel Allen, contre le
|jugement du Tribunal criminel des Go-
/naives, en date du 13 Décembre 1907.
' Le juge Sylvain lit son rapport,'M¢* Cons-
tantin senoit, l'un des avocats du deman-
‘deur, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.—
| Plus rien le siége est levé.

Section CIvILe

Presidence de Mr le. Vicc-Président, Er-

par une étude sur nos allaires diplo- nest Bonhomme.

matiques que jatnais, pendant ces! Le Tribunal prend siege 1 dix heures et
deux ans qu’il est resté au Ministére, demie«tu matin et entend les affaires sui-
M. Sannon n’a eu a faire valoir Sey; vantes :

qualités qu'il proclame si haut aujour-, 1° P, Justin Lauture, contre le sieur Ed-
d’hui. Au contraire. s'il ne dépendait | mond Mégie.—

| Audience du Mardi, 18 Février 1908.
|
|

cruellement frappée par la perte de son|roi Alphonse est denud de fondement
Directeur, MrCh. van Wijck, qui a succom- New-York 18.— La course New-Ya
bé 4 Paris aux suites de la douloureuse | Paris via Detroit de Behring conti nue a

opération que nécessitait son état de santé. | incidents

D’une courtoisie parfaite jointe 4 une] Lonpres 16. — Les chefs du mouvena
trés haute honorabilieé, Mr van Wijck jen faveur des révoltes en Macédoine dise
ui jouissait A juste titre de tcute Ja con-|4 Sir Edward Gry que la rupture du a
ance du Conseil d’Administration ne lais- |cert européen donne a l’Angleterre !'oq
se que d’unanimes regrets. sion de prendre des mesures qui dem
Pour rendre un dernier hommage 4 la|donaer des résultats avantageux Ils pre
mémoire de cet homme de bien, un Ser-|dent que l’Angleterre est maintenant
vice solennel sera célébré le lundi 24 Fé-|dagir vigoureusement, car n’étant en @

vrier, 47 heures trés précises du matin, en | d’aucune concession scs demandes soat
l’Eglise Cathddrale. A méme W'étre dtartées. Le cabinet n'
Comme il ne sera pas lancé de lettres|encore décidé s'il doit agir indépenda
de co:.vocation, on est prié ‘Je considérer| ment des autres nations, mais il prépart
le présent avis comme une invitation. projet qui fera Vobje: d’un discours qu
Le Directeur par intérim, secrétaire des Affaires étrangéres prow

P. SaNTALLIER, | Cera le 25 courant.

Paris — La rivalité internationale

surgit en ce moment dans la question



quede lui et si des interventions in-|
telligentes n’arrivaient parfois 4 temps
nous aurions eu a enreyistrer des vaf-
fes encore plus maltheureuses qui
compromettraient le Gouvernement
en meme temps qu elles contrarie-
raient les vues du Chef de l’Etat.

M. Sannon a été relevé de ses fonc-
tions aumoment on il donnait une
nouvelle preuve de son attachement
aux idées contraires a celles du Gou-
verneinent, mais il n’a existé aucune
divergence dans le sens qu'il veut
établir.

Depuis quelque temps déja M_ Pau-
Iéus Sannon souffrait d'une maladie
purulente, infectueuse du nez ; affec-
tion qu’avait révélée un diagnostic
certain. De plus, des troubles céré-
braux avaient rendu vacillante sa rai-



Mr le juge Anselme, Rapporteur, donne
lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.

2° Pierre Régis, demandeur en prise 4

artic et en suspicion légitime contre le
tribunal civil des Cayes.

Le Rapporteur, Mr lejuge S. Marius, lit
son rapport.—

Le Ministére Public, Mr Elie Curiel,
conclut 4 la condamnation du demandeur
et au sursis, quant 4 présent, de sa de-
mande.—

Le siége est levé.

|
| Tribunal Givil

Audience civiledu 18 Février 1908
Présidence du juge A. St Rome.
| Jugement rendu.



1° — Celui qui condamne Mme Vve

sofi atteinte par les nouvelles i1eccues | Barrave Lespifiasse & paytr au Sieur Ale-

pendant les derniers événements.

Une affection de ce genre, a ten-
dances contagieuses, augmentait en-
core le danger de sa presence quoti-
dienne au Palais de la Présidence.

La Légation francaise aura beau-
coup a faire pour désinfecter l’appar-
tement qu’occupe actue-lement le
« grand diplomate ».

Avis aux gens sains qui
vant préféreraient d’autres demeures
a celle contaminée parla présence
d@’un malade dangereux.

Quant dnous, entre deux maux, on
choisit le moindre—nous préférerions
encore nous faire coffrer.

doréna-

| xandre F. Brutus 10 la somme de P. 3

3
| Montant d’un bon a lui souscrit ; 20 obit
,de P. 80, pour 8 mois d’indemnités, avec
| faculeé de se libérer par des versements
mensuels de P. 20, mais au cas de non
! paiement d'un terme, la totalité de la dette
evient exigible.
Affaires entendues:
1° -— Louissaint Ferdinand contre Emi-
lia Rinvil, ( appel de justice de paix )
H. Volcy et Léonce Viard contre les époux
_St-Fort Colin.
Affaire en Contumation
| Les consorts Léosthéne Biamby contre
Claire, Emmanuel Biamby et Annibal Fré-
| dérique.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

canique au moment méme ou il seraité
sentiel que ies puissances présentent |
bloc unique pour obtenir de la Tog
qu’elle opére des réformes en Macédes
est considérée ici comme regrettable q
que il soit encore trop tét pour affirmerq
cette rivaliié signifie la compléte rapa

Barcetona 17.— Deux bombes ont fait | du concert européen. Ellea déja sascité

explosion aujourd’hui. Une femme a été|divisions et des soupgons parmi

tuée et deux autres blessées.

les pa

sances et il est certain que la Ponte |

St.PéTERssourG.— Les nouvelles alar- | profitera au‘ détriment des populstl
mantes répandues dans toutes les classes du |chrétiennes de la Macédoine.

uple russe, au sujet d’une guerre possi-
le entre la Russie et la Turquie devien-
nent de plus en plus intenses. Les jour-
naux a_ sensation leur consacrent de lon-
gues colonnes.

La situation est prise au sérieux, non
seulement dans les cercles_militaires, mais
encore par les hommes politiques les plus
consefvateurs. ° -

Lonpres.— On dit que le nouveau pro- |

gramme naval comprend la construction
e trois cuirassés d’escadre du type « Dread
nougth » amélioré de deux croiseurs cui-
rassés du type « Edouard ». de six petits
croiseurs de 3.500 tonnes a grand rayon
d’action, d'une douzaine de torpilleurs du
type Tartai ct Melhurka et de plusieurs
navires sous-marins.

Paris. — Le prince Adalbert, le troisiéme
fils de l’Empereur d’Allemagne s'est arrété
aujourd’huiicien rendant a Vigo, ou il va
rejoindre le croiseur « Dantzic ». Il a vi-
sité la tombe de Napoléon 1°° aux invali-

des, ainsi que d'autres endroits intéres
sants.

RES
Tribune du “ Matin’

Nécrologie

Les plus prands hommes sont cew'|
le sont par leurs vertus ! Leurs pri¢resd
apreables au Seigneur, elles nous @!
tiennent la « Céleste Rosdée ! » -

Je n’ai_pas eu Il’honneur de conna®
général Eugéne Magloire ; mais j’

laisir d'entendre parler de la boaté #
aquelle il captivait les coeurs ! Un
toyen aurait du vivre encore pout |
heur de son pays ; mais le ciel en
loux, etil nous I’a_ ravi trop tét!.
Iladone quitté cetre terre de mite:
aller joindre dans la bienheurease
té les bons qui I'y ont précédé, et
comme eux la récompense de_ s%
ceuvres. Et la Renommée qui #
répandre dans l’univers les
plus extraordinaires, a fait savolf
entier la perte cruelle et












nous venons tous d’épiouver en perdant un
de nos plus illustres compatriotes. Et l’on
n'est jamais cn effet plusillustre que quand
on !'est comme était le Général Eugéne
Magloire, par son urbanité, par sa justice
et par sa haute humanité ! Aussi était-il
respecté par tous ceux qui lon bien con-
nu, et laisse d érernels regrets 4 ceux qui
giment vraiment la vertu, et qui savent
Phonorer méme dans la poussi¢re du tom-
{

betonorable famille éplorée du Général
Magloire, si vous avez beaucoup perdu en
rdant votre« digne Chef, » la Société et
2 Patrie enti¢res ont plus perdu encore
que vous ! Si vous ctes privée maintenant
de Pappui de votre excellent et bon pere,
ne vous en désolez point ; Dieu qui vous
avait donné et qui vous l’a repris, ne vous
abandonnera point, et vous le rendra un
jour !

Que ces différentes pensées Vous servent
de consolation, et vous donnent une enticre
soumission 4 la sainte volonté de Celui
sans la permission de qui rien n’arrive ja-

mais.
Micnkt CHALVIRE
Port-au-Prince le 8 Feévrier 1908

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LE PRESIDENT NORD ALEXIS

L’' Indépendance Nationale

( Voin LE NY D’HIER )

Or, moi, qui perdu dans la fuule enco-
8 inquicte, tremblante presque devant
a chose inouie qui se faisait dans ce
‘ribunal, au moment ou se trou-
raient sur 'a sellette crimineltle des
Neanes, des étrangers d’importance,
les hommes de qui chacun la veille se
erait honore de recevoir un salat, au
poment ot: le grand Proces commen-
ait, je ne pus m’emnpecher dun feis-
on en remarquant que c’élait le 29
tovembre 1904, c’est-a-dire cent un
as tout juste, et date pour date,
pres la bataille de Vertiéres, un sie-
leapres que Rochambeau avait or-

ooné dincliner le drapeau Francais |

our saluer ’héroisme de Capois-la-
lort, un siecle apres la capitulation

la Cap !
(Cette fois encore, la France ca-
italait, et c’était plus grand peut-

lre que sur le champ de batailie, car
b lutte s’était livrée sur le terrain
oral, et ce n’était pas seulement le
rapeau Francais qui saluait le Prési-
ent Nord Alexis, c'était encore ce-
lide Allemagne, et ceux de toutes
8 Puissances, devant cette affirmo-
on solennelle, au seuil dui siécle
Ouveau, dune Lfudéependance que
pndant cent ans, on avait pu croire
bminale et chimérique.

Nations applaudissaient !
Les rumeurs s’éteignirent, la haine
#me et la mauvaise fui se turent,
servant leurs aboiements pour plus
fd, etce silence recueilli Gtait le si-
” que la gloire radieuse aux ailes
Mpitantes descendait sur un front!
font ai trouvé qu’aucuue autre ma-
gation Maurait été meilleure pour
aaraemorer le grand Centenaire,
leas mM eux valu pour honorer les
hoe endormis dans la gloire, que ce

8 qui vengeait un siécle a’humi-

Ons, de vols et de forfaits gans'nemis nés de ce pays, aven
rmait solenne'lement l'In- graite-sous,

bm, et affi
QOce Haitienne.

de la Consolidation est le
de notre Indépendance

Cond Jalon



Lo oS SS eee

et

erne |l’Administration du Journal,

PORT-AU-PRINCE (nati) MERCREDI, 19 FEVRIER 1908.



Le Watin



QUOTIDIEN .

aE eter A atm 2
——-— 7 7

a a SEE
om ow cen net amen we Sane = Se eeenmennan eR
— Se a a ee ee ee

LE NUMERO 10 CENTIMES.



—— ene

Clément Magloire,

Les abonnements partent da ier. et duis de chaque
mcis et sont payables d’avance

* Les manuscrits insérés ou non ae ecrt pos remis.



REDACTION-AD MINISTRATION
4$, RUB ROUX, 45.









an PE 8
emer a eT A AS AO 9 eS A ES e-em -
° —— ee oS a ED OO Ce ee oe ee

s’adresser a2 Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Kue Roar ou Bonne-Foi.
a A A A AS AC A AE

Se ene oe eee a





de danes PoOuUVeErPNeHLents lubnitains et Voila quvane die tirbecthdg ftormida-
trop eredutes, ble, en possession de pla-ieurs villes
Aujourd tug, I2 j-uest decou vert et et de tout un Departem ont, a été ré-
dénoneé 5 aucune Poissanee ue veut duite & néant dans espace de onze
se déshonorer a protéger des voleurs jours ; c'est un fait unique dans notre
et des eens douteux, ct vest ainsi que Histoire : aveugle qui ny voit pas tla
ee qui, aux yeux de beaucoup, devait main de Dieu! J’ai dit) une insurrec-
causer la perte dau Pays, a été au con- tion formidable, car quoiquiil u’y eut
traire le moyen de son satul. quwune poiznée dhommes de débar-
Ne devons-nous pis, Messieurs, une qués, cette étincelle aurait sufli pour
infinie au Général embraser la République si la popula-
se mcttra a étudier l’Histoire Nationa- Nord Alexis pourunesi grandevcuvre? rité du Président Nord n’était bien as-
le, apres s’étre incliné devant la gran: Ge Chef @’Etat a incarné, en taisant sise, si le peuple voulait mordre en-
de fisure de Dessalines, son second son geste sublime, toute la Nation core au fruit empoisonné de la guerre
salut scra pour la puissante et origi- Huitienne, tous les Aieux de 1804, civile. °
nule personnalité duo Général Nord tous nos péres qui ont vécu depuis
Alexis. “ « cent ans, et nous tous, les vivants de
Seul, Ila fait la grande chose qu’on cett2 heure, et tous nos fils encore a
croyuit impossible; seul, il a fait d’un puitre, oui, tous ceux qui ont e#, ont
geste s’¢vanouir le faustome obsédant. et auront dans leur caeur, comme uD
de lintervention étrangere; c’est pour- Instinct irrésistible, la volonté de vivre
quoi, comme nous sommes a yenoux indépendants surce sol «ue les Aieux
devant Jean-Jacques Dessalines, nous ont payé de leur sang.
devons aussi nousincliner bien bas de- | Diles vous bien, Messieurs, que
vant sou conlinuateur ; c’est pourquoi cest une gloit, pour le plus Hrand
i glo:re doit auréoler 4 jamais ce et le pius humble varmi nous, dap- Oey ee late
front oil il semble que tonta limedes poser sa signature au bas de cet acte, “ULPecHon que a récemment éclate
Aieux vit encore. car quand la Postérité qui naura pas [38 = Oa ome
Le Général Nord nous a sauvés, ré- assez de louanges pour le Géneral ame
wendrds, lavés d’une honte séculaire ; Nord s’étonnera quun tel homme uit
vest grace & Lui que nous sommes eu fant dennemis, vos fils s’enor-
vraiment les maitres chez vous; cest gueilliront de savoir que vous nu
writca it Lui que Pere des récluma- GlieZ pas, el que parma les avet wles,
tions diplomutiqgues est fermée ; et vous frites des clairvoyuants.
quand [one sera plus, Son exemple Le proces de la Consolid.ttou, aver
demettera encore comine ull ensei- tes conséquences qui sy rattachent,
vacment pour Ses successeurs , est stdlit pour ta ploire di General Nord;
ware A Lut qua cette heure oft je iaais ce avest pas Ta toute son aeuvere,
parte notre pays est honored ct respec" ce Wenest que de point caluainanl
to? au dehors compe jamais ibne te Son Exe: Hence ne cesse de travailter
fut ; c’est grace a lui que état d’es- au bouheur et &Vavancement du Peu-
prit. des Gouverpements étrangers ople qui! aime veritablement, Elle en-
‘inieux éulaird, est devenu sympathie | COUT le teeval, Vin dasteie, donne
qriea a notre endroit, et que la Repu- son alflention aux Ghemins-de-fer, et
biique ne comple aujourd hui que des 4 toutes les cauvres de progres. Son:
Amies sinceres et bienveillantes par- CQeur est inegoanime et ge éreux,
mi tes Grandes Pui Car, ila été rendu manifeste que ce projets, mais que de fuis wa-t-tl pas |

‘pest pas Al Frranger que le Général exprimé,avec une profonde amertume, | ES - wel

Nord faisait Ja guerre, systémutique- son regres delve absorbé pac la poti-
‘ment, comme ses ennemis ont e:- lique, et de perdre dans cette voie le .
’ M' J. N. Léger,
‘seulement 4 une certaine classe d’¢- lu dépenser plus utilement pour l'a- — E. et Ministre Pléenipoten-

| trangers malsains, aux éftrangets en- vancement du Pays !
et que son egpril est droit que la pro-, sur le territoite de cette république
tection de Dieu se montre +i manifes- est maintenant terminée. Le
\pinfluence s’employait sans ces 6 & tement sur Sa personne et Son Gou-,
lnous décrier odieusement aux yeux vernement. te que le blocus établi devant les

sur ia voie des Ages. Quand dans les
temps futurs, un de nos descendants reconnalssance

CHARLES MORAVIA.
( La fin d demain )



Fin de l'Insurreetior
A HAITI

Daprés une dépéeche adressée au
dépattement d’Etat) par M. Furniss,
tIninistre des Etats-Unis a& Haiti, Vin-







sayé de l’insinuer au dehors, ais temps et argent qu'il auraittant v“u-

turiere, C'est parce que son cceur est grand, tiaire d’Haiti a Washington

corbeaux jamais repus,

ivivantde noa guerres civiles, dont a seme:
‘nement haitien a informé ce diploma-


ports de Saint-Marc et des Gone |
est maintenant levé et que le général
Firmin, chef du mouvement insurrec-
tionnel, s'est réfugié au consulat de
France. .

M. Léger, ministre d@Haiu a Was:
hington, a informé ce matin te dépar-
tement d’Etat que insurrection a dt
réprimée et que les affaires ont main-

tenant repris leur cours normal.
( Courrier des Elats- Unis)




SD A coe

H. Paulés Sannon

ALA
Légation de France

L’ancien Ministre souffre d’u-

ne affection contagicuse. -- Sa
gestion. |
tL nous est revenu que M. Pauléus |

Sannon, ala Légation de France, ot
ila cru nécessaire d’établir son do-
micile, a fait des déclarations tendant
4 donner le chanvesur tes vraies cau-
ses de sa révocation.

L’étrange diplomate affirme, nous
dit on, qu’ila démissionné (sic) a
cause de divergences d’opinions en-
tre S. E. le Président de la République
et lui.

Nous serions curieux de savoir ¢n
quelles circonstances, M. Sannon a
afiirmé une opinion qui, par sa Va-
leur, pourrait étre de quelque poids,
dans les affaires du Gouvernement.
ll est facile de reconnaitre dans cette
posture les gestes d’éclatante vanite
desintellectuels de ces derniers temps.

Le Matin se propose de démontrer

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Margpr 18 Février

Barométre 4 midi 764 7/4
_ e Bo
Température maximugs, 32° 3

Moyenne diurnede la température 24° 8

PAIGS DIVERS |

RENSEIGNEMENTS .

Haiti Littéraire et Sociale
Lintéressante revue parait) demain
le sOmmiaire suivant :

Ie mairchand de sourire, Frédérie Febvre; dit

Poésics : Mes Réves, Otho ; Le Ouinza-

Népresse. A, Fleury Battier ; Récits histo-

riques ( Suite ), C. Vigowreux ; Une im-

| portante arrestation ;:la Banque et le Gou-

vernement ; Ordre du Jour, C. Ceélestin ;
Un nouveau triomphe de notre grand vir-
tuose Justin Elie, E. L. ; Un haitien cons-
pirateur, R. ; Courtepointes : le comble,
Laforét NLoire : Intérieur : Constatations
de faits, Antoine Laforest; Extérieur, A. L
Petites Notes, A. L.
, * " 1 Déceés © ,

Nous apprenons la mort de Jeanne Eléo-|tuyau de



Paris. — La commission envoyé
avec | Etats-Unis par le Gouvernement Fraagy
pour y faire une enquéte sur les:

miniers, vient de faire son rapport, II
que les précautions prises pour prévve
les exp'osions de griscu et les autres ag;
dents sont moins effectives aux Etits-[)
qu’en France. .
Paris.— Le bruit a couru ce sois ope
rci d’Espagne avait été assassiné,
dant on ne peut obtenir ni confirmatiy
ni démenii au ministére des Affaires Ena,
géres oud 'Ambassade d’Espagne. Aug
détail n’accompagne d’ailleurs cette ag
velle qui probablement est fausse.
Paris. — Grave accident 4 bosd da,
tépé «eDescaries» par suite de crevaioa gy

vapeur. I! y a eu § morts
ig y 5 et

Ciel clair toute lajournée ; couvert aprés | nore Marie Meugéne “Doudouche, déccdée | sieurs blessés.

7 h. du soir.
A 8h. 30 pluie au SE.
Rosée trés abondante ce matin 19.
Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 17 Février 1908.
Présidence de Mr le Président H. Le-

chaud.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures

i hier aprés-midi a 2 heures, 4 lage de 4t

ans, munie des sacrements de |’Eglise.

L’enterrement aura lieu cet aprés-midi, [nonce que Ia flotte se
'4 3 heures précises.

Le convoi partira de la maison mortu-

Lima.—Un aérogramme recu icia
d’un des batiments de I'amiral Evanc’
| troavait 3 ce x
ment 3 380 inilles du Callao.

StT-PETERSBOURG.— La nomination {

aire, sise Rue Répubiicaine, pour se ren- | général Von Boeckman au gouvernens

dre 4 l’Eglise Sainte-Anne.
Nos condoléances.

Messe de Requiem
A la mémoire de Mr Ch. van Wijck
La Banque Nationale d’Haiti vient d’étre

de Finlande a produit une geande -émot
parmi les révolu:ionnaires et les terrorig
qui avaient fait de Finlande la base de le
opérations. Beaucoup d’entre eux guina
le pays se refugiant en Suéde.
Mapriv. — Le_ bruit de l’assassing {

et demie du m tin et entend laffaire suiz
vante :
| John Henry Nathaniel Allen, contre le
|jugement du Tribunal criminel des Go-
/naives, en date du 13 Décembre 1907.
' Le juge Sylvain lit son rapport,'M¢* Cons-
tantin senoit, l'un des avocats du deman-
‘deur, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.—
| Plus rien le siége est levé.

Section CIvILe

Presidence de Mr le. Vicc-Président, Er-

par une étude sur nos allaires diplo- nest Bonhomme.

matiques que jatnais, pendant ces! Le Tribunal prend siege 1 dix heures et
deux ans qu’il est resté au Ministére, demie«tu matin et entend les affaires sui-
M. Sannon n’a eu a faire valoir Sey; vantes :

qualités qu'il proclame si haut aujour-, 1° P, Justin Lauture, contre le sieur Ed-
d’hui. Au contraire. s'il ne dépendait | mond Mégie.—

| Audience du Mardi, 18 Février 1908.
|
|

cruellement frappée par la perte de son|roi Alphonse est denud de fondement
Directeur, MrCh. van Wijck, qui a succom- New-York 18.— La course New-Ya
bé 4 Paris aux suites de la douloureuse | Paris via Detroit de Behring conti nue a

opération que nécessitait son état de santé. | incidents

D’une courtoisie parfaite jointe 4 une] Lonpres 16. — Les chefs du mouvena
trés haute honorabilieé, Mr van Wijck jen faveur des révoltes en Macédoine dise
ui jouissait A juste titre de tcute Ja con-|4 Sir Edward Gry que la rupture du a
ance du Conseil d’Administration ne lais- |cert européen donne a l’Angleterre !'oq
se que d’unanimes regrets. sion de prendre des mesures qui dem
Pour rendre un dernier hommage 4 la|donaer des résultats avantageux Ils pre
mémoire de cet homme de bien, un Ser-|dent que l’Angleterre est maintenant
vice solennel sera célébré le lundi 24 Fé-|dagir vigoureusement, car n’étant en @

vrier, 47 heures trés précises du matin, en | d’aucune concession scs demandes soat
l’Eglise Cathddrale. A méme W'étre dtartées. Le cabinet n'
Comme il ne sera pas lancé de lettres|encore décidé s'il doit agir indépenda
de co:.vocation, on est prié ‘Je considérer| ment des autres nations, mais il prépart
le présent avis comme une invitation. projet qui fera Vobje: d’un discours qu
Le Directeur par intérim, secrétaire des Affaires étrangéres prow

P. SaNTALLIER, | Cera le 25 courant.

Paris — La rivalité internationale

surgit en ce moment dans la question



quede lui et si des interventions in-|
telligentes n’arrivaient parfois 4 temps
nous aurions eu a enreyistrer des vaf-
fes encore plus maltheureuses qui
compromettraient le Gouvernement
en meme temps qu elles contrarie-
raient les vues du Chef de l’Etat.

M. Sannon a été relevé de ses fonc-
tions aumoment on il donnait une
nouvelle preuve de son attachement
aux idées contraires a celles du Gou-
verneinent, mais il n’a existé aucune
divergence dans le sens qu'il veut
établir.

Depuis quelque temps déja M_ Pau-
Iéus Sannon souffrait d'une maladie
purulente, infectueuse du nez ; affec-
tion qu’avait révélée un diagnostic
certain. De plus, des troubles céré-
braux avaient rendu vacillante sa rai-



Mr le juge Anselme, Rapporteur, donne
lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.

2° Pierre Régis, demandeur en prise 4

artic et en suspicion légitime contre le
tribunal civil des Cayes.

Le Rapporteur, Mr lejuge S. Marius, lit
son rapport.—

Le Ministére Public, Mr Elie Curiel,
conclut 4 la condamnation du demandeur
et au sursis, quant 4 présent, de sa de-
mande.—

Le siége est levé.

|
| Tribunal Givil

Audience civiledu 18 Février 1908
Présidence du juge A. St Rome.
| Jugement rendu.



1° — Celui qui condamne Mme Vve

sofi atteinte par les nouvelles i1eccues | Barrave Lespifiasse & paytr au Sieur Ale-

pendant les derniers événements.

Une affection de ce genre, a ten-
dances contagieuses, augmentait en-
core le danger de sa presence quoti-
dienne au Palais de la Présidence.

La Légation francaise aura beau-
coup a faire pour désinfecter l’appar-
tement qu’occupe actue-lement le
« grand diplomate ».

Avis aux gens sains qui
vant préféreraient d’autres demeures
a celle contaminée parla présence
d@’un malade dangereux.

Quant dnous, entre deux maux, on
choisit le moindre—nous préférerions
encore nous faire coffrer.

doréna-

| xandre F. Brutus 10 la somme de P. 3

3
| Montant d’un bon a lui souscrit ; 20 obit
,de P. 80, pour 8 mois d’indemnités, avec
| faculeé de se libérer par des versements
mensuels de P. 20, mais au cas de non
! paiement d'un terme, la totalité de la dette
evient exigible.
Affaires entendues:
1° -— Louissaint Ferdinand contre Emi-
lia Rinvil, ( appel de justice de paix )
H. Volcy et Léonce Viard contre les époux
_St-Fort Colin.
Affaire en Contumation
| Les consorts Léosthéne Biamby contre
Claire, Emmanuel Biamby et Annibal Fré-
| dérique.

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

canique au moment méme ou il seraité
sentiel que ies puissances présentent |
bloc unique pour obtenir de la Tog
qu’elle opére des réformes en Macédes
est considérée ici comme regrettable q
que il soit encore trop tét pour affirmerq
cette rivaliié signifie la compléte rapa

Barcetona 17.— Deux bombes ont fait | du concert européen. Ellea déja sascité

explosion aujourd’hui. Une femme a été|divisions et des soupgons parmi

tuée et deux autres blessées.

les pa

sances et il est certain que la Ponte |

St.PéTERssourG.— Les nouvelles alar- | profitera au‘ détriment des populstl
mantes répandues dans toutes les classes du |chrétiennes de la Macédoine.

uple russe, au sujet d’une guerre possi-
le entre la Russie et la Turquie devien-
nent de plus en plus intenses. Les jour-
naux a_ sensation leur consacrent de lon-
gues colonnes.

La situation est prise au sérieux, non
seulement dans les cercles_militaires, mais
encore par les hommes politiques les plus
consefvateurs. ° -

Lonpres.— On dit que le nouveau pro- |

gramme naval comprend la construction
e trois cuirassés d’escadre du type « Dread
nougth » amélioré de deux croiseurs cui-
rassés du type « Edouard ». de six petits
croiseurs de 3.500 tonnes a grand rayon
d’action, d'une douzaine de torpilleurs du
type Tartai ct Melhurka et de plusieurs
navires sous-marins.

Paris. — Le prince Adalbert, le troisiéme
fils de l’Empereur d’Allemagne s'est arrété
aujourd’huiicien rendant a Vigo, ou il va
rejoindre le croiseur « Dantzic ». Il a vi-
sité la tombe de Napoléon 1°° aux invali-

des, ainsi que d'autres endroits intéres
sants.

RES
Tribune du “ Matin’

Nécrologie

Les plus prands hommes sont cew'|
le sont par leurs vertus ! Leurs pri¢resd
apreables au Seigneur, elles nous @!
tiennent la « Céleste Rosdée ! » -

Je n’ai_pas eu Il’honneur de conna®
général Eugéne Magloire ; mais j’

laisir d'entendre parler de la boaté #
aquelle il captivait les coeurs ! Un
toyen aurait du vivre encore pout |
heur de son pays ; mais le ciel en
loux, etil nous I’a_ ravi trop tét!.
Iladone quitté cetre terre de mite:
aller joindre dans la bienheurease
té les bons qui I'y ont précédé, et
comme eux la récompense de_ s%
ceuvres. Et la Renommée qui #
répandre dans l’univers les
plus extraordinaires, a fait savolf
entier la perte cruelle et









nous venons tous d’épiouver en perdant un
de nos plus illustres compatriotes. Et l’on
n'est jamais cn effet plusillustre que quand
on !'est comme était le Général Eugéne
Magloire, par son urbanité, par sa justice
et par sa haute humanité ! Aussi était-il
respecté par tous ceux qui lon bien con-
nu, et laisse d érernels regrets 4 ceux qui
giment vraiment la vertu, et qui savent
Phonorer méme dans la poussi¢re du tom-
{

betonorable famille éplorée du Général
Magloire, si vous avez beaucoup perdu en
rdant votre« digne Chef, » la Société et
2 Patrie enti¢res ont plus perdu encore
que vous ! Si vous ctes privée maintenant
de Pappui de votre excellent et bon pere,
ne vous en désolez point ; Dieu qui vous
avait donné et qui vous l’a repris, ne vous
abandonnera point, et vous le rendra un
jour !

Que ces différentes pensées Vous servent
de consolation, et vous donnent une enticre
soumission 4 la sainte volonté de Celui
sans la permission de qui rien n’arrive ja-

mais.
Micnkt CHALVIRE
Port-au-Prince le 8 Feévrier 1908

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public et des autoritésjde tout ordre, qu’il
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