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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00255
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 6, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
4re ANNEE, Ne 257
PORT-AU-PRIN
CE (maft1)
JEUDI, 6 FEVRIER 1908.
be -
ABONNEMENTS :
:ak MOIS Une Gourde D’avaNcrE
Dé&rPaRTEMRNT® & ETRANGER
vrais de poste on sus.
L'ETAT
AFRO-AMERTCAINS
On 8? rappelle laftirmation un pen
j idicieuse, vraie seulement en partie,
cd2M. Justin Montas, & savoir que
rotre descendance est africaine et
f ancaise, affirmation sur laquelle j'ai
a@isayé de dire mon sentiment dans
I Rtude sur le tempérament haitien. Au
v-ai, nous sommes ds Afro-Latins et
C tte synthése est constitués par ['é-
Ih ment d'origine influencéd plus ou
bioins par la cu'ture et Péducation
1. tines.
Cela vest vrai pourtant que de la
f1 tiede notresociété quetes hasards
d3 la naissance ont, dés le commen-
¢ament, préservée de lesclavage ou
atanchie durant le régime méme.
{est cette partie que la tradition re-
frésente comme la classe cultivée du
piy3. Nous reviendrons sur elle apre=
que nous aurons jetéun coup da!
Sar l'autre partie, la plus nombreuse,
e: la moins touchée par la mentalite
latine.
- Nous n’avons pas besoin de par-
gone nos campagnes, ni méme nos
Panlieues, pour nous rendre compte
u peu de progrés social réalisé par
os couches inférieures : le libertin:-
‘3, Vimmoralité, ignorance, l’'impré-
‘oyance, le vol y ont conservé leur
gaeur d’origine. Rien ne me révolte |
t comme de voir assez souvent nos
lablicistes s’indigner a la lecture des:
teités ‘ur notre comptd par:
éres : nous sommes |
des cootempteurs dans.
us Ceux qui ne nous prodiguent pas|
8s éloges, et nos seuls amis, 4 nos.
eux, sont ceux qui exaltent ou exa-,
rent nos qualités. Il est pourtant
ral que nous avons plus de défauts
be de qualités, plus de vices que de |
be et en le disant, je risque pres- |
0s Plumes
oelhas 4 voir
uae lapalissade, puisqu’il est :
Vral qa’‘il n’y a pas d'autres cau-
responsables de notre bilan ac-:
f rendre bien évidente la force
Ereesive des instincts originels,
e
Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal,
QUOTIDIEN
DIRECTEUR!
Clément
LE
IMM agloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
4S, RUE ROUX, 45.
NE —eeeeee—EEEeEeEeESESEoeeeeeeeeeeee
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
nous Oavons qu’a examiner la condi-:
ques rues de briques en pente.
tion des noirs d@Amérique. des Afro-
Américains. Un écrivain hatien,
dont j'aiessavé dernitrement de réfu-
ter le sentiinent & ce sujet, voit dans
état actuel de nos congénéres amiri-
cains Une injustice dont il s’est em-
pressé de rendre les gouvernemeuts
américains responsables, et it crov
que i’égalité politique, si elle leur
était oclroyée, serait la seule eb prin:
Cipale condition de leur relévemeat.
Nous avons, le lacteur et moi, as-
sez exvloré, A des points de vue di-
vers, de Milieux américains et anglo-
saxons pour étre pius ou moins péné-
trés de ta urentaiite qai les ¢
se. Jctons un regard sur quelque
coins de ces milieux occupés par des:
Afticains, alin qua le contraste puisse :
se dégaver de tui-méme et que nous,
puissivias bien nous rendre compte:
si le mal dont souffrent nos congéne-
res de ? Union est politique ou so-ial. -
Au point de vue decette démonstra-,
tion, notre propre cas eut pu, a la ri-|
gueur, nous permettre d& conclure +!
car nous avons, dans toute sa nléni-'
tude, cette liberté politique, et vous:
allez voir comment notre siluation
bleaux que nous al/ons esquisser.
Sur la rive droite du Mississipi se
trouve une respectable ayuwiomeéra-
tion de « colored men », de gens de
couleur, noirset mulatres. Nous nous
placerons la pour faire les observa-
tions que nous projetons.
Nous savons deja l3culte de l’An-
glo-Saxon pour son home et son con-
tortable qu'il ne sépare pas des prati-
qes au moins élémentaires de l'hy-
giéne ; voyons comment les colored
men dont nous parlons s’établissent
dans leurs demeures privées :
misérables, écrit un
grouillent dans
logis.
des
« Les plus
voyageur digne de foi,
les caves qui leur servent de
Dix, viogt, ils y couchent sur
| paillasses que séparent des cloisons | me, oat souvent relevé des e
paralléles, élevées & mi-hauteur du
mur. Un bec de gaz, solitaire, cligno-
te sous la vote commune de ces
« chambres ». Lavé & grande eau,
lusieurs fois le jour, le sol demeure
umide et gras.
aracrert- |
gj dent les 1
|
« De moins pauvres gitent dans quel-
Con-
tre les fagades sont appendues des
échelles en ter pour tuir VPincendie
probable A Vintérieur, de longs es-
caliers Menent au couloir ea Dboyau,
qui passe devant le parlor, jusqu’aux
“appartements mal platrés du boarding
house. Deux pieces puantes, ornées
de chromos politiques, contiennent
véenéralement, la premiére, un, poele
‘minuscule et cussé, une table de sa-
‘pin, une lampe a pétrole dans sa sus-
pension, deux ou trois chaises ; et la
seconte, un lit de fer, un pot de zinc
‘avec son bassin sgr un trépied de
-fonte. A deux séries de patéres pen-
oques du couple. On y trou-
ve aussi une malle ornement‘e de
linquant. »
Cc
Ce qu’il v a dans le home de VAn-
glo-Saxon, c’est un groupement fami-
lial réguligrement organisé ; « toute
la vie américaine, celle de la bour-
yeoisie et du peuple, évolue autour du
mariage ; le citoven de IUnion tra-
vaille pour l’épouse unique, son idole
chovée, comblée, admirée. »
Or, le sale taud!s que nous venons
sociale se rapproche cependant des ta- 'd’examiner et que !homme de cou-
ileur loue dix dollars par mois, est
| presque toujours habité par un cou-
ple uni par le concubinage. L’Afro-
, Américain « n’attache a engagement
congugal qu‘une importance relati-
ive » ; de sorte que, dans les rares
cas ou il réalise l'union conjugale,
celle-ci n’est jamais guére respectée.
« Le concubinage est son état sen-
timental préféré », et « au moindre
caprice, aprés une querelle futile, il
abandonre la mére de ses enfants, et
eux-mémes ; d’ailleurs sa moitié n’est
pas MoOias inconstante. »
Les faits-divers des journaux amé-
ricains foisonnent de viols et de mille
tentatives imputables 4 la lubricité,
relavés aucompte des Afro-Américains,
|Des écrivains symgathiques a fe cag-
‘se noire, sans ier le fait en Jui-gpe-
ar a-
tions dans les statistiques p
Je ne Chicanerai pas pour un pes pilus
ou un peu moing, et dans qe que me-
sure que cette ge eit relevée,
elle est de nature— nous ne possons dues,
cremser niteur
manquer de le déplorer— 4
e Matin
2D
NUNERO 4 () CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaqas
mois et sont payables d’avance
ono
Lee mapuecrite insérés ou non Be sont pas remis.
un abimeimmense, a marquer une dis
tance longtemps infranchissable en°
tre ces fideles fils de puritains que
sont les Américains et les rejetons
d’Afrique aux mceurs si contraires.
Nous avons assez vu, pour nous eXx-
pliquer ce contraste et cette hostilité,
combien le tempérament anglo-saxon
exerce sur lui-méme une contrainte
perpétuelle et une discipline morale
rigoureuse afin de réfréner et de sub-
juguer le cété passionnel de sa nature
et d’assouplir presque entiérement
son étre dans le sens de Tleffort, dau
travail et. de l’énergie.
Nous reléverons encore une ou
deux différences remarquables dans
l'état social et la mentalité des Amé-
ricains et de leurs compatriotes afri-
cains, afin de compléter notre coup
d’wil ; puis nous essaierons d’établir,
par un rapprochement avec notre pro-
pre état social, le caractére originel
des défauts et des vices dont nous
avons entrepris de faire |’inventaire.
en eee
Du Bulletin officiel du Département de la
Justice, nous extrayons ce qut Suit, concernant
Vouvrage de notre ami Claudius Ganthner :
BIBLIOGRAPHIE
M. Claudius Ganthier a bien voulu nous
adresser le premier volume du Recueil
des Lois et Actes de la République d’ Haiti qu’il
vient d'éditer.
Nul n’était mieux préparé pour mener 3
bien une ceuvrede cette importance: avocat
du barreau de Port-au-Prince, Me Ganthier
a le respect professionnel des textes ; secré-
taire-archiviste de la Chambre des députés
depuis de longues années, il assiste 4 la con-
fection des lois et trouve, dans les archi-
ves de cette assemblée qu’il dirige avec
compétence, les éléments mémes de son
travail.
La nouvelle publication commence 4
l'année 1887 et finit 4 1894 inclusivement.
Elle sera complérée pac un second volume
gui embrassera la période comprise entre
1894 et 1904 et qui doit paraitre tres pro-
° Depots 1886 a uel peblica-
is I « apart quelques
tions partielles et incomplé&es, nos leis,
dit M' Ganthier sont restées entoules,
ca et 1s dans les collections ds
——
——
« Et toutes ces lois en majcure partic in-
trouvables, lorsqu’il faut ou les appliquer
ou réfuter l’intcrprétation judaique quen
donnent quelques uns de nos hommes de
PRINS DIVERS
lois qui les posstdent. Les anciennes col-| RENSEIGNEMENTS
lections du Montteur deviennent chaque joar METSOROLOGIQUES
plus rares; elles se détériorent pas le temps
ou l’usage, ou disparaissent par les flammes
dans un pays si sujet aux incendics. Dans
de telles conditions, la promulgition ne
suffit pas pour faire connaitre les lois. »
Le service que rend 4 tous M. Ganthier,
en recueillant et en classant méthodique-
OMbsecrveatoire
DU
SEMINATRE CULLEGE Se-MARTIAL
Mercrepi 5 FEvRIER
ment les lois, décrets, arrétés, réglements | Baruméire a midi 764 "/"7 ,
et tous autres actes publics de ces der- r s \minimum 22°,0
nicres années, est grand : nous devons lui} Tewapératur © mariwum 30°,
\
en ctre reconnaissants.
Nous avons souvent, dans cette revue,
montré la nécessité d’une codification s¢-
rieuse de nos lois. M. Laleau, Ministre de
la Justice, et M- Dominique, Commissaire
du gouvernement pecs le Tribunal de Cas-
sation, ont particuliérement insisté sur ce
point dans leurs dernizrs discours de ren-
trée.
Nous faisons des lois et les entassons les
unes sur les autres ; mais ii se trouve que
quelques-unes se contredisent et que la
plupare ne répondent point 4 nos besoins
actuels ou ne sont plus compatibles avec
les nécessités de la vie dans les soci¢tés
mnodernes Il faudrait done préparer |.s
voies 4 une refomte complete de notre lé-
gislation, en commengant par un travail
analogue Aj celui qui vient d'étre entrepris
en Angleterre.
On sait, en effet, 4 quel point est com-
pliquée et abondante la législation anglai-
se. Aussi une commission de jusristes a-t-
elle été chargée, sous la direction du comte
de Habsbury, ancien lord-chancelier d’An-
leterre, et de I’éminentjurisconsulte Wil-
by Chitty, de codffier les lois cn vigueur
dans le Royaume:Uni. Chaque sujet est
traité par un spécialiste qui, non scule-
ment exp'ique la législation actuellement
en ctat, mais foucnit un tableau complet
de Ja jurisprudence afférente 3 la question.
Ou ne pouvait pas raisonnablement de-
mander 4 M. Ganthier de nous donner un
travail pareil.
Les difficultés qu'il a rencontrécs, rien
que pour recueillir les nombreuses matié-
res de son riche volume, ne lui permetaient
pas de faire ceuvre de commentateur. Il
sen explique d’ailleurs dans sa préface :
-« Emporté dans le courant de lavic et
sollicit® 4 dépenser ailleurs dans la grande
bataille de l'existence, toutes les forces vi-
ves de l’intelligence, eussions-nous voulu,
par goht p iennel, remplir un rdle de
commentateur que nous n’en _fussions pas
capable, vu le nombre considérable de ma-
tériaux recueillis, classés et qn’il famdrait
fouiller, disséquer et analyser. Nous Jais-
sons ce soiu 4 d’autres appelés par leur loi-
sir i faire des ceuvres doctrinaires et di-
dactiques. »
Me Ganthier peut toutcfois se dire qu’il
a travaillé 3 rendre plus facile l’ocuvre des
commentateurs 2 venir en mettant 4 leur
disposition les matériaux sur lesquels por-
tera leur examen.
Movenne diurne de !a températare 749.3
Ciel clair le matin, un peu nuageux I’a-
prés midi ; couver: A 6 h. du soir.
Quelques gouttes de pluie vers 6 h 4o
8h. 45 forte averse : 14, â„¢/â„¢4.
Le barométre en baisse pendant la jour-
née est un peu remonté pendant la nuit.
Quelqves légers mouveinents sismiques.
XR. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SEcTION CRIMINELLE |
Audience du Mercredi, 5 février 1908 |
Présidence de Mr le Président, H. Le-
chaud.
Le Tribunal prond si¢ge 4 dix heures et |
demie du matin ct prononce les arréts |
suivants :
1° —Celui qui déclare mai fondée l’op- |
position formée a Pordonnance de non lieu |
de Ja Chambre du Conseil de I’Instruction
Criminelle du Tribunal civil de l’Anse -
Veau en date du 17 Décembre de l'année
expirée par le Dr Alexandre Louis Augus-
te, sur la plaince pre lui déposcée contre
lesnommés A. Ogé Rimbeau, Lugaés et
Gutierez Mathurin ; dit que l’ordonnance
sortira son plein et exdicr effer.
2° —Celui qui déclare le sieur John |
Henri Nathanic! Allen non recevable quant
A présent en sa demande de déchdance ;
Celui qui dessaisic pour cause
de sureté pub‘ique, ies juridictions dz Port-
de Paix, de Saint-Mare et des Gonaives de |
la connaissance des crimes commis par Iz
nommeé Antenor Firmin et ses complices
au cours des derniers événements politi-
ques qui ont eu lieu dans ces diverses cir-
conscriptions ; désigne la juridiction de
Port-au-Prince pour en connaitre, et ce, en}
conformité de l'art : 429 Tustruciiou Cri-
minelle.
Plus rien le siége est leve.
Tribunal Civil
Audience civile du 5 Février 1908
Le Tribunal a pris site 4a dix heures
sor la présidence du_juge P. Joseph Janvier
qui a entendu les affaires suivantes :
1° — G. Fouché contre les consorts
Montis.
2° -- Amels: Theéophile et consorts
contre Petite Rose Jean Baptiste.
2° — Cécile Romane contre
cher Jean Louis
4° — Manton contre Astrel Victor.
5 ° — Dr Arnoual contre Mme Ve Clé-
ment Bellegarde.
Puis le siége est levé.
Les haisers de Kubelik
Jan Kubelik, le célébre virtuose, est ma-
rié. La contesse Marianne Szaky-Tzel est
trés jalouse. Mais elle s’enorgueillit de la
eee +
Scheel-
C. B.
L’administration du« Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale quils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres} gloire de son mari. Aussi s’est-elle décidée
que sur REGUS IMPRIMES et ° ne pas lui faire de sccne quand ses ad-
signés de M. l’Administrateur | miratrices demandent i lembrasser. L’au-
Priére d'aviser l’administra-|tre jour, 4 Vienne, une jeune Autrichien-
tion de la moindre irrégularité| ne de la haute aristocratie, merveilleuse-
dans le service du «MATIN» /| ment belle, demande a voir l’illustre violo-
afin qu'il y soit de suite remeé-|niste. La comtesse veut savoir pourquoi.
aie. Elle fait introduire lz visiteuse.
—« Pourquoi le demandez-vous?
— « Ah! je ladore, il me ravit. je
veux lui demander un baiser. »
Devant cet enthousiasme, la comtesse
s’est inclinée.
— Et maintenant, dit-elle, c’est une rage.
Toutes les Viennoises réclament la méme
faveur.
Arrété
Le Seceérame D'etat
Intérimaire
Au Département de UIntérieur et de
la Police générale
- Considésant que: tout Ret Souverain a
le droit d'expulser de son territoire les
Etrangers dont les agissements lui sont pré-
judiciables ;
Considérant qne les menées__des_sicurs
C. Mac-GuFriz, THomas Mac-Gurriz,
Monroe RICHARDSON, sujets anglais, rési-
dant aux Gonaives ; et des sieurs RAPHAEL
SAxcuez, citoyen cubain, Romero Montas,
citoyen dominicain, demeurant aux Gonal-
ves, sont reconnues subversives de l’ordre
public, pour avoir pris une partactive 4
Vinsurrectiou de l’Artibonite qui eut lieu
le 15 Janvier dernier ;
Vu la décision du Conseil des Secrétai-
res d’Erat.
ARRETE
Art. rer.-- Les sieurs C. Mac-GurFir,
THomas Mac Gurrre, Monroe RIcwarDsoN,
sujets anglais, résidant aux Gonaives ; et
les sieurs RAPHAEL SANCHEZ, citoyen cu-
bain, Roméro Montas, citoyen dominicain,
demeurant aux Gonaives, sont expulsés du
territoire de la République et seront em-
barques A bord du premier batean en par-
tance pour | Etranger,
Art. 2.— Le chef de la Police adminis-
trative des Gonaives est chargé de I’exécu-
tion du présent Arrété.
Fait 4 @ort-au-Prince, 4 la Secrétairerie |
d’Erat de Vintérieur et de la Police géné-
rale, le 3 Février 1908, an jose. de I'In-
déperfdance.
F. MARCELIN. *
Fermeture de la malle
La malle par le s/s Alleghany pour Ina-
gue, New York et Europe ( via ) Jérémie
fet celle pour Jérémie. Santa Mar.a et New-
York par le s/s Venetia seront fermées ce
soir 4 4 heures précises
Société fpangaiss ds secours
Mutusls et de Bienfaisance
Messieurs les Membresde la Société sont
riés d‘assister aux funérailles du Révérend
ére Jico, décédé, cette nuit, a l’Asile.
L'enterrement aura lieu cet aprés midi a
3 heures.
Le convoi partira de l'A
se rendre A l'Eglise St.-Joseph.
Port-au-Prince, Je 6 Février 1908.
Le Président, F. Cubes,
Pour la Commune
Les malingreux de toutes sortes, étalant
leurs plaies et leurs ulcéres infects ont choi-
si le superbe pont qui relie les Places du
Panthéon et du Champ de Mars, en face
du Paiais.National, pour s’offrir en ta-
cle répugnant,aux passanis épouvantés.
Nous signalons ce fait aux agents de la
Commune, car l’endroit est véritablement
contaminé par ces_pestilences dangereuses
qu’on ne peut éviter, ce pont étant le pas-
sage naturel des nombreux habitants de la
haute ville.
Bibliographie
Nous avons regu J’annuaire de législalion
haitienne, contenant les lois votées par les
Chambres législatives ea T'année 1907, etc, pu-
blié par Me Etienne Mathon. ,
C’est une publication dont l’utilité n’est
pas 4 démontrer et ce recueil annuel doit
se trouver dans toutes les bibliothdques,
trangais, pour
| presenter ses lettres de rappel.
{
Nouvelles Etrangerg
Derniéres Dépéches
w=
ST.PETERSBOURG 4.— L’ambassadegy 4
| France, M. Bompard, que le Gouvernemsy
a rappelé est parti cette nuit en toute by
te pour Paris. It reviendra seulement poe
M. Bompard a demand¢é au Mihjy
des Affaires étrangéres de Russie, M Iswo
Isky, la protection du Gouvernement Con
tre un article injuricux publié dans }
« Grashdamin © rédigé par le prince Ms
tohersky. Le journal a été condammne j
500 do'!lars d’amende.
[.a démission de M. Iswolsky es: god
ralement considérée comme inévitad
maisil n’a pas cneore été décidéd d’uneh
gon precise, 4 quel moment il se retiren
Panis. — Le vice-amiral Touchard a @
nomme ambassadeur de France 4 Saint B
tersbourg, en remplacement de M. Bog
pard. |
Paris 4.— Le Sénat frangais a votéa
jourd’hui une motion exprimant son ha
reur pour Vassassinat du roi etdu prig
heriier du Portugal et sa sympathie por
le Gouvernement Portugais et la famil
royale.
La France enverra i Lisbonne une mi
sion spéciale ayant iss téte, le comte d'0
Mes Ou, ministre de France a Bruxelie
pour assister aux tunerailles royales
auront licu le 8 février. .
Lissonne.— Le ministre de la gueme.
communiqué aujourd’hui a la presse quel
bruit qu’une révolution avait éclaréd
to ou ailleurs en Portugal était absoluma
faux, il n’y a aucune animation iT egal
militaire ou civile. La declaration dit: L
gent et les valeurs restent fermes mig
les assassinats de simedi et les difficult
publigues du pays. On s'est apercu 4g
le cadavre du roi ne pouvait pas enti
dans le cercueil gu’on avait prépare por
lui cten attendant qu’on en ait fabrigs
un autre on I’a mis dans une biére peo
visoire.
Mapriv. — En plus des forts détach
j ments de troupes espagnoles échelonné
le long de la frontiére dans tous les as
tres umportants d’Espapne mais spécitl
ment 4 Barcelone ou les anarchistes et k
révolutionnaires font, dit-on, preuve d’at
activité infa igable, l'armée veille nuit (
jour. On dit qne le roi avait une assutsl
ce sur la vie de 200.000 dollars dans
Compagnie anglaise et une autre police
22.000 dollars dans une compagnie d’As
rance Espagnole.
Paris 5.—Rente francaise 96. 50
Hier la Chambre des Députés contiat
la discussion de l’impét sur le revens |
s'ajourna a jeudi.
Le Sénat apres avoir entendu divers 4
teurs dont M. Clémenceau sou
projet et M. de Freycinet le combsst
vota la réduction de la premiére péridl
de 28 jours 4 21 jours et s’ajourna 4 jee
Le vice-amiral Touchard a été déi¢
comme Ambassadeur 4 Saint-Pérersbod
en remplacement de M. Bompard.
rept
La mission francaise chargée de
senter le gouvernement trancais aux é
s¢ques du roi de Portugal est cou
comme suit : Le Comte d’Ormesson, #
bassadeur 4 Braxelles, le Contre-a
Percin, le Commandant Schuhum
officier d’Ordonnance da Président #
Republique, et de M. Guiard, Secrial
ee ee
iwerni*re-Heure
om ooo
Le G' SUGENE MAGLOIRE, Comman-
dant de UArrondissement de la Grande
Riviere du. Nord, vient de mourir, des
suites de laccident qui luiest arrivé a
Port-d -Piutr. ;
Ses funérailles seront fixées ultéricu-
rement. . .
Nos sincéres condoléances a lu famill-
duregrettédéfunt.
cee ET ES Oe ere eee &
Soo Eee eeee=S=eSe ee
le et |
Co Transalantigue
Le steamer francais
MONTREAL arrivera
ici vendredi 7 Février
uu matin et partira le
méme jour, a 5 heures
du soir,pour Petit-Goa-
ve, sera de retour di-
manche matin et lais-
sera le méme jour dans
la soirée pour St-Marc
et les Gonaives.
Port-au-Prince, 6 Février 1908.
FEF. M. ALTIERI.
AGENT
Ort ees + re a
me ee ee ee es we
A Vendre
A WiMprRiMEBIE CG. MAGLOIRE
Des reproductions du grand tableau
hist .rique de A. Madiou: Un épisode
de la butaille de Vertiéres.
Prix :P. 2
us TG
\ LAI LLUSION
Miel cd’Ax~ril
Pétion-Ville
J.B. W. FRANCIS
itN VENTE : 40, RUE FéEnou,
Port-au-Prince.
SRE 08 EEE TU EA CTRL ORES
Balgue nationale d Haiti
Gonforiement aux instructions du
Secrétaire dEtat des Finances, la
Banque Nationale d’Haiti a 'honneur
informer les porteurs de Pons de
Cou pons et de Bons fractionnaires da ta
Nette tulérieure Convertie & Consolidec,
quii!s peuvent toucher & ces guichets
Une quatridine répartilion ( 4°) de dic
pour cent ( 10 °/°) sur Ig montant du
Coupon No 10, contre recus et sur
Présentation des Bous.
Port-au-Prince, le Jer Février 1908.
oe ee
De L. Malebranche —
Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris. ex-Moniteur du
ervice Ophtalmologique deta Fu ‘ulté,
a l'fldtel-Dieu, et ancien assistant de
la Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de ta Socisté de Médecine
et d’Hygiéne tropicales.
MEDECINE-CHIRURGIE
MALADIES DES YEUX
NSULTATIONS PRIVEES: DE 2 4 4hirs
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
Co
| DOC
ANCIEN ASSISTANT
EN MEDECINE ET EN CHIRURGIE!
DE LA POLYCLINIQUE-PEAN
SPECIALITES : Vo1s RESPIRATOINES
ET
MAULADIE DES ENFANTS.
Gumsullations: T7&9Oh. ek 2a 4 hrs
123, Rue du Peuple, 123.
oreo
oat...
Lg er ee ree
tm ee, ‘enemees aneamcoroens
Chapeaux !
Chapeaux !!
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j idicieuse, vraie seulement en partie,
cd2M. Justin Montas, & savoir que
rotre descendance est africaine et
f ancaise, affirmation sur laquelle j'ai
a@isayé de dire mon sentiment dans
I Rtude sur le tempérament haitien. Au
v-ai, nous sommes ds Afro-Latins et
C tte synthése est constitués par ['é-
Ih ment d'origine influencéd plus ou
bioins par la cu'ture et Péducation
1. tines.
Cela vest vrai pourtant que de la
f1 tiede notresociété quetes hasards
d3 la naissance ont, dés le commen-
¢ament, préservée de lesclavage ou
atanchie durant le régime méme.
{est cette partie que la tradition re-
frésente comme la classe cultivée du
piy3. Nous reviendrons sur elle apre=
que nous aurons jetéun coup da!
Sar l'autre partie, la plus nombreuse,
e: la moins touchée par la mentalite
latine.
- Nous n’avons pas besoin de par-
gone nos campagnes, ni méme nos
Panlieues, pour nous rendre compte
u peu de progrés social réalisé par
os couches inférieures : le libertin:-
‘3, Vimmoralité, ignorance, l’'impré-
‘oyance, le vol y ont conservé leur
gaeur d’origine. Rien ne me révolte |
t comme de voir assez souvent nos
lablicistes s’indigner a la lecture des:
teités ‘ur notre comptd par:
éres : nous sommes |
des cootempteurs dans.
us Ceux qui ne nous prodiguent pas|
8s éloges, et nos seuls amis, 4 nos.
eux, sont ceux qui exaltent ou exa-,
rent nos qualités. Il est pourtant
ral que nous avons plus de défauts
be de qualités, plus de vices que de |
be et en le disant, je risque pres- |
0s Plumes
oelhas 4 voir
uae lapalissade, puisqu’il est :
Vral qa’‘il n’y a pas d'autres cau-
responsables de notre bilan ac-:
f rendre bien évidente la force
Ereesive des instincts originels,
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Pour tout ce qui concerne l’Administration du J ournal,
QUOTIDIEN
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REDACTION-ADMINISTRATION
4S, RUE ROUX, 45.
NE —eeeeee—EEEeEeEeESESEoeeeeeeeeeeee
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
nous Oavons qu’a examiner la condi-:
ques rues de briques en pente.
tion des noirs d@Amérique. des Afro-
Américains. Un écrivain hatien,
dont j'aiessavé dernitrement de réfu-
ter le sentiinent & ce sujet, voit dans
état actuel de nos congénéres amiri-
cains Une injustice dont il s’est em-
pressé de rendre les gouvernemeuts
américains responsables, et it crov
que i’égalité politique, si elle leur
était oclroyée, serait la seule eb prin:
Cipale condition de leur relévemeat.
Nous avons, le lacteur et moi, as-
sez exvloré, A des points de vue di-
vers, de Milieux américains et anglo-
saxons pour étre pius ou moins péné-
trés de ta urentaiite qai les ¢
se. Jctons un regard sur quelque
coins de ces milieux occupés par des:
Afticains, alin qua le contraste puisse :
se dégaver de tui-méme et que nous,
puissivias bien nous rendre compte:
si le mal dont souffrent nos congéne-
res de ? Union est politique ou so-ial. -
Au point de vue decette démonstra-,
tion, notre propre cas eut pu, a la ri-|
gueur, nous permettre d& conclure +!
car nous avons, dans toute sa nléni-'
tude, cette liberté politique, et vous:
allez voir comment notre siluation
bleaux que nous al/ons esquisser.
Sur la rive droite du Mississipi se
trouve une respectable ayuwiomeéra-
tion de « colored men », de gens de
couleur, noirset mulatres. Nous nous
placerons la pour faire les observa-
tions que nous projetons.
Nous savons deja l3culte de l’An-
glo-Saxon pour son home et son con-
tortable qu'il ne sépare pas des prati-
qes au moins élémentaires de l'hy-
giéne ; voyons comment les colored
men dont nous parlons s’établissent
dans leurs demeures privées :
misérables, écrit un
grouillent dans
logis.
des
« Les plus
voyageur digne de foi,
les caves qui leur servent de
Dix, viogt, ils y couchent sur
| paillasses que séparent des cloisons | me, oat souvent relevé des e
paralléles, élevées & mi-hauteur du
mur. Un bec de gaz, solitaire, cligno-
te sous la vote commune de ces
« chambres ». Lavé & grande eau,
lusieurs fois le jour, le sol demeure
umide et gras.
aracrert- |
gj dent les 1
|
« De moins pauvres gitent dans quel-
Con-
tre les fagades sont appendues des
échelles en ter pour tuir VPincendie
probable A Vintérieur, de longs es-
caliers Menent au couloir ea Dboyau,
qui passe devant le parlor, jusqu’aux
“appartements mal platrés du boarding
house. Deux pieces puantes, ornées
de chromos politiques, contiennent
véenéralement, la premiére, un, poele
‘minuscule et cussé, une table de sa-
‘pin, une lampe a pétrole dans sa sus-
pension, deux ou trois chaises ; et la
seconte, un lit de fer, un pot de zinc
‘avec son bassin sgr un trépied de
-fonte. A deux séries de patéres pen-
oques du couple. On y trou-
ve aussi une malle ornement‘e de
linquant. »
Cc
Ce qu’il v a dans le home de VAn-
glo-Saxon, c’est un groupement fami-
lial réguligrement organisé ; « toute
la vie américaine, celle de la bour-
yeoisie et du peuple, évolue autour du
mariage ; le citoven de IUnion tra-
vaille pour l’épouse unique, son idole
chovée, comblée, admirée. »
Or, le sale taud!s que nous venons
sociale se rapproche cependant des ta- 'd’examiner et que !homme de cou-
ileur loue dix dollars par mois, est
| presque toujours habité par un cou-
ple uni par le concubinage. L’Afro-
, Américain « n’attache a engagement
congugal qu‘une importance relati-
ive » ; de sorte que, dans les rares
cas ou il réalise l'union conjugale,
celle-ci n’est jamais guére respectée.
« Le concubinage est son état sen-
timental préféré », et « au moindre
caprice, aprés une querelle futile, il
abandonre la mére de ses enfants, et
eux-mémes ; d’ailleurs sa moitié n’est
pas MoOias inconstante. »
Les faits-divers des journaux amé-
ricains foisonnent de viols et de mille
tentatives imputables 4 la lubricité,
relavés aucompte des Afro-Américains,
|Des écrivains symgathiques a fe cag-
‘se noire, sans ier le fait en Jui-gpe-
ar a-
tions dans les statistiques p
Je ne Chicanerai pas pour un pes pilus
ou un peu moing, et dans qe que me-
sure que cette ge eit relevée,
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manquer de le déplorer— 4
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tre ces fideles fils de puritains que
sont les Américains et les rejetons
d’Afrique aux mceurs si contraires.
Nous avons assez vu, pour nous eXx-
pliquer ce contraste et cette hostilité,
combien le tempérament anglo-saxon
exerce sur lui-méme une contrainte
perpétuelle et une discipline morale
rigoureuse afin de réfréner et de sub-
juguer le cété passionnel de sa nature
et d’assouplir presque entiérement
son étre dans le sens de Tleffort, dau
travail et. de l’énergie.
Nous reléverons encore une ou
deux différences remarquables dans
l'état social et la mentalité des Amé-
ricains et de leurs compatriotes afri-
cains, afin de compléter notre coup
d’wil ; puis nous essaierons d’établir,
par un rapprochement avec notre pro-
pre état social, le caractére originel
des défauts et des vices dont nous
avons entrepris de faire |’inventaire.
en eee
Du Bulletin officiel du Département de la
Justice, nous extrayons ce qut Suit, concernant
Vouvrage de notre ami Claudius Ganthner :
BIBLIOGRAPHIE
M. Claudius Ganthier a bien voulu nous
adresser le premier volume du Recueil
des Lois et Actes de la République d’ Haiti qu’il
vient d'éditer.
Nul n’était mieux préparé pour mener 3
bien une ceuvrede cette importance: avocat
du barreau de Port-au-Prince, Me Ganthier
a le respect professionnel des textes ; secré-
taire-archiviste de la Chambre des députés
depuis de longues années, il assiste 4 la con-
fection des lois et trouve, dans les archi-
ves de cette assemblée qu’il dirige avec
compétence, les éléments mémes de son
travail.
La nouvelle publication commence 4
l'année 1887 et finit 4 1894 inclusivement.
Elle sera complérée pac un second volume
gui embrassera la période comprise entre
1894 et 1904 et qui doit paraitre tres pro-
° Depots 1886 a uel peblica-
is I « apart quelques
tions partielles et incomplé&es, nos leis,
dit M' Ganthier sont restées entoules,
ca et 1s dans les collections ds
——
——
« Et toutes ces lois en majcure partic in-
trouvables, lorsqu’il faut ou les appliquer
ou réfuter l’intcrprétation judaique quen
donnent quelques uns de nos hommes de
PRINS DIVERS
lois qui les posstdent. Les anciennes col-| RENSEIGNEMENTS
lections du Montteur deviennent chaque joar METSOROLOGIQUES
plus rares; elles se détériorent pas le temps
ou l’usage, ou disparaissent par les flammes
dans un pays si sujet aux incendics. Dans
de telles conditions, la promulgition ne
suffit pas pour faire connaitre les lois. »
Le service que rend 4 tous M. Ganthier,
en recueillant et en classant méthodique-
OMbsecrveatoire
DU
SEMINATRE CULLEGE Se-MARTIAL
Mercrepi 5 FEvRIER
ment les lois, décrets, arrétés, réglements | Baruméire a midi 764 "/"7 ,
et tous autres actes publics de ces der- r s \minimum 22°,0
nicres années, est grand : nous devons lui} Tewapératur © mariwum 30°,
\
en ctre reconnaissants.
Nous avons souvent, dans cette revue,
montré la nécessité d’une codification s¢-
rieuse de nos lois. M. Laleau, Ministre de
la Justice, et M- Dominique, Commissaire
du gouvernement pecs le Tribunal de Cas-
sation, ont particuliérement insisté sur ce
point dans leurs dernizrs discours de ren-
trée.
Nous faisons des lois et les entassons les
unes sur les autres ; mais ii se trouve que
quelques-unes se contredisent et que la
plupare ne répondent point 4 nos besoins
actuels ou ne sont plus compatibles avec
les nécessités de la vie dans les soci¢tés
mnodernes Il faudrait done préparer |.s
voies 4 une refomte complete de notre lé-
gislation, en commengant par un travail
analogue Aj celui qui vient d'étre entrepris
en Angleterre.
On sait, en effet, 4 quel point est com-
pliquée et abondante la législation anglai-
se. Aussi une commission de jusristes a-t-
elle été chargée, sous la direction du comte
de Habsbury, ancien lord-chancelier d’An-
leterre, et de I’éminentjurisconsulte Wil-
by Chitty, de codffier les lois cn vigueur
dans le Royaume:Uni. Chaque sujet est
traité par un spécialiste qui, non scule-
ment exp'ique la législation actuellement
en ctat, mais foucnit un tableau complet
de Ja jurisprudence afférente 3 la question.
Ou ne pouvait pas raisonnablement de-
mander 4 M. Ganthier de nous donner un
travail pareil.
Les difficultés qu'il a rencontrécs, rien
que pour recueillir les nombreuses matié-
res de son riche volume, ne lui permetaient
pas de faire ceuvre de commentateur. Il
sen explique d’ailleurs dans sa préface :
-« Emporté dans le courant de lavic et
sollicit® 4 dépenser ailleurs dans la grande
bataille de l'existence, toutes les forces vi-
ves de l’intelligence, eussions-nous voulu,
par goht p iennel, remplir un rdle de
commentateur que nous n’en _fussions pas
capable, vu le nombre considérable de ma-
tériaux recueillis, classés et qn’il famdrait
fouiller, disséquer et analyser. Nous Jais-
sons ce soiu 4 d’autres appelés par leur loi-
sir i faire des ceuvres doctrinaires et di-
dactiques. »
Me Ganthier peut toutcfois se dire qu’il
a travaillé 3 rendre plus facile l’ocuvre des
commentateurs 2 venir en mettant 4 leur
disposition les matériaux sur lesquels por-
tera leur examen.
Movenne diurne de !a températare 749.3
Ciel clair le matin, un peu nuageux I’a-
prés midi ; couver: A 6 h. du soir.
Quelques gouttes de pluie vers 6 h 4o
8h. 45 forte averse : 14, â„¢/â„¢4.
Le barométre en baisse pendant la jour-
née est un peu remonté pendant la nuit.
Quelqves légers mouveinents sismiques.
XR. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SEcTION CRIMINELLE |
Audience du Mercredi, 5 février 1908 |
Présidence de Mr le Président, H. Le-
chaud.
Le Tribunal prond si¢ge 4 dix heures et |
demie du matin ct prononce les arréts |
suivants :
1° —Celui qui déclare mai fondée l’op- |
position formée a Pordonnance de non lieu |
de Ja Chambre du Conseil de I’Instruction
Criminelle du Tribunal civil de l’Anse -
Veau en date du 17 Décembre de l'année
expirée par le Dr Alexandre Louis Augus-
te, sur la plaince pre lui déposcée contre
lesnommés A. Ogé Rimbeau, Lugaés et
Gutierez Mathurin ; dit que l’ordonnance
sortira son plein et exdicr effer.
2° —Celui qui déclare le sieur John |
Henri Nathanic! Allen non recevable quant
A présent en sa demande de déchdance ;
Celui qui dessaisic pour cause
de sureté pub‘ique, ies juridictions dz Port-
de Paix, de Saint-Mare et des Gonaives de |
la connaissance des crimes commis par Iz
nommeé Antenor Firmin et ses complices
au cours des derniers événements politi-
ques qui ont eu lieu dans ces diverses cir-
conscriptions ; désigne la juridiction de
Port-au-Prince pour en connaitre, et ce, en}
conformité de l'art : 429 Tustruciiou Cri-
minelle.
Plus rien le siége est leve.
Tribunal Civil
Audience civile du 5 Février 1908
Le Tribunal a pris site 4a dix heures
sor la présidence du_juge P. Joseph Janvier
qui a entendu les affaires suivantes :
1° — G. Fouché contre les consorts
Montis.
2° -- Amels: Theéophile et consorts
contre Petite Rose Jean Baptiste.
2° — Cécile Romane contre
cher Jean Louis
4° — Manton contre Astrel Victor.
5 ° — Dr Arnoual contre Mme Ve Clé-
ment Bellegarde.
Puis le siége est levé.
Les haisers de Kubelik
Jan Kubelik, le célébre virtuose, est ma-
rié. La contesse Marianne Szaky-Tzel est
trés jalouse. Mais elle s’enorgueillit de la
eee +
Scheel-
C. B.
L’administration du« Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale quils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres} gloire de son mari. Aussi s’est-elle décidée
que sur REGUS IMPRIMES et ° ne pas lui faire de sccne quand ses ad-
signés de M. l’Administrateur | miratrices demandent i lembrasser. L’au-
Priére d'aviser l’administra-|tre jour, 4 Vienne, une jeune Autrichien-
tion de la moindre irrégularité| ne de la haute aristocratie, merveilleuse-
dans le service du «MATIN» /| ment belle, demande a voir l’illustre violo-
afin qu'il y soit de suite remeé-|niste. La comtesse veut savoir pourquoi.
aie. Elle fait introduire lz visiteuse.
—« Pourquoi le demandez-vous?
— « Ah! je ladore, il me ravit. je
veux lui demander un baiser. »
Devant cet enthousiasme, la comtesse
s’est inclinée.
— Et maintenant, dit-elle, c’est une rage.
Toutes les Viennoises réclament la méme
faveur.
Arrété
Le Seceérame D'etat
Intérimaire
Au Département de UIntérieur et de
la Police générale
- Considésant que: tout Ret Souverain a
le droit d'expulser de son territoire les
Etrangers dont les agissements lui sont pré-
judiciables ;
Considérant qne les menées__des_sicurs
C. Mac-GuFriz, THomas Mac-Gurriz,
Monroe RICHARDSON, sujets anglais, rési-
dant aux Gonaives ; et des sieurs RAPHAEL
SAxcuez, citoyen cubain, Romero Montas,
citoyen dominicain, demeurant aux Gonal-
ves, sont reconnues subversives de l’ordre
public, pour avoir pris une partactive 4
Vinsurrectiou de l’Artibonite qui eut lieu
le 15 Janvier dernier ;
Vu la décision du Conseil des Secrétai-
res d’Erat.
ARRETE
Art. rer.-- Les sieurs C. Mac-GurFir,
THomas Mac Gurrre, Monroe RIcwarDsoN,
sujets anglais, résidant aux Gonaives ; et
les sieurs RAPHAEL SANCHEZ, citoyen cu-
bain, Roméro Montas, citoyen dominicain,
demeurant aux Gonaives, sont expulsés du
territoire de la République et seront em-
barques A bord du premier batean en par-
tance pour | Etranger,
Art. 2.— Le chef de la Police adminis-
trative des Gonaives est chargé de I’exécu-
tion du présent Arrété.
Fait 4 @ort-au-Prince, 4 la Secrétairerie |
d’Erat de Vintérieur et de la Police géné-
rale, le 3 Février 1908, an jose. de I'In-
déperfdance.
F. MARCELIN. *
Fermeture de la malle
La malle par le s/s Alleghany pour Ina-
gue, New York et Europe ( via ) Jérémie
fet celle pour Jérémie. Santa Mar.a et New-
York par le s/s Venetia seront fermées ce
soir 4 4 heures précises
Société fpangaiss ds secours
Mutusls et de Bienfaisance
Messieurs les Membresde la Société sont
riés d‘assister aux funérailles du Révérend
ére Jico, décédé, cette nuit, a l’Asile.
L'enterrement aura lieu cet aprés midi a
3 heures.
Le convoi partira de l'A
se rendre A l'Eglise St.-Joseph.
Port-au-Prince, Je 6 Février 1908.
Le Président, F. Cubes,
Pour la Commune
Les malingreux de toutes sortes, étalant
leurs plaies et leurs ulcéres infects ont choi-
si le superbe pont qui relie les Places du
Panthéon et du Champ de Mars, en face
du Paiais.National, pour s’offrir en ta-
cle répugnant,aux passanis épouvantés.
Nous signalons ce fait aux agents de la
Commune, car l’endroit est véritablement
contaminé par ces_pestilences dangereuses
qu’on ne peut éviter, ce pont étant le pas-
sage naturel des nombreux habitants de la
haute ville.
Bibliographie
Nous avons regu J’annuaire de législalion
haitienne, contenant les lois votées par les
Chambres législatives ea T'année 1907, etc, pu-
blié par Me Etienne Mathon. ,
C’est une publication dont l’utilité n’est
pas 4 démontrer et ce recueil annuel doit
se trouver dans toutes les bibliothdques,
trangais, pour
| presenter ses lettres de rappel.
{
Nouvelles Etrangerg
Derniéres Dépéches
w=
ST.PETERSBOURG 4.— L’ambassadegy 4
| France, M. Bompard, que le Gouvernemsy
a rappelé est parti cette nuit en toute by
te pour Paris. It reviendra seulement poe
M. Bompard a demand¢é au Mihjy
des Affaires étrangéres de Russie, M Iswo
Isky, la protection du Gouvernement Con
tre un article injuricux publié dans }
« Grashdamin © rédigé par le prince Ms
tohersky. Le journal a été condammne j
500 do'!lars d’amende.
[.a démission de M. Iswolsky es: god
ralement considérée comme inévitad
maisil n’a pas cneore été décidéd d’uneh
gon precise, 4 quel moment il se retiren
Panis. — Le vice-amiral Touchard a @
nomme ambassadeur de France 4 Saint B
tersbourg, en remplacement de M. Bog
pard. |
Paris 4.— Le Sénat frangais a votéa
jourd’hui une motion exprimant son ha
reur pour Vassassinat du roi etdu prig
heriier du Portugal et sa sympathie por
le Gouvernement Portugais et la famil
royale.
La France enverra i Lisbonne une mi
sion spéciale ayant iss téte, le comte d'0
Mes Ou, ministre de France a Bruxelie
pour assister aux tunerailles royales
auront licu le 8 février. .
Lissonne.— Le ministre de la gueme.
communiqué aujourd’hui a la presse quel
bruit qu’une révolution avait éclaréd
to ou ailleurs en Portugal était absoluma
faux, il n’y a aucune animation iT egal
militaire ou civile. La declaration dit: L
gent et les valeurs restent fermes mig
les assassinats de simedi et les difficult
publigues du pays. On s'est apercu 4g
le cadavre du roi ne pouvait pas enti
dans le cercueil gu’on avait prépare por
lui cten attendant qu’on en ait fabrigs
un autre on I’a mis dans une biére peo
visoire.
Mapriv. — En plus des forts détach
j ments de troupes espagnoles échelonné
le long de la frontiére dans tous les as
tres umportants d’Espapne mais spécitl
ment 4 Barcelone ou les anarchistes et k
révolutionnaires font, dit-on, preuve d’at
activité infa igable, l'armée veille nuit (
jour. On dit qne le roi avait une assutsl
ce sur la vie de 200.000 dollars dans
Compagnie anglaise et une autre police
22.000 dollars dans une compagnie d’As
rance Espagnole.
Paris 5.—Rente francaise 96. 50
Hier la Chambre des Députés contiat
la discussion de l’impét sur le revens |
s'ajourna a jeudi.
Le Sénat apres avoir entendu divers 4
teurs dont M. Clémenceau sou
projet et M. de Freycinet le combsst
vota la réduction de la premiére péridl
de 28 jours 4 21 jours et s’ajourna 4 jee
Le vice-amiral Touchard a été déi¢
comme Ambassadeur 4 Saint-Pérersbod
en remplacement de M. Bompard.
rept
La mission francaise chargée de
senter le gouvernement trancais aux é
s¢ques du roi de Portugal est cou
comme suit : Le Comte d’Ormesson, #
bassadeur 4 Braxelles, le Contre-a
Percin, le Commandant Schuhum
officier d’Ordonnance da Président #
Republique, et de M. Guiard, Secrial
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iwerni*re-Heure
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dant de UArrondissement de la Grande
Riviere du. Nord, vient de mourir, des
suites de laccident qui luiest arrivé a
Port-d -Piutr. ;
Ses funérailles seront fixées ultéricu-
rement. . .
Nos sincéres condoléances a lu famill-
duregrettédéfunt.
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ici vendredi 7 Février
uu matin et partira le
méme jour, a 5 heures
du soir,pour Petit-Goa-
ve, sera de retour di-
manche matin et lais-
sera le méme jour dans
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Port-au-Prince, 6 Février 1908.
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