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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00265
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 18, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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qn ANNEE. Nv 267 PORT-AU-PRINCE (mairi)
MARDI, 18 FEVRIER 1908.
-QUOTIDIEN
Dmacrzur!
Clément Magloire,
ABONNEMENTS :
par MOIS Une Gourde D’'avaNcE
DE&PARTRMENT® & ETRANGER :
prate de poste on sus.
Les abonn
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
—_—
IE PRESIDENT NORD ALEXIS!
L’ Indépendance Nationale
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsie
| Ce que la pitiéet la raisonet lhuma-
'nité n’avaient pu faire, un ves
-tranger Pavait accompli.
' Et dernierement encore, en face
'd’un ultimatum brutal, n’avons-nous |
; pas vu linfame linge blanc tlotter au
mat du Palais National aux ricane-
jments sauvages de la horde des Lar-
bares exotiques â€
aisément, mais parce que j'ai lasages-; Voila ce qu'elle était, notre [ndépen-_
se de reconnaitre que ce peuple n’est| dance !
pas encore mur pour lexercice de; Aucun de nos chefs d’Etat ne l’a-
tous les droits : son éducation est 4, vait prise au sérieux,tous avaient trem- |
faire, nous avons besoin d’abord de blé devant le spectre des représenta- |
lui apprendre 4 lire, de répandre la lu. tions étrangéres, depuis Boyer qui}
Messieurs,
A Yoccasion de cette adcresse de
félicitation que la ville et l’Arrondis-
sement des Cayes envoient aS. E. le
Général Nord Alexis, j’ai demandé
ga @& Favrol ta permission de vous:
dire quelques mots.
En vous pariant, c’est mon devoir
seulement que je fais, car j’ai eu Phon-
neur d’approcher le Président d’ Haiti,
d’étre admis & lentendre, et depuis
quilest au Pouvoir, jen’ai cessé d’ob-
cerver ses paroles et ses actes, m’ap-
pliquant a en bien saisir la portée.
De cette observation sont nés mon
admiration respectueuse pour sahaute.
personnalité, et mon dévouement ab-
solu a son Gouvernement. Mai: ces_
sentiments, je n’ai pas le droit de les.
garder dans mon ceeur, c'est non de-.
voir, je le répete, de les exprimer, de
les proclamer méme, et bien haut ;
car en matiere politique comme en
matiére religieuse, celui qui a vu la
lumizre doit s’ea aller parmi le peu-
ple, parmi la fuule, et communiquer
a ses fréres son éblouissement.
Je me suis fait un des apotres d3 ce
Gouvernement, il faut que l'on tin’en-.
tende dire que ce régne est grand et
que cet homme est prodigieux. Le tai-
re, ou le dire timidement, serait une | eye
. e
Meesieurs Nous avous une chose /gue ! ) la cho
sublime dans notre iiistoire : c'est |a|c’était de voir
miérea grands flotsdansl’ame obscure | accepta l’ordonnance de Charles X:
des masses. Ce peuple est comme un|jusqu’éa Tirésias’ qui mit sur nos’
enfant, il a besuiu, dans ses plopres | fronts ’ombre flétrissante d’un drap'
‘intérets, d’étre tenu en tutelle;un jour infime !
Venfant aura grandi, il sera sage. on| Le Général Nord vient, il troéve nos
lui enlévera ses lisiéres, ef tl marchera | finances ruinées, la famille haitienne:
droit. A biea considérer, la liberté po-, divisée, le caractere haitien avili et:
litique ne serait yaune arme danye- |flétri ; il mesure la tache a faire, elle
reuse aux mains des meneurs +i est gigantesque, mais il ne la trouve
veulent toujours égarer Vopinion pu- pas au dessus de ses forces ; et il dit
blique 4 leur seul profit, au détriment) aux gros bonnets de la Politique et
des intérets réels du Pays. de la Finance : Je vais vous faire vo-:
Mais si nous pouvons nous passer tre procés comme a des voleurs, en
de ta libarté politique, nous ne pou- | face de mon Pays et du monde civi-
vons point nous passer de I'Indépen- lise !
dance. L'[ndépan iance est notre rai-, L’opinionétrangere s’émeut, la Fran-
son méme d’exister, c'est comme ce ne veut pas et l’Allemagne protes-
peuple indépendant que nous sommes te ; les Etats-Unis sont consultés ;
nés ; notre premier vagissement, ne dans le Pays méme. on _ s’inquiéte ;
oublions pas, ce fut : Indépendance des amis mémes du Général Nord
ou la mort ! lui font des représentations. Est-ce
Eh bien ! pendant le siécle qui vient. qu’en persistant dans cette résolution,
de s’écouler, VIndépendance fut unjle Président ne va pas compromettre
vain mot, V’Indépendance n’exis tait l’autonomie Nationale ?
que sur le papier et dans des dis-, Le Général Nord reste ferme etiné- -
cours officiels. Constamment, notre | brantable ; il ne plie pas, il se cam-,
était bafoué, et la chose habituel-| bre ; il n’est pas d’acier, il est d’ai-
hélas! ons’y était fait, & la lon-|rain. Ft sans écoater les murmures ni |
se de tous ids jours,|les conseils, en face dq ta peur des’
/’Autorité Haltienne bra-| uns, de la timidité des autres,en tace :
'
gigantesyue des esclaves de St- tale et implacable envers les Natio. du scepticisme de ceux-ci etde Phos ti- ;
Domingue forgeant une Patrie dans /naux, humble et soumise devant |’E- | lité de ceux-la, sourd aux menace: |
extérieures, attentif seulement 4 la’
voix de sa conscience, n‘interrogeant |
que l’exemple des Aieux sans cesse'
présent 4 son esprit, Il ordonne de
poursyivre, et seu', et contre tous, Il
assume la responsabilité de sa réso-|
lution formidable, .
Quel était le secret de cette force ?
Le voici : Son Excellencele Général
Nord, pressé de toutes parts, s’était
retiré, comme dans une forteresse,
dans ces paroles énergiques que V’His-
tranger !
La plus puissant de nos Chefs d’Etat,
‘le Président Salomon, déchatne sur
la ville de Port-au-Prince la populace
‘igaorante des campagnes et une sol-|
i datesque eff: énée ; pendant des jours,
tue, onmassacre, on brale, on pil-
; pas de clémence, pas de quartier,
une représente-
atique, l’ordre est
le pillsge s’arré-
leur sang généreux, lutte prodigieuse
aboutit & la Proclamation de I’In-
ndance Haiticane. Nous avons
he autre chose aussi sublime, c’est,
an siécled’intervalle —le Procés de la
lidation.
Oe biens nous sont précieux : la|on
tté et I’Indépendance ! Je m’em- le pas \
Presse de vous dire que nous pouvons vx vicits {Mais sar
Reus passer de la iiberté, d’une cer- tionda Corps Diplom
mine liberté, de la liberté politique, |donné, le carnage et
pee que jen prenne mon deuil tent !
1
1
LE NUMERO 1() CENTIMES.
ur Arthur ISIDORE, 45.
te de lE-:
-« droit etsa raison d
'« ger en franchirait l’enceinte, je
| votre pe
Le Hatin
ements paftent du ter. et dais de chaqee
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou Bon Be sent pas remis.
Rue Roux on Bonne-Foi.
ltoire devra graver sur sa tombe : «Le
« proces se fera ; les escadres étran-
| « geres peuvent venir,je laisserai bom-
_« barder Port-au-Prince, et si une ar-
« mée débarque sur ce sol, s'il est dit
« que la rave des homme: de 180%
« est morte, s’il est vrai que plus rien
« de grand ne vibre au cirur de ce
« peuple, s’ilne se léve pas comme un
« seul homme pour défendre |'Indé-
« pendance menacée,il aura perdu son
"existence, il n’y
« aura qu’aconstater le fait accompli.
« Quant 4 moi, je ne déserterai pas
«ce Palais qui est le poste d’hon-
« neur que la Nation m’a confté, et
« dussé-je y rester seul, j’y resterals
« encore, et au Moment ou MEtran-
e
Indépendance ou la
« ferais sauter !
- mort! »
Le geste de Dessalines était répéte
i Le procés de la Consolidatien eut
ieu.
CHARLES MORAVIA.
(a suivre)
Une lettre de A. Firm
Secrétaire d’Erat des Relations Extérieures
en 1890, M. A. Firmin réclamait de la Lé-
gation de France, les réfugies en faveur
desquels on voulait faire fléchir les princi-
pes internationaux.
Voici cette éloquente piéce que nous
publions sans commentaires.
Le lecteur jugera.
Ne 329.
Du 18 Mars 1890.
Monsieur V. Hutrinor
Chargé d’ Affaires de france.
Monsieur le Chargé d’Affaires,
J'ai '‘honneur de vous accuser ré-
ception de votre lettre de ce jour res-
ponsive a Ja mienne d’hier.
Vous avez bien voulu me faire re-
uer que vous étes « é6trange-
ris » de voir fe Gouverne-
ment exiger de vous la livraison d'in-
dividus poursuivis pour crime de droit
comman qui, une fois réfagiés sous
vilion, sont, dites- vous, « fon.
comme hors da pays. » Vous
marq
ment surp
Mr Jose de Armas
Nuus saluons d’une cordiale bicnvg,
l'arrivée parmi nous de Mr Jose de Ams
vi vient ici en mission spéciale pogy 4
York Herald que représcnte en Hyg
notre directeur, Mr Clément Magloire,
Le séjour de M. de Armas sera de cour,
appreciable par ia géneralité des ha-! souverainet¢ nationale,
bitants ne vient appuyer unc telle as-} J’ose bien espérer, Monsieur le
sertion. Chargé d’Affaires, qu’apres avoir
En effet, si je pouvais, avac vous, |mdrement réfiléchi sur les consideéra-
admettre une telle doctrine, il dépen- | tions que j'ai ’honneur de vous sou-
drait uniquement de la Légation fran | mettre, vous seutirez qu'il n’y a rien
| gaise ou de toute autre, qu’Haiti soit | d’excessif que mon Gouvernement ait
ajoutez que « pour ies iribunaux, cco
haitiens no peuvent étre jugés que
par e« countumace ».
Une autre raison « qui vous porte
a ne pas livrar ces réfugiés aux tri-
bunaux contrairement 4a leur désir,
c’est que le paysne jouit pas jus-
quanjourd hu! encore d’une tranquil-| considéré6s comme tranquille ou non, | pensé a ré. lamer, comine il a récla-} durée ici. Nous souhaitons qu’il empoy
lité assez parfaite, assurez-vous, lalet le crédit national, qui souffre tant!}mé Messieurs Horelle Monplaisir et] de notre pays la meilleure impression,
de préjudices de la persistance que
nos ennemis mettent a dire 4 IE-
tranger que la paix n’est pas stable
dans ce pays, serait insenciblement
fue, aneanti, sans que rien ne justiliat
pareille déception.
apres les convenances et les re-
ales internationales, on doit considé-
rer un pays comme tranquitle lorsque
le libre jeu des institutions ne subit
Pyrrhus Agnant, prévenus dz crimes
de droit commun, et qui se sont réfu-
giés & la Légation frangaise, pour
échapper a la Justice de leur pays,
soient liviés aux tribunaux huvitiens,
qui seront seuls apltes ales innocen-
ter, ou a les punir. « La Peance, de-
puis plus d’un siéole, a tovjours pas-
sé comme le plus consciencieux et
le plus tisposé & reconnaitre et a res-
suite d'une guerre civile qui a duré
si longtemps ; l’esprit de parti est en-
core trop vivace et engendre naturel-
lement, dites-vous encore, des idées
de répresailles qui n’échappent 4 au-
cun agent d’un Gouvernement étran-
ger, etc. »
« Me basant, en outre, continuez-
vous, sur fes instructions que fa Lé-
gation avaient recues 4 diverses épo-
La révolution en Haiti
« Contrairement a ce que racontent ce.
tains journaux, le mouvement révolatigg.
naire d’Haiti n’a point été provoque par k
Général Nord Alexis, que l'on accuse &
vouloir se faire réélire, mais uniquemey
ar son concurrent aux dernicres électi
4. Eirmin. Le Général Nord l'ayant ew
porté sur Firmin, ce dernier vovant app.
cher la fin du mandat présidentiel, que
ques du Ministre des Affaires Etran- | aucun arret forcé par I’état de guerre! pecter les droits des autres nations. : doi we
geres et pour des raisons analogues ; | ouverte mettant l'observance de la|Comment pourruit-2tie, par une con- que deux ats foment te aes s ccouler ava
je ne saurais non plus livrer « mes/consigne militaire en lieu et place de| duite subversive de toules les lois ics elections, tomente a révolte et la goem
exilés », mon Gouvernement n’ac- | l’action judiciaire. Une irrégularité en ; internationales, faire servir Woe de | civile. » ( Le Gauivis )
Les approvisonnements des %
voluiionnaires étaient déja
considérables.
« New-York, 23 janvier.— La récente
arrestation d’an individu nommeé Joseph
Gicrdani a amené la découver:e d'un com
plot tendant 3 taire éclater des revolutions
\ Haiti, A St Domingue et meme 2 Cuba
Lengucte a révdic des faits qui ont mot:
vé la révocation du consul des Exats-Unis
\ Saint-Mare, ( Haiti ) pour complicit
dans la révolution. Les agents de la Sdret
américaine ont saisi 2.000 fusils, 200.000
cartouches etSoo.000 dollars de fausse mow
naie h idenne. Des lettres suisic, sur Gior
ses Iégatious de refuge & des crimi-
nels ou a des individus prévenus:
comme tels >? Comment poutrait-elle!
vouloir abuser d’une immunilé diplo-
matique au risque d’empeécher Tuu-
vre de moralisation qu’[laiti tente
Weflectaer pour le vrai avyancement
du peuple haitien dans les voies dune
civilisation réelle 2? Gela ne serait-il
pas en contradiction avec toutes ses
traditions historigues, avec toutes
de simples murmures, une illégalité
meéme ne sufiisent pas pour faire af-
‘firmer qu’an pays n’est pas tranquille
/ pour que des réyguaicoies soient livrés
ala Justice, et ce serait usurper .a
ceptant pas que l’application du droit
commun puisse ¢ctre invoyiée dans
de pareiiles circonstances ». Pour
ees motifs, achevez-vous, vous Com-
prendrez, je n’en doute pas, Monsieur
ie Secrétaire d’Etat, qu’il est de mon | souveraineté d’un peuple que de pré-
devoir de protester con're Ia déci- | tendre tui prescrire lopportunité qu'il
sion de votre Gouvernement qui S’up- | y apour lui d’appliquer ou de ne
pose a4 l’embarqueinent de deux de! pas zppliquer ses lois. La préoccupa-
ines réfuyiés. » tion des idées de représailles qu’en-
Permettez-moi, 4 mon tour, d'étre | gendre l’esprit de parti ne peut aucu-
particulicrement surpris des Opinions, nement justifier une dérogation au | les idées libérales dont elle s’est tou-
que vous avez émises dans votre Iet- | droit international, ni une violation | jours faite Vorgane autoriss. »
tre et de protester formellement con-; du principe d'indépen-lance entre les| Laissez-moi “one croire, Monsicur
tre les doctrines que vous voulez éta-: nafions. le Charge? @Aftaires, que vous n’in-
blir dans le cas qui nous occupe.
4° Sile droit international, par une |
fiction nécessaire, accorde l’exter-
ritorialité & toute Légation étrangére,
de méme qu’ala personne des Mi-
nistres et de leurs employés immatri-
culés, de leurs familles et de leurs do-
meatiques, afin de leur donner l’indé-
pendance sans laquelle ils n’auraient
jamais pu remplir leur haute mis-
sion avec la dignité désirab:e, on ne
saurait étendre cette immunilé, sans
nier et méconnaitre la souveraineté
de la nation au milieu de laquelle ré-
side cette Légation. Aussi est-ce abu-
ser positivement de l’exterritorialité
de la Légation frangaise que d’avan-
cer officiellement et sans ambayes que
des haitiens en Haiti, une fois réfu-
giés sous votre pavillon « sont consi-
dérés comme hors du pays » et que
les tribunaux haitiens ne peuvent les
juger que par contumace. Si une telle
doctrine pouvait étre acceptée, la na-
tion haitienne aurait perdu, en faveur
de la France, la plus belle prérogati-
ve de sa souveraineté, qui est d’ap-
pliquer la Justice contre tous ceux
qui sont prévenus de crimes, afin de
moraliser le peuple par l’exemple de
la répression légale. Le droit des gens
moderne ne saurait admettre ja con-
fiscation d’une telle prérogative d’un
peuple indépendant en faveur dua
autre peuple, sans effacer le piincipe
d’ té, qui fait de tous les Lta‘s
des personnes morales, aussi respec-
tables les uns que ies autres dans
Yexécution de leurs lois internes.
La question de savoir si le pays
joult ou non d’une parfaite tranquil-
ité ne saurait étre abandonnée a i’ap-
dune Légation étrangére, |
quin’est dans un pays ami que
poor entretenir les bonnes relations
nternationales, protéger au besoin
ses pationaux, mais jamais pour faire
la police en lieu et place de l’autorité
souveraine, ni décider arbitrairement
que le pays of elle réside n'est plus
om paix, lorequ’aucun fait extériear et
Jiiguere, Monsieur ie Cirarge d’Af-
fuires le texte des instructions que fa
Légation francaise peut avoie regues
du Ministre des Affaires Mtrangeres.
Mais vous voudrez bien me pezermet-
tre encore de ne pas accepter, sans
protestations, la doctrine qui ferait de
votre gouvernement l’arbitre absoli
des questions internationales qui peu-
vent se présenter entre lui et le iniea,
lorsque le droit des geus coutumier
de I’'kurspe et des deux Ameér
est pénéralement fixé sar le point en
discussion, c’est-a-dire sur les limites
de Vimmunité communément con-
nues sous le nom. d’exteritorrialité.
La France est un pays civilisé, Haiti
a fait avec elle un traité de commer-
ce et d’amitié : cela signitie que pour
tous les cas non stipulés dans Ce trai-
té, les deux nations qui ont ayi d’c-
gale 4 égale, doivent s’sppuyer sur le
droit établi par l'usage des nations
civilisées cans leurs relations inter-
nationales. Procéder différemment
ce serait abandonner les plus saines
notions de la logique. En vain, dira-
t-on, que le droit internationnal subit
parfois des exceptions dans les rap-
ports avec certains peuples, cela peut
étre vrai pour les peuples qui n’ont
jamais eu de relations réguliéres avec
les grandes nations de Europe que
Pou considére comme _incapables
dus’engayer dans aucun lien de droit,
soit qu’on feur préte une certaine
minorité au pdint de vue intellectuel
et moral, soit qu’on les regarde com-
me idiots; mais cela ne peut s’appli-
quer 42 un pays avec lequel on a ac-
cepté ‘de traiter en reconnaissant ain-
si son égalité morale.
Crest pourquoi telles instructions
ministérielles qui ont pu prendre Sa
place des principes du droit interna-
tional, dans les relations de la Fran-
ce avec certaines communaautés orien-
tules, sous le régime des capitula-
tions, nesauraient étremisesen avant
pour qu'une légation fcancaise refuse
& Halti une des préogatives de sa
iques, | de l'apres-midi les réfagi¢s qui s’ont
dini ont démont-é que celui-ci ctait le re
présentant 4 New-York du pénéral Firms,
le chef révolutionnaire hanien, ct dug
néral Jimenez, le révo'utionnaire domint
cain. »
( L Journal )
Mariage
Nous avons regu le faire-part du mariag
de M' Azima GoussE avec Mr Grom
O’CcaLLaGHAN, qui sera céicbré le samedi
29 Février courant, cn l’Eglise Cathédrak.
Compliments aux futurs époux.
Administration postale
| sisterez pas € demander au nom de
la France un privilege, qui serait une
‘injusticeinternationate, imgastice a’au-
tant pluslourde et repoussabie qaelle
viendrait d'un pays qui est: proclumé
la patric du droit et le premier foyer
de la civilisation moderne.
Le Général Commandant de l’Arron-
dissemant est prévenu que, Mon sieur
Léon Ruttinot, chancelier de votre
légation embarquera & deux houres
rien a démeéler aves da yastice; mais |
il n’acceptera pas Pe mbarquemont des
prévenus Horelle Momplaisir et = DPy-. Service INTERIEUK
! We eet Lettres réecommandées en Soufjrance
yee aN | Monsieur Charles Basquiat, Sinai Jo
eg | SUP, Surguis Charles, Benoit Lamart,
William D. Battez, Christian Lucien,
mes Chippi, Amédée Martelly, Anthenet
Lafontant, Gruma Raphaél, Madame Loo
Romulus, Armatte, Vve Rommus,
thicu Théodore, Adéle Hyppolite, Mile Jo
PAINS DIVERS
RENSEI GNEMENT s séphine Sosthéne.
METEOROLOGIQUES| association des Anciennes
Observatoire. Eléves de Ste Rose de Lima
DU Nous avons l’honnevr de rappeler 3
Membres Actits de l’Association, tant @
Port au-Prince que des astres points
République que l’Assembkie Générale cf
SEMINAIRE CCLLEGE St-MARTIAL
Lunpi 17 FEvaier
Barom:- ttre 4 midi ; 764 =/"3 proche, et que toutes les icispositions st
\minimum 20°,2 |ront prises pour qu'elle ait lieu au mos
Température), . sium 31° 4 =| Mai commede coutume ; qu'il serait bod
pour éviter tout reterd ow toute con
Moyenne diurnede la tempéiature 25,1
Ciel clair le matin ; Ik¢égérement naa-
geux laprés-midi.
Couronne lunaire 4 8 h. du soir.
Le barométre est en baisse.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civiledu 17 Février 1908
Présidence du juge A. Champagne.
Le Tribunal, aprés avoir rendu l’ordon-
nance qui renvoie les époux Léandre La-
rencul a l’audience publique du neuf Mars
prochain, a entendu l’affaire des consorts
. Riviére contre les consorts Faubert.
Les trois heures réglementaires épuisées,
le sidge est .
té, que les dits membres actits versassent @
maintenant leurs cotisations, afin de py
mettre au Conseil de faire face aux see
ses-que nécessite l’Assemblée Générae ©
aux différents secours @ donner aux mew
bres nécessiteux. .
Dans I’espérance que notre requéte
rise en considération, nous vous peisid
¢ croire 4 notre sincére amiti¢ et vou
envoyons notre salut frategnel.
La Présidente, Mme Cuances Desaat
Ia Secréaire, Luce Ancaan-Lay.
N. B. I est rappeld que. kes Dames a
| acer me sont astreintes 4 queunc coli
Port-au-Prince, le s7 Révrier 1908.
Sc ee
. Aux Cayes, 5 Février 1908. Comme c’est une bonne occasion Oeecasion exceptionnelle
rail eres Monsieur your tous les pussesseurs ‘Ju Piano, | ~~ .
. nos Vous recommandons a eux pour ———
Jusern von JENNEY 1. :8paration et Paccordage des leurs. T.iquidation a’Articles
Fabri . Nous vous faisons mo: ena, Timents)
Derniéres Dépéches abricant, 4 cordeur de Pianos et} ct reconnaissons que vous ¢hes artiste, _ ET .
_ dorgues, Ivavis que vous nuns avez envoyé |OUTILS POUR LA) CORDONNERTE
“tait Vial et cest urerand avantage Diversessortes de peaux, élastiques,
—— « Prins Fré- Nous certilions Ss avez ré- . ,
Borpzaux. — Le paquebot s que vous avez re-) oy Gublic de profiterse votre présen- | tirauts, willets, clous, etc; un grand
i. » est arrive 4 Bordeaux. Le paré et accordé nos pianos @ hotre
ferik Hendri we atfaite satisfacti ee, ussortiment de formes: spécialement
yquebot « Frances est arrive ce matin 2 5; ~ tle ite satisfaction. Dine Matherbe Pressoir,P. Labastille, (des formes Américaines dont la com-
yeurs a Pauillac. des députds con-! mé S claient mangés par les vers el leycs. Mallebranche, Mee Cedar, Mile A. ;modité est tucontestable, et tout au-
Paris. — La Chambre “Fo Ne Limpot quand. vou etait dans un mauvals eat Artaud, Seilder, Stroh. Jh Neptase, | tre accessoire pout la cordonnerie.
' asuiourd hur da discussion au Vous avez pris engageimen "vn Seo Vee ave E fe) Edounr } .. ,
ure evenu. M. Caillaux a la parole. du les réparer. P Bae en ae ait nee Ve a a vd Port-au-Prince, 4 Février 1908.
’ arr: "TF Soy 2 ° . ° , a ° 7° ~ ~ , .
M, Maujan,sous-Secrctaive d’Etat, présida Aprés la réparation ils étaient com-|seph de Cluny, Antoine Ferrer, Luc G. A. BERTOLINI
ax Li'as, 4 un banquet organisé par la f€é-| me des Pianos neufs. Labistille. 147, Rue Républicaine, 147.
ldration radicale et radicale-socialiste de
x Denis. des Sénateurs et des Députés on-........ : oe
La plupari des Senateu : 3] ;
jt Seine y asistaient. 30 jours seulement
Le ministre des travaux publics et Mine
anhou inaugurcrent hier le dispensaire de
1 production mutuelle des Chemins de
ee em —— ee ——— oe
> ape oe
Le contre-amiral Campion a été nommeé AU Pp Cb IC i
lice-amiral. ; |
Le zapitaine de vaisseau de Faubournet | __ _
e Montferrand a cté nomme¢ contre amt- | . —_——
u. Si vous voulez jouer de votre piano avec plaisir et que le son de 1115-
c DE NEW-YORK :
yialistes de cette ville se réuntrent. J
ier Alextéricur de Lhorel de ville et en! Le spéeialiste populaire ef bier conuu, te renomingd avcordenr, te p.ratour et A€ fm
clamérent le suffrage universel 5 la pole papricant de Pianos et d’Orgues da New York et de lit Havaie, quail sr lade - LE ES -< o
»chargea les sociatistes ct des disper ide de plusieurs personnes s'est décid’ & Visiter Pintoressante population 7.9% aetV
res avorr arrete un vrand nombre den- | Port-au-Prince et it lai olleir les services Je ~il profession. a
Les capitaines de trégate Courraux, Mos-"tpament suit agréable et doux, appelez az }
in et Sagot Duraucaux sont nomics cae °° A: y UY
ita'nes de vaisseau. | Mr. Joseph von JENNEY f/ |
SoLINGEN Prusse ENuikNANE 17. Les: LG,
P eux. ted On le trouvera 4 l'Hotel Bellevue ou il ne sCjournera quete temyr
Tris 17. - Des nouvelles regues d Ar- udécessaire a livrer les travaux qui lui seront confies, $
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REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
—_—
IE PRESIDENT NORD ALEXIS!
L’ Indépendance Nationale
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser 4 Monsie
| Ce que la pitiéet la raisonet lhuma-
'nité n’avaient pu faire, un ves
-tranger Pavait accompli.
' Et dernierement encore, en face
'd’un ultimatum brutal, n’avons-nous |
; pas vu linfame linge blanc tlotter au
mat du Palais National aux ricane-
jments sauvages de la horde des Lar-
bares exotiques â€
aisément, mais parce que j'ai lasages-; Voila ce qu'elle était, notre [ndépen-_
se de reconnaitre que ce peuple n’est| dance !
pas encore mur pour lexercice de; Aucun de nos chefs d’Etat ne l’a-
tous les droits : son éducation est 4, vait prise au sérieux,tous avaient trem- |
faire, nous avons besoin d’abord de blé devant le spectre des représenta- |
lui apprendre 4 lire, de répandre la lu. tions étrangéres, depuis Boyer qui}
Messieurs,
A Yoccasion de cette adcresse de
félicitation que la ville et l’Arrondis-
sement des Cayes envoient aS. E. le
Général Nord Alexis, j’ai demandé
ga @& Favrol ta permission de vous:
dire quelques mots.
En vous pariant, c’est mon devoir
seulement que je fais, car j’ai eu Phon-
neur d’approcher le Président d’ Haiti,
d’étre admis & lentendre, et depuis
quilest au Pouvoir, jen’ai cessé d’ob-
cerver ses paroles et ses actes, m’ap-
pliquant a en bien saisir la portée.
De cette observation sont nés mon
admiration respectueuse pour sahaute.
personnalité, et mon dévouement ab-
solu a son Gouvernement. Mai: ces_
sentiments, je n’ai pas le droit de les.
garder dans mon ceeur, c'est non de-.
voir, je le répete, de les exprimer, de
les proclamer méme, et bien haut ;
car en matiere politique comme en
matiére religieuse, celui qui a vu la
lumizre doit s’ea aller parmi le peu-
ple, parmi la fuule, et communiquer
a ses fréres son éblouissement.
Je me suis fait un des apotres d3 ce
Gouvernement, il faut que l'on tin’en-.
tende dire que ce régne est grand et
que cet homme est prodigieux. Le tai-
re, ou le dire timidement, serait une | eye
. e
Meesieurs Nous avous une chose /gue ! ) la cho
sublime dans notre iiistoire : c'est |a|c’était de voir
miérea grands flotsdansl’ame obscure | accepta l’ordonnance de Charles X:
des masses. Ce peuple est comme un|jusqu’éa Tirésias’ qui mit sur nos’
enfant, il a besuiu, dans ses plopres | fronts ’ombre flétrissante d’un drap'
‘intérets, d’étre tenu en tutelle;un jour infime !
Venfant aura grandi, il sera sage. on| Le Général Nord vient, il troéve nos
lui enlévera ses lisiéres, ef tl marchera | finances ruinées, la famille haitienne:
droit. A biea considérer, la liberté po-, divisée, le caractere haitien avili et:
litique ne serait yaune arme danye- |flétri ; il mesure la tache a faire, elle
reuse aux mains des meneurs +i est gigantesque, mais il ne la trouve
veulent toujours égarer Vopinion pu- pas au dessus de ses forces ; et il dit
blique 4 leur seul profit, au détriment) aux gros bonnets de la Politique et
des intérets réels du Pays. de la Finance : Je vais vous faire vo-:
Mais si nous pouvons nous passer tre procés comme a des voleurs, en
de ta libarté politique, nous ne pou- | face de mon Pays et du monde civi-
vons point nous passer de I'Indépen- lise !
dance. L'[ndépan iance est notre rai-, L’opinionétrangere s’émeut, la Fran-
son méme d’exister, c'est comme ce ne veut pas et l’Allemagne protes-
peuple indépendant que nous sommes te ; les Etats-Unis sont consultés ;
nés ; notre premier vagissement, ne dans le Pays méme. on _ s’inquiéte ;
oublions pas, ce fut : Indépendance des amis mémes du Général Nord
ou la mort ! lui font des représentations. Est-ce
Eh bien ! pendant le siécle qui vient. qu’en persistant dans cette résolution,
de s’écouler, VIndépendance fut unjle Président ne va pas compromettre
vain mot, V’Indépendance n’exis tait l’autonomie Nationale ?
que sur le papier et dans des dis-, Le Général Nord reste ferme etiné- -
cours officiels. Constamment, notre | brantable ; il ne plie pas, il se cam-,
était bafoué, et la chose habituel-| bre ; il n’est pas d’acier, il est d’ai-
hélas! ons’y était fait, & la lon-|rain. Ft sans écoater les murmures ni |
se de tous ids jours,|les conseils, en face dq ta peur des’
/’Autorité Haltienne bra-| uns, de la timidité des autres,en tace :
'
gigantesyue des esclaves de St- tale et implacable envers les Natio. du scepticisme de ceux-ci etde Phos ti- ;
Domingue forgeant une Patrie dans /naux, humble et soumise devant |’E- | lité de ceux-la, sourd aux menace: |
extérieures, attentif seulement 4 la’
voix de sa conscience, n‘interrogeant |
que l’exemple des Aieux sans cesse'
présent 4 son esprit, Il ordonne de
poursyivre, et seu', et contre tous, Il
assume la responsabilité de sa réso-|
lution formidable, .
Quel était le secret de cette force ?
Le voici : Son Excellencele Général
Nord, pressé de toutes parts, s’était
retiré, comme dans une forteresse,
dans ces paroles énergiques que V’His-
tranger !
La plus puissant de nos Chefs d’Etat,
‘le Président Salomon, déchatne sur
la ville de Port-au-Prince la populace
‘igaorante des campagnes et une sol-|
i datesque eff: énée ; pendant des jours,
tue, onmassacre, on brale, on pil-
; pas de clémence, pas de quartier,
une représente-
atique, l’ordre est
le pillsge s’arré-
leur sang généreux, lutte prodigieuse
aboutit & la Proclamation de I’In-
ndance Haiticane. Nous avons
he autre chose aussi sublime, c’est,
an siécled’intervalle —le Procés de la
lidation.
Oe biens nous sont précieux : la|on
tté et I’Indépendance ! Je m’em- le pas \
Presse de vous dire que nous pouvons vx vicits {Mais sar
Reus passer de la iiberté, d’une cer- tionda Corps Diplom
mine liberté, de la liberté politique, |donné, le carnage et
pee que jen prenne mon deuil tent !
1
1
LE NUMERO 1() CENTIMES.
ur Arthur ISIDORE, 45.
te de lE-:
-« droit etsa raison d
'« ger en franchirait l’enceinte, je
| votre pe
Le Hatin
ements paftent du ter. et dais de chaqee
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou Bon Be sent pas remis.
Rue Roux on Bonne-Foi.
ltoire devra graver sur sa tombe : «Le
« proces se fera ; les escadres étran-
| « geres peuvent venir,je laisserai bom-
_« barder Port-au-Prince, et si une ar-
« mée débarque sur ce sol, s'il est dit
« que la rave des homme: de 180%
« est morte, s’il est vrai que plus rien
« de grand ne vibre au cirur de ce
« peuple, s’ilne se léve pas comme un
« seul homme pour défendre |'Indé-
« pendance menacée,il aura perdu son
"existence, il n’y
« aura qu’aconstater le fait accompli.
« Quant 4 moi, je ne déserterai pas
«ce Palais qui est le poste d’hon-
« neur que la Nation m’a confté, et
« dussé-je y rester seul, j’y resterals
« encore, et au Moment ou MEtran-
e
Indépendance ou la
« ferais sauter !
- mort! »
Le geste de Dessalines était répéte
i Le procés de la Consolidatien eut
ieu.
CHARLES MORAVIA.
(a suivre)
Une lettre de A. Firm
Secrétaire d’Erat des Relations Extérieures
en 1890, M. A. Firmin réclamait de la Lé-
gation de France, les réfugies en faveur
desquels on voulait faire fléchir les princi-
pes internationaux.
Voici cette éloquente piéce que nous
publions sans commentaires.
Le lecteur jugera.
Ne 329.
Du 18 Mars 1890.
Monsieur V. Hutrinor
Chargé d’ Affaires de france.
Monsieur le Chargé d’Affaires,
J'ai '‘honneur de vous accuser ré-
ception de votre lettre de ce jour res-
ponsive a Ja mienne d’hier.
Vous avez bien voulu me faire re-
uer que vous étes « é6trange-
ris » de voir fe Gouverne-
ment exiger de vous la livraison d'in-
dividus poursuivis pour crime de droit
comman qui, une fois réfagiés sous
vilion, sont, dites- vous, « fon.
comme hors da pays. » Vous
marq
ment surp
Mr Jose de Armas
Nuus saluons d’une cordiale bicnvg,
l'arrivée parmi nous de Mr Jose de Ams
vi vient ici en mission spéciale pogy 4
York Herald que représcnte en Hyg
notre directeur, Mr Clément Magloire,
Le séjour de M. de Armas sera de cour,
appreciable par ia géneralité des ha-! souverainet¢ nationale,
bitants ne vient appuyer unc telle as-} J’ose bien espérer, Monsieur le
sertion. Chargé d’Affaires, qu’apres avoir
En effet, si je pouvais, avac vous, |mdrement réfiléchi sur les consideéra-
admettre une telle doctrine, il dépen- | tions que j'ai ’honneur de vous sou-
drait uniquement de la Légation fran | mettre, vous seutirez qu'il n’y a rien
| gaise ou de toute autre, qu’Haiti soit | d’excessif que mon Gouvernement ait
ajoutez que « pour ies iribunaux, cco
haitiens no peuvent étre jugés que
par e« countumace ».
Une autre raison « qui vous porte
a ne pas livrar ces réfugiés aux tri-
bunaux contrairement 4a leur désir,
c’est que le paysne jouit pas jus-
quanjourd hu! encore d’une tranquil-| considéré6s comme tranquille ou non, | pensé a ré. lamer, comine il a récla-} durée ici. Nous souhaitons qu’il empoy
lité assez parfaite, assurez-vous, lalet le crédit national, qui souffre tant!}mé Messieurs Horelle Monplaisir et] de notre pays la meilleure impression,
de préjudices de la persistance que
nos ennemis mettent a dire 4 IE-
tranger que la paix n’est pas stable
dans ce pays, serait insenciblement
fue, aneanti, sans que rien ne justiliat
pareille déception.
apres les convenances et les re-
ales internationales, on doit considé-
rer un pays comme tranquitle lorsque
le libre jeu des institutions ne subit
Pyrrhus Agnant, prévenus dz crimes
de droit commun, et qui se sont réfu-
giés & la Légation frangaise, pour
échapper a la Justice de leur pays,
soient liviés aux tribunaux huvitiens,
qui seront seuls apltes ales innocen-
ter, ou a les punir. « La Peance, de-
puis plus d’un siéole, a tovjours pas-
sé comme le plus consciencieux et
le plus tisposé & reconnaitre et a res-
suite d'une guerre civile qui a duré
si longtemps ; l’esprit de parti est en-
core trop vivace et engendre naturel-
lement, dites-vous encore, des idées
de répresailles qui n’échappent 4 au-
cun agent d’un Gouvernement étran-
ger, etc. »
« Me basant, en outre, continuez-
vous, sur fes instructions que fa Lé-
gation avaient recues 4 diverses épo-
La révolution en Haiti
« Contrairement a ce que racontent ce.
tains journaux, le mouvement révolatigg.
naire d’Haiti n’a point été provoque par k
Général Nord Alexis, que l'on accuse &
vouloir se faire réélire, mais uniquemey
ar son concurrent aux dernicres électi
4. Eirmin. Le Général Nord l'ayant ew
porté sur Firmin, ce dernier vovant app.
cher la fin du mandat présidentiel, que
ques du Ministre des Affaires Etran- | aucun arret forcé par I’état de guerre! pecter les droits des autres nations. : doi we
geres et pour des raisons analogues ; | ouverte mettant l'observance de la|Comment pourruit-2tie, par une con- que deux ats foment te aes s ccouler ava
je ne saurais non plus livrer « mes/consigne militaire en lieu et place de| duite subversive de toules les lois ics elections, tomente a révolte et la goem
exilés », mon Gouvernement n’ac- | l’action judiciaire. Une irrégularité en ; internationales, faire servir Woe de | civile. » ( Le Gauivis )
Les approvisonnements des %
voluiionnaires étaient déja
considérables.
« New-York, 23 janvier.— La récente
arrestation d’an individu nommeé Joseph
Gicrdani a amené la découver:e d'un com
plot tendant 3 taire éclater des revolutions
\ Haiti, A St Domingue et meme 2 Cuba
Lengucte a révdic des faits qui ont mot:
vé la révocation du consul des Exats-Unis
\ Saint-Mare, ( Haiti ) pour complicit
dans la révolution. Les agents de la Sdret
américaine ont saisi 2.000 fusils, 200.000
cartouches etSoo.000 dollars de fausse mow
naie h idenne. Des lettres suisic, sur Gior
ses Iégatious de refuge & des crimi-
nels ou a des individus prévenus:
comme tels >? Comment poutrait-elle!
vouloir abuser d’une immunilé diplo-
matique au risque d’empeécher Tuu-
vre de moralisation qu’[laiti tente
Weflectaer pour le vrai avyancement
du peuple haitien dans les voies dune
civilisation réelle 2? Gela ne serait-il
pas en contradiction avec toutes ses
traditions historigues, avec toutes
de simples murmures, une illégalité
meéme ne sufiisent pas pour faire af-
‘firmer qu’an pays n’est pas tranquille
/ pour que des réyguaicoies soient livrés
ala Justice, et ce serait usurper .a
ceptant pas que l’application du droit
commun puisse ¢ctre invoyiée dans
de pareiiles circonstances ». Pour
ees motifs, achevez-vous, vous Com-
prendrez, je n’en doute pas, Monsieur
ie Secrétaire d’Etat, qu’il est de mon | souveraineté d’un peuple que de pré-
devoir de protester con're Ia déci- | tendre tui prescrire lopportunité qu'il
sion de votre Gouvernement qui S’up- | y apour lui d’appliquer ou de ne
pose a4 l’embarqueinent de deux de! pas zppliquer ses lois. La préoccupa-
ines réfuyiés. » tion des idées de représailles qu’en-
Permettez-moi, 4 mon tour, d'étre | gendre l’esprit de parti ne peut aucu-
particulicrement surpris des Opinions, nement justifier une dérogation au | les idées libérales dont elle s’est tou-
que vous avez émises dans votre Iet- | droit international, ni une violation | jours faite Vorgane autoriss. »
tre et de protester formellement con-; du principe d'indépen-lance entre les| Laissez-moi “one croire, Monsicur
tre les doctrines que vous voulez éta-: nafions. le Charge? @Aftaires, que vous n’in-
blir dans le cas qui nous occupe.
4° Sile droit international, par une |
fiction nécessaire, accorde l’exter-
ritorialité & toute Légation étrangére,
de méme qu’ala personne des Mi-
nistres et de leurs employés immatri-
culés, de leurs familles et de leurs do-
meatiques, afin de leur donner l’indé-
pendance sans laquelle ils n’auraient
jamais pu remplir leur haute mis-
sion avec la dignité désirab:e, on ne
saurait étendre cette immunilé, sans
nier et méconnaitre la souveraineté
de la nation au milieu de laquelle ré-
side cette Légation. Aussi est-ce abu-
ser positivement de l’exterritorialité
de la Légation frangaise que d’avan-
cer officiellement et sans ambayes que
des haitiens en Haiti, une fois réfu-
giés sous votre pavillon « sont consi-
dérés comme hors du pays » et que
les tribunaux haitiens ne peuvent les
juger que par contumace. Si une telle
doctrine pouvait étre acceptée, la na-
tion haitienne aurait perdu, en faveur
de la France, la plus belle prérogati-
ve de sa souveraineté, qui est d’ap-
pliquer la Justice contre tous ceux
qui sont prévenus de crimes, afin de
moraliser le peuple par l’exemple de
la répression légale. Le droit des gens
moderne ne saurait admettre ja con-
fiscation d’une telle prérogative d’un
peuple indépendant en faveur dua
autre peuple, sans effacer le piincipe
d’ té, qui fait de tous les Lta‘s
des personnes morales, aussi respec-
tables les uns que ies autres dans
Yexécution de leurs lois internes.
La question de savoir si le pays
joult ou non d’une parfaite tranquil-
ité ne saurait étre abandonnée a i’ap-
dune Légation étrangére, |
quin’est dans un pays ami que
poor entretenir les bonnes relations
nternationales, protéger au besoin
ses pationaux, mais jamais pour faire
la police en lieu et place de l’autorité
souveraine, ni décider arbitrairement
que le pays of elle réside n'est plus
om paix, lorequ’aucun fait extériear et
Jiiguere, Monsieur ie Cirarge d’Af-
fuires le texte des instructions que fa
Légation francaise peut avoie regues
du Ministre des Affaires Mtrangeres.
Mais vous voudrez bien me pezermet-
tre encore de ne pas accepter, sans
protestations, la doctrine qui ferait de
votre gouvernement l’arbitre absoli
des questions internationales qui peu-
vent se présenter entre lui et le iniea,
lorsque le droit des geus coutumier
de I’'kurspe et des deux Ameér
est pénéralement fixé sar le point en
discussion, c’est-a-dire sur les limites
de Vimmunité communément con-
nues sous le nom. d’exteritorrialité.
La France est un pays civilisé, Haiti
a fait avec elle un traité de commer-
ce et d’amitié : cela signitie que pour
tous les cas non stipulés dans Ce trai-
té, les deux nations qui ont ayi d’c-
gale 4 égale, doivent s’sppuyer sur le
droit établi par l'usage des nations
civilisées cans leurs relations inter-
nationales. Procéder différemment
ce serait abandonner les plus saines
notions de la logique. En vain, dira-
t-on, que le droit internationnal subit
parfois des exceptions dans les rap-
ports avec certains peuples, cela peut
étre vrai pour les peuples qui n’ont
jamais eu de relations réguliéres avec
les grandes nations de Europe que
Pou considére comme _incapables
dus’engayer dans aucun lien de droit,
soit qu’on feur préte une certaine
minorité au pdint de vue intellectuel
et moral, soit qu’on les regarde com-
me idiots; mais cela ne peut s’appli-
quer 42 un pays avec lequel on a ac-
cepté ‘de traiter en reconnaissant ain-
si son égalité morale.
Crest pourquoi telles instructions
ministérielles qui ont pu prendre Sa
place des principes du droit interna-
tional, dans les relations de la Fran-
ce avec certaines communaautés orien-
tules, sous le régime des capitula-
tions, nesauraient étremisesen avant
pour qu'une légation fcancaise refuse
& Halti une des préogatives de sa
iques, | de l'apres-midi les réfagi¢s qui s’ont
dini ont démont-é que celui-ci ctait le re
présentant 4 New-York du pénéral Firms,
le chef révolutionnaire hanien, ct dug
néral Jimenez, le révo'utionnaire domint
cain. »
( L Journal )
Mariage
Nous avons regu le faire-part du mariag
de M' Azima GoussE avec Mr Grom
O’CcaLLaGHAN, qui sera céicbré le samedi
29 Février courant, cn l’Eglise Cathédrak.
Compliments aux futurs époux.
Administration postale
| sisterez pas € demander au nom de
la France un privilege, qui serait une
‘injusticeinternationate, imgastice a’au-
tant pluslourde et repoussabie qaelle
viendrait d'un pays qui est: proclumé
la patric du droit et le premier foyer
de la civilisation moderne.
Le Général Commandant de l’Arron-
dissemant est prévenu que, Mon sieur
Léon Ruttinot, chancelier de votre
légation embarquera & deux houres
rien a démeéler aves da yastice; mais |
il n’acceptera pas Pe mbarquemont des
prévenus Horelle Momplaisir et = DPy-. Service INTERIEUK
! We eet Lettres réecommandées en Soufjrance
yee aN | Monsieur Charles Basquiat, Sinai Jo
eg | SUP, Surguis Charles, Benoit Lamart,
William D. Battez, Christian Lucien,
mes Chippi, Amédée Martelly, Anthenet
Lafontant, Gruma Raphaél, Madame Loo
Romulus, Armatte, Vve Rommus,
thicu Théodore, Adéle Hyppolite, Mile Jo
PAINS DIVERS
RENSEI GNEMENT s séphine Sosthéne.
METEOROLOGIQUES| association des Anciennes
Observatoire. Eléves de Ste Rose de Lima
DU Nous avons l’honnevr de rappeler 3
Membres Actits de l’Association, tant @
Port au-Prince que des astres points
République que l’Assembkie Générale cf
SEMINAIRE CCLLEGE St-MARTIAL
Lunpi 17 FEvaier
Barom:- ttre 4 midi ; 764 =/"3 proche, et que toutes les icispositions st
\minimum 20°,2 |ront prises pour qu'elle ait lieu au mos
Température), . sium 31° 4 =| Mai commede coutume ; qu'il serait bod
pour éviter tout reterd ow toute con
Moyenne diurnede la tempéiature 25,1
Ciel clair le matin ; Ik¢égérement naa-
geux laprés-midi.
Couronne lunaire 4 8 h. du soir.
Le barométre est en baisse.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civiledu 17 Février 1908
Présidence du juge A. Champagne.
Le Tribunal, aprés avoir rendu l’ordon-
nance qui renvoie les époux Léandre La-
rencul a l’audience publique du neuf Mars
prochain, a entendu l’affaire des consorts
. Riviére contre les consorts Faubert.
Les trois heures réglementaires épuisées,
le sidge est .
té, que les dits membres actits versassent @
maintenant leurs cotisations, afin de py
mettre au Conseil de faire face aux see
ses-que nécessite l’Assemblée Générae ©
aux différents secours @ donner aux mew
bres nécessiteux. .
Dans I’espérance que notre requéte
rise en considération, nous vous peisid
¢ croire 4 notre sincére amiti¢ et vou
envoyons notre salut frategnel.
La Présidente, Mme Cuances Desaat
Ia Secréaire, Luce Ancaan-Lay.
N. B. I est rappeld que. kes Dames a
| acer me sont astreintes 4 queunc coli
Port-au-Prince, le s7 Révrier 1908.
Sc ee
. Aux Cayes, 5 Février 1908. Comme c’est une bonne occasion Oeecasion exceptionnelle
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yeurs a Pauillac. des députds con-! mé S claient mangés par les vers el leycs. Mallebranche, Mee Cedar, Mile A. ;modité est tucontestable, et tout au-
Paris. — La Chambre “Fo Ne Limpot quand. vou etait dans un mauvals eat Artaud, Seilder, Stroh. Jh Neptase, | tre accessoire pout la cordonnerie.
' asuiourd hur da discussion au Vous avez pris engageimen "vn Seo Vee ave E fe) Edounr } .. ,
ure evenu. M. Caillaux a la parole. du les réparer. P Bae en ae ait nee Ve a a vd Port-au-Prince, 4 Février 1908.
’ arr: "TF Soy 2 ° . ° , a ° 7° ~ ~ , .
M, Maujan,sous-Secrctaive d’Etat, présida Aprés la réparation ils étaient com-|seph de Cluny, Antoine Ferrer, Luc G. A. BERTOLINI
ax Li'as, 4 un banquet organisé par la f€é-| me des Pianos neufs. Labistille. 147, Rue Républicaine, 147.
ldration radicale et radicale-socialiste de
x Denis. des Sénateurs et des Députés on-........ : oe
La plupari des Senateu : 3] ;
jt Seine y asistaient. 30 jours seulement
Le ministre des travaux publics et Mine
anhou inaugurcrent hier le dispensaire de
1 production mutuelle des Chemins de
ee em —— ee ——— oe
> ape oe
Le contre-amiral Campion a été nommeé AU Pp Cb IC i
lice-amiral. ; |
Le zapitaine de vaisseau de Faubournet | __ _
e Montferrand a cté nomme¢ contre amt- | . —_——
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c DE NEW-YORK :
yialistes de cette ville se réuntrent. J
ier Alextéricur de Lhorel de ville et en! Le spéeialiste populaire ef bier conuu, te renomingd avcordenr, te p.ratour et A€ fm
clamérent le suffrage universel 5 la pole papricant de Pianos et d’Orgues da New York et de lit Havaie, quail sr lade - LE ES -< o
»chargea les sociatistes ct des disper ide de plusieurs personnes s'est décid’ & Visiter Pintoressante population 7.9% aetV
res avorr arrete un vrand nombre den- | Port-au-Prince et it lai olleir les services Je ~il profession. a
Les capitaines de trégate Courraux, Mos-"tpament suit agréable et doux, appelez az }
in et Sagot Duraucaux sont nomics cae °° A: y UY
ita'nes de vaisseau. | Mr. Joseph von JENNEY f/ |
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P eux. ted On le trouvera 4 l'Hotel Bellevue ou il ne sCjournera quete temyr
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emie mentionnent que tous les rédifs fale | Ge spécialiste, expert en son art, étubli a New-York, Nw R>, S77. 8)
ot partic de la reserve de l’armée turque yo5eme rue, depuis 188% ; et a la Havane an Prado, Nos 05, 97 depuis 79
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smedecins civilsde Tiftis ont décidé dol-) gollars.
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mt part ala course de New-York-Paris | Les pianos accordés gaurantis pour wit ar.
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spar le dégel momentanéd qui les trans- | Conditions Spéciales
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CuristiANtA 16.—Les récits récemment |
rus dans les journaux ont exagéré l'im- |
tance des échi , i is | aye ’ .
ce des échanges de vues qui depuis | pianos, d’orgnes etc, bénificieront d’une réduction de 10°. sur les
mois de novembre dernier se poursut- Pe sos ;
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Toutes les commandes recues dans les trois pie-
mier jours & partir de cette date, pour réparations de
¢s par la Baitique ainsi que entre ceux | ° ’ °
Europe occidentale, ! Profitez de Voceasion
Les rapports et les commentaires publiés |
It repre.enté sous un faux jour l'impor- Mr. Jh. von JENNEY fera une visite aonuelle dans les principsles villes of i pourra Compter 100 abonnés 9u
ace , ° ’ . .: . . . . ° .
gocistions meng de ces pourparlers. Ces: ius, pour les réparations el Vaccord des Piunos.-— Si dans cetle ville il trouve une trentiine de souscripleurs, il vi-
le ponvernement. he, 4 4a pas itera Port-au-Prince une fois par an comme il fait 4 Cuba of if a 800 abonnés. .- Mr. J. JENNEY ne reviendra ici
gouvernement allemand n’a pas Gig s'il peut compter d’avance sur un certain nombre d’abounés, varce que son temps est irés pris.
rpiee et ne soulévera jamais ; leur bat | 4 mois de veyage — 4 mois de séjour 4 New-York © 4 mis Ala Havane — Toute Vannée occupée.
'd’as:urer le . os .
tier a declare ee ue augue! le monde NOTE.— Mr von JENNEY ne visitera aucune famille. sans qu’au préalable il ait-été averti par téléphone ou
Les échanges de vues concernant la Bal- ; par un ordre écrit et signé.— Las adresses nécessaires doivent étre indiquées avee | dernigre précision.
luc et la mer du Nord se poursuivent | Mr. von Jenney recoit des commandes de pianos. It fournit les marques les plus renommeées. Il est agent de :
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ie. Gee autorités de tour ordre. qu'il Port-au-Prince, 10 Février 1908
iaété enlevé d ; -,
T wernier un cheval†de " eande taille, | The von J nney Stanley mfg. Co. New-York et la Havane.
pail rouen, ctampé des lettres A. P.| Pour plus amples renseignement s’adresser 4 Mr. Jenney, Hotel Bellevue, Téléplione No 220.
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“pense 2 celui qui le retrouvera. Tous les travaux doivent étre payés en or ou en papier avec le chan-
Ort-au-Prince, le 11 Février 1908
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