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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00261
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 13, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4% ANNEE, Ne. 263
PORT-AU-PRINCE (ait!)
JEUDI, 13 FEVRIER 1908.
Le Watin
ABOUMEMENTS :
par Mois Une Gourde D’'avaNcE
Dé&PARTEMENTS & ETRANGER :
vrais de poste on cus.
Pour toutc
HYGIENE INFANTILE
Potégeous nos Bébés
« Chemise de flanelle longue avec
corsage fendu en avant dans toute
e qui concerne |’Administration du Journal
QUOTIDIEN
~ ~~
ctr hr ec A AAA
en a
dire qu’on les expose de ce chef a
toute la kyrielle des maux si graves
imputables aux refroidissements. A
|propos de couverture trop minutieu-
{
t
«sa longueur et noué en arriére dans ,
« sa moitié supérieure ; robe de des-
« sus ouverts en avant seulement, et
« nouée avec ruban et cetnture.
«robes sont sans manches. Pour
« compléter,il a deux couches en Ccu-.
« lotte triangulaire, une de toile, une
« de laine et deschaussons de taine».
Voici qui met sous vos yeux le mail-
lot anglais dont je vous annoncais la
description derniérement.
Ma fui ce maillot peut bien reste!
anglais. Je ne souhaite aucunement
qu'il devienne haitien. Son chaud sur-
croit de flanelle et de laine convient
‘avant de pouvoir enfin toucHer
bien 4 l’'Angleterre qui ftrimasse, fri-.
masse an’en plus finir et ne serait
point de mise en nos pays oll nous
ne voyons la neige qu’en tableaux ou
bien parfois un peu plus précisément
dans nos verres quand il nous prend
fantaisie de toaster a la créme fouettée
oy au punch aux cufs.
Ce maillot n’aurait pour effet, je
pense, que de produire ces désagréa-
bles éruptions sudorales, point graves
somme toute, mais qui effraient
Mamans parfois au point de donner
libre carriégre aux fameux diagnosti-
queurs du lait passé. Et puisque j’en
les
suis & la flanelle, pourquoi ne pas lui,
dire aon fait une bonne fois ?
aux enfants nés avant terme, qui scnt:
par conséquent débiles ; 4 ceux qui, ,™
cine.
pesvent étre soupconnés d'une cer-
taine faiblesse de poitrine de par la
viciation originelle des parents. A de
tels enfants la flanelle se charge de
Spenser ane chaleur douce et pro-
ce. Elleconstitue 4 ce compte un
Véritable « blindage de sécurités me
guand on en revét les enfants
at la constitution n’est point sus-
_*pecte, c'est peut-étre le meillear
en de fouetter lear nervosité et
| de ipesrendee per trop frileux: c'est
t
se des enfants, j’ai besoin de me sou-
lever contre un préjngé trop en cours
chez nous.
Je ne sais si vous avez jamais bien
examiné la téte de bébés _haitisns.
En tout cas, le médecin est infini-
ment bien placé pour vous rensei-
gner la-dessus et si vous le laissez
parigr,il vous dira que toutesou pres-
‘que toutes les fois qu’il veut diriger
Cos 800 examen dece colé,
le supplice
pour ses doigts a toujours été d’avoir
a passer par des quantités d’épais-
seurs de juile ( souvént sordide 2
a
partie malade.— Et quelle partie ma-
lade ? — Le plus souvient, savez-vous
ce que sait ? ll s’agitde l’intermina-
ble et absurde (éte ouverte que nos
docteurs de contrebande, avec leur
belle aisance de diagnostic, ne se
font jamais faute de trouver et que
nous révele avec une conviction qui
fait sourire l’amour maternel emu.
Eh bién voulez-vous que je vous
dise & quoi cette erreur conduisit
un jour ?
Comme j’examinais un enfant, on
se pressafort d3 me désigner son
chef en me criant le diagnostic que
vous savez. Quand j’eus achevé d’en-
lever au dessus du bonnet mes cing
couches de toile ( ouf: ) sur le cuir
chevelu je ne vis autre chose qu'une
martyrisation purulente et nauséabon-
de du mioche pauvret.
C’est que sous couleur de renfermer
sa téle ouverte on ne s’était pas fait
faute d’appliquer un mélange (souve-
rain, afficmait-on) et dont loutrecul-
Fissu de laine tras dour, il va bien | dance était renforcée par la moutar-
de — un veritable vésicatoire suifo-
muscado-mutardeuxc pour parler méde-
Pourtant I’hygiéne estla quiapprend
«qu'il faut apprendre de bonne heure
« aux enfants 4 garder la tete nuc, Car
« cette partieest moins facile 4 impres-
« sionner par le froid queles autres
« parties du corps. »
Néanmoins, chez les trés Jeunes en-
fants elle sera couverte sans _ restric-
tion : un bonnet de laine avec, par
dessus, un bonnet de linge assez am-
i ples tous les deux pour ne point en-
Dinacreur } |
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUR ROUX, 45.
» 8 adresser
— ————_—— ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non Re sont pas remis.
& Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi.
imonte une garde attentive devant le
sommeil de Venfant et défend len-
trée de la citadelle endormie a lar-
inée montante des insatiables Patho-
logies !
traver le développement de la tete et
comprimer te cerveau. Cela suftit bien.
Pour vous mettre bien en garde, j’ai-
me vous effrayer en vous annoneant
qu’on a plus d’une fois incriminé --
Sans trop de raison il est vrai -- la
compression de la téte dans le jeune
age a propos de plusieurs maladies
du cerveau, entre autres, Valiénation
mentale.
*
D' CG. PEARSON.
ean eee! eoaaaV
UneBuquete Lateran
Li fondation de prix littéraires oftre in-
contestablement des avantages. Ne présen-
te-t-elle pas des inconvénients ? If Revue
du ter décembre s’est demandé si « ces
tondations ne risquent pas 4 la longue de
contribuer 4 créer une littérature officielle,
de rendre plus difficile encore Ia vie litté-
raire aux ¢crivains vraiment originaux qui
n auront puobtenir les sutfrages d’un jury.
Si-ces distributions de prix rendent un
service momentane aux candidats heureux,
ne contribuent-elles pis 4 rejeter dans une
ombre plus protonde les quelques autres
d'une valeur égile ou supérieure dont le
public continuerade ne pas acheter les li-
vres parce qu’tls n’auront pu étre couron-
nés? Enfin, leur séduction ne risque-t-
elle pas d’exercer une influence ficheuse
sur d’excellents talents. en les ccartant des
votes ou ils auraient pu laisser libre cours
une originalité qui pourrait devenir sa-
voureuse ? »
a #8
Et puis quand on a couvert l'enfant
dece bouclier de précaution, voila
que brusquement il s’enrhume, _ il
prendfroid, ildevient angincux.Ons’6-
tonne, on ne sait comment expliqver
ces accidents et:l’on proclame tout
haut que pour protéger Venfant de la
maladie on a professé le culte le plus.
larga de toutes les sécurités: et de
toutes les prophylaxies. Maisce qu’on
ne sait pas peut-éetre, ou plutot ce
qu’on ne se rappelle pas c’est que
Penfant n’est pas seulement un tur-
bulent diurne et que parvenu a la-
ge de 18 mois ou un an, il éprou-
ve un continuel besoin d'agitation et
est aussi un fier turbulent nocturne.
Pendant la nuitses mouvements n’ont
de cesse qu’il ne se soitdécouvert. Et
alors ? .
Voila que s’écroule tout Véchafau
dage argumentaire qu’on élevait pour
s‘innocenter. I' va donc faltloir redou-
bler de vigilance, et se précautionner,
jour et nuit. Les enfants me sont pas
précisément d’une décence évangéli-
que et quelque soit "hibilletnent dans te, une premiére série de réponses d: MM.
lequel on les met au lit,on les retrou- Paul Adam, Louis Bertrand. Jules Bois,
ve, au milieu de la nuit dans un véte-' Marcel Boulenger, Bouhelier, René Boylesve,
ment qui frise toujours uu peu le cos-: Emile Faguet, Claude Farrére, Léon Frapié,
tume adames.fue ; et c’est ainsi qiwils F. Gregh, Myriam Harry, Marius-Ary Len
s’enrhument et, preanent froid. | blond, Paul Margueritte, Ch. Morice, J.-A.
On y peut rémédier en attachant; Nau, Péladan, Ch-Louis Philippe. Marcel
des couvertures de chaque coté du Prévost, Rachilde, E. Rod, Jéréme et fean
lit ouen habillant Penfant de robes: Tharaud, Pau! Reboux, Emile Verhaeren, F.
de nuit si longues qu’elles permettent: Viellé-Griffin, E.-M. de Vogué. Les avis
de Ices nouer uu dessous des pieds lais- | semblenttrés partagés, puisque sur les treize
sant ainsi le bébé dans une maniére vingt-cing premiéres réponses, il en est
de sac dont l’ampleur ne compromet ,( indiquées en italique ) favorables aux
point ses mMouvements. Cas robes de prix, aeuf défavorables ; trois auteurs res-
nuit seront da toile avec des manches tent dans le doute: ce sont MM. Edouard
dépassant les mains de vingt centi-' Rod, Jérdme et Jean Tharaud, Péladan.
metres euvirtoa et également nouées , Parmi les opposants, il en est de vio-
a leur extrémité. ‘lents ; ilen est de sceptiques : M. Marcel
Avec untel costume, la maman peut! Prévost se_ classe dans ces derniers :
s'endormir quidte et tranquille tandi=|« Qnand j’étais enfant, dit-il, j’avais un
que l'intelligente vigie de I’hygiéne' vieil oncle qui volontiers se servait de cet
Les prix littéraires sont-ils a encourager ?
La ‘Revae vient de recevoir, 4son enquc-
adage : « Le trop est trop. » Si mon vieil
oncle vivait encore, et que vous vous fus-
siez adresse 4 lui, touchant l’opportunite
et lurilité des prix littéraires, ygageons |
uil edt hochéd la téte et répcté son adage!
avori : « Le trop est trop. » M. Rachilde |
s’éléve avec indignation contre les prix. |
« La littérature n’est pas un sport, dit-il.
C’est méme le contraire du sport, comme!
la réflexion est le contraire de laction. Il
est donc parfaitement ridicule de récom-
penser celui qui réfidchita le premier le
plus vite et le mieux. Il convient de iars-
ser les ceintures d’or aux champions de
boxe. Les prix dits littéraires... c'est Péter-
nelle réclame du concours des grains de
blé dans Ja bouteille, trés humiliante
pour ceux qui comptent, le col allonge,
semblables aux oies ; fort gloricuse pour
ceux qui rdunissent le troupeau 4 coups de
gaules. » M.Ch.-Louis Philippe s’en prend
surtout a l’Académie Goncourt ; il se con-
sole cependant «Je sais bien, dit-il,
qu’un jour ou lautre, nous marcherons
sur le ventre de ces Messicurs... L’enne- |
mi donne des signes de caducité. Notre
jour s’approche. La peau de lAcaleémic
Goncourt amusera bien nos enfants. »
Les partisans des « Prix «# sont plus aca-
démiques. « Jadis, dit M. Paul Rebour, les
pensions accordées aux adeptes des beaux-
arts et des belles-lettres assuraicn: 4 VArt
ce qui lui manque = aujourd’hui : de lu-
nité, de la discipline, du style. La cass-tte
de Franguis rer, celles de Louis XIV ct
de Louis XV n’ont pas empéche Ia produc-
tion des chets-d’ceuvre. Pourqnoi n’en se-
rait-il pas dé méme pour la cassette de Ma
tanne ? « — « Les prix littéraires, dit M.
E.-M. de Voyii¢, font des heureux sans
nombre ; ils flattent doucement la vanite :
1 de ceux qui les fondent ; 2" de ceux
qui les décernent ; 3° de ceux qui les re:
sOivent.
« Pousquoi négliger ce moyen facile de
faire plaisir 4 tant d’honétes pens ?— Une
objection ‘nous parait s¢ricuse ces prix
exaspérent la vanité de ceux qui n’en re-
gOivent pas. Sans doute : mais l’ubjection
vaudrait aussi forte contre la Lévsion d’hon-
neur, contre les ordres, titres, distinctions
€ toute nature, contre toutes les places
honorifiques ou lucratives, qui récompen-
sent le merite, la chance ou intrigue
d’innombrables citoyens dans PEtat ; bref,
elle vaudrait contre tout ce qui les hom-
mes ont inventé pour gouverner 1’anitmal
humain en douceur, autrement qu’avee des
coups. Seriez-vous si révolutionnaire qne
de vouloir abolir toutes ces industrieuses
inventions du génie sociil ? »
SO ae eee ee cee er ee ee
Lettre d'un Firminist
Nous avions bien averti le lecteur en pu-
bliant, hier, Vimportante lettre de M. A.
Firmin, que, par une convenance fiacile-
ment appréciable, nons avions remp!ace
par des points, les noms des personnes ci
tées Cela n’a pas suffi 1 cette catégorie
de gens toujours préts 3 nier I’devidence
meme et l'on a été jusqu’d nous accuser
de déloyauté.
Nous étions disposés 4 n’en rien dire,
mais une lettre que nous publions, regue
fort tard hier, précise lesincertitudes crédes
par notre discrétion.
Tant pis. Notre bonne foi ne devant pas
étre mise en doute, nous publierons de-
main la lettre du Préparé avec tous les
noms que nous avions omis.
N.D.L.R.
Monsieur le Directeur,
Liude nos bons écrivains trouva, il
y ade cela "quelque teinps, une ex-
pression que je trouve assez juste
pour cavactériser votre type littéraire.
{! vous appeta « Penfunt terrible de
Inotre vénération ». Des années ont
passé, enfant a grandi, ita visible-
Ment yapyné eo réflexion, mais il n’a
rien perdu de son allure†turbulente
et de sa matigvnité irrevérencieuse.
Vous continuez a porter un doigt ir-
respectuecux surce que vous croyez
étre une fausse idole, vous n’avez pas
cessé de vratifier dune pirouette de
déedain et d3 votre rire ironique et
colere ceux qui pour vous sont des
bonzes sans valeur doués dun s“dui-
Sunt prestige extéricur. Remarquez,
je vous prie, que je ne vous en b'aine
nine vous en loue,
Sar été seulement amené a faire
ces reflexions cn lisantda lettre que
Vous avez os publier daus votre iu,
méro MWhier, soos la signature de M.
Antenor Firmin. Mointenant que le
sort vient, une seconde fois do trahir
cet homme et que ses amis†portent
avec lui le deuil de leurs espérances,
je puis bien, sans porter ombrage au
Gouvernement réguant, pi vous alti-
rer a Vous ét a moi des ennemis, écri-
re ici gue pai été firministe. Je Pai
elé de toute mon ame, je l’'ai été dans
la conviction profonde que Vintelli-
gence Eb VPinstruction marchent de
pair avee la prabité morale, Péléva-
ton dua caractéve et le patriotisme
comscient et consciencieux. Mes
croyunces étaient bien raisonnées, je
Vous Vassure, et elles Palaient au port
quwen 1902, je nai pas hésité a quitter
ma pauvre mere, ma suwrur et mi viei -
le grand’mere dont j@ suis unique
espoir et le seul soutien, pour ailer
wux Gonaives mettre ma vie et) pur
consequent Vexistene¢a des étres qui
Ine sont chers, cominc enjeuo daus la
partic: qui se jouait alors entre M.
Firmin @t ce que j’appelais « les
forces contraires ». A ladébacle doce i
tobre, je partis aussi pour Vex, Pai
count da tuim, jai été la proie des
reflexions améres. Toutes les miséres
wont pas entimé mon éneryie ; mais
quiund je pus rentrer au Pays, je me
juvat bien quwil y avait certauinement
Waulres moyens deservir sa patrie
quien faisant Ja guerre civile. Ma foi
Vibrait intacte en M. Fi min, je vous
assure, muis je fus dégoute, je crois,
pour jamais de lVinsurrection.
Aussi, quand lautre jour éclata, la
malheureuse alfaire des Gonaives, je
repoussai toutes les mauvaises sug-
gestions et sid un certain moment je
me cachai, ce fut autant pour me pré-
server des exces de zele des agents
du Pouvoir que pour échapper aux
trop nombreux amis et corréligion-
naires ( jé ve prends pas ce mot dans
un sens injurieux) qui venaient 4 moi
et pourraient a un certain moment me
rendre suspect a l’autorité.
Eh bien: vous avez, Monsieur Ma-
gloire, porté une terrible attein-
te & mu foi firministe en impri-
mant la lettre d’hier. N’edt été Vim-
portance de cette piéce et la position
de celui 4 qui elle est adressée: ce
qui en fait un document public, j’eus-
se appelé une infamie la publication
de ce message. Je sais que vos con- '
victions politiques que je ne discute |
pas vous portaient a agir comme vous
Vavez fait; mais je me demande— et
Mrc Magloire, ce serait..... je dis un
crime!— je me demande si vos sen-
Affaires cntendues :
1° Zinna Larousse contre Uenri Prézep
2° Mme Télémaque St-Clair contre &
timents ne vous ort pas aveugiés et
si ja pitce est authentique ou au
moins — pardonnez-moi— si elle n'a
réts.
Pardonnez mon émotioa,
nez la vivacité de mon
mais n’est-il pas vrai,
avez prise domettre les noms et
fe pour me mettre et mettre tout
récusé si adroitemeat des témoigna:
ves qui s’offraient au jvgement
en cause Mr Antenor Firmin. Si vo-
tre procédé o des motifs qui vous
sont propres, il a Vinconvénient d’ap-
pliquer une apparence étrangement...
apoceyphe & fa lelire de Mr Firmin.
Je mai aucun droit de ne pas vous
croire loyal. Je le suis, moi, loyal, je
vous le jure. Vous comprendrez donc
Ma franchis? un peu bratale et vous
excuserez le frémissement indigne qui
traverse cette trop longue lettre.
Vous avez offert vos colonnes 4 Mr
firmin pour s’expliqner. C’est de vous
que j2 désire avoir d’abord des expli-
cations sur vos réticences en portant
une si formidable et mortelle accusa-
tion contre un citoyen qui, politique
a part, mérite au moins le respect de
ses concitoyens. Votre lovauté vous
commandede nous donner les nomset
Sivous le faites et si vous n’étes pas
dementi, je creirai a existence et a
Pexactitude de la piece gue publie vo-
tre gournal «et alors... panvre, pou
vre Me Firmion et malheuteuse fait
Crovez-moi monsicur, votre servi-
teur.
Se wees
Firministe ; mais encore plus, paltri: te.
eo ee
PAYS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METE OROLOGIQUES
-—— ee ee
Cbhservatoire
© pu
SEMINALDRKE COLLE 3 St-RBARKTIAL
MeERcrepDtyf2 Fiviair
764 7/3
21°.0
32° 3
Moyenne diurnede la température 239.7
Le ciel clair le matin s'est couvert gra-
duellement I’aprés-midi.
A 6h. 50 du soir orage et pluie : 36â„¢/,5.
Le baroméire se maintient en hausse.
Quelques mouvements microsismiques
entre 6 h. et rr h du soir et vers 3h. du
matin. —- me
Barométre 4 imidi
minimum
Température ximum
R. BALTENWECK
Navire de Guerre
Ce matin est entré un navire de guerre
anglais, Je “Brillieat venant de Verra Cruz.
Brillieat jauge3. 609, son équipage est
de 207 hommes ; il est armé de 8 canons
et commande par le capitaine Robert
Anstather.
Les saluts d’usage ont été échanges.
Tribunal Civil
Audience civile du 12 Février 1908
Le Tribunal prend siége a dix
du matin sous —
Foge’b. jh. Janvier présidence du
pas 616 accommodée & ceriains inté-
pardoa-
lany oge ;
convencez-en
avec moi, que la précaution que vous
ae
les remplacer par des points est fai
e
Monde en téfiance ? Pourquoi avoir
pu-
biic, si vous naviez pas te les noms
des personnes qu’accuse et que met
H, |latribune toute la scance pour défendgiy
' .
Neures la marire en
manuel Alexandre et Ottaris Thomas,
3°Carlois Bois contre laCompagnic PC j
Puis le si¢ye est levé.
Chambre de Commerces
Le Comité exécutif da Con rés 1Dter
national des Chambres de Commerc,
des Associations commerciales pour |’,
née 1908, qui aura liew 1 Pragues ( pe
dant l Exposition organisée & Voccision
Jubilé de Sa Majesté Frangois-Josph tej
atenu sa premi¢re scéance sous |) prés
dence de M. Charles Voish M = Novack
M. Riedi-de Riedenstei Voit! a pe
semé un rapport dér au stijct deg
Congres. qui réunira les représentanis &
Commerce des deux mondes dins |1 pitto
resque et histoirjue capitate du Roviung
de Boheme. La date du) Congres pour lp
aucl les adhésions commencent 2 afflue
est tixée pour le mois de septem sre 1904,
Fiancailles
Nous avons regu le faire-part de fin.
calles de Melle Cram Larrigux avec M
Puivipre BripGMan.
Compliments aux heureux fiance.
Société Ph: lharmonique
Noue apprenons fa formation .dune 5.
chté Phlilharmonique Fraternellee pliccc sous
la direction du maéstro, le Députe Duro
seau, et tondée duns le but de nous per
fectionner et dz développér Var de |
musique par des récréations musicules : |;
formation d'une ccole et Ia création dus
acter socctal o& seront trouvés J -s mor.
ccaux de musique de toutes les forces des
accessoires pour pianos et violons.
Arr.vages
Ce matin est entrée le steamer « Pre
sident » avec les passagers suivant. \ecnam
e:
Cayes Ad. Strolim.
Sto Domingo : Grrcia.
— Le steainer «Montréal » est oniré ce
main avec les pas-agers suivant. venant
e@:
| St Mare: Charles Miot, Hugo Jugenser.
Gondiaes > Sozur Olires,S. HW. Se Lin dW.
Lintdall,Mme Ulisna Davivier,Mme C. Be
lotte, Mlle Céline Louis, Clément, Saious
Mile L. Wellington, Merlin karo,}rére Ac
tho'éme, Joseph Phanphaon, Frére Lou’,
Robert Nortz et enfant. .
rr
Le MATIN publiera sa-
medi la liste compléte
de tous ceux qui ont ga
qné les consulats aut
Gonaives, aprés lentrée
des troupes du Gow:
vernement. ai
rn ne ee ee,
Nouveles Btrangeel
Derniéres Dépéche a
Parts 12.— Rente 96. 87. i
Hicr 21a Chambre M. Cailloux occuyly
Â¥
le projet de Vimpot sur le revenu. &
Chambre s’ajourna a jeudi. ii
Le Sénat termina la discussion de [i
terpellation de M. Fleury Ravarin suf es
conditions dans lesquelles le ministre
tend donner la commande |
chaudigres destinges aa cuirassé Og
« Danton » en votant l’ordre du jour &,
ae
: Le Sénat approuvant les déclaration
ment passe 4 l’ordre du jour
administrateur des colonies
vant
de gouvernc
M.M. Merlet,
et Sigmann,
nies, sont nomm
d’Honneur.
Le Géaésal d’Amade_ télégraphie
és Chevaliers de la Legion
sans coup feérir.
Les blessés
soioneés 4 Gibraltar vont mieux.
Paris tr. - Des nouvelles regacs
Oaled Said sans Pésistance et a ravage les
nvirons. Le Caid de Mzab a fait sa sou-
mission. .
TeTouaN 11.— Les ouvriers postaux
nglais, frangais, allemands et espagnols
lant 4 Tanger distant de trente cing mil-
es ont été attaqués et toute la correspon-
dance écrite en arabe a été volde.
TaxGER 10.— Des nouvelles regues de
Rabat annoncent que l’armée du sultan
bd El Aziz est parti pour Fez.
SaINT-PETERSBOURG 11.— Le retrait des
roupes tures du territoire persan A l’Oucst
He Tabriz et esprit plus conciliant mon-
ré par la Porte ont produit ici un bon ¢f-
et. — On considére que four le moment
n'est pas nécessaire de prendre de nou-
elles mesures de précaution contre les
res aux fronti¢res de la Perse ct il est
robabl: qu’en attendant de nouveaux d¢- |
eloppements, l’envoi de troupes de I’inté-
eur dle la Russie ex du Caucase sera aban-
onné.
De tout cela on doit conclure que la si-
pation étane décidément meilleurs a tous
s points de vue, la démonstration de 60.
po hommes que la Russie devait faire
aura pas lieu.
Pakis 11.— Ona appris ici aujourd’hui | 1889, a une pratiqne de beaucoup d’années ce qui gurantit et
¢ le traité d’a-bitrage entre la France et | de son travail.
S Etits-Unis qui a ¢:é signé hier 4 Was-
ing'on par Mr Jusserand, Ambassadeur | accorderet r§parer les pianos qui jvaut au moins P. 2.000
e France et Je secrétaire Root suit de trés
ses les conditions des conventions simi- |
ires deja faites par la France avee l’Angle- ;
tre, V'ralie, Espagne et la Hellande ; la
rule ditférence étant dans la ratification
i sera faite par le Sénat américain et le
rlement francais. Le trait¢é dispose que
utes les questions et difficultés qui pour-
nt surgir entre les deux puissances se-
ntsoumises au tribunal d’arbitrage de la
ye quia été écabli en 1899 a lexception
maticres qui toucheront 4 lintérét vi-
et l’indépendance, 4 l’honncur des deux
ys aussi bien que des questions affec-
nt les intéréts des autres pui.sances.
Marseitte 11.— Mr Franco, ancien pre-
ler ministre du Portugal et sa famille
\ étaient arrrivés ici Ia nuit derniére
it partis ce matin pour Génes par le
inde 7 heures 22. Deux détectives les
t accompagnés.
oe
Le soussigné porte 4 la connaissance du
blic et des autorités de tout ordre, qu’il
aété enlevé dans la nuit du 16 Jan-
emn’ét'aon cheval) de grande taille,
us poil roven, étampé des lettres A. P.
— Ayant une large civatrice faite en
le au poitrail. Il promet une bonne ré-
mpense & celui qui le retrouvera.
Port-au-Prince, le 11 Février 1908.
Gérarp VIEUX.
Villa-Tllusion
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Port-au-Prince, le 10 Février 1908.
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corsage fendu en avant dans toute
e qui concerne |’Administration du Journal
QUOTIDIEN
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ctr hr ec A AAA
en a
dire qu’on les expose de ce chef a
toute la kyrielle des maux si graves
imputables aux refroidissements. A
|propos de couverture trop minutieu-
{
t
«sa longueur et noué en arriére dans ,
« sa moitié supérieure ; robe de des-
« sus ouverts en avant seulement, et
« nouée avec ruban et cetnture.
«robes sont sans manches. Pour
« compléter,il a deux couches en Ccu-.
« lotte triangulaire, une de toile, une
« de laine et deschaussons de taine».
Voici qui met sous vos yeux le mail-
lot anglais dont je vous annoncais la
description derniérement.
Ma fui ce maillot peut bien reste!
anglais. Je ne souhaite aucunement
qu'il devienne haitien. Son chaud sur-
croit de flanelle et de laine convient
‘avant de pouvoir enfin toucHer
bien 4 l’'Angleterre qui ftrimasse, fri-.
masse an’en plus finir et ne serait
point de mise en nos pays oll nous
ne voyons la neige qu’en tableaux ou
bien parfois un peu plus précisément
dans nos verres quand il nous prend
fantaisie de toaster a la créme fouettée
oy au punch aux cufs.
Ce maillot n’aurait pour effet, je
pense, que de produire ces désagréa-
bles éruptions sudorales, point graves
somme toute, mais qui effraient
Mamans parfois au point de donner
libre carriégre aux fameux diagnosti-
queurs du lait passé. Et puisque j’en
les
suis & la flanelle, pourquoi ne pas lui,
dire aon fait une bonne fois ?
aux enfants nés avant terme, qui scnt:
par conséquent débiles ; 4 ceux qui, ,™
cine.
pesvent étre soupconnés d'une cer-
taine faiblesse de poitrine de par la
viciation originelle des parents. A de
tels enfants la flanelle se charge de
Spenser ane chaleur douce et pro-
ce. Elleconstitue 4 ce compte un
Véritable « blindage de sécurités me
guand on en revét les enfants
at la constitution n’est point sus-
_*pecte, c'est peut-étre le meillear
en de fouetter lear nervosité et
| de ipesrendee per trop frileux: c'est
t
se des enfants, j’ai besoin de me sou-
lever contre un préjngé trop en cours
chez nous.
Je ne sais si vous avez jamais bien
examiné la téte de bébés _haitisns.
En tout cas, le médecin est infini-
ment bien placé pour vous rensei-
gner la-dessus et si vous le laissez
parigr,il vous dira que toutesou pres-
‘que toutes les fois qu’il veut diriger
Cos 800 examen dece colé,
le supplice
pour ses doigts a toujours été d’avoir
a passer par des quantités d’épais-
seurs de juile ( souvént sordide 2
a
partie malade.— Et quelle partie ma-
lade ? — Le plus souvient, savez-vous
ce que sait ? ll s’agitde l’intermina-
ble et absurde (éte ouverte que nos
docteurs de contrebande, avec leur
belle aisance de diagnostic, ne se
font jamais faute de trouver et que
nous révele avec une conviction qui
fait sourire l’amour maternel emu.
Eh bién voulez-vous que je vous
dise & quoi cette erreur conduisit
un jour ?
Comme j’examinais un enfant, on
se pressafort d3 me désigner son
chef en me criant le diagnostic que
vous savez. Quand j’eus achevé d’en-
lever au dessus du bonnet mes cing
couches de toile ( ouf: ) sur le cuir
chevelu je ne vis autre chose qu'une
martyrisation purulente et nauséabon-
de du mioche pauvret.
C’est que sous couleur de renfermer
sa téle ouverte on ne s’était pas fait
faute d’appliquer un mélange (souve-
rain, afficmait-on) et dont loutrecul-
Fissu de laine tras dour, il va bien | dance était renforcée par la moutar-
de — un veritable vésicatoire suifo-
muscado-mutardeuxc pour parler méde-
Pourtant I’hygiéne estla quiapprend
«qu'il faut apprendre de bonne heure
« aux enfants 4 garder la tete nuc, Car
« cette partieest moins facile 4 impres-
« sionner par le froid queles autres
« parties du corps. »
Néanmoins, chez les trés Jeunes en-
fants elle sera couverte sans _ restric-
tion : un bonnet de laine avec, par
dessus, un bonnet de linge assez am-
i ples tous les deux pour ne point en-
Dinacreur } |
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUR ROUX, 45.
» 8 adresser
— ————_—— ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non Re sont pas remis.
& Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux on Bonne-Foi.
imonte une garde attentive devant le
sommeil de Venfant et défend len-
trée de la citadelle endormie a lar-
inée montante des insatiables Patho-
logies !
traver le développement de la tete et
comprimer te cerveau. Cela suftit bien.
Pour vous mettre bien en garde, j’ai-
me vous effrayer en vous annoneant
qu’on a plus d’une fois incriminé --
Sans trop de raison il est vrai -- la
compression de la téte dans le jeune
age a propos de plusieurs maladies
du cerveau, entre autres, Valiénation
mentale.
*
D' CG. PEARSON.
ean eee! eoaaaV
UneBuquete Lateran
Li fondation de prix littéraires oftre in-
contestablement des avantages. Ne présen-
te-t-elle pas des inconvénients ? If Revue
du ter décembre s’est demandé si « ces
tondations ne risquent pas 4 la longue de
contribuer 4 créer une littérature officielle,
de rendre plus difficile encore Ia vie litté-
raire aux ¢crivains vraiment originaux qui
n auront puobtenir les sutfrages d’un jury.
Si-ces distributions de prix rendent un
service momentane aux candidats heureux,
ne contribuent-elles pis 4 rejeter dans une
ombre plus protonde les quelques autres
d'une valeur égile ou supérieure dont le
public continuerade ne pas acheter les li-
vres parce qu’tls n’auront pu étre couron-
nés? Enfin, leur séduction ne risque-t-
elle pas d’exercer une influence ficheuse
sur d’excellents talents. en les ccartant des
votes ou ils auraient pu laisser libre cours
une originalité qui pourrait devenir sa-
voureuse ? »
a #8
Et puis quand on a couvert l'enfant
dece bouclier de précaution, voila
que brusquement il s’enrhume, _ il
prendfroid, ildevient angincux.Ons’6-
tonne, on ne sait comment expliqver
ces accidents et:l’on proclame tout
haut que pour protéger Venfant de la
maladie on a professé le culte le plus.
larga de toutes les sécurités: et de
toutes les prophylaxies. Maisce qu’on
ne sait pas peut-éetre, ou plutot ce
qu’on ne se rappelle pas c’est que
Penfant n’est pas seulement un tur-
bulent diurne et que parvenu a la-
ge de 18 mois ou un an, il éprou-
ve un continuel besoin d'agitation et
est aussi un fier turbulent nocturne.
Pendant la nuitses mouvements n’ont
de cesse qu’il ne se soitdécouvert. Et
alors ? .
Voila que s’écroule tout Véchafau
dage argumentaire qu’on élevait pour
s‘innocenter. I' va donc faltloir redou-
bler de vigilance, et se précautionner,
jour et nuit. Les enfants me sont pas
précisément d’une décence évangéli-
que et quelque soit "hibilletnent dans te, une premiére série de réponses d: MM.
lequel on les met au lit,on les retrou- Paul Adam, Louis Bertrand. Jules Bois,
ve, au milieu de la nuit dans un véte-' Marcel Boulenger, Bouhelier, René Boylesve,
ment qui frise toujours uu peu le cos-: Emile Faguet, Claude Farrére, Léon Frapié,
tume adames.fue ; et c’est ainsi qiwils F. Gregh, Myriam Harry, Marius-Ary Len
s’enrhument et, preanent froid. | blond, Paul Margueritte, Ch. Morice, J.-A.
On y peut rémédier en attachant; Nau, Péladan, Ch-Louis Philippe. Marcel
des couvertures de chaque coté du Prévost, Rachilde, E. Rod, Jéréme et fean
lit ouen habillant Penfant de robes: Tharaud, Pau! Reboux, Emile Verhaeren, F.
de nuit si longues qu’elles permettent: Viellé-Griffin, E.-M. de Vogué. Les avis
de Ices nouer uu dessous des pieds lais- | semblenttrés partagés, puisque sur les treize
sant ainsi le bébé dans une maniére vingt-cing premiéres réponses, il en est
de sac dont l’ampleur ne compromet ,( indiquées en italique ) favorables aux
point ses mMouvements. Cas robes de prix, aeuf défavorables ; trois auteurs res-
nuit seront da toile avec des manches tent dans le doute: ce sont MM. Edouard
dépassant les mains de vingt centi-' Rod, Jérdme et Jean Tharaud, Péladan.
metres euvirtoa et également nouées , Parmi les opposants, il en est de vio-
a leur extrémité. ‘lents ; ilen est de sceptiques : M. Marcel
Avec untel costume, la maman peut! Prévost se_ classe dans ces derniers :
s'endormir quidte et tranquille tandi=|« Qnand j’étais enfant, dit-il, j’avais un
que l'intelligente vigie de I’hygiéne' vieil oncle qui volontiers se servait de cet
Les prix littéraires sont-ils a encourager ?
La ‘Revae vient de recevoir, 4son enquc-
adage : « Le trop est trop. » Si mon vieil
oncle vivait encore, et que vous vous fus-
siez adresse 4 lui, touchant l’opportunite
et lurilité des prix littéraires, ygageons |
uil edt hochéd la téte et répcté son adage!
avori : « Le trop est trop. » M. Rachilde |
s’éléve avec indignation contre les prix. |
« La littérature n’est pas un sport, dit-il.
C’est méme le contraire du sport, comme!
la réflexion est le contraire de laction. Il
est donc parfaitement ridicule de récom-
penser celui qui réfidchita le premier le
plus vite et le mieux. Il convient de iars-
ser les ceintures d’or aux champions de
boxe. Les prix dits littéraires... c'est Péter-
nelle réclame du concours des grains de
blé dans Ja bouteille, trés humiliante
pour ceux qui comptent, le col allonge,
semblables aux oies ; fort gloricuse pour
ceux qui rdunissent le troupeau 4 coups de
gaules. » M.Ch.-Louis Philippe s’en prend
surtout a l’Académie Goncourt ; il se con-
sole cependant «Je sais bien, dit-il,
qu’un jour ou lautre, nous marcherons
sur le ventre de ces Messicurs... L’enne- |
mi donne des signes de caducité. Notre
jour s’approche. La peau de lAcaleémic
Goncourt amusera bien nos enfants. »
Les partisans des « Prix «# sont plus aca-
démiques. « Jadis, dit M. Paul Rebour, les
pensions accordées aux adeptes des beaux-
arts et des belles-lettres assuraicn: 4 VArt
ce qui lui manque = aujourd’hui : de lu-
nité, de la discipline, du style. La cass-tte
de Franguis rer, celles de Louis XIV ct
de Louis XV n’ont pas empéche Ia produc-
tion des chets-d’ceuvre. Pourqnoi n’en se-
rait-il pas dé méme pour la cassette de Ma
tanne ? « — « Les prix littéraires, dit M.
E.-M. de Voyii¢, font des heureux sans
nombre ; ils flattent doucement la vanite :
1 de ceux qui les fondent ; 2" de ceux
qui les décernent ; 3° de ceux qui les re:
sOivent.
« Pousquoi négliger ce moyen facile de
faire plaisir 4 tant d’honétes pens ?— Une
objection ‘nous parait s¢ricuse ces prix
exaspérent la vanité de ceux qui n’en re-
gOivent pas. Sans doute : mais l’ubjection
vaudrait aussi forte contre la Lévsion d’hon-
neur, contre les ordres, titres, distinctions
€ toute nature, contre toutes les places
honorifiques ou lucratives, qui récompen-
sent le merite, la chance ou intrigue
d’innombrables citoyens dans PEtat ; bref,
elle vaudrait contre tout ce qui les hom-
mes ont inventé pour gouverner 1’anitmal
humain en douceur, autrement qu’avee des
coups. Seriez-vous si révolutionnaire qne
de vouloir abolir toutes ces industrieuses
inventions du génie sociil ? »
SO ae eee ee cee er ee ee
Lettre d'un Firminist
Nous avions bien averti le lecteur en pu-
bliant, hier, Vimportante lettre de M. A.
Firmin, que, par une convenance fiacile-
ment appréciable, nons avions remp!ace
par des points, les noms des personnes ci
tées Cela n’a pas suffi 1 cette catégorie
de gens toujours préts 3 nier I’devidence
meme et l'on a été jusqu’d nous accuser
de déloyauté.
Nous étions disposés 4 n’en rien dire,
mais une lettre que nous publions, regue
fort tard hier, précise lesincertitudes crédes
par notre discrétion.
Tant pis. Notre bonne foi ne devant pas
étre mise en doute, nous publierons de-
main la lettre du Préparé avec tous les
noms que nous avions omis.
N.D.L.R.
Monsieur le Directeur,
Liude nos bons écrivains trouva, il
y ade cela "quelque teinps, une ex-
pression que je trouve assez juste
pour cavactériser votre type littéraire.
{! vous appeta « Penfunt terrible de
Inotre vénération ». Des années ont
passé, enfant a grandi, ita visible-
Ment yapyné eo réflexion, mais il n’a
rien perdu de son allure†turbulente
et de sa matigvnité irrevérencieuse.
Vous continuez a porter un doigt ir-
respectuecux surce que vous croyez
étre une fausse idole, vous n’avez pas
cessé de vratifier dune pirouette de
déedain et d3 votre rire ironique et
colere ceux qui pour vous sont des
bonzes sans valeur doués dun s“dui-
Sunt prestige extéricur. Remarquez,
je vous prie, que je ne vous en b'aine
nine vous en loue,
Sar été seulement amené a faire
ces reflexions cn lisantda lettre que
Vous avez os publier daus votre iu,
méro MWhier, soos la signature de M.
Antenor Firmin. Mointenant que le
sort vient, une seconde fois do trahir
cet homme et que ses amis†portent
avec lui le deuil de leurs espérances,
je puis bien, sans porter ombrage au
Gouvernement réguant, pi vous alti-
rer a Vous ét a moi des ennemis, écri-
re ici gue pai été firministe. Je Pai
elé de toute mon ame, je l’'ai été dans
la conviction profonde que Vintelli-
gence Eb VPinstruction marchent de
pair avee la prabité morale, Péléva-
ton dua caractéve et le patriotisme
comscient et consciencieux. Mes
croyunces étaient bien raisonnées, je
Vous Vassure, et elles Palaient au port
quwen 1902, je nai pas hésité a quitter
ma pauvre mere, ma suwrur et mi viei -
le grand’mere dont j@ suis unique
espoir et le seul soutien, pour ailer
wux Gonaives mettre ma vie et) pur
consequent Vexistene¢a des étres qui
Ine sont chers, cominc enjeuo daus la
partic: qui se jouait alors entre M.
Firmin @t ce que j’appelais « les
forces contraires ». A ladébacle doce i
tobre, je partis aussi pour Vex, Pai
count da tuim, jai été la proie des
reflexions améres. Toutes les miséres
wont pas entimé mon éneryie ; mais
quiund je pus rentrer au Pays, je me
juvat bien quwil y avait certauinement
Waulres moyens deservir sa patrie
quien faisant Ja guerre civile. Ma foi
Vibrait intacte en M. Fi min, je vous
assure, muis je fus dégoute, je crois,
pour jamais de lVinsurrection.
Aussi, quand lautre jour éclata, la
malheureuse alfaire des Gonaives, je
repoussai toutes les mauvaises sug-
gestions et sid un certain moment je
me cachai, ce fut autant pour me pré-
server des exces de zele des agents
du Pouvoir que pour échapper aux
trop nombreux amis et corréligion-
naires ( jé ve prends pas ce mot dans
un sens injurieux) qui venaient 4 moi
et pourraient a un certain moment me
rendre suspect a l’autorité.
Eh bien: vous avez, Monsieur Ma-
gloire, porté une terrible attein-
te & mu foi firministe en impri-
mant la lettre d’hier. N’edt été Vim-
portance de cette piéce et la position
de celui 4 qui elle est adressée: ce
qui en fait un document public, j’eus-
se appelé une infamie la publication
de ce message. Je sais que vos con- '
victions politiques que je ne discute |
pas vous portaient a agir comme vous
Vavez fait; mais je me demande— et
Mrc Magloire, ce serait..... je dis un
crime!— je me demande si vos sen-
Affaires cntendues :
1° Zinna Larousse contre Uenri Prézep
2° Mme Télémaque St-Clair contre &
timents ne vous ort pas aveugiés et
si ja pitce est authentique ou au
moins — pardonnez-moi— si elle n'a
réts.
Pardonnez mon émotioa,
nez la vivacité de mon
mais n’est-il pas vrai,
avez prise domettre les noms et
fe pour me mettre et mettre tout
récusé si adroitemeat des témoigna:
ves qui s’offraient au jvgement
en cause Mr Antenor Firmin. Si vo-
tre procédé o des motifs qui vous
sont propres, il a Vinconvénient d’ap-
pliquer une apparence étrangement...
apoceyphe & fa lelire de Mr Firmin.
Je mai aucun droit de ne pas vous
croire loyal. Je le suis, moi, loyal, je
vous le jure. Vous comprendrez donc
Ma franchis? un peu bratale et vous
excuserez le frémissement indigne qui
traverse cette trop longue lettre.
Vous avez offert vos colonnes 4 Mr
firmin pour s’expliqner. C’est de vous
que j2 désire avoir d’abord des expli-
cations sur vos réticences en portant
une si formidable et mortelle accusa-
tion contre un citoyen qui, politique
a part, mérite au moins le respect de
ses concitoyens. Votre lovauté vous
commandede nous donner les nomset
Sivous le faites et si vous n’étes pas
dementi, je creirai a existence et a
Pexactitude de la piece gue publie vo-
tre gournal «et alors... panvre, pou
vre Me Firmion et malheuteuse fait
Crovez-moi monsicur, votre servi-
teur.
Se wees
Firministe ; mais encore plus, paltri: te.
eo ee
PAYS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METE OROLOGIQUES
-—— ee ee
Cbhservatoire
© pu
SEMINALDRKE COLLE 3 St-RBARKTIAL
MeERcrepDtyf2 Fiviair
764 7/3
21°.0
32° 3
Moyenne diurnede la température 239.7
Le ciel clair le matin s'est couvert gra-
duellement I’aprés-midi.
A 6h. 50 du soir orage et pluie : 36â„¢/,5.
Le baroméire se maintient en hausse.
Quelques mouvements microsismiques
entre 6 h. et rr h du soir et vers 3h. du
matin. —- me
Barométre 4 imidi
minimum
Température ximum
R. BALTENWECK
Navire de Guerre
Ce matin est entré un navire de guerre
anglais, Je “Brillieat venant de Verra Cruz.
Brillieat jauge3. 609, son équipage est
de 207 hommes ; il est armé de 8 canons
et commande par le capitaine Robert
Anstather.
Les saluts d’usage ont été échanges.
Tribunal Civil
Audience civile du 12 Février 1908
Le Tribunal prend siége a dix
du matin sous —
Foge’b. jh. Janvier présidence du
pas 616 accommodée & ceriains inté-
pardoa-
lany oge ;
convencez-en
avec moi, que la précaution que vous
ae
les remplacer par des points est fai
e
Monde en téfiance ? Pourquoi avoir
pu-
biic, si vous naviez pas te les noms
des personnes qu’accuse et que met
H, |latribune toute la scance pour défendgiy
' .
Neures la marire en
manuel Alexandre et Ottaris Thomas,
3°Carlois Bois contre laCompagnic PC j
Puis le si¢ye est levé.
Chambre de Commerces
Le Comité exécutif da Con rés 1Dter
national des Chambres de Commerc,
des Associations commerciales pour |’,
née 1908, qui aura liew 1 Pragues ( pe
dant l Exposition organisée & Voccision
Jubilé de Sa Majesté Frangois-Josph tej
atenu sa premi¢re scéance sous |) prés
dence de M. Charles Voish M = Novack
M. Riedi-de Riedenstei Voit! a pe
semé un rapport dér au stijct deg
Congres. qui réunira les représentanis &
Commerce des deux mondes dins |1 pitto
resque et histoirjue capitate du Roviung
de Boheme. La date du) Congres pour lp
aucl les adhésions commencent 2 afflue
est tixée pour le mois de septem sre 1904,
Fiancailles
Nous avons regu le faire-part de fin.
calles de Melle Cram Larrigux avec M
Puivipre BripGMan.
Compliments aux heureux fiance.
Société Ph: lharmonique
Noue apprenons fa formation .dune 5.
chté Phlilharmonique Fraternellee pliccc sous
la direction du maéstro, le Députe Duro
seau, et tondée duns le but de nous per
fectionner et dz développér Var de |
musique par des récréations musicules : |;
formation d'une ccole et Ia création dus
acter socctal o& seront trouvés J -s mor.
ccaux de musique de toutes les forces des
accessoires pour pianos et violons.
Arr.vages
Ce matin est entrée le steamer « Pre
sident » avec les passagers suivant. \ecnam
e:
Cayes Ad. Strolim.
Sto Domingo : Grrcia.
— Le steainer «Montréal » est oniré ce
main avec les pas-agers suivant. venant
e@:
| St Mare: Charles Miot, Hugo Jugenser.
Gondiaes > Sozur Olires,S. HW. Se Lin dW.
Lintdall,Mme Ulisna Davivier,Mme C. Be
lotte, Mlle Céline Louis, Clément, Saious
Mile L. Wellington, Merlin karo,}rére Ac
tho'éme, Joseph Phanphaon, Frére Lou’,
Robert Nortz et enfant. .
rr
Le MATIN publiera sa-
medi la liste compléte
de tous ceux qui ont ga
qné les consulats aut
Gonaives, aprés lentrée
des troupes du Gow:
vernement. ai
rn ne ee ee,
Nouveles Btrangeel
Derniéres Dépéche a
Parts 12.— Rente 96. 87. i
Hicr 21a Chambre M. Cailloux occuyly
Â¥
le projet de Vimpot sur le revenu. &
Chambre s’ajourna a jeudi. ii
Le Sénat termina la discussion de [i
terpellation de M. Fleury Ravarin suf es
conditions dans lesquelles le ministre
tend donner la commande |
chaudigres destinges aa cuirassé Og
« Danton » en votant l’ordre du jour &,
ae
: Le Sénat approuvant les déclaration
ment passe 4 l’ordre du jour
administrateur des colonies
vant
de gouvernc
M.M. Merlet,
et Sigmann,
nies, sont nomm
d’Honneur.
Le Géaésal d’Amade_ télégraphie
és Chevaliers de la Legion
sans coup feérir.
Les blessés
soioneés 4 Gibraltar vont mieux.
Paris tr. - Des nouvelles regacs
Oaled Said sans Pésistance et a ravage les
nvirons. Le Caid de Mzab a fait sa sou-
mission. .
TeTouaN 11.— Les ouvriers postaux
nglais, frangais, allemands et espagnols
lant 4 Tanger distant de trente cing mil-
es ont été attaqués et toute la correspon-
dance écrite en arabe a été volde.
TaxGER 10.— Des nouvelles regues de
Rabat annoncent que l’armée du sultan
bd El Aziz est parti pour Fez.
SaINT-PETERSBOURG 11.— Le retrait des
roupes tures du territoire persan A l’Oucst
He Tabriz et esprit plus conciliant mon-
ré par la Porte ont produit ici un bon ¢f-
et. — On considére que four le moment
n'est pas nécessaire de prendre de nou-
elles mesures de précaution contre les
res aux fronti¢res de la Perse ct il est
robabl: qu’en attendant de nouveaux d¢- |
eloppements, l’envoi de troupes de I’inté-
eur dle la Russie ex du Caucase sera aban-
onné.
De tout cela on doit conclure que la si-
pation étane décidément meilleurs a tous
s points de vue, la démonstration de 60.
po hommes que la Russie devait faire
aura pas lieu.
Pakis 11.— Ona appris ici aujourd’hui | 1889, a une pratiqne de beaucoup d’années ce qui gurantit et
¢ le traité d’a-bitrage entre la France et | de son travail.
S Etits-Unis qui a ¢:é signé hier 4 Was-
ing'on par Mr Jusserand, Ambassadeur | accorderet r§parer les pianos qui jvaut au moins P. 2.000
e France et Je secrétaire Root suit de trés
ses les conditions des conventions simi- |
ires deja faites par la France avee l’Angle- ;
tre, V'ralie, Espagne et la Hellande ; la
rule ditférence étant dans la ratification
i sera faite par le Sénat américain et le
rlement francais. Le trait¢é dispose que
utes les questions et difficultés qui pour-
nt surgir entre les deux puissances se-
ntsoumises au tribunal d’arbitrage de la
ye quia été écabli en 1899 a lexception
maticres qui toucheront 4 lintérét vi-
et l’indépendance, 4 l’honncur des deux
ys aussi bien que des questions affec-
nt les intéréts des autres pui.sances.
Marseitte 11.— Mr Franco, ancien pre-
ler ministre du Portugal et sa famille
\ étaient arrrivés ici Ia nuit derniére
it partis ce matin pour Génes par le
inde 7 heures 22. Deux détectives les
t accompagnés.
oe
Le soussigné porte 4 la connaissance du
blic et des autorités de tout ordre, qu’il
aété enlevé dans la nuit du 16 Jan-
emn’ét'aon cheval) de grande taille,
us poil roven, étampé des lettres A. P.
— Ayant une large civatrice faite en
le au poitrail. Il promet une bonne ré-
mpense & celui qui le retrouvera.
Port-au-Prince, le 11 Février 1908.
Gérarp VIEUX.
Villa-Tllusion
MIEL D’AVRIL
Pétion-Ville
J.B. W.FRANCIS
EN VENTE - 4U, RuE Fkrou,
Port-au-Prince.
(Es
=~
erence he RS SDT ASRS ae er Se we
S
’
inspecteur adjoint des colo- |
ue les |
roupes occupent la Kasbah d Ouled Siil |
du croiseur a Jeanne d'Are »
par |
dégraphe sans fil du Gal d’Amade, com-
andant en chef des troupes frangiises au
Maroc déclarent qu'il a occupé Casbah des
Aux Cayes, 5 Février 1908.
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Nouvelle Itinéraire du steamer « PRASSIDENT »en vigua
A partir du‘ mois de Fevrier 1908.
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De vsmonme i. «. le 3 de chaque mois.
‘© San Juan de Porto Rico. 0 gO “¢
‘+ San Pedro de Macoris..... ...... © 6 “66 “e
*€ Santo Domingo......0 0 one “ gs “Ss ‘s
“6 Azua.... ee “og Sf 4S ss
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