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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00253
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 4, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
4" ANNEE, N° 255
PORT-AU-PRINCE (sait1)
MARDI, 4 FEVRIER 1908.
Le Watin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’'aVANCE
DE&PARTEMENTS & ETRANGER
Prais de poste en sus.
La seconde conséquance importan-
te que j'ai & siynaler,~ et elle décon-
le naturellement de cette conception
et de cette pratique tu flirt,— c’est que
la femme anglo-saxonne, une fois ma-
riée, dissip3 la meut» des courtisans,
Cease de /lirter et liquide, en quelque
Ssorte,sea habitudes indispensables de
jeune fille. -
Cet étre phénoménal
mA
— oo
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
CE QUI FAIT LA FEMME
que consti-
tue, dans les sociétés latines, la fem-.
ie Mariée courtisée et toujours en-
gayée dans des affaires d’amour,
wexiste pas dans les socieétés anglo-sa-
xonnes: dans ce venre d? monde,
cest une création sociale impossible.
De la, la quiétude des maris et leur
confiance illimitée.
Puisque j’ai eu précédemment a
parler des causes social~s qui ont fa-
vorisé, dans la littérature francaise,
le développemant et la succés du ro-
Man naturaliste, je voudrais, au _ re-
gard de ce succés, placer le tableau
correspondant de
la littérature anglaise. Nous avons vu
la littérature an-:
glaise. Je suis, sur ce point, servi 3°
Merveille par une étude sur Le roman
anglais en 1907faite par M. T. de Wy-
zewa et publiée dans la Revue des
ua Mondes.
_.Qu peut y lire ce qui suit, sur une
Gertaine tentative de naturalisme es-
Say de par un groupe de novateurs an-
Blais : ‘choses que des phénoménes divers qui |
‘caractérisent les deux sexes ; » et peut- ~* ,
‘étre n’est-cepoint simplement par une! ra ions sociales pour aispenser es!
Ment bien fini. Il y-a plus de douze/ rencontre fortuite que la résurrection | °C eursoucieuxd approfondir la qu
as que j'ai eu occasion d’annon-) de la gloire du grand romancier a cozn- |
Cer sa fin, en signalant la substitu-;cidé avec le retour des compatriotes de
tian au type traditionnel de I'honnéte; Dickens au gout des peintures décentes, |
«Le régne des « convenances »,
dans le roman anglais, est décidé-
*.TOMan angiais », tel que le connais-
aaient et l’appréciaient toutes les mé-| me que dans le roman. »
res de famille, d’un type nouveau, fe
Toman sexualiste, — qui
n’avait de proprement
liste » francais.
_ «Je citais, ace propos,
recent, de la Ninetenth Century :
« Qu’an écrivain anglais,— y lisait-
on’ - produise aujourd’
d’ailleurs: la vente de la |
nouveau que, Emile Zola est interdite en Angleterre ;
C8 nom, ef n’étail, en somme, qu'une: cette mesure oblige les lecteurs an-,
susle directe de notre roman « natura-:glais a s’adcesser aux libraires et édi-
uelques clientéle spéciale des traductions
¢8 significatives d’un article, alors ces ouvrages.
hui uo roman '!
Une piece traitant d’autre choses que
DmacrTrur!
Clément Magloire,
REDACTION-ADMIiNISTRATION
45, RUB ROUX, 45.
eee Sew eee See
fet je ne saurais Mieux finir ce cha-
‘y;ilre que par cette pensée de Paul
‘Bourget estimant que les chances les
plus complétes de bonheur sont, pour
;Un jeune homme, d’étre un Anglais
des phénomenes divers qui caractlérisent de bonne famille achevant ses étu-
el distinguent les deux sexes ; et, si ex- des a Oxford, et pour une jeune fille,
lr
tu
le
LE NUMERO 10) CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
—
Lee manuscrits insérés ou mon Be sont pas remis.
s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
pend de Vintensité des dispositions au
avail,
Chez nous, notre tendance habi-
elle rapproche les individus du _ ty-
pe latin et nous croyons devoir mou-
r nos femmes suivant l’exemplaire
quis que soit son style, si_ profonde d'etre née Américaine, d’un pere faconné par les milieux latins. « Nous
et subtile son émotion, si délicate sa avant fait fortune, noa pas dans la sommes, a écrit Sténio Viucent, de
ni dans ‘administration, .culture latine. Toutes nos communi-
fantaisie, le public, dun commun ac- politique
cord, rejetlera son wuvre. » Le fait est mais dans les mines, les chemins de
qu’une véritable frénésie de sensua-, fer ou les spéculations de terrain.
lité s’était emparée, toul-a-coup, des: *
auteurs anglais et de leurs lecteurs: ... ** la!
ce n’étaient, de toutes parta, qu'his-; ‘/ le lecteur veut bien se rappeler le
‘point principal de notre démonstra-
toires d'adult¢res, aventures de jeu- | . , . :
nes femmes émancipées affirmant #0" qui est que la situation de la fem-;| _
leur droit a jouir de la vie, confes- Me, est intimement lige a celle du’
sions de “« filles » plus ou mains re- Milieu social, il pourra se rendre; jg
compte avec nous que si, dans les s0-' a,
penties, tubleaux minutieux et hardis
de la dépravation des moeurs dans
les « rues basses » d.s faubourgs de
Londres.»
Voila donc, bien établi, le flagrant
délit de la tentative naturaliste dans
ciétés simples , il est possible et faci-
‘le d’apercevoir I’état de dépendance | 4,
de Vindividu— quelque soit son sexe:
— vis-a-vis de l’élément Travail dé-|
pendant 4 son tour de I'élétnent Lieu, -
— dans les sociétés compliquées, ces:
commant ce genre a fait école en élations, tout en étant moins apparen-:
France ; vovons comment il a été ! tes, n’en ont pas moinsla méme cons- |
ae ° . ance.
accueilli en leterry. M. de Wyze-: .
wa eal en Ang eter. M . | Laforme de Travail, dans ces der-
a e « . « ~ ’ . . .
« Aujourd’hui, fort heureusement, | 2!eres sociétés, n’étant pas unique, il
cette fievre « naturaliste » parait. faut, pour rendre ces relations plus ap-.
avoir beaucoup perdu de son intensité ; Parentes, déméler un peu les com-,
le public anglais, ainsi que suffi- | Plications sociales, faire entre elles,
rait 4 nous le prouver l’extraordinai- ' Pes baie
re renouveau de popularitédesromans 2/10 que le fond qu'il s’agit de distin-;
de Dickens,— s'est remis a pouvoir Ser Puisse paraitre aux yeux avec yo
. . . aul netteté. ; , .
gowter des «uvres« trailant dautres °) os: pas la prétention d’avoir, de! so
cette facon, assez démélé les vaor Pe) 2
e
co
va
dé
co
on
SO
ition de recourir & des démonstrations
Je crois avoir bien précisé ce point, &
be : â€'gavoir que la situation féminine est
ausssi bien dans la comédie et le dra ‘plus ou moins avantagée au triple
point de vue du respect, de la protec-
tion et de l’indépendance, selon que
le milieu social fait plus ou moins de
;part au plaisir ou plus ou moins de
part au travail.
tte Ce qui nous permet de dégager cet-
de te proposition que:
' Tandis que dans les sociétés simples |
Il reste donc toujours vrai de pou- lu siluation de la femme dépend de ta|
« Heureux forme dominante du Travail, dans les
> |
Il n’est pas inutile de rappeler que!
plupart des romans de!
teurs de Paris qui éditent pour ce
prennent chez nous un
cations inter-mentales ne se font, de-
puis prés d'un siécle, qu’avec la Fran-
.ce, par les professeurs, par les livres,
'par les journaux, par les affaires et par
les voyages. Or, si l'on met en regard
‘les défauts de notre classe cultivée
défauts qui nous enlizent, hélas !
dans une inaction mortelle, — et ceux
l'éducation francaise, on voit que
s défauts sont absolument identi-
ques. Seulement comme nous sommes
e société de formation récente, ils
relief beau-
up plus saisissant. »
Comme, dans l’espéce, cette obser-
tion est justifige! En France, en
pit de la dramatique démonstra-
tion de Brieux, le flirt, at un flirt mal
mpris, et la courtisanerie des salons
t profondémentdiscrédité la femme,
quelle que soit, au reste, sa _ situation
ciale. I! a paru alors, aux veux des
Haitiens, de toute nécessité d’implan-
nS SO. s ‘ter
‘pour ainsi dire, un peu de clair-semé,' njares de
salons ces étranges ma-
Vancienne mére-patrie ;
dans nos
'c’est notre habituelle facon de conce-
ir la civilisation.
Il est vraiment heureux qu’un fond
lide de vertus domestiques et bour-
oises, et aussi, il faut ledire, la mé&
diocrité des fortunes, puissent faire
résistance et préserver un peu nos
7 | families d’
piss savantes et plus complétes. Mais tion.
une trop dangereuse imita-
Autrement, que deviendrions-
nous avec ce spectre du « relief beau-
coup plus suieissant » dont nous som-
mes avertis? ...
Mutual chet ls betes
SuITe
Voici un aatre cas d’adoption entre
voir dire avec Demolins : n
pays o0 I’on peut impunément lais- socidtds compliquées, ov les » formes du| races enuemies. Ii s’agit d'un aigle do-
| sertrainerles romanssur lestables! » ; | travail sont multéples, cette situation dé-'ré, en ceptivité depuis trente ane et
a
aux coufs ( deux ou trois fois par an )
naturellement clairs On luiavait glissé
sous le corps quatre «wufs de poule
fécondés. Ges quatre wafs furent cou-
vis par Daigle et il ensorit) autant de
poussins : deux miles et deux femelles,
gui devinrent dans la suite deux coys
et deux poules. L’aigle prit tous les
sOins nécessuires de ses enfants d’adop-
tion et, tandis gue le proprictaire don-
nait aux poussins les aliments végétaux
dunt ils avaient besoin, sous forme de
graines et de palées, Paigle, 4 sor tour,
leur apportait scrupuleusement les éle-
ments tuimoux nécessaires a la proge-
niture des viseaux de proic, et leur of-
frait de la chair de rat, qui était dail-
leurs fort.pien accueillie. Latamille a
vécu en excellente entente et les oiseaux
occupent toujours li méme cage. Un
des cogs étant mort, Pautre s’est) arro-
yé les fonctions de chef de tribu, et il
lui arrive, a loecasion, de bousculer
quelque peusa meéve d'adoplion, qui
est, du reste, bonne personne, el Wan
buse point de ses ressources natuel- |
les.
Dans tous les eas que je Viens de cl-
ter, Paduption était effectuée par une |
femellle ; ib peut arciver, qotpue plus!
rarement, qu'elle suit pratiguée par oun!
male. « Unde mes amis racunte Wood,
possédait un perroquet gris) qui était
leperenourricier le plas charuant et le
plus aimable de toutes les petites créa-
tures abandounées. Dans le jardin de
son maitre, il y avaitun certain noim-
bre de rosiers entourés d'une thie de
til de fer et de plantes grimpantes. [1 |
y avait la un nid de pinsons que les
habitants de la maison, yeands amis
de tous les animaux,nourrissaient. Pol-
ly, un perroquet femelle, fut trappé des
nombreuses visites que les gens fai-
saient aux rosiers. Il voyait qu’on y de-
posuit des graines et se décida a suivre
cet exemple. Comme il était’ libre, il
quilt’a sa cage, imita le cri d’appel des
vieuX pinsons et apporta aux petits,
becyuee par becquée, de sa propre
nourriture, Les vieux pinsons juyeuient |
cependant que ces preuves W'affection |
étaient quelque peu éenergiques ; | ne
connaissant pas ce grand oiscau, ils
s‘envolérent, effrayex, et Polly, qui
voyait que maintenant les petits etaient |
orphelins, eut toute latitude pour mia- |
nifester ses instincts maternels. A par- |
tir de ce moment, il refusa de rentrer |
dans sa cage, restau muet et joua aupres
de ses enfants adoptifs, les nourvit avec
soin et eut la joie de les voir grandir.
Lorsque les petits surent voler, ils
prirent ’habitude de se poser sur le:
dos et lanuyue de leur seconde mére,
qui se promenait quelquefois trés gra-|
veimment avec ce fardeau.» |
On peut trouver aussi de bons Sama-
ritains chez les mammiféres. Ainsi l’a-
doption de petits chiens par des chattes
est tres fréquente malgré lanimosite
que l'on se plait, a tort, a reconnaitre
comme existant entre ces deux espeé-
ces d’animaux. L’exemple suivant en
donnera une idée. « Une chienne épa-
gneule 4 longues soies, dit le capitaine
Marryat, avait eu, d’une seule portée,
cing petits, trés bien conformés et qui
semblaient ne demander qu’a vivre. Ce-
endant, comme on les laissait tous a |
a mére, on craignait qu’elle s’épuisat
sans parvenir a les élever. Il paraissait
indispensable d’en sacrifier une partie.
pour sauver le reste.
La maftresse de,
la chienne, ne pouvant se resoudre a
ce sacrifice, eut l’idée qu’on pourrait
nourrir au biberon deux des petits en
les tenant d’ailleurs dans un endroit | cirs Manugta Gonzaris, Vve Louis Cheva-
suffisamment chaud ; mais une autre! Jier, décédée hier soir, a. 11 heures 1/2.
; son compte.»
personne, consultée sur les moyens
ter les deux chiens par une challe qui-
pour se rendre a I’église Métropolitaine.
2
=
solut essayer et, en conséquence, on
enleva un des chatons qu’on remplagi
par un petit chien. La chatte,ayant bien |
accueilii étranger, regut, peu de jours
apres,un second nourrisson qwelle trai-
ta comme Je premier, ef, bientot, elle
wen eut plus d’uutre, car on eut le soin, |
afin quils ne souffrissent pas, faute de
nourtiture, de faire disparaitre, Van, célébré i PEglise St-Anne.
aprés autre, tous leurs fréres de lait.
cols Day, décddée ce matin Ao 5
rue Penthicvre. — Les
merveille et, seulement an bout @une avis comme en tenant leu.
quinzaine, ils élaienttrés bien portants; |
mais, chose remarquable, ils sem‘ cprouvees.
blaient beaucous plus avances que, Tribunal de Cassation
ceux qui étaient dlevés par la vile me- SECTION CRIMINELLE
re. Tandis que ceux-ei étaient encore de fudience du Lund ee, °
gios patauds, roulaat plulot qiwils ne etudionce du Lundt, 3 frvrter 190.
mitchaient, les autres étaient lerles, Présidence de Mr le Président
uciles ef wais comme de jeunes chats.†haud.
lee chatte semblait prendre plaisir a les, [ee Vribunal prond si¢ge & dix heures et
exercer e! les faisait poder avec sa queue,
Bientot ils purent manger de la viande, vants :
ef, vune époqgue of leurs trois†freres
HOULrLEECe,
donner. nal civil de Port-au-Prince ; ete.
,o
convVeniont se passer de
cote qu’un ne tarda pas a les
La paavre chatte en fut inconsolable
pendant deax jours elle neat pas un imtormadon
conde da cour au grenier., Entin, ayant Cavaignac Arnauld, de la justice
nourris-ait| des pe- fam et Georges Noel,
Puis entend les atfatres de
19 --- Dr Alexandre Auguste
bre ott Ta chienne
lits qui lai avaient été Laisses, elie crut
que “étaitla chienne qai lui avait vole
ses enfants et leva la patte sur elle ;
de dent. La bataille, une fois engagee, de Nipp-s, rendue en faveur des
Wautre ; Vavantage resta pourtant A la rin.
chatte q i prit un des petits et Pempor-
taen triomphe. A- peine l’eut-elle do- rapport.
pose en lieu str, qu'elle revint pour en
chercher un autre, guelle parvint égale- conclut au reyet de Popposition,
ment a emporter, apres avoir soutenu = 2° —- Le Commissiire du
up nouveeu combat. Le eurigux de Paf- ment pres le Tribunal de Cas-ation
tourna pas la téte et quelle
avait pris deux nourrissons,
avait pris deux : elle savait) furt biea; me Antenor Firmin
‘cours des
survenus dans l’Argibonire
© Le
‘donne lecture de son rapport.
et ses
a suivre
naives pour les causes ci-dessus énoncées.
RENSEIGNEMENTS 3° —J.B. Dupuy, contre J. Nathaél
METEOROLOGIQUES |Allen.
_— Mr le juge Georges Sylvain, Rapporteur,
Observatoire lit son rapport.
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunoi 3 Février
deur, est entendu en ses observations.
trel, conclut ala déchéance du pourvoi
Le role épuisé le si¢ge est lev,
8 . 4 idi 6 m /m
aromctre a2 tmnidi vinireum 7 ee “Audi Tribunal Civ.1
Température| , udience civile du 3 février 1908
maximum 31°98 Le Tribunal prend siége 4 dix heures
du matin sous la présidence du juge St Ro-
me quia entendu le huis-clos des époux
Hector Denis et passant a l’audience publi-
que ila rendu Il’ordonnance qui renvoie
les dits époux 4 l’audience publique du dix
Février 1908.
Affaire entendue.
Alexandre Brutus contre Mme Vve Bar-
nave Lespinasse.
Affaire entamée.
Horatius Volcy contre Mme
St Fort Colin.
Puis le siege est levé.
Moyenne diurne de la température 25°,9
Ciel trés clair toute la journée, sauf
quelques strato-cumulus entre rr h. du
matin et 3 h. du soir.
Le barométre continue sa hausse.
Quelques secousses microsismiques vers
5 1/2 du soir.
R. BALTENWECK
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Féti- Jonathas
Les funcrailles auront lieu aujourd'hui,
d’exécution, émit avis de faire allai- [4 3 heures précises de l’aprés-midi.Le con-
voi partira de la maison mortuaire, sise A
justement, venuit de mettre bas. On ré-|Vangle des rues des Casernes et du Centre
Notre ami Josué Blain a eu la douleur
de perdre son épouse, née Francoise Fran-
heures,
funcrailles avront
lien cet aprés-midi. Le service funebre sera
Les amis qui n’ont pas regu dinvita-
Voila mes petits chiens qui profitent 4 tion sont prids de considdrer le présent
Nos sinceres condoléances aux familles
Hl. Le-
demie duo matin et prononce les arré:s sui-
1S — Celut quiadmet la demande en
Pétaient lout a fait incapables de se suffi- renvol pour cause de suspicion lévitime
red eux-omeémes, eux pouvaiedt satis in force par le nomime Jules Schama contre
de le jase d'Inotruction Vo. Valmeé, du Tribu-
— Celut qui ordonne une nouvelle
dans la plainte de la dame
moment de repos et pereournt fa muct- Svivic Boone Sime contre le juge-suppleéant
de Paix
'trouver moyende pénétrerdans lacham- Section sud de |i capitale 3 Victor Wil-
contre
Vordonnance de la Chambre du Conseil de
mais la vrai? mére répondit par un coup Instruction Criminelle du Tribunal civil
nommeés
fut soulenue vigoureusement de part et, Oge Rimbeau, Lucrés et Gutierez Mathu-
Mr le Juge Jérémie, Rapporteur, lit sont
Ic Ministére Public, Mr Eugene,Decatrel,
Gouverne-
de-
faire, c'est que ce double suceés ne lui mandcur ca dessaisissement, pour cause de
ne cher- | sdireté publique des jeridictions de Port-de-
chia pas ale pousser trop loin. On tui Paix, Saint Mire et Gonaives de la. con-
elle en naissauce des crimes perpétrés par le nom-
complices, au
récents é¢vénements politiques
Rapporteur. Mr le juge L. Denis,
Vi | | Le Ministére Public, Mr Lue Domini-
‘que, cOnclut au déssaisissement des juri-
dictions de Port-de-Paix, Saint-Mare et Go-
Mt Constantin Benoit, pour le défen-
Le Ministére Public, Mr Engéne Déca-
Bulletin Officiel
Nous avons regu le dernier
( Novembre-Décembre ) du Bulletin
chil du Département de la Justice qui ve
a l'Imprimerie Aug. A. Héraux.
Ce numéro contient différents jugemesg
et arréts rendus par nos tribunaux ; des ag.
tes bibliographiques sur les ouvrages &
Mes Ganthier et Fernand Dennis ; la sai
de I’érude sur les droits des enfants natured;
par Me Léonce Viard, ete.
PORTUGAL
Le roi est mort,
Vive le roi !...
Derniers renseignements sy
les événements
Lisponnxe 2.— Le conseil d’Etat a pro
clamé aujourd’hui le prince Manuel, pj
de Portugal, en remplacement du roi Chg
les as et du prince héritier, Louis Philip
pe, assassing hier.
Apres avoir proclimeé roi le prince Me
nucl, le premier ministre, Franco a annep
cé o0n intention dadopter les mesures le
plus rigourcuses pour ccraser tout moure
ment insurrectionnel. tl aen outre dé
ré que la Chambre des Pairs allaic étre
convoguce pour reconnaitre le nouves
roi et lui preter le serment de fidélité,
Ia marine ainsi que les troupes de toe
tes les villesde garnison ont déjd présé be
serment d’alléveance. Le nouveau roia
contirmé la dictature,.
Le Gouvernement a publié une déclae
tion, disant que les événements d'hie
n’ont fiit qu’accentuer les sentiments mo
narchiques, tant parmi la population civile
ue dans l’armce et que la discipline ¢
Pesprit des troupes sont admirablemeat
in¢branlables ; c'est par miracle que k
prince Manuela céchappé d !a mort. Se
biessures que l'on croyait d’abord étre gee
ves ne sont que Iéveéres et elles serom
completement guéries d'ici peu de jours
L’assassinat du prince Heéritier et du roi
a plongé dans le deuil tout le Portugal.
L’aspect de Lisbonne indique la_ sincére
douleur qu’eéprouvent tous ses habitants.
Les dépéches regues de tous les coins
du royaume indiguent un sincere regret @
elles permettent de croire que les aucorités
peuvent compter sur l’appui du peuple.
Il semble dés maintenant que cet évéee
ment a produit un effet diamétralemest
opposé i celui qu’en atrendaient les meet
triers.
Ona établilidentité du principal régicide
C’est un nommé Manuel Bulca, institatest
dans une école primaire, ancien sergent 287
régiment de_carvalerie. Il a été précepreuft
dans une famille de cette ville pe
huit ans. Il était agé d’environ 370 an
Les deux autres régicides tués par la
lice ont été reconnus. Ce sont des cmp
yés de magasins dont l’un s’appelait
do Costa. Les assassins qui sont en prt
observent un silence stoique. La
poursuit son enquéte et on annonce
que l’arrestation de personnes éminentes &
etre prochainement opérée.
LisBONNE 3.— Le premier ministre M-
Francoa démissionné. Un nouveau cabi
a été formé sous la présidence du contre
amiral de Amaral, membre du_ parti pro
gressiste.
La démission de M. Franco a produit
un bon effet ; son maintien au pouvoir ae
rait conduit le pays a la révolution.
L’ensemble du ‘nouveau cabinet est lit
ral 4 tendances monarchiques.
L’infant Manuel, devenu prince hésisi#
a été proclamé roi sous le nom de Manel D
lle
L’opinion générale est que des modifi-
cations ministérielles s’imposeront dés
apres les fanérailles du roi et da prince
héritier qui auront probablement lieu le 10
février.
Nouvelles Etrangeres
Dernieres†D épéches
LonpRES 3.— On annonce que la flotte
angiaise de l’atlantique actuellement a Vi-
go aregu l'ordre de se rendre 4 Lisbonne
pour surveiller les événements.
BERLIN. — L’empereur Guillaume vient
d’annoncer que dorénavant la marche fran-
gaise « Sambre et Meure » serait youce par
les musiques de ses régiments.
WASHINGTON 3.— Le bureau météorolo-
gique a enregistré un léger mouvement
sismique entre 6 heures 16 et 6 heurcs 17
mitin.
Paris. — Rente frang ise 96 45
Aujourd’hui A la Chambie des deputés,
M. Pichon prononga un discours fiétrissant
et réprouvant lassassinat du roi Carlos et
de son fils, et envoyant ses condoléarces
émues A la reine Ameéhe et ada tarille
royale.
La Chambre continua ensaite ta discus-
sion de l’impot sur le revenu. M. Petletan
continue son discours.
De violentes tempétes en
sur la Méditerranée ou l’on
désastres.
M. Je St Aulaire téi¢graphie que le cal-
me régne dans les ports marocains.
M. Ottanu, procureur pénc¢ral,
président honoraire de la Cour de
tion est décédd.
UO" Transallanlique
Le steamer frangais
MONTREAL est atten-
dujeudi 6 Février cou-
rant.
Port-au-Prince, 3 Féviier 1908.
F, M. ALTIERI.
. AGENT
eee
Occasion exceptionnelle
Roussillon et
redoute des
premier
Cassa-
Liquidation d’ Articles
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OUTILS POUR LA CORDONNERIE
_Diversessortes de peaux, dlastiques,
tirants, ceillets, clous, etc; un grand
assortiment de formes: syécialement
des formes Américaines dont la com-
Modité est incontestable, et tout au-
tre acccssoire pour la cordonnerie.
Port-au Priace, 4 Février 1908.
G. A. BERTOLINI
147, Rue Républicaine, 147.
Grande Lote
DE LA
LIGUE MARITIME FRANCAISE
Gros Lot : 200.000 fcs.
5765 Lots Gagnants
Le Billet: 20centimes or américain
It reste 120 billets a vendre.
Le Président de la section d’Halti,
J. LAVILLE.
AVIS
La société Monfleury fiéres & Cie |
est dissoutedepuis le ter janvier 1408.
Le soussigné en estle liquidate ur.
Port-au-Prince, le 27 Janvier 1908.
A. BERTIN
DOCTEUR A. CARIES
ANCIEN ASSISTANT
EN MEDECINE ETEN CHIRURGIE
DE LA POLYCLINIQUE-PEAN
| SPECIALITEs : VOIES RESPIRATOURES
ET
MALADIE DES ENFANTS.
Consultations: 7@2Q9h. et2a 4 hrs
123, Rue du Peuple, 123.
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tionnel.
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Full Text |
4" ANNEE, N° 255
PORT-AU-PRINCE (sait1)
MARDI, 4 FEVRIER 1908.
Le Watin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’'aVANCE
DE&PARTEMENTS & ETRANGER
Prais de poste en sus.
La seconde conséquance importan-
te que j'ai & siynaler,~ et elle décon-
le naturellement de cette conception
et de cette pratique tu flirt,— c’est que
la femme anglo-saxonne, une fois ma-
riée, dissip3 la meut» des courtisans,
Cease de /lirter et liquide, en quelque
Ssorte,sea habitudes indispensables de
jeune fille. -
Cet étre phénoménal
mA
— oo
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
CE QUI FAIT LA FEMME
que consti-
tue, dans les sociétés latines, la fem-.
ie Mariée courtisée et toujours en-
gayée dans des affaires d’amour,
wexiste pas dans les socieétés anglo-sa-
xonnes: dans ce venre d? monde,
cest une création sociale impossible.
De la, la quiétude des maris et leur
confiance illimitée.
Puisque j’ai eu précédemment a
parler des causes social~s qui ont fa-
vorisé, dans la littérature francaise,
le développemant et la succés du ro-
Man naturaliste, je voudrais, au _ re-
gard de ce succés, placer le tableau
correspondant de
la littérature anglaise. Nous avons vu
la littérature an-:
glaise. Je suis, sur ce point, servi 3°
Merveille par une étude sur Le roman
anglais en 1907faite par M. T. de Wy-
zewa et publiée dans la Revue des
ua Mondes.
_.Qu peut y lire ce qui suit, sur une
Gertaine tentative de naturalisme es-
Say de par un groupe de novateurs an-
Blais : ‘choses que des phénoménes divers qui |
‘caractérisent les deux sexes ; » et peut- ~* ,
‘étre n’est-cepoint simplement par une! ra ions sociales pour aispenser es!
Ment bien fini. Il y-a plus de douze/ rencontre fortuite que la résurrection | °C eursoucieuxd approfondir la qu
as que j'ai eu occasion d’annon-) de la gloire du grand romancier a cozn- |
Cer sa fin, en signalant la substitu-;cidé avec le retour des compatriotes de
tian au type traditionnel de I'honnéte; Dickens au gout des peintures décentes, |
«Le régne des « convenances »,
dans le roman anglais, est décidé-
*.TOMan angiais », tel que le connais-
aaient et l’appréciaient toutes les mé-| me que dans le roman. »
res de famille, d’un type nouveau, fe
Toman sexualiste, — qui
n’avait de proprement
liste » francais.
_ «Je citais, ace propos,
recent, de la Ninetenth Century :
« Qu’an écrivain anglais,— y lisait-
on’ - produise aujourd’
d’ailleurs: la vente de la |
nouveau que, Emile Zola est interdite en Angleterre ;
C8 nom, ef n’étail, en somme, qu'une: cette mesure oblige les lecteurs an-,
susle directe de notre roman « natura-:glais a s’adcesser aux libraires et édi-
uelques clientéle spéciale des traductions
¢8 significatives d’un article, alors ces ouvrages.
hui uo roman '!
Une piece traitant d’autre choses que
DmacrTrur!
Clément Magloire,
REDACTION-ADMIiNISTRATION
45, RUB ROUX, 45.
eee Sew eee See
fet je ne saurais Mieux finir ce cha-
‘y;ilre que par cette pensée de Paul
‘Bourget estimant que les chances les
plus complétes de bonheur sont, pour
;Un jeune homme, d’étre un Anglais
des phénomenes divers qui caractlérisent de bonne famille achevant ses étu-
el distinguent les deux sexes ; et, si ex- des a Oxford, et pour une jeune fille,
lr
tu
le
LE NUMERO 10) CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
—
Lee manuscrits insérés ou mon Be sont pas remis.
s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
pend de Vintensité des dispositions au
avail,
Chez nous, notre tendance habi-
elle rapproche les individus du _ ty-
pe latin et nous croyons devoir mou-
r nos femmes suivant l’exemplaire
quis que soit son style, si_ profonde d'etre née Américaine, d’un pere faconné par les milieux latins. « Nous
et subtile son émotion, si délicate sa avant fait fortune, noa pas dans la sommes, a écrit Sténio Viucent, de
ni dans ‘administration, .culture latine. Toutes nos communi-
fantaisie, le public, dun commun ac- politique
cord, rejetlera son wuvre. » Le fait est mais dans les mines, les chemins de
qu’une véritable frénésie de sensua-, fer ou les spéculations de terrain.
lité s’était emparée, toul-a-coup, des: *
auteurs anglais et de leurs lecteurs: ... ** la!
ce n’étaient, de toutes parta, qu'his-; ‘/ le lecteur veut bien se rappeler le
‘point principal de notre démonstra-
toires d'adult¢res, aventures de jeu- | . , . :
nes femmes émancipées affirmant #0" qui est que la situation de la fem-;| _
leur droit a jouir de la vie, confes- Me, est intimement lige a celle du’
sions de “« filles » plus ou mains re- Milieu social, il pourra se rendre; jg
compte avec nous que si, dans les s0-' a,
penties, tubleaux minutieux et hardis
de la dépravation des moeurs dans
les « rues basses » d.s faubourgs de
Londres.»
Voila donc, bien établi, le flagrant
délit de la tentative naturaliste dans
ciétés simples , il est possible et faci-
‘le d’apercevoir I’état de dépendance | 4,
de Vindividu— quelque soit son sexe:
— vis-a-vis de l’élément Travail dé-|
pendant 4 son tour de I'élétnent Lieu, -
— dans les sociétés compliquées, ces:
commant ce genre a fait école en élations, tout en étant moins apparen-:
France ; vovons comment il a été ! tes, n’en ont pas moinsla méme cons- |
ae ° . ance.
accueilli en leterry. M. de Wyze-: .
wa eal en Ang eter. M . | Laforme de Travail, dans ces der-
a e « . « ~ ’ . . .
« Aujourd’hui, fort heureusement, | 2!eres sociétés, n’étant pas unique, il
cette fievre « naturaliste » parait. faut, pour rendre ces relations plus ap-.
avoir beaucoup perdu de son intensité ; Parentes, déméler un peu les com-,
le public anglais, ainsi que suffi- | Plications sociales, faire entre elles,
rait 4 nous le prouver l’extraordinai- ' Pes baie
re renouveau de popularitédesromans 2/10 que le fond qu'il s’agit de distin-;
de Dickens,— s'est remis a pouvoir Ser Puisse paraitre aux yeux avec yo
. . . aul netteté. ; , .
gowter des «uvres« trailant dautres °) os: pas la prétention d’avoir, de! so
cette facon, assez démélé les vaor Pe) 2
e
co
va
dé
co
on
SO
ition de recourir & des démonstrations
Je crois avoir bien précisé ce point, &
be : â€'gavoir que la situation féminine est
ausssi bien dans la comédie et le dra ‘plus ou moins avantagée au triple
point de vue du respect, de la protec-
tion et de l’indépendance, selon que
le milieu social fait plus ou moins de
;part au plaisir ou plus ou moins de
part au travail.
tte Ce qui nous permet de dégager cet-
de te proposition que:
' Tandis que dans les sociétés simples |
Il reste donc toujours vrai de pou- lu siluation de la femme dépend de ta|
« Heureux forme dominante du Travail, dans les
> |
Il n’est pas inutile de rappeler que!
plupart des romans de!
teurs de Paris qui éditent pour ce
prennent chez nous un
cations inter-mentales ne se font, de-
puis prés d'un siécle, qu’avec la Fran-
.ce, par les professeurs, par les livres,
'par les journaux, par les affaires et par
les voyages. Or, si l'on met en regard
‘les défauts de notre classe cultivée
défauts qui nous enlizent, hélas !
dans une inaction mortelle, — et ceux
l'éducation francaise, on voit que
s défauts sont absolument identi-
ques. Seulement comme nous sommes
e société de formation récente, ils
relief beau-
up plus saisissant. »
Comme, dans l’espéce, cette obser-
tion est justifige! En France, en
pit de la dramatique démonstra-
tion de Brieux, le flirt, at un flirt mal
mpris, et la courtisanerie des salons
t profondémentdiscrédité la femme,
quelle que soit, au reste, sa _ situation
ciale. I! a paru alors, aux veux des
Haitiens, de toute nécessité d’implan-
nS SO. s ‘ter
‘pour ainsi dire, un peu de clair-semé,' njares de
salons ces étranges ma-
Vancienne mére-patrie ;
dans nos
'c’est notre habituelle facon de conce-
ir la civilisation.
Il est vraiment heureux qu’un fond
lide de vertus domestiques et bour-
oises, et aussi, il faut ledire, la mé&
diocrité des fortunes, puissent faire
résistance et préserver un peu nos
7 | families d’
piss savantes et plus complétes. Mais tion.
une trop dangereuse imita-
Autrement, que deviendrions-
nous avec ce spectre du « relief beau-
coup plus suieissant » dont nous som-
mes avertis? ...
Mutual chet ls betes
SuITe
Voici un aatre cas d’adoption entre
voir dire avec Demolins : n
pays o0 I’on peut impunément lais- socidtds compliquées, ov les » formes du| races enuemies. Ii s’agit d'un aigle do-
| sertrainerles romanssur lestables! » ; | travail sont multéples, cette situation dé-'ré, en ceptivité depuis trente ane et
a
aux coufs ( deux ou trois fois par an )
naturellement clairs On luiavait glissé
sous le corps quatre «wufs de poule
fécondés. Ges quatre wafs furent cou-
vis par Daigle et il ensorit) autant de
poussins : deux miles et deux femelles,
gui devinrent dans la suite deux coys
et deux poules. L’aigle prit tous les
sOins nécessuires de ses enfants d’adop-
tion et, tandis gue le proprictaire don-
nait aux poussins les aliments végétaux
dunt ils avaient besoin, sous forme de
graines et de palées, Paigle, 4 sor tour,
leur apportait scrupuleusement les éle-
ments tuimoux nécessaires a la proge-
niture des viseaux de proic, et leur of-
frait de la chair de rat, qui était dail-
leurs fort.pien accueillie. Latamille a
vécu en excellente entente et les oiseaux
occupent toujours li méme cage. Un
des cogs étant mort, Pautre s’est) arro-
yé les fonctions de chef de tribu, et il
lui arrive, a loecasion, de bousculer
quelque peusa meéve d'adoplion, qui
est, du reste, bonne personne, el Wan
buse point de ses ressources natuel- |
les.
Dans tous les eas que je Viens de cl-
ter, Paduption était effectuée par une |
femellle ; ib peut arciver, qotpue plus!
rarement, qu'elle suit pratiguée par oun!
male. « Unde mes amis racunte Wood,
possédait un perroquet gris) qui était
leperenourricier le plas charuant et le
plus aimable de toutes les petites créa-
tures abandounées. Dans le jardin de
son maitre, il y avaitun certain noim-
bre de rosiers entourés d'une thie de
til de fer et de plantes grimpantes. [1 |
y avait la un nid de pinsons que les
habitants de la maison, yeands amis
de tous les animaux,nourrissaient. Pol-
ly, un perroquet femelle, fut trappé des
nombreuses visites que les gens fai-
saient aux rosiers. Il voyait qu’on y de-
posuit des graines et se décida a suivre
cet exemple. Comme il était’ libre, il
quilt’a sa cage, imita le cri d’appel des
vieuX pinsons et apporta aux petits,
becyuee par becquée, de sa propre
nourriture, Les vieux pinsons juyeuient |
cependant que ces preuves W'affection |
étaient quelque peu éenergiques ; | ne
connaissant pas ce grand oiscau, ils
s‘envolérent, effrayex, et Polly, qui
voyait que maintenant les petits etaient |
orphelins, eut toute latitude pour mia- |
nifester ses instincts maternels. A par- |
tir de ce moment, il refusa de rentrer |
dans sa cage, restau muet et joua aupres
de ses enfants adoptifs, les nourvit avec
soin et eut la joie de les voir grandir.
Lorsque les petits surent voler, ils
prirent ’habitude de se poser sur le:
dos et lanuyue de leur seconde mére,
qui se promenait quelquefois trés gra-|
veimment avec ce fardeau.» |
On peut trouver aussi de bons Sama-
ritains chez les mammiféres. Ainsi l’a-
doption de petits chiens par des chattes
est tres fréquente malgré lanimosite
que l'on se plait, a tort, a reconnaitre
comme existant entre ces deux espeé-
ces d’animaux. L’exemple suivant en
donnera une idée. « Une chienne épa-
gneule 4 longues soies, dit le capitaine
Marryat, avait eu, d’une seule portée,
cing petits, trés bien conformés et qui
semblaient ne demander qu’a vivre. Ce-
endant, comme on les laissait tous a |
a mére, on craignait qu’elle s’épuisat
sans parvenir a les élever. Il paraissait
indispensable d’en sacrifier une partie.
pour sauver le reste.
La maftresse de,
la chienne, ne pouvant se resoudre a
ce sacrifice, eut l’idée qu’on pourrait
nourrir au biberon deux des petits en
les tenant d’ailleurs dans un endroit | cirs Manugta Gonzaris, Vve Louis Cheva-
suffisamment chaud ; mais une autre! Jier, décédée hier soir, a. 11 heures 1/2.
; son compte.»
personne, consultée sur les moyens
ter les deux chiens par une challe qui-
pour se rendre a I’église Métropolitaine.
2
=
solut essayer et, en conséquence, on
enleva un des chatons qu’on remplagi
par un petit chien. La chatte,ayant bien |
accueilii étranger, regut, peu de jours
apres,un second nourrisson qwelle trai-
ta comme Je premier, ef, bientot, elle
wen eut plus d’uutre, car on eut le soin, |
afin quils ne souffrissent pas, faute de
nourtiture, de faire disparaitre, Van, célébré i PEglise St-Anne.
aprés autre, tous leurs fréres de lait.
cols Day, décddée ce matin Ao 5
rue Penthicvre. — Les
merveille et, seulement an bout @une avis comme en tenant leu.
quinzaine, ils élaienttrés bien portants; |
mais, chose remarquable, ils sem‘ cprouvees.
blaient beaucous plus avances que, Tribunal de Cassation
ceux qui étaient dlevés par la vile me- SECTION CRIMINELLE
re. Tandis que ceux-ei étaient encore de fudience du Lund ee, °
gios patauds, roulaat plulot qiwils ne etudionce du Lundt, 3 frvrter 190.
mitchaient, les autres étaient lerles, Présidence de Mr le Président
uciles ef wais comme de jeunes chats.†haud.
lee chatte semblait prendre plaisir a les, [ee Vribunal prond si¢ge & dix heures et
exercer e! les faisait poder avec sa queue,
Bientot ils purent manger de la viande, vants :
ef, vune époqgue of leurs trois†freres
HOULrLEECe,
donner. nal civil de Port-au-Prince ; ete.
,o
convVeniont se passer de
cote qu’un ne tarda pas a les
La paavre chatte en fut inconsolable
pendant deax jours elle neat pas un imtormadon
conde da cour au grenier., Entin, ayant Cavaignac Arnauld, de la justice
nourris-ait| des pe- fam et Georges Noel,
Puis entend les atfatres de
19 --- Dr Alexandre Auguste
bre ott Ta chienne
lits qui lai avaient été Laisses, elie crut
que “étaitla chienne qai lui avait vole
ses enfants et leva la patte sur elle ;
de dent. La bataille, une fois engagee, de Nipp-s, rendue en faveur des
Wautre ; Vavantage resta pourtant A la rin.
chatte q i prit un des petits et Pempor-
taen triomphe. A- peine l’eut-elle do- rapport.
pose en lieu str, qu'elle revint pour en
chercher un autre, guelle parvint égale- conclut au reyet de Popposition,
ment a emporter, apres avoir soutenu = 2° —- Le Commissiire du
up nouveeu combat. Le eurigux de Paf- ment pres le Tribunal de Cas-ation
tourna pas la téte et quelle
avait pris deux nourrissons,
avait pris deux : elle savait) furt biea; me Antenor Firmin
‘cours des
survenus dans l’Argibonire
© Le
‘donne lecture de son rapport.
et ses
a suivre
naives pour les causes ci-dessus énoncées.
RENSEIGNEMENTS 3° —J.B. Dupuy, contre J. Nathaél
METEOROLOGIQUES |Allen.
_— Mr le juge Georges Sylvain, Rapporteur,
Observatoire lit son rapport.
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunoi 3 Février
deur, est entendu en ses observations.
trel, conclut ala déchéance du pourvoi
Le role épuisé le si¢ge est lev,
8 . 4 idi 6 m /m
aromctre a2 tmnidi vinireum 7 ee “Audi Tribunal Civ.1
Température| , udience civile du 3 février 1908
maximum 31°98 Le Tribunal prend siége 4 dix heures
du matin sous la présidence du juge St Ro-
me quia entendu le huis-clos des époux
Hector Denis et passant a l’audience publi-
que ila rendu Il’ordonnance qui renvoie
les dits époux 4 l’audience publique du dix
Février 1908.
Affaire entendue.
Alexandre Brutus contre Mme Vve Bar-
nave Lespinasse.
Affaire entamée.
Horatius Volcy contre Mme
St Fort Colin.
Puis le siege est levé.
Moyenne diurne de la température 25°,9
Ciel trés clair toute la journée, sauf
quelques strato-cumulus entre rr h. du
matin et 3 h. du soir.
Le barométre continue sa hausse.
Quelques secousses microsismiques vers
5 1/2 du soir.
R. BALTENWECK
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Féti- Jonathas
Les funcrailles auront lieu aujourd'hui,
d’exécution, émit avis de faire allai- [4 3 heures précises de l’aprés-midi.Le con-
voi partira de la maison mortuaire, sise A
justement, venuit de mettre bas. On ré-|Vangle des rues des Casernes et du Centre
Notre ami Josué Blain a eu la douleur
de perdre son épouse, née Francoise Fran-
heures,
funcrailles avront
lien cet aprés-midi. Le service funebre sera
Les amis qui n’ont pas regu dinvita-
Voila mes petits chiens qui profitent 4 tion sont prids de considdrer le présent
Nos sinceres condoléances aux familles
Hl. Le-
demie duo matin et prononce les arré:s sui-
1S — Celut quiadmet la demande en
Pétaient lout a fait incapables de se suffi- renvol pour cause de suspicion lévitime
red eux-omeémes, eux pouvaiedt satis in force par le nomime Jules Schama contre
de le jase d'Inotruction Vo. Valmeé, du Tribu-
— Celut qui ordonne une nouvelle
dans la plainte de la dame
moment de repos et pereournt fa muct- Svivic Boone Sime contre le juge-suppleéant
de Paix
'trouver moyende pénétrerdans lacham- Section sud de |i capitale 3 Victor Wil-
contre
Vordonnance de la Chambre du Conseil de
mais la vrai? mére répondit par un coup Instruction Criminelle du Tribunal civil
nommeés
fut soulenue vigoureusement de part et, Oge Rimbeau, Lucrés et Gutierez Mathu-
Mr le Juge Jérémie, Rapporteur, lit sont
Ic Ministére Public, Mr Eugene,Decatrel,
Gouverne-
de-
faire, c'est que ce double suceés ne lui mandcur ca dessaisissement, pour cause de
ne cher- | sdireté publique des jeridictions de Port-de-
chia pas ale pousser trop loin. On tui Paix, Saint Mire et Gonaives de la. con-
elle en naissauce des crimes perpétrés par le nom-
complices, au
récents é¢vénements politiques
Rapporteur. Mr le juge L. Denis,
Vi | | Le Ministére Public, Mr Lue Domini-
‘que, cOnclut au déssaisissement des juri-
dictions de Port-de-Paix, Saint-Mare et Go-
Mt Constantin Benoit, pour le défen-
Le Ministére Public, Mr Engéne Déca-
Bulletin Officiel
Nous avons regu le dernier
( Novembre-Décembre ) du Bulletin
chil du Département de la Justice qui ve
a l'Imprimerie Aug. A. Héraux.
Ce numéro contient différents jugemesg
et arréts rendus par nos tribunaux ; des ag.
tes bibliographiques sur les ouvrages &
Mes Ganthier et Fernand Dennis ; la sai
de I’érude sur les droits des enfants natured;
par Me Léonce Viard, ete.
PORTUGAL
Le roi est mort,
Vive le roi !...
Derniers renseignements sy
les événements
Lisponnxe 2.— Le conseil d’Etat a pro
clamé aujourd’hui le prince Manuel, pj
de Portugal, en remplacement du roi Chg
les as et du prince héritier, Louis Philip
pe, assassing hier.
Apres avoir proclimeé roi le prince Me
nucl, le premier ministre, Franco a annep
cé o0n intention dadopter les mesures le
plus rigourcuses pour ccraser tout moure
ment insurrectionnel. tl aen outre dé
ré que la Chambre des Pairs allaic étre
convoguce pour reconnaitre le nouves
roi et lui preter le serment de fidélité,
Ia marine ainsi que les troupes de toe
tes les villesde garnison ont déjd présé be
serment d’alléveance. Le nouveau roia
contirmé la dictature,.
Le Gouvernement a publié une déclae
tion, disant que les événements d'hie
n’ont fiit qu’accentuer les sentiments mo
narchiques, tant parmi la population civile
ue dans l’armce et que la discipline ¢
Pesprit des troupes sont admirablemeat
in¢branlables ; c'est par miracle que k
prince Manuela céchappé d !a mort. Se
biessures que l'on croyait d’abord étre gee
ves ne sont que Iéveéres et elles serom
completement guéries d'ici peu de jours
L’assassinat du prince Heéritier et du roi
a plongé dans le deuil tout le Portugal.
L’aspect de Lisbonne indique la_ sincére
douleur qu’eéprouvent tous ses habitants.
Les dépéches regues de tous les coins
du royaume indiguent un sincere regret @
elles permettent de croire que les aucorités
peuvent compter sur l’appui du peuple.
Il semble dés maintenant que cet évéee
ment a produit un effet diamétralemest
opposé i celui qu’en atrendaient les meet
triers.
Ona établilidentité du principal régicide
C’est un nommé Manuel Bulca, institatest
dans une école primaire, ancien sergent 287
régiment de_carvalerie. Il a été précepreuft
dans une famille de cette ville pe
huit ans. Il était agé d’environ 370 an
Les deux autres régicides tués par la
lice ont été reconnus. Ce sont des cmp
yés de magasins dont l’un s’appelait
do Costa. Les assassins qui sont en prt
observent un silence stoique. La
poursuit son enquéte et on annonce
que l’arrestation de personnes éminentes &
etre prochainement opérée.
LisBONNE 3.— Le premier ministre M-
Francoa démissionné. Un nouveau cabi
a été formé sous la présidence du contre
amiral de Amaral, membre du_ parti pro
gressiste.
La démission de M. Franco a produit
un bon effet ; son maintien au pouvoir ae
rait conduit le pays a la révolution.
L’ensemble du ‘nouveau cabinet est lit
ral 4 tendances monarchiques.
L’infant Manuel, devenu prince hésisi#
a été proclamé roi sous le nom de Manel D
lle
L’opinion générale est que des modifi-
cations ministérielles s’imposeront dés
apres les fanérailles du roi et da prince
héritier qui auront probablement lieu le 10
février.
Nouvelles Etrangeres
Dernieres†D épéches
LonpRES 3.— On annonce que la flotte
angiaise de l’atlantique actuellement a Vi-
go aregu l'ordre de se rendre 4 Lisbonne
pour surveiller les événements.
BERLIN. — L’empereur Guillaume vient
d’annoncer que dorénavant la marche fran-
gaise « Sambre et Meure » serait youce par
les musiques de ses régiments.
WASHINGTON 3.— Le bureau météorolo-
gique a enregistré un léger mouvement
sismique entre 6 heures 16 et 6 heurcs 17
mitin.
Paris. — Rente frang ise 96 45
Aujourd’hui A la Chambie des deputés,
M. Pichon prononga un discours fiétrissant
et réprouvant lassassinat du roi Carlos et
de son fils, et envoyant ses condoléarces
émues A la reine Ameéhe et ada tarille
royale.
La Chambre continua ensaite ta discus-
sion de l’impot sur le revenu. M. Petletan
continue son discours.
De violentes tempétes en
sur la Méditerranée ou l’on
désastres.
M. Je St Aulaire téi¢graphie que le cal-
me régne dans les ports marocains.
M. Ottanu, procureur pénc¢ral,
président honoraire de la Cour de
tion est décédd.
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MONTREAL est atten-
dujeudi 6 Février cou-
rant.
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sément de |’Etranger.
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tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel.
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|