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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00254
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 5, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
4n ANNEE, N° 256
PORT-AU-PRINCE (nait1)
MERCREDI, 5 FEVRIER 1908,
cee wen ene eee a oe ee ee ome ean S88 ST
Terese Tec re cen ane a a Cnr ae
ABONNEMERTS :
“tee
earn wmOoIS Une Gourde D’avaNcE
DéeaRnTeEmunts & ErRaNceER
vrais de poste en sus.
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Pour toutcsa qui concerns !’ Administra tion du Journ:..
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LA NATURE SANS L’EOQUCATION
C: foi solide de vertus domesti-.
ques et bourgedises yue jai sigaalé
dans le tempérameant de nos femmes
es! peulétrs ce qui a fait dira au de-
licat et cemarqaab!e auteur des Tha-
zur gue, « dans notre pays, la vie fc
Minine est surtout vegetative. »
Chose curieuse, cette vie végétati-
ve, -— Gar j» suis d’accord avec Fer-.
nand Hibbert et suc ‘a chose et sur
app-lation, — cette vie végétative,
qui est, pour ainsi dice, autochtone.
que nos femmes n'ont importée dz
nulic part et’ qu’el’es ont tout: bonne-
Mert trouvéa dais teur corbaille ce
Naissanse, se retruuve daccord avec
la sentimentalité passionnelle que dé- ,
veloppe en elles l'éducation que nous
critiqaons ou que crée limitation de
la mentalité latine,— powr accomplir'
livre de porversion a laquelle
court, peut-étre a son insu, toute so-
ci4te, comme tou'e nature, qui se de- |
veloppe dans linéducation Ou dans |-.
sens dune éducation non approprice |
aax véritables besoins sociaux, au
premier rang desquels il faut comp-
ter la prédominance marquée du tra-
vail, da l’effurt personnel et de toute
manitestation de l’aptitude individuel
le. Je m’exptique.
Si nous jetons un regard circu‘sire
s la société haitienne, nous de-
couvrons dans les viilles, et dans cha
cone d’ites, un group de famitles
bourzeoises réguliéremeat conslituées
et qui prétendent représenter seul:s
ce que nous appelons la so iélé. Si
nous voulons déterminer les travaux
auxquels cette société urba'ne peut
Vivre et s’entretenir, nous trouvons :
@’abord, les occupations administ a-
tives, ensuite le commerce, et entis
quelques in-dlnustries vagues.
Crest inévitablement ce qui se re-
trouve dons toutes les villes de la
République. et sil faut ficer quelques
SOuvenirs, je vais essayer de le faire.
Les personnages les plus influents
de nos vi'les sont les agents du_per-
sonnel administratif La chose est si
générale qu’elle a fini par paraitre
formale ‘elle est pourtant l'indice
@ quelque chose de facheux, qui eat
la prédominance, je dirais pres:juc,
baa
tratifs.
La mesure dans laquelle s’exerc»
cette prédomiuance peut méme ser-
vir & mairquer le degré da prospec ité
sociale de nos villes Lorsque !’ad-
ministrateur des finances, le direc-
teur do. la douane ou autres préposds
domina ion des intéréts adiminis- .
ee ee ee eee meee: wmv:
Tee ee
Duscrevn | LE NUMERO 40 CENTIMES
Clément PLagloire,
a. eee Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
REDACTIGN-ADMANISTEATION mcis et sont payables d’avance
i 451 RYE ROK, 450 Lee manuscrits insérés oop mon Re sont pas remis.
Pe re ee Se ae CSI eS 2 SSS = ae
a RG er 3 _*Tonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Ronne-Fc:.
‘sous sommes tous au courant, et que ' pires des spectacles : depuis le com-
i -semptois administratifs importants ,mencement de notre histoire politiqne
Joflvent & ceux quiles occupent, les: jusqu’d ces temps derniers, les clicfs
titulaires de ces emplois, ainsi que ,de notre Etat ont eu a se signaler par
tous Jes leurs qui en vivent, sont dé-|le scandale de leur vie privée: Pé-
‘tournés do toute initiative et de tout tion et Bover ont eu, prétend-on, la
clort personnels. Et comme tous ces, méme maitresse ; tout le long de no-
“personnages se croient appelés par tre histoire, le désveuvrement et le
leue situation & donner le ton & leur, dévergondage dans les moeurs privées
soviéié, il arrive que celle-ci se trou- outmarqué la conduite de ceux «ui oc-
.ve ala remorque de ceux de ses mem- ' cupent les sommets administratifs, et
bres qui travaillent le moins: pour Je crois difficile d’analyser le trait au-
ls cffets déplorables de cet état de‘ trement que je ne le fais et de |’expli-
choses et la ferveur des imitations qui! quer d’autre fagon que par le dévelop-
d2 lVadmini-trati:n supérieure font,se révélent, nous pouvons rémémorer | pement de notre société dans le sens
r-lief sur les autres, sur les vérifables nos souvenirs classiques sur les /is- du plaisir et de linaction.
éléments sociaux, vous pouvez en! cours de Massillon sur les vices et Jes; Nous allons voir si les choses chan-
conclurve hirdiment que la prospérité! vertus des gr inds~ ‘gent lorsque, a& la place de |’inédu-
iu milien qu? vous Observe» u’est' La religion veut que loisiveté soit | cation nous supposons une éducation
pis grande. Gar je connais tel des la mére de tous les vices: la répul- non en harmonie avec les_ veéritables
points du pays o4 ces agents admi-., sion pour le travail créée ainsi dans conditions du progrés social.
nisteatifs «edont le pas, autant en in-!nos familles d’administrateurs et Ce | -eeeepseeennenpenpeneeeranssenneneneeree: ass
‘fluence qu’en importance réelles, aux focctiounaires par un bien-étre appa-
planteurs, pac exemple.
Ceux-ci se tiennent en dehors de
administration et se constituent de
-véritables divigeants sociaux. On ne
peut pas faire de révo.utions sans
eux, et ils eu font eux-mémes le plus
‘raremeat possible, car les périodes
-révolutionnaices sont autant de temps
'd’arrét pour leurs travaux. C'est par-
‘mieux que se renouvelle la race des
'Giocianatus qui quittent, quand les
‘occasions leur paraissent favorables,
lleurs champs pour aller diriger Ics af-
‘faires de I’Etat, et qui, quand i's sont |
'Moignés de ces affaires, vont repren-
dre leurs travaux dans les champs.
Or, ces sphéres socisles sont incon-
testablement plus prospéres, plus vi-
Vinfluence des particuliers qui s adon-
nent & Pagriculture ou a linduatrie
est moindre que celle des agents ad-
ministratifs.
Et voyez comment parfois les cho-
ses, en apparence les plus disparates,
bleav comparatif de notre production
du territoire sont ceax quai 80 |
plus produ :tifs, c’est-Adire qui ali-
mentent le plus les services adminis-
tratife eux-mémes.
te er
A nc
le voici: grace aux
tear;
e pouvons pas tatre,
‘nous n
vaces que d’autres dans lesquelles
s'enchatnent: sinous consultons le ta-| caires et que
générale, nous voyons que ces points!
sont le. versent p
Mais ce n’est pas encore ce que je
veux faire ressortir aux yeux du lec-
fecilités que
puisque
jrent et qui peut cesser avec la fonc-
‘tion administrative qui lui sert de
‘source, arrive, quand I’éducation fait
'défaut et avec lacomplicité de lind
‘ducation, a favoriser le développe-
iment ou I’éclosion de tous les vices,
_acquis on originels.
' ‘Tout ce que je viens de dire 4 |'é-
| gard des familles dont exis'ence dé-
pend, pour la plus grande part, des
| fouctions de l’Etat, peut s’appliquer a
ides degrés moindres 4 celles dont
'Vexistence dépend d’une_ situation
Mutual chet les bet
( Suite et FIN )
VoiclLun autve exemple ott
joue encore un réle dans la mutualit:,
« J'ai donnée une fuis a une chalte qrue
Javais élevée, raconte Brehm, un petit
éecureil encore aveugle, reste seul de
toute une nchée, les autres élant morts
commerciale ou de l’existence d’une m:ilgré ines soins. Pour sauver celui-ia,
‘industrie : car c’est toujours un mem. j’exsayai done de le confier 4 notre
l bre influent de Ja famille gui exploite chatte, qui venait de mettre bus pour
‘cette situation ou exerce cette indus- !a premicre fois. Elle répondit com-
tri», et le groupe familial en vit, sans pictement a mon attente: elle recut
que chacuun de ses membites — les avec tendresse le pauvre orphelin au
femmes encore moins que les hom- milieu de ses petits, le réchauffa de son
mes — soit instruit des mille et une; mieux et le soigna, des les premiers
facons personnelles de se tirer d’af-jjour-, avec une tendresse toute mater-
faire. nelle. »
On conviendra avec peine que de, [Le méme auteur rapporte un fait
pareilles situations sont des plus pré- | plus élrange et, a coup sur, inaltendu,
jes ferames, dans de'Dins une ferme d’Angleterre, une
pareilles conditions, — nous suppo-|chatte avuit mis bas pendant la nuit,
sons toujours l'état d’inéducation— e!, dés le matin, elle avait perdu
us du cété des vices que ses petits : on avait profité de >a pre-
‘des vertua: ‘et c'est ce qui m’a/micre absence pour les aller noyer au
lfait dire que les vertus privées elles- loin. La pauvre mére s’était fatiguée a
| mémes, quand elles subsistent, cou-courirls maison, cherchant, appelant
tribuent aussi & faire ceavre de per- et dounant tous les signes d'une
version. douleur bien naturelle en pareil cas,
Car I’état mental de la société elle-, mais qui, chez les animaux abdtardis
méme ge trouve devenir favorable avx prr la domesticité, est souvent beaacoup
ha chratfe
ap onreneeraa
ee ee ee ee
moins vive. Elie était encore en quele, | traire, avec la tranquillité et quelque
. 2 . i
lorsqu’un enfant qui la voulait régaler,
déposa dans le panier d’od lon avait
enlevé les chatons, une nichée de jeu-
nes rats qn’il venait de découvrir. La_
chatte, revenant au bout de quelques |
instants, trouva ces petils étres demi-
nus et gémissant cw.uxquels d’abord elle.
prit a peine garde. File se vautre dans
son panier saus prendre aucune pré-
caution, mais aussi sans faire aucun |
mal aux nouveaux occupants. Ceux-ci |
dans le premier moment, furent-ils ef. |
frayés en sentant si prés deux Venremi |
constant de leur race ? Je sevais trés |
rté 4a le croire. Quoi quwil en soil, |
ils se remirent promptement et, le be-|
30in leur aidant a surmonter une anti- |
pathie naturelle, ils saisirent les) ma-,
melons de la chatte et commenceérent a.
téter de bon appétit. U1 nourrice les
laissa fiire d’abord sans colére ; puis,
éprouvant peut-étre quelqae soulage-
ment par suite de la succion, elle y prit
plaisir; bieutot etle Nintéressa aux
pelts rats et, avant ba fia de da jour
nee, Gils sétat da ocsupe> a faire
leur tod tts. Da ce jour eile les avait
aloptes. »
Ce récit estteHement biziure qvon
ne sera fache Ven lire un aatie analo-
logue emprunté a une source diffireate.
«edly ai quelques années, rasont> M.
P. Dadeeun, fea Vhonorable Marma-
dake Maxwel, de Terregles, me mena_
a son écurie pour me montrer une chat- ,
fe ovcupée a élever une famille ‘le jeu-!
nes rats. La chatle avait mis bias, qne!-,
ques semaines auparavant, une portée
de cing petits chats ; trois furent enle-
vés et tués pen aprés leur naissance ;
le Jendemuain on s’apercut que la chitte
avait remplicde ses petits perdas par
trois jeunes rats, qwelle soignait avec
les «deux chats restants. Quelques
jours aprés, on enleva les deux Her. |
niers chats restants, que la chitte
remplaga a bref délai par deux autres!
jeunes rats, et, 4 l’'époque on je les vis, |
les jeunes rats, enfer:nés dans une stal- |
le vide,couraient également de tous co-
tés, ayant atteint environ le tiers de,
leur croissance. La chatte était absente |
au moment of: nous entrames dans I’é-
curie, mais elle revint avant notra dé-
part ; elle sauta par dessus Venclos et!
se coucha dans la stalle ; son étrange:
famille d’adoption courut aussilot vers
elle et se mit a téter. Ce qui rend le
fait plus extraordinaire encore, c'est
que la chatte était gardée 4 Vécurie a
cause desea qualités particuliérement
développées comme ratiére.»
Cs n’est passeulement avec les jeunes |
animanx que l'on peut constater des
faits de mutualité. Les adultes ont son-
vent entre eux de bons sentimeats. G.
de Cherville en cite un exemple remar-
quable et typique. « Hi s’agit, raconte-
t-il, Wun véritable acte de charité, dont
Pauteur est un chien, et le béntticiai-!
re un simple oiseau, deux étres entre
lesquels j3 n’avais pas jusyqu’a présent
supposé qiil put s’établir quelques re-
lations sympathiques. Ils’ayitd’un pou-
let dont, tout jeune, les rhumatismes
avaient si bien atrophidé les pattes,
qu’elle sulfisait & peine a le soutenir.
C’était un coq et, la jalousie étant en-
core plus aveugle que l’amour, ses com-
p2agnons du poulailler s’achar érent sur
ce pauvre diable, tout comme il eut
été en état de leur porter ombrage. Un
jour la cuisiniére, un coeur d’or, tenant
dans ses mains le malheureux tout en-
sanglaaté, sollicita Vautorisation de
Vintroduire dans lacour réservée, ajou- |
tant que, sans cela, les autres cogs le
tueraient infailliblement ; qu’au con-
-duaisit sur moi
‘chants en déroute,
nourriture, quoique impotent, il ne tar-
derait pas a constituer un réti présen-
table. Cette charité trop usuraire pro-
un singulier effet. Le
soustraire 4 de3 coups de bec, pour
plis tard, lui couper le cou, me parais-
sait un acte de bienfaisance 4 rebours.
Aussi, luut en souscrivant 4 la deman-
de, je me promis de ne pas ratifier la
conclusion et de ménager un sursis a
un pauvre oiseau déja si cruellemant
éprouvé,
« Mes bienveillantes intentions n’eu-
rent pas l’etfet que celui qui en étail
Vobjet pouvait espérer. Il troava dans
l‘enceinte privilégiée une petite troupe
de volailles de race négre dont les coqs
ne furent pas plus cléments que ne I’a-
vaient été sesfréres. Pourse dérobar aux |
assaillants, il eut ’heureuse inspiration
de se réfugier dans une niche, assez
exhaussée pour former un certain vide;
cette niche représente le domicile d’u-
ne vieille chienne setter Gordon, de-
Venue un peu vrincheuse. Avec leur
ellronterie ordinuire, les cogs négres
essuyérent de poursuivre lefuyard dans
_cet asile ; mais probablement agacé par
leur tapage, par leurs coup. d’ailes, la
chienne intervint, allongea la téte en
jetant un aboi menagant qui mit les mé-
Il me sembla que
Vinvalide avait parfuitement compris la
protection dont il vznait Weétre Pobjet,
car, a dater de cejour, il adopta le des-
sous de cette cabane pour demeure ; il
se trainuit par la cour, tantét en titu-
bart, @auatres fois a la fagua dun cul-
de-jatte, mais il suflisait de la seule ap-
parition des coqs négres pour qu'il ga-
gnii son rez-de-chaussée, ot il demeu-
rait presque toutela journée,couch 3 sur
leventre,tournantde temps en temps la
téle pour jeter un regard, que je veux
croire chargé de reconnaissance, sur Ja
locataire du premier étige, reposant au
dessus de lui.
« Celle-ci avait parfa:itement conscien-
ce du role tutélaire qu'elle remplissait
aupres de son hote empiumeé ct ne s’en
tensit pas 4 une démonstration passive;
elle toléraitque le poalst éclopé picorit
dans son écuelle placée prés de sa ca-
bane et dans laquelle ella Jaissait -tou-
joars des débris de pin; au contraire,
elle ne souffeait pas que les autres com-
mensiur de la cour, chats, volailles ou
pigeons, s? permissent une pareille pri-
vaulé ; ete ne mManquait jamaisde quit-
ter sua puille pour les chasser. Cutte in-
timité durait depuis quelque temos cé-
ja, forsque je Vis un jour da pain dé-
trernpé répandu en assez prande quan-
tile devant la cabane et Pinvalide, cou-
ché asa place ordinaive, hecquetant
dans le tas avec une visible satisfaction.
M’étant informé, j’appris qu’en raison
de la pluie, la gamelle avait é!é placée
la veille au soir dans Vintérieur de la
niche ; il fallait donc que la chienne
eut volontairement jeté une partie de
sa patée au dehors. Je voulus en avoir
le coeur net, et je me placai ea observa-
tion, aprés avoir fait déposer l’écuelle
pleine dans la cabane. Le coq intirme
quittait sa retraite et; se dressant sur
ses pauvres puttes dcformées, il s‘agi-
tuit, allongeant le cou, réclamant évi-
demment sa part. Il parait que, chez
les betes aussi, charité bien ordonnée
comnmence par soi méme, car,tant qu’el-
le mangeait, la chienne n’accordait a
cette mendicitéaucuneattention. Quand
elle était repue, qu'elle s’était léchée
et pourléchée, linvalide poursuivant sa
pantomine de détresse, quelyuefvis la
chienne, poussant le vase avec son mue-
seau, le renversait sur le pavé avec le
~
|
reste de la soupe ; le plus souvent elle
prenait dans sa sueule quelques mor-
ceaux ef les laissait tomber devant son
panvre. »
Je pourrais citer nombre d'exemple
analogues — j'en posséde tout un vo-
lume— mais cenx-la suffisent, Je crois,
pour monutrer & mes lecteurs que les
animaux pratiquent comme
ou du moins certains dentre nous -— la
mutualite.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
-——
Cbsexrvatoire
DU
SEMINALNE COLLEGE St-MARTIAL
Maro! 4 Févaier
Barométre 4 midi 7657/6
19°,4
31° 3
Moyenne diurne de la température 25°,4
Cie! légérement nuageux toute la jour-
néc.
Le mua cirro-stratus ; direction NNE ;
le soir strato cumulus, direc:ion S E.
Le barométre encore tres élevé, accuse
une teadance 4 la baisse.
Quelques mouvements sismiques trés lé-
gers dans l’aprés-midi et dins la nuit.
kK. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SECTION CivILE
edadiice dw Mardi. 4 février 1y08
Présidence de Mr le Vice-President, Er-
nest Bonhomme.
Teropératu © }maximnun
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie duo matin. et entend des affaires
suivant :
1° Emmanuel Kernisan, mandataire du
sicur Ségur Conz¢, contre les sieurs Mius |
et Valbrun Moncher Calin. -
Le Rapporteur, Mr le Jug: Anselme, lit
son rappoit.—
Mes Michel Oreste ct Solon Meénos sont
entendus en leurs obser-ations.
Le Ministére Public, MrLuec Dominique,
conec’ut au rjet du pouivor.
2) Stil Fleurimon et Pharcas Brutus, |
contre Prophéte Jean. |
Mr le Juge F. Baron, Rapporteur, don-!
ne lecture de son rapport. —
Iie Minist¢re Public, Mr Elie Curiel, |
conclut au rejet du pourve:. — |
3° Nelson Arnoux fils, contre les époux !
Auguste Guercy et consorts. |
Sur la demande de Me J. L Dominique |
cette aftaire est renvoyée 4 l'audience de,
mardi prochain. —
4° Midame Rémélise Nodl, contre les;
consorts Petit Loute Compére Maximé.
Affaire renvoydée a l’audience de mardi
prochain toujours sur la demande de Me
J. L. Dominique.
5° Choucouloute Brutus contre le sieur
Arthur Prévost.
Le Rapporteur, Mr le Juge Emmanuel
Chancy, fait son rapport. —
Le Ministére public, Mr Eug. Décatrel,
conelut 4 la cassacion du jugement atta-
ué. —
4 Vu V’heure avancée le siége est levé.
Tribunal Civil
Audieuce civile du 4 Février 1908
Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du Juge A. St
Rome qui a prononcé les jugements sui-
vants ;
nous —,
19 -- Celui qai condimne la Banque}
crestitucr 4 VEcar la somme de cinguane
‘cing mille quatre vingt scize dollars quatg,
zo sentimes or anericain avec intéréts
gaux ct en outry aux dépens.
2° ~—— Cclui qui maintient une = 3}
exécution fiite sur le sieur Léon Archig
le 4 janvier 1goS.
| 3° —Celut qui annule deux jugemeng
rendus parle Tribunal de Paix section gq
| contre le sieur Fernand Martin en faveg
des sicurs Simmonds freves et condamp
ces derniers aux dépens.
| Affaires entendues
| 19 —J.L. de Picciotto contre Vincey
‘ Maklouf,
| 2° — Léon Riviére contre C. Lyon
& Ce,
Puis le siég: est levé.
L’esperanto de L’amour
| L’autre jour, 1 New-York, a été cm
bré le mariage de John Keene, ingénien
americain, avee Ja signorina Luisa Minion,
inienne.
Pendint sept grands mois, ils s’étaiem,
rencontrées dans des réunions, dans desbak,
dans des fé .s C2ux qui les avaient ob
vés s‘étonnaient de les voir si souvent @&
semble sansjamais s‘adresser la parole. Phs
grand fut léronnement quand, leurs fier
gailles connues, ce mutisme persista. Qn
s’apergut alors que 'e futur ignorait lie
lien et que Ja fiancée ne comprenait ps
| Vanglais.
—Comment pourrez vous vivre sags
vous parler ? leur dit-on.
| —L’amour a-t-il besoin de mots? &
‘ponidic en souriant |i jeune Italienne.
Tis appreanent Tesperanto pour se ms
rier,
7
‘Nouvelles kivangeres
Derniéres Dépéches
—~_=-
i
4
Paris 3. Huit frangais ont été tues @
(50 blesses dans un violent combat qui 4
‘eu licu au sud de Ia Kasbah Ben Reehid
fentre les troupes trangaises ct les mare
cains.
Une dépéche du Génera: d’Amade regu
ce soir donne des nouvelles de cet engage
ment. Cet ofticier rapporte qu'une colons
de troupes commindés par le colonel Bor
tegourd a éié subitement a‘taques par ple
sieurs milliers de marocains pendant qu’é
le se dirigeait vers le sud pour chatier
tribu) des Chaouias ; le combat comm
a midi 4 duré jusgu’’ 2 heures, les mae
cains devalant des collines cherchaient 4
envelopper la colonne frangaise.
Ils ont finalemement été repoussés a
des pertes immenses ; pendant l'engage
ment le colonel Bontegourd a é:é ren
de deux compagnies d’in(anterie et d’em#
batterie d’artillerie commandée par le &
lonel Brullaid.
Aprés avoir repoussé l’ennemi, leg. t
pes sont rentrées 4 la Kasbah Ben
Parmi les tués se trouve le lieutessll
Richard du 3e chasseur d’Atrique, 4 soldes
de la légion étrangére, 2 chasseurs 4’AS
qve et un tirailleur Algérien. .
Le lieutenant colonel Panard est pare
les blessés.
On croit que les marocains qui ont #
taqué la colonne Bontegard sont memb®
de la tribu des Mozambas et de celle
Chaouias.
An Serra ( Oran ) 21 soldats de la
Compagnie Je la légion édtrangére on pid
dans une violente tompéte de neige @
s’est abattue sur eux pendant qu’ils se
daient aa fort Hassa.
EEE
Lisnonne. — Les funérailles du roi et du
prince Louls Philippe auront lieu le 8 fé-
yrier. Les corps seront exposés dans la
chambre du roi transfor mee en chapclle
ardente 2 partir de demain. Contrairement
au bruit répandu, la santé de la reine Amé-|
lie est relativement bonne. Le duc d’Opor-
to, rere du roi défunt s'est installé au Pa-
lais royal ou il restera pendant quelque
temps. La comtesse de Paris, mere de la
reine Amélie est attendue ici.
Lisbonne reprend peu A peu son aspect
normal. Tous les monuments publics et le
Palais royal sont gardés par la troupe et
par des détachements de la garde muni-
cipaic. |
LissonNNE.— L’enquéte de la police in-
dique que le meurtre avait été soigneuse-
ment préparé dans la journée de samedi.
Les assassins s’étaient réunis dans l’arri¢re
calle d'un café pour disposer leurs plans
conformément aux details qu’ils avaient
sur l'arrivées du roi; & chacun d’eux faut
ass née un poste duquel ils pouvaient ai-
sanent tirer sur les membres de la famil-
lerovaic. Is trérent ensui e au sort la vic-
time que chaque adversaire devait. viser.
Ceux ausgucls incomba ‘a tiche de u-
ref Ja rcine Amelie et le prince Miguel ne
réusssrent pas dans leurs des
Hania ( Nouveiie Ecosse. -- Le ae |
pear « Sant Cuthbert 9 a brilé dimanche
au dirae de la Nouvelle Ecosse. Le pague- |
bo « Crvimric » de la Wihe Star line a
siuvé 37 hommes de Véquipage dont le
capiiains. 13 hommes ont pért.
Les bateaux de stuvetaye du « Crywic »
ont fut trois voyages des plus périlleuy.
| Le Haver 4.— Le Neutenant de vais-
lseau Verlynde, commandant la « Bretagne »
deja Compagnie Générale Transatlantique
(ex commandant duo « Pouyer Querticr »
de la Cie Frangaise des Cables Télégraphi-
‘ques ) s'est noye accidentellement dinan-
che soir dans le bassin de l’Eure. Son
corps entrained par le courant a été retrouve
hier dais le bissin de la Forteresse.
Punta Dercapna ( détroit de Magellan).
La flottille des torpilleurs aim/éricains a
passé 4.9 heures du matin allant 4 Punta
Arenas.
Lissonne. — Les changements des por-
te feuilles ministériels ont été si nombreux
aujourd’hui qu’il est impossible de fixer
d’uue manicre certaine les titulaires de ces
porte feuilles. Lal :i martiale et la suspension
garanties constitutionnelles furent procla-
mées,
Hier l’ex président du Conseil, M. Fran-
co s'est, dit-on, réfugié sur le croiseur an-
glais mouillé a Cascaes, 3 quinze milles
ouest de Lisbonne. Le roi Manuel gui lors
de l"assassinat du roi et du prince héritier
avait cté blessé 4 la face etd un bras, va
mieux.
La censure télégraphique continucra jus-
qu’h nouvel avis.
La ville est calme.
St PETERSBOURG. — Cinq mille hommes
ont été envoyés de la partie Nord du Cau-
case ila frontiére turco-persane. Cette
concentration est due A l’attitude agressive
es turcs envers les persans.
Rome 4.— Le comte de Turin représen-
tera le roi d’Italie aux funérailles du roi
de Portugal.
Le « Quebec » venant des Antilles est
arrivé aujourd’hui.
La Chambre continue aujourd’hui la dis-
cussion de l’impér sur le revenu.
Aujourd’huiau Sénat M. Pichon pronong¢a
le méme discours qu’hier 4 la Chambre au
sujet de l'assassinat du roi de Portugal ex
€ son
Le Sénat continue ensuite la discussion
sur la réducti i
tattiterale ee des periodes de réserve et
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du jeudi 6 Février cou-'
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LA NATURE SANS L’EOQUCATION
C: foi solide de vertus domesti-.
ques et bourgedises yue jai sigaalé
dans le tempérameant de nos femmes
es! peulétrs ce qui a fait dira au de-
licat et cemarqaab!e auteur des Tha-
zur gue, « dans notre pays, la vie fc
Minine est surtout vegetative. »
Chose curieuse, cette vie végétati-
ve, -— Gar j» suis d’accord avec Fer-.
nand Hibbert et suc ‘a chose et sur
app-lation, — cette vie végétative,
qui est, pour ainsi dice, autochtone.
que nos femmes n'ont importée dz
nulic part et’ qu’el’es ont tout: bonne-
Mert trouvéa dais teur corbaille ce
Naissanse, se retruuve daccord avec
la sentimentalité passionnelle que dé- ,
veloppe en elles l'éducation que nous
critiqaons ou que crée limitation de
la mentalité latine,— powr accomplir'
livre de porversion a laquelle
court, peut-étre a son insu, toute so-
ci4te, comme tou'e nature, qui se de- |
veloppe dans linéducation Ou dans |-.
sens dune éducation non approprice |
aax véritables besoins sociaux, au
premier rang desquels il faut comp-
ter la prédominance marquée du tra-
vail, da l’effurt personnel et de toute
manitestation de l’aptitude individuel
le. Je m’exptique.
Si nous jetons un regard circu‘sire
s la société haitienne, nous de-
couvrons dans les viilles, et dans cha
cone d’ites, un group de famitles
bourzeoises réguliéremeat conslituées
et qui prétendent représenter seul:s
ce que nous appelons la so iélé. Si
nous voulons déterminer les travaux
auxquels cette société urba'ne peut
Vivre et s’entretenir, nous trouvons :
@’abord, les occupations administ a-
tives, ensuite le commerce, et entis
quelques in-dlnustries vagues.
Crest inévitablement ce qui se re-
trouve dons toutes les villes de la
République. et sil faut ficer quelques
SOuvenirs, je vais essayer de le faire.
Les personnages les plus influents
de nos vi'les sont les agents du_per-
sonnel administratif La chose est si
générale qu’elle a fini par paraitre
formale ‘elle est pourtant l'indice
@ quelque chose de facheux, qui eat
la prédominance, je dirais pres:juc,
baa
tratifs.
La mesure dans laquelle s’exerc»
cette prédomiuance peut méme ser-
vir & mairquer le degré da prospec ité
sociale de nos villes Lorsque !’ad-
ministrateur des finances, le direc-
teur do. la douane ou autres préposds
domina ion des intéréts adiminis- .
ee ee ee eee meee: wmv:
Tee ee
Duscrevn | LE NUMERO 40 CENTIMES
Clément PLagloire,
a. eee Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
REDACTIGN-ADMANISTEATION mcis et sont payables d’avance
i 451 RYE ROK, 450 Lee manuscrits insérés oop mon Re sont pas remis.
Pe re ee Se ae CSI eS 2 SSS = ae
a RG er 3 _*Tonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Ronne-Fc:.
‘sous sommes tous au courant, et que ' pires des spectacles : depuis le com-
i -semptois administratifs importants ,mencement de notre histoire politiqne
Joflvent & ceux quiles occupent, les: jusqu’d ces temps derniers, les clicfs
titulaires de ces emplois, ainsi que ,de notre Etat ont eu a se signaler par
tous Jes leurs qui en vivent, sont dé-|le scandale de leur vie privée: Pé-
‘tournés do toute initiative et de tout tion et Bover ont eu, prétend-on, la
clort personnels. Et comme tous ces, méme maitresse ; tout le long de no-
“personnages se croient appelés par tre histoire, le désveuvrement et le
leue situation & donner le ton & leur, dévergondage dans les moeurs privées
soviéié, il arrive que celle-ci se trou- outmarqué la conduite de ceux «ui oc-
.ve ala remorque de ceux de ses mem- ' cupent les sommets administratifs, et
bres qui travaillent le moins: pour Je crois difficile d’analyser le trait au-
ls cffets déplorables de cet état de‘ trement que je ne le fais et de |’expli-
choses et la ferveur des imitations qui! quer d’autre fagon que par le dévelop-
d2 lVadmini-trati:n supérieure font,se révélent, nous pouvons rémémorer | pement de notre société dans le sens
r-lief sur les autres, sur les vérifables nos souvenirs classiques sur les /is- du plaisir et de linaction.
éléments sociaux, vous pouvez en! cours de Massillon sur les vices et Jes; Nous allons voir si les choses chan-
conclurve hirdiment que la prospérité! vertus des gr inds~ ‘gent lorsque, a& la place de |’inédu-
iu milien qu? vous Observe» u’est' La religion veut que loisiveté soit | cation nous supposons une éducation
pis grande. Gar je connais tel des la mére de tous les vices: la répul- non en harmonie avec les_ veéritables
points du pays o4 ces agents admi-., sion pour le travail créée ainsi dans conditions du progrés social.
nisteatifs «edont le pas, autant en in-!nos familles d’administrateurs et Ce | -eeeepseeennenpenpeneeeranssenneneneeree: ass
‘fluence qu’en importance réelles, aux focctiounaires par un bien-étre appa-
planteurs, pac exemple.
Ceux-ci se tiennent en dehors de
administration et se constituent de
-véritables divigeants sociaux. On ne
peut pas faire de révo.utions sans
eux, et ils eu font eux-mémes le plus
‘raremeat possible, car les périodes
-révolutionnaices sont autant de temps
'd’arrét pour leurs travaux. C'est par-
‘mieux que se renouvelle la race des
'Giocianatus qui quittent, quand les
‘occasions leur paraissent favorables,
lleurs champs pour aller diriger Ics af-
‘faires de I’Etat, et qui, quand i's sont |
'Moignés de ces affaires, vont repren-
dre leurs travaux dans les champs.
Or, ces sphéres socisles sont incon-
testablement plus prospéres, plus vi-
Vinfluence des particuliers qui s adon-
nent & Pagriculture ou a linduatrie
est moindre que celle des agents ad-
ministratifs.
Et voyez comment parfois les cho-
ses, en apparence les plus disparates,
bleav comparatif de notre production
du territoire sont ceax quai 80 |
plus produ :tifs, c’est-Adire qui ali-
mentent le plus les services adminis-
tratife eux-mémes.
te er
A nc
le voici: grace aux
tear;
e pouvons pas tatre,
‘nous n
vaces que d’autres dans lesquelles
s'enchatnent: sinous consultons le ta-| caires et que
générale, nous voyons que ces points!
sont le. versent p
Mais ce n’est pas encore ce que je
veux faire ressortir aux yeux du lec-
fecilités que
puisque
jrent et qui peut cesser avec la fonc-
‘tion administrative qui lui sert de
‘source, arrive, quand I’éducation fait
'défaut et avec lacomplicité de lind
‘ducation, a favoriser le développe-
iment ou I’éclosion de tous les vices,
_acquis on originels.
' ‘Tout ce que je viens de dire 4 |'é-
| gard des familles dont exis'ence dé-
pend, pour la plus grande part, des
| fouctions de l’Etat, peut s’appliquer a
ides degrés moindres 4 celles dont
'Vexistence dépend d’une_ situation
Mutual chet les bet
( Suite et FIN )
VoiclLun autve exemple ott
joue encore un réle dans la mutualit:,
« J'ai donnée une fuis a une chalte qrue
Javais élevée, raconte Brehm, un petit
éecureil encore aveugle, reste seul de
toute une nchée, les autres élant morts
commerciale ou de l’existence d’une m:ilgré ines soins. Pour sauver celui-ia,
‘industrie : car c’est toujours un mem. j’exsayai done de le confier 4 notre
l bre influent de Ja famille gui exploite chatte, qui venait de mettre bus pour
‘cette situation ou exerce cette indus- !a premicre fois. Elle répondit com-
tri», et le groupe familial en vit, sans pictement a mon attente: elle recut
que chacuun de ses membites — les avec tendresse le pauvre orphelin au
femmes encore moins que les hom- milieu de ses petits, le réchauffa de son
mes — soit instruit des mille et une; mieux et le soigna, des les premiers
facons personnelles de se tirer d’af-jjour-, avec une tendresse toute mater-
faire. nelle. »
On conviendra avec peine que de, [Le méme auteur rapporte un fait
pareilles situations sont des plus pré- | plus élrange et, a coup sur, inaltendu,
jes ferames, dans de'Dins une ferme d’Angleterre, une
pareilles conditions, — nous suppo-|chatte avuit mis bas pendant la nuit,
sons toujours l'état d’inéducation— e!, dés le matin, elle avait perdu
us du cété des vices que ses petits : on avait profité de >a pre-
‘des vertua: ‘et c'est ce qui m’a/micre absence pour les aller noyer au
lfait dire que les vertus privées elles- loin. La pauvre mére s’était fatiguée a
| mémes, quand elles subsistent, cou-courirls maison, cherchant, appelant
tribuent aussi & faire ceavre de per- et dounant tous les signes d'une
version. douleur bien naturelle en pareil cas,
Car I’état mental de la société elle-, mais qui, chez les animaux abdtardis
méme ge trouve devenir favorable avx prr la domesticité, est souvent beaacoup
ha chratfe
ap onreneeraa
ee ee ee ee
moins vive. Elie était encore en quele, | traire, avec la tranquillité et quelque
. 2 . i
lorsqu’un enfant qui la voulait régaler,
déposa dans le panier d’od lon avait
enlevé les chatons, une nichée de jeu-
nes rats qn’il venait de découvrir. La_
chatte, revenant au bout de quelques |
instants, trouva ces petils étres demi-
nus et gémissant cw.uxquels d’abord elle.
prit a peine garde. File se vautre dans
son panier saus prendre aucune pré-
caution, mais aussi sans faire aucun |
mal aux nouveaux occupants. Ceux-ci |
dans le premier moment, furent-ils ef. |
frayés en sentant si prés deux Venremi |
constant de leur race ? Je sevais trés |
rté 4a le croire. Quoi quwil en soil, |
ils se remirent promptement et, le be-|
30in leur aidant a surmonter une anti- |
pathie naturelle, ils saisirent les) ma-,
melons de la chatte et commenceérent a.
téter de bon appétit. U1 nourrice les
laissa fiire d’abord sans colére ; puis,
éprouvant peut-étre quelqae soulage-
ment par suite de la succion, elle y prit
plaisir; bieutot etle Nintéressa aux
pelts rats et, avant ba fia de da jour
nee, Gils sétat da ocsupe> a faire
leur tod tts. Da ce jour eile les avait
aloptes. »
Ce récit estteHement biziure qvon
ne sera fache Ven lire un aatie analo-
logue emprunté a une source diffireate.
«edly ai quelques années, rasont> M.
P. Dadeeun, fea Vhonorable Marma-
dake Maxwel, de Terregles, me mena_
a son écurie pour me montrer une chat- ,
fe ovcupée a élever une famille ‘le jeu-!
nes rats. La chatle avait mis bias, qne!-,
ques semaines auparavant, une portée
de cing petits chats ; trois furent enle-
vés et tués pen aprés leur naissance ;
le Jendemuain on s’apercut que la chitte
avait remplicde ses petits perdas par
trois jeunes rats, qwelle soignait avec
les «deux chats restants. Quelques
jours aprés, on enleva les deux Her. |
niers chats restants, que la chitte
remplaga a bref délai par deux autres!
jeunes rats, et, 4 l’'époque on je les vis, |
les jeunes rats, enfer:nés dans une stal- |
le vide,couraient également de tous co-
tés, ayant atteint environ le tiers de,
leur croissance. La chatte était absente |
au moment of: nous entrames dans I’é-
curie, mais elle revint avant notra dé-
part ; elle sauta par dessus Venclos et!
se coucha dans la stalle ; son étrange:
famille d’adoption courut aussilot vers
elle et se mit a téter. Ce qui rend le
fait plus extraordinaire encore, c'est
que la chatte était gardée 4 Vécurie a
cause desea qualités particuliérement
développées comme ratiére.»
Cs n’est passeulement avec les jeunes |
animanx que l'on peut constater des
faits de mutualité. Les adultes ont son-
vent entre eux de bons sentimeats. G.
de Cherville en cite un exemple remar-
quable et typique. « Hi s’agit, raconte-
t-il, Wun véritable acte de charité, dont
Pauteur est un chien, et le béntticiai-!
re un simple oiseau, deux étres entre
lesquels j3 n’avais pas jusyqu’a présent
supposé qiil put s’établir quelques re-
lations sympathiques. Ils’ayitd’un pou-
let dont, tout jeune, les rhumatismes
avaient si bien atrophidé les pattes,
qu’elle sulfisait & peine a le soutenir.
C’était un coq et, la jalousie étant en-
core plus aveugle que l’amour, ses com-
p2agnons du poulailler s’achar érent sur
ce pauvre diable, tout comme il eut
été en état de leur porter ombrage. Un
jour la cuisiniére, un coeur d’or, tenant
dans ses mains le malheureux tout en-
sanglaaté, sollicita Vautorisation de
Vintroduire dans lacour réservée, ajou- |
tant que, sans cela, les autres cogs le
tueraient infailliblement ; qu’au con-
-duaisit sur moi
‘chants en déroute,
nourriture, quoique impotent, il ne tar-
derait pas a constituer un réti présen-
table. Cette charité trop usuraire pro-
un singulier effet. Le
soustraire 4 de3 coups de bec, pour
plis tard, lui couper le cou, me parais-
sait un acte de bienfaisance 4 rebours.
Aussi, luut en souscrivant 4 la deman-
de, je me promis de ne pas ratifier la
conclusion et de ménager un sursis a
un pauvre oiseau déja si cruellemant
éprouvé,
« Mes bienveillantes intentions n’eu-
rent pas l’etfet que celui qui en étail
Vobjet pouvait espérer. Il troava dans
l‘enceinte privilégiée une petite troupe
de volailles de race négre dont les coqs
ne furent pas plus cléments que ne I’a-
vaient été sesfréres. Pourse dérobar aux |
assaillants, il eut ’heureuse inspiration
de se réfugier dans une niche, assez
exhaussée pour former un certain vide;
cette niche représente le domicile d’u-
ne vieille chienne setter Gordon, de-
Venue un peu vrincheuse. Avec leur
ellronterie ordinuire, les cogs négres
essuyérent de poursuivre lefuyard dans
_cet asile ; mais probablement agacé par
leur tapage, par leurs coup. d’ailes, la
chienne intervint, allongea la téte en
jetant un aboi menagant qui mit les mé-
Il me sembla que
Vinvalide avait parfuitement compris la
protection dont il vznait Weétre Pobjet,
car, a dater de cejour, il adopta le des-
sous de cette cabane pour demeure ; il
se trainuit par la cour, tantét en titu-
bart, @auatres fois a la fagua dun cul-
de-jatte, mais il suflisait de la seule ap-
parition des coqs négres pour qu'il ga-
gnii son rez-de-chaussée, ot il demeu-
rait presque toutela journée,couch 3 sur
leventre,tournantde temps en temps la
téle pour jeter un regard, que je veux
croire chargé de reconnaissance, sur Ja
locataire du premier étige, reposant au
dessus de lui.
« Celle-ci avait parfa:itement conscien-
ce du role tutélaire qu'elle remplissait
aupres de son hote empiumeé ct ne s’en
tensit pas 4 une démonstration passive;
elle toléraitque le poalst éclopé picorit
dans son écuelle placée prés de sa ca-
bane et dans laquelle ella Jaissait -tou-
joars des débris de pin; au contraire,
elle ne souffeait pas que les autres com-
mensiur de la cour, chats, volailles ou
pigeons, s? permissent une pareille pri-
vaulé ; ete ne mManquait jamaisde quit-
ter sua puille pour les chasser. Cutte in-
timité durait depuis quelque temos cé-
ja, forsque je Vis un jour da pain dé-
trernpé répandu en assez prande quan-
tile devant la cabane et Pinvalide, cou-
ché asa place ordinaive, hecquetant
dans le tas avec une visible satisfaction.
M’étant informé, j’appris qu’en raison
de la pluie, la gamelle avait é!é placée
la veille au soir dans Vintérieur de la
niche ; il fallait donc que la chienne
eut volontairement jeté une partie de
sa patée au dehors. Je voulus en avoir
le coeur net, et je me placai ea observa-
tion, aprés avoir fait déposer l’écuelle
pleine dans la cabane. Le coq intirme
quittait sa retraite et; se dressant sur
ses pauvres puttes dcformées, il s‘agi-
tuit, allongeant le cou, réclamant évi-
demment sa part. Il parait que, chez
les betes aussi, charité bien ordonnée
comnmence par soi méme, car,tant qu’el-
le mangeait, la chienne n’accordait a
cette mendicitéaucuneattention. Quand
elle était repue, qu'elle s’était léchée
et pourléchée, linvalide poursuivant sa
pantomine de détresse, quelyuefvis la
chienne, poussant le vase avec son mue-
seau, le renversait sur le pavé avec le
~
|
reste de la soupe ; le plus souvent elle
prenait dans sa sueule quelques mor-
ceaux ef les laissait tomber devant son
panvre. »
Je pourrais citer nombre d'exemple
analogues — j'en posséde tout un vo-
lume— mais cenx-la suffisent, Je crois,
pour monutrer & mes lecteurs que les
animaux pratiquent comme
ou du moins certains dentre nous -— la
mutualite.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
-——
Cbsexrvatoire
DU
SEMINALNE COLLEGE St-MARTIAL
Maro! 4 Févaier
Barométre 4 midi 7657/6
19°,4
31° 3
Moyenne diurne de la température 25°,4
Cie! légérement nuageux toute la jour-
néc.
Le mua cirro-stratus ; direction NNE ;
le soir strato cumulus, direc:ion S E.
Le barométre encore tres élevé, accuse
une teadance 4 la baisse.
Quelques mouvements sismiques trés lé-
gers dans l’aprés-midi et dins la nuit.
kK. BALTENWECK
Tribunal de Cassation
SECTION CivILE
edadiice dw Mardi. 4 février 1y08
Présidence de Mr le Vice-President, Er-
nest Bonhomme.
Teropératu © }maximnun
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie duo matin. et entend des affaires
suivant :
1° Emmanuel Kernisan, mandataire du
sicur Ségur Conz¢, contre les sieurs Mius |
et Valbrun Moncher Calin. -
Le Rapporteur, Mr le Jug: Anselme, lit
son rappoit.—
Mes Michel Oreste ct Solon Meénos sont
entendus en leurs obser-ations.
Le Ministére Public, MrLuec Dominique,
conec’ut au rjet du pouivor.
2) Stil Fleurimon et Pharcas Brutus, |
contre Prophéte Jean. |
Mr le Juge F. Baron, Rapporteur, don-!
ne lecture de son rapport. —
Iie Minist¢re Public, Mr Elie Curiel, |
conclut au rejet du pourve:. — |
3° Nelson Arnoux fils, contre les époux !
Auguste Guercy et consorts. |
Sur la demande de Me J. L Dominique |
cette aftaire est renvoyée 4 l'audience de,
mardi prochain. —
4° Midame Rémélise Nodl, contre les;
consorts Petit Loute Compére Maximé.
Affaire renvoydée a l’audience de mardi
prochain toujours sur la demande de Me
J. L. Dominique.
5° Choucouloute Brutus contre le sieur
Arthur Prévost.
Le Rapporteur, Mr le Juge Emmanuel
Chancy, fait son rapport. —
Le Ministére public, Mr Eug. Décatrel,
conelut 4 la cassacion du jugement atta-
ué. —
4 Vu V’heure avancée le siége est levé.
Tribunal Civil
Audieuce civile du 4 Février 1908
Le Tribunal prend siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du Juge A. St
Rome qui a prononcé les jugements sui-
vants ;
nous —,
19 -- Celui qai condimne la Banque}
crestitucr 4 VEcar la somme de cinguane
‘cing mille quatre vingt scize dollars quatg,
zo sentimes or anericain avec intéréts
gaux ct en outry aux dépens.
2° ~—— Cclui qui maintient une = 3}
exécution fiite sur le sieur Léon Archig
le 4 janvier 1goS.
| 3° —Celut qui annule deux jugemeng
rendus parle Tribunal de Paix section gq
| contre le sieur Fernand Martin en faveg
des sicurs Simmonds freves et condamp
ces derniers aux dépens.
| Affaires entendues
| 19 —J.L. de Picciotto contre Vincey
‘ Maklouf,
| 2° — Léon Riviére contre C. Lyon
& Ce,
Puis le siég: est levé.
L’esperanto de L’amour
| L’autre jour, 1 New-York, a été cm
bré le mariage de John Keene, ingénien
americain, avee Ja signorina Luisa Minion,
inienne.
Pendint sept grands mois, ils s’étaiem,
rencontrées dans des réunions, dans desbak,
dans des fé .s C2ux qui les avaient ob
vés s‘étonnaient de les voir si souvent @&
semble sansjamais s‘adresser la parole. Phs
grand fut léronnement quand, leurs fier
gailles connues, ce mutisme persista. Qn
s’apergut alors que 'e futur ignorait lie
lien et que Ja fiancée ne comprenait ps
| Vanglais.
—Comment pourrez vous vivre sags
vous parler ? leur dit-on.
| —L’amour a-t-il besoin de mots? &
‘ponidic en souriant |i jeune Italienne.
Tis appreanent Tesperanto pour se ms
rier,
7
‘Nouvelles kivangeres
Derniéres Dépéches
—~_=-
i
4
Paris 3. Huit frangais ont été tues @
(50 blesses dans un violent combat qui 4
‘eu licu au sud de Ia Kasbah Ben Reehid
fentre les troupes trangaises ct les mare
cains.
Une dépéche du Génera: d’Amade regu
ce soir donne des nouvelles de cet engage
ment. Cet ofticier rapporte qu'une colons
de troupes commindés par le colonel Bor
tegourd a éié subitement a‘taques par ple
sieurs milliers de marocains pendant qu’é
le se dirigeait vers le sud pour chatier
tribu) des Chaouias ; le combat comm
a midi 4 duré jusgu’’ 2 heures, les mae
cains devalant des collines cherchaient 4
envelopper la colonne frangaise.
Ils ont finalemement été repoussés a
des pertes immenses ; pendant l'engage
ment le colonel Bontegourd a é:é ren
de deux compagnies d’in(anterie et d’em#
batterie d’artillerie commandée par le &
lonel Brullaid.
Aprés avoir repoussé l’ennemi, leg. t
pes sont rentrées 4 la Kasbah Ben
Parmi les tués se trouve le lieutessll
Richard du 3e chasseur d’Atrique, 4 soldes
de la légion étrangére, 2 chasseurs 4’AS
qve et un tirailleur Algérien. .
Le lieutenant colonel Panard est pare
les blessés.
On croit que les marocains qui ont #
taqué la colonne Bontegard sont memb®
de la tribu des Mozambas et de celle
Chaouias.
An Serra ( Oran ) 21 soldats de la
Compagnie Je la légion édtrangére on pid
dans une violente tompéte de neige @
s’est abattue sur eux pendant qu’ils se
daient aa fort Hassa.
EEE
Lisnonne. — Les funérailles du roi et du
prince Louls Philippe auront lieu le 8 fé-
yrier. Les corps seront exposés dans la
chambre du roi transfor mee en chapclle
ardente 2 partir de demain. Contrairement
au bruit répandu, la santé de la reine Amé-|
lie est relativement bonne. Le duc d’Opor-
to, rere du roi défunt s'est installé au Pa-
lais royal ou il restera pendant quelque
temps. La comtesse de Paris, mere de la
reine Amélie est attendue ici.
Lisbonne reprend peu A peu son aspect
normal. Tous les monuments publics et le
Palais royal sont gardés par la troupe et
par des détachements de la garde muni-
cipaic. |
LissonNNE.— L’enquéte de la police in-
dique que le meurtre avait été soigneuse-
ment préparé dans la journée de samedi.
Les assassins s’étaient réunis dans l’arri¢re
calle d'un café pour disposer leurs plans
conformément aux details qu’ils avaient
sur l'arrivées du roi; & chacun d’eux faut
ass née un poste duquel ils pouvaient ai-
sanent tirer sur les membres de la famil-
lerovaic. Is trérent ensui e au sort la vic-
time que chaque adversaire devait. viser.
Ceux ausgucls incomba ‘a tiche de u-
ref Ja rcine Amelie et le prince Miguel ne
réusssrent pas dans leurs des
Hania ( Nouveiie Ecosse. -- Le ae |
pear « Sant Cuthbert 9 a brilé dimanche
au dirae de la Nouvelle Ecosse. Le pague- |
bo « Crvimric » de la Wihe Star line a
siuvé 37 hommes de Véquipage dont le
capiiains. 13 hommes ont pért.
Les bateaux de stuvetaye du « Crywic »
ont fut trois voyages des plus périlleuy.
| Le Haver 4.— Le Neutenant de vais-
lseau Verlynde, commandant la « Bretagne »
deja Compagnie Générale Transatlantique
(ex commandant duo « Pouyer Querticr »
de la Cie Frangaise des Cables Télégraphi-
‘ques ) s'est noye accidentellement dinan-
che soir dans le bassin de l’Eure. Son
corps entrained par le courant a été retrouve
hier dais le bissin de la Forteresse.
Punta Dercapna ( détroit de Magellan).
La flottille des torpilleurs aim/éricains a
passé 4.9 heures du matin allant 4 Punta
Arenas.
Lissonne. — Les changements des por-
te feuilles ministériels ont été si nombreux
aujourd’hui qu’il est impossible de fixer
d’uue manicre certaine les titulaires de ces
porte feuilles. Lal :i martiale et la suspension
garanties constitutionnelles furent procla-
mées,
Hier l’ex président du Conseil, M. Fran-
co s'est, dit-on, réfugié sur le croiseur an-
glais mouillé a Cascaes, 3 quinze milles
ouest de Lisbonne. Le roi Manuel gui lors
de l"assassinat du roi et du prince héritier
avait cté blessé 4 la face etd un bras, va
mieux.
La censure télégraphique continucra jus-
qu’h nouvel avis.
La ville est calme.
St PETERSBOURG. — Cinq mille hommes
ont été envoyés de la partie Nord du Cau-
case ila frontiére turco-persane. Cette
concentration est due A l’attitude agressive
es turcs envers les persans.
Rome 4.— Le comte de Turin représen-
tera le roi d’Italie aux funérailles du roi
de Portugal.
Le « Quebec » venant des Antilles est
arrivé aujourd’hui.
La Chambre continue aujourd’hui la dis-
cussion de l’impér sur le revenu.
Aujourd’huiau Sénat M. Pichon pronong¢a
le méme discours qu’hier 4 la Chambre au
sujet de l'assassinat du roi de Portugal ex
€ son
Le Sénat continue ensuite la discussion
sur la réducti i
tattiterale ee des periodes de réserve et
C6 Transalautique
Le steamer francais
MONTREAL est atten-|
du jeudi 6 Février cou-'
9
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