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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00252
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 3, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4r ANNEE, Ne 254
PORT-AU-PRINCE (nait1)
LUNDI, 3 FEVRIER 1908.
———
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
par mois Une Gourde D’avaNcr
DePARTEMENT? & ETRANGER «
prais de poste en sus.
oe ee
—
—
Pour tout ce qui concerns
—
VYAdministration du J ournal,
DirgcreurR !
Clément
COMMENT ILS SE MARIENT
Apres tout ce que nous avons vu
ar Pindépendance féminine dans les
ociétés anglo-saxonnes, sur la natu~
e de celte indépendance et ses véri-
bies origines, nous pouvons com-
rendre ais¢ment que de telles créa-
res pensent a vivre autrement que
our le mariage qui, pour elles, n’est
as une tin, mais un événement com-
eun auire, quelque chose, par con-
quent, qui peut on non survenir
ans presque rien déranger du genre
‘existence antérieur.
Les origines de cette indépendance
ont nous lavons vu, masculines,
our ainsi dire car ce qui la rend
la maniére de la loi commune.
Je viens de dire que le mariage sur-
ient dans la vie de la jeune fi
usceptible de ne pas déranger grand
hose dans son existence antérieur.
aoercois deux conséquences impor-
ntes de cette conception de l'union
onjugale.
La premiére est ce que j’appellerai
absence d‘hostilité entre les sexes.
ons nos filles pour le mariage et eu
irréalisation de cet événement
edoutée ou acceptée comme une 1M-
rincipal crée dans les
unes geus de sexes différents un
isposition.
nos les sociétés latines cr
rendre combien j'ai raison d’avo
ossible et la facilite, c’est le respect é
umate et son acceptation du travail, comme le criait le vieux Faust, et pas
le an |
-sang-froid etle discernement judicieux
apporté par les jeunes gens des deux.
‘geaxes avant de se décider de s'accep-
lo saxonne comme un événement:
‘anglo-raxonne trouve
ans les sociétés latines, o&8 nous éle-
t esti
ortante déception, la contention des 'cribles avan
ispositions mutuelles vers ce but
rapports des
alaise indéniable et dangereux. Cv; sen
alaise crée lui-méme assez souvent, soir
e trés regrettables malentendus qui: d
vorisent, du coté des femmes, une:
i i ossibiti-
6 et méme la certitude préematurée
e l’'union tant souhaitée, et du coté
es hommes, une tendance naturelle
t abusive a exploiter une pareille.
Liintervention du tempérament vo-
uptueux achéve le plus souvent le
oman, parfois le drame, et lon n’a
u’é se souvenir des scandales quo-
diens qui émaillent le cours de la vie
com: , :
ic'dans le cas contraire, on 80. quitte.
parlé plus haut de l’hostilité entre les
sexes.
Reportons-nous dans le monde an-
glo-saxon ou les néceasités et une
conception différente du travail n’au-
torisent plus la jeune fille 4 voir, en
chacun de ceux qui |l’approchent, uo
mari possible, nile jeune homme a
espérer pouvoir s’amuser de la cré-
dulité et des faux espoirs du sexe fai-
ble ( le mot n’est juste que chez les :
Latins ), — et vous vous expliquerez
cette question formulée par Paul Bour-
yet dans on carnet de notes- « A
quelle heure aime-t-on? A quelle heu-
re pense-t-on ? A quelle heure est-on
un homme enfin, rien qu'un homme,
une machine a travail et & mouve-
ment ? »
Vous vous expliquerez surlout le
pour mari et
que la société
ans sa menta-
lité une soupape qui en're imman-
quablement en jeu dans tous les cas
ou l’acuilé des sentiments est suscep-
ter réciproquement
femme: on peut dire
tible ailleurs de produire l’emballe-.
ment et le déséquilibre. Le sentiment
passe alors au_ travers de nombreux
t de se résoudre en ma-
riage, et le mariage lui-méme est ex-
clusivement une affaire de convenance
i personnelle : on pourrait dire que le
timent n’existe jamais que p ovi
ement et qu'il dépend totalement
u résultat du cette enquéte redouta-
ble que constitue le flirt.
Le flirt, j'ai déjd eu & en parier,—
n’est plus, on doit s’en apercevoir,
cette espéce de cour acceptée sans
réticence et indépendamment de tou-
tes les conditions sociales, dans les
milieux latins Ici, le flirt est p.siti-
vement le préliminaire conscient et
obtigé du
ciproque des senti-
des qualités et
ments qui existent de part et d'autre ;,
le résultat de cet examen est toujours
‘net : si on se convient, on 8@ marie ::
mariage ; c’est l’examen ré- |p
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-fo!.
Par tout ce que j'ai dit prévédem-
inent, on congoit quil n’y a pas de
place pour les taiblesses, les défail-
lances, encore moins les scandales ;
du Moins, autrement qu’a titre d’ex-
ceptions.
C'est pourquoi, 4 la période des
fiancailles et quelque longue que soit
cette période, les futurs mariés n’ont
aucune peine As’abstenir de « briser
‘les vitres », et c’est pourquoi le miel
‘des lunes anglo-saxonnu:s se savoure
‘toujours sous Il’abri préservatif des
‘alcéves bien vitrées.
Ugg een
Mutual ce es bet
Au moment ou se dessine partout un
mouvement colossal vers la mutua-
lité, il n'est peut-étre pas_ inutile de
-constater que le principe méme en ré-
side chez quelques animaux.
Le cas le plus net est celui oa l'on
‘voit des parents adopter des enfants
‘d’animaux étrangers — méme a leur
'prupre espéce — et les soigner avec au~-
‘tant de sollicitade que les leurs. Et
‘Yon peut méme dire qu’a cet égard, la
'mutualité des bétes dépasse certaine-
,ment la notre.
Qu’y a-t-il, par exemple, deplusétran-
‘ge que de voir des chattes adopter |
‘des... poussins ? Le fait a cependant!
été constaté 4 diverses reprises, noltam-
ment par Bichner. Au moulin d’Eben- sultat, d’ailleurs,
vivait| poule ne put naturellement nourrir les
‘'retter, prés de Hildburghausen,
‘une chatte appelée Lies, qui contentait
‘gon instinct maternel non seulement
avec de jeunes poussins, mais méme
avec des canetons et avec d'autres oi- |
'yeaux encore jeunes, et cela de facon’
‘fort remarquable, Un jour, comme elle
se trouvait au dernier stale de la ges-'
tation, elle apporta six poussins qui
venaient d’éclore dans le panier qu’on,
lui avail préparé. Elle eut beaucoup de.
peine 4 garder réunie Ja pelite tribu
turbulente, surtout lorsque, trois jours:
lus tard, la société se fut sugmantéo
de quatre petits chats. Elle ne cessa pus
pour cela de s’occuper le ses enfants
adoptifs ; bien plus,elle apporta encore,
‘dans le panier trois petits canetons et,
était tom: '
'un tout petit rouge-queue. qui
me nr
Se een
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et dm rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérée on 4 sop Be sont pas remis.
———
bé d'un nid non loin de 11. Elle répar-
tissait également ses maraues d’affec-
lion parmi la troupe disparate de ses
pro'égés et permettait de bonne griice
aux poussins de lui picoter le nez et
les yeux. L->rsque les poussins devenus
grands se sauvaient, la bonne belle-me-
re se donnait une peine infinie pour
les ramener chaque jour et les mettre
en sireté ; 4 force de les porter et
transpor er, elle leur dénuda comple-
tement le cou sans que, heureusement,
leur santé pardt en = souffrir sensibla-
ment.
Mlle Johanna Balz a vu aussi un chat
qui s’était fait le protecteur de cing
poussins dont la mére avait péri par ac-
cident. Les petits emplumés se cachuient
rous lui et il les réchauffait avec une
grande sollicitude.
Le fait contraire n’est pas non plus
trés rare. Une revue anglo-américaine
eit cite un cas trés net. Une poule
ayant échoué dans sa tentative d’incu-
bation avait dd abandonner son_ nid.
Pres de celui-ci, une chatte avait mix
bas et la poule se prit d’affection pour
les petits viadrupedes. Un jour que la
mere était allée aux provisions, laissant
la sa progéniture, la poule arriva et
s’installa surles chats, les abritant sOus
ses ailes. Pendant quelques jours, ce
fut une lutte entre la poule et la chatte:
celle-ci n’arrivait qu’avec peine, et apres
une bataille assez vive, a gagner son
nid pour allaiter les jeunes. Mais elle
se fatigua bientot de ce combat et elle
akandonna la partie, laissant la poule
maitresse du champ de bataille. Le ré-
fut désastreux, car la
jeunes chats. Elle les promena, essayant
de leur appre'dre a picorer les grains
et a s’en nourrir, mais les lecons fu-
rent inutiles, et les chats moururent de
faim.
On a pu voir aussi, quoique plus ra-
rement, des chiens adopter des poulets.
Un jour, raconte M. Duncker, de
Beriin, ua chien de garde pour bes-
tiaux rapporta un ceaf et, au lieu de le
mettre dans la cuisine, ille plaga sur
le sofa dans la chambre, cependant que
le petit poussin enfermé dans |'ceuf
s'efforcsit d’en casser 1a coquille. On
mit l’ceuf dans in petit panier rempli
d‘ouate ; le chien aida de sa laugue le
petit poussin 4 sortir et, de suite, 3’é-
rigea en pére adoplif, Il Jui donna 4
porta le panier au soleil, le Iéchi et|d’élever la nichée de furets, elle avait
garda le petit ponssin avec beaucoup | été attaquée et presqua tude par ua
e svia. Celui-ci gtanditet fut ma! vu vieux furet qui s’était éclapps «te sa ca-
des autres volatiles de la basse cour ; | ge. Les jeunes furets tui furent enlevés
le chien se fit son protecteur et le pous-| plusieurs jours avant que jours yeux
sin, devenu poulet, lui volait suc le duos | fussent ouverts.
et semblait le caresser.
Qu peut aussi constater des fuits d’a-
doption encore plus élranges entre es-
peces , nalurellement ennemies — en
temps ordinaire. « Une femelle de fu;
ret, racoute Romanes, s’étrangla un
jour en s’efforgant de passer par une
ouverture trop étroite, en laissant une
tres jeune fanille de trois orphalins.
Je donnai ceux-ci, dans le milieu de la
Journee, a une pouls de brahme, qui
venait de couver de f.ux wafls pendant
un mois environ. Etle les alopta pres-
que immmeédiatement et demeura avec
eux pendant plus Wane quinzaine 3. je
a susvre
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
.. ‘ 1.
Observatoire
DU
boire de sa langue plongée dans l'eau, élevé de couvée de poussins. Avant
DIMANCHE 2 FEVRIER
|
dus les séparer au bout de ce temps, | Bascwatce a midi 765 ."/"0
cur ells avait étouffé un des furets en
se tenant sur son cou. Durant tout le! Teu. perature minimum 19°,5
temps que tes furets demeurcrent avee | Maximum 30° 6
hit poule, catte derniére ut re | i .
» C2 ester sur: aqua. o
; . oer er:ne diurne de la température 24°,8
gon nid, cur les Jeunes furcts w’étaient | 0. y aco "he ape . +
pas, evidecument, en état de suivre ta | d Wer dase Bountes © plate vers FT D
hale. ¢ re e . | du soir samedi. .
ye ile, comme Veussent fait des pous- | Dimanche matin forte rosée.—Ciel trés
sins, en vertu du puissant instinct que | . ,
M. Spalding a moateé exister chez eux, |
cair le matin ; leg¢rement nuageux L’aprés
instinct qui les pousse a suivre. Come!
midi
ney s peat bieus’y atten dre,la poulefut | Elairs eatre 7 h. et gh. du soir.
Intviguée par Vapathie de sa famille. | Lc barométre se mainticnt trés forte-
Deux ou trois fois, chaque juur, elle | 22 €9 hausse. wo
quiltait le nid, invitant sa couvée 4 la) , Qvelues mouvements microsismiques
suivre ; imais, en les enlendant crier a! dans la soirée de samedi et la journée de
Cause du froid, ells les rejoigniit im- |
dimanche.
médiaiement et reslait sur eux six ou R. BALTENWECK
Se,r heures encore, La poule n’eut be-! Secrétairerie d’Etat des Rela-
s0in que d’une journée pour appren tre tions Eaté¢rieures.
la signification des cris de détresse; car, A la date du 24 Janvier courant, Son
dés le second jour, elle courait toujours | Excellence le Président de la République
uvee grand agitation vers Vendroit ou je | a délivré Exéquatur en faveur de Monsieur
cachais les furets, pourvu, toutefois, | ALEXANDER Penrose Mugrkay nommé Coa-
que cel endroit ne fut pas trop éloigné | sul Général de Sa Majesté Britannique en
pour laisser percevoir les cris. Cepen- | Haiti. )
dant je ne crois pas que I’on _puisse
concevuir de contraste plus grand qu’en-
tre la note aigué du poussin et le gro-
Huement rauque du jeune furet. D'au-
tre part, je ne puis pas dire que les
jeunes turets atent jamais pu compren-
dre la sigailication des gloussements
de la poule. Pendant que la poule res-
tail de la sorte avee les furets, elle
avait coutume de peiguer leurs poils
avec son bec, comme les poules lissent
les plumes de leurs poussins. Tandis
qu’elle s’occupait ainsi, il lui arrivait
souvent de a’arréter et de regarder. d’un
ceil surpris et interrogateur cette nichée
remuante. D’autre fois, sa famille tai
donnait, a bon droit, heu d’étre éton-
née, car on la voyait fréquemment s’en-
voler tout 4 coup en poussant un graid
cri ; sans doute, elle avait dd éprou-
ver une sensation inaccoutumée de
morsure, provenant de ce que les fu-
rets cherchaient des tétines. Je ferai
remarquer, en outre, que la poule ma-
nifestait une ingiétude ‘elle, lorsqu’on
venait prendre les furets pour les faire
nourrir, que je crus, & un moment
qu'elle allait les abandonner entiére-
ment. Aussi, a partir de ce jour, les
furet3furent-ils nourris dans le nid mé-
me, ef cet arrangement parut parfaite-
ment convenir a la poule ; peut-étre,
parce quelle croyail élre pour quelque
chose dans lopération. En tout cas
elle se meltiit a glousser, dés qu’elle
voyait arriver le luil, et surveillait le
repas avec une satisfaction évidente. En
somme, je régarde ce cas comme un
exemple tout a fuit remarquable de la
plasticité de l’instinct. Il convient de le
dire, la poule était jeune st n’avait ja-
Port-au-Prince, le 30 Janvier 19084
Arrété
c Norp ALEXIs,
Président de la R4publique,
Vu l’article 190 de la Constitution et
la Loi du 13 Avril 1880 sur l'état de siege;
Considérant que les perturbateurs qui
ont allumé a nouveau la guerre civile dans
le pays n’ont pas désarmé, que les prin-
cipaux chefs de la révolte se tronvent dans
les bois avec armes et munitions ; et que
des mesures promptes et énergiques sont
nécessaires pour la_pacificaton compléte
des Départements de l’Artibonite et du
Nord-Ouest ;
De l’avis du Conseil des Secrétaires d’E-
tat,
Arrite
Article rer.— Les arrondissements des
Gonaives, de Saint-Marc et de Port-de-
Paix sont déclarés en état de sige.
Art 2. — Le présent Arrété sera publié,
imprimé et exécuté a la diligence de tous
les Secrétaires d’Etat, chacun en ce qui le
concerne.
Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 30 Janvier 1908, an rose de
l'Indépendance.
Norn ALEXIS.
Suivent les signatures
£rratum
Dans notre premier Port-au-Prince de
samedi, intitulé L’Education des sens, 1°*
age, 2° colonne, se paragraphe, au lieu
e : «des conditions de fa société ot la
femme se meurt :» ;
Lire : « des conditions de la société ot
la femme se meut »
Ily 2 une différence.
SEX 1 YAIRE COLLEGE St-MARTIAL |
de M. Falligres. La majeure partie &
Décés :
Nous avons recu le faire-part de la mort Séance a été consacrée 4 la question dy
deMme Vve Sauveur Faunert, née Hermi-| duction des périodes d'appel des réseryj
nie Béchet, décédée hier, 4.9 1/2 du_ soir, |¢* des te:titoriaux. A propos de la i
71, Rue de | Egalité. sion en cours au Sénat, le ministre a
Les funérailles auront lieu cet-aprés-mi-|Ué le sens de la réponse qu’il ferait
. : R "Rolie | prochain.
di He service funcbre sera chanté a V'Egli Hier la Chambre renvoya la suite d&
Nos sincéres condoléances aux fansilles discussion de l'impot sur le revenu 4
Béchet et Fauberr. '
Service Hydraulique
Aprés avoirentendu le discours du
, ral Picquart en taveur de la réduction
Nous recevons le billet suivant : périodes des réservistes et des territor
Mr le Directeur, et de M Freycinet conire,le Sénat s’aj
Dans un entrefilet du Matin paru_ le 4 mardi. — ;
rer Février courant, il est question de I’ar-} Ce matin eurent lieu les obséques
réc de eau de la source de Plaisance. Per-}| Cardinal Richard.
mettcz moi, Amon tgur, de vous signaler Le vice-amiral Lafont est décédé. —
que les maisons comprises eutre celle de d Kazan rer.— Dix habitants du vil
Mme Laporte etla Pharmacie Bayarc et celles|@¢ Podlerezia, province de *Kazan ont 6
comprises entre la Légation américaine et tues ct le chet administrateur du dis
la maison du Dr Holly sont privées d’eau tu¢ dans une collision qui s’est produit
depuis dix mois, et que les bordereaux ré-|30 Janvier entre les paysans et la trog
sulicrement présentés parle service hy- Paris ter.— Les funérailles du car
drulique sont réguli¢rement acquittés. Richard, archevéque de Paris qui est
Un ABONNE Hle 28 janvier ont eu lieu aujourd’hui 4
cathédrale de Notre-Dame.
Administration Postale E'les ont é:é l'occasion d'une gr
SERVICE INTERIEUR manitestation qui n'a donné lieu 4a
Lettres recommandeées en souffrance
lncident. La police d’aprés les instruct
Ducasse Charles Pierre, Léon Duguaé, ce son chet M Lep ine, assurait la prots
Duclés Voltaire, Anacius Catilina, Démé- ors
trius André ( 3 ), Général Salomon Maxi-
Paris ter.— Le gouvernement a d&
( : nitivement décidé de rappeler Mr Bom
ine, Mme Edelmonde Eugéne, Mme Vve PP
Bazile, Mme Nervila Nevilus.
pard, ambassadceur de France 3 Saint-Pé
tersbourg.
Du Roi de Portugal
et du Prince Héritier
Punta ARENAS ter. — Cet aprés-midij
1.24, la flotte cuirassée américaine, ¢
imandeée par l’amiral Evans a jeté I’a
| dans la rade de Punta Arenas. Les
}J@ponais que l'on disait avoir débargué
y a environ deux semaines du piqu
anglais « Orita » de la Pacifique St
Navigation Company et que l’on supposs
étre venus ici pour observer le pa
semblent avoir disparu. Malgré toutes
recherches, il a dé impossible de savoir
qu'ils sont devenus.
Lissonne rer. — Le gouvernement a ps
bli¢ aujourd’hui un important deécret.
donne au cabinet des pouvoirs presque it
limites pour réprimer l’agitation révole
tionnaire en Portugal Le décret est pré&
dé d‘un long rapport qui cxplique la
cessité de ces mesures en disent quek
gouvernement a raison d‘¢loigner les cheb
et instigateurs d'ayitation contre |’o
public ayant que le pays soit inondéé
sang. .
Duxceness point ( Chili) 31.— Di
sept navires de la flotte américaine ont
blé la pointe cet aprés-midi 3 1 heure 30;
ils sont ensuite entrés dans le décroit &
Magellan. ue
Punta-Arenas ( 6 heures 45 soir ).— Ue,
transport américain est entré ce soir a 6
heures 50 dans la baie de Punta-Are
La flotte américaine a pénétré dans le
troit de Magellan cet aprés-midi 4 2
res ; elle passera la nuit a l’ancre dans &
baie Possession et arrivera ici demaia 4
midi.
BRUXELLES.— On croit ici que |'ale
sion aux affaires congolaises que le a
Edouard a faite hier dans son discours #
un indice de l’intervention anglaise
le cas ob le projet actuel d’annexion ®,
rait rejeté par les chambres belges. |
coal
LisBonNE 1. — Le roi Charles et son
fils.le prince héritier ont été assassinés. Les
trois individus auteurs de ce forfait ont
été tucs sur les lieux méme du crime. Le
roi et son fils qui venaient d’arriver de
villa Viciosa passaient en voiture dans les
rues de Lisbonne, lorsque des _ individus
armés de fusils tirérent sur eux et les tue-
rent.
L’assassinat a été commis au coin de la
Place du Commerce et de la rue de l’ar-
senal. Les meurtriers se sont élancés vers
la voiture royale et, sortant les fusils qu’ils
po:taient cachés sbus_ leurs vétements, ils
ont fait feu, blessant mortellement le roi
et le prince héritier et légérement le prin-
ce Manuel, deuxiéme fils du roi.
Le roi et le prince héritier ont reca
chacun trois balles et ont expiré en arri-
vant 3 l’arsenal de la marine ot: ils avaient
été transportés. La reine qui tichait de
couvrir de son corps le prince héritier,
n’a pas été touchée.
La police a immédiatement tiré sur les
régicides dont trois ont été tués.
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Toxto.— On rapporte que le
francais « Charles Tiberghien » a
to décembre prés des cétes de l’ile d’
Lissonne.-- Le ministre de la |
est parti aujourd hui poar la villa Vic
pour demander au roi d’apposer sa
ture sur un décret autorisant I’
Punta ARENAS 1.— Les 16 cuirassés de
la flotte américaine se rendant 4 San Fran-
cisco ont mouillé hier au soir dans la baie
de Possession:
CareTown 1. — J. K. Merrinand a été
nommé en remplacement du docteur Lean-
der. S. Jameston comme premier minisre
de la colorie du Cap. des cain: des plus violentes mesures de répres®
_—_. nseil des ministres s’est cabinet consi snesures
réuni ce matin al'Elysde sous la présidence| nécesesires au maaineiate “de | Vordre.
Loxprts.— Mécontentes de la réponse
ve M. Herbert Asquith, chancelier de
PEchiquier a faite hier A leurs déléguées,
les suttragettes ont résolu ce matin de lui
envoyer une autre délégation 4 sa_ maison
privée. Sur leur refus de se disperser, la
lice a arrété quatre des forcendes ; ces
ernicres ont été condamnees \ un mois de
rison. .
Bertin. - Une section du parti conserva-
teur a introduit avjourd’hui au Reichstag
une motion demandant au gouvernement
une loiordonnant que tous les condamnés
gux travaux foreés d’Age moyen et jouis-
sant d’une bonne santé seraient transférés
dans les ilss allemandes des mers du sud.
St-PETERSBOURG 31.— Apris une période
d’accalmie, I’état de santé de l’impératrice
est de nouveau aggrave. La deébilité ner-
yeuse contre la quelle lattent les méde-
cins se complique maintenant d’une affec-
tion des yeux ; celle ci est si douloureuse
wil est probable qu’el'e obligera les
sptcialistes 4 recourir a une op¢ration.
Caprvown ( Colonie du Cap ) Le doe-
tena Leandre Starr Jamestown, nommé
premicr ministre de la colonic du Cap en
février 1904 a donné aujourd’hui sa démis-
sion.
——_
rai
Le steamer frangais
MON: REAL est atten-
du jeudi 6 Février cou-
rant.
Port-au-Prinee, 3° Féviier 1908.
F. M. ALTIERI.
AGENT
——————
Attention !...
— ——
Nous informons les méres de famil-
le, qae par le dernier « Américain »,
nous avons recu des marchandises de
tou!> fraicheur, telles que :
Morue. P. 0,70 la liv.
Manteégue ( bonne marque )
Porter
Riz grain rond.... O32 la livre
Ce stock sera renouvelé a chaque
qninzaine.
Port-au-Prince, le 3 février 1908.
(Grande épicerie divigée par CADET
Lunpi ( Rue des Fronts-Forts Ne 75. )
Vient de paraitre:
t 8) ¥ ‘fn ~~ TF
L’ANNU AIRE
DE
LEGISLATION HAITIENNE
Contenant les lois, contrals, décrets
voiés par les Chambres législatives,
promulgués et publiés dans le cours
de:
V’Année 1907
Ge recueil si nécessaire, publié de-
puis quatre annéss pac Me Etienne
Mathon, se vend a Imprimerie Verrol-
lo', 96, Rue Roux, et au cabinet de
M: E. Mathon, 87, Rue du Centre.
Prix P. 2
On trouvera aussi I' Annuaire des an-
nées 1904, 1905, 1906.
AVIS
La société Monfleury fiéres & Cie
est dissoutedepuis le ter janvier 1908.
Le soussigné en estle liquidateur.
Porr-au-Prince, le 27 Janvier 1908.
A. BERTIN
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LUNDI, 3 FEVRIER 1908.
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Pour tout ce qui concerns
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DirgcreurR !
Clément
COMMENT ILS SE MARIENT
Apres tout ce que nous avons vu
ar Pindépendance féminine dans les
ociétés anglo-saxonnes, sur la natu~
e de celte indépendance et ses véri-
bies origines, nous pouvons com-
rendre ais¢ment que de telles créa-
res pensent a vivre autrement que
our le mariage qui, pour elles, n’est
as une tin, mais un événement com-
eun auire, quelque chose, par con-
quent, qui peut on non survenir
ans presque rien déranger du genre
‘existence antérieur.
Les origines de cette indépendance
ont nous lavons vu, masculines,
our ainsi dire car ce qui la rend
la maniére de la loi commune.
Je viens de dire que le mariage sur-
ient dans la vie de la jeune fi
usceptible de ne pas déranger grand
hose dans son existence antérieur.
aoercois deux conséquences impor-
ntes de cette conception de l'union
onjugale.
La premiére est ce que j’appellerai
absence d‘hostilité entre les sexes.
ons nos filles pour le mariage et eu
irréalisation de cet événement
edoutée ou acceptée comme une 1M-
rincipal crée dans les
unes geus de sexes différents un
isposition.
nos les sociétés latines cr
rendre combien j'ai raison d’avo
ossible et la facilite, c’est le respect é
umate et son acceptation du travail, comme le criait le vieux Faust, et pas
le an |
-sang-froid etle discernement judicieux
apporté par les jeunes gens des deux.
‘geaxes avant de se décider de s'accep-
lo saxonne comme un événement:
‘anglo-raxonne trouve
ans les sociétés latines, o&8 nous éle-
t esti
ortante déception, la contention des 'cribles avan
ispositions mutuelles vers ce but
rapports des
alaise indéniable et dangereux. Cv; sen
alaise crée lui-méme assez souvent, soir
e trés regrettables malentendus qui: d
vorisent, du coté des femmes, une:
i i ossibiti-
6 et méme la certitude préematurée
e l’'union tant souhaitée, et du coté
es hommes, une tendance naturelle
t abusive a exploiter une pareille.
Liintervention du tempérament vo-
uptueux achéve le plus souvent le
oman, parfois le drame, et lon n’a
u’é se souvenir des scandales quo-
diens qui émaillent le cours de la vie
com: , :
ic'dans le cas contraire, on 80. quitte.
parlé plus haut de l’hostilité entre les
sexes.
Reportons-nous dans le monde an-
glo-saxon ou les néceasités et une
conception différente du travail n’au-
torisent plus la jeune fille 4 voir, en
chacun de ceux qui |l’approchent, uo
mari possible, nile jeune homme a
espérer pouvoir s’amuser de la cré-
dulité et des faux espoirs du sexe fai-
ble ( le mot n’est juste que chez les :
Latins ), — et vous vous expliquerez
cette question formulée par Paul Bour-
yet dans on carnet de notes- « A
quelle heure aime-t-on? A quelle heu-
re pense-t-on ? A quelle heure est-on
un homme enfin, rien qu'un homme,
une machine a travail et & mouve-
ment ? »
Vous vous expliquerez surlout le
pour mari et
que la société
ans sa menta-
lité une soupape qui en're imman-
quablement en jeu dans tous les cas
ou l’acuilé des sentiments est suscep-
ter réciproquement
femme: on peut dire
tible ailleurs de produire l’emballe-.
ment et le déséquilibre. Le sentiment
passe alors au_ travers de nombreux
t de se résoudre en ma-
riage, et le mariage lui-méme est ex-
clusivement une affaire de convenance
i personnelle : on pourrait dire que le
timent n’existe jamais que p ovi
ement et qu'il dépend totalement
u résultat du cette enquéte redouta-
ble que constitue le flirt.
Le flirt, j'ai déjd eu & en parier,—
n’est plus, on doit s’en apercevoir,
cette espéce de cour acceptée sans
réticence et indépendamment de tou-
tes les conditions sociales, dans les
milieux latins Ici, le flirt est p.siti-
vement le préliminaire conscient et
obtigé du
ciproque des senti-
des qualités et
ments qui existent de part et d'autre ;,
le résultat de cet examen est toujours
‘net : si on se convient, on 8@ marie ::
mariage ; c’est l’examen ré- |p
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s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-fo!.
Par tout ce que j'ai dit prévédem-
inent, on congoit quil n’y a pas de
place pour les taiblesses, les défail-
lances, encore moins les scandales ;
du Moins, autrement qu’a titre d’ex-
ceptions.
C'est pourquoi, 4 la période des
fiancailles et quelque longue que soit
cette période, les futurs mariés n’ont
aucune peine As’abstenir de « briser
‘les vitres », et c’est pourquoi le miel
‘des lunes anglo-saxonnu:s se savoure
‘toujours sous Il’abri préservatif des
‘alcéves bien vitrées.
Ugg een
Mutual ce es bet
Au moment ou se dessine partout un
mouvement colossal vers la mutua-
lité, il n'est peut-étre pas_ inutile de
-constater que le principe méme en ré-
side chez quelques animaux.
Le cas le plus net est celui oa l'on
‘voit des parents adopter des enfants
‘d’animaux étrangers — méme a leur
'prupre espéce — et les soigner avec au~-
‘tant de sollicitade que les leurs. Et
‘Yon peut méme dire qu’a cet égard, la
'mutualité des bétes dépasse certaine-
,ment la notre.
Qu’y a-t-il, par exemple, deplusétran-
‘ge que de voir des chattes adopter |
‘des... poussins ? Le fait a cependant!
été constaté 4 diverses reprises, noltam-
ment par Bichner. Au moulin d’Eben- sultat, d’ailleurs,
vivait| poule ne put naturellement nourrir les
‘'retter, prés de Hildburghausen,
‘une chatte appelée Lies, qui contentait
‘gon instinct maternel non seulement
avec de jeunes poussins, mais méme
avec des canetons et avec d'autres oi- |
'yeaux encore jeunes, et cela de facon’
‘fort remarquable, Un jour, comme elle
se trouvait au dernier stale de la ges-'
tation, elle apporta six poussins qui
venaient d’éclore dans le panier qu’on,
lui avail préparé. Elle eut beaucoup de.
peine 4 garder réunie Ja pelite tribu
turbulente, surtout lorsque, trois jours:
lus tard, la société se fut sugmantéo
de quatre petits chats. Elle ne cessa pus
pour cela de s’occuper le ses enfants
adoptifs ; bien plus,elle apporta encore,
‘dans le panier trois petits canetons et,
était tom: '
'un tout petit rouge-queue. qui
me nr
Se een
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et dm rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérée on 4 sop Be sont pas remis.
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bé d'un nid non loin de 11. Elle répar-
tissait également ses maraues d’affec-
lion parmi la troupe disparate de ses
pro'égés et permettait de bonne griice
aux poussins de lui picoter le nez et
les yeux. L->rsque les poussins devenus
grands se sauvaient, la bonne belle-me-
re se donnait une peine infinie pour
les ramener chaque jour et les mettre
en sireté ; 4 force de les porter et
transpor er, elle leur dénuda comple-
tement le cou sans que, heureusement,
leur santé pardt en = souffrir sensibla-
ment.
Mlle Johanna Balz a vu aussi un chat
qui s’était fait le protecteur de cing
poussins dont la mére avait péri par ac-
cident. Les petits emplumés se cachuient
rous lui et il les réchauffait avec une
grande sollicitude.
Le fait contraire n’est pas non plus
trés rare. Une revue anglo-américaine
eit cite un cas trés net. Une poule
ayant échoué dans sa tentative d’incu-
bation avait dd abandonner son_ nid.
Pres de celui-ci, une chatte avait mix
bas et la poule se prit d’affection pour
les petits viadrupedes. Un jour que la
mere était allée aux provisions, laissant
la sa progéniture, la poule arriva et
s’installa surles chats, les abritant sOus
ses ailes. Pendant quelques jours, ce
fut une lutte entre la poule et la chatte:
celle-ci n’arrivait qu’avec peine, et apres
une bataille assez vive, a gagner son
nid pour allaiter les jeunes. Mais elle
se fatigua bientot de ce combat et elle
akandonna la partie, laissant la poule
maitresse du champ de bataille. Le ré-
fut désastreux, car la
jeunes chats. Elle les promena, essayant
de leur appre'dre a picorer les grains
et a s’en nourrir, mais les lecons fu-
rent inutiles, et les chats moururent de
faim.
On a pu voir aussi, quoique plus ra-
rement, des chiens adopter des poulets.
Un jour, raconte M. Duncker, de
Beriin, ua chien de garde pour bes-
tiaux rapporta un ceaf et, au lieu de le
mettre dans la cuisine, ille plaga sur
le sofa dans la chambre, cependant que
le petit poussin enfermé dans |'ceuf
s'efforcsit d’en casser 1a coquille. On
mit l’ceuf dans in petit panier rempli
d‘ouate ; le chien aida de sa laugue le
petit poussin 4 sortir et, de suite, 3’é-
rigea en pére adoplif, Il Jui donna 4
porta le panier au soleil, le Iéchi et|d’élever la nichée de furets, elle avait
garda le petit ponssin avec beaucoup | été attaquée et presqua tude par ua
e svia. Celui-ci gtanditet fut ma! vu vieux furet qui s’était éclapps «te sa ca-
des autres volatiles de la basse cour ; | ge. Les jeunes furets tui furent enlevés
le chien se fit son protecteur et le pous-| plusieurs jours avant que jours yeux
sin, devenu poulet, lui volait suc le duos | fussent ouverts.
et semblait le caresser.
Qu peut aussi constater des fuits d’a-
doption encore plus élranges entre es-
peces , nalurellement ennemies — en
temps ordinaire. « Une femelle de fu;
ret, racoute Romanes, s’étrangla un
jour en s’efforgant de passer par une
ouverture trop étroite, en laissant une
tres jeune fanille de trois orphalins.
Je donnai ceux-ci, dans le milieu de la
Journee, a une pouls de brahme, qui
venait de couver de f.ux wafls pendant
un mois environ. Etle les alopta pres-
que immmeédiatement et demeura avec
eux pendant plus Wane quinzaine 3. je
a susvre
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
.. ‘ 1.
Observatoire
DU
boire de sa langue plongée dans l'eau, élevé de couvée de poussins. Avant
DIMANCHE 2 FEVRIER
|
dus les séparer au bout de ce temps, | Bascwatce a midi 765 ."/"0
cur ells avait étouffé un des furets en
se tenant sur son cou. Durant tout le! Teu. perature minimum 19°,5
temps que tes furets demeurcrent avee | Maximum 30° 6
hit poule, catte derniére ut re | i .
» C2 ester sur: aqua. o
; . oer er:ne diurne de la température 24°,8
gon nid, cur les Jeunes furcts w’étaient | 0. y aco "he ape . +
pas, evidecument, en état de suivre ta | d Wer dase Bountes © plate vers FT D
hale. ¢ re e . | du soir samedi. .
ye ile, comme Veussent fait des pous- | Dimanche matin forte rosée.—Ciel trés
sins, en vertu du puissant instinct que | . ,
M. Spalding a moateé exister chez eux, |
cair le matin ; leg¢rement nuageux L’aprés
instinct qui les pousse a suivre. Come!
midi
ney s peat bieus’y atten dre,la poulefut | Elairs eatre 7 h. et gh. du soir.
Intviguée par Vapathie de sa famille. | Lc barométre se mainticnt trés forte-
Deux ou trois fois, chaque juur, elle | 22 €9 hausse. wo
quiltait le nid, invitant sa couvée 4 la) , Qvelues mouvements microsismiques
suivre ; imais, en les enlendant crier a! dans la soirée de samedi et la journée de
Cause du froid, ells les rejoigniit im- |
dimanche.
médiaiement et reslait sur eux six ou R. BALTENWECK
Se,r heures encore, La poule n’eut be-! Secrétairerie d’Etat des Rela-
s0in que d’une journée pour appren tre tions Eaté¢rieures.
la signification des cris de détresse; car, A la date du 24 Janvier courant, Son
dés le second jour, elle courait toujours | Excellence le Président de la République
uvee grand agitation vers Vendroit ou je | a délivré Exéquatur en faveur de Monsieur
cachais les furets, pourvu, toutefois, | ALEXANDER Penrose Mugrkay nommé Coa-
que cel endroit ne fut pas trop éloigné | sul Général de Sa Majesté Britannique en
pour laisser percevoir les cris. Cepen- | Haiti. )
dant je ne crois pas que I’on _puisse
concevuir de contraste plus grand qu’en-
tre la note aigué du poussin et le gro-
Huement rauque du jeune furet. D'au-
tre part, je ne puis pas dire que les
jeunes turets atent jamais pu compren-
dre la sigailication des gloussements
de la poule. Pendant que la poule res-
tail de la sorte avee les furets, elle
avait coutume de peiguer leurs poils
avec son bec, comme les poules lissent
les plumes de leurs poussins. Tandis
qu’elle s’occupait ainsi, il lui arrivait
souvent de a’arréter et de regarder. d’un
ceil surpris et interrogateur cette nichée
remuante. D’autre fois, sa famille tai
donnait, a bon droit, heu d’étre éton-
née, car on la voyait fréquemment s’en-
voler tout 4 coup en poussant un graid
cri ; sans doute, elle avait dd éprou-
ver une sensation inaccoutumée de
morsure, provenant de ce que les fu-
rets cherchaient des tétines. Je ferai
remarquer, en outre, que la poule ma-
nifestait une ingiétude ‘elle, lorsqu’on
venait prendre les furets pour les faire
nourrir, que je crus, & un moment
qu'elle allait les abandonner entiére-
ment. Aussi, a partir de ce jour, les
furet3furent-ils nourris dans le nid mé-
me, ef cet arrangement parut parfaite-
ment convenir a la poule ; peut-étre,
parce quelle croyail élre pour quelque
chose dans lopération. En tout cas
elle se meltiit a glousser, dés qu’elle
voyait arriver le luil, et surveillait le
repas avec une satisfaction évidente. En
somme, je régarde ce cas comme un
exemple tout a fuit remarquable de la
plasticité de l’instinct. Il convient de le
dire, la poule était jeune st n’avait ja-
Port-au-Prince, le 30 Janvier 19084
Arrété
c Norp ALEXIs,
Président de la R4publique,
Vu l’article 190 de la Constitution et
la Loi du 13 Avril 1880 sur l'état de siege;
Considérant que les perturbateurs qui
ont allumé a nouveau la guerre civile dans
le pays n’ont pas désarmé, que les prin-
cipaux chefs de la révolte se tronvent dans
les bois avec armes et munitions ; et que
des mesures promptes et énergiques sont
nécessaires pour la_pacificaton compléte
des Départements de l’Artibonite et du
Nord-Ouest ;
De l’avis du Conseil des Secrétaires d’E-
tat,
Arrite
Article rer.— Les arrondissements des
Gonaives, de Saint-Marc et de Port-de-
Paix sont déclarés en état de sige.
Art 2. — Le présent Arrété sera publié,
imprimé et exécuté a la diligence de tous
les Secrétaires d’Etat, chacun en ce qui le
concerne.
Donné au Palais National, 4 Port-au-
Prince, le 30 Janvier 1908, an rose de
l'Indépendance.
Norn ALEXIS.
Suivent les signatures
£rratum
Dans notre premier Port-au-Prince de
samedi, intitulé L’Education des sens, 1°*
age, 2° colonne, se paragraphe, au lieu
e : «des conditions de fa société ot la
femme se meurt :» ;
Lire : « des conditions de la société ot
la femme se meut »
Ily 2 une différence.
SEX 1 YAIRE COLLEGE St-MARTIAL |
de M. Falligres. La majeure partie &
Décés :
Nous avons recu le faire-part de la mort Séance a été consacrée 4 la question dy
deMme Vve Sauveur Faunert, née Hermi-| duction des périodes d'appel des réseryj
nie Béchet, décédée hier, 4.9 1/2 du_ soir, |¢* des te:titoriaux. A propos de la i
71, Rue de | Egalité. sion en cours au Sénat, le ministre a
Les funérailles auront lieu cet-aprés-mi-|Ué le sens de la réponse qu’il ferait
. : R "Rolie | prochain.
di He service funcbre sera chanté a V'Egli Hier la Chambre renvoya la suite d&
Nos sincéres condoléances aux fansilles discussion de l'impot sur le revenu 4
Béchet et Fauberr. '
Service Hydraulique
Aprés avoirentendu le discours du
, ral Picquart en taveur de la réduction
Nous recevons le billet suivant : périodes des réservistes et des territor
Mr le Directeur, et de M Freycinet conire,le Sénat s’aj
Dans un entrefilet du Matin paru_ le 4 mardi. — ;
rer Février courant, il est question de I’ar-} Ce matin eurent lieu les obséques
réc de eau de la source de Plaisance. Per-}| Cardinal Richard.
mettcz moi, Amon tgur, de vous signaler Le vice-amiral Lafont est décédé. —
que les maisons comprises eutre celle de d Kazan rer.— Dix habitants du vil
Mme Laporte etla Pharmacie Bayarc et celles|@¢ Podlerezia, province de *Kazan ont 6
comprises entre la Légation américaine et tues ct le chet administrateur du dis
la maison du Dr Holly sont privées d’eau tu¢ dans une collision qui s’est produit
depuis dix mois, et que les bordereaux ré-|30 Janvier entre les paysans et la trog
sulicrement présentés parle service hy- Paris ter.— Les funérailles du car
drulique sont réguli¢rement acquittés. Richard, archevéque de Paris qui est
Un ABONNE Hle 28 janvier ont eu lieu aujourd’hui 4
cathédrale de Notre-Dame.
Administration Postale E'les ont é:é l'occasion d'une gr
SERVICE INTERIEUR manitestation qui n'a donné lieu 4a
Lettres recommandeées en souffrance
lncident. La police d’aprés les instruct
Ducasse Charles Pierre, Léon Duguaé, ce son chet M Lep ine, assurait la prots
Duclés Voltaire, Anacius Catilina, Démé- ors
trius André ( 3 ), Général Salomon Maxi-
Paris ter.— Le gouvernement a d&
( : nitivement décidé de rappeler Mr Bom
ine, Mme Edelmonde Eugéne, Mme Vve PP
Bazile, Mme Nervila Nevilus.
pard, ambassadceur de France 3 Saint-Pé
tersbourg.
Du Roi de Portugal
et du Prince Héritier
Punta ARENAS ter. — Cet aprés-midij
1.24, la flotte cuirassée américaine, ¢
imandeée par l’amiral Evans a jeté I’a
| dans la rade de Punta Arenas. Les
}J@ponais que l'on disait avoir débargué
y a environ deux semaines du piqu
anglais « Orita » de la Pacifique St
Navigation Company et que l’on supposs
étre venus ici pour observer le pa
semblent avoir disparu. Malgré toutes
recherches, il a dé impossible de savoir
qu'ils sont devenus.
Lissonne rer. — Le gouvernement a ps
bli¢ aujourd’hui un important deécret.
donne au cabinet des pouvoirs presque it
limites pour réprimer l’agitation révole
tionnaire en Portugal Le décret est pré&
dé d‘un long rapport qui cxplique la
cessité de ces mesures en disent quek
gouvernement a raison d‘¢loigner les cheb
et instigateurs d'ayitation contre |’o
public ayant que le pays soit inondéé
sang. .
Duxceness point ( Chili) 31.— Di
sept navires de la flotte américaine ont
blé la pointe cet aprés-midi 3 1 heure 30;
ils sont ensuite entrés dans le décroit &
Magellan. ue
Punta-Arenas ( 6 heures 45 soir ).— Ue,
transport américain est entré ce soir a 6
heures 50 dans la baie de Punta-Are
La flotte américaine a pénétré dans le
troit de Magellan cet aprés-midi 4 2
res ; elle passera la nuit a l’ancre dans &
baie Possession et arrivera ici demaia 4
midi.
BRUXELLES.— On croit ici que |'ale
sion aux affaires congolaises que le a
Edouard a faite hier dans son discours #
un indice de l’intervention anglaise
le cas ob le projet actuel d’annexion ®,
rait rejeté par les chambres belges. |
coal
LisBonNE 1. — Le roi Charles et son
fils.le prince héritier ont été assassinés. Les
trois individus auteurs de ce forfait ont
été tucs sur les lieux méme du crime. Le
roi et son fils qui venaient d’arriver de
villa Viciosa passaient en voiture dans les
rues de Lisbonne, lorsque des _ individus
armés de fusils tirérent sur eux et les tue-
rent.
L’assassinat a été commis au coin de la
Place du Commerce et de la rue de l’ar-
senal. Les meurtriers se sont élancés vers
la voiture royale et, sortant les fusils qu’ils
po:taient cachés sbus_ leurs vétements, ils
ont fait feu, blessant mortellement le roi
et le prince héritier et légérement le prin-
ce Manuel, deuxiéme fils du roi.
Le roi et le prince héritier ont reca
chacun trois balles et ont expiré en arri-
vant 3 l’arsenal de la marine ot: ils avaient
été transportés. La reine qui tichait de
couvrir de son corps le prince héritier,
n’a pas été touchée.
La police a immédiatement tiré sur les
régicides dont trois ont été tués.
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Toxto.— On rapporte que le
francais « Charles Tiberghien » a
to décembre prés des cétes de l’ile d’
Lissonne.-- Le ministre de la |
est parti aujourd hui poar la villa Vic
pour demander au roi d’apposer sa
ture sur un décret autorisant I’
Punta ARENAS 1.— Les 16 cuirassés de
la flotte américaine se rendant 4 San Fran-
cisco ont mouillé hier au soir dans la baie
de Possession:
CareTown 1. — J. K. Merrinand a été
nommé en remplacement du docteur Lean-
der. S. Jameston comme premier minisre
de la colorie du Cap. des cain: des plus violentes mesures de répres®
_—_. nseil des ministres s’est cabinet consi snesures
réuni ce matin al'Elysde sous la présidence| nécesesires au maaineiate “de | Vordre.
Loxprts.— Mécontentes de la réponse
ve M. Herbert Asquith, chancelier de
PEchiquier a faite hier A leurs déléguées,
les suttragettes ont résolu ce matin de lui
envoyer une autre délégation 4 sa_ maison
privée. Sur leur refus de se disperser, la
lice a arrété quatre des forcendes ; ces
ernicres ont été condamnees \ un mois de
rison. .
Bertin. - Une section du parti conserva-
teur a introduit avjourd’hui au Reichstag
une motion demandant au gouvernement
une loiordonnant que tous les condamnés
gux travaux foreés d’Age moyen et jouis-
sant d’une bonne santé seraient transférés
dans les ilss allemandes des mers du sud.
St-PETERSBOURG 31.— Apris une période
d’accalmie, I’état de santé de l’impératrice
est de nouveau aggrave. La deébilité ner-
yeuse contre la quelle lattent les méde-
cins se complique maintenant d’une affec-
tion des yeux ; celle ci est si douloureuse
wil est probable qu’el'e obligera les
sptcialistes 4 recourir a une op¢ration.
Caprvown ( Colonie du Cap ) Le doe-
tena Leandre Starr Jamestown, nommé
premicr ministre de la colonic du Cap en
février 1904 a donné aujourd’hui sa démis-
sion.
——_
rai
Le steamer frangais
MON: REAL est atten-
du jeudi 6 Février cou-
rant.
Port-au-Prinee, 3° Féviier 1908.
F. M. ALTIERI.
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Attention !...
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Nous informons les méres de famil-
le, qae par le dernier « Américain »,
nous avons recu des marchandises de
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Port-au-Prince, le 3 février 1908.
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voiés par les Chambres législatives,
promulgués et publiés dans le cours
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On trouvera aussi I' Annuaire des an-
nées 1904, 1905, 1906.
AVIS
La société Monfleury fiéres & Cie
est dissoutedepuis le ter janvier 1908.
Le soussigné en estle liquidateur.
Porr-au-Prince, le 27 Janvier 1908.
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J.a fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule quien confec-| Spécialité de Costumes de no-
tionne a Port-au-Prince et ce, avec le|ces.— Coupes Francaise, Anglais3 et
concours d’ouvriéres venues expres-|Américaine de la derniére pertection.
sément de !’Etranger. La maison confectionne aussi des Cos-
La fabrique répare aussi toutes sor-| tumes militaires, habits brodés
tes de chapeaux. Bon marché excep-|dolmans, tuniques, habits car-
tionnel. rés. eto eto, de grades.
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
l‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau al’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son dépot un bon
|
|