4n ANNEE, N° 266
PORT-AU-PRINCE
——————
(watts) LUNDI, 17 FEWRIER 1908
Le Watin
an Ca SS
ABONNEMENTS :
pak mois Une Gourde D'avaNncr
D&PARTREMENT®* & ETRANGER :
prais de poste en suse.
—————— == —=—_——————————
Pour tout ce qui concerne Administration du
Cette scene d’extréine lubricité re-
levée & Saint-Louis, on peut en ren-
contrer dex masses de ce geore dans
no3 campagues, plus encore dans uo0s
banlieues, et meme dans nos villes :
pour ma part, je les“ai.welevées assez
souvent pour ne pas les considérer
comme de déplorables exceptions.
Liobservateur que j'ai cité n’a pu
sempécher au spectacle du_ frénéti-
que quadrille, davoir la vision des
« coquetteries précises des fandangos
d'Espagne » et des « déhanchements
des Ouled-Nails et de leurs imitatri-
ces. » Le rapprochement est plus his-
toriqaement justilié qu’il oe Pa peut-
etre pensé lui-méme.
La proximité de Espagne avec le
continent africain et son contact di-
rect et permanent avec ce continent
réalisé par l’intermédiaire de tribus
arabes, éternels trafiquants de l’ex-
ravage, n’a certainement pas peu con-
tribué a attirer l’attention des Espa-
gnols, ainsi d’ailleurs que celle des
Ortugais, plutot du cdté du midi que
celui du nord. Le midi de_ |'Europe,
on le sait, a été le lieu d’élection, le
berceau consacré de la mentalité lati-
he, tandis que le nord, grace 4a la
lransformation opérée par .a_ nature
de ses lieux sur lc caractére des peu-
ples qui y ont dirigé leurs migrations,
ert plus spécialement marque par le
Caractere particulariste : la Franca
seule pourrait suffire 4 en donner un
exemple par la différence nettement
Marquée entre les Francais du Nord
et ceux du Midi.
Or, un ensemble particulier de
ee eeations ont, je viens de le rap-
be er, sollicité Espagne Ase méler
ee choses intéressant le continent
ae, et un pareil contact ne pouvait
veoe préjudiciable 4 l’aveoir d’une
ui, 2un moment donné, a pu
aa ier le monde et le dominer, mais
. ad oe événements historiques l’ont
Montré — n’avait qu’une force
‘pansion factice. La décadence es-
hole est depuis longtemps constatée
me méme cette See ence, affir-
- Gabriel d’Azambaja & propos
CURIEUX RAPPR
.tée naturellement par
QUOTIDIEN
Dingcruur !
ae RE 2 er oe ee
Clément
45, RUE
OCHEMENTS
des affaires Marocaines actuelles, « qui
fait la longévité du Maroc. »
Ceux qui suivent attentivement les
travaux de la science sociale peuvent
alors se faire une idée de lta solution
batarde que la politique européenne
actuelle essaie d’apporter a la ques-
tion africaine, dont l’atfaire marocai-
ne n’est qu'un épisode. Il est vrai que
Espagne semble reléguée au second .
plan dans lintervention de nos jours,
la France ayant réclamée la priorité
dans Ia mirch?: des évéaements ,;
‘mais je pense, avec l’écrivain “que je
viens de citer, que l'ceavre a faire qui
est toute de rénovation sociale que
de conquete politique.—- ne peut etre
efficacement mencée par une commu-
nauté,— et la conférence internatio-
nale d’Alyésiras n'est pas autre cho-
se,— et par « la pire des communau-
te= », une communauté de nations se
jalousant et s’épiant les unes les au-
tres. Mais ne nous écartons pas de
notre sujet.
Jai voulu montrer comment une
société déja vouée aux plaisirs et por-
sou tempéra-
ment du coté de l’énervement et de
‘Vabatardissement, est peu désignée a
jouer le 10!e facteur de progres. Je.
‘urois trouver dans ce tempéramert
et dans le voisinuge du continent afti-
‘eain cette communauté piquante de
‘genre, entre Espagnols et Afro-Amé-
vicains, relevée dans la chorégraphie
| particulidre que nous avons vue.
| Jane puis, 4 ce sujet, ne pas me
‘rappeler la réflexion échappée a ub
ispectateur sérieux, un soir de projec-
}tions cinématographiques et a la vue
id’un tableaureprésentant un ballot es-
| pagnol : « Voyez donc ces mouvements
pagminés et nonchalants ; voila, éta-
‘Ilée aux yeux, la principale cause de
‘la décadance espagnole ! »
On peut, ace point de vue, et soit
dit en passant,— imaginer le genre
‘dinfériorité sociale qui résulte, pour
nos voisins de l'Est, de la combinai-
‘gon des types africain et espagnol. Je
veux dire tout de suite, et jespére
' m’en expliquer @ ce sujet une autre
fois, que lecoté résistant du tempé-
REDACTION-ADMINISTRATION
Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur IS
LE NUMERO 4 () CENTIMES.
Magloire,
Les abonsements partent du rer. et darts de chaque
mois et sont payables d’avance
ROUX, 45+ Les manuscrits insdeds 0 Ben Be cont pes remis.
IDORE
» 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.
E'TATS-UNIS EP JAPON
Declarations de S. E.
M. Kurino
Ambassadeur du Japon 3 ‘Paris
rament dominicain est encore a mon |
humble avis, di d@ Vinfusion du sang:
africain.
Il est malheureusement arrivé que
les hasards de Il’éducation, joints a!
ceux de la naissance, ont noyé cette»
“outtelette de sang africain dans un
tlot dépravant de civilisation espagno- -—
le qui nous console de ce que nous S. FE. M. Kurino, ambassadeur du Japon
avons pu emprunter de la civilisation 4 Paris, a fait a un rédacteur de U' Agence
francaise. Fournier les déclarations suivantes relative-
I! y a donc surce chapitre de laj;ment au bruit quia couru d’une tension
danse, — le lecteur peut le voir,— un! dans les rapports du Japon et desEtats-Unis :
cole. coana H entre Espagnols, Atro- —Le gouvernement du mikado a dans
. ai se . *. . .
mais pour ves derniers, nous avons | la politique pacifique du ppresident Roose
un sujet de consolation: c'est que + . ‘edit at et roP © belli Por
nos milieux inférieuts seuls offrent, un. cr 1 plete Webadar Saaremaa
‘un grand nombre de journaux attribuent
dans leurs bails, le spectacle de !u-'ay gouvernement de Washington.
bricité qui endeuille 'ame Ge Yobser-; oy. raid naval. 3 . g hil
vateur ; tandis que des spectateurs ,.. m4 “e ny 1 propos dea ih est
dignes de foi m’ont aftirmé que la so-’ 2 at oe ruit, nest pas de nature a
ciété, la bourgeoisie dominicaine, [°° inquiéter. Nous l’interpretons pluto
sans pourtant pousser le tableau jus- comme pee manifestation equivalente 4
qu’au. lubrique, dans la méringue 2 appel de crédit en vue d’augmenter le
‘nombre des unités. de la flotte américaine.
Priére d’aviser )’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATINe
‘afin qu'il y soit de suite remé-
‘ale.
avec une mimique voluptueuse et 1 division des escadres devra montrer, en
sensnere faute fon, frapper letran- effet, la nécessité d’un renforcement dans
ger de stupelachon. les eaux du Pacifique et de 1l’Atlantique.
pncgenepemmmmnmmmmnnees §Telie est, 1 mon avis, |’explication qu'il
. convient de donner aux prétendues dispo-
Le MATIN continue e- «sitions Lhostiles que prennent les Améri-
e Suet - cains. D’ailleurs, si nous recherchions la
main la serie de S@S PC- cause de ces « préparatits belliqueux »,
vélations sensationnel- nous ne la trouverions pas.
—Comment expliquer la réunion ac-
les. Nous commence- tueile de trois adjudants généraux 4
. , ° ° | Washington
rons par la publication: ~ Cette nouvedle est-elle bien exacte ?
‘ re ‘Le terrain de la politique extérieure n’esc
de la 4 lettre de M. A. | pas le seul qui motive les polémiques. I!
Firmin au Chargé dad’ At- |faut tenir compte de certains intéréts fi-
° . 'manciers et industriels qui tendent 4 faire
faires de France, a pro- grossir démesurément des incidents sans
| e ee rtce
pos des individus aux- "—E: tes Philippines ?
e 9 e eee . .
quels le droit d’asile a-|_, bes Philippines que le Japon convoi-
. . te, n’es-ce pas ? C’est une fable Déja, nous
vait été aceordé en 1890. |avons démenti ceue hypothese. J'ajoute-
rai que les Pilippines, qui ne rapportent
que pew de chose aux Américains. ne_ se-
raient pas plus productives si elles chan-
geaient de pavillon. Les mémes charges
nous igcombera:ent, sans augmentation de
béngfices. Dong laissons les Philippines. I!
ne doit pas en étre question.
« Je ne vois aucun sujes de conflit. Un
t accosd régne entre les deux pays.
La question de l’élimination des japonais
dans les établissemen:s scolaires califor-
ftiens— question qui cit pu A son heure
amener quelque incident— doit étre con-
sidérée comme régiée. Les crainies que
peut éprouver l’opinion publique sput
donc absolument injustifiées. J'en prends
pour témoin la politique pacifique du paé-
sident Roosevelt
—Vous étes optimiste, Excellence... |
—Tout 4 fait optimiste. Je vous donne
rendez-vous dans trois mois. Les événe~
ments: justificrunt pleinement alors les dé-
clarations que je vous fais avjourd hui.
Echo de Paris
~ Demiére Heure.
Son Excellence le Pré-
sident de la République
vient de prendre la dé-
cision de relever de ses
fonetions M.H. Pauléus
Sannon, Secrétaire @E-
tat des Relations Exté-
rieures.
A plus tard d’autres dé-
tails.
Boite aux Lettres
Les Cayes, le 8 Férvrier 1908
Monsieur CLEMENT MAGLo!rRE
Directeur du « Matin »
Port-au-Prince.
Mon cher Directeur,
Hier matin, le Commandant de 1’Arron-
dissement des Cayes a convoquc les fonc-
tionnaires et les citoyensa l’Hétel Com-!
munal, pour entendre lecture d’une adresse
de félicitations que l’Arrondissement des
Cayes envoie 4S. E. lePrésident d’Haiti au
sujet du triomphe du Gouvernement su
insurrection.
Inopinément, j’ai pris la parole etj’ai pro-
clamé les sentiments dont vous me savez
animé envers notre grand Chef d’Etat.
Dans la chaleur de l’improvisation, il parait
que j'ai touché mon auditoire. qui m’a vi-
vement applaudi ; c’est qu’il suffit souvent
pous dure éloquent de dire la vérité, de la
des voiles dont la ion se plait
a la couvrir et de la faire resplendir 2 tous
les
elqu’un a dig : il faut plus de courage
que d’esprit pour penser juste ; si je me
vante de qucique chose, c’est d'avoir le cou-
rage de mes convictions, le courage de les
et d'en monirer le fondement
sans a ce qu'il peat m’en codter
Loin de vouloir garder mes" sentiments
dans mon cceur, j'ai le regret de n’avoir
parler qu’a une partie de 1a population
; c'est 4 toate la population que
j’avais voulu dire ces paroles, j'aurzis voula
méme enfler ma voix, agrandie le cercle
de mes auditeurs, et c'est en tace de la Ré-
ue que je voulais faire f’é du
Bata Kaci Sin Se
est essa er mon
Pe ondceetraive au hasard de
wa mdéatoire, afin de vous demander de le
RiP eee teh tte Rts. Bah, 5 Dts Tete see nw A ME allie Sie incl be,
eel ~
Nos condoléances 4 Ia famille.
PANS DIVERS | E2zeeRE
RENSEKIGNEMENTS _
METEOROLOGIQUES
Bbserv atoire
DU
SQMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Dimancue 16 Févaign
Barométre 4 midi 765 ."/™1
Température nmarimera ase
Moyenne diurnede la température + 3°,9
Le ciel trés clair toute la matinée, s’est
chargé pendant l’aprés-midi de cirro- stra-
tus venant de WSW.
Couronne lunaire 4 6 h. du soir.
Le barométre a légérement baiss¢ pen-
dant lapres-midi.
R. BALTENWECK
rsre du Jour
CYRIAQUE CELESTIN,
Géidral de division aux armies de la Ré
publique, Aide-de-camp honoraire de S. E.
le Président d Haiti, Secrétaire d Etat de la
Guerre et de li Marine, Deélégué du Gouver-
nement pour la pacification de l Artibonite.
Considctant que dans le mouvement in-
surrectionnel Firmin-Jean-Jumeau du_ 15
Janvier dernicr, beaucoup d’individus ac-
tuellement cachés n’ont été qu’entrainés
par Vintimidation oa deévournés de la voie
droite surla foi des propagandes de Mautcur
du mouvement et de ses complices ;
Considé¢rant que le Chefde l’Etat, dans
son haut esprit de générosité et de man-
suétude veut bien étendre A ces individus
la mesure de clémence qui a été prise en
faveur de certains individus qui s’étaient
réfugiés dans les divers Consula‘s é:ablis
aux Gonaives ct 4 St-Merc et qui ont été
renvoyés hors de cause ;
Considérant que, seuls, les instigateurs,
organisateurs de la rébellion et chet de co-
lonne A son service doivent subir Vaction
de la loi ;
Conformément aux instructions du Gou-
vernement ; invite tous les individus qui
n’ont été qu’entrainés dans le mouvement
insurreztionnel Firmin-Jean-Jumeau sans
y avoir pris part comme instigateurs ou
organisateurs dz la rébellion o14 chef de
colonne 4 son service 4 regagner leur do-
micile e: 4 se livrer en toute quiétude a
leurs occupations habituelles, moment
actuel devant plutét etre consacré au tra-
vail. ‘ .
Sont exceptés de cette mesure, les chefs
de bandé, les membres de comités insur-
rectionnels et les agents principaax de l’in-
surrection.
Donnéd aux Gonaives, le 14 Février 1908. | eddoi
o C. Cérgsto.
Candidats au Sénat
Confermémens a l'avis da at com-
munal inséré au d’oniteur officiel, le collége
dectoral s’cs. réani samedi matin, 4 dix
sures, Ad Héte! Communal.
A da: barean, com
Ste-Fort Colin et Emile ,Vassem-
Vélegtion des candidats
Parton issement de Port-au-
se ace pour
au Sénat r
Prince... we
Ont été élus successivement : Alexandre
Litavois, Charies Desravines, Général Char-
lot, Dr Lespinase es C. Lerebours.
Deécés
Noas avons apprie la mort de Mr Paur
Rosa.n: » ce matin, As heures,
oa 36éme année.
Sooiété Francaise de Secours
‘Mutuels et de Bietfaisance
Les Membres de la Sociéeé Francaise de
Secours Mutuels et de Bienfaieance son:
peiés d'assister aux funérailles de Paut Ro-
BULIN, ancien vice président de la Socidte, dé-
cédé ce matin, 3 3 heures.
[.’enterrement aura lieu demtin matin i
8 heures.
Le convoi partira de la maison de Mr
Eugtne Robelin, ( Petit-four ) a cé:é de Ia
Pharmacie Saint-Louis, pour se rendre A
lEgtise Cathédrale.
Le Président, F. Cuériez.
Association des Anciennes
Eléves de Ste Rose de Lima
Nous avons l’honnevr de rappeler aux
Membres Actits de l’Association, tant de
Port au-Prince que des autres points de la
République que l’Assemblée Générale est
proche, et que toutes les dispositions se-
ront prises pour qu’elle ait lieu au mois de
Mai comme de coutume ; qu’il scrait bien,
pour éviter tout retard ou toute contrarié-
té, que les dils membres actifs versassent dés
maintenant leurs cotisations,
mettre au Conseil de faire face aux dépen-
ses que nécessite |’Assemblée Générale et
1vx dittérents secours \ donner aux mein-
bres nécessiteux.
Dans l’espérance que notre requéte sera
prise en considération. nous vous prions
de croire 4 notre sincére amitié et vous
envoyons notre salut fraternel.
La Preésidente, Mme Cuarces DEsRAVINEs
La Scevétaire, Luce Arcutw Lay.
N. B. Il est rappelé que les Dames dhon-
neur ne sont astretntes a aucune colisation.
Pori-au-Prince, le 17 Février 1908.
Nomination
Mr Evite Fotynice Maurice, Licencie en
Droit, vient d’étre commissionné Substi-
; tut du Commissaire du Gouvernemert pré:
le Tribunal Civil de Jacmel.
Nos complimerts.
_ ee ee ee ee ee es
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
ViEnne.— Une note officieuse parne au-
jourd’huidéclare que |’Aatriche ne fait au-
cane objection ia construction d’une ligne
de chemin de fer gui relierait l’Adriatique
aa Danube car le développement des voies
ferrées en Turquie ne pourrait que favori-
ser l’expansion économique de 1l'Auriche
et aider 4 maintenir la tranquillité en Ma-
ne.
Cette déclaration amicale 4 l’égird de la
Russie est considérée comme un acte di-
plomatique destiné 4 calmer l’irritation de
cette puissance. vo
Wasnincton.— Le.Département d’Etat
compte soumettre trés. prochainement an
Sénat les sept nomveaax sraités d’arbitrage
qui remplacent ceox précédemment conclus
avec l’Angleterre, Ja France, le Portugal,
la Suisse, l’Allemagne, I'lealie et |
gae et ratifiés par cette Chambre le 11
vrier 1905.
Bruxaiizs — Le comité interparlemen-
taire de la paix a décidé de se réunir cette
année 4 Berlin. L’emp-reur Goiilaume re-
cevra les délégués en audience.
Vunnw. — Le bruit court ici que le shah
de Eres « ict smanind. de
--~ Une colonne troapes es
commandées par te Généeal Ma
Ses fanérailles auront lieu demain matin } rina, Gouverncurfde Melilla
aloce
hui la ville de Morchica, C Matec )
n'a rencontre aucune résistance. â€
Une note officielle fait remarquer
Poccupation de cette ville est prem
Provisoire ct qu'e.le a été readue née
Saire par le départ des troupes MAIC ring
qui se sont réfugiécs A Melilla.
Manxcy 14.-——- Le directeur du jou
« La Vie Sociale » vient d'étre condamy
4 cing ans de prison et 3000 francs d ame,
de pour insul:es contre Varmée CC poo
avoir engavé les soldats 4 la désobeissanc
_ VALPARAISO 14,—L'cs-adre cuifassée ame
ricuine commandée par le contre-amir:
Ev. ns a passé au Va'paraiso cet apreés-midi
Eile continue son voyage vers le callao Bs
rou ; son prochain port d’aviet.
‘Toute la population de Valparaiso et de
milliers de personnes venues de t-us |g
coins du chili ont assisté au passage de I’
cadre. Celle-ci 4 échangé des saluts ave
ies Navires de guerre chiliens. Le Présiden;
Montts était embarqué a bord d’un crois.
seur afin de voir de pus prés le defile des
cuirassés américains.
LisBoNNE. — On apprend qu’une bom
a cece trouveée sous ta passerelle qui a ser:
au débirquemen:du ro: dom Carlos le jou
de Vassassinat, une deéfectiosité de ‘a my
che a prévenu explosion de lengin.
Loxpres 15. ~ Une dépéche du corres
pondant du « Times » a Tanger dit cue
Vattitude de PAPemagne en ce qui concer
ne les athiires marocaines a fortement dé.
sappointé le sultan Abd El Aziz; elle ajou-
te que ce souverain a Vintention de tie
app [aux Pnissances signataires de ace
d’Afvésiras pour obtenir le retrait des trou
pes trangatses.
Maprip 15.— La dépéche de Melilh
annongant que Ics troupes espagnoles om
été atiaquces par les marocains a produ:
une grande sansation dans les cercles poli
tiqnes Une deépéche oficicielle regue plos
tard dit que les troupes commandeées pz
le genéral Marnia ont quite hier Melilk
et quaprces avoir été attaqués par les ind:
gcnes elles ont occupé Marchica.
Lonpres 15 -- Une dépéche du corres
pondant du « Times» ATeéhéran dit gu’a
petit corps de troupes russes a pénétre su:
le territoire persan matyré les protestations
des préposts d:s douanes ; cette depéch
ne parle pas d’un attentat contre la vie de
Shah.
_ Bertis 15.— L’Allemagne a ['inteo-
tion d’appuyer l’Autriche dans la questios
du cheminde fer Je Sanjan; il est for por
sible que les résultats de la récente visite
du roi de Gréce 2 Vienne et des ong
entretiens qu'il eut avec le baron d’Ac
renthal pendant la maladie de |’emapereu
Frangois-Joseph causent de nouvelles su
prises au ministére des Affaires étrangért
de la Russie. La politique de lAutriche
scrt admirablement les vuesdel’Allemagn:-
elle permet en outre 4 cette derniére &
rendre 4 son alliée les services qu’elle ¢
a recus a Algésiras.
Paris 15.— Le ballon allemand «lt
Tschould » qni devait faire une asceosi
A Berlin a échappé Vautre jour aux efor
de 36 hommes pour le maintenir ; il a
enlevé par une bourrasque. Cet secidet
ressemble en plus d'un point a celei
est arrive au ballon francais « Patrie >.
« Tschould » a été chassé dans Ia digecte*
de la Silésie.
Paris 15.— On annonce officiellemes
q afin d’aider au rétablissement de |
re et la protection du commerce et 4
le des étranger, la Banque d’Etat de Me
roc a décidé d’avancer 500.000 dothirs #
sultan Abd El Aziz. Cette somme a oF
tinée au paiement de la solde des‘!
du maghzen en garnison dans les |
Le gouvernement francais crokt. g*
qe
——
Oe ee ee ne
_ - oo = : = ee ee eee
Se
la pacification Aux Gayes.’5 Févrjer . |
re an grand éffet sar la | os w* “ayes, o Feéevrier 1908, Comme c’est une bonne occasion . - .
fa 15 La pation e Mousieur pour tous les pussesscturs deo Piano, Occasion exceptionnelle
— Legat ; nots vous recommaudons a cux pour Va 00 eo
déqent 1 le Shah in ie Te asind, aucun JOSEPH von JENNEY I idparation et Paccorntage des leurs, JT -iquidation a’Articles
ao Tho N T. Miwaoka, conseiller| Fabricant, 4 cordeur de Pianos et Nous vous faisons nos cammiments ’
» : ° aa el revconnaissons que vous etes artiste. ET
Je _l'ambassade japonaise 2 oD ashington a dorgues. Iravis que voue nous avez enyoyé|OUTILS POUR LA | CORDONNERTE
né rappele 5 il nt a uel les f nc- Nous cerlifions gue vous rey ve [Cait viabet cest ungeand avanti Diversessortes de peaux, élastiques,
Matsai remplissant actuelement onc- paré et accords . nos ianos \ notre au public de profitert: votre preésen-[tirants, asillets, clous, ete; un grand
ions 4 Paris. Un cyclone | Partuite satisfaction planos a notre tan, assortiment de formes: spécialement
sORLEANS 15. -_ & "4 Vena lls étaient m: , Dine Malherh: Pressow, Po babistille. des formes Américaines dont la com-
| hier sur les Etats-Unis eal exas mideanisine Manges par les vers ehoerc Matlebranche, Mins Ledan. Mile Al} mo tte est incontestable, et tout au-
1 da Mississ'pi eta ras¢ presque totalement | vand re eliit dans un mauvals CFU Artaud, Seilder, Strot a, Jhb Noptuae. ttre aecessoire pour la cordonnerie.
es villages de Nossville. — - yuand vous avez pris Venyagement|\ye Pooe Vyo Beuver, Vve Kfouord , bye: ;
Texas ) 15.— Le cyclone de les téparer. Hall, Vve A. Brown, Scours de St Jo-| Pertau Prince, + Pevrier 1908,
jui_ sest abatta hier sar Tyler a rasé 12 Apres la réparation ils étaient com- seph de Cluny, Antoine Ferrer, Lue G. A. BERTOLINI
\difees, faisant cing victimes, six person- | ine des Pianos neufs. Labastille. 147, Rue Républicuine, 147.
ses ont été gravement bi
Ew ae
D 15.— Le voilier s Emily mn pase ~asememsusamaens aeeeeeereereeenneeeeen semana
enant de Newcastle N. S. a c .- ©
todd bier 4 Tembouchure de la siviare 30 jours seulement
Nehalem engloutissant 7 personnes de son
\quipage, six personnes ont été sauvees.
Panis.— Rente francaise : 97.10
Le Conseil de cabinet s'est réuni ce ma- ] > '
in au ministére de l'intérizer, sous la | f
—> °
Misidence de M. Clémenceau. II s’entre-
jat de impor sur le revenu et examina |
es diverses éventualités pouvant se pro-
hire. Le Ministre des Finances fut charge | Si vous voulez jouer de votre piano avec plaisir et que le son de l’ins-
i e . t :
Hier 4 la Chambre, M. Ribot sermina | rument soit egréable et doug, appelez
on discon. ne la di | Mr. Joseph von JENNEY
mobre commenga ensunte 1a dis- ’
ession de l’interpellation de M. Charpen- | DE NEW-YORK ,
iet sur les mesures que compte prendre le! Le spécialiste populaire et biea connu, le renomms accordenr, réparateur et LOPE,
avernement pour hater l'adoption défi- | fybricant de Pianos et d’'Orgues doa New York et dein Wavine, qui, sur la de. 2"
itive de la loi sur les retraites ouvr-éres. | mande de plusieurs persoanes s'est décidé a visiter Vintérsssante population ce ae
asoite de la discussion a é:¢ renvoyce 2) Port-au-Prince et & lui offrir les services de sa prof-ssion.
rendridi prochain. ; . | On le trouvera 4 l'Hotel Bellevue of i! ne séjournera quele temps
Le Sénar continue la discussion sur la: ngsessaire & livrer les travaux qui lui seront confiés.
rise des transports. La suite de la discus- Ce spécialiste, expert en son art, étab!i 4 New-York, Noes 85, 87, 89
ion est renvoyée 4 mardi. . eueae 425@me rue, depuis 1888 ; et a la Havane ai Prado, Nos 95, 97 depitis
Le général de division en disponibilit¢, | 4999, a une pratique de beaucoup d’années ce qui garantit et recommian-
hive passe dans le cadre de 1¢serve. | de son travail.
Mi. s‘est rendu a Poitiers ou il y Mr. Joseph von JENNEY dispose d'un matériel pour
ua suex grand nombre de malades et il | accorderet réparer les pfanos qui vaut au meine P.-2 000
bua les caserneinents et I’hdpital mili- | qojiars. > .
. . Il est Punique sp4cialiste réf
Le contre-torpilleur « Hache » a été lan- pianos actuellement en falti. P
éce matin 4 Toulon ; l’opécation a par
BLU
araleur et fabrivant de
Rement réussi. - + | 25 ‘ans dea périence et de pratique
— r -— Tous les travaux garantis pour cing ane.
AV is Les pianos accordds garunlis pour un an.
Je soussiyné, Peseur 4 l’Expor- + et ee
lon Ala Douane de ce Port, fais sa- . oe
oirau public et au Commerce qu’a Conditicos Spéciales
atic duo 75 du courantje ne signe.
Bi plus Normil Colas, inais P. Augus:
ve Colas avec le’ méme paraphe. Toutes les commandes recues dans les trois pre-
mier. joura & partir de cette date, pour réparatious de
Jacmel, le 12 février 1908. pianos, d’orgues etc, bénificieront d’une réduction de 10 °/, sur les
NormMIL COLAS prix que Mr von JENNEY demande d’ordinaire & ses clients.
9 ®
Willa-Tllusion —Profitez de loceasion
C! Mr. Jh. von JENNEY fera une visite annuelle dans les principales villes of: il pourra compter 4100 abonads cb
M LEL ))’ AVRI L plus, pour les ations .el V'accord des Piaaos.-— Si dans catle ville il trouve une trentaine de souscripteurs, il vi-
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