Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 14, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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je ANNEE. Ne 264





Se GARD te TE ALS



eee eee

AB

ONNEMENTS :

ran MOIS Une Gourde D’avaNce

DePARTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.



———





—_









LA LET

Révélations importantes.

pe meno] er 22 Ss
Pour tout ce qui concerne VY’ Administration du Journal.

TRE DE A. FIRMIN

POR T-AU-PRINCE (wert)

QUUTiu

een ae 0 ee ee ee

een a

——— ee. ene
- =e.



| Dingcreur?
Clément Magloire,

|

—











ae eS

Le PREPARE dé-

nonce ses partisans.

Nous avons promis, dans notre numéro
dhier, de publier in-extenso, la lettre de
M.A. Firmin, gui d’aprés un correspon-
dant touché, « a une apparence ¢étrange-
ment anocryphe », parceque nous avions
tu les noms des personnes qa’accuse et que
met en cause M. Antenor Lirmin.

Crest avec des picces et des documents
aathentiques que nous montrerons la four-
berie, la duplicicé et la vaine surface de
cet homme tourmenté dont la raison va-
cilla devant les sp'endeurs du Pouvoir en-
trevues dans ses réves de grandeur.

Les charges publiques ont mis Antenor
Firmin a lVabri du besoin et ila entraine
asa suite des pauvres gens
honnéte rendrait forts et heureux.
amant de ruines a pu créer un parti qui
se tencore A son éclatante vaniré.

Nous allons mettre les chos:s au point,
et donner en méme temps satisfaction aux
Uns et aux autres.

Notre correspondant n'est plus ici pour
voir son déti elevé, mais le Matin lui par-
Viendra pour lui apporter la preuve vraie
qui confrme « la formidable et mortelle
accusation » que nous avons portée contre

. Firmin, ou plutot que le Préparé a par-
tée conrte lui-méme.

Saint-Thomas, le fer Juin 1907.

A Son Ex. le Président d’ Haiti.

Monsieur le Président,
_ J'adopte uae ligne ‘d’action absolu-
Ment inusitée dans la politique hai-
Uenne, en prenant la décision de vous
adresser directement cette lettrs, vu
Ma position actuelle de chef de patti
6n exil. Mais il y a plus de deux ans
que des gens sans scrupules exploi-
tent la délicatesse de ma situation

d'une part, et ignorance ov: se trou-:

ve votre Gouvernement sur leurs me-

nées abominables, de l’autre ; pour

continuer 4 soutirer l’argent de la Ré-
oblique. J’aurais pu continuer & me

¢ Te, Mais tes choses vont au Fe
exposer notre pays & l'animosité

méme a rhostittt

Pays trée puissant, mais d'un homme

ve le travail.

Cet ;

té sinon d’un autre | rap

—_—

tres influent et tres honoré dans ce
pays ; et mon patriotisme m/’otlige
de mettre tout scrupule de coté pour
faire ve que je crois étre mon devoir.

Par une lettre que j’sirecu2 de New- |

York, un ami m’a appiis qu’an Ctrau-

ver qui a voyagé & Port-au-Prince, en. res} i
des moyens d’action qu'il nous fau-

Avril dernier, assure que vouS avez
déclaré pti iguement que je Suis en
connivernce avee Monsieur Roosevelt
qui doit me procurer les moyens
d’entreprentdre un mouvement en
Haiti.— J'ai appris en méme temps
que Monsieur GelTrard Cesvet était
a Port-au-Prince vers cette époque
et quil a réclamé de fortes valeurs
qui lui auront été comptées, parce
qu
lrelations a New-York et aux Etat=-U-
‘nis, en général, et) particalierement
‘avec les marchands darmes et de
“munitions que je suis resté dans lim-
| puissance de rien fai.e ; Jai pu me-
Me savoir qu’on vous a promis de dé-
nda dépot, d’armes et
‘de munitions que j’aurais a B-ooklyn
,et d’y “mettre la main, ete. Comune
itous Ges reoseignements sont en par-
faite concordance avec des faits dont
je puis faire la preuve, ct que je crois
que c’est de bonne foi qne vous avez
,parlé en vous rapportant a une bande
de spéculateurs étrangers qui n
‘chent qu’d vider le Trésor

d’Haiti,
manquez d'argent pour payer V
ployés et peut-étre méms pou

!couvrir un préte







s’adres



wp teow f° Pe

EEN

new eees cee om ee en 6 ae ee ee 8 oe
ee ee tee

a

LE

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

ate an BOOS Ae OE SS OLED ES: NP rere
Seman fen oi SS SS A OS SS oes

: ee ©





‘Léger, Ministre d@’H.iti & Washington |

est uu courant des menées de Mon-
sieur J. D. Hallen. Ge M. Hallen vint a
Suin:-Thomas, eo janvier 1905, avec

-une recommandation pour moi signée

e — croyiez vous — c’est grace a ses,

e cher-|
Public:j’an éprouvais une répugnance mélée |
juste aug moment_ou vous,

os em. | ta
re ré-'dill-rents pretextes.

compenser vos vrais amis » ; tandis |

ue d’autre part je souffre dans
ignité de bon
| si ent d’Haiti me dénoncer comme
m’entendant avec M. Rooseve.t pour
envahir mon Pays, je n’hésite pus a
vous dire et démontrer [2 vérite.
La machine ouvriére de tovte celtic

affaire est nn M. J. D. Halieu, en rap-

int| port avec M. Geflrard Cesvet. Le Gou-.
et|vernement sait-il ou ignore-t-il ces

rts? je n’en pe.x rien dire:
6 ces icpports existent. Méme M.

ma! commengail
Haitien de voir le Fré-.

de M. F. G. Darrell que j'avais conou
‘4 Inague étant descendu chez lui du-
rant les huit jours que je restai dans
cette ile. Mon ami Pierre Frédérique,
qui était resté plus longtemps que moi
4 Inague et qui cut des relations p'us
étroites avec M. Darrell, ayant été a
Brooklin pendant quelque’ temps
avant de venir a Saint-Thomas ly
avail vu el avait causé avec lui. lis
eurent une correspondance a propos

drait : c’est ainsi que M. Darrell prit
sur lui de m’adresser M. Hallen sans
avoir correspondu & ce suiet avec
nol.

Ce dernier me fit des offies les plus
avantageuses deme fournir, armes,
munitions et tout ce dont j’aurais be-
soia a un moment donné; il sigoa
avec moi, au nom de M. Francis Ba-
nerman, te contrat du 42 janvier 1905
que je vous adresse Ci-joint. Piece A.

Je n’ai personnellement aucune am-
bition du Pouvoir, tnais je suis le chef
d’un parti et beaucoup d’amis souf-
fraient evec moi dans un exil immé-

‘rité pour la plupart; je ne pouvais

donc pas refuser des facilités qui m’é-
taient offertes pour mettre finaleurs
miséres et c’est pourquoi je signai ce
contrat, que je signerais encore si les
choses étaieut exactement dans les.
mémes conditions qu’aut2 janvier

19U5 et que je crus a la sincérité de

mon co-contractant. Néanmoins, mé- |
me aprés avoir signé ce contrat,.

d’une grande méfiance, ct j'ai cons-.
tammenut, éludé son ex écution sous

Vers le mois de mars ou avril, je:

i & m’appercevoir de tout:

un plen d’iulrigue de M. J. D. Hallen:
avec un certain Piciote qui fut ensuite.
nomméSalini, le» méme employé gous"
ie défunt Président IHyppolite. pour
prendre feule général Manigat dans
un piége ; Cependant ma position de:

‘chef de parti voya:t souffrir des amis



qui ne pouvaient rentrer en Hoili que |
par une avepture, n)’empécha de rom- |
pre ma correspondance avec lui.

Heureusement vint l’Arrété du 13:

VENDREDI,



44 FEVRIER 1908.

(in



NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avapce

neque

Les manuscrits insérés ou Bon me sont pas remis.
—_—_—_<_—€_—=_=_=_¥_$_—=—=—==_=_=_=_¥_!_£_£_£_=_£ { — _ EE SSE
ser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.






Mii 1905, par lequel une bonne partie
des exilés furent amnistiés tandis
qu’on assurait que prochainement
sortirait un nouvel arrété amnistiant
presque tout le monde, moi et trois
ou quatre exceptés. Mes amis pou-
vaient reptrer chez eux sans entrepri-
se armée et ceux qui préféreraient
pour des raisons personnelles, rester
en exil, ne pourraient imputer leur
souffrance 4 mon indifférence. Me sen-
tant dégagé de obligation morale
que j'avais de travailler par tous les
moyens 4 faire re :trer en Haiti par
ia force ceux qui ne pouvaient jus-
qu’au 13 Mai y rentrer paisiblement,
je rompis toute correspondance avec
M. 1D. Hallen. Ii eut beau m/’écrire
lettre suv lettre, augmentant ses of-
fres de facilité, je n’y répondis pas.
Vers la fin de Juin 1905, voyant que
je ne Ini répondis pas, il revint en
personne i St-Thomas, et me deman-
da deux entrevues que je lui refusai.
[] alla alors voir Vami P. Frédérique,
qu’il convainquit de ses bonnes dis-
positions au point d’obtenic de Jui
une certaine lettre ou promesse de
contrat. Cet ami Gtant venu m’en par-
ler, je lui fis savoir que j’y étais ab-
soliunent Oppusé, et comme pour lui
faire comprendre la portée de mon
opposition, je la lui répétai par lettre
le fendcimain tnatin en lui demandant
de me répondre. Ce qu'il fit en me
faisant savoir qu'il allait envoyer au
dit D. Hallen un contrat mystificateur
signé de quatre prétendus contrac-

‘tants, non désignés comme firminis-

tes, soit :

« Frédérique, Maton, A. Roulé, H.
Couillon, signifiant : Frédérique, Ma-
ton (pour matois ) arouléH. D. Hallen
Couillon. C’était une dréle de plaisan-
terie ' mais pourva qu'il ne se fut
po nt agi de mon nom oa du parti fir-
ministe, cela m’était égal ; ci-joint la
réponse que me fit Frédérique. ( Pid-
ce B.

M, b. Halien s’en retourna_ & New-
York sans me voir, mais le 27 Juillet,
il me fit an télégramme ainsi concu :
« Salini informed Léger everything
wait letter Karona, explaining » que

je traduisis comme suit: « Salini a

informé Léger de. toutes les choses.
Attendez lettres par Karona avec @Xx-
plication. » ( pice E. )

En effet, je recus de iuieméme ane



Chef d’Etat américain ne serait pas
Phomme inteyre qu’est Mr Roosevelt.

Quand donc, soit le Consul général a
New-York d’accord avec M. D_Ifallen
ou ce dernier seul vous font dire que
j’ai une entente politique avec Mc
Roosevelt de nature & exposer l’au-
tonomie de la République d’Haiti, ils
font une ceuvre impie, et de nature a
aliéner d'Haiti la sy mpathie et Pestime
d@’une = puissance respectable ; c’est
pourquoi mon patriotisme m’a obligé
& mettre de coté toute autre considéra-
tion pour vous adresser cette lettre
et mettre sous les yeux dle votre Gou-
‘vernement la conduite diabotique de
M. D. Hallen, un faussaire qui com-
promet le erédit du pays avec de fans-
ses actions d'une prétendue Société
agricole d’Haiti qui n’existe pas et ne
saurait exister, puisqu’aucune = con-
cession régaliérement votée par les
Chambres Léuislatives Wa été accor-
dée 4 cet homme ou & ses complices,

D’autre part, quand Mr D. Hatten et
d'autres promettent de faire découvrir
au Gouvernement haitien un dépot
d’armes et de munitions que j’aurais
4 Brooklin ou ailleurs, iis ne font que
le tromper pour lui soutirer de lar-
vent, en faisant peut-étre usage de

lettre datée du 29 Juillet, (lang laquel: expédition contre le gouvernement
i i le dit Salini avait dé-| Hatten.
vortau Ministre Léver, tout ce yui} afin je recus de lui une lettre du
s‘était passé entre lui, D. Hallen et} Juin ( piece H ) avec une coupure
moi en y amalgamant le nom de plu-|de jourval le tout concernant le capi-
sieurs personnes avec lesquelles je|taine Cullen qu'il pense « lui avoir fait
n’al jamais eu de retations politiques | du tort aupres de moi. » En deux fois
directes; la lettre est de 7 grandes pa-|il m’avait parlé de ce capitaine Cal-
yes et ne contient probablement que len mais au seul sujet de la_ traduc-
des mensonges J’en inférai toutdejtion de mon livre et pas autrement.
méme que c’est Mr D. Hallen, lui-me-j|Je ne répondis pas non plus a cette
me gui sera mis en relation avec le} lettre. Presquen méme temps, je re-
Ministre d’Haiti, vexé de n’avoir pas}cus un pli du Dr A. P. Holly, de Nas-
été regu par moi dans son dernier vor | seau, dans lequel je trouvai une ton-
yage & St-Thomas. gue lettre a Ini adressée par Mr D.
A cette lettre, comme aux précéden-| Hallen a la date du 7 Mars 1996 par- |
tes, je ne répondis pas un mot. lant longuement de ce méme capitaine
Toutefvis aprés la publication de Cullen de MM. Jimenes. Morals er
inon livre, « M. Roosevelt ct Haitr > Sanchez et entin de Mr Rooseve et
dont les wrands journaux ameéricains de M. Root. La Dr Holly 8" tait con:
avaient fait P’éloge, j@ recus deux let- tenté de m’envoyer la missive av c
tres de félicitations de Mr J.D. Hal- quelyues paroles dela Rible! vette er
len. Dans celle du 2b Septembre 1905, tre ne m’eétant pas adressce Peon ee
ioumenvoya un manuseril de sa tra- lement, je Vai soumise avec In cope
duction de la préface de ce livre, qu'il ci-incluse au Consul génera d’Haitt S
me pria de lui retourner apres Vavoir| 5t-Thomas, Mr Louis Délinois, qa
examiné et de lui dire ce que j'en pen- lu Voriginal et pourra certifier que i
seen me proposant de tradvire tout) copre est ubsolument fidéle (piece I).
Pouvrage en anglais. Comme il n’était! Ce qui résulte de la lettre du 7 Mal
plus question d’entreprise de débar- 1905au Dr Holly, c est que du moment
quement en Haiti et que je h etais pas que Mr D. Hallen avait su que le capt.

















ee

: P "Laines S quelqu’ leuc
faché de voir mon flivre traduit en ane! Cullen était an porteur de dépéches seen ett At qa a ‘noquer |
vlais, je tui répondis en lui disant| diplomatiques des Etats-Unis au Ja- Peux et de leur teendre a yeu de

une autorisa-| pon, il cougut Pidée de batir une his- P pe

que juvais déeja donne
tion au Capitaine Orlan
de prendre en son nom le
teur, en vue de la publication de | ou
vrage en anglais, aux Ktats-Unis, et
de vendre ce droit & un éditeur, de
sorte que s'il pensait pouvoir faire
quelque chose dans la traduction, il

ce gue vous leur donnez a pleines
mains. |

C’est done Vhonneur national, Vin-
téreét moral et inatériel, le bon renom
et les finances @Haiti quiv comnman-
dent de vous faire savoir a quelles
vens vous avez affaire.

Clyde Cullen toire et de Vadapter aux intrigues
le droit d’au-{qu’il menait autour de mol depuis
une année et demie, mais il faut no-
ter qu'il disait alors que Mr Koosevelt
avaitlaché ledit capt Cullen enespion-
nave sur ma piste afin de reconnaitre
mes plans et de les lui rapporter. Il





aurait a s’adresser au dit Capitaine] priait le Dr Holly de me_ faire savoir ot yal fait mnon devoir We tion choyen
Orlan, Clyde Cullen, dont je lui donnal| que jétais dans une « trappe » et il avan ae harvé .? 4
adresse. lm’écrivit un mois plus tard, que le} Conscience dec 1argée, quoiqu’il en

advienne.
Veuillez agréer, Monsieur le Pré:i-
dent, l’'assurance de ma haute consi-

dération.
A. FIRMIN.

4| Capt. Cullen n’avait pénétré dans mes
et | affaires que pour me déranger !...
cette lettre du 21 Septembre ne m’é-}; Comme j2 savais que je navais au-
tait parvenue que vers le 29 du meme /|cune relation polititque avec ce Capt.
mois. Orland Clyde Cullen, peut-}Orlan Clyde Cullen, qui ne s'était pas
ctre un autre farcear, m’ayant expri-| meme occupe sérieusement de la tra-
mé sa geande admiration du livre, et duction de mon livre, jécrivis quel-
assuré guw’il pouvait trouver un Edi-| ques lignes au Dr Holly pour lui dire
teur américain qui se chargeat de le/ qu'il pouvait étre tranquille sur mon
faire traduire en anglais avec des avan-|compta et je ne répondis pas un mot
tages pour moi, je lui confiai cette a Mr Hallen.
affaire de traduction, sans que j’eus-| {] arriva 4 St Thomas le 1% juillet
se A m’engager avec lui dans aucun | 1906 et chercha a me voir com ue il
mandat politique. ( Voirla lettre du|m’avait annoncé, mais je refusai en-
214 Septembre et ma réponse, pitces|core toute entrevue et ne le recus pas
F, et G. ) chez moi. [len repartit confus et
Vers la fin de 11105, quand je croyais| dépité, mais il prit langue avec l’AMI,
que Mr J. D. Hallen avait renoncé & me| qui secomplait & le berner depuis

En effet, ce dernier avait passe
St-Thomas vers le 20) Septembre



ee a

PAGS DUYRRS |
RENSEI GNEMENTS
METEOROLOGIQUES







CObservatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

parler d’entreprise révolutionnaire| Juin 1905. Je n’entendals plus parler JEUDI 13 FEVRIER

contre le gouvernement haitien, je fus|de Mr Hallen, quand j’appris son ar-| Barométre 4 midi 6< mm
tout étonné de recevoir de lui une let-| rivée ici ala fin de Vannée 1906 et . 765 "/"o
tre du 13 Décembre ( piéce G. bis )| qu’il demanda encore a me voir: il Température) ™inimam 19°.4
dans laquelle il wn’annonga son retour|ne réussit pas mieux que les deux /masimum 31° 3

de Port-au-Prince o6 la situation finan-| précédentes fois ; c’est vers cette épo-
ciére était des plus mauvaises, me di-| que qu'il se concerta, d'apres ce qui
sant: que partout on parlait de moi| mest revenu, avec le Consul général
comme seu! espoir d’Haiti. Il m’offrait| d’Haiti a New-York, pour faire accroi-
de mettre & ma diposition et son|re au Gouvernement Haitien que je
temps et de. l’argent, un = steamer, suis en connivence avec M. Roasevelt
« Acadia» etc. qui doit faciliter ma rentrée en Haiti.

Dans cette méme lettre, on lit le} Certes. aprés mon livre «Mr Roose

assage suivant: « J'ai trouvé ici|velt et Haiti » il est tout naturel que
(New-York) une lettre du capt. Clyde| M. le Président des Etats-Unis ait pour
Callen qui ¢tait A’ Panama quand| moi de la sympathie plutdt que de
i) écrivait, me disant qu'il serait sous|\’aversion et d’autre part, j’al pour
peu dans cette ville et qu’il serait con-|lui une réelle admiration ; mais c’est
tent d’agir avec moi dans la traduc-|tout. Je respecte trop Mr Roosevelt
tion de votre dernier livre. J'’attends| pour que j’eusse jamais l’idée de Jui |
en ce moment le Capitaine Cullen. »|demander de me favoriser des mo-

-Comme aux lettres précédentes, me! yens d’agir contre un gouvernement Hier sont partis pour l’exil, 4 bord du
pariant de politique, je ne répondis| avec lequel il entretient des relations | steamer francais Montréal, 4 destination de
pas & celle du 13 Décembre et 4 toutes|amicales ; et je me respecte trop St-Thomas : M. Piloxéne Midy, Ville-
celles que M. D. Hallen, m’adressa|pour laisser germer en moi une idée | frard Toussaint Noél, Charles Germain et
pour me presser d’entreprendre une'si anti-patriotique lors méme que le André Duquérouette ;— 4 bord da Pra

Moyenne diurnede la température 24°,2

Ciel clair le matin ; nuageux laprés-
midi ; couvert dés 5 h. du soir.
A 6h. quelques gouttes de pluie ; en-

are 7 h. 20 et 8 h. quelques petits graias
par intermittence ; total : 0,"/â„¢8.

Felairs au S W vers 6h. du soir.
Le barométre en hausse dans la journée
a baissé pendant la nuit
Mouvements sismiques continus entre
z hier . du mati Févri irec-
3b es in ( Février ) Direc
R. BALTENWECK

Les exilés

sident, destination de Kingston MM, Sey.
mour Pradel ct Constantin Vieux,

A bord de ce dernier navire se tng
vaient ry exilés pris 4 Jacmel. Le
dent d’Haici leur permit de rester dang
pays. Ont bénelic’é de la clémence pry
dentielle : MM. Annibal Hilaire, St Prat
C. D. Noailles, Montrévil Beliot, L. p’
Muzac, Alex. Joseph, Aurélien Joseph,
Ont'prétéré continuer pour Vexil: MM op.
riclés Lafontant. Vernet Jasmin. Accddg
Lemaire, Henri Labidou, F. Monplaisir, 2
Delbeau et Alcius Lapicrre.

Arrivage

Hier est entré le steamer holl
Prins Maurits venant des Cayes avec Ig
passagers suivants :

Hf. Anglade pére, Clément Viaud, Ly
Labastille, Frédéric Castel, Melle Alling
Dennery, Mme Vve Vigne, Horace Foe
cand, Durantin Victor, Edyard Cassis, Eke,
Féron Déroler, Delerme et 2 enfants, Ub
limctne Sabaya, Ernest Léon, Alphonse
Benjamin, Etienne Surony, Esope Darboar
sa, Francine St Lue, Edmond Marsaq,,
Claude, A. Alexandre et enfant, Marthe
Durnayer.

Départ

Hier est parti le steamer Priesident avec
les passavers suivants pour ;

Kingston > J Briicl, S. Pradel, C. Vieur,
A. Duncombe, Mr et Mine J. Basting,
Mine E. J. Simmonds et 2 enfants. Mra
Mme R. C. Hussey et un enfant, Mme Mh
Lewis. Mme P. J. Pierre et un enfant,
Mme R. Gayle, Melle HE. Alexander, Mile
A. van Waterschoodt

Le Crime des Rév >lutionnaires
Le mot d'ordre était Vincendic

Nous ltsons dans un ne de la «Liter
des Cayes, du mois de Janvier, lentrefile
suivant :

Ecuo DE JEREM E. a
« Il nous est revenu que deux incendie
oat éclaté a Jéreé nie, un le 26 Déces
bre dernier, a deétruit Ja maison de
Aug. Garoute, situce tout prés du
tail, Pautre, le 2 courint, 4 ro heures
matin, a brulé comp!étement la maison
de Mine Vve Eug. Laraque, qui vensi
A peine d’étre achevde. Quelle ¢irangt
coincidence ? Le 27 Décembre dernie
c'était le tour des Cayes, le 30 celui
Port-au-Prince, et le 2 est celui da §
Marc. Si nous étions quelque peu su
« uneux, nous verrions dans ces accid
« le pronostie de quelque catastrophe.»

Eh ! bien, ce n’était pas une étrang§
coincidence, et il n’était pas besoin d’é
superstitieux pour prévoir une catasire
Il est aujourd hui manifeste que des a
criminelles et ignorantes, obcissant
glement a une consigne infernale et
chiavelique, allumaient ces incendies
exciter lesprit du peuple et donner eq
gnal, l'annonce de insurrection proch

_ Et c'est parce que des forcenés ¥
semparer du Pouvoir per fus et nefas @
faut que des familles soient aujourd
sans abri et sans foyer. ‘

Peuple, méditez et jugez ! 2
_ Les Révolutionnaires, voila l’ennestl

Défendez-vous ! | :

Funérailles ‘*

Monsieur et Madame Julien Bayard, @
enfants. et les autres membres de §&
mille ont la douleur de vous faire paty
la mort de a

JEANNE Lesinska MARIE ‘
décédée aujouid’hui 4 2 heures du ®

Et vous prient d’assister a ses fanés
qui auront lieu cet aprés-midi 44 5@

_ Le convoi partira de la maison mony
sise Avenue Dessaiines No 36 pour Sm
dre 4 I'Eglise St Joseph. a

Les amis sont priés de considéres
sent avis comme une invitation. 3

ncan

a
a

“
«
¢
«
<
«

pa

3










Brochure

Nous avons recu une nouvelle brochure
de M. Annibal Montasse qui continue la
série de ses études religieuses.

Cette brochure traite la question de la
suprématie ds Pape et de UVunité de l'Eglise
et est éditée A I'Imprimerie Amblard.

Nos compliments et nos remerciments
4 |’ardent et infatigable exégeéte.

Cercle des Etudiants

Un paquet a été remisen nos _ oureaux
i cette adresse. — Priére de le réclamer.

EEE ee

n¢ees qui durérent six heures la Chambre
des représentants vota le budget une ma-
jorité de 102 voix.

Qu Ensrown ( Angleterre ). — Le sea-
mer anglais « Mercédés de Larrinaga » al-
lant de Galveston A Manchester a Sipnalé
quil avait sauvé cquipage du voilier char-
bonnier am¢ricain « Edward I Berwind »
qui allait de la nouvelle Orléans 3 Phila-
delphia ; le voilier « Edward I Berwind »
est conpu aux Antilles of il transporte le
charbon.

Lonprres. — Les suffragettes continuent
leur agitation devant la Chambre des
communes.

Corennacug. — L'action du Falkenhing
a mis fina la crise financicre.



Parts. — Rente fangaise 96. 70

}.e Conseil des ministres s'est réuni ce} troupes bivouaquent 4 Dar Ould

ue les
athima

Le Général d’Amade télégraphic

matin A VPElysée sous Ia présidence de M.|sur le territoire des Ouled Said; aucan in-

balliéres. La majeure parue de
ad consacrée 4 lexamen de |i question
des retraites ouvricres; M. Viviani fut
chargé de répondre aux questions qui se-
ront posées au Sénat ct a la Chambre.
Le Conscil s’occupa également des travaux
de la commission sénatoriale et de

ta séance{cident a signaler.

Sanne
AVIS

Je soussigné, Peseur a_ l’Expor-

len-|tion &la Douane de ce Port, fais sa-

guéte sur la liquidation des biens des con-| voir au public et au Commerce qu’a

ereg.ations.
Aujourd’hui
discussion de impor sur le revenu.
M. Cruppi s’est rendu cet aprés-midi au.
conservatoire des Arts et Métiers ot il visi-
ta les divers services.

partic duo 15 du courantje ne signe-

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Jacmel, le 12 février 1908.

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Nouvelles Gtrangéres

Derniéres Dépéches

Maprip 12.— (Soir. ) Le gouvernement
annonce officiellement aujourd’hui qu’il est
n complet accord avec le cabinet de Pa-
iset que celui ci ne lui a nullement de-
andé d’envover des renforts au Maroc.

Paris. — M. Edouard Lockroy, l’ancien
ministre de la marine est en ce moment 4
Nayoni ; il est agé de 70 ans.

Paris. — Le prince Eitel Fréderick, 2eme
is de ’emperenr Guillaume qui vient de
epresenter l’empereur Guillaume aux obse-
ques du roi don Carlos de Portugal s’est
arreté ici en retournant 4 Berlin. Il a passe
amatinde a visiterles monuments, no‘am-
ent la tombe de Napoléon rer aux Inva-
ides Le prince Eitel est parti pour Berlin
et apres-midi 4 2 heures. [1 a déclaré avant
on départ qu'il regrettait de ne pouvoir
ester plus longtemps. On croit qu'il a été
pblige d’ccourter sa visite par une dépéche
e l'empereur.

Ls Havane.—- Tont le monde croit que
e Gal Pino Guerra, le chef de la derniére
nsurrection, sera nommé chef de_ I’armée
ubaine 4 exception toutefois de la garde
urale qui restera sous le commandement
Nu gencral Algendro Rodriguez. Le bruit
Ourt que des tronpes américaines occu
peront d’une fagon permanente les ville de
Bahia Honda et Guantanamo. On croit
jue la présence d’un régiment de cavale-
€ américaine dans chacune de ces villes
ontribuera au maintien de la tranquillité,
pres la réinstallation d’uu gouvernement
hational.

New-York 13.— Les concurrents de la
Fourse automobile New-York-Paris, par le
lctroit de Behring, sont partis hier ma-
indir heures 15 du « Times Square »
au milieu d’une affluence énorme. Six
voitures sOnt parties pour la course; sur ce
hombre, il y en avait trois francaises, une
talienne, une allemande, et une ameéricai-
e. Les voitures francaises étaient une de
Jion, avec M. Boucier Saint Hauffray, le

pitaine Hans Hansen et M. Antran. Une
fotobloc avec MM. Godard, Hué et Livier;
ane . Sizaire-naudin, avec MM. Auguste

Ons, Deschamps et Berthé. La voiture
talience était ane Zust, avec Antonio
pcarfarglio, Emilio Sitori et Henri Haaga;
re voiture allemande, Protos, se {rou

‘At le Heutenant Koeppen Hans Knape
tEmes Maas, enfin la co iture américai-
he ¢tait une Thomas, avecseulement deux
ny 4geurs, Montague Roberts et Howard
Brinker,

Napies.— Le paquebor « Florida », du
loyd italien, ayant a son bord 112 -

4 destination de New-York a abordé
3 Or, a2 moment oa il sortait de_ son
ant © ,paquebot « Perseo » de la Com-

Bnie générale Italienne de Navigation.

crnier e ° ,
1. victimes. coulé ; mais fl n’y a pas eu

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LA LET

Révélations importantes.

pe meno] er 22 Ss
Pour tout ce qui concerne VY’ Administration du Journal.

TRE DE A. FIRMIN

POR T-AU-PRINCE (wert)

QUUTiu

een ae 0 ee ee ee

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——— ee. ene
- =e.



| Dingcreur?
Clément Magloire,

|

—











ae eS

Le PREPARE dé-

nonce ses partisans.

Nous avons promis, dans notre numéro
dhier, de publier in-extenso, la lettre de
M.A. Firmin, gui d’aprés un correspon-
dant touché, « a une apparence ¢étrange-
ment anocryphe », parceque nous avions
tu les noms des personnes qa’accuse et que
met en cause M. Antenor Lirmin.

Crest avec des picces et des documents
aathentiques que nous montrerons la four-
berie, la duplicicé et la vaine surface de
cet homme tourmenté dont la raison va-
cilla devant les sp'endeurs du Pouvoir en-
trevues dans ses réves de grandeur.

Les charges publiques ont mis Antenor
Firmin a lVabri du besoin et ila entraine
asa suite des pauvres gens
honnéte rendrait forts et heureux.
amant de ruines a pu créer un parti qui
se tencore A son éclatante vaniré.

Nous allons mettre les chos:s au point,
et donner en méme temps satisfaction aux
Uns et aux autres.

Notre correspondant n'est plus ici pour
voir son déti elevé, mais le Matin lui par-
Viendra pour lui apporter la preuve vraie
qui confrme « la formidable et mortelle
accusation » que nous avons portée contre

. Firmin, ou plutot que le Préparé a par-
tée conrte lui-méme.

Saint-Thomas, le fer Juin 1907.

A Son Ex. le Président d’ Haiti.

Monsieur le Président,
_ J'adopte uae ligne ‘d’action absolu-
Ment inusitée dans la politique hai-
Uenne, en prenant la décision de vous
adresser directement cette lettrs, vu
Ma position actuelle de chef de patti
6n exil. Mais il y a plus de deux ans
que des gens sans scrupules exploi-
tent la délicatesse de ma situation

d'une part, et ignorance ov: se trou-:

ve votre Gouvernement sur leurs me-

nées abominables, de l’autre ; pour

continuer 4 soutirer l’argent de la Ré-
oblique. J’aurais pu continuer & me

¢ Te, Mais tes choses vont au Fe
exposer notre pays & l'animosité

méme a rhostittt

Pays trée puissant, mais d'un homme

ve le travail.

Cet ;

té sinon d’un autre | rap

—_—

tres influent et tres honoré dans ce
pays ; et mon patriotisme m/’otlige
de mettre tout scrupule de coté pour
faire ve que je crois étre mon devoir.

Par une lettre que j’sirecu2 de New- |

York, un ami m’a appiis qu’an Ctrau-

ver qui a voyagé & Port-au-Prince, en. res} i
des moyens d’action qu'il nous fau-

Avril dernier, assure que vouS avez
déclaré pti iguement que je Suis en
connivernce avee Monsieur Roosevelt
qui doit me procurer les moyens
d’entreprentdre un mouvement en
Haiti.— J'ai appris en méme temps
que Monsieur GelTrard Cesvet était
a Port-au-Prince vers cette époque
et quil a réclamé de fortes valeurs
qui lui auront été comptées, parce
qu
lrelations a New-York et aux Etat=-U-
‘nis, en général, et) particalierement
‘avec les marchands darmes et de
“munitions que je suis resté dans lim-
| puissance de rien fai.e ; Jai pu me-
Me savoir qu’on vous a promis de dé-
nda dépot, d’armes et
‘de munitions que j’aurais a B-ooklyn
,et d’y “mettre la main, ete. Comune
itous Ges reoseignements sont en par-
faite concordance avec des faits dont
je puis faire la preuve, ct que je crois
que c’est de bonne foi qne vous avez
,parlé en vous rapportant a une bande
de spéculateurs étrangers qui n
‘chent qu’d vider le Trésor

d’Haiti,
manquez d'argent pour payer V
ployés et peut-étre méms pou

!couvrir un préte







s’adres



wp teow f° Pe

EEN

new eees cee om ee en 6 ae ee ee 8 oe
ee ee tee

a

LE

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

ate an BOOS Ae OE SS OLED ES: NP rere
Seman fen oi SS SS A OS SS oes

: ee ©





‘Léger, Ministre d@’H.iti & Washington |

est uu courant des menées de Mon-
sieur J. D. Hallen. Ge M. Hallen vint a
Suin:-Thomas, eo janvier 1905, avec

-une recommandation pour moi signée

e — croyiez vous — c’est grace a ses,

e cher-|
Public:j’an éprouvais une répugnance mélée |
juste aug moment_ou vous,

os em. | ta
re ré-'dill-rents pretextes.

compenser vos vrais amis » ; tandis |

ue d’autre part je souffre dans
ignité de bon
| si ent d’Haiti me dénoncer comme
m’entendant avec M. Rooseve.t pour
envahir mon Pays, je n’hésite pus a
vous dire et démontrer [2 vérite.
La machine ouvriére de tovte celtic

affaire est nn M. J. D. Halieu, en rap-

int| port avec M. Geflrard Cesvet. Le Gou-.
et|vernement sait-il ou ignore-t-il ces

rts? je n’en pe.x rien dire:
6 ces icpports existent. Méme M.

ma! commengail
Haitien de voir le Fré-.

de M. F. G. Darrell que j'avais conou
‘4 Inague étant descendu chez lui du-
rant les huit jours que je restai dans
cette ile. Mon ami Pierre Frédérique,
qui était resté plus longtemps que moi
4 Inague et qui cut des relations p'us
étroites avec M. Darrell, ayant été a
Brooklin pendant quelque’ temps
avant de venir a Saint-Thomas ly
avail vu el avait causé avec lui. lis
eurent une correspondance a propos

drait : c’est ainsi que M. Darrell prit
sur lui de m’adresser M. Hallen sans
avoir correspondu & ce suiet avec
nol.

Ce dernier me fit des offies les plus
avantageuses deme fournir, armes,
munitions et tout ce dont j’aurais be-
soia a un moment donné; il sigoa
avec moi, au nom de M. Francis Ba-
nerman, te contrat du 42 janvier 1905
que je vous adresse Ci-joint. Piece A.

Je n’ai personnellement aucune am-
bition du Pouvoir, tnais je suis le chef
d’un parti et beaucoup d’amis souf-
fraient evec moi dans un exil immé-

‘rité pour la plupart; je ne pouvais

donc pas refuser des facilités qui m’é-
taient offertes pour mettre finaleurs
miséres et c’est pourquoi je signai ce
contrat, que je signerais encore si les
choses étaieut exactement dans les.
mémes conditions qu’aut2 janvier

19U5 et que je crus a la sincérité de

mon co-contractant. Néanmoins, mé- |
me aprés avoir signé ce contrat,.

d’une grande méfiance, ct j'ai cons-.
tammenut, éludé son ex écution sous

Vers le mois de mars ou avril, je:

i & m’appercevoir de tout:

un plen d’iulrigue de M. J. D. Hallen:
avec un certain Piciote qui fut ensuite.
nomméSalini, le» méme employé gous"
ie défunt Président IHyppolite. pour
prendre feule général Manigat dans
un piége ; Cependant ma position de:

‘chef de parti voya:t souffrir des amis



qui ne pouvaient rentrer en Hoili que |
par une avepture, n)’empécha de rom- |
pre ma correspondance avec lui.

Heureusement vint l’Arrété du 13:

VENDREDI,



44 FEVRIER 1908.

(in



NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avapce

neque

Les manuscrits insérés ou Bon me sont pas remis.
—_—_—_<_—€_—=_=_=_¥_$_—=—=—==_=_=_=_¥_!_£_£_£_=_£ { — _ EE SSE
ser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.






Mii 1905, par lequel une bonne partie
des exilés furent amnistiés tandis
qu’on assurait que prochainement
sortirait un nouvel arrété amnistiant
presque tout le monde, moi et trois
ou quatre exceptés. Mes amis pou-
vaient reptrer chez eux sans entrepri-
se armée et ceux qui préféreraient
pour des raisons personnelles, rester
en exil, ne pourraient imputer leur
souffrance 4 mon indifférence. Me sen-
tant dégagé de obligation morale
que j'avais de travailler par tous les
moyens 4 faire re :trer en Haiti par
ia force ceux qui ne pouvaient jus-
qu’au 13 Mai y rentrer paisiblement,
je rompis toute correspondance avec
M. 1D. Hallen. Ii eut beau m/’écrire
lettre suv lettre, augmentant ses of-
fres de facilité, je n’y répondis pas.
Vers la fin de Juin 1905, voyant que
je ne Ini répondis pas, il revint en
personne i St-Thomas, et me deman-
da deux entrevues que je lui refusai.
[] alla alors voir Vami P. Frédérique,
qu’il convainquit de ses bonnes dis-
positions au point d’obtenic de Jui
une certaine lettre ou promesse de
contrat. Cet ami Gtant venu m’en par-
ler, je lui fis savoir que j’y étais ab-
soliunent Oppusé, et comme pour lui
faire comprendre la portée de mon
opposition, je la lui répétai par lettre
le fendcimain tnatin en lui demandant
de me répondre. Ce qu'il fit en me
faisant savoir qu'il allait envoyer au
dit D. Hallen un contrat mystificateur
signé de quatre prétendus contrac-

‘tants, non désignés comme firminis-

tes, soit :

« Frédérique, Maton, A. Roulé, H.
Couillon, signifiant : Frédérique, Ma-
ton (pour matois ) arouléH. D. Hallen
Couillon. C’était une dréle de plaisan-
terie ' mais pourva qu'il ne se fut
po nt agi de mon nom oa du parti fir-
ministe, cela m’était égal ; ci-joint la
réponse que me fit Frédérique. ( Pid-
ce B.

M, b. Halien s’en retourna_ & New-
York sans me voir, mais le 27 Juillet,
il me fit an télégramme ainsi concu :
« Salini informed Léger everything
wait letter Karona, explaining » que

je traduisis comme suit: « Salini a

informé Léger de. toutes les choses.
Attendez lettres par Karona avec @Xx-
plication. » ( pice E. )

En effet, je recus de iuieméme ane
Chef d’Etat américain ne serait pas
Phomme inteyre qu’est Mr Roosevelt.

Quand donc, soit le Consul général a
New-York d’accord avec M. D_Ifallen
ou ce dernier seul vous font dire que
j’ai une entente politique avec Mc
Roosevelt de nature & exposer l’au-
tonomie de la République d’Haiti, ils
font une ceuvre impie, et de nature a
aliéner d'Haiti la sy mpathie et Pestime
d@’une = puissance respectable ; c’est
pourquoi mon patriotisme m’a obligé
& mettre de coté toute autre considéra-
tion pour vous adresser cette lettre
et mettre sous les yeux dle votre Gou-
‘vernement la conduite diabotique de
M. D. Hallen, un faussaire qui com-
promet le erédit du pays avec de fans-
ses actions d'une prétendue Société
agricole d’Haiti qui n’existe pas et ne
saurait exister, puisqu’aucune = con-
cession régaliérement votée par les
Chambres Léuislatives Wa été accor-
dée 4 cet homme ou & ses complices,

D’autre part, quand Mr D. Hatten et
d'autres promettent de faire découvrir
au Gouvernement haitien un dépot
d’armes et de munitions que j’aurais
4 Brooklin ou ailleurs, iis ne font que
le tromper pour lui soutirer de lar-
vent, en faisant peut-étre usage de

lettre datée du 29 Juillet, (lang laquel: expédition contre le gouvernement
i i le dit Salini avait dé-| Hatten.
vortau Ministre Léver, tout ce yui} afin je recus de lui une lettre du
s‘était passé entre lui, D. Hallen et} Juin ( piece H ) avec une coupure
moi en y amalgamant le nom de plu-|de jourval le tout concernant le capi-
sieurs personnes avec lesquelles je|taine Cullen qu'il pense « lui avoir fait
n’al jamais eu de retations politiques | du tort aupres de moi. » En deux fois
directes; la lettre est de 7 grandes pa-|il m’avait parlé de ce capitaine Cal-
yes et ne contient probablement que len mais au seul sujet de la_ traduc-
des mensonges J’en inférai toutdejtion de mon livre et pas autrement.
méme que c’est Mr D. Hallen, lui-me-j|Je ne répondis pas non plus a cette
me gui sera mis en relation avec le} lettre. Presquen méme temps, je re-
Ministre d’Haiti, vexé de n’avoir pas}cus un pli du Dr A. P. Holly, de Nas-
été regu par moi dans son dernier vor | seau, dans lequel je trouvai une ton-
yage & St-Thomas. gue lettre a Ini adressée par Mr D.
A cette lettre, comme aux précéden-| Hallen a la date du 7 Mars 1996 par- |
tes, je ne répondis pas un mot. lant longuement de ce méme capitaine
Toutefvis aprés la publication de Cullen de MM. Jimenes. Morals er
inon livre, « M. Roosevelt ct Haitr > Sanchez et entin de Mr Rooseve et
dont les wrands journaux ameéricains de M. Root. La Dr Holly 8" tait con:
avaient fait P’éloge, j@ recus deux let- tenté de m’envoyer la missive av c
tres de félicitations de Mr J.D. Hal- quelyues paroles dela Rible! vette er
len. Dans celle du 2b Septembre 1905, tre ne m’eétant pas adressce Peon ee
ioumenvoya un manuseril de sa tra- lement, je Vai soumise avec In cope
duction de la préface de ce livre, qu'il ci-incluse au Consul génera d’Haitt S
me pria de lui retourner apres Vavoir| 5t-Thomas, Mr Louis Délinois, qa
examiné et de lui dire ce que j'en pen- lu Voriginal et pourra certifier que i
seen me proposant de tradvire tout) copre est ubsolument fidéle (piece I).
Pouvrage en anglais. Comme il n’était! Ce qui résulte de la lettre du 7 Mal
plus question d’entreprise de débar- 1905au Dr Holly, c est que du moment
quement en Haiti et que je h etais pas que Mr D. Hallen avait su que le capt.

















ee

: P "Laines S quelqu’ leuc
faché de voir mon flivre traduit en ane! Cullen était an porteur de dépéches seen ett At qa a ‘noquer |
vlais, je tui répondis en lui disant| diplomatiques des Etats-Unis au Ja- Peux et de leur teendre a yeu de

une autorisa-| pon, il cougut Pidée de batir une his- P pe

que juvais déeja donne
tion au Capitaine Orlan
de prendre en son nom le
teur, en vue de la publication de | ou
vrage en anglais, aux Ktats-Unis, et
de vendre ce droit & un éditeur, de
sorte que s'il pensait pouvoir faire
quelque chose dans la traduction, il

ce gue vous leur donnez a pleines
mains. |

C’est done Vhonneur national, Vin-
téreét moral et inatériel, le bon renom
et les finances @Haiti quiv comnman-
dent de vous faire savoir a quelles
vens vous avez affaire.

Clyde Cullen toire et de Vadapter aux intrigues
le droit d’au-{qu’il menait autour de mol depuis
une année et demie, mais il faut no-
ter qu'il disait alors que Mr Koosevelt
avaitlaché ledit capt Cullen enespion-
nave sur ma piste afin de reconnaitre
mes plans et de les lui rapporter. Il





aurait a s’adresser au dit Capitaine] priait le Dr Holly de me_ faire savoir ot yal fait mnon devoir We tion choyen
Orlan, Clyde Cullen, dont je lui donnal| que jétais dans une « trappe » et il avan ae harvé .? 4
adresse. lm’écrivit un mois plus tard, que le} Conscience dec 1argée, quoiqu’il en

advienne.
Veuillez agréer, Monsieur le Pré:i-
dent, l’'assurance de ma haute consi-

dération.
A. FIRMIN.

4| Capt. Cullen n’avait pénétré dans mes
et | affaires que pour me déranger !...
cette lettre du 21 Septembre ne m’é-}; Comme j2 savais que je navais au-
tait parvenue que vers le 29 du meme /|cune relation polititque avec ce Capt.
mois. Orland Clyde Cullen, peut-}Orlan Clyde Cullen, qui ne s'était pas
ctre un autre farcear, m’ayant expri-| meme occupe sérieusement de la tra-
mé sa geande admiration du livre, et duction de mon livre, jécrivis quel-
assuré guw’il pouvait trouver un Edi-| ques lignes au Dr Holly pour lui dire
teur américain qui se chargeat de le/ qu'il pouvait étre tranquille sur mon
faire traduire en anglais avec des avan-|compta et je ne répondis pas un mot
tages pour moi, je lui confiai cette a Mr Hallen.
affaire de traduction, sans que j’eus-| {] arriva 4 St Thomas le 1% juillet
se A m’engager avec lui dans aucun | 1906 et chercha a me voir com ue il
mandat politique. ( Voirla lettre du|m’avait annoncé, mais je refusai en-
214 Septembre et ma réponse, pitces|core toute entrevue et ne le recus pas
F, et G. ) chez moi. [len repartit confus et
Vers la fin de 11105, quand je croyais| dépité, mais il prit langue avec l’AMI,
que Mr J. D. Hallen avait renoncé & me| qui secomplait & le berner depuis

En effet, ce dernier avait passe
St-Thomas vers le 20) Septembre



ee a

PAGS DUYRRS |
RENSEI GNEMENTS
METEOROLOGIQUES







CObservatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

parler d’entreprise révolutionnaire| Juin 1905. Je n’entendals plus parler JEUDI 13 FEVRIER

contre le gouvernement haitien, je fus|de Mr Hallen, quand j’appris son ar-| Barométre 4 midi 6< mm
tout étonné de recevoir de lui une let-| rivée ici ala fin de Vannée 1906 et . 765 "/"o
tre du 13 Décembre ( piéce G. bis )| qu’il demanda encore a me voir: il Température) ™inimam 19°.4
dans laquelle il wn’annonga son retour|ne réussit pas mieux que les deux /masimum 31° 3

de Port-au-Prince o6 la situation finan-| précédentes fois ; c’est vers cette épo-
ciére était des plus mauvaises, me di-| que qu'il se concerta, d'apres ce qui
sant: que partout on parlait de moi| mest revenu, avec le Consul général
comme seu! espoir d’Haiti. Il m’offrait| d’Haiti a New-York, pour faire accroi-
de mettre & ma diposition et son|re au Gouvernement Haitien que je
temps et de. l’argent, un = steamer, suis en connivence avec M. Roasevelt
« Acadia» etc. qui doit faciliter ma rentrée en Haiti.

Dans cette méme lettre, on lit le} Certes. aprés mon livre «Mr Roose

assage suivant: « J'ai trouvé ici|velt et Haiti » il est tout naturel que
(New-York) une lettre du capt. Clyde| M. le Président des Etats-Unis ait pour
Callen qui ¢tait A’ Panama quand| moi de la sympathie plutdt que de
i) écrivait, me disant qu'il serait sous|\’aversion et d’autre part, j’al pour
peu dans cette ville et qu’il serait con-|lui une réelle admiration ; mais c’est
tent d’agir avec moi dans la traduc-|tout. Je respecte trop Mr Roosevelt
tion de votre dernier livre. J'’attends| pour que j’eusse jamais l’idée de Jui |
en ce moment le Capitaine Cullen. »|demander de me favoriser des mo-

-Comme aux lettres précédentes, me! yens d’agir contre un gouvernement Hier sont partis pour l’exil, 4 bord du
pariant de politique, je ne répondis| avec lequel il entretient des relations | steamer francais Montréal, 4 destination de
pas & celle du 13 Décembre et 4 toutes|amicales ; et je me respecte trop St-Thomas : M. Piloxéne Midy, Ville-
celles que M. D. Hallen, m’adressa|pour laisser germer en moi une idée | frard Toussaint Noél, Charles Germain et
pour me presser d’entreprendre une'si anti-patriotique lors méme que le André Duquérouette ;— 4 bord da Pra

Moyenne diurnede la température 24°,2

Ciel clair le matin ; nuageux laprés-
midi ; couvert dés 5 h. du soir.
A 6h. quelques gouttes de pluie ; en-

are 7 h. 20 et 8 h. quelques petits graias
par intermittence ; total : 0,"/â„¢8.

Felairs au S W vers 6h. du soir.
Le barométre en hausse dans la journée
a baissé pendant la nuit
Mouvements sismiques continus entre
z hier . du mati Févri irec-
3b es in ( Février ) Direc
R. BALTENWECK

Les exilés

sident, destination de Kingston MM, Sey.
mour Pradel ct Constantin Vieux,

A bord de ce dernier navire se tng
vaient ry exilés pris 4 Jacmel. Le
dent d’Haici leur permit de rester dang
pays. Ont bénelic’é de la clémence pry
dentielle : MM. Annibal Hilaire, St Prat
C. D. Noailles, Montrévil Beliot, L. p’
Muzac, Alex. Joseph, Aurélien Joseph,
Ont'prétéré continuer pour Vexil: MM op.
riclés Lafontant. Vernet Jasmin. Accddg
Lemaire, Henri Labidou, F. Monplaisir, 2
Delbeau et Alcius Lapicrre.

Arrivage

Hier est entré le steamer holl
Prins Maurits venant des Cayes avec Ig
passagers suivants :

Hf. Anglade pére, Clément Viaud, Ly
Labastille, Frédéric Castel, Melle Alling
Dennery, Mme Vve Vigne, Horace Foe
cand, Durantin Victor, Edyard Cassis, Eke,
Féron Déroler, Delerme et 2 enfants, Ub
limctne Sabaya, Ernest Léon, Alphonse
Benjamin, Etienne Surony, Esope Darboar
sa, Francine St Lue, Edmond Marsaq,,
Claude, A. Alexandre et enfant, Marthe
Durnayer.

Départ

Hier est parti le steamer Priesident avec
les passavers suivants pour ;

Kingston > J Briicl, S. Pradel, C. Vieur,
A. Duncombe, Mr et Mine J. Basting,
Mine E. J. Simmonds et 2 enfants. Mra
Mme R. C. Hussey et un enfant, Mme Mh
Lewis. Mme P. J. Pierre et un enfant,
Mme R. Gayle, Melle HE. Alexander, Mile
A. van Waterschoodt

Le Crime des Rév >lutionnaires
Le mot d'ordre était Vincendic

Nous ltsons dans un ne de la «Liter
des Cayes, du mois de Janvier, lentrefile
suivant :

Ecuo DE JEREM E. a
« Il nous est revenu que deux incendie
oat éclaté a Jéreé nie, un le 26 Déces
bre dernier, a deétruit Ja maison de
Aug. Garoute, situce tout prés du
tail, Pautre, le 2 courint, 4 ro heures
matin, a brulé comp!étement la maison
de Mine Vve Eug. Laraque, qui vensi
A peine d’étre achevde. Quelle ¢irangt
coincidence ? Le 27 Décembre dernie
c'était le tour des Cayes, le 30 celui
Port-au-Prince, et le 2 est celui da §
Marc. Si nous étions quelque peu su
« uneux, nous verrions dans ces accid
« le pronostie de quelque catastrophe.»

Eh ! bien, ce n’était pas une étrang§
coincidence, et il n’était pas besoin d’é
superstitieux pour prévoir une catasire
Il est aujourd hui manifeste que des a
criminelles et ignorantes, obcissant
glement a une consigne infernale et
chiavelique, allumaient ces incendies
exciter lesprit du peuple et donner eq
gnal, l'annonce de insurrection proch

_ Et c'est parce que des forcenés ¥
semparer du Pouvoir per fus et nefas @
faut que des familles soient aujourd
sans abri et sans foyer. ‘

Peuple, méditez et jugez ! 2
_ Les Révolutionnaires, voila l’ennestl

Défendez-vous ! | :

Funérailles ‘*

Monsieur et Madame Julien Bayard, @
enfants. et les autres membres de §&
mille ont la douleur de vous faire paty
la mort de a

JEANNE Lesinska MARIE ‘
décédée aujouid’hui 4 2 heures du ®

Et vous prient d’assister a ses fanés
qui auront lieu cet aprés-midi 44 5@

_ Le convoi partira de la maison mony
sise Avenue Dessaiines No 36 pour Sm
dre 4 I'Eglise St Joseph. a

Les amis sont priés de considéres
sent avis comme une invitation. 3

ncan

a
a

“
«
¢
«
<
«

pa

3







Brochure

Nous avons recu une nouvelle brochure
de M. Annibal Montasse qui continue la
série de ses études religieuses.

Cette brochure traite la question de la
suprématie ds Pape et de UVunité de l'Eglise
et est éditée A I'Imprimerie Amblard.

Nos compliments et nos remerciments
4 |’ardent et infatigable exégeéte.

Cercle des Etudiants

Un paquet a été remisen nos _ oureaux
i cette adresse. — Priére de le réclamer.

EEE ee

n¢ees qui durérent six heures la Chambre
des représentants vota le budget une ma-
jorité de 102 voix.

Qu Ensrown ( Angleterre ). — Le sea-
mer anglais « Mercédés de Larrinaga » al-
lant de Galveston A Manchester a Sipnalé
quil avait sauvé cquipage du voilier char-
bonnier am¢ricain « Edward I Berwind »
qui allait de la nouvelle Orléans 3 Phila-
delphia ; le voilier « Edward I Berwind »
est conpu aux Antilles of il transporte le
charbon.

Lonprres. — Les suffragettes continuent
leur agitation devant la Chambre des
communes.

Corennacug. — L'action du Falkenhing
a mis fina la crise financicre.



Parts. — Rente fangaise 96. 70

}.e Conseil des ministres s'est réuni ce} troupes bivouaquent 4 Dar Ould

ue les
athima

Le Général d’Amade télégraphic

matin A VPElysée sous Ia présidence de M.|sur le territoire des Ouled Said; aucan in-

balliéres. La majeure parue de
ad consacrée 4 lexamen de |i question
des retraites ouvricres; M. Viviani fut
chargé de répondre aux questions qui se-
ront posées au Sénat ct a la Chambre.
Le Conscil s’occupa également des travaux
de la commission sénatoriale et de

ta séance{cident a signaler.

Sanne
AVIS

Je soussigné, Peseur a_ l’Expor-

len-|tion &la Douane de ce Port, fais sa-

guéte sur la liquidation des biens des con-| voir au public et au Commerce qu’a

ereg.ations.
Aujourd’hui
discussion de impor sur le revenu.
M. Cruppi s’est rendu cet aprés-midi au.
conservatoire des Arts et Métiers ot il visi-
ta les divers services.

partic duo 15 du courantje ne signe-

la Chambre coutinue la] rai plus Normil Colas, mnais P. Augus-

lave Colas avec le meéme paraphe.
Jacmel, le 12 février 1908.

NonMit GOLAS

Nouvelles Gtrangéres

Derniéres Dépéches

Maprip 12.— (Soir. ) Le gouvernement
annonce officiellement aujourd’hui qu’il est
n complet accord avec le cabinet de Pa-
iset que celui ci ne lui a nullement de-
andé d’envover des renforts au Maroc.

Paris. — M. Edouard Lockroy, l’ancien
ministre de la marine est en ce moment 4
Nayoni ; il est agé de 70 ans.

Paris. — Le prince Eitel Fréderick, 2eme
is de ’emperenr Guillaume qui vient de
epresenter l’empereur Guillaume aux obse-
ques du roi don Carlos de Portugal s’est
arreté ici en retournant 4 Berlin. Il a passe
amatinde a visiterles monuments, no‘am-
ent la tombe de Napoléon rer aux Inva-
ides Le prince Eitel est parti pour Berlin
et apres-midi 4 2 heures. [1 a déclaré avant
on départ qu'il regrettait de ne pouvoir
ester plus longtemps. On croit qu'il a été
pblige d’ccourter sa visite par une dépéche
e l'empereur.

Ls Havane.—- Tont le monde croit que
e Gal Pino Guerra, le chef de la derniére
nsurrection, sera nommé chef de_ I’armée
ubaine 4 exception toutefois de la garde
urale qui restera sous le commandement
Nu gencral Algendro Rodriguez. Le bruit
Ourt que des tronpes américaines occu
peront d’une fagon permanente les ville de
Bahia Honda et Guantanamo. On croit
jue la présence d’un régiment de cavale-
€ américaine dans chacune de ces villes
ontribuera au maintien de la tranquillité,
pres la réinstallation d’uu gouvernement
hational.

New-York 13.— Les concurrents de la
Fourse automobile New-York-Paris, par le
lctroit de Behring, sont partis hier ma-
indir heures 15 du « Times Square »
au milieu d’une affluence énorme. Six
voitures sOnt parties pour la course; sur ce
hombre, il y en avait trois francaises, une
talienne, une allemande, et une ameéricai-
e. Les voitures francaises étaient une de
Jion, avec M. Boucier Saint Hauffray, le

pitaine Hans Hansen et M. Antran. Une
fotobloc avec MM. Godard, Hué et Livier;
ane . Sizaire-naudin, avec MM. Auguste

Ons, Deschamps et Berthé. La voiture
talience était ane Zust, avec Antonio
pcarfarglio, Emilio Sitori et Henri Haaga;
re voiture allemande, Protos, se {rou

‘At le Heutenant Koeppen Hans Knape
tEmes Maas, enfin la co iture américai-
he ¢tait une Thomas, avecseulement deux
ny 4geurs, Montague Roberts et Howard
Brinker,

Napies.— Le paquebor « Florida », du
loyd italien, ayant a son bord 112 -

4 destination de New-York a abordé
3 Or, a2 moment oa il sortait de_ son
ant © ,paquebot « Perseo » de la Com-

Bnie générale Italienne de Navigation.

crnier e ° ,
1. victimes. coulé ; mais fl n’y a pas eu

Toxto 1», Aprés des débats passion-







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