Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 12, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4n ANNEE. Ne 262




PORT-AU-PRINCE (waits)

MERCREDI, 12 FEVRIER 4908.



LE te a I a em «wate
Se ea. an meee +



ABONNEMENTS :

an MOIS Une Gourde D'av4NCE

Déranremants & ETRANGER °
prais de poste en sus.

Clément

ee.














































UNE LETTRE DE A. FIRMIN
Comment le PREPARE voulait bluffer

bles accusations que, pour se justifier, il
porte au compte de ses amis.

Saint-Thomas, le ter Juin 1907.
A Son Ex. le Président d’ Haiti.

Monsieur le Président,

A propos des derniers événements que
Pays vientde traverser, nous NOUS sommes
pelé qu'il y ade cela six mois, le pu-
ic s’ctait ému d’un bruic suivant lequel
onsiear Antenor Firmin aurait écrit au
ci de Y'Etat pour protester contre Vidée
’on lui prétut alors de préparer une = ex-
ition révolutionnaire et pour affirmer
¢ son patriotisme lui défendait toute en-

prise de cette sorte.

I! nous soavient méme que le Général
ord en avait parlé dans une de ses audien-
s domminicales 4 l’etfet de certitier le
gne de la paix dans toute la République
d'ctablir que cet excellent état de cho-
nous était du meilleur augare pour la

isvlidation de notre crédit et la fructifi-
tion du travail haitien.

Antenor Firmin ayant donné un san-
lant démenti 2 ses promesses ct ayant.
ii compromettre les résultats de l’ordre

rancier rétabli et de la stabilité ¢cono-

tienne, en prenant la décision de vous
adresser directement cette lettre, vu
ma position actuclle de CiuEF DE PAR-
TI «n exil. Mais il y a plusde deux
ans que des gens sans_ scrupule ex-
ploitent la délicatesse de ma situation
d'une part, et ’ignorance ot se trou-
ve votre Gouvernement sur leurs me-
nées abominables, de l’autre ; pour
continuer a soutirer l’argeat de la Re-
publique. J’aurais pu con'tinuer a me
taire, mais les choses vont au point
d’exposer notre pays a l'animositeé et
que presque reconqauise, nous avons pen- méme a Vhostilité sinon d@un autre
i aller prendre des renseignements cer-. pays tiés puissant, mals Vun homme
ins sur l’existence de la fameuse lettre— ‘res influent et tres honoré dans ce
truc » de Firmin. pays ; et mon patriolisme m oblige

Nous demandames au Président de la de mettre tout scrupule de coté pour

publique de nous faire l’honneur d’ane faire ce que je crois étre mow devoir.
trevue. Par une lettre que j’airecue de New-

Avec sa bonne grice coutumiére, il satis- | York, un ami m’a appris gu’un étran-

4 notre sollicitation et ne fit aucune di- ger qui a voyagé a Port-au-Prince, en
‘Avril dernier, assure que vous avez

ui me doit me procurer les moyens
’entreprendre un mouvement en

ait contre soi un homme comme An- . :
nor Firmin a qui l’on attribue une si Haiti. J'ai appris en meme temps
ue . ;

ae puissance cérébrale et une si com-/|q
te connaissance de toute chose,

ons pens¢ 4 demander au Chef de I’Etat | que etqu’il
nous donner copie de la lettre et de | qui lui. auront été comptées, parce-

us Permettre de la publier. ;que — croyiez vous — c’est grace 4 Ses
aéral Nord y accéda volontiers et’ relations a New-York et aux Etats-U-
us donnons 4 nos lecteurs cette piéce nis, en général, et particulié-erhent
traordinaire. avec
Nous otfrons larges nos colomnes 4 Mr ) Les
t Firmin pour les explications qu’i!; (1 noms propres,
udrait bien nots fournir sur \’inco hére ne | nanee ae le jectent appréciera ont été
sa conduite, ses allures déloyales, la remplacés par nts.
lind de ses moyens et inexplica- | P C Note de la Rédaction ):

Surpris de cette condamnation que Si-

QUOTIDIEN

eee ee a ee ae ee =

DIRRCreuR!





Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a Monsisur

Jadopte une ligne d’action absolu-|
ment inusitég dans la politique diai-:
/mna
| Président d@’ Haiti
me
pour envabir mon
.pas 4 vous dire et démontrerla vérilé.

‘affaire estun M.J. D. H.,

,aucourant des mnenées de M. J.
Ce M. H. vint & Saint-Thomas, en jal
| Vier 1905, avec une recommandation trait
que j’avais con
‘cendu chez lui durant les h
‘que je restai dans cette fle.
Pierre Frédérique,
longtemps que moi 4 Inague e
gut des relations plus é!roites avec
. oe ayant été a Brooklin
, pendant quelque temps avant de ve-

Thomas Vy avait vu et) les moyeus a

ulté pour nous communiquer le docu- , . . eo :
at : monument de duplicité et de nai- | déclaré pubtiquement que je suis eu nie a Saint- :
tout ensemble. l connivence avec M....... ...,. (1) avait causé auec lui. I

|
ee ee .;m

nous | était & Port-au-Prince vers cette épo-'

a réclamé de fortes valeurs:

les marchands d’armes et de,

par une conve-.

i

Wilagloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.







. Ne oe a ae om
an. en ee I Oe TEES mms ©



‘munitions que je suis resté dans Vim-!rité pour la plupart
‘puissance de rien faire ; j'ai pu meme donc par refuser des
savoir qu’on vous a promis de (écou-

vrir un prétendu dépot d’armes et de inise
Brooklin et contrat, que je signerais
etc. Comme tous choses étaient exacteme
parfaite inémes_ conditions qu’au 12 janvier
dont je 1905 et que je

‘munitions que j’aurais a
d’y mettre Ja main,
ces renseignements sont eu
‘concordance avec
'puis fairelapreuve, et que jecrois que
foi que vous avez par-. apres
de éprouvais une :épugnance melée
ne ne grande méfiance, et j'ai constam-

‘c’est de bonne
1é en vous rapportant 4 une bande
‘'SPECULATEURS ETRANGERS = qui
jcherchent q

BLIC D'HAiTI, juste au moment
‘vos employés et peut-étre me
« récompenser vos yrais amis »

dignité de bon Haitien de voir le
me
_m’entendant avecM. . . . -

LE NUMERO 19 CENTIMES.

eee A eet or ee
ee eee ea ee A aD ES OS

u’A vider le TRESOR Pu-
ou |
vous manqntez d'argent pour payer: Vers le le mois de mars ou
me pour, commengai
; tan- un

dis que d’autre part je souffre dans-
dénoncer 40m- employé sous

Pavs, je m’hésite

_—

i

Lo ae a ee eR ee een te emanate ane Se TS. 2 enw
ee Se ee



Les abonucnents partent da icr. et dary de chaque

mis et sont payables d’avance

aaa

Les mantscrits insérés o1. non Be sont pas remie.

==



——





Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.

;je ne pouvais
facilités qui m’é-
taientoffertes (?) pour mettre fin 4 leurs
res et c’est pourquoi je signal ce
encore si les
nt dans les

crus ala sincérité de
Néanmoins, meme
contrat, j’en
d’u-

‘mon co-contractant.
(!) avoir signé ce

‘ment éludé(!) son exécution sous
différents prétextes.

avril, je
di m’apercevoir de tout
d’intrigue de M.J. H
qui fut en-
. . - . . le meme
ie défunt Président
‘Hypolite pour prendre feu le yeneé-
ral Manigat dans un piege ; cependant
ma position de chef de parti voyant

eeoace

plan
avec un certain .....-.-
‘suite nommeé .

La machine ouvricre de toute cette soulfrir des amis qui oe pouvaient

en rapport

‘avec M. . . . Le Gouver-
‘nement sait-i

ports 2? Je n’en peux rien dire: mais
ces rapports existent. Meme M.....

pour moi signée de M. F. G. D.

Mon ami,
qui était

ce

| correspondance & propos des moyens
'@action qu'il nous faudrait:
writ sur lai de|D. H.

ainsi que M. D......
‘pondu @ ce sujet avec moi.

avantageuses de

nu 4 Inague étant des-
uit jours: vaiea

is eurent uoe | la forceceux

’adresser M. H....sans avoir corres-

Ce dernier me fit les offres les plus_
ta me fournir. armes, je ne lui ré
munitions et tout ce dont j’aurais be-. personne a

rentrer en Haiti que par une aventu-
re, m’empécha de ‘rompre ma _ Cor-

tou ignore-t-il ces rap- respondance avec lui.

Heureusement vint lArrété du 43

est Mai 1905, par lequel une bonne par-
D. H. tre des exilés furent amnistiés tandis
1- qa’on assurait que prochainement sor-

nouvel arrété amnistiant
monde, moi et trois
‘ou quatre exceptés. Mes amis pou-
t rentrer chez eux sans entre-
mée et ceux qui préféreraient

un
presque tout le

“prise ar

resté plus pour des raisons personnelles, res-
t qui/teren exil,

ne pourraient imputer
jleur souffrance & mon _ indifiévence.
'Me sentant dégagé de Vobligation mo-
lyale que j'avais de travailler par tous
faire rentrer en Haiti par
qui ne pouvaient jusqu’au

43 Mai, y rentrer paisiblement, je rom-

c‘est|pis toute correspondance avec Mc

Ii eut beau m’écrire lettre suc
lettre, augmentant ses offres de_ faci-
ilité, je n'y répondis pas.

Vers la fin de Juin 1905, voyant que
ondis pas, il revint en
t-Thomas. et me deman-

soin a un moment donné; il signaavec da deux entrevues que je lui refusai.

moi, au nom de Monsieur Fe.

‘vous adresse ci-joint. Piéce ‘.

-fraieat avec met dans un exil immé

le contrat du 12 janvier 190% que je qu'il convainquit

Je n’ai personnellement aucune aim- une ce t
bition du Pouvoi-, maisje suis lechef contrat. Cet ait étant venu m’en par.
‘a’un parti et beaucoup d’amis souf- ler, je lui fis savoir que j’y étais a

{lalla alors voir lami P. Frédérique,
de ses bonnes dis-
au point d’obtenir de lui

positions
de

rtaine Iettre ou promesse

‘lument opposé, et comme pour lui



faire comprendre la portée de mon tout étonné de recevoir de lui une let-
opposition, je la tui répétai par lettre/tre du 1°3 Décembre (piéceG bis) dans
le lendemain matin en lui demandant; laquelle il m annonga son retour de
de me répondre. (3 qu'il fit en me) Port-au Prince of la situation fiaan-
faisant savoir qu’il allait envoyer aujciére était des plus mauvaises, me di-
dit D. H. un contrat mystiticateur!/sant : que partout on partait de moi
signé de quatre prétendus contrac-|comme le seul espoir @Haiti. Tl m of
tants, non désignés comme firminis-; frait de mettrea ma disposition et son
tes, soit : : temps et de Vargent, un steamer

« Frédérique, Maton, A. Foule, Hk. « Acadia » etc.
Couillon, signitiant : frédécique, ma-| Dans cette meme lettre, onlit le pas-
ton (pour miatois ) a roulé Hl. D. TH. sage suivant: « J’ai trouvé ici (New-
couillon. C’était une drole de plaisan-/|Yovk ) une lettre du capt. CG... qui
terie; mais pourvu qu'il nese fit point; était a Panaina quand if écrivait, me
agi de non nom ou du parti firminis-|disant qu'il serait sous peu dans cette
te, cela m’était éval; ci-jointla re- ville et quail serait content d’agir avec
ponse que me fit Frédériqae (Pieee By) {moi dans la traduction de votre ger-

M. D: &. s’en retournA A New-York] nier livre. J’attends en ce moment le
sans me voir, mais le 27 Juillet, il/capt. C... »
ine fit un télégrammine ainsi congu:] Comme aux fattres prdcédentes, ie
« Salini informed I everything | parlant de politique, je ne répondis
Wait letter Karona, explaining » que | pas a celle du 13° Décembre eta tou-
je traduisis comme suit: «Salint ajtes celles qua M.D. HL... uradressa
informé I... de toutes leschoses. At-}pour ms presser d'eutreprendre une
tendez lettres par Karuna avee expli-fexpedition contre le gouveruement
cation. » ( piece E. ) Haitieo. |

Ba effet, je recus de lui-ineime une enfin, je regus de lui une Jeltre du
lettve datée du 2 Juillet, dans laquel-|8 Jain ( piéee H) avec une coupare
le if me dit que le dit Salini avait dé-|de journal le tout concernant le capi-
couvert & Mow... . cece eee tout ce qailtame C... qui «pense lui avoir fait
s’était passé entre lui, D. UE et moijdu tort aupres de moi. » En deux fois
en y amalyamant le noin de plusieurs |il mavait parle de ce capitaine C...,
personnes avec lesquelles je n'ai ja-|mais au seul sujet de la traduction de
inais eu de relations politiques di-;|mon livre et pas autrement. Je ne ré-
rectes ; la lettre est de 7 grandes pa-)pondis pas non plus a cette lettre.
ves et ne contient probablement que! Fresqwen meme temps, je recus un
des mensonges. Ven inférai tout de/pli duo De A. P. H.., de Nassau, dans
meme que c'est Me PD. HE. lai-meme !lequel je trouvai une longue lettre a
Monsieur ]).!1... a





qui se sera inis en relation avec|lui adressée par | c
)\) vexé de n’avoir pas jla date du 7 inars 1900 parlant lonyue-
été recu par moi dans son dernier}imen! de ce meme capitaine (...,

de M. M.J.., M... etS... et entin de
Mr R..., et de Mr R... Le D. H... s’était
contenté de m’envoyer la missive avec
quelques paroles de la Bible ! Cetta
lettre ne m’étant pas adressée person-
uellement, je Vai soumise avee la co-
pie ci-incluse au consul général d’Hai-
tia Saint-Thomas, Mr Louis Déinois,
quiatla Voriginal et pourra certifier
que la copie est absolument fidéle
( piece 1.)

Ce qui résulte de la lettre du 7 mai
1905 au Dr H..., c'est que du mo-
ment que Mr D. H... avait su que Mr
G... était aun porteur de deépéches
diplomatiques de.... au Japon, il con-

voyaye a St-Thoinas.

A cette lettre, comme aux précédeti-
tes, je ne répondis pas un mot.

Toutefois aprés la publication de
mon livre, « M. Roosevelt et Haiti »,
dont les grands journaux américains
avaient fait ’éloge, je recus deux let-
tres de félicitations de Mr J. |
Dans celle du 2t Septembre 1905,
m’envoya un manuscrit de sa traduc-
tion de la prétace de ce livre, qu'il me
ptiade lui retourner aprés l'avoir exa-
miné et de lui dire ce que j’en pense
en Me proposant de tra fuire tout Pou-
vrage en anglais. Comme il n’étail
plus question dentreprise de débar-

quement en Haiti et que je n’étais/gut lidée de batir une histoire et de
pas faché de voir non livre traduit|/Padapter aux intrigues qu’ll_ me-
en anglais, je lui répondis, en lui di-jmait autour de moi depuis une an-

née et deinie, mais il faut noter qu’il
disait alors que Mr R., avait 1a-
prendre en son nom le droit dauteur,;/ché le dit capitaine C.,. en espion-
en vue de |i publication de louvrage | nage sur ma piste afin de connattre
en anglais, aux Etats-Unis, et de ven-;mes plans et de les lui rapporter. Ii
dre ce droit 4 un éditeur, de sorte'priaitle Dr H... de ime faire savoir
que s'il pensait pouvoir faire quelque | que j’étais dans une «trappe> et il m’é-
chose dans la traduction, il aurait a | crivit un mois plus tard, que le capi-
s’adresser audit Cap. O...... C. C........ | taine C... n’avait pénétré dans mes af-
dont je lui donnai l’adresse. faires que pour me décanger !...

En eflet, ce dernier avait passé a St Comme je savais que je n’avais au-
Thomas vers le 20 Septembre et eetie c ine relation politique avec ve Capt.
lettre du 21 Septembre ne m’était' 0 C...€ » qui ne s’était pas
parvenue qoe vers le 29 duméme, meme Ovcupé scrieusementde la tra-
mois. Mr C..., peut-€tre un autre far- duction de mon livre, j’écrivis quel-
ceur, m’ayant exprim: sa graade aji- q.ies lignes au Dr H..... pour lui dire
miration du livre, et assure qu’il pou- qu'il pouvait étre tranquille sur mon
vait trouver un Editeur américain qui. compte et je ne répondis pas un mot |
se chargeat de le faire traduire en an a Mr H....... |
glais avec des avantages pour moi, j: Il arriva 4 St Thomas le 15 juillet;
lui confiai cette affaire de traduction,
sans que j’eusse 4 m’engager avec !ui
dans aucun mandat politique. ( Voir
la lettre du 21 Septembre et ma ré-
ponse, piéces F. et G. )

sant que j’avais déja donne une auto-
risation au Cupt. O G de

eweertne = Ldsersoe

m’avait annonce, mais je refusai en-

chez moi. Yen repartit confus et
'dépité, mais il prit langue avec AMI,

Vers !a fin de 1905, quand je cro-'jui se complait 4 le berner depuis | plice, Asséfille,
yais que Mr D.H. . avait renoncé & me Juin 1905. Je n’entendais plus parler | lain, Mme Diogéne N. Bazile, Lubin Ma-

révolutionnaire ,de Mr H.......

. quand j’appris son ar-

ler d’entreprise
eer r rivée ici &lafla de l’année 1906 et

contre le gouvernement hattien, je fus |

a

,core toute entrevue et nele recus pas: rome S:-Louis,

hotiére, Moliére Mathelier, Mime

qu’il demandaencore 4 me voir: il
ne réussit pas mieux que les deux
précédentes fois ; c'est vers cette épo-
que qu’il se concerta, d’apres ce qui
m’est revenu, avec le..............e cee .
ee seeee ee ececceeeeees +.) pour faire accroi
re au Gouvernement Haitien que je
Suis en connivence avec M. ...... ... .
qui doit faciliter ma rentrée en Haiti.

Certes, upresmon livre « Mr Roose-
velt et Haiti » il est tout naturel que
Mr y teeteeee ..... Qt pour
moi de la sympathie plutot que de
aversion et d’autre part, j’ai
lui une réelle admiration ; mais c’est
tout. Je respecte trop Mr ....
pour qne jeusse jainais lidée de |
demander de me fuvoriser des
yens d/agir contre

amicales ; et je me respecte’ trop
pour fa'sser germer en moi une idée
si anti-patriotique lors méme que
we nee ceee secesucceccssseseesese. NE SeLrait pas
Vhomine intégre qu’est M.

. d’accord avec M. D. H...
ou ce dernier seul vous font dire que
jai une entente politique avec M.
we eeeeee eee de nature a exposer lau-
tono mnie de la Républiqgas d Haiti, ils
font une ceuvre impie, de nature a
aliéner d Haiti la sympathie et Pestime
dune puissance respectable : c'est
pourquoi mon patriotisme m’a oblige
a mettre de coté toute autre considé-
ration pour vous adresser cette lettre
et incttre sous les veux dea votre Gou-
vernement la conduite diabolique de
M. J. D. IL......, un faussaire qui com-
proimet le crédit du pavs avee de faus-
ses actions d’une prétendue Société
agricole d@’Haiti qui n’existe pas et ne
Saurait exister, puisqu’aucune con-
cession réguli¢rement votée par les
Chambres Législativesn’a été accordée
a cet homme ou a ses complices.

D’autre part, quand Mr I. H . et
d’autres premettent de faire découvrir
au Gouvernement haitien un dépot
d’armes ect de munitions que j'aurais
@ Brooklyn ou ailleurs, ils ne font que
le tromp2r pour lui soutirer de Var-
gent, en faisant peut-étre usage de
certaines lettres que quelqu’un leur
adresse dans lesprit de se moquer
deux etde leur prendre un peu de
ce que vous leur donnez 4 pleines
Mains.

C’est donc Phonneur national, Vinté-
rét moral et matériel, le bon renom
et les finances d’Haiti qui comman-
dent de vous faire savoir 4 quelles
gens vous avez affaire.

J’ai fait mon devoir de bon citoyen
et l’ayant fait avec conviction, j'ai ma
consvience déchargée, quoi qu’il en
advienne.

Veuillez agréer, Monsieur le Prési-
dent, l’assurance de ma haute consi-

ration.
A. FIRMIN.

PANTS DUTERS

Départs
Dimanche est parti le steamer AContréal







1906 et cherche & me voir comme il | vec les passagers suivants pour :

Gouarves : C. Gentil, Justin Déjoie, Jé-

Alice Jn Philippe, Lumé-

pour |

le |

ui |
MO- | cia Coicou,

t

un gouvernement | jamin,
avec lequel il entretient des relations | Petit,

1

Quand donc, soit le.................. 60.

|

|

.

a yr

eee ar + cee

na Pélissier, Ultima Duvivier, Cécile Ma- |

Salim Jean, Antilia Chate-
ard, Amélie Célestin et

enfant, Robert
ortz et enfant.

Ed. Sup- | nationale d’Haiti.

| Pierre Paul Dorsainville a payer 4 Me F
| sis Valérius Caillet la somme de






























St-Murc : Albert Labrousse, Mme
Diogéne Narcisse, Mme Vve Pinch
Télémaque Edouard, Alfred Dupiton,
milie Grece, Henri Labrousse, Pére
neau.

Le steamer Salvador est parti ding.

che avee les passagers suivants pour :

Jérémie > Mret Mme fh. Bresh,

; Sylvera, Mme Ahrendts, Melle Dijon,
Cayemitte, Annacifia Racine, Mme
Claude, Mme Lanixa Castor, Sceur
Anges, Sccur St Vivien, Mme Cécile B
me, Sylvio fils.
Cayes : Térémise Frangois.
Sto-Domingo . Pére Félix de Mart
Emiliano Alcola.
: Sgo-de Cuba = “Arsenio Domtnguez,
Domingo Péralta, Alice Bay
Migucl Angel de la Roche, Bapti
Louis Joseph, Félix Colon,

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL

Maro 11 FéEvRierR

|
|
|

Barométre a midi 763 ,.7/%9 |
1 Minimum 21644
t empératurelsasimun 32° 6

Moyenne diurne de la température 269;

Le ciel trés clair le matin s'est couver
graduellement l’aprés-midi.

Vers 6 h. du soir, nuages orageux auN.
Eclairs au N. et N. W. depuis 6h du sui
jusque dans la nuit.

Couronne lunaire.

Le baromé:re en baisse assez force dam
la journée s'est relevé pendant la nuit.

Mouvements microsismiques nombreux
mais faibles, dans la soirée et dans la nes

R. BALTENWECK

Tribunal Civil

Audience civile du Lundi ro Feéurier 1908

Le Tribunal prend sicge a dix heures
du matin, sous la présidence du Jags
Champagne qui a entendu les affaires sur
vantes ?:

1° Mine Hector Denis contre son é

2° S. M. Pierre contre Joseph Geftrard.

3° Décimus Cadet contre la Veuve Beat
brun Roux.

Nouvelle composition.

Sous la présidence du Juge St-Rome,

Aff ire en‘amée. ”

Les consorts Legitimus
Emmanuel, Claire Byamby

Puis le siége est levé.

Audience civile du rr Fevrier 1908

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures da
matin sous la présidence du juge A. St Re
me guia rendu les jugements suivants:

1° — Celui qui ordonne le partage des
communauté et succession de feu De
pré Barbancourt.

2° — Celui qui déclare tardive la
nonciation de Mme Vve Acistée Blain
communauté de son mari et la condaall
au paiement de P. 500 en faveur de la &
me Nathalie César, 4

3° — Celui qui nomme oun autre ef
pert en remplacement, du sieur Victor Cal
sagnol décédé, pour le partage d’un ca
de terre. .

_ 4° — Celui qui condamne le siear #
lime Chaptini 4 payer au citoyen Stet
Hilaire la somme de quatre cent soixal
neuf gourdes, dont deux centvingts piat
enoraméricain et la différence_en mot

Biamby cont#
et consorts.

5° -—

Celui qui condamne le

—Celui qui déclare le citoyen &











































o'as Bruny, non recevable en son action,
ejette tows ses Moyens fins et conclusions
‘tle condamne aux dépens.
Affaire entendue
Almira Tatein contre Aug. A Heraux.
Pu's le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 11 Feévrier 1908

Présidence de Mr le Vice-Président Er-
est Bonhomme.

Le ‘Iribunal prend s‘ége 4 dix heures et
emie du matin et entend les afftires sui-
rantes : .

1° — Nelson Arnoux tils contre les
poux Augeste Guercy €t. consorts.

Le Rapporteur, Mr le juge F. Baron,
onne lecture de son rapport.

Me Michel Oreste, pour les défendears,
st cntendu en ses observations.

Le Minist¢re Public, Mr Eug. Décatrel,
onclut a la cassation du jugement dénon-
ésur le le rer moyen du pourvoi.

2¢ — Philippe Brigemann, demandeur
n suspicion Iégitime, con:re le Tribunal
ivil de Jérémie.

Mr le juge F. Baron, Rapporteur, lit son
apport.

Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
uc, conclut 4 ce que le Doyen Pascal G.-
onte sabstiendra de conmiitre de l’atfaire
ela maison Henri Blanchet contre les mi-
eurs Louis Caze ; et, en outre, au rejet
ela suspicion I¢gitime soulevée contre
out le Tribunal Civil de Jérémie, apte a
onnaitre de Daffaire.

Ie siege est leve.

Chambre de Cc mmerce

Chambres arbitrales de la Chambre de Com-
iene de Port-au-Paince.

On apprendra avec plaisir que I’assem-
lee penérale de la Chambre de commerce,
-unie lundasoir, dix de ce mois, a, en ver-
u de Particle 14 des statuts, ainsi com-
ost ses Chambres arbitrales :

Chambre arbitrale commerciale :

D'Ennery Déjoie, Henri Jones, David
chaney, Fernand Coupet. Etienne fils.
ambre arbitrale industrielle et agricol: :

Taincréde Auguste, William Hepple,
lexandre Villejoint, Em. Dreyfus, N. Le-
JON ne.

Chambre arbitrale maritime

H. C. Staude, Georges Séjourne, R.
erlach, R. Kavanagh, Edm. Helmcke.
Ces Chambres arbitrales ( art 7-E )
nt appelées 4 régler, sur la demande des
ntéresscs, les difrcultés ou différends sur-
yenus dans les questions commerciales, in-
ustriclles, agricoles et maritimes.

Houels Btrngeres

Derniéres Dépéches

Paris to. — Rente 96. 50.

ee Prins Willem III» est arrivé au-
ui.

A la séance de la Chambre, M. Jaurés

ese la question au Gouvernement sur les

taires du Maroc. Aprés la réponse de M.

ichon, la Chambre déclare Vincident

los. La Chambre aborde ensuite la dis-
Ussion sur la











mme officier de réserve.

Trois blessés du croiseur « Jeanne-d’Arcs
mt décédés. M. Cruppi s'est rendu a
Mentiéres ob il visita l'école profession-
lle. M. Roau visita

tion agricole aujourd’hui l’expo-

installée au Cours la

: ag ,
Reine. M.* Berard, ancien sous-secrétaire
d'E:at, député radical, cst nommé Séna-
teur de I’ Ain

, M. Peyron, ancien directeur géné:al de
l’Assistance publique, est décéde.

Lissoxxe 10. — [es corps du roi ct du
prince hériticr sont encore exposes dans la
Cathédrale de Saint-Vincent, Pes cercueils
Scront fermés cette aprés-midi et portés au
Panthéon.

Lonpres.— Leroi Edouard s'est rendu
4 Brighton pour y faire une cure d'air ne-
cessitce par un mal de gorge persistant.

Borbeacx. — L’ancien président du con-
seildes ministres du Portugal, M. Franco,
a quité Bordeaux pour Marseille.

Copennacue.— Il y a une panique fi-
nanci€re 4 Copenhague causée par les em-
barras de deux Banques.

La Haye.— La reine Wilhelmine a ap-
prouvee le choix des nouveaux ministres.
Le président du conseil est M. Heemskerk,
député du dernier cabinet qui démissionna

le 25 janvier 4 la la suite de I’échee dau
budget de la guerre.
Paris. — Rente frangaise : 96.70.

Le Conseil de Cabinet s'est réuni hier
soir au Ministére de l'Intérieur sous la pré-
sidence de M. Clémenceau ; il s’est occu-
pé de I’expédition des affaires courantes.

Hier la Cha nbre des Députés vora l’a-
journement du projet portant reintégration
de M. Reinach dans le cadre de la Légion
d’Honneur.

Un incendie s’est déclaré hier soir au
ministére des Colonies; 11a pu ctre rapi-
dement éteint par les moyens dont dispose
ce Ministére.

Voici la composition du nouveau minis-
tére hollandais :

MM. Hem:;kerk, Président du Conseil et
ministre de U’Intérieur, Marces vin Swin-
dercu, ministre des Affaires Etrangeéres,
Melisen, ministre de la Justice, Bevens,
ministre des Ponts et Chaussées, Tal ma,
ministredu Commerce et de l’Agriculture,
le général Sabron, ministre de la Guerre,
Kolkman, ministre des Finances, Idenhurrg
ministre des Colonies, Wentholt, miinis-
tre de la marine.

LisBONNE 10,— Les corps du roi Carlos
et du prince héritier furent transportés
cet aprés-midi de lEglise Saint-Vincent
a leur permanent lieu de repos voisin de
celui des memores de la maison de Bra-
gance.

Lonpres. ~ Une bande de suffragettes
fit cet aprés-midi une démenstration de-
vant la Chambre des communes ; elle ten-
ta de pénétrer dans les couloirs mais fut
repoussée par la police ; 19 d’entre-elles
furent arrétées. |

BeRLrn 11.— La politique du Gouver- ;
ment frangais au Maroc fut discutée au- |
jourd’hui 4 la commission du budget du >
Reichstaz. Le secrétaire n’a que les gou- |
virnements européens étaient de l’opinion |
que l’Allemagne avait ponrsuivi une fausse '
politique au Maroc et ajouta que la Fran- |
ce par szs actes dins ce pays ne fait qu’ap- |
pliquer les termes de la conférence d’Al-
gésiras.

WasuincTon 10.—Le Secrétaire d’Etat
Root et "Ambassadeur de France M. Jusse-
rand ont sigsé aujourd’hui un traité par
lequel tout différend pouvant survenir en-
tre la France et les Etats-Unis sera soummis |
4 un arbitrage. Ce traité devra étre sou- |
mis a l’approbation du Sénat américain et |
Acelle du président de la République fran- ,
Gaise avant de devenir effectif. En atten-
dant les termes en sont secrets. !

On croit savoir que ce document en |
accord avec les recommandations de [1
conférence de la Haye qui voyant qu‘il Ini.
était impossible de réd‘ger un traitée géad |
ral d’arbitrage pouvant recevoir le consen- |
tement de toutes les grandes puissances vo-

ta une résolution invitant ces derniéres a

faire des arrangements spéciaux entre elles
poucle réglement de leurs dificrends par
arbitrage.

MARSEILLE. Quand M. Franco et sa fa-
nile sont arrivés ici uns foule immense
les attendait 4 fa gare. Dés leur descente
du train ils ont été envi onnés d’agents de
police qui les oat accompagnés jusqu’a
lentrée de Vhocel Terminus.

M. Franco est immediatemente centre
dans son appartement. On croit que l’an-
c1en dic:ateur compte se rendre en Italie.

Lonprrs.— Une depeche de Lisbonne
dit qu’avant de mourir, le prince héritier
de Portugal avait réussi a vengé la mort de
son pcre. On sait. en effet, qu'avant de
tgmber le prince Louis Philippe avait dé-
c
cides.

On vient de découvrir qu’une balle trou

vée dans la blessure d’un de ces derniers

est du méme calibre que le révolver du
prince.

WaAsHINGTON.— Une convention postale |

franco-américaine a ¢ ¢ signée aujourd hui
par le secrétaire d’Etat Root et Vambassa-
deur de Frane: M. Jusserand.

Lima.— 3 voyageurs ont cié tues et
vingt autres blessés dans une collision qui
s'est produite samedi aprés-midi entre un
train de voyageurs et un train de marchan-
dises sur le @ Pernoiaa central railway »

Wasiixncron. — Le Sénat dans sa séan-
ce Waujourd’ hui a entendu un erand = dis-
cours de M. Aldrick de Rhode Iland, pre-
sident de la commission des finances 4 Vap-
pui du projet de lof qwita peésenté en
vue de regiementer les émissions de billet
dz banque en cas de crise financiére. A la
chambre la commission navale ai déeidd
par 13 voix contre 5 recommiander la
mise en chantizr en rygo8 de deux cuiras-
sés d’Escadre type Delavare au lieu de

quatre cuirassés comme le demandait le

président Roosevelt.



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L’Administration duService H'drau-
lique intorme ses abonnés que ta par-
tie nord de la ville sera privée @eau
demain jeudi seulemeat, ainsi que la
partie sud ( au-dessus ) de la rue du
Centre, pour cause de diverses répa-
ratious urgentes.

La rue Pavée est la ligne de d&mar-
cation.

Port-au-Prince le 12 Février 1908
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Le steamer MONT-
REAL partira jeudi 13
amidi précis pour Port-
de-Paixx, Cap-Haitien,
Porto-Plata, St-Juan de
Porto-Rico, St-Thomas
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sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau al‘honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difficiles; malyré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique defiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’ouvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.

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Nouvelle [tinéraire du steamer « PRASSIDENT »en vigueur
a partir du mois de Feévrier 1908.

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‘¢ San Juan de Porto Rico.

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Santo Domingo..... Lae
Azua....
Jacmel.. . oo —
Aux Cayes... “s
Port au-Prince..... an ve
Kingston...... vo of
Port-au-Prince...... i
AUX Cayes... vreeccne ee ee
Jacmel... oo Hf
Santo Domingo.... ~. .
San Pedro de Macoris.... .. .....
San Juan de Porto Rico..

St Thomas...





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de chaque mois.
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memset et tes 21 $$
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se 6é “se

24
26 és
As 26 6é

eé

a

Ge 6 66

ce e¢
txcellente occasion de voyages pour New-York via Kingston par ce stea
Les passagers trouveront sur cette ligne tout le confort qu’ils peuvent

rer en dehors d’une économie notable sur les prix de passages par les stent

mers partant directement d’ici pour Kingston. ;
Ils trouveront 4 Kingston communication avec les superbes steamers

Wilhem August », « Prinz Sigismund», « Prinz Joachin », « Prinz Eilel-

drich », steamers qui peuvent facilement rivaliser d’élégance et de co”

avec les plus grands steamers trans-atlantiques.

Port-au-Prince, le 10 Février 1908.
G. Keitel & Co,
AGENTS.



Full Text
4n ANNEE. Ne 262




PORT-AU-PRINCE (waits)

MERCREDI, 12 FEVRIER 4908.



LE te a I a em «wate
Se ea. an meee +



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Déranremants & ETRANGER °
prais de poste en sus.

Clément

ee.














































UNE LETTRE DE A. FIRMIN
Comment le PREPARE voulait bluffer

bles accusations que, pour se justifier, il
porte au compte de ses amis.

Saint-Thomas, le ter Juin 1907.
A Son Ex. le Président d’ Haiti.

Monsieur le Président,

A propos des derniers événements que
Pays vientde traverser, nous NOUS sommes
pelé qu'il y ade cela six mois, le pu-
ic s’ctait ému d’un bruic suivant lequel
onsiear Antenor Firmin aurait écrit au
ci de Y'Etat pour protester contre Vidée
’on lui prétut alors de préparer une = ex-
ition révolutionnaire et pour affirmer
¢ son patriotisme lui défendait toute en-

prise de cette sorte.

I! nous soavient méme que le Général
ord en avait parlé dans une de ses audien-
s domminicales 4 l’etfet de certitier le
gne de la paix dans toute la République
d'ctablir que cet excellent état de cho-
nous était du meilleur augare pour la

isvlidation de notre crédit et la fructifi-
tion du travail haitien.

Antenor Firmin ayant donné un san-
lant démenti 2 ses promesses ct ayant.
ii compromettre les résultats de l’ordre

rancier rétabli et de la stabilité ¢cono-

tienne, en prenant la décision de vous
adresser directement cette lettre, vu
ma position actuclle de CiuEF DE PAR-
TI «n exil. Mais il y a plusde deux
ans que des gens sans_ scrupule ex-
ploitent la délicatesse de ma situation
d'une part, et ’ignorance ot se trou-
ve votre Gouvernement sur leurs me-
nées abominables, de l’autre ; pour
continuer a soutirer l’argeat de la Re-
publique. J’aurais pu con'tinuer a me
taire, mais les choses vont au point
d’exposer notre pays a l'animositeé et
que presque reconqauise, nous avons pen- méme a Vhostilité sinon d@un autre
i aller prendre des renseignements cer-. pays tiés puissant, mals Vun homme
ins sur l’existence de la fameuse lettre— ‘res influent et tres honoré dans ce
truc » de Firmin. pays ; et mon patriolisme m oblige

Nous demandames au Président de la de mettre tout scrupule de coté pour

publique de nous faire l’honneur d’ane faire ce que je crois étre mow devoir.
trevue. Par une lettre que j’airecue de New-

Avec sa bonne grice coutumiére, il satis- | York, un ami m’a appris gu’un étran-

4 notre sollicitation et ne fit aucune di- ger qui a voyagé a Port-au-Prince, en
‘Avril dernier, assure que vous avez

ui me doit me procurer les moyens
’entreprendre un mouvement en

ait contre soi un homme comme An- . :
nor Firmin a qui l’on attribue une si Haiti. J'ai appris en meme temps
ue . ;

ae puissance cérébrale et une si com-/|q
te connaissance de toute chose,

ons pens¢ 4 demander au Chef de I’Etat | que etqu’il
nous donner copie de la lettre et de | qui lui. auront été comptées, parce-

us Permettre de la publier. ;que — croyiez vous — c’est grace 4 Ses
aéral Nord y accéda volontiers et’ relations a New-York et aux Etats-U-
us donnons 4 nos lecteurs cette piéce nis, en général, et particulié-erhent
traordinaire. avec
Nous otfrons larges nos colomnes 4 Mr ) Les
t Firmin pour les explications qu’i!; (1 noms propres,
udrait bien nots fournir sur \’inco hére ne | nanee ae le jectent appréciera ont été
sa conduite, ses allures déloyales, la remplacés par nts.
lind de ses moyens et inexplica- | P C Note de la Rédaction ):

Surpris de cette condamnation que Si-

QUOTIDIEN

eee ee a ee ae ee =

DIRRCreuR!





Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s’adresser a Monsisur

Jadopte une ligne d’action absolu-|
ment inusitég dans la politique diai-:
/mna
| Président d@’ Haiti
me
pour envabir mon
.pas 4 vous dire et démontrerla vérilé.

‘affaire estun M.J. D. H.,

,aucourant des mnenées de M. J.
Ce M. H. vint & Saint-Thomas, en jal
| Vier 1905, avec une recommandation trait
que j’avais con
‘cendu chez lui durant les h
‘que je restai dans cette fle.
Pierre Frédérique,
longtemps que moi 4 Inague e
gut des relations plus é!roites avec
. oe ayant été a Brooklin
, pendant quelque temps avant de ve-

Thomas Vy avait vu et) les moyeus a

ulté pour nous communiquer le docu- , . . eo :
at : monument de duplicité et de nai- | déclaré pubtiquement que je suis eu nie a Saint- :
tout ensemble. l connivence avec M....... ...,. (1) avait causé auec lui. I

|
ee ee .;m

nous | était & Port-au-Prince vers cette épo-'

a réclamé de fortes valeurs:

les marchands d’armes et de,

par une conve-.

i

Wilagloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.







. Ne oe a ae om
an. en ee I Oe TEES mms ©



‘munitions que je suis resté dans Vim-!rité pour la plupart
‘puissance de rien faire ; j'ai pu meme donc par refuser des
savoir qu’on vous a promis de (écou-

vrir un prétendu dépot d’armes et de inise
Brooklin et contrat, que je signerais
etc. Comme tous choses étaient exacteme
parfaite inémes_ conditions qu’au 12 janvier
dont je 1905 et que je

‘munitions que j’aurais a
d’y mettre Ja main,
ces renseignements sont eu
‘concordance avec
'puis fairelapreuve, et que jecrois que
foi que vous avez par-. apres
de éprouvais une :épugnance melée
ne ne grande méfiance, et j'ai constam-

‘c’est de bonne
1é en vous rapportant 4 une bande
‘'SPECULATEURS ETRANGERS = qui
jcherchent q

BLIC D'HAiTI, juste au moment
‘vos employés et peut-étre me
« récompenser vos yrais amis »

dignité de bon Haitien de voir le
me
_m’entendant avecM. . . . -

LE NUMERO 19 CENTIMES.

eee A eet or ee
ee eee ea ee A aD ES OS

u’A vider le TRESOR Pu-
ou |
vous manqntez d'argent pour payer: Vers le le mois de mars ou
me pour, commengai
; tan- un

dis que d’autre part je souffre dans-
dénoncer 40m- employé sous

Pavs, je m’hésite

_—

i

Lo ae a ee eR ee een te emanate ane Se TS. 2 enw
ee Se ee



Les abonucnents partent da icr. et dary de chaque

mis et sont payables d’avance

aaa

Les mantscrits insérés o1. non Be sont pas remie.

==



——





Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.

;je ne pouvais
facilités qui m’é-
taientoffertes (?) pour mettre fin 4 leurs
res et c’est pourquoi je signal ce
encore si les
nt dans les

crus ala sincérité de
Néanmoins, meme
contrat, j’en
d’u-

‘mon co-contractant.
(!) avoir signé ce

‘ment éludé(!) son exécution sous
différents prétextes.

avril, je
di m’apercevoir de tout
d’intrigue de M.J. H
qui fut en-
. . - . . le meme
ie défunt Président
‘Hypolite pour prendre feu le yeneé-
ral Manigat dans un piege ; cependant
ma position de chef de parti voyant

eeoace

plan
avec un certain .....-.-
‘suite nommeé .

La machine ouvricre de toute cette soulfrir des amis qui oe pouvaient

en rapport

‘avec M. . . . Le Gouver-
‘nement sait-i

ports 2? Je n’en peux rien dire: mais
ces rapports existent. Meme M.....

pour moi signée de M. F. G. D.

Mon ami,
qui était

ce

| correspondance & propos des moyens
'@action qu'il nous faudrait:
writ sur lai de|D. H.

ainsi que M. D......
‘pondu @ ce sujet avec moi.

avantageuses de

nu 4 Inague étant des-
uit jours: vaiea

is eurent uoe | la forceceux

’adresser M. H....sans avoir corres-

Ce dernier me fit les offres les plus_
ta me fournir. armes, je ne lui ré
munitions et tout ce dont j’aurais be-. personne a

rentrer en Haiti que par une aventu-
re, m’empécha de ‘rompre ma _ Cor-

tou ignore-t-il ces rap- respondance avec lui.

Heureusement vint lArrété du 43

est Mai 1905, par lequel une bonne par-
D. H. tre des exilés furent amnistiés tandis
1- qa’on assurait que prochainement sor-

nouvel arrété amnistiant
monde, moi et trois
‘ou quatre exceptés. Mes amis pou-
t rentrer chez eux sans entre-
mée et ceux qui préféreraient

un
presque tout le

“prise ar

resté plus pour des raisons personnelles, res-
t qui/teren exil,

ne pourraient imputer
jleur souffrance & mon _ indifiévence.
'Me sentant dégagé de Vobligation mo-
lyale que j'avais de travailler par tous
faire rentrer en Haiti par
qui ne pouvaient jusqu’au

43 Mai, y rentrer paisiblement, je rom-

c‘est|pis toute correspondance avec Mc

Ii eut beau m’écrire lettre suc
lettre, augmentant ses offres de_ faci-
ilité, je n'y répondis pas.

Vers la fin de Juin 1905, voyant que
ondis pas, il revint en
t-Thomas. et me deman-

soin a un moment donné; il signaavec da deux entrevues que je lui refusai.

moi, au nom de Monsieur Fe.

‘vous adresse ci-joint. Piéce ‘.

-fraieat avec met dans un exil immé

le contrat du 12 janvier 190% que je qu'il convainquit

Je n’ai personnellement aucune aim- une ce t
bition du Pouvoi-, maisje suis lechef contrat. Cet ait étant venu m’en par.
‘a’un parti et beaucoup d’amis souf- ler, je lui fis savoir que j’y étais a

{lalla alors voir lami P. Frédérique,
de ses bonnes dis-
au point d’obtenir de lui

positions
de

rtaine Iettre ou promesse

‘lument opposé, et comme pour lui
faire comprendre la portée de mon tout étonné de recevoir de lui une let-
opposition, je la tui répétai par lettre/tre du 1°3 Décembre (piéceG bis) dans
le lendemain matin en lui demandant; laquelle il m annonga son retour de
de me répondre. (3 qu'il fit en me) Port-au Prince of la situation fiaan-
faisant savoir qu’il allait envoyer aujciére était des plus mauvaises, me di-
dit D. H. un contrat mystiticateur!/sant : que partout on partait de moi
signé de quatre prétendus contrac-|comme le seul espoir @Haiti. Tl m of
tants, non désignés comme firminis-; frait de mettrea ma disposition et son
tes, soit : : temps et de Vargent, un steamer

« Frédérique, Maton, A. Foule, Hk. « Acadia » etc.
Couillon, signitiant : frédécique, ma-| Dans cette meme lettre, onlit le pas-
ton (pour miatois ) a roulé Hl. D. TH. sage suivant: « J’ai trouvé ici (New-
couillon. C’était une drole de plaisan-/|Yovk ) une lettre du capt. CG... qui
terie; mais pourvu qu'il nese fit point; était a Panaina quand if écrivait, me
agi de non nom ou du parti firminis-|disant qu'il serait sous peu dans cette
te, cela m’était éval; ci-jointla re- ville et quail serait content d’agir avec
ponse que me fit Frédériqae (Pieee By) {moi dans la traduction de votre ger-

M. D: &. s’en retournA A New-York] nier livre. J’attends en ce moment le
sans me voir, mais le 27 Juillet, il/capt. C... »
ine fit un télégrammine ainsi congu:] Comme aux fattres prdcédentes, ie
« Salini informed I everything | parlant de politique, je ne répondis
Wait letter Karona, explaining » que | pas a celle du 13° Décembre eta tou-
je traduisis comme suit: «Salint ajtes celles qua M.D. HL... uradressa
informé I... de toutes leschoses. At-}pour ms presser d'eutreprendre une
tendez lettres par Karuna avee expli-fexpedition contre le gouveruement
cation. » ( piece E. ) Haitieo. |

Ba effet, je recus de lui-ineime une enfin, je regus de lui une Jeltre du
lettve datée du 2 Juillet, dans laquel-|8 Jain ( piéee H) avec une coupare
le if me dit que le dit Salini avait dé-|de journal le tout concernant le capi-
couvert & Mow... . cece eee tout ce qailtame C... qui «pense lui avoir fait
s’était passé entre lui, D. UE et moijdu tort aupres de moi. » En deux fois
en y amalyamant le noin de plusieurs |il mavait parle de ce capitaine C...,
personnes avec lesquelles je n'ai ja-|mais au seul sujet de la traduction de
inais eu de relations politiques di-;|mon livre et pas autrement. Je ne ré-
rectes ; la lettre est de 7 grandes pa-)pondis pas non plus a cette lettre.
ves et ne contient probablement que! Fresqwen meme temps, je recus un
des mensonges. Ven inférai tout de/pli duo De A. P. H.., de Nassau, dans
meme que c'est Me PD. HE. lai-meme !lequel je trouvai une longue lettre a
Monsieur ]).!1... a





qui se sera inis en relation avec|lui adressée par | c
)\) vexé de n’avoir pas jla date du 7 inars 1900 parlant lonyue-
été recu par moi dans son dernier}imen! de ce meme capitaine (...,

de M. M.J.., M... etS... et entin de
Mr R..., et de Mr R... Le D. H... s’était
contenté de m’envoyer la missive avec
quelques paroles de la Bible ! Cetta
lettre ne m’étant pas adressée person-
uellement, je Vai soumise avee la co-
pie ci-incluse au consul général d’Hai-
tia Saint-Thomas, Mr Louis Déinois,
quiatla Voriginal et pourra certifier
que la copie est absolument fidéle
( piece 1.)

Ce qui résulte de la lettre du 7 mai
1905 au Dr H..., c'est que du mo-
ment que Mr D. H... avait su que Mr
G... était aun porteur de deépéches
diplomatiques de.... au Japon, il con-

voyaye a St-Thoinas.

A cette lettre, comme aux précédeti-
tes, je ne répondis pas un mot.

Toutefois aprés la publication de
mon livre, « M. Roosevelt et Haiti »,
dont les grands journaux américains
avaient fait ’éloge, je recus deux let-
tres de félicitations de Mr J. |
Dans celle du 2t Septembre 1905,
m’envoya un manuscrit de sa traduc-
tion de la prétace de ce livre, qu'il me
ptiade lui retourner aprés l'avoir exa-
miné et de lui dire ce que j’en pense
en Me proposant de tra fuire tout Pou-
vrage en anglais. Comme il n’étail
plus question dentreprise de débar-

quement en Haiti et que je n’étais/gut lidée de batir une histoire et de
pas faché de voir non livre traduit|/Padapter aux intrigues qu’ll_ me-
en anglais, je lui répondis, en lui di-jmait autour de moi depuis une an-

née et deinie, mais il faut noter qu’il
disait alors que Mr R., avait 1a-
prendre en son nom le droit dauteur,;/ché le dit capitaine C.,. en espion-
en vue de |i publication de louvrage | nage sur ma piste afin de connattre
en anglais, aux Etats-Unis, et de ven-;mes plans et de les lui rapporter. Ii
dre ce droit 4 un éditeur, de sorte'priaitle Dr H... de ime faire savoir
que s'il pensait pouvoir faire quelque | que j’étais dans une «trappe> et il m’é-
chose dans la traduction, il aurait a | crivit un mois plus tard, que le capi-
s’adresser audit Cap. O...... C. C........ | taine C... n’avait pénétré dans mes af-
dont je lui donnai l’adresse. faires que pour me décanger !...

En eflet, ce dernier avait passé a St Comme je savais que je n’avais au-
Thomas vers le 20 Septembre et eetie c ine relation politique avec ve Capt.
lettre du 21 Septembre ne m’était' 0 C...€ » qui ne s’était pas
parvenue qoe vers le 29 duméme, meme Ovcupé scrieusementde la tra-
mois. Mr C..., peut-€tre un autre far- duction de mon livre, j’écrivis quel-
ceur, m’ayant exprim: sa graade aji- q.ies lignes au Dr H..... pour lui dire
miration du livre, et assure qu’il pou- qu'il pouvait étre tranquille sur mon
vait trouver un Editeur américain qui. compte et je ne répondis pas un mot |
se chargeat de le faire traduire en an a Mr H....... |
glais avec des avantages pour moi, j: Il arriva 4 St Thomas le 15 juillet;
lui confiai cette affaire de traduction,
sans que j’eusse 4 m’engager avec !ui
dans aucun mandat politique. ( Voir
la lettre du 21 Septembre et ma ré-
ponse, piéces F. et G. )

sant que j’avais déja donne une auto-
risation au Cupt. O G de

eweertne = Ldsersoe

m’avait annonce, mais je refusai en-

chez moi. Yen repartit confus et
'dépité, mais il prit langue avec AMI,

Vers !a fin de 1905, quand je cro-'jui se complait 4 le berner depuis | plice, Asséfille,
yais que Mr D.H. . avait renoncé & me Juin 1905. Je n’entendais plus parler | lain, Mme Diogéne N. Bazile, Lubin Ma-

révolutionnaire ,de Mr H.......

. quand j’appris son ar-

ler d’entreprise
eer r rivée ici &lafla de l’année 1906 et

contre le gouvernement hattien, je fus |

a

,core toute entrevue et nele recus pas: rome S:-Louis,

hotiére, Moliére Mathelier, Mime

qu’il demandaencore 4 me voir: il
ne réussit pas mieux que les deux
précédentes fois ; c'est vers cette épo-
que qu’il se concerta, d’apres ce qui
m’est revenu, avec le..............e cee .
ee seeee ee ececceeeeees +.) pour faire accroi
re au Gouvernement Haitien que je
Suis en connivence avec M. ...... ... .
qui doit faciliter ma rentrée en Haiti.

Certes, upresmon livre « Mr Roose-
velt et Haiti » il est tout naturel que
Mr y teeteeee ..... Qt pour
moi de la sympathie plutot que de
aversion et d’autre part, j’ai
lui une réelle admiration ; mais c’est
tout. Je respecte trop Mr ....
pour qne jeusse jainais lidée de |
demander de me fuvoriser des
yens d/agir contre

amicales ; et je me respecte’ trop
pour fa'sser germer en moi une idée
si anti-patriotique lors méme que
we nee ceee secesucceccssseseesese. NE SeLrait pas
Vhomine intégre qu’est M.

. d’accord avec M. D. H...
ou ce dernier seul vous font dire que
jai une entente politique avec M.
we eeeeee eee de nature a exposer lau-
tono mnie de la Républiqgas d Haiti, ils
font une ceuvre impie, de nature a
aliéner d Haiti la sympathie et Pestime
dune puissance respectable : c'est
pourquoi mon patriotisme m’a oblige
a mettre de coté toute autre considé-
ration pour vous adresser cette lettre
et incttre sous les veux dea votre Gou-
vernement la conduite diabolique de
M. J. D. IL......, un faussaire qui com-
proimet le crédit du pavs avee de faus-
ses actions d’une prétendue Société
agricole d@’Haiti qui n’existe pas et ne
Saurait exister, puisqu’aucune con-
cession réguli¢rement votée par les
Chambres Législativesn’a été accordée
a cet homme ou a ses complices.

D’autre part, quand Mr I. H . et
d’autres premettent de faire découvrir
au Gouvernement haitien un dépot
d’armes ect de munitions que j'aurais
@ Brooklyn ou ailleurs, ils ne font que
le tromp2r pour lui soutirer de Var-
gent, en faisant peut-étre usage de
certaines lettres que quelqu’un leur
adresse dans lesprit de se moquer
deux etde leur prendre un peu de
ce que vous leur donnez 4 pleines
Mains.

C’est donc Phonneur national, Vinté-
rét moral et matériel, le bon renom
et les finances d’Haiti qui comman-
dent de vous faire savoir 4 quelles
gens vous avez affaire.

J’ai fait mon devoir de bon citoyen
et l’ayant fait avec conviction, j'ai ma
consvience déchargée, quoi qu’il en
advienne.

Veuillez agréer, Monsieur le Prési-
dent, l’assurance de ma haute consi-

ration.
A. FIRMIN.

PANTS DUTERS

Départs
Dimanche est parti le steamer AContréal







1906 et cherche & me voir comme il | vec les passagers suivants pour :

Gouarves : C. Gentil, Justin Déjoie, Jé-

Alice Jn Philippe, Lumé-

pour |

le |

ui |
MO- | cia Coicou,

t

un gouvernement | jamin,
avec lequel il entretient des relations | Petit,

1

Quand donc, soit le.................. 60.

|

|

.

a yr

eee ar + cee

na Pélissier, Ultima Duvivier, Cécile Ma- |

Salim Jean, Antilia Chate-
ard, Amélie Célestin et

enfant, Robert
ortz et enfant.

Ed. Sup- | nationale d’Haiti.

| Pierre Paul Dorsainville a payer 4 Me F
| sis Valérius Caillet la somme de






























St-Murc : Albert Labrousse, Mme
Diogéne Narcisse, Mme Vve Pinch
Télémaque Edouard, Alfred Dupiton,
milie Grece, Henri Labrousse, Pére
neau.

Le steamer Salvador est parti ding.

che avee les passagers suivants pour :

Jérémie > Mret Mme fh. Bresh,

; Sylvera, Mme Ahrendts, Melle Dijon,
Cayemitte, Annacifia Racine, Mme
Claude, Mme Lanixa Castor, Sceur
Anges, Sccur St Vivien, Mme Cécile B
me, Sylvio fils.
Cayes : Térémise Frangois.
Sto-Domingo . Pére Félix de Mart
Emiliano Alcola.
: Sgo-de Cuba = “Arsenio Domtnguez,
Domingo Péralta, Alice Bay
Migucl Angel de la Roche, Bapti
Louis Joseph, Félix Colon,

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL

Maro 11 FéEvRierR

|
|
|

Barométre a midi 763 ,.7/%9 |
1 Minimum 21644
t empératurelsasimun 32° 6

Moyenne diurne de la température 269;

Le ciel trés clair le matin s'est couver
graduellement l’aprés-midi.

Vers 6 h. du soir, nuages orageux auN.
Eclairs au N. et N. W. depuis 6h du sui
jusque dans la nuit.

Couronne lunaire.

Le baromé:re en baisse assez force dam
la journée s'est relevé pendant la nuit.

Mouvements microsismiques nombreux
mais faibles, dans la soirée et dans la nes

R. BALTENWECK

Tribunal Civil

Audience civile du Lundi ro Feéurier 1908

Le Tribunal prend sicge a dix heures
du matin, sous la présidence du Jags
Champagne qui a entendu les affaires sur
vantes ?:

1° Mine Hector Denis contre son é

2° S. M. Pierre contre Joseph Geftrard.

3° Décimus Cadet contre la Veuve Beat
brun Roux.

Nouvelle composition.

Sous la présidence du Juge St-Rome,

Aff ire en‘amée. ”

Les consorts Legitimus
Emmanuel, Claire Byamby

Puis le siége est levé.

Audience civile du rr Fevrier 1908

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures da
matin sous la présidence du juge A. St Re
me guia rendu les jugements suivants:

1° — Celui qui ordonne le partage des
communauté et succession de feu De
pré Barbancourt.

2° — Celui qui déclare tardive la
nonciation de Mme Vve Acistée Blain
communauté de son mari et la condaall
au paiement de P. 500 en faveur de la &
me Nathalie César, 4

3° — Celui qui nomme oun autre ef
pert en remplacement, du sieur Victor Cal
sagnol décédé, pour le partage d’un ca
de terre. .

_ 4° — Celui qui condamne le siear #
lime Chaptini 4 payer au citoyen Stet
Hilaire la somme de quatre cent soixal
neuf gourdes, dont deux centvingts piat
enoraméricain et la différence_en mot

Biamby cont#
et consorts.

5° -—

Celui qui condamne le

—Celui qui déclare le citoyen &








































o'as Bruny, non recevable en son action,
ejette tows ses Moyens fins et conclusions
‘tle condamne aux dépens.
Affaire entendue
Almira Tatein contre Aug. A Heraux.
Pu's le siége est levé.
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 11 Feévrier 1908

Présidence de Mr le Vice-Président Er-
est Bonhomme.

Le ‘Iribunal prend s‘ége 4 dix heures et
emie du matin et entend les afftires sui-
rantes : .

1° — Nelson Arnoux tils contre les
poux Augeste Guercy €t. consorts.

Le Rapporteur, Mr le juge F. Baron,
onne lecture de son rapport.

Me Michel Oreste, pour les défendears,
st cntendu en ses observations.

Le Minist¢re Public, Mr Eug. Décatrel,
onclut a la cassation du jugement dénon-
ésur le le rer moyen du pourvoi.

2¢ — Philippe Brigemann, demandeur
n suspicion Iégitime, con:re le Tribunal
ivil de Jérémie.

Mr le juge F. Baron, Rapporteur, lit son
apport.

Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
uc, conclut 4 ce que le Doyen Pascal G.-
onte sabstiendra de conmiitre de l’atfaire
ela maison Henri Blanchet contre les mi-
eurs Louis Caze ; et, en outre, au rejet
ela suspicion I¢gitime soulevée contre
out le Tribunal Civil de Jérémie, apte a
onnaitre de Daffaire.

Ie siege est leve.

Chambre de Cc mmerce

Chambres arbitrales de la Chambre de Com-
iene de Port-au-Paince.

On apprendra avec plaisir que I’assem-
lee penérale de la Chambre de commerce,
-unie lundasoir, dix de ce mois, a, en ver-
u de Particle 14 des statuts, ainsi com-
ost ses Chambres arbitrales :

Chambre arbitrale commerciale :

D'Ennery Déjoie, Henri Jones, David
chaney, Fernand Coupet. Etienne fils.
ambre arbitrale industrielle et agricol: :

Taincréde Auguste, William Hepple,
lexandre Villejoint, Em. Dreyfus, N. Le-
JON ne.

Chambre arbitrale maritime

H. C. Staude, Georges Séjourne, R.
erlach, R. Kavanagh, Edm. Helmcke.
Ces Chambres arbitrales ( art 7-E )
nt appelées 4 régler, sur la demande des
ntéresscs, les difrcultés ou différends sur-
yenus dans les questions commerciales, in-
ustriclles, agricoles et maritimes.

Houels Btrngeres

Derniéres Dépéches

Paris to. — Rente 96. 50.

ee Prins Willem III» est arrivé au-
ui.

A la séance de la Chambre, M. Jaurés

ese la question au Gouvernement sur les

taires du Maroc. Aprés la réponse de M.

ichon, la Chambre déclare Vincident

los. La Chambre aborde ensuite la dis-
Ussion sur la











mme officier de réserve.

Trois blessés du croiseur « Jeanne-d’Arcs
mt décédés. M. Cruppi s'est rendu a
Mentiéres ob il visita l'école profession-
lle. M. Roau visita

tion agricole aujourd’hui l’expo-

installée au Cours la

: ag ,
Reine. M.* Berard, ancien sous-secrétaire
d'E:at, député radical, cst nommé Séna-
teur de I’ Ain

, M. Peyron, ancien directeur géné:al de
l’Assistance publique, est décéde.

Lissoxxe 10. — [es corps du roi ct du
prince hériticr sont encore exposes dans la
Cathédrale de Saint-Vincent, Pes cercueils
Scront fermés cette aprés-midi et portés au
Panthéon.

Lonpres.— Leroi Edouard s'est rendu
4 Brighton pour y faire une cure d'air ne-
cessitce par un mal de gorge persistant.

Borbeacx. — L’ancien président du con-
seildes ministres du Portugal, M. Franco,
a quité Bordeaux pour Marseille.

Copennacue.— Il y a une panique fi-
nanci€re 4 Copenhague causée par les em-
barras de deux Banques.

La Haye.— La reine Wilhelmine a ap-
prouvee le choix des nouveaux ministres.
Le président du conseil est M. Heemskerk,
député du dernier cabinet qui démissionna

le 25 janvier 4 la la suite de I’échee dau
budget de la guerre.
Paris. — Rente frangaise : 96.70.

Le Conseil de Cabinet s'est réuni hier
soir au Ministére de l'Intérieur sous la pré-
sidence de M. Clémenceau ; il s’est occu-
pé de I’expédition des affaires courantes.

Hier la Cha nbre des Députés vora l’a-
journement du projet portant reintégration
de M. Reinach dans le cadre de la Légion
d’Honneur.

Un incendie s’est déclaré hier soir au
ministére des Colonies; 11a pu ctre rapi-
dement éteint par les moyens dont dispose
ce Ministére.

Voici la composition du nouveau minis-
tére hollandais :

MM. Hem:;kerk, Président du Conseil et
ministre de U’Intérieur, Marces vin Swin-
dercu, ministre des Affaires Etrangeéres,
Melisen, ministre de la Justice, Bevens,
ministre des Ponts et Chaussées, Tal ma,
ministredu Commerce et de l’Agriculture,
le général Sabron, ministre de la Guerre,
Kolkman, ministre des Finances, Idenhurrg
ministre des Colonies, Wentholt, miinis-
tre de la marine.

LisBONNE 10,— Les corps du roi Carlos
et du prince héritier furent transportés
cet aprés-midi de lEglise Saint-Vincent
a leur permanent lieu de repos voisin de
celui des memores de la maison de Bra-
gance.

Lonpres. ~ Une bande de suffragettes
fit cet aprés-midi une démenstration de-
vant la Chambre des communes ; elle ten-
ta de pénétrer dans les couloirs mais fut
repoussée par la police ; 19 d’entre-elles
furent arrétées. |

BeRLrn 11.— La politique du Gouver- ;
ment frangais au Maroc fut discutée au- |
jourd’hui 4 la commission du budget du >
Reichstaz. Le secrétaire n’a que les gou- |
virnements européens étaient de l’opinion |
que l’Allemagne avait ponrsuivi une fausse '
politique au Maroc et ajouta que la Fran- |
ce par szs actes dins ce pays ne fait qu’ap- |
pliquer les termes de la conférence d’Al-
gésiras.

WasuincTon 10.—Le Secrétaire d’Etat
Root et "Ambassadeur de France M. Jusse-
rand ont sigsé aujourd’hui un traité par
lequel tout différend pouvant survenir en-
tre la France et les Etats-Unis sera soummis |
4 un arbitrage. Ce traité devra étre sou- |
mis a l’approbation du Sénat américain et |
Acelle du président de la République fran- ,
Gaise avant de devenir effectif. En atten-
dant les termes en sont secrets. !

On croit savoir que ce document en |
accord avec les recommandations de [1
conférence de la Haye qui voyant qu‘il Ini.
était impossible de réd‘ger un traitée géad |
ral d’arbitrage pouvant recevoir le consen- |
tement de toutes les grandes puissances vo-

ta une résolution invitant ces derniéres a

faire des arrangements spéciaux entre elles
poucle réglement de leurs dificrends par
arbitrage.

MARSEILLE. Quand M. Franco et sa fa-
nile sont arrivés ici uns foule immense
les attendait 4 fa gare. Dés leur descente
du train ils ont été envi onnés d’agents de
police qui les oat accompagnés jusqu’a
lentrée de Vhocel Terminus.

M. Franco est immediatemente centre
dans son appartement. On croit que l’an-
c1en dic:ateur compte se rendre en Italie.

Lonprrs.— Une depeche de Lisbonne
dit qu’avant de mourir, le prince héritier
de Portugal avait réussi a vengé la mort de
son pcre. On sait. en effet, qu'avant de
tgmber le prince Louis Philippe avait dé-
c
cides.

On vient de découvrir qu’une balle trou

vée dans la blessure d’un de ces derniers

est du méme calibre que le révolver du
prince.

WaAsHINGTON.— Une convention postale |

franco-américaine a ¢ ¢ signée aujourd hui
par le secrétaire d’Etat Root et Vambassa-
deur de Frane: M. Jusserand.

Lima.— 3 voyageurs ont cié tues et
vingt autres blessés dans une collision qui
s'est produite samedi aprés-midi entre un
train de voyageurs et un train de marchan-
dises sur le @ Pernoiaa central railway »

Wasiixncron. — Le Sénat dans sa séan-
ce Waujourd’ hui a entendu un erand = dis-
cours de M. Aldrick de Rhode Iland, pre-
sident de la commission des finances 4 Vap-
pui du projet de lof qwita peésenté en
vue de regiementer les émissions de billet
dz banque en cas de crise financiére. A la
chambre la commission navale ai déeidd
par 13 voix contre 5 recommiander la
mise en chantizr en rygo8 de deux cuiras-
sés d’Escadre type Delavare au lieu de

quatre cuirassés comme le demandait le

président Roosevelt.



Service H ydraulique

L’Administration duService H'drau-
lique intorme ses abonnés que ta par-
tie nord de la ville sera privée @eau
demain jeudi seulemeat, ainsi que la
partie sud ( au-dessus ) de la rue du
Centre, pour cause de diverses répa-
ratious urgentes.

La rue Pavée est la ligne de d&mar-
cation.

Port-au-Prince le 12 Février 1908
La DIRECTION



a ee

0G" Transallantique

Le steamer MONT-
REAL partira jeudi 13
amidi précis pour Port-
de-Paixx, Cap-Haitien,
Porto-Plata, St-Juan de
Porto-Rico, St-Thomas
et le Havre,

L’AGENT

F’. M. ALTIERI.



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Port-au-Prince, le 10 Février 1908.
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