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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00251
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 1, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( marcgt )
newspaper ( sobekcm )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Arthur Isidore,
ADM '‘NISTRATEUR
Abonnements:
Un Mom. . .
PORT-AU-PRIN ‘| Taow Mos. .
DEPARTEMENTS) Ux Mois. . .
Taos Mom .
ETRANGER.......- Trois Moss. e
LE SUFFRAGE UNIVERS
SA PRATIQUE
Nous arrivons ainsi aux électi
fs -poli-
‘Apes francaises et le suffrage Gnhiver-|
weadmis sans retour ‘comme ude |
‘eedpectahle institution nationale. =
,° Or, j'ai précisément sous les yeux
@ article de la Revue des Deux-Mon-
de da 1er Novembre 1885, ot il est
@,& propos de ces élections, que
¢ le gouvernement n’hésita pas 4 ti-
der de l’arsenal administratif des
Moyens quelEmpire ne désavoueratt
pe, pour servir Pintérét électoral desâ€
alliés républicains, radicaux ou Op-
fortunistes », et que des circulaires
nt envoyées par les ministéres
4s Viotérieur et de instruction pu- |
‘pique « pour organiser l'intimidation, |
@enacer les fonctionnaires et préve-_
‘wir les instituteurs qu'on
é:ne tolérer aucune défaillance. »
* Il est donc clair jasqa’a l'évidence
Â¥ rage universel est, depuis
ga création et actuellement ¢€
France, un régime prociamé
aod épar- tous avecune égale
mais dont en réalité les partis
Maires politiques..
.Cest ainsi que la République fran-
pee actuelle ne saurait tolérer, par
s universe)
lui: témoin les
années; le
squerie danade. but de « démontrer
i République pla-
velonté “, ma-
‘ones écrites
e wane la Ré-
¢ Mal
‘régime %corrupteur pa
était décidé: selon ie
ncore,| possible en 80!
et in-|n’est pas irréalisa
énergie, nation
ne se|n’aurals g
ent que pour pressurer les adver- g
"| sujet dee exemples francaisâ€
QUOTIPIEN
DIRECTEUR-FONDATEUR
G. 2.00 go .
< 5.00 Clément Magloire
2.20 ,
$ 8.00 DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00_ 45, RUE ROUX, 45-
vait infirmer tous
avons passés en revue
noter que tandis que, ch
la liberté de
oppimée, en France,
des partis politi
Une lutte, que
EL 3
individu qui
»
f
Pp
didats également agrés
qui est au pouvoir, c’est-
gouvernement, n
t la fantaiste eof facha ivre; la
ission du magistras répablicain est de
wbriser »;— témoin, enfin, cette
fOnsée du méme écrivain: « La_ ré-
publique est au dessus du suffrage
un‘versel affol6 ou trompé. »
Maintenant que les chapes sont mi-
ses au point et que l’exemple de la
France établit clairement 4 nos yeux
que le suffrage universe! n’est pas SI
commode qu’on le pense générale-
ment, demandons-nous quettes: - peu-
vent étre les raisons d’upe telle im
praticabilité. OO
Le suffrage u
par
tion ne put exister, 4
réactionnaire que put
avec le parti gouvernemental
n’exis'e pas en Frauce.
Voyons
cet état de choses,
niv rsel est-f1 donc un| France et a Haiti.
r essence ? et
est-il vraiment impossible qu’en Fran-
ce ou en Haiti soient organisées
consultations nationales véritables et
sinceres ot la liberté soit compléte-
ment laissée a I’électeur et od il alt,
langage de Louis Blanc, « le
libre développement de son esprit et
de son ame ?» oe,
Vraiment, la chose n’est pas -{m-
i; pour prouver ‘qu'il
ble de consulter la
librementet sincérement, je
u’a citer l’exemplé de ]’An-
leterre, ou I’électeur poss de bien
a plus complete indépendance d’ac- |
tion qu
La Banque est une
cessaire, utile qui doit étre
la République. Voi'a la une
fe point de s’entendre sur la
de ia
. ane ait arriver & des concess
i se puisse imaginer. - siége social de Paris:e ten
Mais dans ce cas,, prouver n
fit pas, il faut expliquer ; car, n’ést-
ce pas, ce qui est bien en cause pour
nous, dans cette question, C¢ eat de En tout cas,ilny avait qu
dégager les'raisons pour. leaguelle’ de la République qui en
nous he pouvons pas avoir la} erté gui se trouvaient paralysés
électorale et les moyens de faire une ‘tergiversutions sno; vath
conquéte politique si préciéuge. __— de la Banque ne pouvait que
Mais auparavant, il impor que j2 |‘expansion de no!
dise un mot. d'une objecti B.goi peut a sa solidité que
se présenter & esprit du lectepte 0 de mauvais alvi,
qu |
og =. j@fficace, pr
ll y a certes, dans. les. élections Ce que la
francaises, & nuter que: les ,campar Hal‘i, eo exécutant lo
es électorales sont besucpup. prus (rat qui la tie & nous, les tr
ubses que nous ot. .~ -é& tiqnaut, créés comme ils le
minaient
avons ci ressive.
chez .
agin tient, p eure data s@ le penvent pas ; lear réle de simple
wenvent ea rinble, dave l‘ug-, caissier d’Etat, ne lour permet aucune | per
né Sivtotble.' ne sau- action énergique caps
——-—
——— a eS
oo ooo
°Z7 nous, c’est
se trouve ,fasse avec lui sans
c'est la liberté:du contrat
ques qui l’est.
Ique ardente qu’on|tants_ soient
uisse la supposer, entre deux can-
a-dire par le
e saurait teémoigner |du gouvernement.
en faveur de la liberté électorale :
pour. que cetle-ci existat inconte-ta-
biement, 11 fxudrait que nulle restric-
quelque parti
appartenir le
candidat gui ouvre la compétition
maintenant les raisons de
commun 4a la
Avucustge MAGLOIRE.
~ POLITIQUE
nue et respectée, dit le Président de
officielle yui indique que lou est sur
Banque restée longtemps en li-
jtige, parce que Yon ne vovlait nu
aver né suf-' prétentions,et,de l’au‘re, le gouverne-
ment d'alors semblait s’'accrocher &
jun certain droit qu'il eut peut-étre.
eles intérets
patissaient,
es. L’inaction
re créditen Europe,
ennemis de notre
OUsS dévelpppement matérie , d'une facon
nque peut de bien 4
yalement le con-
ble @
Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEF
LE NUMERO { 5 CUNTINES
Les abonnements partent dn 1* ¢' du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrits ineérés ou non ne seront pas readus
les faits que nous: un bien étre général. Néanmoins nous
et je- prie de
ne demanions pas que l’entente avec
le siege de Paris, que le remariage 8@
qu’une révision
ait lien au préalable
- leus intéréts des contrac-
sauve vardés et qu'il
n’arrive plus ces désaccords regretta-
I bles, nuisib!es ala marche des affaires.
Ce seront peut-étre 1a aussi les vues
afin que
le parti
CaMItLce Ner& NUMA
TRY YR te TR
PALES BUYERS
wh tk GP eh S
ew RNSELGNEMENTS
MET ROROULCGIQUES
. Or, ceci
EVbwenswsatcire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL
MERCRED! 30 DECEMBRB
Barommetre a midi 760,9 */*
institution né- mini
mainte- Température eee 22, 6
inaximnum 31, 3
Moyenne diutne de la température 26,1
Ciel nuageux toute la journée. Le vent
J Est a souftlé en assez forte brise, sur-
tout vers 10 h. du matin, et a persisté
toute la journée.
A gh. du soir, belle couronne lunaire.
Le barométre est toujo irs en baisse.
J. SCHERER
Arrét.: de Grace
Par arrété de Son Excellence le Prési-
dent d’Haiss, en date du 30 Décembre
1908, grace p'eine et enticre est accordée
annonce
question
lle
ions: Le
ait a ses
par des
Adolphe Alexandre, condamné a la
peine capitale, par jugement du Tribu-
nal criminel d Aquin, rendu le 2 Avril
1907 ; Génesté S:. Primé, condamné 4
la peine capitale, par jugement du Tribu-
nal crimine: des Cayes, rendu le 14 Mass
1907 ; Exanor Antoine, condamné 4 trois
années d’emprisonnement, par jugement
du Tribunal correc ionnel des Cayes, ren-
du le rer. Juiller 1908 ; Gédéon Pierre,
condamné 4 ane année d’emprisonnement, |
Tribunal correcti
du le 15 Juillet 1908 ;
nuire a
Ges gens
ésors na-
sont, ne
sr jogemeat dou
aboutir a‘ des Gonaives, ren
Salomon Georges, condamné 4 six années
de travaux forcés, par jugement du Tri-
buanal criminel de Saint-Marc, rendu le _3
Juillet 1907 ; Paul Pierre, condamné 4
trois années de travaux forcés, par juge-
ment du Tribunal criminel de Saint Marc,
rend le 19 Juillet 1907 ; Lamarre Char-
les, condamné 4 une année _ d’emprisonne-
ment, par jugement du Tribunal correc-
tionnel de Saint-Marc, rendu le 10 Octo-
bre 1908 , Louisdor Joachim, condamné |
42 une annde d’emprisonnement, par juge- |
ment du Tribual correctionnel de Saint- ;
Mare, rendu le 27 Oc obre 19098 ; Lauri-
siat Jn P erre, condamné a une année d’em-—
Prisonnement, par jugement du Tribonal :
correctionne! de Saint-Mare, rendu le 27
Octobre ry: 8 ; Nocent Racine, condamné
2 six mcis d’emprisonnement, par juge-
ment du ‘Tribunal correctionnel de Stint-
Marc, rendu le 10 Novembre 1908 ; Au-
guste Joseph, condamné a4 deux mols:
demprisonnement, pir jugement du Tri-
bunal correctionnel, de Saint-Marc, ren- |
du le ro Novembre 1908 ; | Pauléus Paul,
dit Zoune, co:.dimné 4 cing années d’em- |
prisonnement, par jugement du Tribunal
correctionnel de St-Mare, rendu le 13 Dé-
cembre 1998 ; Thomas Sidney et Joseph
Gomme, condamnés par le Tribunal Cri-
minel de ce ressort, A la suite des événe-
ments survenus le 15 Janvier de cette an-
née, dans les Départements de l’Artibo-
nite. du Nord-Quest et dans cettains ar-
trondissements du Nord, ainsi qu’a tous
ceux compris dans les jugements des dits
Conseils spéciaux militaires.
Général Prudent jeune
Le général Prudent jeune, ancien com-
mandant de l’arrondissement de la Grand-
Anse, ancien Sénateur de la République,
vient de mériter la haute confiance du
Président d’Haiti qui l’a nommé délégué
du gouvernement dans |’Artibonite.
Le général Prudent est un homme d’or-
dre, un administrateur. Nous lui ¢nvoyons
nos compliments de télicitations.
Echange de politesse
Hier, le général Joseph Glémaud, accome-
pagné des aides-de-camp André Chevalier
et Kébreau sont aliés A bord du Tacoma,
navire de guerre américain, rendre au Com-
mandant Ja visite, que celui-cia eu a
faire 4 S E lgPrésident de la République.
La réception fut des plus cordiales.
Corps Législatif
Les deux branches du Corps ‘égislatif
sont convoqués ce matin, a ro heures.
pour recevoir les derniéres communications
qui peuvent leur étre faites ; nous pensons
u’A la suite de la réunion elles se join-
dront en assemblée rationale pour la fer-
meture de la session extraordinaire.
Réceptionau Palais National
Les réceptions au Palais National con-
tinuent sans fin. f.e Général Antoine
Simon a définitivement conquis Port-au-
Prince. — S. E. recevait hier les bonnes
soeurs de St Joseph de Cluny que lui pré
sentait la Supérieure, la mére Eustochie.
Les orphélinats qui accompagnaient les
sceurs chantérent des cantiques en l’hon-
neur du Président, en appellant sur son
ouvernement les bénédictions du _ ciel. —
Bonne réceptiou que rehaussait la présence
Mlie
de Madame Simon et de sa fille,
Célestina.
Délégation
La délégation de Lascahobas présidée
par le général Bristout Rémy et composée
de Levius Louis, Duperra Péralte, Normil
Gabriel et Elius Elie a éré recue hier aprés-
midi par le Président de la République. —
Réception chaleureuse et des plus sympa-
thiques.
Décés
Noas avons la doulear d’annoncer la
mort de Ame .venve Cantaté ‘Deéjean,
dée ce matin, 4 l'age de 84 ans. .
L’enterrement aura lieu demain aprés-mi-
di, 4 3 heures précises. .
Le convoi partira’ dela maison mor-
tuaire, sise, Avenue John Browa, ci-devant
Lalue, N° 37, pour se rendre & |'Eglise
Métropolitaine. .
Les amis sont priés de considérer ce
présent comme un billet de faire-part.
*¢
PautineE Dovuvitte décédée ce matin a dix
heures. L’enterrement aura Jieu demain a
3 heares de l’aprés-midi en lEglise St-Jo-
seph.
Maison mortuaire, Rue Tirremasse.
—Nos condoléances.
Bonne occasion
Madame L. Lagojannis avise sa nom-
breuse clientéle et le public qu’ partir
d’aujourd’hui, toute personne qui aura
acheté dans son magasin pour au moins
50 gourdes, recevra comme prime UN BEAU
‘ pABLEAU HISTORIQUE.
Meagnifiques Panamas
Pour Hommes et pour Dames. chez
Mi« LEonipE SoLaGEs, 22, Rue d-s Fronts-
Forts.
Accourez tous !!!
Fermeture de la malle
Les dépeches pour Kingston, Colon,
New-York et l'Europe ( vid Kingston )
par le s/s « Sarnia » seront fermées ven-
dredi rer Janvier 1909 A midi précis.
Port-au-Prince, 30 Dézembre 1908.
Asile Frangais
Messieurs les membres de la_ société
franciise de Secours Mutuels et de Bien-
tiisance, sont prids d’assister aux funérail-
les du regretté : .
PEre StjourNnk ~
Curd de l’Eglise du Sacré-Caur
décédé hier soir. 4 8 heures, muni des sa-
créments de l’Eglise.
L’enterrement aura?ieu cet aprés-midi
4 3 heures. On se réunira a la Cathédrale.
Port-au-Prince, 31 Décembre 1908.
ALBERT DesMARQUETS, Vice-président
Funeérailles
Les funérailles de Mr Polynice Piton
dont nous regrettons amérement la soudai-
ne disparition, Ont eu lieu ce matin, aa
milieu d'une nombreuse assistance. Ce re-
gret & compatriote qui revenait a peine
quelques jours de l’exil et qui se préparait
4 regzgner sa ville natale, quand la mort
\’a surpris, a été accompagné a sa_ der-
niére demeure par ses compagnons d’in-
fortune. Au cimetiére, notre confrére et
am}, Me Lauriston Vaugues a retracé au
nom de la Presse en des termes émus et
tout plein d’affection la vie intime, coura-
geuse du cher dispara loin de son pays
qu’il n’avait cessé d’aimer.
Nous nous associons de coeur au deuil
de la famille Piton et lui envoyons ainsi
qu’aux amis que cette douloureu se perte
a frappés nos sincéres compliments de
condoléances.
CARTES DE VISITE
Pour envoyer vos souhaits de fin d’an-
née, commandez 4 |’Imprimerie C. Ma-
gluire des cartes de visite élégantes et fines
qui vous seront vendues a des prix défiant
toute concurrence.
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moundre irrégulari-
té dans leservice du « MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-
CAMILLE NERE NUMA
M. Camille Néré Numa, membre du
Comité de rédaction depuis le mois
deSeptembre dernier, deviext 4 partir
da Gard’hui, rédacteur en chef du
G'tn. i
Cette marque de distinction et de
confiance, M. Numa !’a méritée par
ses sentiments de grande noblesse de
cauracté@re envers cette maison qui
Vaccueillit jadis, avec la pins sincére
cordialité at écarta ses rangs
lui faire place.
Au moment od notre Dire ‘teur veut,
se décharges d’une partie de la be-
sogne— la pi!us lourde et la plus dé-
licate, - il a pensé 4 un collaborateur
fiddle qui sait pousser jusqu au sacri-
fice le principe de la solidarité pro-
fessionelle.
“Nous sommes assurés de toujours
rencontrer, en M. Numa, "homme du
pour |
les petites dissensions et les
rancunes.
Bonne année Bonne année & tous!
ARRETE
FRANCOIS ANTOINE SIMON
Président dela République
Considérant qu’tlL importe, maintenegt /
qu’un ordre de choses nouveau a és
instauré, de ramener la confiance pabli-
que par l’oubli du passé et par le rétablige
sement des garanties constitutionnelles, dg
travailler pit l'apaisement et le rapproche.
ment des ecprits au retour de lunton @
de la concorde centre les enfants d’une mé-
me Patrie ;
Considérant qu’un grand nombre de
jcitoyens ont é:é l'objet de poursuites ja-
diciciaires et de condamnations par contee
'mace ala suite des événements de !’année
1902 et de ceux qui se sont déroulés dans
les Dépariements de l’Artibonite et dg
devoir qui connait ls programme du
Matin— défendre le gouvernement
de la Nation contre toute entreprise
audacieuse et contre tous les coups
de main,afin que chacun puisse trou-
ver dans la Paix et le Travail le bien-
étre et la joie ; — et observera ce pro-
gramme avec intelligence, en évitant
les difficultés ef les périls dressés
sous nos pas.
Nord Ouest et dans certains arrondisse
ments du Nord ;
Considérant qu’il y a lieu de mettre fia
4 ces poursuites et d’anéantir les effets de
ces coodamnaitions devant la manifes
tation spontanée de la volonté populaise
qui a renversé le systtme de l’ancien _ rhe
gime ; -
Vu Varticle 103 de la Constitution ;
Sur le rapport du Secrétaire d’Etat de ls
Justice et de |’avis du Conseil des Secré&
tajces d’Erat,
. A arréré et arréte :
Art. rer.— Amnistie pleine et entidte
est accordée, les droits des tiers réservés
si aucuns sont, a tous ceux qui, 4 la suite’
des cvénements politiques de l'année 1902 |
et de ceux survenus le 15 Janvier 1908 |
dans les Départements de 1 Artibonite, ‘da.
Nord Ouest et dans certains arrondises-
La REDACTION
Avec la nouvelle année le « Matin s
entre dans une voie nouvelle. sous
la bienveillante sollicitude et la pro-
tection toute loyale que le vénéral
Antoine Simon offre 4 la presse en- ;
tiére. o ments da Nord, ont été Vobjet de pour-
réciant asa juste valeur cette | suites judiciaires ou ont été condamnés pat
Ap
grandeur d’ame et cette indépendan- | contumace en vertn du jugement renda pes -
ce de caractére, si rare en Haiti,|!¢ Tribunal criminel de ort-au-Prince, le |
nous nous empressons§ d’envoyer |7 Septembre 1908 et de ceux rendas
le Consei! spécial militaire de l’Arrondis
au Président de la République le mi 7
témoignage sincére de notre admi-|sement du Cap-Haitien en date du 24 Mai ©
ration pour 8a personne, en [ii séite-| 19093. .
rant, une dernié.e fois, |’assurance rt. 2.— Le présent Arrété sera impel
de notre entier dévouement et !’appui|mé, publié et exécuté dans toute Véten
de notre intervention auprés des lec-|due du territoire de la République, & le
teurs du Matin auxquels nous de-|diliz :nce des Secrétaires d’Etat de la Jas- .
manderons toujours 4 étre des amis|tice tde l'Intérieur, chacun en ce qui le |
pacifiques, loyaux 4 un gouvernement | Concerne. 4
qui se distingue par son libéralisme. Donné au Palais National de Portese-
S. Ex. voudra nous faire |l’honneur/|Prince, le 29 Décembre 1908, an tose
d’agréer les souhaits heureux de bon-|!'Indépzndance.
ne année que nous foriaulons pour A. T. SIMON.
Elle, pour sa famille qui lui est ché- Par le Président :
re et pour la prospérité de notre pau-| Le Secrétaire d’Etat de la Justice, '
|. J. MAGNY.
vre et malheureux pays qu'Elle aime
Le Secretaire d'Etat de I’ Intérieur,
tant.
Malgré les génes et les’ difficulté
g 8 vitanna Renaup HYPPOLITE.
de toutes sortes de la vie haitienne,
nos chers abonnés nous sont resté3
constants, attachés ; nous manque-
rions donc 4 un devoir de reconnais-
»
a
Tribune du “MATING:
sance, s'il nous arrivait d’oublier que ~— ore!
nous leur devons des remerciements Paroles pronancess r Antonius Ae saab
ur leur dévouement et des voeux | TANT s#r /a Place a Armes . dy
e bonne année. Nous leur s~uhai-|/¢ 2° Décembre de cette année : 0
tons sincérement un changement Concitoyens, ‘
dans leur existence matérielle, un
de bonheur, un peu de santé et
peaucoup de succés dans toutes leurs
entreprises.
A tous nos confréres et amis, nous
dieons: bonne année ! Bonne besogne!
Dans des luttes de demain,
poar le salatde la République, nous
sommes sars que l’entente sefera, que
Heureuse occasion pour moi en
de féte nationale de manifester
ment les sentiments de profonde | .
tion que j’ai, depuis huit ans,
en privée aa Gal Antoine Simon 68 008° ;
te sa famille. En effet, , le
litiqaue du Président scteel de =
ue ne m’est point non a
dotant que cous. ceax qai ont droit de
st
on oe donnera, sur le champ ge ox connaltre : Ses. q'Ordre
taille pensée, une o aix, ine ees .
res, une main d’amis, oubliiant 'ne de mort, Ses rereieh,
é .
dog ct des intérets des hdelens, enfia ses
ncipes ambitieux de bienveillance en-
vrs chacun et.de le conservation généra-
ledu peuple . qu'il appelle avec tant de
isir ‘* som cher peuple â€. :
Je me fiate d’étre le protégé et J affec-
tienné, non seulement du Président d’Hat-
ti, mais encore da Gal Antoine Simon
personnellement. Aussi. poisse Dieu, qni
conduit visiblement les pas et les actes de
nere Vénéré Chef d’Etat, continaer 4 nov-
en luices mémes inspirations patrio-
tidees, l'aider A seconder les efforts de ses
cagcitoyens, surtout dans ces deux Dépar-
- tegents avant-garde, qui ont les premiers
‘patesté contre la tyrannie de leurs oppres-
seuts et des faucheurs de leurs plus bel-
les tétes. Ft Vaider, je le souhaite aussi a
relever ce peuple, dont 11 connait la mi-
sére insoutenable, a toujours voulu soula-
ger les souffrances de l’'abaissement mo-
ral et des avilissements publics dans les-
quels il git depuis vingt ans environ, par
le fait calculé de cette suite consécutive
de gouvernants égoistes et passionnés,
uj sarisfaisaient les moindres caprices
ieau détrimentcombiné de l'autre.
croyez fermement au
zale désint4ressé du Vaillant Soldat do
Sud, devenu Chef de la République des;
Hommes de 1804; dans l’écoromie des
ressources dn Pays et dans Jexécat'on
ponctuelle des lois. Je me permets de
vous dire ( par anticipation peut-étre )
que par son honnéteté et ses moyens ner-
sonnels il est au-dessus des nécessites
ordinaires de la vie commune. ;
Persuadé, que ces derniers mots soient
our vous une garantie solide attachée 4
E personne de celui que j'ai Vhonneur
d'etre Thumble et reconnaissant protégé.
Je vous prie de demander avec mot sin:
ccrement 4 Dieu, pour le bonheur d’Haiti
la conservation des jours précieux du Ve-
néré Général’ Agtoine Simon, qui vient,
en son nom, soblager la misére cruelle
qui dévorait les familles, détrd er les ty-
rans dictateurs, qui n’ont jamais pensé a
la charité humaine dans l’assouvissement
de leur sanglante soif
Criez avec moi !
Vive Iss Généraux, Officiers et so'dats
de |’ Armée du Sud ! 7
Vive le Président d’Haiti !
pm Ope ent = aa
’une par’
Peuple, croyez,
—
Conseil Communal
de Port-au-Prince
GRAND CONCERT
OFFERT
AS. E. LE GENERAL ANTOINE SIMON
PRESIDENT D HAITI
Sur la Place de la Paix
LE DIMANCHE 3 JANVIER 1909
Musique du Palai: National
PROGRAMME
PREMIERE PARTIE
_ 40.— Etonneur et Patrie, pas re-
doublé.
“9 — Marche triomphale
3°.— Ouverture de concert.
.â€.— La Vague Valse
| DEUXIEME PARTIE
si*.— Le joyeux retour, Pas re-
doabié
: ©.— Lugdunun, Marche
qe, Zermpa, ( Ouverture )
%*.— Marseille, Valse
Keringues
> ey . .
’ & y .
Dernire Hear
Les deux brenches du corps Ilégis-
latif réunies ©: ~ssembliée nationale
viennent de procdder 4 la ferm-tu e
de la seseion ex'raordinaire. 1.e co-
inité permanent dn Séuat est s#insi
comp »»6 : — F. P. Paulin, Prés dent.
Jalien Dusseck, ler Secrétaire, Cande-
lon Rigaud, 2e Secrétaire ;— Baus-
sar, C. St Rémy, D. Lerebour, Ch
Régnier membres.
_———
‘Chez Roux & Co
Viennent d’arriver :
Boubons assortis en boftes illus-
trées et par livre, Fruits crista'lisés,
Marrons glacés, Dragées assorties,
Chocolats 4 la créme_ pralinés et a
Vananas, Nougatines, Bonbons glacés,
Nougat, Fruits au jus, Biscuits fins,
(Pernot) en coffret de luxe, Prunes
d’Ente, Raisins, Liqueur Marie _ Bri-
zard et Lafaurie, Champagne V Clic-
quot et Bouzy, Vins fins Cognac Pi-
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mouth, Torino China, Fromage pate-
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‘Apes francaises et le suffrage Gnhiver-|
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,° Or, j'ai précisément sous les yeux
@ article de la Revue des Deux-Mon-
de da 1er Novembre 1885, ot il est
@,& propos de ces élections, que
¢ le gouvernement n’hésita pas 4 ti-
der de l’arsenal administratif des
Moyens quelEmpire ne désavoueratt
pe, pour servir Pintérét électoral desâ€
alliés républicains, radicaux ou Op-
fortunistes », et que des circulaires
nt envoyées par les ministéres
4s Viotérieur et de instruction pu- |
‘pique « pour organiser l'intimidation, |
@enacer les fonctionnaires et préve-_
‘wir les instituteurs qu'on
é:ne tolérer aucune défaillance. »
* Il est donc clair jasqa’a l'évidence
Â¥ rage universel est, depuis
ga création et actuellement ¢€
France, un régime prociamé
aod épar- tous avecune égale
mais dont en réalité les partis
Maires politiques..
.Cest ainsi que la République fran-
pee actuelle ne saurait tolérer, par
s universe)
lui: témoin les
années; le
squerie danade. but de « démontrer
i République pla-
velonté “, ma-
‘ones écrites
e wane la Ré-
¢ Mal
‘régime %corrupteur pa
était décidé: selon ie
ncore,| possible en 80!
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avons passés en revue
noter que tandis que, ch
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oppimée, en France,
des partis politi
Une lutte, que
EL 3
individu qui
»
f
Pp
didats également agrés
qui est au pouvoir, c’est-
gouvernement, n
t la fantaiste eof facha ivre; la
ission du magistras répablicain est de
wbriser »;— témoin, enfin, cette
fOnsée du méme écrivain: « La_ ré-
publique est au dessus du suffrage
un‘versel affol6 ou trompé. »
Maintenant que les chapes sont mi-
ses au point et que l’exemple de la
France établit clairement 4 nos yeux
que le suffrage universe! n’est pas SI
commode qu’on le pense générale-
ment, demandons-nous quettes: - peu-
vent étre les raisons d’upe telle im
praticabilité. OO
Le suffrage u
par
tion ne put exister, 4
réactionnaire que put
avec le parti gouvernemental
n’exis'e pas en Frauce.
Voyons
cet état de choses,
niv rsel est-f1 donc un| France et a Haiti.
r essence ? et
est-il vraiment impossible qu’en Fran-
ce ou en Haiti soient organisées
consultations nationales véritables et
sinceres ot la liberté soit compléte-
ment laissée a I’électeur et od il alt,
langage de Louis Blanc, « le
libre développement de son esprit et
de son ame ?» oe,
Vraiment, la chose n’est pas -{m-
i; pour prouver ‘qu'il
ble de consulter la
librementet sincérement, je
u’a citer l’exemplé de ]’An-
leterre, ou I’électeur poss de bien
a plus complete indépendance d’ac- |
tion qu
La Banque est une
cessaire, utile qui doit étre
la République. Voi'a la une
fe point de s’entendre sur la
de ia
. ane ait arriver & des concess
i se puisse imaginer. - siége social de Paris:e ten
Mais dans ce cas,, prouver n
fit pas, il faut expliquer ; car, n’ést-
ce pas, ce qui est bien en cause pour
nous, dans cette question, C¢ eat de En tout cas,ilny avait qu
dégager les'raisons pour. leaguelle’ de la République qui en
nous he pouvons pas avoir la} erté gui se trouvaient paralysés
électorale et les moyens de faire une ‘tergiversutions sno; vath
conquéte politique si préciéuge. __— de la Banque ne pouvait que
Mais auparavant, il impor que j2 |‘expansion de no!
dise un mot. d'une objecti B.goi peut a sa solidité que
se présenter & esprit du lectepte 0 de mauvais alvi,
qu |
og =. j@fficace, pr
ll y a certes, dans. les. élections Ce que la
francaises, & nuter que: les ,campar Hal‘i, eo exécutant lo
es électorales sont besucpup. prus (rat qui la tie & nous, les tr
ubses que nous ot. .~ -é& tiqnaut, créés comme ils le
minaient
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°Z7 nous, c’est
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c'est la liberté:du contrat
ques qui l’est.
Ique ardente qu’on|tants_ soient
uisse la supposer, entre deux can-
a-dire par le
e saurait teémoigner |du gouvernement.
en faveur de la liberté électorale :
pour. que cetle-ci existat inconte-ta-
biement, 11 fxudrait que nulle restric-
quelque parti
appartenir le
candidat gui ouvre la compétition
maintenant les raisons de
commun 4a la
Avucustge MAGLOIRE.
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nue et respectée, dit le Président de
officielle yui indique que lou est sur
Banque restée longtemps en li-
jtige, parce que Yon ne vovlait nu
aver né suf-' prétentions,et,de l’au‘re, le gouverne-
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jun certain droit qu'il eut peut-étre.
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buanal criminel de Saint-Marc, rendu le _3
Juillet 1907 ; Paul Pierre, condamné 4
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bunal correctionnel, de Saint-Marc, ren- |
du le ro Novembre 1908 ; | Pauléus Paul,
dit Zoune, co:.dimné 4 cing années d’em- |
prisonnement, par jugement du Tribunal
correctionnel de St-Mare, rendu le 13 Dé-
cembre 1998 ; Thomas Sidney et Joseph
Gomme, condamnés par le Tribunal Cri-
minel de ce ressort, A la suite des événe-
ments survenus le 15 Janvier de cette an-
née, dans les Départements de l’Artibo-
nite. du Nord-Quest et dans cettains ar-
trondissements du Nord, ainsi qu’a tous
ceux compris dans les jugements des dits
Conseils spéciaux militaires.
Général Prudent jeune
Le général Prudent jeune, ancien com-
mandant de l’arrondissement de la Grand-
Anse, ancien Sénateur de la République,
vient de mériter la haute confiance du
Président d’Haiti qui l’a nommé délégué
du gouvernement dans |’Artibonite.
Le général Prudent est un homme d’or-
dre, un administrateur. Nous lui ¢nvoyons
nos compliments de télicitations.
Echange de politesse
Hier, le général Joseph Glémaud, accome-
pagné des aides-de-camp André Chevalier
et Kébreau sont aliés A bord du Tacoma,
navire de guerre américain, rendre au Com-
mandant Ja visite, que celui-cia eu a
faire 4 S E lgPrésident de la République.
La réception fut des plus cordiales.
Corps Législatif
Les deux branches du Corps ‘égislatif
sont convoqués ce matin, a ro heures.
pour recevoir les derniéres communications
qui peuvent leur étre faites ; nous pensons
u’A la suite de la réunion elles se join-
dront en assemblée rationale pour la fer-
meture de la session extraordinaire.
Réceptionau Palais National
Les réceptions au Palais National con-
tinuent sans fin. f.e Général Antoine
Simon a définitivement conquis Port-au-
Prince. — S. E. recevait hier les bonnes
soeurs de St Joseph de Cluny que lui pré
sentait la Supérieure, la mére Eustochie.
Les orphélinats qui accompagnaient les
sceurs chantérent des cantiques en l’hon-
neur du Président, en appellant sur son
ouvernement les bénédictions du _ ciel. —
Bonne réceptiou que rehaussait la présence
Mlie
de Madame Simon et de sa fille,
Célestina.
Délégation
La délégation de Lascahobas présidée
par le général Bristout Rémy et composée
de Levius Louis, Duperra Péralte, Normil
Gabriel et Elius Elie a éré recue hier aprés-
midi par le Président de la République. —
Réception chaleureuse et des plus sympa-
thiques.
Décés
Noas avons la doulear d’annoncer la
mort de Ame .venve Cantaté ‘Deéjean,
dée ce matin, 4 l'age de 84 ans. .
L’enterrement aura lieu demain aprés-mi-
di, 4 3 heures précises. .
Le convoi partira’ dela maison mor-
tuaire, sise, Avenue John Browa, ci-devant
Lalue, N° 37, pour se rendre & |'Eglise
Métropolitaine. .
Les amis sont priés de considérer ce
présent comme un billet de faire-part.
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PautineE Dovuvitte décédée ce matin a dix
heures. L’enterrement aura Jieu demain a
3 heares de l’aprés-midi en lEglise St-Jo-
seph.
Maison mortuaire, Rue Tirremasse.
—Nos condoléances.
Bonne occasion
Madame L. Lagojannis avise sa nom-
breuse clientéle et le public qu’ partir
d’aujourd’hui, toute personne qui aura
acheté dans son magasin pour au moins
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par le s/s « Sarnia » seront fermées ven-
dredi rer Janvier 1909 A midi précis.
Port-au-Prince, 30 Dézembre 1908.
Asile Frangais
Messieurs les membres de la_ société
franciise de Secours Mutuels et de Bien-
tiisance, sont prids d’assister aux funérail-
les du regretté : .
PEre StjourNnk ~
Curd de l’Eglise du Sacré-Caur
décédé hier soir. 4 8 heures, muni des sa-
créments de l’Eglise.
L’enterrement aura?ieu cet aprés-midi
4 3 heures. On se réunira a la Cathédrale.
Port-au-Prince, 31 Décembre 1908.
ALBERT DesMARQUETS, Vice-président
Funeérailles
Les funérailles de Mr Polynice Piton
dont nous regrettons amérement la soudai-
ne disparition, Ont eu lieu ce matin, aa
milieu d'une nombreuse assistance. Ce re-
gret & compatriote qui revenait a peine
quelques jours de l’exil et qui se préparait
4 regzgner sa ville natale, quand la mort
\’a surpris, a été accompagné a sa_ der-
niére demeure par ses compagnons d’in-
fortune. Au cimetiére, notre confrére et
am}, Me Lauriston Vaugues a retracé au
nom de la Presse en des termes émus et
tout plein d’affection la vie intime, coura-
geuse du cher dispara loin de son pays
qu’il n’avait cessé d’aimer.
Nous nous associons de coeur au deuil
de la famille Piton et lui envoyons ainsi
qu’aux amis que cette douloureu se perte
a frappés nos sincéres compliments de
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afin qu'il y soit de suite reme-
CAMILLE NERE NUMA
M. Camille Néré Numa, membre du
Comité de rédaction depuis le mois
deSeptembre dernier, deviext 4 partir
da Gard’hui, rédacteur en chef du
G'tn. i
Cette marque de distinction et de
confiance, M. Numa !’a méritée par
ses sentiments de grande noblesse de
cauracté@re envers cette maison qui
Vaccueillit jadis, avec la pins sincére
cordialité at écarta ses rangs
lui faire place.
Au moment od notre Dire ‘teur veut,
se décharges d’une partie de la be-
sogne— la pi!us lourde et la plus dé-
licate, - il a pensé 4 un collaborateur
fiddle qui sait pousser jusqu au sacri-
fice le principe de la solidarité pro-
fessionelle.
“Nous sommes assurés de toujours
rencontrer, en M. Numa, "homme du
pour |
les petites dissensions et les
rancunes.
Bonne année Bonne année & tous!
ARRETE
FRANCOIS ANTOINE SIMON
Président dela République
Considérant qu’tlL importe, maintenegt /
qu’un ordre de choses nouveau a és
instauré, de ramener la confiance pabli-
que par l’oubli du passé et par le rétablige
sement des garanties constitutionnelles, dg
travailler pit l'apaisement et le rapproche.
ment des ecprits au retour de lunton @
de la concorde centre les enfants d’une mé-
me Patrie ;
Considérant qu’un grand nombre de
jcitoyens ont é:é l'objet de poursuites ja-
diciciaires et de condamnations par contee
'mace ala suite des événements de !’année
1902 et de ceux qui se sont déroulés dans
les Dépariements de l’Artibonite et dg
devoir qui connait ls programme du
Matin— défendre le gouvernement
de la Nation contre toute entreprise
audacieuse et contre tous les coups
de main,afin que chacun puisse trou-
ver dans la Paix et le Travail le bien-
étre et la joie ; — et observera ce pro-
gramme avec intelligence, en évitant
les difficultés ef les périls dressés
sous nos pas.
Nord Ouest et dans certains arrondisse
ments du Nord ;
Considérant qu’il y a lieu de mettre fia
4 ces poursuites et d’anéantir les effets de
ces coodamnaitions devant la manifes
tation spontanée de la volonté populaise
qui a renversé le systtme de l’ancien _ rhe
gime ; -
Vu Varticle 103 de la Constitution ;
Sur le rapport du Secrétaire d’Etat de ls
Justice et de |’avis du Conseil des Secré&
tajces d’Erat,
. A arréré et arréte :
Art. rer.— Amnistie pleine et entidte
est accordée, les droits des tiers réservés
si aucuns sont, a tous ceux qui, 4 la suite’
des cvénements politiques de l'année 1902 |
et de ceux survenus le 15 Janvier 1908 |
dans les Départements de 1 Artibonite, ‘da.
Nord Ouest et dans certains arrondises-
La REDACTION
Avec la nouvelle année le « Matin s
entre dans une voie nouvelle. sous
la bienveillante sollicitude et la pro-
tection toute loyale que le vénéral
Antoine Simon offre 4 la presse en- ;
tiére. o ments da Nord, ont été Vobjet de pour-
réciant asa juste valeur cette | suites judiciaires ou ont été condamnés pat
Ap
grandeur d’ame et cette indépendan- | contumace en vertn du jugement renda pes -
ce de caractére, si rare en Haiti,|!¢ Tribunal criminel de ort-au-Prince, le |
nous nous empressons§ d’envoyer |7 Septembre 1908 et de ceux rendas
le Consei! spécial militaire de l’Arrondis
au Président de la République le mi 7
témoignage sincére de notre admi-|sement du Cap-Haitien en date du 24 Mai ©
ration pour 8a personne, en [ii séite-| 19093. .
rant, une dernié.e fois, |’assurance rt. 2.— Le présent Arrété sera impel
de notre entier dévouement et !’appui|mé, publié et exécuté dans toute Véten
de notre intervention auprés des lec-|due du territoire de la République, & le
teurs du Matin auxquels nous de-|diliz :nce des Secrétaires d’Etat de la Jas- .
manderons toujours 4 étre des amis|tice tde l'Intérieur, chacun en ce qui le |
pacifiques, loyaux 4 un gouvernement | Concerne. 4
qui se distingue par son libéralisme. Donné au Palais National de Portese-
S. Ex. voudra nous faire |l’honneur/|Prince, le 29 Décembre 1908, an tose
d’agréer les souhaits heureux de bon-|!'Indépzndance.
ne année que nous foriaulons pour A. T. SIMON.
Elle, pour sa famille qui lui est ché- Par le Président :
re et pour la prospérité de notre pau-| Le Secrétaire d’Etat de la Justice, '
|. J. MAGNY.
vre et malheureux pays qu'Elle aime
Le Secretaire d'Etat de I’ Intérieur,
tant.
Malgré les génes et les’ difficulté
g 8 vitanna Renaup HYPPOLITE.
de toutes sortes de la vie haitienne,
nos chers abonnés nous sont resté3
constants, attachés ; nous manque-
rions donc 4 un devoir de reconnais-
»
a
Tribune du “MATING:
sance, s'il nous arrivait d’oublier que ~— ore!
nous leur devons des remerciements Paroles pronancess r Antonius Ae saab
ur leur dévouement et des voeux | TANT s#r /a Place a Armes . dy
e bonne année. Nous leur s~uhai-|/¢ 2° Décembre de cette année : 0
tons sincérement un changement Concitoyens, ‘
dans leur existence matérielle, un
de bonheur, un peu de santé et
peaucoup de succés dans toutes leurs
entreprises.
A tous nos confréres et amis, nous
dieons: bonne année ! Bonne besogne!
Dans des luttes de demain,
poar le salatde la République, nous
sommes sars que l’entente sefera, que
Heureuse occasion pour moi en
de féte nationale de manifester
ment les sentiments de profonde | .
tion que j’ai, depuis huit ans,
en privée aa Gal Antoine Simon 68 008° ;
te sa famille. En effet, , le
litiqaue du Président scteel de =
ue ne m’est point non a
dotant que cous. ceax qai ont droit de
st
on oe donnera, sur le champ ge ox connaltre : Ses. q'Ordre
taille pensée, une o aix, ine ees .
res, une main d’amis, oubliiant 'ne de mort, Ses rereieh,
é .
dog ct des intérets des hdelens, enfia ses
ncipes ambitieux de bienveillance en-
vrs chacun et.de le conservation généra-
ledu peuple . qu'il appelle avec tant de
isir ‘* som cher peuple â€. :
Je me fiate d’étre le protégé et J affec-
tienné, non seulement du Président d’Hat-
ti, mais encore da Gal Antoine Simon
personnellement. Aussi. poisse Dieu, qni
conduit visiblement les pas et les actes de
nere Vénéré Chef d’Etat, continaer 4 nov-
en luices mémes inspirations patrio-
tidees, l'aider A seconder les efforts de ses
cagcitoyens, surtout dans ces deux Dépar-
- tegents avant-garde, qui ont les premiers
‘patesté contre la tyrannie de leurs oppres-
seuts et des faucheurs de leurs plus bel-
les tétes. Ft Vaider, je le souhaite aussi a
relever ce peuple, dont 11 connait la mi-
sére insoutenable, a toujours voulu soula-
ger les souffrances de l’'abaissement mo-
ral et des avilissements publics dans les-
quels il git depuis vingt ans environ, par
le fait calculé de cette suite consécutive
de gouvernants égoistes et passionnés,
uj sarisfaisaient les moindres caprices
ieau détrimentcombiné de l'autre.
croyez fermement au
zale désint4ressé du Vaillant Soldat do
Sud, devenu Chef de la République des;
Hommes de 1804; dans l’écoromie des
ressources dn Pays et dans Jexécat'on
ponctuelle des lois. Je me permets de
vous dire ( par anticipation peut-étre )
que par son honnéteté et ses moyens ner-
sonnels il est au-dessus des nécessites
ordinaires de la vie commune. ;
Persuadé, que ces derniers mots soient
our vous une garantie solide attachée 4
E personne de celui que j'ai Vhonneur
d'etre Thumble et reconnaissant protégé.
Je vous prie de demander avec mot sin:
ccrement 4 Dieu, pour le bonheur d’Haiti
la conservation des jours précieux du Ve-
néré Général’ Agtoine Simon, qui vient,
en son nom, soblager la misére cruelle
qui dévorait les familles, détrd er les ty-
rans dictateurs, qui n’ont jamais pensé a
la charité humaine dans l’assouvissement
de leur sanglante soif
Criez avec moi !
Vive Iss Généraux, Officiers et so'dats
de |’ Armée du Sud ! 7
Vive le Président d’Haiti !
pm Ope ent = aa
’une par’
Peuple, croyez,
—
Conseil Communal
de Port-au-Prince
GRAND CONCERT
OFFERT
AS. E. LE GENERAL ANTOINE SIMON
PRESIDENT D HAITI
Sur la Place de la Paix
LE DIMANCHE 3 JANVIER 1909
Musique du Palai: National
PROGRAMME
PREMIERE PARTIE
_ 40.— Etonneur et Patrie, pas re-
doublé.
“9 — Marche triomphale
3°.— Ouverture de concert.
.â€.— La Vague Valse
| DEUXIEME PARTIE
si*.— Le joyeux retour, Pas re-
doabié
: ©.— Lugdunun, Marche
qe, Zermpa, ( Ouverture )
%*.— Marseille, Valse
Keringues
> ey . .
’ & y .
Dernire Hear
Les deux brenches du corps Ilégis-
latif réunies ©: ~ssembliée nationale
viennent de procdder 4 la ferm-tu e
de la seseion ex'raordinaire. 1.e co-
inité permanent dn Séuat est s#insi
comp »»6 : — F. P. Paulin, Prés dent.
Jalien Dusseck, ler Secrétaire, Cande-
lon Rigaud, 2e Secrétaire ;— Baus-
sar, C. St Rémy, D. Lerebour, Ch
Régnier membres.
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