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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 31, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4 ANNEE, N° 252




PORT-AU-PRINCE (sa!ri)

VENDREDI, 31 JANVIER 1908.



QUOTIDIEN



ABONNKEMENTS :

park mois Une Gourde D’avaNcsE

D&PARTRMENTS & ETRANGER ©

———

vrais de poste en sus. 45, RUE R

seo _





!
t
t
1



L'CEUVRE DE RELEVEMENT

Bien que le suffrage universel ne

Vous avez du lire dans Demolins le’
soit pas appliqué chez nous avec la

trait suivant qu’il rapporte dans son
hapitre sur le personnel politique en
France.

« Je n’oublierai jamais, dit-il, une
cone 4 laquelle j‘ui assisté chez Le
Au lendemaia d’une élection
générale, un grand propriétaire dn
‘entre, candidat 4 la députation, vint
© voir et annonga qu’il n’avait pas été
lu.

«Cet écRec lui paraissait d’autant
lus dur que son grand’pére, son pere
2t lui-méme avaient jusque-la cons-
ainment représenté le pays. Aussi
écriminait-il amérement. lt s’en pre-





































gue ceux que les traditions éloignent
chez nous des sommets élevés du
pouvoir, en dépit de hautes capacités
cérébrales, soient admis a
‘ner contre toute autre puissance que |
celle du seffrage unriversel ;—,il yja.
pourtant une certaine logique qui
d’elleeméme se dégage des phénomé-
nes sociaux.

C’est cette logique implacable qui
moule notre organisme politique a
l’eftigie méme de notre organism? so-
cia’.

Sans entrer pour le moment plus au '

'

aita ingratitude du corps électo-

al, ala perversion des idées, au pro- fond de cette question dont Jai assez |
rez des doctrines révolutionnaires, dit pour rendre mon point de vue.
te. accessible au lecteur, je puis dire que’

‘élite du pays fera fausse route aussi

« Le Play VPinterrompit : a pas se.
«Mon cher comte, lui dit-il, ot ré- o’souret de !
idait votre grand’péce ?— Sur ses
erres ; il ne venait presque jamais
Paris. — Votre pre ?— Mon pére, a
asuite de son mariage, eut, a Paris,
principale installation.— Et vous ? —
oi, également. — Mais alors, repril

longtemps qu’elle n
rendre compte que le secret de son—
ascendant naturel et véritable ne,
peut résider que dans l'exercice de’
sa fonction de dirigeants sociaux, et |
que cette fonction elle-méme ne peut
prendre sas urce que dans « Vin |
fluence calme et souveraine de ceux’
Play avec sa brasquerie un peu qui possédent le sol national. > |
ude, les plaintes que vous élevez, “ {\ faudrait, aprds avoir considéré.
ontre vos électeurs ne me paraissent | et proclamé la fausseté da point de.
as juat'fides. Gonsidérez quiils sont gépart de 1804, essayer de remonter
ida fiddles & votre pére et 4 vous- je courant de notre histoire, et il fau-;
josqa a ce jour, bien que vous | drait que ceux qui sont travaillés par

yez cessé de résider parmi eux, de je souci de devenir conducteurs de,
ous occuper de leurs intéréts, de dé- | foutes et u'acquérir uae influence vé-
tries dans le pays |’argent que vous! ritable et non factice ni incontesta
ez du pays. . ble, se décidassent & prendre appul ,

A la longue, ils se sont lassés; ils ont sur te «sol nationals. !
it choix d’un homme que, du mins,| [1 ne s'agit pas d’ailer travailler dla!
8 voyaient tous les jours, auquel ils campagne fe jour et de rentrer le
uvaients’adresser lorsqu'ils avaient| soir se coucher dans Yatmosphére ac —
in d’assistance ou de conseil.|coutumée des villes. It s’agit de re-
homme a pris votre place, parce-| prendre |’cauvre mal faite des colons
ue, depuis deux génératioas, vous| francais, en partant du point méme
vez déseriée. » ou cette colonisation n’avait pas en,

oa pe ue rev Jone ‘Le Pi: YY oo der ci de tivement uis
‘av a posi
député évincé. aie “ “v d'orve et dja: que l’abesace ‘meme



Dimacreur !
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION



ee Tron
du Journal, s’adresser a M

‘mettre cette vérité importante qu'il Ment p

mémerplénitude qu’en France, et bien

‘faire de plus en plus crédit aux préoc- | centup!
récrimi- |

‘et qu’ils prennent ombrage

-certes raison, ayant appris a

. oD
LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements parient da ter. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

nee

Les manuscrits insérés ou not Be sont pas remis.
SIDORE, 45. Rue Roux on Bonne-Foi.

OF%, 45S-









OE AEE RATERS = case

onsieur Arthur I







la- mosphére des champs déserts et les
vage, et I’égalité incontestée des dreits émanations puissantes du sol ?—

naturels primordiaux, accréditeraient — Si lceuvre a faire, parait ne pas
Vesprit de la nouvelle colonisation en Vintéresser, le Chemin de fer ne vere
le so'idarisant avec tous les intéréts ra rien de tout cela, et son large souf-
cn cause, collectifs et privés. flle ne continuera qu’ beugler ses

Si, au préalable, nous voulons ad- recettes maigres etson développe-
récaire.
est urgent ct utile, pour Piutéret pu- Mais qu’il veuille se révéler solidai-
blic aussi bien que pour les intérets re, le chemin de fer trouvera des va-
privés, de faire un peu le vide autour vissements inconnus pour sonner le
des situations administratives, politi- rendez-vous dans les vides qu'il par-
ques et libérales, nous serons tout court ei féter bientot la prospérité des
disposés a désemplir les villes ct a récoltes nationales et des recettes
ées.

Car ce qui rendra véritablement
de nos‘reine de la route la locomotive aux
er dédaigneux de la boue
de tous et des orniéres, en détronant a son

A leur! peotit ’ane minuscule aux tendons
fs ont solides et aux sabots endurants, ain-
se mé- s® que le lourd cabrouet dont les gros
fier de nos contraires aux! boulons crevasseni les rues et font le
leurs. Ge féroce attachement pour la‘ désespoir des édilités,— ce n’est pas
terre, nous le rencontrons d’ailleurs la campagne Sauvage et déserte d’au-
dans le coeur de tous les paysans; jourd’hui ;.c’est la campagne civilisée
c’est toute leur raison d’étre. -et pacificatrice de demain.

Mais cet égoisme n’ira jamais 4)
Vencontre complete de leurs intérets,
et puisque depuis un siécle ils Se.
laissent prendre aA nos protestations |
de fraternité, je ne vois pas pourquoi |
ils ne se réjouiraient pas de larrivée|
dans leur sein de ces recruer, messa-
géres du progrés et de l’esprit de re-
lévement social.

des pratiques abominables de lesc

cupations rurales.
Je suis que la grande masse
paysans sont des’fermiers d2 Etat! patins d’aci

ceux qui paraissent s’atlaquer
attachement pour leurs terres.

gouts



PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMIN AIRE COLLEGE St-MARTIAL

JEUDI 30 JANVIER

&

os 8
Tout ceci est-il un réve?— C’est, a
coup sur, la seule voie d’une prospé6-
rité possible. C’est le commencement
d'une décentralisation pratique qui
sera certainement le gage le plus cer-

tain du maintien dela paix sociale, | Barometre 2 midi 763 ,"/"3
et ausai de l’'autonomie nationale. minimum 22°,4
Les trains de la P. Cc. S. rappro- Terapérature masimum 31°,0

chent chaque jour, et plusieurs fois
par jour, une partis de 003 campa-
gnes: de la cité port-au-princienne.

es locomotives gui font avec entrain
leur basogne qaotidienne et monoto-
ne, peuvent-elles jouer quelque réle
dans l’exécution de ce programme.
en clamant le soir, en reatrant, par
leurs larges cheminées, Is richesses
insoupconnées des campagnes loin-
taines, l’indépendance de la large vie
rurale, et le sentiment patriotique
plus intensément présent dans I'at-

Moyenne diurne de la température 24°,8

Ciel trés couvert le matin de Stratus et
de Fracto-Cumulus venaut de W. S. W.

Trés clair 4 partir de 9 heures, toute la
journée.

Un peu de brome dans la matinee.

A 8 heures du soir lueur zodiacale tsés
vssible a l'ouest, jusqu a 30 degrés au de-
ius de l’horizon.

Barométre en hausse.

R. BALTENWECK



eee eee...)

Les abonnés du Cap-Haltien ma, Meérosa Daniel, Servilia Jean, Député
sont inform ‘s qu‘ils ne doivent I. Léger,-Poi: tejour Joseph.
verser aucune valeur a Mr. Jérémie : Stephen Dennis, Marco Sylvera,
LEONCE VINCENT qu: n'est! Mme C. Giandroit, E. Germaine,
plus notre Agentdepuis le 1i** Beault, Pasteur Dufeu.
Janvier dernier. erl Tribunal Civil
gencean Na orn aut "con. Audience civile du 30 Janvier 1908
fiee AM. J.J. MANIGAT Aqui: Le Tribunal prend siege a dix heures du
l’on s’adressera pour tus ren-, Matin, sous la présidence du juge Maignan
seignements nécessaires con- qui a prononcé les jugements suivants :
cernant le journal, 1° Celui qui condamne le sieur B. A.

Le Iirecteur, Samson 4 payer 4 la dime Lorina Pinchi-

Clément MAGLOIRE. !"° !a somme de P. 630 pour 21 mois de

loyers de maison. f
. 2° Celui qui d ancois Dufres-
« L’Indefatigable » qui condamne Frango
Hier est entré dans noire rade le navire

ned restituer a Francisque Constant les
ire meubles, lingerie, papiers, la somme de

de guerre anglais « Indefatigable » venant

des Bermudes.

P. 300 et dix sacs de pois enlevés ou dis-
Ce navire jauge 3.600 tonnes et son

pensés et lz condamne en outre 4 P. 100
de dommages-intéréts.

équipage se compose de 280 hommes. II:

est armé de 13 canons.

Nouvelle compositio.,
Les saluts d’usage ont été échangés.

Sous la Présidence du Juge Mondestin
quia prononcé le jugement suivant.
Fermeture de la malle |. Ed a :
. . Sleur Edmon ‘volre: 1" soixante et une
Les dépéches pour Petit-Goive, 4s







Celui quicondamne I’Etat a restituer au
Cayes, |
dean 7, on pieces, valeurs de Bourse, dont quatorze
Jacmel, Ppague, New-York “ Europe par) Gbiieations Ville de Paris 1865, huit obli-
. a « Alleghany » seront fermées ce soir gations Vile de Paris 1869, vingt trois
t test Pn Sain Mare. New-York. er Obligations Ville de Paris 1875, etc, etc. 2¢
YE es ee I ae Prin? Willex . * flisix mille cent quatre vingt deux francs,
urope par te s[s « Frins mem f» cl roral de la prisée du mobilier, etc, etc.

soir 4 4 heures precises. . Nouvelle composition, Présidence duJu-
Port-au-Prince, 31 Janvier 1908. ge Ma‘gnan.

Arrété d@’expulsion Affaires cntendues
LE SECRETAIRE D ETAT 1° Seide Etienne et consorts contre Lo-

rina Pinchino.
INTERIMAIRE

2" Mme Veuve Corndlus Perpignan’con-
De U’INTERIEUR ET DE LA PoLice GiNERALE|tre les consorts Daquérovette.

3° Les consorts Concode Pierre contre
Danastor Raymond.

Aftaires évoquées et toujours en conti-
nuation.

re Ruobe Rigaud contre la compagnie



Considérant que tout Etat souverain a le
droit d’expulser de son terriroire les étran-
ers dont les agissements lui sont préju-
Oiciables 3
Considérant que les menées des sieurs
Emie Mior & Cuartes MIUoT, citoyens
frangais demeurant 3 St-Mare, sont recon-
nues subversives de l’ordre public, pour
avoir pris une part active 1 Vinsurrection
de l’Artibonite qui eut lieu le 15 Janvier
courant ;

2° Lysius Hyppolite ,contre consorts
Allen.

N. B. Sur les observations de M*® Viard
et C. Benoit pour Lorina Pinchino et Deé-
grace Bazile tendant a rabattre le défaut
pris par Me Mathon, le Tribunal

.. . renvoie

t vu dnitcision du Conseil des Secré=| 3 audience de huitaine la prise en consi-

aires tat, . eration dessus dites observations, vu l’ab-
ARRETE

sence de M: Ma:chon.
Vu Vheure avancée le Tribunal
siége.

Article 1°.— Les sieurs EmMite Miot &
Cnarces MIOT, citoyens frangais, demeu-
rant 4 St-Marc, sont expulsés du territoire
dela République et seront embarqués i
bord du premier bateau en partance pour
l’Etranger.

Art 2 — Le chef de la Police adminis-
trative de St-Marc est chargé de l’exécu-
tion du présent Arrété.

Fait 3 Port‘au-Prince, 4 la Secrétairerie
d’Etat de I’Intérieur et de la Police géné-
rale, le 29 Janvier 1908, an rose. de I'In-

dépendance.
F. MARCELIN.
Arrivages

Ce matin est entré le sjs Alleghany avec
les érs suivants venant de :
iti hama, J. Bresch, L.

Port-de-Paix :Général Magloire, M. Ma-

loire, Dr Casséus, V. Gilles, Dr Hyson,
g Sylvany D. St-Aude, Mme St-Aude,
Ch. Pierre, Dr Roy, Mme Roy, F. de
Martini, Mr Chalon, F. Etienne, Rosa
Louis, Philippe César, Mr Milton, D. Au-
gustin.

leve le

Etat de siége

Par un arrété publié ce matin, les arron-
dissements des Gonaives, St-Marc et Port
de Paix sontdeéclarés en état de siége.

Cette mesure a été prise pour pacifier
compléetement les départements de 1’ Arti-
bonite et du Nord-Ouest of se trouvent
encore, dispersés dans les bois, avec armes
et munitions, des rebelles compromis dans
la derniére prise d’armes.

Ports réouverts

L’arrété du 17 Janvier dernier déclarant
en état de blocus les ports de St-Marc et
des Gonaives est rapporte, les forces du
gouvernement occupant ces deux villes in-
surgeées. e

Comment Caruso devint
chanteur

Enrico Caruso vient de publier une auto-
biographie sans grand intérét. Le seul fait
saillant de cette vie c'est la facon amusante
dont il entra en rapport avec Shinardi, son
maitre et son bras droit. Alors qu’il était
ouvrier mécanicien, Caruso exercait sa voix
Ce matin est entré le sjs Prins Willem I| dans les heures de loisir. Mais dans la mai-
avec les fs suivants venant de : son en face vivait Shinardi, le pianiste. De

Jacmel : Mr M. Bruel. la rencontre du chant avec le piano résul-
ae i Député Pierre Paul, Simon fils,|tait une cacaphonie épouvantable. Poussé
Bucmaptus,

: Ss.

af
4

ontaine, Mme John Pélissier, C. | par un esprit malin, Caruso, dés qu’il aper-
Ms Tibérius Simon, Blie Bame 'cevait Sh i. au piano, entonnait un air

,a tue-téte.

Et plus le pianiste témoignait
d’irritation, plus Caruso enfiait sa voix.
Un matin Shinardi se présenta 4 s1 por-

Mile | te. Certes Caruso fut surpris! Au lieu de

se trouver en face d’un adversaire prét au
pugilat, il vit un homme souriant qui lui
propos d’entreprendre son éducation mu-
sicale !

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris29,.— M. Pichon, Ministre des Af-
faires Etrangeres a annoncé hier soir, que
le général, commandant des troupes fran-
saises au Maroc arecu l’ordre de notifier
au Sultan Moulai Hafid que seules, les
tribus qui feront acte de belligérants seront
attaquées et que s'il le désire, la France
sera heureuse de remplir le réle de média-
trice entre lui et son frére Abd-El-Aziz,
afin de mettre un terme aux hostilités.

On dit que ces instructions ont été en-
voyées au général Damade, au regu d’une
nouvelle que Moulai Hafid était prét a ac-
cepter toutes les conditions de paix, sauf
la reconnaissance de l’autorité de son frére
Abd-El-Aziz sur la tribu des Chouias.

Lonpres, — Le roi Edouard a procédé au-
jourd’hui 4 Vlouverture du parlement au
milieu du cérémonial habituel. Apres s’étre
ajournée un instant, la Chambre des com-
munes a commence la discussion des affai-
res qui doivent occuper cette réunion.

Bertix.— Le programme naval allemand

qui prévoit une dépense annuelle de 1.000
000.000 de dollars pendant dix ans, a été
adopté aujourd’hui en deuxi¢me lecture par
le Reichstag ; seuls les socialistes et les po-
lonais ont voté contre.

Lonpres. — M. Belar, directeur de l'Ob-
servatoire de Laibach ( Autriche °) télég ra-
phie qu les secousses sismiques qui se
manifestent depuis le 25 janvier, s’accen-
tuent de jonr,en jour, tous les instruments
sont si violemment agités qu’il est impos-
sible d’enregistrer quoi que ce soit. M.
Belar déduit de cette agitation que de gra-
ves phénoménes sismiques vont se produire
d’ic1 peu de jours.

Wasuincton.— Le Département de la
Marine a décidé .d’envoyer deux navires
squs marins sur 1&8 cétes du Pacifique. I's
seront embarqués sur un vapeur qui les
prendra 4 l’atsenal de Brooklyn et les
transportera 4 San Francisco, San Juan de
Porto Rico. On a retrouvé sur la céte le
corps de Philippe Nunsioz et celui de Cla-
rence Merret qui se trouvaient lundi avec
six autres marins dans un bateau 4 voiles
qui a chaviré au large de Morro Castle.

Paris 30.— Le Petit Parisien dit que
Allemagne a retiré toutes ses objections
et accepte la proposition de la France re-

internationale pour fixer le monant des
indemnitésaaccorder 4 ceux qui ont souf-
ferr da bonbardement de Casablanca

Buenos Aransi30.—La flottille°des torpil-
leurs américains a quitté Buenos Aires ce
matin se rendant 4 Punta Arenas détroit
de Magellan.

Bertin 30.—Le cardinal Kopp membre
de la Chambre prussienne des - Seignears
prononga aujourd’hui un discours contre
mesure du gouvernement prussien tendant
4 l’expropriation des terres polonaises.

Buenos Ayres 30.—La situation politi-
que causée par la tension des relations en-
tre le Président de la République et le
congrés reste la méme c’est-A dire trés sé-
rieuse.

Wasumcton 30. Le
ba M. Magoon est arrivé a

lative 4 la nomination d'une erat a

verneur de Cu-
Washington ou

—_——¢

il a été appelé par le Président Rooseves
pour y conférer sur la situation économ).
que de Vile M. Magoon compte étre &
retour 4 Cuba dans quelques jours.

Paris. — Aujourd’hui la Chambre soa,
la présidence de M. Brisson valida 1’éle.
tion de M. Lechupy a Falaise et continy
la discussion de l’impot sur le revenu.
Georges Berry a la parole.

Séance du Sénat 4 deux heures sous |,
présidence de M. Antonin Dubost. L,

résident aprés avoir annoncé le décts &
M. Fayard proposa de lever la séance a
signe de deuil. A la deuxiéme séance}
trois heures, le Sénat reprend la discussicg
énérale sur la réduction des période
instructions des réservistes et des territo-
riaux.

L’Officiel d'aujourd hui publie ies dé
créts et arrctés portant nominations dins
le corps des administrateurs coloniaux ain-
si que le tableau d’avancement des almi-
nistrateurs coloniaux pour l’année rgus

L’administration du « Matin:
rappelle aux abonnés de la Ce
pilale qu’ils ne doivent rien ver.
ser, abonnements ou autres
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. 1l’Administrateur

Priére d’aviser 1’administra
tion de la moindre irrégularits
dans le service du«MATIN:
atin qu’il y soit de suite remé'
dié.

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L'CEUVRE DE RELEVEMENT

Bien que le suffrage universel ne

Vous avez du lire dans Demolins le’
soit pas appliqué chez nous avec la

trait suivant qu’il rapporte dans son
hapitre sur le personnel politique en
France.

« Je n’oublierai jamais, dit-il, une
cone 4 laquelle j‘ui assisté chez Le
Au lendemaia d’une élection
générale, un grand propriétaire dn
‘entre, candidat 4 la députation, vint
© voir et annonga qu’il n’avait pas été
lu.

«Cet écRec lui paraissait d’autant
lus dur que son grand’pére, son pere
2t lui-méme avaient jusque-la cons-
ainment représenté le pays. Aussi
écriminait-il amérement. lt s’en pre-





































gue ceux que les traditions éloignent
chez nous des sommets élevés du
pouvoir, en dépit de hautes capacités
cérébrales, soient admis a
‘ner contre toute autre puissance que |
celle du seffrage unriversel ;—,il yja.
pourtant une certaine logique qui
d’elleeméme se dégage des phénomé-
nes sociaux.

C’est cette logique implacable qui
moule notre organisme politique a
l’eftigie méme de notre organism? so-
cia’.

Sans entrer pour le moment plus au '

'

aita ingratitude du corps électo-

al, ala perversion des idées, au pro- fond de cette question dont Jai assez |
rez des doctrines révolutionnaires, dit pour rendre mon point de vue.
te. accessible au lecteur, je puis dire que’

‘élite du pays fera fausse route aussi

« Le Play VPinterrompit : a pas se.
«Mon cher comte, lui dit-il, ot ré- o’souret de !
idait votre grand’péce ?— Sur ses
erres ; il ne venait presque jamais
Paris. — Votre pre ?— Mon pére, a
asuite de son mariage, eut, a Paris,
principale installation.— Et vous ? —
oi, également. — Mais alors, repril

longtemps qu’elle n
rendre compte que le secret de son—
ascendant naturel et véritable ne,
peut résider que dans l'exercice de’
sa fonction de dirigeants sociaux, et |
que cette fonction elle-méme ne peut
prendre sas urce que dans « Vin |
fluence calme et souveraine de ceux’
Play avec sa brasquerie un peu qui possédent le sol national. > |
ude, les plaintes que vous élevez, “ {\ faudrait, aprds avoir considéré.
ontre vos électeurs ne me paraissent | et proclamé la fausseté da point de.
as juat'fides. Gonsidérez quiils sont gépart de 1804, essayer de remonter
ida fiddles & votre pére et 4 vous- je courant de notre histoire, et il fau-;
josqa a ce jour, bien que vous | drait que ceux qui sont travaillés par

yez cessé de résider parmi eux, de je souci de devenir conducteurs de,
ous occuper de leurs intéréts, de dé- | foutes et u'acquérir uae influence vé-
tries dans le pays |’argent que vous! ritable et non factice ni incontesta
ez du pays. . ble, se décidassent & prendre appul ,

A la longue, ils se sont lassés; ils ont sur te «sol nationals. !
it choix d’un homme que, du mins,| [1 ne s'agit pas d’ailer travailler dla!
8 voyaient tous les jours, auquel ils campagne fe jour et de rentrer le
uvaients’adresser lorsqu'ils avaient| soir se coucher dans Yatmosphére ac —
in d’assistance ou de conseil.|coutumée des villes. It s’agit de re-
homme a pris votre place, parce-| prendre |’cauvre mal faite des colons
ue, depuis deux génératioas, vous| francais, en partant du point méme
vez déseriée. » ou cette colonisation n’avait pas en,

oa pe ue rev Jone ‘Le Pi: YY oo der ci de tivement uis
‘av a posi
député évincé. aie “ “v d'orve et dja: que l’abesace ‘meme



Dimacreur !
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION



ee Tron
du Journal, s’adresser a M

‘mettre cette vérité importante qu'il Ment p

mémerplénitude qu’en France, et bien

‘faire de plus en plus crédit aux préoc- | centup!
récrimi- |

‘et qu’ils prennent ombrage

-certes raison, ayant appris a

. oD
LE NUMERO A() CENTIMES.

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mois et sont payables d’avance

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OE AEE RATERS = case

onsieur Arthur I







la- mosphére des champs déserts et les
vage, et I’égalité incontestée des dreits émanations puissantes du sol ?—

naturels primordiaux, accréditeraient — Si lceuvre a faire, parait ne pas
Vesprit de la nouvelle colonisation en Vintéresser, le Chemin de fer ne vere
le so'idarisant avec tous les intéréts ra rien de tout cela, et son large souf-
cn cause, collectifs et privés. flle ne continuera qu’ beugler ses

Si, au préalable, nous voulons ad- recettes maigres etson développe-
récaire.
est urgent ct utile, pour Piutéret pu- Mais qu’il veuille se révéler solidai-
blic aussi bien que pour les intérets re, le chemin de fer trouvera des va-
privés, de faire un peu le vide autour vissements inconnus pour sonner le
des situations administratives, politi- rendez-vous dans les vides qu'il par-
ques et libérales, nous serons tout court ei féter bientot la prospérité des
disposés a désemplir les villes ct a récoltes nationales et des recettes
ées.

Car ce qui rendra véritablement
de nos‘reine de la route la locomotive aux
er dédaigneux de la boue
de tous et des orniéres, en détronant a son

A leur! peotit ’ane minuscule aux tendons
fs ont solides et aux sabots endurants, ain-
se mé- s® que le lourd cabrouet dont les gros
fier de nos contraires aux! boulons crevasseni les rues et font le
leurs. Ge féroce attachement pour la‘ désespoir des édilités,— ce n’est pas
terre, nous le rencontrons d’ailleurs la campagne Sauvage et déserte d’au-
dans le coeur de tous les paysans; jourd’hui ;.c’est la campagne civilisée
c’est toute leur raison d’étre. -et pacificatrice de demain.

Mais cet égoisme n’ira jamais 4)
Vencontre complete de leurs intérets,
et puisque depuis un siécle ils Se.
laissent prendre aA nos protestations |
de fraternité, je ne vois pas pourquoi |
ils ne se réjouiraient pas de larrivée|
dans leur sein de ces recruer, messa-
géres du progrés et de l’esprit de re-
lévement social.

des pratiques abominables de lesc

cupations rurales.
Je suis que la grande masse
paysans sont des’fermiers d2 Etat! patins d’aci

ceux qui paraissent s’atlaquer
attachement pour leurs terres.

gouts



PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMIN AIRE COLLEGE St-MARTIAL

JEUDI 30 JANVIER

&

os 8
Tout ceci est-il un réve?— C’est, a
coup sur, la seule voie d’une prospé6-
rité possible. C’est le commencement
d'une décentralisation pratique qui
sera certainement le gage le plus cer-

tain du maintien dela paix sociale, | Barometre 2 midi 763 ,"/"3
et ausai de l’'autonomie nationale. minimum 22°,4
Les trains de la P. Cc. S. rappro- Terapérature masimum 31°,0

chent chaque jour, et plusieurs fois
par jour, une partis de 003 campa-
gnes: de la cité port-au-princienne.

es locomotives gui font avec entrain
leur basogne qaotidienne et monoto-
ne, peuvent-elles jouer quelque réle
dans l’exécution de ce programme.
en clamant le soir, en reatrant, par
leurs larges cheminées, Is richesses
insoupconnées des campagnes loin-
taines, l’indépendance de la large vie
rurale, et le sentiment patriotique
plus intensément présent dans I'at-

Moyenne diurne de la température 24°,8

Ciel trés couvert le matin de Stratus et
de Fracto-Cumulus venaut de W. S. W.

Trés clair 4 partir de 9 heures, toute la
journée.

Un peu de brome dans la matinee.

A 8 heures du soir lueur zodiacale tsés
vssible a l'ouest, jusqu a 30 degrés au de-
ius de l’horizon.

Barométre en hausse.

R. BALTENWECK
eee eee...)

Les abonnés du Cap-Haltien ma, Meérosa Daniel, Servilia Jean, Député
sont inform ‘s qu‘ils ne doivent I. Léger,-Poi: tejour Joseph.
verser aucune valeur a Mr. Jérémie : Stephen Dennis, Marco Sylvera,
LEONCE VINCENT qu: n'est! Mme C. Giandroit, E. Germaine,
plus notre Agentdepuis le 1i** Beault, Pasteur Dufeu.
Janvier dernier. erl Tribunal Civil
gencean Na orn aut "con. Audience civile du 30 Janvier 1908
fiee AM. J.J. MANIGAT Aqui: Le Tribunal prend siege a dix heures du
l’on s’adressera pour tus ren-, Matin, sous la présidence du juge Maignan
seignements nécessaires con- qui a prononcé les jugements suivants :
cernant le journal, 1° Celui qui condamne le sieur B. A.

Le Iirecteur, Samson 4 payer 4 la dime Lorina Pinchi-

Clément MAGLOIRE. !"° !a somme de P. 630 pour 21 mois de

loyers de maison. f
. 2° Celui qui d ancois Dufres-
« L’Indefatigable » qui condamne Frango
Hier est entré dans noire rade le navire

ned restituer a Francisque Constant les
ire meubles, lingerie, papiers, la somme de

de guerre anglais « Indefatigable » venant

des Bermudes.

P. 300 et dix sacs de pois enlevés ou dis-
Ce navire jauge 3.600 tonnes et son

pensés et lz condamne en outre 4 P. 100
de dommages-intéréts.

équipage se compose de 280 hommes. II:

est armé de 13 canons.

Nouvelle compositio.,
Les saluts d’usage ont été échangés.

Sous la Présidence du Juge Mondestin
quia prononcé le jugement suivant.
Fermeture de la malle |. Ed a :
. . Sleur Edmon ‘volre: 1" soixante et une
Les dépéches pour Petit-Goive, 4s







Celui quicondamne I’Etat a restituer au
Cayes, |
dean 7, on pieces, valeurs de Bourse, dont quatorze
Jacmel, Ppague, New-York “ Europe par) Gbiieations Ville de Paris 1865, huit obli-
. a « Alleghany » seront fermées ce soir gations Vile de Paris 1869, vingt trois
t test Pn Sain Mare. New-York. er Obligations Ville de Paris 1875, etc, etc. 2¢
YE es ee I ae Prin? Willex . * flisix mille cent quatre vingt deux francs,
urope par te s[s « Frins mem f» cl roral de la prisée du mobilier, etc, etc.

soir 4 4 heures precises. . Nouvelle composition, Présidence duJu-
Port-au-Prince, 31 Janvier 1908. ge Ma‘gnan.

Arrété d@’expulsion Affaires cntendues
LE SECRETAIRE D ETAT 1° Seide Etienne et consorts contre Lo-

rina Pinchino.
INTERIMAIRE

2" Mme Veuve Corndlus Perpignan’con-
De U’INTERIEUR ET DE LA PoLice GiNERALE|tre les consorts Daquérovette.

3° Les consorts Concode Pierre contre
Danastor Raymond.

Aftaires évoquées et toujours en conti-
nuation.

re Ruobe Rigaud contre la compagnie



Considérant que tout Etat souverain a le
droit d’expulser de son terriroire les étran-
ers dont les agissements lui sont préju-
Oiciables 3
Considérant que les menées des sieurs
Emie Mior & Cuartes MIUoT, citoyens
frangais demeurant 3 St-Mare, sont recon-
nues subversives de l’ordre public, pour
avoir pris une part active 1 Vinsurrection
de l’Artibonite qui eut lieu le 15 Janvier
courant ;

2° Lysius Hyppolite ,contre consorts
Allen.

N. B. Sur les observations de M*® Viard
et C. Benoit pour Lorina Pinchino et Deé-
grace Bazile tendant a rabattre le défaut
pris par Me Mathon, le Tribunal

.. . renvoie

t vu dnitcision du Conseil des Secré=| 3 audience de huitaine la prise en consi-

aires tat, . eration dessus dites observations, vu l’ab-
ARRETE

sence de M: Ma:chon.
Vu Vheure avancée le Tribunal
siége.

Article 1°.— Les sieurs EmMite Miot &
Cnarces MIOT, citoyens frangais, demeu-
rant 4 St-Marc, sont expulsés du territoire
dela République et seront embarqués i
bord du premier bateau en partance pour
l’Etranger.

Art 2 — Le chef de la Police adminis-
trative de St-Marc est chargé de l’exécu-
tion du présent Arrété.

Fait 3 Port‘au-Prince, 4 la Secrétairerie
d’Etat de I’Intérieur et de la Police géné-
rale, le 29 Janvier 1908, an rose. de I'In-

dépendance.
F. MARCELIN.
Arrivages

Ce matin est entré le sjs Alleghany avec
les érs suivants venant de :
iti hama, J. Bresch, L.

Port-de-Paix :Général Magloire, M. Ma-

loire, Dr Casséus, V. Gilles, Dr Hyson,
g Sylvany D. St-Aude, Mme St-Aude,
Ch. Pierre, Dr Roy, Mme Roy, F. de
Martini, Mr Chalon, F. Etienne, Rosa
Louis, Philippe César, Mr Milton, D. Au-
gustin.

leve le

Etat de siége

Par un arrété publié ce matin, les arron-
dissements des Gonaives, St-Marc et Port
de Paix sontdeéclarés en état de siége.

Cette mesure a été prise pour pacifier
compléetement les départements de 1’ Arti-
bonite et du Nord-Ouest of se trouvent
encore, dispersés dans les bois, avec armes
et munitions, des rebelles compromis dans
la derniére prise d’armes.

Ports réouverts

L’arrété du 17 Janvier dernier déclarant
en état de blocus les ports de St-Marc et
des Gonaives est rapporte, les forces du
gouvernement occupant ces deux villes in-
surgeées. e

Comment Caruso devint
chanteur

Enrico Caruso vient de publier une auto-
biographie sans grand intérét. Le seul fait
saillant de cette vie c'est la facon amusante
dont il entra en rapport avec Shinardi, son
maitre et son bras droit. Alors qu’il était
ouvrier mécanicien, Caruso exercait sa voix
Ce matin est entré le sjs Prins Willem I| dans les heures de loisir. Mais dans la mai-
avec les fs suivants venant de : son en face vivait Shinardi, le pianiste. De

Jacmel : Mr M. Bruel. la rencontre du chant avec le piano résul-
ae i Député Pierre Paul, Simon fils,|tait une cacaphonie épouvantable. Poussé
Bucmaptus,

: Ss.

af
4

ontaine, Mme John Pélissier, C. | par un esprit malin, Caruso, dés qu’il aper-
Ms Tibérius Simon, Blie Bame 'cevait Sh i. au piano, entonnait un air

,a tue-téte.

Et plus le pianiste témoignait
d’irritation, plus Caruso enfiait sa voix.
Un matin Shinardi se présenta 4 s1 por-

Mile | te. Certes Caruso fut surpris! Au lieu de

se trouver en face d’un adversaire prét au
pugilat, il vit un homme souriant qui lui
propos d’entreprendre son éducation mu-
sicale !

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris29,.— M. Pichon, Ministre des Af-
faires Etrangeres a annoncé hier soir, que
le général, commandant des troupes fran-
saises au Maroc arecu l’ordre de notifier
au Sultan Moulai Hafid que seules, les
tribus qui feront acte de belligérants seront
attaquées et que s'il le désire, la France
sera heureuse de remplir le réle de média-
trice entre lui et son frére Abd-El-Aziz,
afin de mettre un terme aux hostilités.

On dit que ces instructions ont été en-
voyées au général Damade, au regu d’une
nouvelle que Moulai Hafid était prét a ac-
cepter toutes les conditions de paix, sauf
la reconnaissance de l’autorité de son frére
Abd-El-Aziz sur la tribu des Chouias.

Lonpres, — Le roi Edouard a procédé au-
jourd’hui 4 Vlouverture du parlement au
milieu du cérémonial habituel. Apres s’étre
ajournée un instant, la Chambre des com-
munes a commence la discussion des affai-
res qui doivent occuper cette réunion.

Bertix.— Le programme naval allemand

qui prévoit une dépense annuelle de 1.000
000.000 de dollars pendant dix ans, a été
adopté aujourd’hui en deuxi¢me lecture par
le Reichstag ; seuls les socialistes et les po-
lonais ont voté contre.

Lonpres. — M. Belar, directeur de l'Ob-
servatoire de Laibach ( Autriche °) télég ra-
phie qu les secousses sismiques qui se
manifestent depuis le 25 janvier, s’accen-
tuent de jonr,en jour, tous les instruments
sont si violemment agités qu’il est impos-
sible d’enregistrer quoi que ce soit. M.
Belar déduit de cette agitation que de gra-
ves phénoménes sismiques vont se produire
d’ic1 peu de jours.

Wasuincton.— Le Département de la
Marine a décidé .d’envoyer deux navires
squs marins sur 1&8 cétes du Pacifique. I's
seront embarqués sur un vapeur qui les
prendra 4 l’atsenal de Brooklyn et les
transportera 4 San Francisco, San Juan de
Porto Rico. On a retrouvé sur la céte le
corps de Philippe Nunsioz et celui de Cla-
rence Merret qui se trouvaient lundi avec
six autres marins dans un bateau 4 voiles
qui a chaviré au large de Morro Castle.

Paris 30.— Le Petit Parisien dit que
Allemagne a retiré toutes ses objections
et accepte la proposition de la France re-

internationale pour fixer le monant des
indemnitésaaccorder 4 ceux qui ont souf-
ferr da bonbardement de Casablanca

Buenos Aransi30.—La flottille°des torpil-
leurs américains a quitté Buenos Aires ce
matin se rendant 4 Punta Arenas détroit
de Magellan.

Bertin 30.—Le cardinal Kopp membre
de la Chambre prussienne des - Seignears
prononga aujourd’hui un discours contre
mesure du gouvernement prussien tendant
4 l’expropriation des terres polonaises.

Buenos Ayres 30.—La situation politi-
que causée par la tension des relations en-
tre le Président de la République et le
congrés reste la méme c’est-A dire trés sé-
rieuse.

Wasumcton 30. Le
ba M. Magoon est arrivé a

lative 4 la nomination d'une erat a

verneur de Cu-
Washington ou

—_——¢

il a été appelé par le Président Rooseves
pour y conférer sur la situation économ).
que de Vile M. Magoon compte étre &
retour 4 Cuba dans quelques jours.

Paris. — Aujourd’hui la Chambre soa,
la présidence de M. Brisson valida 1’éle.
tion de M. Lechupy a Falaise et continy
la discussion de l’impot sur le revenu.
Georges Berry a la parole.

Séance du Sénat 4 deux heures sous |,
présidence de M. Antonin Dubost. L,

résident aprés avoir annoncé le décts &
M. Fayard proposa de lever la séance a
signe de deuil. A la deuxiéme séance}
trois heures, le Sénat reprend la discussicg
énérale sur la réduction des période
instructions des réservistes et des territo-
riaux.

L’Officiel d'aujourd hui publie ies dé
créts et arrctés portant nominations dins
le corps des administrateurs coloniaux ain-
si que le tableau d’avancement des almi-
nistrateurs coloniaux pour l’année rgus

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